 
  Impacter le monde avec Karine Champagne
Découvre mon nouveau podcast "Impacter le monde "
Un podcast dédié à ceux qui souhaitent laisser une empreinte positive sur notre planète. 
Chaque épisode est une invitation à explorer les histoires inspirantes de personnes qui change le monde à leur manière. 
Karine Champagne, avec sa voix chaleureuse et son approche empathique, vous guide à travers des conversations captivantes avec des invités exceptionnels.
Ce podcast offre une dose d'inspiration et des leçons pratiques pour ceux qui aspirent à faire une différence. 
Rejoins-moi pour un voyage inspirant vers le changement et la découverte de comment, ensemble, nous pouvons impacter le monde.
Impacter le monde avec Karine Champagne
122. Publie sans te faire avoir avec Jérémy Parent
Tu peux directement me texter tes commentaires!
Dans cet épisode d’Impacter le monde, je reçois Jérémy Parent, fondateur de Le Gardien de phare, une maison d’édition humaine et innovante. 
On parle de comment écrire un livre, du processus d’accompagnement, de la différence entre autoédition et édition traditionnelle, de financement participatif, et surtout… de pourquoi chaque personne peut et doit écrire son histoire.
💡 Pourquoi écouter cet épisode ?
Tu rêves d’écrire un livre mais tu ne sais pas par où commencer
Tu veux comprendre les coulisses d’une publication réussie
Tu cherches un accompagnement humain pour ton projet d’écriture
📌 Liens utiles :
📝 Participer au grand débrouillage avec Jérémy : https://www.legardiendephare.com/le-grand-deblocage-2025
Pour te procurer le livre et ou participer au prochain collectif 
https://www.legardiendephare.com/le-collectif
📢 Citations fortes de Jérémy Parent :
« Il n’y a pas un livre sur terre qui se vend sans que l’auteur le porte. »
« Tu ne fais pas juste un livre. Tu transmets une partie de toi. »
« On écrit pour que le silence devienne une voix. »
« On ne veut pas un livre aseptisé. On veut ta voix. »
« Être auteur, c’est être entrepreneur de son œuvre. »
Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
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Pour explorer l'univers de la question:
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.
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Allô, allô. Bienvenue à un autre épisode du podcast Impact et le monde. Mon invité est une véritable rockstar quand il arrive dans un salon du livre. Non seulement il est auteur, mais il accompagne aussi les gens à écrire leurs livres Et il a un charisme, un accompagnement, une générosité hors normes. Donc, si jamais ça t'intéresse d'écrire un livre, tu vas vouloir probablement te tourner vers lui. Jérémy Tarrant, fondateur du Gardien de phare, et tu prêtes à réimpacter le monde?
Speaker 2:À chaque fois tu me souffles et ça en devient énervant, ce reflet que tu nous offres de qui on est.
Speaker 1:T'es une véritable rockstar. J'étais là à un lancement d'un collectif des Nouveaux Gardiens de Phare. J'ai vu l'impact que t'as sur une salle de 150 personnes. À chaque fois que t'es venue aussi partager un moment avec moi sur scène, les gens t'applaudissent, les gens sont émus. T'as un effet boeuf sur les gens, merci.
Speaker 2:Non, mais on reçoit, j'apprends à accueillir, ça fait partie de mon processus, mon chemin de vie, ça là.
Speaker 1:T'es un acte exceptionnel pour accompagner les gens à écrire une parcelle de leur vie, de leur cheminement, et c'est tout à ton honneur.
Speaker 2:C'est oui, mais je t'avouerais que la confiance que les gens me témoignent me rende fois un million cette générosité que tu me reconnais, parce que c'est gros remettre entre les mains de quelqu'un d'autre sa confiance dans un acte qui est aussi intime que celui de l'écriture d'un livre.
Speaker 1:Et t'aimes passionnément ça, accompagner ces gens-là. Je pense à Edwina, que j'ai rencontrée, qui a déjà écrit des livres avec toi. Elle a quel âge? 80?, Elle a 60, mettons 63.
Speaker 2:Ah, oui, ok exactement.
Speaker 1:Donc, t'accompagnes les gens à écrire des livres Et tu mets tout ton cœur, parce que t'as vu beaucoup trop de gens se faire avoir rêve-là et à être catapulté peut-être par des accompagnateurs qui n'avaient rien à foutre de leur livre.
Speaker 2:Oui, c'est un sujet de plus en plus, moi, qui m'habite et qui me fait brûler par moments, parce qu'on le voit, évidemment, ça fait quatre ans maintenant que Le Gardien de Phare existe, que dans l'univers on se déploie, et de tout petit qu'on était, et tous les petits pas chambranlants qu'on faisait, nous emmenaient à la rencontre des gens. Et là, plus ça va, plus il y a de manuscrits non sollicités qui arrivent à la maison d'édition, plus il y a de courriels spontanés, moins on était obligé de faire de pub. Et là, écoute, dans la dernière année, je ne sais pas si c' présent dans les salons du livre, on est présent en ligne. Et là, le nombre de témoignages qu'on reçoit de gens qui me disent Écoute, jérémy, j'ai investi 15 000 dans un projet, je n'ai même pas de livre imprimé, ou j'ai réalisé un livre, un ouvrage jeunesse, la maison d'édition a fermé, j'ai plus accès à rien.
Speaker 1:Et ça, quand tout, l'écriture d'un livre, ça va devenir son plus grand accomplissement personnel, puis qu'on soit entrepreneur ou qu'on désire laisser un leg, un héritage à nos enfants. C'est tout auteur confondu, tout auteur confondu.
