Impacter le monde avec Karine Champagne

110. Briser le cycle des régimes avec Marie-Pierre Roy et Jo-Anne Gilbert

Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Démystifions les mensonges liés à la perte de poids et la transformation corporelle avec nos invitées Marie-Pierre Roy et Jo-Anne Gilbert qui tendent la main à toutes les personnes prises dans le cycle des régimes sans résultats durables.

• La physiologie humaine rend impossible une perte de poids facile, accessible et durable pour tout le monde


• Notre corps résiste à la perte de poids par différents mécanismes comme la diminution de la dépense énergétique


• L'industrie des régimes fait des milliards sur son taux d'échec et non sur sa réussite


• Les cycles de yo-yo détériorent davantage notre santé métabolique que si nous n'avions jamais tenté de perdre du poids


• Le concept de "poids naturel" offre plus de liberté que le "poids santé" avec ses balises restrictives


• L'acceptation corporelle n'est pas un chemin linéaire mais un parcours de paix avec soi-même


• Concentrer son attention sur la santé globale plutôt que sur le poids permet de retrouver une relation saine avec son corps

Vous trouverez les liens pour rejoindre Marie-Pierre, Jo-Anne, le mouvement Imparfait, et le documentaire Miroir Miroir: 

https://linktr.ee/imparfait.e?utm_source=linktree_profile_share&ltsid=4aa51490-4e3a-458c-b545-0bd57d795947


Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Est-ce que tu enchaînes les régimes ou encore les diètes en espérant, encore une fois, toujours découvrir la solution miracle? Et si tout ce qu'on entend sur les réseaux sociaux ou dans les différents livres et revues n'était pas 100% vrai, mais ni totalement 100% faux? Dans cet épisode de podcast, oui, on va démystifier certains mensonges liés à la prise de poids et à la perte de poids. Mais surtout, avec mes invités Marie-Pierre Roy et Joanne Gilbert, on va vraiment tendre la main à tous ceux et celles qui veulent vivre une transformation, une véritable transformation, qui veulent aller au-delà des recettes toutes faites qui ne donnent pas ou que très peu de résultats à court, moyen, long terme. Si tu as envie d'explorer une méthode DURAM, je t'invite à écouter cet épisode. On va en parler avec Joanne Gilbert, qui est docteure en kinésiologie, et Marie-Pierre Roy, qui est stratège en marketing et cofondatrice du mouvement Imparfait. Mesdames, êtes-vous prêtes à impacter le monde? Oui, yes. Et là, le show de boucan de l'industrie du régime on met la hache dedans.

Speaker 2:

Yes.

Speaker 1:

On va commencer par un premier mensonge, puis on va parler de votre histoire, mais je veux qu'on commence tout de suite avec les mensonges. Dès qu'une diète dit c'est facile, accessible et durable la perte de poids, vous dites red flag, drapeau rouge?

Speaker 2:

Pourquoi? Parce que c'est de ne pas connaître la physiologie humaine, point. Ça peut être la première réponse réponse C'est impossible, c'est pas impossible, mais facile, accessible pour tout le monde, c'est là. Puis, durable, c'est difficile. Les gens croient que c'est supposé. Justement. On leur fait tellement de promesses dans le fond Ah, mais là, je vais manger mieux, puis après, je vais revenir à mon alimentation d'avant, puis je vais maintenir ma perte de poids, ça, ça, en a un autre, Une façon durable de maintenir sa perte de poids.

Speaker 1:

C'est ça.

Speaker 2:

C'est qu'en fait le corps, il résiste à la perte de poids, il résiste par différents mécanismes, en diminuant la dépense énergétique. D'une part, le côté de l'espèce de balance qu'on voit tout le temps, qui a l'air si simple, une balance, tu dépenses plus d'énergie, tu manges moins, tu vas perdre du poids. Merci, ça va être comme ça. Mais en fait, l'image que j'aimerais donner, c'est pas comme une balance, deux niveaux, simple, simple, simple. On va s'imaginer plein, plein, plein de facteurs mis ensemble, puis on va faire plein de liens, puis on va mettre ça sur Moi, c'est plein de liens, comme une assiette de spaghettis, tu sais, une assiette de spaghettis encore bien mouillée dans une assiette, puis on essaie de faire tenir ça sur un pivot. Ça ressemble pas mal plus à ça.

Speaker 2:

La balance énergétique Fait qu'il y a plein de petits facteurs qui peuvent glisser de l'autre, mais que, dans le fond, on n'a pas du contrôle sur tous ces petits facteurs-là non plus en tant qu'être humain ou en tant que seul être, en tant que société peut-être un peu plus, mais en tant qu'individu, ce qui fait que c'est beaucoup plus difficile. Les sensations de faim augmentent, la concentration diminue quand on est au régime, l'aspect social peut être coupé. Il y a tellement de petits facteurs. Puis là, j'en nomme quelques-uns, mais là, on s'imagine vraiment un plat de spaghettis mouillé qu'on essaie de faire tenir. C'est ça, la balance énergétique.

