Impacter le monde avec Karine Champagne

116. Quand la peur te bloque avec Karène Larocque

Karine Champagne Season 3 Episode 116

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Karène Larocque, autrice et ex-psychologue, présente son nouveau livre "Quand la peur t'empêche d'avancer" qui offre un guide concret pour sortir de la paralysie et passer à l'action malgré nos peurs. Elle explore comment nos blocages sont en réalité des opportunités de croissance et de guérison intérieure.

• Distinction entre les "rochers" (obstacles plus faciles à contourner) et les "icebergs" (blocages profonds liés à des blessures non guéries)
• Métaphore du navire où le lecteur reste le capitaine tandis que Karen agit comme copilote
• Structure du livre offrant des fiches pour chaque blocage avec des étapes concrètes: rassurer, expliquer, laisser flotter, proposer des "coups de rame"
• Concept des droits abandonnés (droit aux émotions, aux besoins, aux limites) que nous pouvons récupérer en soignant nos blessures
• Importance de transformer notre vocabulaire: "prendre soin" plutôt que "travailler sur soi"
• Perspective des obstacles comme trésors à découvrir plutôt que comme problèmes
• Suggestion de garder quelques "personnes haïssables" dans notre vie pour maintenir notre "muscle psychologique" de défense

Procurez-vous "Quand la peur t'empêche d'avancer" de Karène Larocque, disponible  PARTOUT maintenant. 

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Pour précommander le livre jusqu'au 12 septembre clique ici https://simplementhumain.thrivecart.com/livre-peur-precommande


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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Est-ce que tu t'es déjà dit je ne sais pas par où commencer, je ne sais pas comment faire, je ne suis pas capable, je ne suis pas bonne, je n'ai pas d'énergie, j'ai ben trop de choses à changer. Je ne veux pas être égoïste. Je me sens coupable quand je pense à moi. La liste est longue. Si jamais tu as dit oui à une de ces questions-là, on a vraiment l'émission pour toi. Je te dis, ça va donner un swing dans ton énergie, et j'emploie vraiment le mot swing parce que je sais que c'est ça que ça va créer. Aujourd'hui, l'émission, mon invitée est absolument exceptionnelle.

Speaker 1:

Karen Larocque est autrice du livre Quand le corps sonne l'alarme. Elle est déjà venue à l'émission Impacter monde. Elle est fondatrice de Simplement humain. C'est une ex psychologue. Elle a donné des conférences pendant plus de 25 ans et plus de 1000 conférences corporatives grand public pour aider les gens à prendre soin de leur santé psychologique et faire la prévention de l'épuisement. C'est de ça dont on parle aujourd'hui. Belle Karen Larocque, es-tu prête à impacter le monde?

Speaker 2:

Je suis prête, prête, prête comme jamais.

Speaker 1:

Et en plus, tu lances un nouveau livre qui s'appelle Quand la peur t'empêche d'avancer. Qu'est-ce qui t'a inspirée à faire une suite à ce merveilleux best-seller 10 000 copies vendues? Vraiment, pourquoi tu as décidé d'ouvrir une autre?

Speaker 2:

et écrire un autre livre, c'est pour répondre aux gens. En fait, j'ai reçu des commentaires depuis la sortie de mon livre. J'en reçois encore presque à tous les jours de gens qui ont lu le livre et qui me disaient merci tellement, karen. Mon anxiété, je sais maintenant d'où elle vient, je sais quoi faire. Puis, depuis que je le fais, mon anxiété a diminué beaucoup, mais à travers les témoignages. Il y a des témoignages de gens qui me disent OK, là, je le sais, qu'est-ce qui a causé mon insomnie? je sais ce qu'il faut faire, mais je ne suis pas capable de le faire, mais je suis bloquée. Puis, là, je me suis dit OK, bien là, ça prend une suite à ça pour, tu sais ce qui ne va pas, tu sais quoi faire. Tu n'arrives pas à le faire, viens-t'en, je vais t'aider. On va voir comment on peut naviguer pour débloquer en fait de paralysie, parce qu'ils sont comme paralysés.

Speaker 1:

C'est vraiment un guide d'accompagnement. Je ne l'ai pas en version papier, parceé et souligné, mais tu veux vraiment. Ma perception, quand je lisais, c'est prendre par la main les gens qui sont aux prises avec, entre autres, la liste que j'ai lue Je ne suis pas bonne, je ne sais pas comment prendre soin de moi. C'est toutes des phrases qu'on se répète, qu'on se dit à de multiples occasions.

Speaker 2:

Et toi, tu dis répertoire, j'étais vraiment contente de ça, c'est ça que je voulais faire. Puis, tu es bloqué. Tu sais qu'il faut que tu te respectes, puis que tu te priorises, mais tu es poigné avec la peur de décevoir, ou la peur de ne pas être aimé. Va dans le livre Peur de décevoir, page 84. Tu t'en vas là. Voilà, si t'es poigné avec ça, voilà les étapes, une par une, ce que t'as à faire pour te sortir de là, pour lever le pied, puis commencer à faire des pas plutôt que de rester paralysé.

Speaker 1:

Qu'est-ce que j'ai trouvé vraiment exceptionnel, c'est que c'est hyper bien détaillé, parce que tu dis puis, c'est super bien imagé. Tiens, je vais commencer par ça, avant les détails, je vais parler de l'image. Quand on embarque avec toi dans cette aventure du livre-là, on embarque en bateau, dis-moi, qu'est-ce qui t'a inspirée à amener les gens à faire un voyage en bateau et à prendre ces images-là?

Speaker 2:

Depuis le début, mes images, c'est lié avec la mer De un. Je suis gaspésienne, ça je pense. Je dis tout le temps. J'ai de l'eau salée qui me coule dans les veines. Mon programme phare, c'est la précieuse kite. Ce que j'aime de l'image du navire dans le livre, c'est que tu n'embarques pas sur mon navire, Tu embarques sur le tien. Oui, moi je vais aller te rejoindre dans ton navire à toi. Tu veux te rendre à cette île-là. Tu n'y arrives pas parce qu'il y a des obstacles entre les deux. Puis c'est toi qui vas rester le capitaine. Je ne vais pas prendre la barre de ton navire, je vais être à côté de toi. Puis je vais te chuchoter à l'oreille Quand tu vas arriver devant un obstacle. Je vais te chuchoter à l'oreille comment naviguer, en fait, pour passer à côté par-dessus?