Speaker 2:Alors, ce rêve-là, qui est un rêve intime que peu de gens vont se permettre quand ils le font, et qu'ils remettent justement leur confiance entre les mains d'une personne qui, elle, n'est pas si bien intentionnée, au final, non seulement on vient de péter la balloune, on vient de tuer le rêve de la personne, on vient, c'est comme une attaque personnelle, ultimement, de la personne. Elle se sent mal d'avoir osé croire qu'elle avait le droit de le faire. Et puis là, c'est des gros montants qu'on peut investir. Oui, c'est des gros montants.
Speaker 1:Parce qu'on le voit à quel point c'est populaire à écrire Son livre. S'est rendu démocratisé? Oui, parce que c'est beaucoup plus facile. Il y a les Amazones, les Kendall.
Speaker 2:Il y a des peut-être, jérémy, pour savoir ou découvrir le bon accompagnateur. Moi, je pense qu'on doit faire le même. Il faut se fier à son ressenti. D'abord. Je pense qu'il faut départager la pulsion qui nous anime, l'espèce d'urgence, parce que quand on a ça, des fois on est prêt à dire n'importe quoi, parce que des fois, ça va faire 15, 20, 30 ans qu'on le souhaite, ce livre-là. Et là, arrive une personne sur notre route qui nous dit je peux le faire. Et parce qu'elle nous le dit, on pense que c'est la seule. Et là, on fait systématiquement. Mais il y a des recherches à faire dans le monde de l'édition, eté Ma petite étoile, au départ, je me suis auto-édité, j'ai tout fait les démarches par moi-même, j'ai dû trouver les gens. Et dans l'autre spectre, il y a l'édition traditionnelle, alors les grandes maisons d'édition qu'on voit souvent, mais entre les deux, il y a les maisons d'édition à compte d'auteurs Et c. Mais là, on parle juste du livre. Et là où le bas blesse, et pour répondre à ta question, comment on fait, c'est qu'il faut être capable de dissocier le livre, l'objet physique, la réalisation de l'objet physique, de tout ce qui se passe en amont.
Speaker 2:Fabriquer un livre, ça prend concrètement, pour qu'on tienne quelque chose entre nos mains, ça prend quelqu'un qui va corriger, qui va mettre en page, qui va imprimer, puis tu l'as, ton livre, c'est terminé. Maintenant, le processus, le processus, il faut lui donner vie à ce livre-là. Le message, les mots comptent beaucoup plus que les pages, que la page couverture. Au-delà de tout ça, l'écriture, elle est là la profession de foi. Et on peut facilement, demain matin, rencontrer quelqu'un sur notre route qui nous dit je vais faire ton livre et qui va faire un livre Et qui, en toute bonne conscience, va te remettre un livre imprimé.
Speaker 2:Maintenant, est-ce que tu aurais eu le droit au processus? Est-ce que ce livre-là va vraiment refléter ce que tu avais à dire? Est-ce qu'on t'a challengé? Est-ce qu'on t'a nommé Edwina, son premier livre.
Speaker 2:Lorsqu'elle est venue me voir, elle avait fait affaire avec un prêtre plume, alors quelqu'un qui avait recueilli et qui avait donné vie au livre. Quand Edwina est venue me voir, elle m'a dit Jérémy, j'ai déjà écrit mon livre, mais c'est pas ce livre-là, c'est pas mon histoire». Et quand j'ai demandé à Edwina parce qu ton histoire, edwina? Elle m'a dit Mais oui, jérémy. J'ai dit Et où le problème? Ce livre-là, il fait juste dire que j'ai eu une vie difficile, alors que j'accompagne des femmes depuis 30 ans, puis là, bien évidemment, que ça l'accompagne des femmes depuis 30 ans. C'est qu'elle a décidé, un jour, de se prendre en main. Elle a fait des choix courageux. Elle, c'est pas la maison d'édition qui te promet le livre imprimé entre les mains, c'est l'accompagnateur qui va être devant toi, qui va devenir ton confident, qui, sans jugement, va t'accompagner dans le processus, va t'offrir cette zone-là de confiance où tu vas oser aller fouiller à des endroits où t'as plus le goût d'aller des fois.
Speaker 1:Puis on a envie que ce soit notre couleur aussi quand on écrit un livre. Moi, j'ai un ami qui a publié dans une grosse maison d'édition, puis il a lu La poussée à peu attendre. puis il me dit mais Karine, on dirait que c'est toi qui parles, contrairement à mon livre dans la grosse maison d'édition où je le lis, et j'ai la perception que c'est même pas moi qui l'écris, tant Il a fallu que jeest des mots aujourd'hui qui vont être durs Il y a trois ans, il y a deux ans, j'aurais pas osé, mais là, à un moment donné, c'est tellement personnel.
Speaker 2:Le livre Puis, oui, c'est accessible dans le format, mais le message, la raison pour laquelle on écrit un livre, c'est qu'on a quelque chose à dire, on a un message à transmettre, on a un hé au nom de la sacro-sainte langue française universelle, ou un français international, On perd la saveur, on perd les expressions, on perd.
Speaker 2:On perd l'identité, on perd la personnalité, on perd la culture, on perd les régionalismes, et ça bien. Puis, ça bien écoute. On parle d'une grande maison d'édition, mais on va le voir dans la facilité aussi, avec de petites maisons d'édition qui bien écoute. On parle d'une grande maison d'édition, mais on va le voir dans la facilité aussi, avec de petites maisons d'édition qui, rapidement, vont prendre le truc, vont sacrer ça dans l'intelligence artificielle, puis vont arriver avec de quoi à la fin? Oui, qui est aseptisé? encore là, encore une fois, si on a l'impression que quand on lit ton livre, ça aurait pu être Pierre Jean-Jacques qui, à côté, on doit t'entendre, edwina, on l'entend. Mario Bryan, qui a lancé son quatrième livre, et il faut que je le dise, on était au Salon du livre à Shipagan, salon du livre de la péninsule acadienne. Mario Bryan, elle a commencé à écrire à 65 ans, dans un tout petit livre qui avait 7000 mots au départ, et puis 7000 mots, c'était le citron tordu, il n'y avait plus de jus, il n'y avait plus rien. On a réussi à l'emmener à 13 000. Le suivant, à peu près le même format.