Speaker 1:

Fait que facile, accessible. Non, c'est plus ardu que ça. C'est plus ardu que ça, c'est beaucoup plus ardu que ça, mais on achète la facilité. Non, c'est ça qu'on veut Retrouver ta taille d'avant quatre semaines avant le beach body, ou peu importe. Rentre dans ton bikini. Là, on est en pleine pression. Cet épisode-là est diffusé début de l'été ou fin du printemps.

Speaker 2:

On est bombardé d'images, puis on veut tout acheter parce qu'on y croit, parce que ces images-là est-ce qu'elles sont vraies aussi? Ça, c'est une autre fausseté, côté marketing. Ces images-là, est-ce qu'elles ont été retouchées? Est-ce qu'elles ont été? Il y a plein de faussetés. On est bombardé de plein de messages d'idéologie, mais d'images aussi qui sont remplies de fausseté. Puis nous, on achète ça, puis on y croit, et en marketing, c'est ce qui fait vendre.

Speaker 3:

Vendre un résultat rapide avec peu d'investissement, c'est une technique, le marketing.

Speaker 1:

Marie-Pierre, justement, tu es en marketing et tu as choisi d'utiliser tout ce que tu connais du marketing, alors que tu pourrais facilement utiliser un langage de peur pour dire mon Dieu, les gens vont acheter nos programmes ou peu importe. Mais toi, tu as dit non, non, non, on va déconstruire. C'est ça que je veux. Je veux déconstruire l'industrie du régime alimentaire.

Speaker 3:

Une pub à la fois.

Speaker 1:

Oh yes. Qu'est-ce qui fait en sorte que tu l'as pris à cœur? Puis, tu me disais à un moment donné, je devenais même en colère, Je bitchais presque les posts que certaines personnes pouvaient faire. Qu'est-ce qui fait en sorte que tu l'as pris en grippe et t'as dit il faut vraiment ramener la vérité dans cet univers-là.

Speaker 3:

C'est parce que j'y ai cru d'abord moi aussi.

Speaker 1:

Moi j'ai fait un et un autre. Vous avez travaillé ensemble. C'est ça. Vous étiez des professionnels avec clients au début.

Speaker 3:

Oui, en fait, avant de devenir l'associée de Joanne, j'étais sa cliente parce que j'avais mon propre parcours d'acceptation corporelle à faire. Et moi, j'ai cru à l'industrie des régimes pendant des années, jusqu'à temps que je tombe sur un sommet, commencé à déconstruire un peu ce mensonge-là. Puis là, j'ai fait oh mon Dieu, mais je me fais mentir depuis des années. Ça n'a pas de bon sens. Puis là, je me suis mise à m'intéresser à d'autres types de contenus et à comprendre l'ampleur du mensonge. Puis j'étais en colère Pendant des années, on va se le dire.

Speaker 3:

Puis, je ne peux pas dire que je ne le suis plus du tout, parce que, des fois, je vois des choses et je suis comme ça n'a pas de sens que les gens croient ça et que les gens véhiculent ce genre de message-là aussi, la colère est vraiment arrivée comme ça, parce que moi j'y ai cru, parce que je l'ai essayé. puis, à un moment donné, je me suis rendue compte que ce n'est pas si simple qu'on veut bien nous le faire croire.

Speaker 1:

Écoute-toi quand t'entends simple, facile, durable, maintenir sa perte de poids. Qu'est-ce que ça te fait en dedans Red flag, c'est sûr.

Speaker 3:

Mais avant, ce que ça me faisait en dedans, c'est oh yes, une solution que j'ai pas encore essayée, ça doit être la bonne, parce qu'on veut croire à la solution magique, on veut que ça fonctionne, on veut pouvoir perdre du poids rapidement, claquant les doigts, en ne faisant pas d'efforts, parce que c'est ce que l'industrie a vu qui fonctionnait. Et ils se vendent des milliards de dollars de ça, de ce rêve-là.

Speaker 1:

Et combien de femmes tu retrouves dans ton bureau, démolies complètement de tous âges De bureau, démoli complètement de tous âges De tous âges, oui, de tous âges, la plus vieille cliente. Elle avait quel âge? Celle qui était plus expérimentée Dans les diètes.

Speaker 2:

Oui, Elle frôlait le 90. Puis, elle aussi, elle voulait encore perdre du poids, puis elle voulait encore avoir une taille mince, parce que c'est ça son vouloir, son rêve. Puis, je ne juge pas personne qui souhaite ça, parce qu'on vit dans une société qui ne fait que promouvoir la minceur, puis faire miroiter ça comme du succès quand, dans le fond, il y a tellement d'autres marqueurs de succès qu'on pourrait avoir dans une vie, mais la minceur, c'est comme s'il fait partie du lot du succès. C'est dur de se défaire de ça, mais un, c'est possible quand on comprend vraiment ce qu'on nous a inculqué je dirais L'ampleur du mensonge, comme Marie-Pierre disait mais qu'on comprend aussi notre physiologie et notre psychologie en tant que personne. Chaque personne est complètement différente. Ce n'est pas vrai que tout le monde va rentrer dans la petite boîte qu'on appelle poids santé. C'est faux.