Speaker 1:

en dessous, peu importe, mais on va avancer. C'est vraiment étape par étape. Donc, il y a les coups de rame, il y a la prise de conscience Dans chacun des chapitres. C'est facile à lire parce que tu sais ah oui, ok, voici ce que je dois faire, comment tu as mis ça en place En l'écrivant, pour être sûre que les gens qui te lisent puissent vraiment aller au bout de la paralysie, puis passer à l'action.

Speaker 2:

En fait, c'est que pour chaque obstacle, il y a une fiche, puis les fiches sont toutes bâties sous la même structure. Fait qu'au début, moi, je trouve ça important quand t'es bloqué, parce que souvent on est bloqué, puis on est pogné, non seulement on est bloqué, mais on chicane d'être bloqué. Fait que la première chose que je vais faire, je vais te rassurer c'est la première étape sur chacune des fiches, je vais te rassurer que ton blocage, il est normal, que tu n'es pas brisé, que c'est simplement humain, que c'est une façon de te protéger. Puis, après, là, je vais t'expliquer qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui fait que tu es bloqué là, parce que souvent, moi, je suis comme ça, moi, si je ne comprends pas, quand même tu me dirais quoi faire. Je ne le ferais pas. J'ai besoin de comprendre. Fait que là, je vais expliquer qu'est-ce qui fait que tu es bloqué là. Et ensuite, on a à laisser flotter.

Speaker 1:

Oui, j'ai adoré, J'ai adoré cette section-là Laisse flotter.

Speaker 2:

Ça veut dire comme Il faut que ça mijote. Oui, puis, je saisune, tu as des questions Pour chaque blocage, des questions à laisser flotter, c'est-à-dire, tu n'as pas besoin de répondre tout de suite. Laisse ces questions-là. Ces questions-là, c'est comme s'ils vont venir réchauffer la pâte à modeler. Tout est poigné. Ces questions-là vont juste venir apaiser certaines choses, ouvrir l'esprit à certaines choses, toucher la conscience. On pose les questions Et ensuite, il y a les coups de rame, puis les coups de rame. C'est là le premier coup de rame que tu dois faire. Puis le premier coup de rame, parce que souvent, les gens vont dire OK, mais il faut jouer, mais c'est compliqué, ça va être difficile. Non, non, attends, je vais te donner quatre coups de rame à faire. Le premier, tu peux le faire immédiatement, pendant que tu les livres. Tu vas faire le premier coup de rame. Ensuite, tu as un coup de rame à faire dans les prochaines 24 heures et un autre coup de rame à faire dans la semaine qui vient. C'est des pas simples, qui ne vont pas régler toute la patente d'un coup, mais qui vont te sortir de la paralysie, parce que là, c'est ça mon but, moi, ce que je veux. Je vais te montrer Le premier coup de rame. Ce qu'il va faire, c'est qu'il va faire, que tu vas lever le pied, puis tu vas commencer ton pas, puis, après, tu vas savoir c'est quoi le prochain pas, puis, souvent, un coup que t'as fait les trois pas. Là, je pense à imagine une grosse boule en bois qu'il faudrait que tu décolles. Ce qui est dur, c'est de la décoller, mais un coup décollé, chaque tour qu'elle va faire, va donner l'élan pour le prochain. Fait que moi, je vais t'accompagner en te tenant la main pour faire les quatre premiers tours.

Speaker 2:

Après ça, ça va être perdu. Puis, si ça part, puis tu te rebloques encore à quelque chose, puis tu rebloques la question la plus importante pour faire cette démarche-là, c'est devant quoi je m'arrête? Parce souvent, les gens se mettent à chicaner. Je suis encore pas capable, j'ai encore arrêté, je m'auto-sabote, attends, attends. Devant quoi tu t'es arrêtée? Ben oui, mais c'est parce que là, j'ai ben trop peur de décevoir les gens autour de moi.

Speaker 2:

Si je fais OK, prends le livre, peur de décevoir, va-t'en là, et je vais te rassurer, je vais t'expliquer ce qui se passe, donner des questions à laisser flotter, puis je vais te donner les quatre prochains coups de rame, comme ça, tu peux. Chaque personne qui va lire le livre ne le lira pas dans le même ordre. Ça va être un livre différent pour chaque personne, un peu comme le livre où c'est toi le héros. À chaque fois que tu vas bloquer, tu retournes là, tu vas avoir la démarche, puis je vais, je pense vraiment avoir. Tu sais, j'ai été psychologue pendant 17 ans. Depuis ce temps-là, j'accompagne des, j'allais dire des centaines. Je pense que je suis plus proche, des milliers de personnes à prendre soin d'eux puis à débloquer quand ils sont paralysés. Je pense vraiment avoir fait le tour de ce que je vois, en tout cas ce que j'ai vu le plus souvent.

Speaker 1:

Puis ça se répète. En fait, il n'y a pas beaucoup de gens qui ont des blocages peut-être qui n'existent pas ou que tu n'as jamais entendu. Ça se ressemble la peur de décevoir, de ne pas être bonne. Il est trop tard, je ne serai jamais capable. Je ne sais pas par où commencer. Tout le monde a à peu près les mêmes croyances.

Speaker 2:

Oui, ils se retrouvent bloqués aux mêmes places. Même si tu es bloqué devant le même obstacle, même si vous êtes quatre personnes bloquées devant le même obstacle, ça se peut que ce qui vous bloque ne soit pas la même chose. Puis, de la façon dont le livre est construit, de la façon dont je vais t'emmener à te poser les questions, puis à faire les coups de rame, vous allez, chacune, chacun, traverser cet obstacle-là, avec un chemin qui peut être différent. C'est pas une recette qui est la même pour tout le monde. Ça va te permettre de découvrir ta recette à toi, en te posant les bonnes questions.