Speaker 2:Puis, après ça, elle a fait un troisième ouvrage sur vieillir autrement, où elle est sortie de sa vie. Puis, elle est allée dans la transmission Et là, dans le quatrième, elle s'est commise dans un roman, alors flamboyante, autant Marie, c'est une force tranquille. Et là, au salon du livre La péninsule acadienne, elle a été auteur invitée, elle a eu le droit des tables rondes, elle a pris la parole. Son dernier livre s'appelle Quand le silence devient une voix. Elle est sortie de son histoire, elle a dénivié à quelque chose de plus grand. Il y a une distance, qui s'est prise.
Speaker 2:Quatre livres quand même, en quatre ans. L'avoir 70 ans, va peut-être se commettre sur son cinquième, et tout ça après avoir pris soin de son mari pendant des années. Ça a été oublié. Et là, elle était interviewée, et dans sa posture, on le voyait, entre la première entrevue, puis la deuxième, et là les gens venaient au kiosque, puis elle n parlait avec fierté. Alors, toute cette appropriation-là, ça peut pas passer par un système qui est aseptisé, qui est décollé, qui fait juste produire des livres. On n'est pas une shop à livres, c'est pas ça.
Speaker 1:Tu sais, quand je t'ai présenté comme étant une rockstar, c'est que je n'ai jamais vu de maison d'édition où, quand on voit l'éditeur en chef, ou le propriétaire, ou le PDG, le fondateur, on ne dit pas comme oh my God, c'est lui. C'est d'habitude. On s'excite parce qu'il y a un auteur qu'on connaît, parce qu'il y a une vedette qu'on connaît. Quand on tombe dans ton kiosque, c'est oh my God, c'est Jérémy Parent.
Speaker 2:Oui, à tous les fois. C'est sûr que ça fait quatre ans qu'on a d'abord développé l'entreprise sur l'accompagnement. Pendant quatre ans, j'étais tout seul à tout faire, ou à peu près, en accompagnement. J'étais le seul, j'étais à la porte d'entrée, j'étais celui qui animait les ateliers. Évidemment que maintenant, c'est différent. Mais oui, le réflexe est encore ça, et comme les gens me voient un petit peu moins, mais il y a comme un facteur de rareté qui s'installe, qui rend l'excitation plus grande, qui, moi, me déstabilise encore plus La quantité de câlins qu'on distribue dans un événement. Et puis, tu sais, je sais que toi, ça t'arrive souvent parce que t'es une personnalité publique, puis t'as fait la télé et tout ça.
Speaker 2:Tu cherches rapide. Oui, souvent, je t'avouerais que ça arrive très rarement, que ça ne me revient pas. Il y a une parole, il y a un mot, il y a un visage, il y a quelque chose.
Speaker 1:Donne-moi un indice, c'est ça. Donne-moi un indice, c'est sûr, je vais te replacer. Mais moi, je trouve que les quatre dernières années puis, c'est une entreprise qui est jeune encore que tu as c'est que t'as réussi là où d'autres maisons d'édition, à mon point de vue intéressant, n'ont pas réussi encore, c'est-à-dire de se renouveler. Ça me fait penser un peu à Kodak ou à toutes ces entreprises quand il y a eu l'avenue du numérique. ils n'ont pas réussi. Toi, tu voyais qu'il y avait un enjeu avec les maisons d'édition, que ce soit le 2 $ ou à peine, on s'entend là, si tu veux écrire un livre, la phrase tu ne deviens jamais riche avec un livre, sauf si tu t'appelles XYZ. ça peut être encore vrai, sauf que c'est transformable.
Speaker 2:Parce que quand on entre une maison d'édition traditionnelle, qui va recevoir ton manuscrit, qui va te passer dans la machine, elle, elle prend le risque financier. Oui, elle prend en charge tout le processus de création du livre. Oui, et à ce titre-là bien, elle juge maison d'édition que toi, en tant qu'auteur, même si tu es celui qui a donné naissance à l'ouvrage, tu as le droit à 10 % du livre, à la toute fin. Si on fait une vente en librairie, par exemple, 10-15 %, dépendamment du niveau de notoriété. Si, par exemple, en tant qu'auteur, tu sou, qui va être à peut-être 14-15 $ du livre, et ça, qu'on comprenne. Bien, construire un livre, la première fois, il y a des frais de démarrage. Comme dans tout Le frais de démarrage, c'est évidemment la correction qu'on va faire une fois, qui est un gros morceau, c'est la mise en page. C'est très mathématique, mais peut-être Non, mais c'est le fun.
Speaker 1:Non, mais c'est le fun, l'éducation. Je pense que ce que tu es en train de faire, jérémy, pour tous les gens qui sont intéressés, que vous soyez entrepreneur ou encore là, juste avoir envie d'écrire un livre pour léguer à vos enfants, ou c'est le coût de départ où il est là. Il est là, mais il est récurrent, juste si je réimprime des livres, mais il n'y a plus de correction après.
