 
  Impacter le monde avec Karine Champagne
Découvre mon nouveau podcast "Impacter le monde "
Un podcast dédié à ceux qui souhaitent laisser une empreinte positive sur notre planète. 
Chaque épisode est une invitation à explorer les histoires inspirantes de personnes qui change le monde à leur manière. 
Karine Champagne, avec sa voix chaleureuse et son approche empathique, vous guide à travers des conversations captivantes avec des invités exceptionnels.
Ce podcast offre une dose d'inspiration et des leçons pratiques pour ceux qui aspirent à faire une différence. 
Rejoins-moi pour un voyage inspirant vers le changement et la découverte de comment, ensemble, nous pouvons impacter le monde.
Impacter le monde avec Karine Champagne
119. Respire. Dépose. Assume. Transforme avec Pascale Turcotte
Tu peux directement me texter tes commentaires!
Nous plongeons dans quatre verbes d’oxygène — respirer, déposer, assumer, transformer — pour reprendre notre pouvoir émotionnel et passer de la plainte à l’action. Pascale Turcotte partage son parcours, sa “bulle” et l’outil MARC pour cesser de sauver les autres et nourrir la responsabilité.
le site web de Pascale Turcotte est ici 
• quatre mots comme repères simples mais puissants 
• respirer pour accueillir l’émotion sans réagir 
• déposer à voix haute pour clarifier le besoin 
• assumer sa part sans se blâmer ni blâmer l’autre 
• transformer par des mini-actions réalisables 
• exemple concret avec la mère et l’image corporelle 
• regarder vers soi plutôt que juger l’extérieur 
• spirale des émotions et choix qui changent l’événement 
• parcours de Pascale, PNL et leadership responsable 
• MARC: motivation, autonomie, responsabilité, compétence 
• relations, couple, travail: parler vrai sans tirer sur l’élastique 
• authenticité pour des conversations différentes et utiles 
• agrandir sa bulle: valeurs, limites, énergie
Le livre est disponible sur pascalturcotte.com et en librairie. 
Si jamais ça vous tente, vous pouvez aller voir notre chaîne YouTube, Karine et Fred sur la route.
https://pascaleturcotte.com/le-livre-a-travers-la-bulle/
Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact
Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 
Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.
www.karinechampagne.ca
www.karinechampagne.ca/podcast
www.karinechampagne.ca/impact
Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Aujourd'hui, on va aller en profondeur sur quatre mots, quatre mots que tu vas certainement retenir à partir de maintenant jusqu'à ton dernier souffle Respire, dépose, assume, transforme. On va en parler tout de suite avec Pascale Turcotte, qui est autrice du livre magnifique À travers la bulle. Elle est coach, conférencière, depuis plus de 30 ans, donc de l'expérience il y en a ici. Il n'y aura pas de passe-droite. Pascale, es-tu prête à impacter?
Speaker 1:le monde. Certainement, C'est mon rêve.
Speaker 2:ma plus grande mission, impacter le monde Fait que je suis très heureuse d'être avec toi, Pascale Tu es déjà en train de le faire et fantastique avec la discussion qu'on a eue juste avant de s'asseoir ici puis partir l'enregistrement. On va commencer par les quatre mots que tu veux que les gens retiennent absolument. S'il y avait un bride de la conversation que tu dois retenir, c'est les quatre mots Oui, respire, on le connaît.
Speaker 1:Oui, on peut le remettre dans le contexte, quand même Oui, Quand il se arrive quelque chose qui est dérangeant pour nous, c'est comme Respire, accueille-le, respire, respire, respire, c'est ça. Respire, c'est la première chose à faire. Dépose, dépose. C'est comme une fois que tu as respiré, évacue, sors ce qu'il y a à sortir. Te respirer, évacue, sors ce qu'il y a à sortir, dépose ce que tu as. C'est comme oui, dépose toi, mais dépose ce qui te dérange, évacue, sors-le.
Speaker 2:Mais dépose, c'est de le verbaliser, c'est ça que je comprends, c'est de le dire clairement.
Speaker 1:Ce n'est pas juste de l'écrire ou de Il yriture, ça va marcher. Puis, je me dis regarde, continue, si ça te fait du bien quand t'écris, écris, mais évacue, garde-le pas dans ta tête là, parce que quand tu le gardes dans ta tête, ça, comme Ça tourne, fait que sors-le, fait que soit dans le miroir. Moi, ma technique, c'est dans le miroir. Vraiment, je, parce que j'évacue dans le miroir, je le sors. Moi, j'appelle ça, je le vomis, excusez l'expression.
Speaker 2:Non, non, mais c'est clair.
Speaker 1:C'est ça. Sors-le, la façon dont toi, ça te fait du bien de sortir, mais sors-le, ok, toi, dès qu'il y a quelque chose ou presque.
Speaker 2:100 % du temps, tu vas aller, soit t'enfermer dans la salle de bain, dans ta chambre, devant le miroir, puis tu vas le dire à voix haute, oui, puis tu te regardes.
Speaker 1:Oui, moi, quand je me regarde, j'ai l'impression que je le confie à quelqu'un. Ça me fait du bien. Fait que je dépose ce qui est là, fait que je respire, je dépose. Je vais-tu faire mal à quelqu'un? Je vais-tu blesser quelqu'un? Je le dépose comme j'ai envie de le déposer. Puis là, je fais mal à personne.
Speaker 2:Est-ce que vous seriez prête à vous parler dans le miroir comme ça? Je l'écoute en me disant oh, j'avais jamais pensé à ça. peut-être me déposer devant moi avec moi?
Speaker 1:Oui, dans le mi, en te regardant dans les yeux. Tu te regardes dans les yeux et tu te dis ce que tu es après vivre, ce que tu ressens, la colère que tu as, la peine, la tristesse dans le miroir.
Speaker 2:OK, Juste le penser. est-ce que ça fonctionne aussi bien? ou c'est mieux de le verbaliser?