Speaker 1:

puis, les bonnes questions, elles sont là, oui, puis on va y revenir, puis on va vous donner quelques cues peut-être pour vous faire avancer déjà, puis créer le momentum. Surtout, j'espère aussi que ça va vous donner envie de lire le livre pour voir de quelle façon est-ce que moi aussi, je peux passer à l'action. Parce que, Karen, ce qui m'étonne encore et pas tant parce que des fois je me retrouve là-dedans c'est l'incapacité aux gens et je m'inclus là-dedans à ne pas passer à l'action. Qu'est-ce qui fait que c'est si difficile? On les connaît nos blocages. Des fois, on va dire je sais, je traîne encore ça, ça fait des années. Qu'est-ce qui fait en sorte qu'on patauge toujours au même endroit?

Speaker 2:

Je m'inclus là-dedans aussi, même si je sais, même si je sais tout ça, mais ce qui va nous bloquer, des fois qui vont dire bon, je le sais, qu'il faut que je me repose, Tu sais c'est ça qu'il faut que je fasse, mais à chaque fois qu'ils arrivent pour se reposer, ils se sentent paresseux parce qu'on leur a fait croire, fait, que des fois, ça va être des croyances, c'est des choses qu'on nous a fait croire qui vont nous bloquer pour passer à l'action.

Speaker 2:

Des fois, c'est que si je passais à l'action, ça ferait émerger une blessure que je n'ai jamais soignée. Puis, pour moi, une blessure que je n'ai jamais soignée, ça devient, dans une vie, comme une mine antipersonnelle. J'ai une blessure que je ne veux pas toucher parce que, c'est normal, ça fait mal. On ne veut pas toucher ce qui fait mal, mais quand on met le pied dessus, ça explose. Oui, je l'ai enfouie. Puis, ce n'est pas juste quand je mets le pied dessus, c'est même quand je vais sur le terrain autour, j'ai peur parce qu'inconsciemment, puis des fois, même consciemment, je le sais, qu'il y a cette blessure-là, fait que je ne vais même pas marcher alentour.

Speaker 2:

Mais si, pour dépasser l'obstacle que j'ai là, il faudrait pas passer par ce chemin, là, je vais rester bloquée. En fait, la route à suivre pour me débloquer là, ça va être éventuellement d'aller la soigner cette blessure-là, c'est d'aller déminer le terrain. Je vais aller volontairement faire exploser la mine qui est là, mais je vais le faire dans des bonnes conditions, avec des bons outils. Mais je vais le faire dans des bonnes conditions, avec des bons outils, où je vais être protégée pour le faire. Tu ne t'en vas pas, exploser ça, puis tu te laisses péter là-dedans.

Speaker 1:

Je vais même te montrer comment faire ça Puis le commentaire le plus que tu reçois pour les avoir lus aussi, ces commentaires-là, c'est Je ne pensais pas que c'est aussi facile.

Speaker 2:

Ça ne se peut pas. Que ça prenne juste deux, trois minutes.

Speaker 2:

Oui, puis même soigner une blessure, même si c'est une blessure que je traîne depuis longtemps. la technique que je propose pour le faire, c'est quelque chose qui peut se faire dans une fin de semaine, Mais il faut faire les étapes. C'est quatre étapes très simples, puis ça se fait vraiment dans un week-end. J'en ai des gens que j'ai accompagnés qui ont fait là, c'est assez Genre, je me loue un chalet en fin de semaine, puis c'est ça que je m'en vais faire. Puis, la première étape, le vendredi soir, le samedi, deuxième, troisième étape, puis, à la fin, c'est de laisser ça dormir pendant trois semaines pour que ça puisse cicatriser. Fait que avant d'arriver au break de trois semaines, ça se fait dans une journée ou deux.

Speaker 2:

Puis, souvent, j'entends mais ça ne se peut pas que ce soit juste ça, karen, ça fait 20 ans que je traîne ça. Puis, là, je dis ben, crois-moi pas sur parole. Ma gang m'ont entendu dire ça souvent. crois-moi pas sur parole, essaie-le, puis tu vas voir. puis, ça se peut que ça fonctionne pas avec toi. Je pense pas avoir des recettes qui fonctionnent avec tout le monde tout le temps. ça, je pense que ça existe pas. Mais essaie-le voir. Puis, ce que j'entends après, c'est je peux pas croire, je peux pas croire. Je peux pas croire que c'était juste ça, je peux pas croire que c'était aussi facile. Puis je suis restée paralysée pendant 5 ans, 10 ans, 15 ans, 20 ans. Des fois c'est parce qu'on ne sait pas quoi faire. mais des fois on sait quoi faire, mais on n'y croit pas. C'est ça.

Speaker 1:

Il y a plein de choses que j'ai prises en note, que j'aime beaucoup dans ton livre. Ton objectif, ce n'est pas de donner un coup de pied au derrière pour te forcer à avancer, c'est plutôt d'éclairer le chemin devant toi pour que tu lèves le pied au moment qui propre rythme. Ensemble, on va mettre des repères bien visibles sur cette route du changement. On va identifier les obstacles et les transformer en tremplin. La bienveillance, karen, c'est ta marche de commerce.

Speaker 1:

Oui, c'est toi qui as écrit ça, C'est le fun Quand quelqu'un lit ton livre on va voir.

Speaker 2:

Mais c'est ça. Je pense que c'est ma marque de commerce la bienveillance. Jamais je ne vais forcer. S'il y a quelque chose qu'on dit, même dans nos groupes, dans mes programmes, la chose la plus importante pour nous, pour toute mon équipe, c'est le respect du rythme. Je ne pense pas, tu as peur de sauter à l'eau. Je ne vais jamais te donner une poussée dans le dos pour sauter à l'eau. Je vais être à côté de toi, je vais avoir la main sur ton épaule, je vais parler avec toi de ce qui te fait peur de sauter à l'eau. Je vais t'accompagner à mettre un orteil à l'eau, mais tu n'as pas besoin d'avoir peur.

Speaker 2:

Jamais, jamais, jamais. Je vais vois comme une copilote, jamais la pilote. Puis, la différence entre un copilote et le pilote, c'est que le pilote a les mains sur le volant. C'est toi qui vas décider la direction où on va aller, puis, c'est toi qui as les pieds sur les pédales. C'est jamais moi qui vais peser sur le gaz, c'est jamais moi qui vais peser sur le frein. Je suis assise à côté, j'ai des cartes, je vais te montrer. Ok, tu es là, tu veux te rendre là? Il y a un gros obstacle là. Moi, je pense qu'on pourrait passer par là Et c'est toi qui vas décider si tu passes ou pas. C'est toi qui vas décider de la vitesse à laquelle tu vas passer, mais moi, je vais rester assise à côté. Si jamais tu décides de prendre un autre chemin que le chemin que je t'ai proposé, je vais rester assise là, je vais t'encourager. Puis, à la fin, si on n'arrive pas où tu voulais aller, je ne te dirai jamais. Je te l'avais dit.