Speaker 2:Bien non. Alors si, par exemple, mon premier livre, je ne sais pas, il me revient à 12 $ du livre, bien, c'est sûr que quand j'aurais vendu mes 250 premiers exemplaires, c'est le coût de la réimpression. Dans une formule dans laquelle moi je travaille, le livre va peut-être coûter juste 6 $, 6,25 $. Le prix de vente demeure le même Et là on crée de la richesse. Mais si on fait affaire avec une maison d'édition traditionnelle, tu vas le racheter à 12 $, ton livre, parce que si tu as un coût de démarrage pour toi, il devient son coût à lui Et c'est ce que tu vas continuer à payer. Et il y a là une industrie qui vieillit très mal.
Speaker 2:Tout comme la perception encore qu'on a de l'ego quand on écrit son livre et qu'on rêve donc de voir son livre sur une tablette en librairie, on a l'impression que j'ai réussi mon projet. Si mon livre est sur une tablette, c'est probablement l'endroit où tu vas faire le moins d'argent et où tu vas mettre le plus de temps d'investissement pour y être. Alors, moi, investir pour ne pas faire d'argent, ça ne fait pas partie de qui je suis. Il y a comme un non sens, à moins qu'on soit dans l'ego à 100% et que ce soit sur l'objectif.
Speaker 2:Bon là, je ne suis pas la bonne personne, by the way, si tu écoutes ce qui se passe là, je ne suis pas la culte de l'auteur, enfant pauvre de la culture, foulard au cou, qui attend que les subventions débarquent pour oser réaliser son rêve. Ce qu'on fait, nous, c'est des auteurs qui deviennent des entrepreneurs de leur oeuvre, que l'auteur ait 13 ans ou qu'il en ait 86, comme Thérèse. Il n'y a pas un livre sur la planète qui va se vendre si tu n'en fais pas la promotion toi-même. Il n'y a pas personne qui va mieux porter ton message que toi. Il faut que ça se fasse. C'est pour ça qu'on travaille souvent en campagne de financement participatif. En pré-vente, on vient, c'est très, c'est hyper inconfortable de dire à un auteur tu viens de finir d'écrire ton livre, il est là où tu es en train de le faire, il y a une excitation. Puis, là, maintenant, il faut le vendre. Et là, dans le chême, on vit souvent. Et puis, là, c'est le fun, parce qu'après quatre ans, on commence à être pas pire, pas pire, bon.
Speaker 2:Mais là, les gens qui lancent leur livre, où on a l'impression qu'on est, écoute, en haut de la montagne, puis qu'on est au plus bel endroit au monde, c'est un accomplissement ultime. Et là bien, on doit se relever le lendemain, le surlendemain, avec une espèce de postpartum, parce que le livre est lancé, tout le monde nous a donné de l'attention, ils ont le livre, mais après ça, leur vie continue, puis la tienne aussi, et là, le cerveau se met à marcher. Puis là, mes livres, je vais faire comment pour les vendre. Pourquoi les gens n'achètent pas mon livre? Puis là, après deux ou trois semaines, les gens nous écrivent et nous disent mais là, jérémy, il ne se passe plus rien. Je n'ai pas réussi mon projet. Et on se doit toujours de les ramener.
Speaker 2:À un jour, tu as eu cette espèce d'appel de l'intérieur qui disait que tu devais écrire, tu avais une intention que tu portais avec l'écriture de ton livre. Cette intention-là, elle était quoi? Et là, on revient dans l'intention. Puis, souvent, c'était bien. Je veux que mes, par exemple, dans mon cas, c'était je veux que mes enfants voient que, tu sais, chaque rêve se doit d'être honoré, puis qu'on doit aller jusqu'au bout.
Speaker 2:Par ça ne peut pas juste disparaître après. Puis, parce que je ne vends pas tous mes livres la semaine suivante, soudainement, je deviens de la merde et que mon projet n'a aucune valeur. Alors, il y a une intention après, à déposer dans l'univers sur la commercialisation du livre. Ça, il n'y a pas une maison d'édition traditionnelle qui va faire ça avec toi, parce qu'e y aura quelqu'un. Et souvent arrive aussi parce qu'on le voit dans l'industrie. Maisons d'édition traditionnelles reçoivent le manuscrit et, au contrat, tu dois déjà t'engager à en acheter 300 copies, par exemple. Ce 300 copies-là que tu vas déjà payer à leur coût de conception leur permet, à eux autres, d'absorber toute la conception du livre. Et là, tu leur cèdes les droits pour 2, 3, 5, 7 ans, plus les produits dérivés, plus, plus plus, alors que quand tu le fais en auto-édition ou même à compte d'auteur, au final, ça te coûte la même affaire.
Speaker 1:C'est juste que le Puis tu sais la chance que tes auteurs ont d'être si bien accompagnés, entre autres avec le format participatif. Je pense à Pascal Turcotte, qui a réussi Pascal est venu sur le podcast aussi et c'est à travers la bulle le titre de son livre Et elle a fait un financement participatif. Ça veut dire qu'elle va sur une plateforme où elle dit aux gens ça y est, mon livre est en vente ou en pré-vente, parce qu'il faut payer les frais de conception puis d'impression, et je pense qu'en 48 heures, elle avait réussi à vendre. Puis elle capotait parce qu'elle avait même plus que 4 000 ou 5 000 $ je ne me souviens pas en vente, qui lui permet de financer. Ça fait partie du maintenant, de la façon dont on doit penser comme auteur. Puis, j'aime quand tu dis c'est auteur-entrepreneur.
Speaker 2:Ah oui.
Speaker 1:Je trouve que c'est oui. Auteur-autrice, c'est le fun, mais c'est auteur-entrepreneur. Pense autrement. Ton livre peut faire du bien et tu dois le porter.