Speaker 1:Moi, je suis très vivre et laisser vivre. Trouve ta façon à toi, trouve ce qui fait du sens pour toi. Mais j'ai comme l'impression puis c'est un impression, c'est ma carte du monde en moi, de le sortir, puis de le dire, ça évacue mieux que juste de le réfléchir ou de le garder Déposer, quand tu déposes une tasse de café, c'est, tu sais, quand tu déposes une tasse de café, c'est comme tu la déposes, puis tu la lâches. On dirait que c'est ça, moi, le mot dépose. Dépose, ça te permet de lâcher.
Speaker 2:Oh j'aime. Merci d'être allée plus en profondeur sur dépose. On connaît peut-être Respire Tu me disais ouais, dépose, on le connaît, mais pas tant que ça, finalement, dans mon univers en tout cas, c'est rafraîchissant ce que tu me racontes.
Speaker 1:Assume, oh, ça par exemple, c'est déjà plus inconfortable. Oui, assume, pour moi, c'est assume ta part de responsabilité, assume tout dépendant de la situation, parce qu'il n'y a pas une situation qui est pareille. Mais assume, c'est assume toi, t'as fait quoi pour te retrouver là-dedans? Ou qu'est-ce que t'as pas fait qui fait en sorte que tu te retrouves là-dedans? Ou bien assume ta part de responsabilité dans, justement, qu'est-ce que t'as fait, ou qu'est-ce que t'as pas fait, qui fait en sorte que tu vis ça, que tu ressens ça, qu'est-ce que t'as fait? ou qu'est-ce que t'as pas fait, qui fait en sorte que tu vis ça, que tu ressens ça, que tu?
Speaker 1:parce qu'à quelque part, moi, je dis tout le temps puis là, je déborde un peu, on va revenir à tes mots- non, non, c'est bon, c'est bon mais moi, je dis tout le temps c'est comme les événements qu'on vit dans notre vie, que ce soit toi que tu me fasses vivre, il arrive quelque chose, une maladie, ou quelque chose à quelque part. c'est là pour me faire grandir. Moi, je suis convaincue de ça. Donc, assume ta part de responsabilité qui va faire en sorte que tu vas te sentir bien? Qu'est-ce que tu as besoin pour bien te sentir? Mais pour ça, il faut que tu sois capable d'abord de voir qu'est-ce que j'ai fait ou qu'est-ce que j'ai pas fait. qui fait en sorte qu'il m'arrive ça?
Speaker 2:Puis on va donner un exemple, tantôt personnel peut-être, qui t'est arrivé avec quelqu'un de ton entourage, où t'as appliqué ça respire, dépose, assume, transforme. J'ai trouvé ça exceptionnel. Puis le transforme, c'est quoi Le?
Speaker 1:transforme, c'est quoi? Bien, le transforme, c'est qu'est-ce que tu peux faire pour toi. Être mieux dans cette situation-là, Fait qu'agis. Transforme, c'est agis. Tu sais, c'est comme. C'est quoi l'action que je peux poser maintenant, dans laquelle je me sens à l'aise, Parce qu'il ne faut pas non plus se mettre des actions qui sont beaucoup trop grosses. On n'y arrivera pas, on ne la fera pas, puis on va perdre pied. Donc, moi, je dis tout le temps c'est quoi la mini-action que tu es prête à faire là, qui va te permettre d'avancer vers un bien-être, un bonheur, une joie, une sérénité, le mot qui vibre pour toi. Puis fais-le.
Speaker 2:Assume-le. Tu as glissé un mot sur la maladie. Ça va faire partie aussi intégrante de notre émission aujourd'hui, parce qu'à travers la bulle, on parle d'une bulle d'oxygène. Puis, on va pouvoir parler aussi à Pascale de ce qu'elle a traversé, vécu et comment elle a réussi, même déjà adolescente, à voir ça autrement. Ça va être dans quelques instants. Justement, j'aimerais ça, que tu me donnes l'exemple avec la personne, personne de ta famille, pas besoin de la situer ou de la nommer, c'est une personne qui est dans une situation d'embronpoint. Et là, t'as joué avec respire dépose, assume, transforme, juste pour être sûre que les gens comprennent bien de quelle façon tu peux l'appliquer dans une situation récurrente, toute simple, de notre quotidien.
Speaker 1:Oui, ça ne me dérange pas de la nommer, ça me fait. Non, je n'ai aucun souci avec ça. Puis, en plus, regarde, j'assume, puis je pose un geste pour transformer. C'est clair. C'est clair. Je suis déjà en train de faire ça. Donc, moi, j'ai ma maman, que j'aime, que j'adore, qui fait de l'embonpoint depuis longtemps. Elle est ronde, mais elle est tellement belle. Puis, je n'arrête pas de dire même quand elle maigrit, je ne la trouve pas belle parce qu'elle est trop maigre. Puis elle a l'air malade, puis je la trouve belle, elle est plus ronde, elle ne pèse pas 130 livres, elle ne p. Elle dit toujours Ah, je suis grosse, ah, je suis grosse, ah, je suis grosse. Puis là, moi, à l'intérieur de moi, j'ai essayé pendant des années d'accepter qu'elle se trouve comme ça, puis qu'elle ne s'aime pas. Mais je ne me sens pas bien, puis plus fort maintenant qu'avant. Donc, j'ai choisi, j'ai respiré quand je l'entend dire qu'elle ne se trouve pas belle, qu'elle ne s'aime pas, est-ce?
Speaker 2:que vous êtes en situation de magasinage où elle essaie un vêtement.
Speaker 1:C'est là que j'ai transformé quelque chose. Le respect et les pauses, on le fait avant, on ne le fait pas au moment où ça se passe. C'est comme je respire à chaque fois que j'entendais ma mère. C'est comme encore, puis là, bien, dépose. Qu'est-ce que ça vient chercher en toi? Qu'est-ce que Il faut que tu comprennes ça pour être capable d'assumer, parce que je ne peux pas assumer le poids de ma mère. Ce n'est pas à moi d'assumer le poids de ma mère. Le respire et le dépose. Karine, ça te permet de faire comme OK, c'est vraiment. C'est ça spécifiquement qui me dérange dans la situation.
Speaker 2:C'est comme si c'est presque, je vais le dire en anglais un work in progress. Oui, tu n'es pas obligée d'assumer. Transformer sur le champ. Bien, non, ok, c'est des étapes. Ce n'est pas 1, 2, 3, 4.