Speaker 1:

Ça va aussi être partie du processus.

Speaker 2:

Bien, oui, oui, puis, moi, ça, je comprends. Je comprends tellement cette position-là, parce que moi, j'ai besoin de tester mes affaires. Je ne vais jamais. Moi, je suis le pilote. Puis le copilote m'a dit que j'aime quasiment mieux qu'il est assis en arrière Pour être sûre que c'est moi qui sers. Je suis baïonnée, idéalement. J'ai beaucoup de respect pour le pouvoir personnel que tu as sur ta vie.

Speaker 1:

Tu as parlé des obstacles, tantôt en disant si tu t'en vas, on est au point A, on est sur une île, puis on s'en va à une autre île, il va peut-être y avoir des obstacles. Les obstacles, tu les as déterminés, tu les as appelés des rochers et des icebergs. Les premiers sont plus faciles à contourner, les seconds sont plusondes. Est-ce que tu peux me dire la différence pour toi entre un rocher et un iceberg, et comment on peut peut-être reconnaître que moi, j'ai des rochers ou je suis entourée d'icebergs?

Speaker 2:

Tu vois quand même dans le livre, ils sont séparés. Il y a deux répertoires.

Speaker 2:

Il y a le répertoire des rochers, le répertoire des icebergs. Un rocher, oui, oui, c'est quelque chose qui se contourne plus facilement Souvent, ça va être simplement de t'amener un recadrage, de t'amener à voir ça autrement. Des fois, c'est une croyance qui est là, que je vais t'aider à défaire, puis à laisser aller cette croyance-là. Ça va être plus facile de passer à l'action. Quand on est devant un iceberg, ça peut même avoir l'air d'un rocher au début, mais même si je te dis va par là, va par là, tu vas y aller, puis ça va bloquer, mais ça va bloquer dans l'eau, c'est plus profond que ça va bloquer. Puis, même là, dans les répertoires, j'ai rajouté une section pour les icebergs qui s'appelle plongée en profondeur. Je me souviens plus le nom que ça s'appelle, mais c'est comme une plongée en profondeur où là, on va aller plus loin dans. Je vais t'amener plus loin pour que tu comprennes vraiment ce qui se cache derrière. Généralement, ce qui se cache derrière un iceberg, c'est une blessure, c'est une blessure du passé que je traîne, qui n'est pas soignée. Puis, pour donner une idée de c'est quoi un rocher, c'est quoi un iceberg, quand je suis, je sais qu'il faudrait que je me priorise, mais je ne sais pas par quoi commencer, je n'ai pas le temps de m'occuper de moi, je me sens coupable à chaque fois que je prends soin de moi. Ça, pour moi, de perdre la peur de créer des conflits, c'est ça. Derrière ça, derrière un iceberg, il y a une blessure à soigner, mais c'est tellement précieux parce que ce qui est caché derrière le iceberg, oui, il y a une blessure, mais ce qui est le plus important pour moi, qui est caché là, c'est un droit. C'est un droit que tu as laissé tomber au courant de ta vie pour être aimé par une figure significative C'est souvent les parents.

Speaker 2:

Mais je peux avoir laissé tomber mon droit de mettre des limites pour continuer d'être aimé. Je peux avoir laissé tomber mon droit d'avoir des émotions parce que je sentais que c'était mal reçu Dans ma vie. J'ai laissé tomber des droits Le droit d'avoir des émotions, le droit d'avoir des besoins, le droit d'avoir des limites, le droit d'avoir des valeurs, le droit d'avoir des rêves. On a laissé tomber ça pour continuer d'être aimé. Puis on arrive à l'âge adulte avec ces droits-là qui sont poignés dans notre passé. Puis on peut récupérer ces droits-là. C'est en allant soigner les blessures. Fait que tout le travail qui est du côté des icebergs, c'est pour contourner ça. Pour contourner ce iceberg-là, tu vas avoir besoin d'aller rechercher un droit Et c'est en soignant ta blessure que tu vas faire ça. Tu as toute la démarche, étape par étape, pour récupérer.

Speaker 1:

Peut-être que vous nous écoutez en disant oh mon Dieu, comment je vais faire. C'est peut-être une blessure enfouie de 30 ans, 40 ans, mais recadrons-nous avec la plupart des commentaires que tu reçois. Je ne pensais pas que c'était aussi facile que ça. Ça peut être épeurant. Là, on jette l'encre parce que ça fait partie.

Speaker 2:

C'est pas épeurant, c'est un iceberg. On pense tout au Titanic.

Speaker 1:

C'est sûr que je vois mon Dieu, je ne finis pas vivant ou je finis congelé, mais ce n'est pas ça.

Speaker 2:

Puis, là, tu vas avoir un plan d'action étape par étape, en mini-étapes, puis tu ne seras pas seule. Tu ne seras pas seule, je vais t'accompagner tout le long. Pour mon premier livre, s'il y a un commentaire que j'ai reçu beaucoup, c'est Mon Dieu, karen. on dirait que je t'entends, on dirait que tu es avec moi. Je te sens assise à côté de moi pendant que je lis, je te sens la main dans mon dos pendant que tu parles. Puis ça, on a travaillé fort pour le premier livre pour faire cet effet-là. Bien, on a gardé la même formule pour le deuxième, parce qu'on s'en va dans des zones sensibles. puis, moi, je trouve ça important qu'on s'en enveloppe.

Speaker 1:

Puis, c'est vraiment la perception que j'avais. Oui, on se connaît, mais j'avais la perception que tu me prenais par la main et que tu me disais viens, je vais te montrer où est-ce que tu peux aller. En fait, je ne t'ouvrirai pas la porte. Je prends l'image de porte ce ne sont pas les images que tu utilises Mais je vais te présenter la porte que tu peux ouvrir. à partir de maintenant, libre à toi de décider si tu la prends ou pas, je vais te raconter ce qu'il y a, tu as pris une citation d'un gars qui s'appelle Jean Garneau.