Speaker 2:Tout à fait. Et la campagne dont tu parles avec Pascal, elle a fait ça très rapidement. Et là, les gens, souvent, vont se demander c'est quoi la différence entre, par exemple, rendre mon livre disponible sur mon site Internet si on est entrepreneur ou peu importe versus faire une campagne de financement participatif? Tout est dans la façon dont tu vas le faire vibrer. Si, par exemple, toi, karine, tu lances un livre demain matin et que tu dis aux gens vous pouvez venir acheter mon livre sur ma page, c'est un acte commercial. Je vais me rendre sur ta page, je vais cliquer, je vais mettre le livre dans mon panier d'achat, je vais compléter, je vais recevoir le livre. Si je fais une campagne de financement participatif, là c'est un appel à la co-création de la magie du projet. Là, mon message est très différent. C'est tu sais quoi? j'ai eu le courage d'aller au bout de mon projet d'écriture.
Speaker 2:Ça me demander un investissement. Je suis dans le dernier doigt. Bientôt je vais recevoir mes livres et je t'offre l'occasion de participer à la réalisation du projet en précommandant tout de suite. Et, by the way, tu peux acheter une conférence, ou tu peux acheter un duo, ou tu peux acheter un petit bijou, et là, on se permet toute la créativité qui va être notre univers. Puis la personne qui achète. Bien là, ce qui devrait être juste un achat de 30 piastres, devient un ah. Ben, tu sais, c'est tellement beau ce que tu fais que je vais te donner un 100 piastres de plus. Jamais sur une plateforme commerciale. Ça, ça va se faire.
Speaker 1:Puis c'est accessible à tout le monde. Vous vous dites peut-être ah oui, mais moi, ça ne fonctionne pas. Je ne suis là au lancement du Nouveau Gardien de Phare, des Nouveaux Gardiens. Je les ai rencontrés, la vingtaine d'auteurs qui étaient là et tous ceux qui venaient me dire Ah, je suis en processus d'écriture avec Jérémy, et je suis en processus d'écriture avec Jérémy. Je veux dire, monsieur, madame, tout le monde dans le following, rien, rien, mais des gens enthousiasmés. Puis, tu sais qu'on était au lancement, jérémy, j'ai vu à peu près 150 personnes qui étaient là, mais c'est les familles, les amis, des gens venus d'un peu partout. Ils avaient fait la route parce que c'est devenu une fête à la réalisation d'un rêve.
Speaker 2:C'est en plein sûr. Puis là dans leest, 20 auteurs.
Speaker 1:20 auteurs. Oui, il est dur, le 20.
Speaker 2:Parce que là Charles c'est pour toi, c'est le correcteur Charles, est venu me dire juste avant de monter sur scène ne fais pas de liaison avec le S sur le 20. Là j'ai fait exprès pour lui faire gricher les oreilles.
Speaker 1:C'est une vingtaine d'auteurs. Ça ça Le prochain livre, mais en 22. Tu vas être correct. Ça se dit mieux. Je chante juste pour l'addiction.
Speaker 2:C'est un correcteur, c'est une bénédiction dans une vie. Il faut l'accueillir. Ces 20 personnes lumineuses étaient là et accompagnées de leur famille. Il y avait Michelle Michael, qui arrive de North Bay. Quant à moi, c'était un des moments très forts quand elle a dit Je tiens à reconnaître les gens qui sont descendus de ma famille, tout ça. Ils étaient 15-20 en arrière. Oui, moi je suis venu avec l'arme aux yeux, j'ai fait, mais voyons que. Et puis là, les gens de. Puis, il y avait deux personnes du Nouveau-Brunswick qui ont participé au collectif. Dans le prochain, il y a encore des gens du Nouveau-Brunswick. Oui, c'était une fête, c'est une célébration. Puis, en amont, le matin, on s'était vus. Puis là, c 13 ans et demi, au moment où on enregistre, qui, quand elle a commencé, a pu présenter mais n'a pas pu se rendre à la lecture, même si elle l'avait pratiquée. Mais je me mets dans sa, on se remet dans son petit corps d'enfant de 13 ans qui a 150 personnes devant elle. Il y a quelque chose d'hyper intimidant et de grand.
Speaker 1:On va juste se mettre dans le contexte. Si vous n'avez pas vu, mais certainement vous allez voir des images, éventuellement si vous allez sur la page YouTube ou les réseaux sociaux de Jérémy Parent, parce que j'étais là et j'ai filmé du matériel. Puis, c'était d'une grande beauté, c'est qu'on est tous en avant, par petits groupes de cinq, tous les a pour vous projeter. Je vous partage ça. Puis, c'était important pour moi qu'on le fasse. Juste, vous dire, peu importe que tu fasses partie d'un collectif, ça veut dire, j'ai peut-être je ne sais pas trop comment ça marche à écrire un livre, mais j'aimerais vraiment ça. Moi, j'ai écrit sur mon amoureux, je lui ai montré après le lancement, il a lu, il pleurait. C'est moins accaparant qu'écrire un 40 000 mots, c'est 2 000, 2 500 mots, 3 000 mots, en tout cas, ça dépend des collectifs.
Speaker 1:Et là, on est présenté en avant et là, on parle un peu de notre création. À qui on a écrit? puis on a lu un court extrait, puis, dans le cas d'Ariane, c'est pour Dr, comme ça, c'est ça. Puis je suis comme oh my god, t'imagines comment Dr Clown l'a marqué. Si, à 3 ans et demi, jusqu'à 5 ans, elle, c'est son souvenir. Puis c'est à lui, à sa Dr Clown qu'elle voulait écrire Quand elle est venue pour lire son texte à Dr Clown, trop émue, mais elle a fait de la chansonnette, par exemple.