Speaker 1:Ça peut être 1,2,. Mettons que maman ne s'aime pas. Parce que c'est ça, c'est que maman ne s'aime pas dans son poids. Puis là, c'est comme moi, ça me fait de la peine, ça me déçoit, ça me fuck. Je veux qu'elle s'aime, je veux qu'elle s' mais là, j'ai compris comme ma responsabilité à moi, c'est pas d'essayer de la convaincre, puis dirais-tu aime-toi, aime-toi. Puis non, maman, t'es pas grosse. Même si je fais ça depuis des années, ça change rien, elle s'aime pas plus.
Speaker 2:On a toute tendance à le faire. Ben non, c'est pas ce pire. Ben non, c'est correct. Fais Ben non, c'est correct.
Speaker 1:Faites-en pas, oui. Puis la personne, elle n'apprend pas à plus s'aimer. Donc, moi, ça me fuck. Puis là, je suis comme tannée d'entendre ça. Donc, j'assume que je suis tannée d'entendre ma mère ne pas s'aimer. Alors, j, ma mère ne pas s'aimer. Alors, j'assume ça.
Speaker 1:Une fois que j'assume ça, c'est quoi ma part de responsabilité, pour être capable de transformer, c'est quoi les actions que je pose. J'assume que je t'en ai de l'entendre comme ça. C'est quoi ma part de responsabilité. Je réalise que j'essaie de la convaincre, je tire dessus, j'essaye d'y rentrer dans la tête en martelant le ben non, maman, ben non maman, ben non maman, depuis des années, mais ça ne fonctionne pas. Alors, qu'est-ce que je peux faire de différent? qui va faire en sorte que, moi, je vais me sentir bien et que, peut-être, je ne le sais pas, il y aura un impact sur elle? Donc, en achetant le vêtement avec maman, on a magasiné, c'était son anniversaire et j'avais le goût de la gâter. On est allé dans une boutique, elle a essayé un vêtement en sortant de la cabine et qu'elle s'est regardée. Sa programmation à elle, qui est la sienne, qui y appartient, a été maintenant, j'ai l'air grosse là-dedans. Moi, j'ai respiré, j'ai déposé, j'assume que je ne veux plus l'entendre dire ça. Donc, qu'est-ce que je vais changer? Qu'est-ce que je vais faire? qui va transformer?
Speaker 2:ça, au lieu de dire ben non, maman, ben non, manon, non, maman, qu'est-ce que t'as dit?
Speaker 1:Ben, là, il y a plein de gens, la peur du jugement, il y a plein de gens dans la boutique. Je suis comme, je peux-tu vraiment le dire? Fait que là, j'ai dit maman, je l'ai dit, pas que la peur du jugement, je l'ai dit le vêtement ou non? Puis là, elle a fait comme bien, oui, ça me fait bien, oui, maman. Mais si j'avais continué à essayer de la convaincre, mais non, maman, mais non, regarde donc mon bourrelet. Bien, non, regarde donc, tu sais. Puis, elle est tellement belle quand elle s'assume. À partir du moment où j'ai dit maman, t'es comme, t'es là, elle a fait comme ben, sur le coup. Puis même les gens alentour, il y en a qui se sont virés de bord, qui m'ont gardé t'as pas dit tu es comme tu es.
Speaker 2:T'as dit maman, t'es grosse, c'est ça, t'es comme ça c'est tout.
Speaker 1:Il n'y a pas. Donc, est-ce que tu l'aimes, le vêtement, ou tu ne l'aimes pas?
Speaker 2:C'est ça la question. C'est pas à savoir si c'est grosse ou pas. C'est tu l'aimes-tu ou tu ne l'aimes pas?
Speaker 1:Oui, Puis là, maman, elle a fait comme bien, il me fait bien.
Speaker 2:Oui, maman, il te fait bien Est avec quelqu'un quand on arrête de tirer, Puis, j'aime vraiment. Merci pour cet exemple-là. Si vous nous êtes en audio, c'est bien correct mais tu tires sur ton bracelet, c'est ça.
Speaker 1:Sur l'élastique.
Speaker 2:Pour essayer de l'amener du bord. je vais te convaincre de penser de la même façon que moi, je pense. Ce n'est pas ça l'enjeu. On n'aide pas quand on fait ça. Moi, je ne trouve pas. Je pense qu'il y a des choses déjà que je pourrais changer dans ma façon de m'adresser à certains membres de ma famille.
Speaker 1:Direct Tu sais, c'est comme le jeu qu'on joue dans le sable. Il y a comme un drapeau accroché après une corde. Puis là, on est deux équipes, qui moi? Je suis qui, moi, pour décider, karine, qu'il faut que tu sois dans mon équipe. Je suis qui pour décider que c'est moi qui ai raison. Je m'excuse, mais je ne suis personne d'autre que moi. Je n'ai pas ce pouvoir-là, ce mérite-là, que j'ai la vérité absolue, que j'ai la vérité absolue. Si toi, tu te trouves grosse, tu as le droit. Moi, je te trouve belle, mais j'ai le droit de te dire que je ne veux plus t'entendre dire ça. Je vais agir pour que tu arrêtes de me le dire En disant à maman maman, tu es comme ça, ça a marché. Ça ne fait pas des années que je disant à maman maman, t'es comme ça, ça a marché. Puis là, ça fait pas des années que je travaille ça, là, avec maman, là, mais ça a fonctionné. Elle a dit comme ben, il me fait bien. Mais je n'ai pas tiré dessus, je n'ai pas essayé de l'amener de mon bord.
Speaker 2:C'est complètement différent comme façon de s'adresser à quelqu'un. Il n'y a pas de Ok, fais donc ce que tu veux, ou il n'y a pas de jugement. Il n'y a pas rien. Il n'y a que les faits ou que ce qui est.
Speaker 1:Exactement. Wow, très hot.
Speaker 2:Exactement, t'es a tout juste de publier un livre qu'on va pouvoir retrouver, entre autres, sur ton site Internet. Oui, sur mon site Internet, pascal Turcottecom. Ça s'appelle En librairie aussi, En librairie aussi Ah nice En librairie aussi maintenant À travers la bulle.