Speaker 1:

C'est un des profs que tu as eus.

Speaker 2:

C'est un mentor, un mentor.

Speaker 1:

Le problème, c'est une opportunité en habit de travail.

Speaker 2:

Oui, ça, j'ai entendu ça depuis le début de ma pratique, que j'entends ça. Puis, pour moi, en fait, c'est que n'importe quel problème quand je parle dans mon langage à moi. maintenant, je me suis appropriée, j'ai développé mon approche, je vais parler qu'un symptôme, l'anxiété, tout ça, ce n'est pas un problème, c'est une alarme. Si c'est une alarme, c'est une opportunité. Pour moi, tout problème est une opportunité. Tu vois comme là un iceberg. c'est une opportunité d'aller récupérer une partie de toi que tu as perdue au courant de ta vie. Puis, c'est le sentiment quand on récupère cette partie-là. non seulement on récupère en liberté, mais on se sent j'ai de la misère, à nommer ça autrement mais on se sent réunifié. C'est comme s'il y avait un morceau de moi que j'avais dû mettre au garde-robe pour être aimé et que là, cette partie-là peut sortir, puis me réintégrer, puis là, je me sens plus complète, plus moi.

Speaker 1:

Puis dis-moi, dans la vie de tous les jours, Karine, là, je voudrais te sortir pendant quelques secondes de cette formatrice-là, hors pair que tu es, de la conférencière que tu es, de tout ce bagage d'ex-psychologue parce que tu as pratiqué pendant des années Dans ton quotidien, es-tu en mesure d'appliquer ça aussi? Est-ce que tu aurais peut-être une explication de dire voici comment j'agis dans telle ou telle situation. Parce que tu sais, des fois, dans l'univers du coaching, on se dit que c'est facile, on l'explique, on n'est pas en train de le vivre, potentiellement, on l'a déjà vécu, on l'a décanté, mais comment tu l'appliques?

Speaker 2:

dans ta vie. Bien, en fait, c'est que de un je vais m'arrêter, Juste de t'arrêter de temps en temps et dire comment je vais Passer un scan de ton corps, dire tout va-tu bien? Je respire-tu encore? Parce des fois, on respire mais on ne respire pas.

Speaker 2:

C'est comme la première chose à regarder, resp chose à regarder, respire-tu encore? Ou si je vois que je suis plus fatiguée, si je vois que je vais être attentive à mes signaux. Puis, des fois, quand tu disais tantôt, toi aussi, des fois tu bloques, mais moi aussi, des fois, je bloque devant quelque chose, puis me rappeler, puis me ramener tout le temps à la question c'est devant quoi je m'arrête, c'est quoi le monstre qui est en avant de moi? Puis, c'est ça. Puis, des fois, je l'échappe. Oui, des fois je l'échappe. Moi, c'est surtout comme pour le respect de mes limites.

Speaker 2:

Puis, tu sais, j'aime vraiment beaucoup mon travail. Puis, des fois, j'oublie de me ressourcer. Puis, je le sens quand ça fait quatre fois que j'ai l'impression d'essayer de faire la même affaire. Ça, c'est comme mon signal à moi. Mais chaque personne a son signal. Mais si ça fait quatre heures que je suis assise là, puis que je tourne en rond, c'est parce qu'il n'y a plus de gaz dans ma machine, fait qu'il faut que je me mette à off. Puis j'embarque sur mon petit cart de golf, puis j'aille me promener dans la vie, m'amuser un peu. Mais c'est d'écouter les signaux, de regarder notre tableau de bord.

Speaker 1:

C'est pas C'est pour ça que ton groupe s'appelle aussi. c'est Simplement Humain. Vous pouvez d'ailleurs retrouver ça sur Facebook assez facilement. C'est une expérience, des outils pour dire de quelle façon puis-je sortir de ceci le plus rapidement possible, parce que sinon, je peux patauger là-dedans pendant 30 ans, pendant 40 ans, puis il y en a qui vont mourir, qui vont quitter le plan terrestre, puis qui auront pas été curieux de leur expérience.

Speaker 2:

Ça prend une curiosité de base pour dire qu'est-ce qui est en train de se passer.

Speaker 1:

Ça fait partie de tes conseils d'utilisation. Faites preuve de curiosité.

Speaker 2:

Oui, il faut être curieux. Puis, ce que je vois, où je vois que les gens, souvent, quand ils voient qu'ils sont bloqués, ils se chicanent. Ils n'arrêtent pas de se chicaner. Puis, s'il y a quelque chose que je répète souvent, c'est humain la réaction que t'as là. Puis, tout le temps, que les gens se chicanent. Qu'ils se chicanent de continuer de tolérer quelque chose, qu'ils se chicanent encore pour avoir respecté leurs limites, qu'ils se chicanent d'avoir encore des émotions aussi fortes pour quelque chose qui est passé depuis longtemps, qu' ils se chicanent. Il n'y a rien de vivant là-dedans, il n'y a rien qui fait que ça va.

Speaker 1:

Non, il n'y a pas de momentum, il n'y a rien qui bouge dans ce temps-là. On ne crée rien.

Speaker 2:

Non, on s'enfonce, oui, On s'enfonce. Je pense que c'est la première chose de laquelle on va prendre soin, parce que, j'allais dire la première chose sur laquelle on travaille Dans l'univers de Simplement Humain, on essaie de changer ça. En fait, c'est moi qui essaie de changer ça dans ma vie personnellement.

Speaker 1:

Oui, je l'ai pris en note aussi. On va pouvoir parler du vocabulaire.

Speaker 2:

On ne travaille pas sur ce qu'on prend soin de La première chose à prendre soin, traiter avec bienveillance. Si tu as les deux pieds poignés dans le ciment, prends toujours pour acquis que c'est normal Dans les circonstances. C'est normal que tu sois là, mais on peut sortir de là. Tu n'as pas fait un mauvais pas, tu n'es pas mal intentionné. Tu fais ton possible. On fait tout notre possible. Tu fais ton possible tout le temps.