Speaker 2:Elle l'a fait. oui, Je fais pipi sur le gazon. Oui, c'est ça.
Speaker 1:C'était très touchant. Puis, c'était quoi?
Speaker 2:Entre 13 ans et 76, à peu près 86, Thérèse Ah oui, Mme Thérèse, Oui, oui, oui, Mme Thérèse, 13 et 86. Et Thérèse, qui a brisé la solitude parce qu'elle vit des trucs À 86 ans, on vit des défis de santé Qui a pris le micro et qui elle? Puis, je suis allé la voir après parce qu'on avait donné des consignes aux gens. Pas trop longtemps, restez collés sur votre texte. Et Thérèse, elle est partie dans un cri du cœur. Et après ça, les gens sont venus me voir et m'ont dit merci beaucoup, Jérémie, de ne pas avoir été rigide dans la formule.
Speaker 2:Quand je suis allé voir Thérèse après, elle m'a dit tu sais, Jérémie, mon texte. Je suis hyper fière Si j'ai vécu avec vous autres, je suis hyper fière parce que j'avais à dire que c'était important et qu'il fallait que je le dise. Tu n'auras jamais besoin de t'excuser, d'exister et d'avoir quelque chose à dire. Je le vis 20-25 fois par année, moi, dans les lancements que je fais avec les auteurs, parce que j'essaie le plus possible de toutes les faire, Puis à 25 lancements par année. Je n'ai manqué un jusqu'à maintenant. Puis tu te déplaces.
Speaker 2:Oui.
Speaker 1:Puis, tu es allé au Nouveau-Brunswick, quand ils lancent des livres, moi j'étais là aussi avec toi'y a pas beaucoup d'éditeurs qui vont s'accompagner. Puis, je comprends, à un moment donné, tu vas peut-être déléguer, ça va peut-être être ta femme, ça va peut-être être ton correcteur, ça va peut-être être d'autres gens de ton équipe, mais tu veux être là parce que tu veux qu' l'avant Suzy, elle chantait, il y avait un ben, il y avait de l'art, puis je voyais toute ta fierté d'être. Tu sais, t'es en arrière tout en étant très présent, mais tu es comme je suis là jusqu'à la fin.
Speaker 2:Oui, parce que quand on arrive au lancement, puis t'en as vu des événements, j'en ai vu là À mon premier lancement. Le plus beau cadeau qui m'a été fait, c'est que j'ai un ami, jeannick Anctil, à qui j'ai demandé Jeannick, pour mon lancement, est-ce que tu accepterais de me présenter sur scène, pour ne pas que j'ai l'odieux de me présenter moi-même je méritais d'être fêté à mon premier lancement Et demande, puis, il me dit oui, ça fait toute une différence dans la façon dont j'ai vécu mon événement.
Speaker 1:Ton premier lancement à titre d'éditeur Non à moi. OK, c'était comme auteur.
Speaker 2:Comme auteur mon premier livre, je ne voulais pas arriver sur scène puis m'auto-présenter. Je me disais j'ai travaillé trop fort. Mais ça m'a demandé beaucoup de demander ça à un de mes amis, de me présenter parce que j'aime être sur scène. Et je me suis dit mais les auteurs, eux autres, ont peut-être pas dans leur cercle proche des gens qui sont à l'aise de prendre le micro et de les mettre en lumière, et ils auront peut-être pas le goût de me le demander non plus parce qu'ils vont se sentir mal. Alors, de facto, je vais leur proposer On a là, au moment où on enregist, samedi de Shirley Burns à Sherbrooke, j'en ai un autre de Céline Turcot. À chacun, je vais être présent. Puis, je n'ai pas le même rôle, des fois je vais être plus protocolaire, des fois on va me demander de faire lever la salle. C'est important pour moi, ça ne se termine pas.
Speaker 1:Un lancement, c'est un nouveau chapitre, oui, puis c'est tout l'accompécu. Encore là, je fais référence à ma propre expérience à travers le collectif, parce que l'autre livre, je l'ai fait vraiment complètement toute seule. Moi aussi, j'ai négocié la correctrice, la couverture, le graphisme et tout le reste, la qualité de papier, l'impression. Ça me tentait d'expérimenter ça, ça me tentait de l'apprendre. Mais là, de le vivre, vivre avec le collectif d'écriture, c'est de voir l'équipe qui te suit, t'offres un accompagnement de 10 semaines. On a pu se rencontrer. Il y a le correcteur, il propose des corrections, vous grattez une couple de petites affaires pour voir où est-ce qu'on peut aller plus loin. T'es pas toute seule dans cette aventure-là. Est-ce que les gens qui nous écoutent il y en a probablement d'écrire au moins quelque chose? T'es là du début jusqu'à la fin. T'es pas comme voici ce que t'as t'as X semaines. Non, non, c'est un accompagnement, c'est une expérience que vous allez vivre, si jamais ça vous intéresse.
Speaker 2:Puis, on le fait. on le fait pas au rythme de la maison d'édition, on le fait au rythme de l'auteur. Hier, j'étais en appel avec Sylvie, qui est une maman qui a dû un jour dénoncer son enfant, qui est maintenant en système carcéral. Et Sylvie, au mois de novembre, elle est invitée sur un panel, elle monte sur une scène. Ce qui était son souhait, c'est d'avoir le livre entre ses mains. Or, on s'est rendu compte que ce livre-là, au final, il est beaucoup plus costaud, il demande beaucoup plus de travail.