Speaker 1:Qu'est-ce que c'est cette bulle? Bien, cette bulle dans le livre, c'est ma t enfant excessivement malade. J'ai passé 17 ans, mais les 17 premières années de ma vie, j'étais souvent, souvent hospitalisée. En plus d'être hospitalisée, j'étais isolée dans une tente d'oxygène d'humidité où je ne voyais même pas le bout de mes doigts. Quand je faisais ça, comme ça, je ne voyais pas le bout de mes doigts. J'étais ça, la bulle. Mais c'est beaucoup plus que ça. Une bulle pour moi, c'est ton espace vital. C'est qu'est-ce que tu as besoin aujourd'hui pour te sentir bien? C'est quoi tes valeurs? C'est quoi tes besoins? C'est quoi tes limites? Moi, ça, karine, ce qui m'a vraiment aidée à reprendre pied, si je peux dire, à retrouver mon énergie, ma joie de vivre, parce que quand j'étais petite dans ma bulle, j'étais une petite enfant joyeuse. Les gens pensent que ce que j'ai vécu, ma maladie, a été difficile. Pas du tout. J'étais heureuse. J'étais une petite fille enjouée, une petite fille heureuse, même hospitalisée à répétition. D'un fois, je sortais et je disais Maman, quand est-ce que je m'en vais? dans ma bulle, tu sais, j'étais bien moi, toute seule, avec moi-même. J'étais heureuse. Je sortais des hôpitaux. Quand j'étais un peu plus en forme, j'allais chez mes parents. S'il y avait des gens qui avaient, ou même quand il n'y avait personne, j'allais jouer dans mon garde-robe, dans un espace, avec moi-même. Ça, c'est la bulle. Mais en vieillissant, j'ai dû apprendre à rentrer dans le cadre de la société. C'est comme. Je me rappelle encore une fois, ma maman m'avait dit, parce qu'il y avait une petite amie, une voisine, qui était venue jouer à la maison.
Speaker 1:J'ai peut-être 10-11 ans, elle vient à la maison, puis, j'tonnée de jouer avec elle, moi Fait que j'ai dit Bien, là, véro, c'est correct, tu peux t'en aller. Maman a dit Bien, pascal, ça se fait pas. Puis, c'est correct, parce que elle a raison, ou pas. Bien, ouais, c'est correct qu'elle me montre les bonnes manières ou non. Peut-être que de la façon que je l'ai dit, ça se faisait pas, ça, je m'en rappelle pas. Mais en même temps, c'est ça, un jour, je me suis oubliée pour rentrer dans le cadre. Donc, j'ai rétréci ma bulle pour rentrer dans le cadre. J'ai essayé d'être autre chose que ce que je suis vraiment. Je me suis oubliée, comme plein de gens le font. Je n'ai pas montré toutes mes couleurs, ma personnalité, comme plein de gens le font. J'ai essayé de rentrer dans le moule. Puis, là, ma bulle était collée sur ma peau, elle était comme rétrécie rétrécie, Donc je n'avais plus d'air.
Speaker 2:L'air, c'est important, parce que c'est justement un lien avec les poumons ce qui t'a fait souffrir quand t'étais plus jeune. Exactement. Je pense qu'on a tous, à un moment donné, la bulle qui pète, ou qui colle, ou qui rétrécit. On se coupe de nous-mêmes, on en s'en rend pas compte. Non, non, Est-ce que c'est un? je ne sais pas comment je pourrais le dire. C'est un mal nécessaire, C'est un passage obligatoire.
Speaker 1:Je pense, dieu, en tout cas, je souhaite sincèrement que, non, ce ne soit pas obligatoire, mais c'est parce que, moi, je crois qu'on ne nous a pas enseigné, malheureusement, jeunes, tu vois ça, tu me demandais tantôt, ça serait un rêve pour moi d'avoir la chance d'aller parler aux jeunes, aux jeunes jeunes, pour leur montrer tu sais, là, quand tu as une émotion, quand tu as un ressenti dans ton corps, c'est la partie plus intellig qui est à prédire qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Des pauses, respire, dépose, assume, transforme Dans ce qui ne va pas, là, ici et maintenant. Qu'est-ce que tu peux déposer? first, premièrement, comprends ce qui ne marche pas. Ensuite, de ça, assume ta part de responsabilité là-dedans. Puis ton émotion, elle est là. Tu sais, il y en a qui disent ah, c'est désagréable d'être en colère. Non, non, ce n'est pas désagréable, c'est merci, merci de me dire que je suis en colère.
Speaker 2:Maintenant, assume transforme, respire, dépose dans l'ordre puis dans le désordre.
Speaker 1:Oui, Puis, c'est ça qu'on oublie. C'est quand on vit une émotion, on Ben non, c'est pas grave, ben, non, c'est pas ça, ou on l'exprime tout de travers, puis on sait pas comment s'en servir, parce qu'on On prend pas conscience. On ne sait pas comment s'en servir Parce qu'on ne prend pas conscience, on ne dépose pas, puis on n'assume pas notre part de responsabilité là-dedans. Puis, moi, il y a un jour, un mentor m'a dit tu sais, pascal, il dit puis ça, je n'arrête pas de je le dis souvent, le bon Dieu, l'univers, on l'appelle comme on veut, celui qui nous a créés ou non, vous pouvez penser ce que vous voulez par rapport à ça. Mais il a oublié une chose Il n'a pas fait les yeux dans le bon sens. Je vois ton, notre regard là, il est toujours porté à l'extérieur de nous. Tout le temps Fait que si tu me fais quelque chose, t'aurais une réaction, karine, qui me fait réagir. Moi, mettons, je ne sais pas, tu regardes en l'air.
Speaker 2:Ça, c'est une réaction qui, longtemps, m'a fait réagir tu dis quelque chose, je fais comme respire, dépose, assume, je fais. Bon, qu'est-ce qu'elle raconte?