Speaker 1:

Arrête de se chicaner, c'est ça, on va passer à l'action, doucement, en douceur, avec bienveillance. Je veux juste vous rappeler le nom de mon invitée, c'est Karen Larocque. Elle a écrit le livre Quand le corps sonne à l'arme et elle lance un nouveau livre que vous allez vouloir vous procurer, quand la peur t'empêche d'avancer, justement, un guide extraordinaire pour que vous puissiez passer à l'action. J'aimerais ça, qu'on joue un peu avec le contenu de ton livre, si tu veux. Avec, par exemple, il y a quelques trucs, il y a des rochers que j'ai retenus, puis il y a des icebergs aussi. Alors, je ne sais pas par où commencer. Si on jouait, que ce soit ma vie amoureuse, ma vie financière, ma vie personnelle, peu importe, je suis comme ouais, mais là je ne sais pas par où commencer. Quelle serait ta douceur et ta douce bienveillance comme guide, comme copilote pour qu'on puisse passer à l'action avec? je ne sais pas par où commencer? Il n'y en a pas de bonne façon de commencer.

Speaker 2:

Ok, mais il n'y a pas non plus de mauvaise façon de commencer. Oui, commence, ok, commence. Puis. Souvent les gens, ce qu'ils essayent, c'est de savoir c'est quoi la première étape, c'est quoi le premier pas, parfait. Puis, tant qu'ils ne le trouvent pas, ou ils trouvent un pas, ah bien, ce serait peut-être ça le pas, ah bien, ce serait peut-être ça. Fait que par quoi je devrais commencer. Bien, tout ce temps-là, ils sont sur la ligne de départ, puis ils regardent les 42 chemins qu'ils ont en avant d'eux, puis ils ne savent pas lequel prend.

Speaker 2:

Imagine-toi que, pour peu importe le chemin que tu prends, il y a une sortie qui mène à l'autre chemin d'à côté. Oui, tout le temps. L'image que j'aime beaucoup, c'est imagine que ce dans quoi tu es prise, c'est comme une balle de laine qui est toute emmêlée. Tu sais, une balle de laine qui est toute emmêlée. Il y a des petits bouts de laine qui sortent. Peu importe le bout de laine sur lequel tu vas tirer, tu vas délier un petit peu de ta balle de laine, oui, puis, quand ça sort, quand ça ne tirera plus, tu vas lâcher, puis tu vas prendre un autre bout de laine. Fait que si tu cherches il y a quatre bouts de laine, lequel je vais prendre et que je vais pouvoir défaire. Ça n'existe pas N'importe quel. Choisis-en un, tire dessus, puis, quand ça va vous bloquer, prends-en un autre. Tire dessus, puis tu vas la délier, ta balle de laine. Mais tire sur un bout, puis arrête de te demander sur quel bout.

Speaker 1:

Tu faut tirer, Donc il faut commencer par un tout petit bout de laine ou un tout petit pas.

Speaker 2:

Toujours. Puis, des fois, il y a des gens qui ont l'impression d'avoir tellement de choses à changer, puis qui vont dire mon Dieu, j'en ai bien trop à faire. Puis, si on part, aux autres, on dirait moi, je pars de loin. Puis, moi, j'ai dit il n'y a personne qui a plus de pas à faire que quelqu'un d'autre. Tout le monde, tout le monde sans exception, a un seul pas à faire.

Speaker 1:

Le prochain.

Speaker 2:

Quand tu auras fait ton prochain pas. Tu vas avoir juste un pas à faire.

Speaker 1:

Le prochain. Puis, on ne part jamais de zéro, jamais, c'est ça. des fois, on a l'impression que je pars de zéro, je pars de loin. Non, non, tu es au bon endroit.

Speaker 2:

Oui, tu pars de où. Puis, c'est drôle quand même qu'on voit ça comme une ligne droite. C'est comme un grand terrain de jeu. La vie, c'est comme un grand terrain de jeu. Puis, toi t'es là, puis moi je suis là, puis l'autre est là, puis l'autre est là. Il n'y a pas de plus loin ou plus. Non, il n'y a pas de bonne ou mauvaise position.

Speaker 1:

C'est le. Voici là où tu es, ici maintenant.

Speaker 2:

Oui, oui, puis où tu veux aller. C'est pour ça que, dans le livre aussi, c'est quelque chose que je fais au début, avant de commencer à avancer. C'est ça que je vais t'aider dans le livre avancer malgré ta peur, pas sans avoir peur, mais malgré ta peur. Pour avancer, la première chose à faire, c'est de savoir t'es où, puis de savoir où tu veux aller. C'est toi qui vas choisir ça, mais je vais t'accompagner avec des questions, avec des exercices dans le livre pour choisir où tu veux aller, puis même pour t'aider à avoir ta position. Mais il n'y a pas de Le terrain, il est comme ça, Il n'y en a pas d'être plus loin.

Speaker 1:

Moi, j'ai trouvé assez exceptionnel aussi ce que tu as amené, puis tu en as glissé un mot tantôt, par rapport au vocabulaire qu'on emploie quand on se parle à nous-mêmes. Donc, il a travaillé sur soi. Il faut que je travaille là-dessus. Moi, ça me fait défriser quand j'entends quelqu'un me dire ça Il faut que je travaille là-dessus. Non, non, c'est pas de travailler là-dessus, Il y a une lourdeur de mes émotions. je prends soin de respecter mes limites. ça, c'est tiré de ton livre, la façon dont tu veux amener les gens à je sais pas par où commencer, par exemple, comment tu le transposes à un vocabulaire plus riche et plus vibrant.

Speaker 2:

En fait, je cherche toujours des mots qui vont avoir la puissance de te redonner ton pouvoir, puis qui vont avoir la puissance de te redonner ton pouvoir et qui vont t'amener à te traiter avec bienveillance, comme il y en a qui vont dire Je ne suis pas bonne, je vais amener à changer ça. Tu n'es pas bonne, tu es débutant, je ne suis pas capable, je suis un apprenti. Ça change À partir du moment où tu te traites avec bienveillance. Tous les autres pas deviennent possibles, mais c'est le premier pas, c'est ça. Il y a des mots qui sont Tu sais, je vais travailler à respecter mes limites, je vais prendre soin de mes limites. Ça change ta position. Puis je choisis des mots aussi, parce qu'il y a plein de techniques d'intervention sans dire je suis en train d'intervenir dans le livre, puis ça, c'en est un. Mais il y a des mots qu'on utilise qui vont laisser nos résistances dormir. Puis il y a des mots qui éveillent la résistance ou qui nous amènent à bloquer. Tous les mots que je propose de modifier dans notre vocabulaire, ça sert à ça.