Speaker 2:On aurait pu tout bousculer si le ville a forcé à faire des relectures, mais ça, c'est biaisé le processus et ce n'est pas respecté notre promesse. On s'est engagé plutôt à rendre disponible la page couverture rapidement, avec un code QR. On va mettre en place une page pour la pré-vente, pour que le livre soit accessible, qu'elle ait quelque chose à présenter. mais on va le lancer en janvier, février et on va le faire au bon rythme. Elle va peut-être en écrire juste un dans sa vie, mais elle va en être fière jusqu'à la toute fin. Et c'est pas parce que moi, janvier, février par exemple c'est pas ça, c'est pas ça.
Speaker 1:Wow, si jamais là, on a une conversation beaucoup sur le processus, peut-être que vous dites OK, mais moi, attends, je sais pas trop par où on commence. On a un autre podcast avec Jérémy, dont j'oublie le numéro en ce moment, mais il va être dans les liens, dans la description, si jamais ça vous tente de voir. On a parlé beaucoup plus du processus qui avait relevé un défi pendant la COVID, en disant moi, je veux avoir fait quelque chose ou créé quelque chose. Après cet espace-là vacant de la COVID, on a l'histoire d'Edwina.
Speaker 2:On a parlé de Steve Proulx, Steve qui est non-voyant.
Speaker 1:Si jamais ça vous tente de juste voir, est-ce que moi aussi je peux écrire un livre? vous avez un autre épisode à vous mettre sous la dent. Et avant même de se lancer, toff aussi des formations. Pas des formations. Comment? je parle des sessions d'écriture.
Speaker 2:Oui.
Speaker 1:Si jamais, juste, vous dites OK, mais là ça me tente. Mais je vais-tu être capable, avant de t'embarquer dans ce processus-là, Toff, sais-tu, une fois par mois ou à peu près une?
Speaker 2:fois par mois, c'est à toutes les semaines, à toutes les semaines, à toutes les semaines. Karine, tu es toujours disponible pour des processus d'écriture.
Speaker 2:Il le faut, sauf si on rentre dans une période, mais minimalement deux fois par mois assurément, et il ne faut pas être surpris, c'est tout le temps la même affaire. Avant, j'offrais des ateliers d'écriture différents chaque mois. Maintenant, j important de dire toujours, c'est important pour moi de dire toujours les mêmes choses de la bonne façon, pour que les gens sachent toujours dans quoi ils s'embarquent, qu'on parte tous de la même place. Aussi, quand ça arrive Et on vient démystifier en une heure trois grandes idées préfaites, et j'emmène les gens à la rencontre de Ping et Pong, qui sont mon saboteur, puis mon espèce de petit écureuil énervé qui me dit que je peux tout faire. Et on le fait en montrant comment d'autres l'ont fait avec les livres, comment ça se traduit, comment on surmonte ce grand blocage. Parce que ce qu'on se disait en pré-entrevue, tout à l'heure, cet été, en marchant, j'écoutais parce que, comme on voit, beaucoup de manuscrits, peu plus d'espace mental, et j'écoutais sur Livre Audio, la biographie d'Al Pacino.
Speaker 2:Et Al Pacino dit que dans ses jeunes années, quand il est monté sur les planches pour la première fois et qu'il a eu à livrer un texte, il y avait toute la pression du texte à livrer Et en faisant ça, il se sentait complètement nu, il avait peur d'être jugé, ridiculisé. Et moi, moi, ce qui est monté comme pensée spontanément, c'est si lui, pacino, avec tout ce qu'il portait déjà en lui, se sentait comme ça, à livrer un texte. Bien, moi, toi et tous ceux qui rêvent un jour d'écrire bien, c'est normal qu'on ressente ça fois un million, parce qu'on est à la source même du texte. Il n'y a pas un acte d'expression de soi plus grand quant à d'un livre. Et ça, peu importe le format, parce que ce qu'on dépose là, c'est une part de qui on est, dans le choix des mots, dans la façon dont les phrases sont construites, dans la confiance qu'on témoigne aux gens qui nous accompagnent, dans les petits bouts qu'on va choisir sur la page couverture, dans la façon dont on va en parler après, c'est nous à 100 %. Puis là, mais je vais le faire pareil On accompagne une femme incroyable, manon Bisson, qui a un cancer du cerveau et dont le lancement va avoir lieu au mois de novembre cette année.
Speaker 2:Le titre du livre s'appelle Éphémère Éphémère comme La vie des fois peut être courte. Un court livre de 96 pages, mais qui dit tout ce qu'il y a à dire du moment où on reçoit un diagnostic, comment notre vie chamboule et comment on reprend ça, ce temps-là en main, pour donner du sens au temps qui nous reste, sans savoir combien il nous en reste. Hier, elle me laisse un vocal parce que je lui disais que son livre s'en venait. Elle va l'avoir. Un mois avant son lancement, elle était toute excitée. Et puis elle m'envoie un message.
Speaker 2:Je peux dire Jérémy, je suis excité, j'ai hâte que les gens voient, mais j'ai peur d'être jugé. Et je lui ai posé une seule question. Je lui ai dit tu sais, est-ce que ce sentiment-là de rendre accessible ton livre te procure une gêne aussi grande ou un inconfort aussi grand que la première fois où on t'a rasé la tête et que les gens de ta famille t'ont vu sans tes cheveux? Je me permets ce genre de questions-là des fois, puis des fois, c'est maladroit. Puis elle m'a répondu c'est ça, j'ai l'impression qu'on me rase la tête pour une deuxième fois.
Speaker 1:Tant que c'est tes tripes que tu mets, tant que t'es tout nu là.