Speaker 1:là, moi j'ai été des années, quand je voyais, tu lèves les yeux en l'air, je fais comme Bon, t'as-tu vu comment elle agit, Karine Champagne? Puis là, je pars, Elle n'est pas fine. puis elle ne me trouve pas intelligente, puis elle ne me trouve pas fine parce qu'elle a levé les yeux au ciel. Mais pourquoi t'as levé les yeux au ciel? Qu'est-ce que moi j fait? qui t'a fait lever les yeux au ciel? je le vois pas. mes yeux sont sur toi, Fait. qu'on accuse toujours tout le monde, mais on s'accuse pas. On responsabilise tout le monde, mais on se responsabilise pas, Fait, que c'est pour ça que je disais. c'est le mentor là qui m'a dit un jour nos yeux devraient être de l'autre côté, C'est-à-dire vers nous à l'intérieur, oui, on peut-tu s'observer qu'est-ce que j'ai fait ou pas.
Speaker 1:Qui fait en sorte que l'autre agit comme ça avec moi? Puis, c'est ça, c'est là que je dis notre mal-être qu'on s'oublie, comme tu dis, c'est-tu un passage obligé? Peut-être, c'est une expérience terrestre, quand même, on apprend, on relâche, on transforme, mais je pense qu'il n'est pas obligé d'être aussi difficile. Il y en a qui souffrent en titi.
Speaker 2:J'allais voir Eckhart Tolle à Montréal de cela quelques jours, puis, lui, il parlait d'horizontalité, puis verticalité. À l'horizon, c'est justement tout ce que tu regardes les émotions, les sensations, puis il y a une façon très particulière de raconter ça. Puis, quand tu es vertical, c'est un peu tu as les yeux à l'intérieur de toi. C'est un peu l'image que je dirais tu es là, tu es vraiment là dans le moment présent, avec toi, à te regarder puis juste à observer ce qui se passe sans aucun jugement.
Speaker 2:Oui, c'est ça, mais j'imagine que c'est peut-être le jeu d'une vie.
Speaker 1:Ah, ça c'est sûr. Oui, hein, parce que tu sais, il va arriver quelque chose, tu vas agir d'une certaine façon, puis le whoops, il t'arrive d'autres événements. Moi j'appelle ça la spirale des émotions. Il y a un événement, tu as une émotion. La suite de la spirale des émotions, c'est comprends-la, change ton attitude, change ton comportement pour faire changer l'événement, pour pas que ça se reproduise. Parce que si tu restes dans ta spirale des émotions, il y a un événement, c'est émotion, événement, émotion, événement, émotion. Puis tu comprends pas pourquoi elle est là, parce que l'émotion est toujours là pour te parler bien, tu ne pourras rien changer.
Speaker 2:Pascal, tu sais, tu as 30 ans d'expérience comme coach, comme conférencière, comme formatrice. Puis, tu sais, à 30 ans, ce n'était pas si à la mode que ça– Non, qu'est-ce qui a fait en sorte que tu t'es retrouvée là? Est-ce que tu as vécu dans ta jeunesse qui t'a donné le goût de partager ou de comprendre mieux l'humain?
Speaker 1:Bien, comprendre mieux l'humain. Bien, c'est sûr que me comprendre moi-même, karine, ça, ça a été la première chose de réussir à me comprendre, parce qu'il y a un moment donné où vous allez lire. Mais je me suis carrément oubliée, non respectée, non tué, tout ça, le fait que je n'étais plus heureuse, je n'étais plus bien. Il y a quelqu'un qui m'a vue. Moi, j'ai dit le regard qu'on peut porter Cette femme-là. Aujourd'hui, je ne la vois plus du tout. Je ne sais même pas où est rendue cette personne-là. Mais il y a quelqu'un qui m'a vue et qui m'a dit Pascal, tu as.
Speaker 1:Puis, là, j'ai fait comme moi. Elle dit tu peux tellement aider des gens, je suis comme moi. Puis, dans ce temps-là, je travaillais pour une multinationale. J'ai travaillé pendant plus de 15 ans chez L'Oréal Professionnel. Puis, c'est là que j'ai commencé à me développer un peu et à prendre un peu plus ma place au niveau de ma carrière. Et c'est elle qui m'a vraiment fait comme ben oui, tu peux tellement faire plus que ce que tu fais là présentement. Puis, c'est à partir de là que j'ai commencé à développer. On a eu la conversation qu'est-ce que tu vois, qu'est-ce que tu penses, tout ça? Puis, là, je suis allée faire une formation en coaching, en PNL, puis ça, ça a transformé ma vie, vraiment complètement transformé ma vie.
Speaker 2:Puis, en ce moment, tu travailles énormément avec des gestionnaires dans des grosses business. Tu donnes la formation et là tu dis quoi d'autre est possible? Qu'est-ce que je peux faire? Respire, dépose, assume, transforme, parce que mon message veut le porter encore plus large.
Speaker 1:Oui, plus large que ça, tellement Moi j'entends beaucoup. Mais là il ne fait pas ce qu'on lui demande. T'es qui pour lui faire faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire?
Speaker 2:Il y a beaucoup de gestionnaires qui doivent avoir la manchoire qui décroche quand tu leur dis ça.
Speaker 1:Oui, C'est comme il a le droit de ne pas vouloir le faire Maintenant. Il ne repose-tu Maintenant, c'est repas dessus. C'est comme t'as été embauché pour telle mission. Si t'es pas bien dans ta mission, si t'es pas bien dans ton rôle, moi j'ai toujours, quand j'enseigne ou quand je coach, j'ai toujours une balle aussi. C'est comme lancer la balle. Lance-lui Ça, c'est ta responsabilité. Voici le cadre. Maintenant, c'est ta responsabilité. Tu le fais ou tu ne le fais pas. Puis, si tu ne le fais pas, employés, moi, je suis contre ça. Donne-lui envie de travailler avec toi, donne-lui le goût de te suivre.
Speaker 2:Ça s'applique là. Tu me parles de gestionnaire. Comme je disais tantôt, toi, tu veux élargir de plus en plus ce message-là. C'est la même chose. Ça peut être avec nos enfants, ça peut être avec notre conjoint. Ça, c'est la même chose. Ça peut être avec nos enfants, ça peut être avec notre conjoint, ça peut être. Donne-lui envie d'aller, de pousser dans le même sens que toi.