Speaker 1:

Oui, est-ce que je vais dire, est-ce que c'est le travail d'une vie? Mais je vais me reprendre tout de suite c'est pas le travail d'une vie, toute notre vie. on va avoir à se poser des questions, puis à être curieuse.

Speaker 2:

Bien, si je veux avancer toute ma vie, je ne peux pas être là. Aujourd'hui, je suis ici, puis là, je me dis je veux aller là-bas. Bien, ce là-bas-là, peut-être qu'après-midi il va être ailleurs, puis peut-être qu'en chemin, je vais voir une sortie, puis je vais dire on dirait que ça me tente d'aller faire un tour par là, puis que je vais décider d'aller là. tant que je suis à la barre de mon navire, c'est moi qui va, je peux aller me promener. puis, il y a des îles que je n'ai pas vues, que je ne sais même pas qui existent. c'est juste quand je vais être rendue dans cette zone-là que je vais apercevoir l'île et que je vais me dire, peut-être que j'ai envie d'aller là, mais là, en m'en allant là, je vais peut-être rencontrer un obstacle. Il va peut-être y avoir un rocher, il va peut-être y avoir un iceberg qui va m'empêcher d'y aller. Là, je vais avoir à re-soigner des choses. en Quand j'ai un obstacle, c'est toujours une partie de moi qui demande à être entendue et soignée. C'est beau ça, c'est des indices.

Speaker 1:

Pour moi, c'est une grande chasse au trésor. C'est comme ça je le vois. C'est vraiment ça.

Speaker 2:

C'est vraiment ça.

Speaker 1:

C'est juste des indices pour Ah, tiens, c'est un petit, ou, je me rappelle bien, c'est le petit pousset qui fait ça.

Speaker 2:

Oui, mais imagines-tu comment ça change la perception des rochers et des icebergs, parce que tu peux voir le rocher et dire Ah non, merde, il y a un rocher, il va falloir que je le gosse. Non, j'ai un rocher, il y a un trésor, c'est ça qu'il y a. Oui, parce qu'en dessous de chaque rocher, en dessous de chaque iceberg, il y a un trésor. Puis, dans ce trésor-là, tu vois, pour les rochers, le trésor qui est en dessous, c'est généralement une partie de toi qui demande à être entendue et considérée Sous un iceberg, c'est une partie de toi qui demande à être entendu et soigné. Fait que tout ce que t'as en toi, qui demande à être entendu, considéré, soigné pour les trouver, la carte au trésor, c'est quand tu vois un rocher puis un iceberg, quand tu vois un rocher puis un iceberg, c'est C'est youpi Oui, c'est un X sur la carte, comme voici ici le jackpot.

Speaker 2:

La phrase de Jean qui dit un problème, c'est une opportunité, en habit de travail prend tout son sens. Un rocher et un iceberg, c'est un alarme pour te dire qu'il y a une partie de toi qui est enfouie, qui manque tes soins, exact.

Speaker 1:

Je trouve que c'est beaucoup plus excitant. Puis, souvent, ça ne veut pas dire que j'en ai toujours du premier coup, mais quand il se passe quelque chose, je me dis et si j'étais excitée de découvrir cette nouvelle version de moi, ou cette partie de moi qui est enfouie ou que je ne connais pas, qui m'appelle à être curieuse, me poser des questions?

Speaker 2:

Puis, quand j'étais enfant, il y a plein de parties de moi qui n'ont pas été entendues comme j'aurais eu besoin qu'elles soient entendues, qui n'ont pas été considérées comme j'aurais eu besoin qu'elles soient considérées. Et, adulte, c'est moi qui m'aide, c'est moi le capitaine, c'est moi le capitaine. Ça fait que ces parties-là de moi qui n'ont pas été entendues tout au long de ma vie, là j'ai l'occasion, moi, de descendre.

Speaker 1:

Puis, une de mes questions que j'aime me poser, justement pour me ramener à l'âge adulte, c'est Mais quel âge j'ai quand je réagis comme ça? Parce que ça me ramène à, voyons, on dirait que j'ai encore 4 ans, ou j'ai encore 6 ans, 8 ans, 12 ans, 15 ans, des moments clés peut-être de ma vie.

Speaker 2:

Maintenant, je suis rendue à 52, plus là, Il y a des bonnes chances qu'il ne la récupère pas. il y a quelque chose qui se répète tout le temps dans la vie. C'est ça qui est à la base des schémas répétitifs. Quand j'ai un schéma répétitif dans ma vie, c'est parce qu'il y a une partie de moi que j'ai laissé tomber. Et si, par exemple, j'ai laissé tomber cette partie-là de moi devant quelqu'un qui était autoritaire, je vais avoir une tendance naturelle à me retrouver dans des situations où je suis devant quelqu'un d'autoritaire.

Speaker 1:

On dirait que tu me parles en plus.

Speaker 2:

Et là, moi, je compare souvent ça à un jeu vidéo. Tu sais, dans un jeu vidéo, des fois, tu as une clé dans un tableau.

Speaker 2:

Puis, même si tu vas dans le tableau 4.6, puis 4.7, puis 4, 4.6, puis 4.7, puis 4.8, puis 4.9, tu ne la trouveras pas ta clé, parce que ta clé est dans le tableau 4.1, c'est là qu'elle est. Si tu as laissé tomber une partie de toi devant quelqu'un d'autoritaire, c'est devant quelqu'un d'autoritaire que tu vas pouvoir aller cueillir ton droit. Fait que si tu pourrais te dire ben, moi, les personnes autoritaires, j'en veux plus dans ma vie ce que t'es en train de dire, c'est moi, je ne vais plus dans le tableau 4.1 tu retrouveras jamais ta vie et tu vas te retrouver, bien malgré toi. Tu vas prendre plein de chemin pour éviter d'être en contact avec des personnes autoritaires, puis tu vas tout le temps te retrouver dans cette situation-là, pareil. Tant que tu soignes pas retrouver dans cette situation-là pareil, tant que tu soignes pas ce morceau-là.