Speaker 2:Oui, c'est ce qui arrive, et la peur, et l'excitation et c'est ce que je lui dis rappellent qu'on est vivant. Alors, c'est juste parfait de les sentir, ces émotions-là.
Speaker 1:La première fois qu'on s'est parlé ici, jérémy, c'est comment tu vas briller à partir de maintenant? Je t'avais posé la question, puis tu me rappelais que tu avais comme un peu dans le Je ne sais pas trop comment ça va se traduire Et là de voir que tu prends de plus en plus d'espace comme éditeur, comme accompagnateur. Est-ce que tu as la perception que 2025, 2026 et les années à venir sont les années où le phare va être une référence?
Speaker 2:Oui, on le voit déjà, on le voit. Ce qui, l'an passé, m'avait, lors de notre premier enregistrement, ce qui m'avait un peu brassé, c'est que moi, ça brassait aussi dans ma réalité d'entrepreneur. On accueillait beaucoup, puis je me disais est-ce que je suis capable de tout prendre? Est-ce que je continue à tout prendre toute seule? Est-ce que je freine pour en faire moins? Puis, ou on ouvre la machine, ou on ouvre les portes du phare. Et la décision que j'ai prise, c'est qu'on allait ouvrir. Et maintenant, on est trois temps pleins, on est cinq contractuels pour mieux recevoir, pour mieux aider et s'assurer que c'est ça, il y en a le moins qui se retrouvent au mauvais endroit avec le mauvais message. Est-ce que ça va briller? Oui, puis, tu sais, je m'autorise Au fameux lancement du collectif.
Speaker 2:Je me suis fait prendre les culottes à terre parce qu'à un moment, sur scène, j'avais demandé qu'on applaudisse tous les auteurs, grâce à qui on était réunis À la blague. Je disais By the way, si vous avez envie, j'en prendrais une main d'applaudissement, parce que c'est quand même mon idée. Mais ce qui s'est passé là, c'est rare que ça vienne m'émouvoir, mais ça m'a transpercé. J'en parle. J'ai encore de l'émotion, parce que je ne m'y attendais pas Et je me suis autorisé à le recevoir, ce que je ne fais jamais d'habitude, Et je me suis dit si ces gens-là, qui sont des amis, qui ne sont pas tous des gens qui me connaissent, qui sont des amis, des auteurs dans la, qu'on a vraiment fait quelque chose de très, très grand Et je peux juste être fier d'avoir été au bout de l'idée finalement.
Speaker 1:Tellement, puis d'accompagner des humains avec un côté humain. Puis, tu sais, ce que j'ai entendu quand j'étais à ce lancement-là, jérémy, c'est Ah, je suis tellement contente. Puis, tu sais, je l'ai dit tantôt'y a personne qui disait je regrette, je suis déçue, c'est pas à la hauteur. On parlait de Sonia Soleil, je suis accompagnée par une telle, je suis accompagnée par Jérémy. Puis de voir la vibration de gens de 40, 50, 60, 70 ans, juste excités d'être en train de mettre des mots sur un rêve de voir la concrétisation du rêve.
Speaker 2:C'est huge, c'est énorme. Ce que tu es en train d'accomplir, C'est beau. Et on était, comme on était au Salon du livre il n'y a pas si longtemps. Julie et moi, ma femme et moi, on a pris un moment parce que Julie, elle, me suit dans toutes ces aventures-là, elle fait partie de l'entreprise à part entière. On s'est retournés, puis on a vu tous les titres derrière nous Et je me rappellerai toujours de cette première fois où, au salon de l'éveil, j'ai fait mon premier salon avec Julie, encore une fois, qui était avec moi. Puis, on avait juste mes deux livres en avant. J'avais mes deux parapostes. On n'avait aucune idée de ce qu'on allait faire là. 2021-2000, pour moi, elle est Là. Je suis excité à celle de 2026, 2027, 2028, 2029. J'ai hâte.
Speaker 1:Merci, Jérémy, d'avoir été avec moi aujourd'hui.
Speaker 2:Merci à toi, je suis une rockstar.
Speaker 1:T'es une sacrée rockstar, tu peux l'assumer. J'espère aussi en vous que cette conversation-là va peut-être vous dire OK, attends, il y a des façons, des fois, de revoir tout un processus, que ce soit un processus personnel, que ce soit un processus financier, que ce soit un processus entrepreneurial. Ce qu'on voit, c'est Jérémy a une idée, puis il se dit je me demande comment je pourrais faire ça. Il part avec deux livres, puis finalement, ça devient une maison d'édition recon, pointer du doigt, admirer. D'après moi, il y a de plus en plus, même dans le traditionnel, qui vont commencer à regarder comment il fait ces choses et comment il fait en sorte que tout le monde peut publier et se retrouve avec des baisses salaires et du 2500 copies vendues, ce qu'on ne voit pas dans le traditionnel. Alors que vous soyez entrepreneur ou encore une personne qui a envie d'écrire et de donner, d'offrir un livre, c'est possible avec le gardien de phare. Merci énormément pour tout ce que tu fais, hé que je t'aime.
Speaker 1:Hé que je t'aime.
Speaker 2:C'est partagé– C'est que je nous aime.
Speaker 1:Puis, qui sait peut-être que, ah, on t'a parlé de notre petit projet. là, On a un petit projet, un petit collectif à deux, fred, puis un livre ensemble. Moi, je dis ça.
Speaker 2:je dis rien, mais s'il fallait que ça ne se passe pas de cette façon-là, Tu serais déçu. On va avoir une autre invitation au micro, toi et moi.
Speaker 1:Alors, merci d'être là. Et à vous, je termine aussi avec la plus belle des prières Merci Et encore plus de ceci.