Speaker 1:Exactement, c'est la même affaire, karine.
Speaker 1:Je donne un exemple avec mon conjoint, que j'adore, qu'on est allé en vacances à un moment donné, puis on est des gens quand même tranquilles. C'est comme 17 ans dans une bulle. On s'entend que je ne suis pas la plus énervée du monde, malgré que j'ai mes passes, mais je suis quand même relaxe, tranquille, puis mon conjoint aussi. On aime la nature, on va marcher dans le bois, on est quand même des gens qui sont tranquilles. Mais il y a un moment donné où on se prévoy de mes vacances, parce que moi, je n'avais pas le goût des vacances tranquilles. J'avais le goût là, ce que j'avais besoin, c'est de rire, de faire la folle, de m'évader. C'est ça Fait que j'ai dit à Pierre.
Speaker 1:J'ai dit si tu as le goût des vacances relax, où on est dans le silence, en douceur, moi, ce n'est pas ça que j'ai le goût. Soit tu es déçu de tes vacances, soit je suis déçu de mes vacances. Moi, j'ai le goût d'avoir du fun. Toi, ça te tente-tu? Si oui, ça va être plaisant. Sinon, prends tes vacances. Je vais prendre les miennes, mais on ne les fera pas ensemble, parce que ce, c'est ça respirer, déposer, assumer, transformer, Parce que j'aurais pu faire comme, ok, mon chum, il veut encore aller dans un tout-inclus, puis ça va être relax. Puis, parce que nous les tout-inclus, on va dans des tout-inclus, relax. Là, ça va être relax.
Speaker 2:C'est pas ça, cette conversation-là. Je suis convaincue qu'il y a bien des gens qui peuvent aussi faire un lien. Souvent, on n'osera même pas le dire parce qu'on va se dire Ah non, mon chum, il ne voudra jamais, ou Ma conjointe, peu importe, n'importe quelle personne, il ne voudra jamais, va mal réagir. Je suis toujours en train de faire de la projection. C'est quoi le truc qu'on pourrait donner aux gens qui nous écoutent en ce moment pour être capable d'aborder ces conversations-là qui sont différentes? Comment je l'amène? Parce que des fois, on manque un peu de Je peux même parler au jeu, des fois, je peux manquer un peu de, je ne sais pas de doigté dans les conversations. Je ne veux pas dire les conversations difficiles, mais je veux dire vraiment les conversations qui sont différentes. Ce serait quoi le truc pour dire comment je dis à mon partenaire, à ma partenaire, que je veux quelque chose de différent?
Speaker 1:Bien, un, il faut savoir ce qu'on veut, et ça, c'est la première des choses. Fait que des fois on ne sait pas non plus. Fait que un, c'est bien, bien identifié, c'est quoi mon besoin. Puis, après ça, c'est de le nommer. Juste, ça nomme ton besoin.
Speaker 2:Peux-tu nous donner un petit préambule? mettons qu'on pourrait amener la conversation Comment j'y garoche ça ou comment j'y dis ça, parce que moi, je sens, tu sais, puis on l'a déjà fait, fred et moi, c'est déjà arrivé là. Est-ce que tu es en forme pour avoir une conversation? Des fois, il y a un petit enrobage, parce que je veux expérimenter quelque chose de différent. Je veux qu'on ait une discussion qu'on n'a peut-être pas d'habitude. Je ne sais pas si je vais bien la verbaliser. C'est comme ça que je l'avais amenée. Je me rappelle très bien d'une conversation qui va être différente. Est-ce que tu comprends qu'est-ce que je veux?
Speaker 1:dire Oui, oui. Puis, tu sais, j'ai envie de dire c'est ça le truc, juste, tu n'es pas à l'aise de nommer quelque chose. Si tu n'es pas capable de nommer le, je ne suis pas à l'aise, il va le voir Là comme danger. Puis là, il est sur la défensive. Puis là, t'es sur la défensive, deux personnes sur la défensive, c'est pas possible de se connecter. Fait que juste ça. L'authenticité, c'est comme regarde, je veux te parler de quelque chose. Je sais pas trop comment m'y prendre, je suis mal à l'aise, mais mon intention mon intention est qu'on réussisse à trouver une façon qu'on va heureux tous les deux.
Speaker 1:Ça va être du win-win pour les deux. Pas juste de mon bord, pas juste de ton bord avec l'élastique, c'est ça l'authenticité. Moi, l'authenticité, ça passe toujours. Puis, finalement, vous êtes allée en vacances où On est allée faire le tour.
Speaker 2:On est allée en Suisse, en France, en Suisse, puis en Grèce avec le pack sac.
Speaker 1:Est-ce que tout le monde était heureux après ces vacances. On a adoré. Mais tu sais, c'est sûr que, pierre, il était insécure. Mon chum était plus insécure par rapport à ça. Il dit là, on s'en va où, le premier Airbnb, là, on fait quoi? Mais finalement, il a adoré ça, puis moi aussi. Puis on en a ri. Puis, tu sais, c'est vraiment plaisant, mais c'est ça, prendre sa place en respectant la bulle de. L'autre.
Speaker 2:Il y a un prénom qu'il faut retenir Marc. Si vous vous appelez Marc, on vous salue. C'est le meilleur ami de tout le monde, que ce soit gestionnaire, maman, papa, peu importe votre titre ou votre étiquette que vous collez sur vous. Marc devrait devenir mon meilleur ami à partir de maintenant. Oui, qui est Marc?
Speaker 1:Marc, c'est quatre mots encore une fois importants. Qui est motivation pour le M, autonomie pour le A, responsabilité pour le R, puis pour le C, compétence, alors le R, puis pour le C, compétence, alors le marque. C'est la première. Mettons que je prends mon exemple. Moi, je ne suis pas super bonne en anglais, malheureusement. En même temps, j'aimerais vraiment développer la compétence, le C, de marque Dans parler mieux en anglais. Mais est-ce que j'ai la motivation? Oui, quand je pense à voyager, j'ai la motivation. Est-ce que j'ai l'autonomie, la confiance que je vais être capable? Pas du tout. Est-ce que j'ai la responsabilité de mettre en place les choses pour apprendre l'anglais? Pas du tout. Donc, je peux-tu être compétente? Non, par rapport à moi, Par rapport aux autres, c'est la même chose. Si je suis toujours au-devant de toi, karine, je ne sais pas.