Speaker 1:

Je me souviens que je pense qu'on en avait parlé ensemble dans un coaching du mardi, par exemple, où on disait tu sais, fais le ménage de tes relations toxiques. Toi, tu dis pas toutes les relations toxiques, Non, Ben non, Faut que t'en gardes une couple de relations toxiques.

Speaker 2:

Ben, en fait, ce que je dis, c'est que une relation, puis déjà, pour moi, pour qu'une relation soit toxique, ce qui rend une relation toxique, c'est que, devant cette personne-là, je ravale des choses.

Speaker 2:

Puis, ce qui est toxique, c'est pas l'autre, ce qui est toxique, c'est de ravaler, c'est ça qui est toxique. Puis, ce que je dis, c'est, à un moment donné, quand on fait le grand ménage dans notre vie, des personnes haïssables, il y a des personnes, à un moment donné, tu fais comme je veux plus de gens là qui puis tu fais le grand ménage, puis tu te ramasses avec un environnement super aseptisé. Le grand danger là-dedans, c'est que tu pourrais perdre ta capacité à te défendre. Tu pourrais perdre ta capacité à défendre ton point de vue devant quelqu'un qui est pas d'accord, devant quelqu'un qui respecte pas, devant quelqu'un, moi, j'ai dit Souten, garde-toi une ou deux personnes haïssables dans ta vie pour continuer d'entraîner ce muscle-là, le muscle de te défendre, le muscle de ne pas te laisser écraser.

Speaker 2:

Parce que les muscles psychologiques, c'est comme les muscles physiques si tu arrêtes de les entraîner, ils s'atrophient. Tu auras beau aseptiser ta vie tant que tu voudras, il va arriver à un moment donné que tu vas être devant quelqu'un qui va être malveillant Si tu n'as plus ton muscle de te défendre, garde un beau frère, une belle mère ce que tu voudras autour de toi.

Speaker 1:

Il doit enlever le souper de Noël, mais là le souper de famille, il change parce que là, tu t'en vas pas en haut d'un coup.

Speaker 2:

Un souper avec Jean-Pierre, tu vas te dire je m'en vais me pratiquer à défendre mon point de vue devant quelqu'un qui est borné. Ça change la patente. Pendant le souper, tu sais parfait, je pratique mon muscle. La journée où je vais avoir vraiment besoin de ça pour me protéger dans un contexte de travail, mon muscle, il va être en forme. Je m'en vais au gym psychologique en allant souper. C'est important d'être capable de se défendre devant quelqu'un qui est borné qu'est-ce que tu souhaites que les gens retiennent de ton livre?

Speaker 1:

Quelle est la relation que tu voudrais créer avec tes lecteurs et ton livre? Ah la belle question.

Speaker 2:

Tu sais, pour le premier, quand le corps sonne l'alarme, ce que je voulais, c'est que les gens finissent le livre en se disant je ne suis pas brisée, je ne suis pas brisée. Ce qui se passe, c'est que c'est des alarmes. Pour le deuxième, je voudrais qu'ils finissent le livre en se disant ah bien, c'est possible, ça se peut, je suis capable. Ou je pensais que ça ne se pouvait pas, ou je pensais que j'étais paralysée Et ça se peut. Puis, ça se peut que ce ne soit pas si dur que ça, si je sais par où passer, si je sais quoi faire. C'est ça que je voudrais que les gens tiennent.

Speaker 1:

Je pense que, en tout cas, c'est clair pour moi, c'est clair, clair, clair Oui. OK, c'est ça. C'est ça, ça fait ça taverouette.

Speaker 2:

Oui, tu sais, c'est pas compliqué. Oui, je peux sortir de là. Je ne suis pas poignée l'autre pour ma vie. C'est possible, c'est l'espoir.

Speaker 1:

Oui, j'ai juste à jeter l'encre, regarder où est-ce que je suis sur ma carte. C'est vraiment un. tu sais, vous êtes ici sur la carte, c'est ça que tu emploies. Moi, j'avais vu à un moment donné je pense que c'est Neil Donald Wash ou quelque chose comme ça. Il avait écrit now here, puis nowhere. Tu sais, quand je suis sur un nowhere, mais quand tu le découpes, nowhere et now here, si tu changes le W de place, c'est exactement ça Pour jeter l'angle. ce que tu me dis. C'est exactement ça Pour jeter l'angle ce que tu me dis. pour moi, ça faisait du sens. C'est pas que je ne suis pas au bon endroit. Je dois déterminer où je suis ici maintenant, relever ma tête, puis voir où est-ce que je m'en vais.

Speaker 2:

Oui, puis tu vas avoir tout. Il y a même des exercices. J'ai gardé ma couleur de. On va faire des exercices ensemble. Même que dans le livre, il y a une adresse où tu peux télécharger le cahier d'exercices qui vient avec le livre. À chaque fois que tu as un exercice à faire dans ton carnet de bord, tu as l'espace pour faire l'exercice et ça, je l'offre. Je veux que les gens aient tous les outils qui peuvent pour se déparalyser. Je pense que je vais inventer. ce mot-là Me déparalyser.

Speaker 1:

Oui, c'est le fight, fight or flight. c'est quoi le fun, je pense, la paralysie. Pour moi, la paralysie, ça n'en est un vrai, c'est commeysie ça n'en est un vrai. C'est comme ok, il n'y a plus rien à faire. C'est comme si je me sens littéralement dans du sable mouvant et le livre va mais quand tu penses qu'il n'y a rien à faire? il y a quelque chose à faire. Ça peut être plus facile qu'on pense. Karen Larocque, merci infiniment d'avoir été avec moi encore aujourd'hui.

Speaker 2:

Merci, j'aime ça jouer avec toi Oh j'aime ça, jouer avec toi.

Speaker 1:

Alors, si jamais vous voulez un ou deux livres de Karen je te rappelle les titres Quand le corps sonne l'alarme. C'est le livre numéro un, vendu à plus de 10 000 copies, encore disponible partout, et le deuxième livre que je n'ai pas encore dans mes mains, mais que vous aurez la possibilité de mettre la main dessus quand la peur t'empêche d'avancer Ton site Internet simplementhumaincom, oui, la page Facebook Simplement Humain. Tu offres énormément de contenu sur YouTube, sur Instagram, partout. Vous n'êtes pas brisé, c'est plus facile qu'on peut le penser. Merci tellement d'avoir été avec nous. Je vous dis ah, merci.