Speaker 1:Moi, je vais faire ton ménage à toutes les semaines, puis je ne te demande même pas si ça te fait plaisir, puis si ça te fait du bien, puis si tu aimes ça, puis je suis toujours devant toi. Je suis en train de te démotiver peut-être à te prendre en main. C'est comme le discours intérieur que tu dis c'est peut-être. Voyons, on trouve que mon ménage n'est pas beau. Voyons, je ne suis pas bonne dans mon ménage. Il y a une démotivation qui est là. Ensuite de ça, je suis en train de t'enlever ta responsabilité parce que tu ne peux rien faire pour te mettre en place et tu ne développes pas la compétence.
Speaker 2:Si on est, par exemple, en voyage ensemble, dans un voyage qui nous fait triper, puis moi, je parle en anglais pour toi, tu ne développeras aucune compétence, pas d'autonomie. Tu vas te dire oh, mon Dieu.
Speaker 1:Karine trouve que je parle super mal en anglais. Exactement, fait que je développe pas ta motivation non plus, exactement. Donc, marque.
Speaker 2:Marque, puis par rapport, par exemple, à ta mère et sa perte de poids, prise en charge physique, émotionnelle, marque s'appelait comment.
Speaker 1:Le marque. Mais est-ce qu'elle est motivée? Puis là, des fois, on dit oui, c'est sûr que je veux, parfait, t'es-tu autonome? L'autonomie, c'est la confiance en soi, puis être capable de résoudre des problèmes, t'es-tu autonome? Puis là, c'est elle qui pourrait répondre. Moi, je ne peux pas répondre pour elle. Motivation, autonomie, je ne peux pas répondre pour elle. Responsable, tu mets, je mets-tu en place les choses pour réussir? Puis bien, la compétence, ça, ça y appartient, c'est son marque. Mais si je suis toujours au-devant d'elle et que je réponds aux besoins de tout être humain sur la Terre d'avoir de l'attention qui n'est pas la bonne, bien non, maman, t'es belle. Bien non, maman pense pas ça.
Speaker 2:Puis que je je tire dessus, elle ne développera jamais son marque. La responsabilité, c'est l'habileté à trouver ses propres réponses, c'est l'habileté à mettre des choses en place pour changer sa vie. Tous les gens qui viennent ici, en fait, portent un message de responsabilisation, parce qu'il se passe quelque chose dans notre vie, puis on passe à l'action, puis on a un point de bascule Qu'est si difficile de se responsabiliser. Parce qu'on veut se faire aimer.
Speaker 1:Moi, c'est ce que je pense, fait qu'on a besoin de se faire aimer, on a besoin de se faire faire partie de la gang, on a besoin de Donc, si je me responsabilise, puis que je dis bon, mais ça, karine, quand tu fais ça pour moi, ou quand tu fais ça par rapport à moi, bien, j'aime pas ça. Ça, je me responsabilise, je m'occupe de mon bonheur à moi, je risque de te blesser. Puis, si je te blesse, tu m'aimeras pas. Puis, si t'es pas contente, fait que je suis sûre. En tout cas, moi, dans ma réalité, je crois, c'est la peur de ne pas se faire aimer. L'être humain, c'est ça qu'on veut. Puis, il y en a qui disent que non, moi je n'ai pas besoin d'amour dans la vie. Mais moi, je ne crois pas ça. Puis, c'est ma réalité à moi. On est tous ici pour se faire aimer, puis se faire accepter. La peur du jugement, la peur du rejet, la peur de ne pas être aimé, responsabilise pas toujours.
Speaker 2:Aujourd'hui. Comment va ta santé? Très bien. Est-ce que tu es encore dans une bulle d'oxygène une fois de temps en temps? Non, pas du tout, non. Et comment est ta bulle d'énergie dans ton quotidien, au-delà de la bulle d'oxygène? Comment tu gères?
Speaker 1:ta bulle, tout dépendant des moments. Je suis un être humain, comme tout le monde fait qu'il y a des moments où je ne suis pas capable de déposer, puis d'assumer, fait que dans ce moment-là, ma bulle d'énergie descend. Mais c'est ça la responsabilité. Puis l'autonomie, c'est comme bien suis-tu assez autonome pour être capable de relever mon énergie, ou est responsable pour poser les actions pour être capable de relever mon énergie, ou est responsable pour poser les actions pour être capable de me sentir en forme et de me sentir bien, ou je fais juste comme Ah bien, pauvre petite de moi, j'ose pas. Moi le victimiste, j'ai beaucoup de difficultés avec ça.
Speaker 2:Puis, quand tu es en, tu côtoies des gens qui sont dans leur côté, victime un peu. Est-ce que tu vas le soulever? Comment tu?
Speaker 1:deals avec ça. Oui, moi, je le dis même à ma clientèle, j'ai aucun en coaching, en one-on-one. Je fais toujours toujours, toujours, une première rencontre de 30 minutes gratuite. Je veux te parler, je veux t'entendre, et si tu as besoin d'évacuer, puis que je sens que tu as besoin de te faire entendre, parce que c'est important, karine, je ne suis pas en train de dire que ce n'est pas important, c'est important d'être capable d'évacuer.
Speaker 1:Mais moi, si tu viens me voir, juste pour évacuer je ne suis pas la bonne personne pour toi, parce qu'à un moment donné, j'aurais pu le goût de t'écouter. Si j'ai pu le goût de t'écouter, comment je peux t'aider? Mais c'est comme une passe obligée, on est obligé d'évacuer. Je suis prête à t'écouter. Des fois, les gens me disent Pascal, tu as l'air. oui, c'est vrai, je le sais, j'ai l. je suis très prête à t'écouter, mais quand tu seras prête à poser des actions pour sortir de là? par contre, si t'as juste envie d'évacuer, puis d'évacuer, puis d'évacuer, puis que tu passes pas au troisième mot, puis au quatrième mot, je suis pas la bonne personne.
Speaker 2:Tu sais, on connaît tous quelqu'un, hein. Tu la vois arriver. Tu vas dire bon, paulette arrive pardonnez-moi si vous vous appelez Paulette, c'est juste un mot Paulette arrive. Elle va me parler encore de son Gérard, oui, ah. Puis là, c'est un an, deux ans, trois ans. Puis là, t'as le goût de dire Ben coudonc, divorce-le Gérard ou fais quelque chose avec Gérard. C'est ça, hein, f? Mais c'est quoi qui revient en loupe? dans ton discours, Tu parles de quoi? Parles-tu de ta santé en loupe? Parles-tu de ton poids, en loupe? Parles-tu de tes rêves, en loupe? Puis tu ne poses pas d'action Exactement. Qu'est-ce qui est en loupe, qui n'a jamais changé depuis les 10, 20, 30 dernières années?
Speaker 1:Puis tu, je disais tantôt moi, selon moi, en tant qu'être humain, notre première responsabilité, c'est s'occuper de nous. L'égoïsme, il y a plein de gens qui me disent Pascal, ce n'est pas beau d'être égoïste, mais oui, on doit être égoïste, d'abord pour s'occuper de soi, puis ensuite de ça. C'est s'élever les uns les autres. Fait que, si t'es mon ami Karine, qui m'appelle, pis que je fais comme avant encore me parler de son Gérard, ben, je m'excuse, je suis pas en train de t'élever, Tu joues pas ton rôle d'ami. Si je t'aime vraiment, je vais dire Karine, je veux plus entendre Gérard, je t'aime beaucoup. Mais là, ça suffit. Quand tu m'appelles, soit tu as envie de poser une action, je suis prête à t'aider, je vais te tendre la main. Mais si c'est juste pour me parler, la même chanson tout le temps, ça ne sert à rien. Karine, ça, ça se peut que je te blesse, ça se peut que je te fasse mal. Puis, malheureusement, c'est à travers ça, selon moi, qu'on grandit. Je le dis souvent, je la rencontre souvent, cette histoire-là. Ma soeur, un jour, me dit t'es plate, toi là, reste dans ton coin. T'es plate, karine. Si tu savais ce que ça m'a fait en dedans, je l'aurais tuée. Excusez, je ne suis pas si méchante que ça J'étais plate.
Speaker 1:Puis, dans la mienne, c'est elle qui m'énerve Fait que après ça, j'ai fait pourquoi je suis en colère? Parce qu'elle m'a dit t'es plate. Elle m'a juste fait réaliser que l'endroit où elle m'a dit que j'étais plate, c'est vrai qu'elle a raison. J'ai pas d'affaires à aller là, parce que ce n'est pas une place où, moi, je suis bien. Après ça, j'ai dit merci, ma soeur, de me l'avoir dit. Du coup, je suis en colère. Elle m'a blessée. J'étais comme, après ça, je disais qu'elle a tellement raison qu'elle m'a quelqu'un.
Speaker 2:Oui, quand la personne assume et se responsabilise, elle nous le dit avec. Je ne parle pas d'un gros jugement ou d'un gros, comme Il n'y a pas de méchanceté dans ce qu'elle t'a dit. Merci de me l'avoir dit. Ça aussi, c'est recevoir avec un grand R.
Speaker 1:Oui, tellement, mais c'est ça notre responsabilité. Tu sais, c'est comme le changement là, moi, je dis toujours c'est les deux D Déstabilisant dérangeant.
Speaker 2:On est dedans, là, nous autres. On est dedans en ce moment Dérangeant, déstabilisant la pancarte à vendre devant la maison.
Speaker 1:C'est à travers ça qu'on va adhérer à un changement. C'est pas vrai qu'on adhère à un changement dans le plaisir, dans la légèreté, dans le bonheur.
Speaker 2:C'est pas vrai. Le respire, dépose, assume, transforme. il est même bon. puis, on pourrait faire un petit lien pour conclure avec le choix qu'on a fait. On en a parlé, ça fait deux ans qu'on veut vendre la maison. puis, je sais vivre autrement. On a respiré, on l'a déposé, on se l'est dit, On arrête d'en parler qu'un, Parce que sinon, on va être encore à 60 ans, 65 ans, à dire ah oui, nous, on veut tout vendre. Oui, mais ça fait 10 ans que tu en parles, On assume. OK, on le fait, On transforme ça en action.
Speaker 1:Oui, c'est ça, c'est dé qui va t'emmener dans ton plaisir, dans ton bonheur, dans ta transformation. On est des êtres humains de transformation, on va toujours se transformer. C'est de la musique à mes oreilles.
Speaker 2:On n'est jamais, parfait, jamais. On est des êtres de transformation.
Speaker 2:Un livre à lire absolument à travers la bulle. C'est écrit par Pascal Turcotte. Le livre est disponible sur pascalturcottecom, si jamais vous voulez la rejoindre. Tu as un Instagram aussi. Le lien va être dans la description, sinon c'est le site internet, juste pour voir de quelle façon, peut-être, pascal peut vous insuffler encore plus d'oxygène pour passer, respirer, déposer, assumer, transformer, exactement. Merci infiniment d'avoir été avec nous. Merci, ça a été un grand, grand plaisir.
Speaker 2:Le livre est magnifique. J'ai hâte de lire. C'est la première journée que je l'ai dans les mains. Je vais lire et je serai en mesure de vous en reparler. Merci encore, pascale, merci à toi, karine, merci d'être là aussi encore pour cette autre saison, d'impacter le monde. C'est un grand privilège, un grand plaisir. Puis, oui, il va y avoir des transformations aussi dans notre vie, parce qu'on est en train d'élargir notre bulle. Si jamais ça vous tente, vous pouvez aller voir notre chaîne YouTube, karine et Fred sur la route. Qui sait, vous allez peut-être commencer à avoir des podcasts qui sont tournés un peu partout, aux États-Unis, au Mexique, je ne sais trop où, mais on a décidé de passer à l'action et de se responsabiliser. La Tchijoudi, la plus belle des prières. Merci Et encore plus de ceci. Salut.