Speaker 2:

Ça n'a jamais existé dans l'histoire de l'humanité que tout le monde est la même taille. Ça n'arrivera jamais. Et c'est illusoire de croire que toute la population, à un moment donné, va rentrer dans cette petite boîte qu'on appelle poids santé. Il y a des gens qui vont être plus bas, puis là, on va les démoniser, puis on va leur dire franchement, t'es trop maigre. Puis làon dit à ces gens-là dans notre société, c'est que t'es pas correct, t'es pas un bon individu, tu fais quelque chose de pas correct, tu n'es pas correct. Fait que c'est à ce point-là.

Speaker 1:

Puis, est-ce que les gens qui vont te consulter ont vraiment cette sensation-là de pas être adéquate?

Speaker 2:

d'être brisée, de pas normal, de ne pas manquer de volonté. Mais il faut juste lire les publications de perte de poids qu'on voit la promotion qui est ton corps n'est pas correct. Soit c'est un hormone, soit c'est ton corps. Il est brisé. On va le réparer par une pilule, par quelque chose. Il y a quelque chose de brisé. Tu ne fais pas ce qu'il faut, Tu ne fais pas ton régime. Si t'as pas suivi le programme, c'est pour ça que t'as pas perdu de poids, parce que nous autres, on a promis qu'en trois semaines, t'étais supposé perdre 10 livres. Donc, des choses comme ça fait que tu fais quelque chose de pas correct, ou tu l'as fait, t'as pas été capable de le maintenir. Mais là, tu mets complètement le côté du fait que j'avais pas de craving.

Speaker 2:

Je ne sortais plus, il ne se passait plus rien dans ma vie, mais je perdais du poids. Mais ce n'est pas tenable. Ça n'a pas de bon sens Sans comprendre tout l'aspect inconscient aussi de la régulation du poids. Les sensations de faim et de rassasiement, c'est dans notre cerveau que ça se passe, puis d'ailleurs, aux Ampics, c'est là qu'il va jouer. Il va jouer dans notre cerveau, on pourra y revenir, mais il va jouer pour dire il met un plaster, si on veut, pour dire t'as plus faim. Mais les sensations de faim et de rassasiement, c'est notre système nerveux. Le contrôler un peu, c'est comme contrôler sa respiration. On est capable, tout le monde, de contrôler notre respiration pour une minute, deux minutes, dix minutes, mais pas sur 24 heures. C'est la même chose pour les sensations de faim et de rassasiement. On peut les contrôler pendant un petit bout de temps, mais ce n'est pas vrai. À un moment donné, si on ne nourrit pas assez notre corps, il y a un système d'alarme qui va partir et qui va faire comme C'est le temps de manger, puis ça, on ne peut pas le contrôler autant qu'on veut nous le vendre, on peut le reconnaître, on peut se réaligner, puis le reconnaître et être capable de bien répondre à nos besoins.

Speaker 2:

Ça, c'est la façon saine, la façon libre de le faire, mais d'être toujours en train de mettre le pied sur le frein, il y a d'autres choses qui se génèrent, puis c'est comme Hey, attends un peu, moi tu ne me nourris pas assez. Donc, on ne peut pas toujours être dans le contrôle, c'est impossible. Ça ne fonctionne pas comme ça. Physiologiquement et psychologiquement parlant. Ça, c'est un des grands mensonges qu'on nous dit. Tu es supposé d'être capable de contrôler tes sensations de faim, puis d'être assasié en mangeant très, très peu. Le corps envoie ses propres messages, puis les messages à toi, les messages à Marie-Pierre, les messages à moi.

Speaker 3:

Ce n'est pas les mêmes messages, ce n'est pas la même chose. On n'est que l'industrie de la minceur, l'industrie des régimes, la culture des diètes, c'est un peu toute la même chose. Et l'industrie qui fait le plus d'argent sur son taux d'échec et non sur sa réussite. Moi, je l'ai fait, je l'ai dit, j'ai fait plus d'un régime Et Je l'ai dit, j'ai fait plus d'un régime. Et à chaque fois ce que Joanne vient d'expliquer, je n'ai pas été capable de tenir le régime pendant 20 ans. C'est un régime, c'est une restriction. À un moment donné, ton corps a besoin d'autre chose. Puis, je suis certaine que celles et ceux qui nous écoutent en ce moment, c'est la même chose Qui en a fait des régimes.

Speaker 1:

On en.

Speaker 3:

Il ne faut pas chercher plus loin.

Speaker 2:

En fait, ça fonctionne. Il y a une part de vérité dans le sens où ça fonctionne à court terme. Les gens font comme non, franchement, je suis capable, j'ai déjà perdu du poids. Oui, ça fonctionne à court terme. Les gens se disent, les gens se disent je n'ai pas été capable, parce qu'ils ne remettent pas en question la méthode, ils remettent en question eux. Puis ça, c'est triste, parce que moi j'appelle ça le cycle ou le cyclone des échecs, parce qu'on fait un premier régime, on le tient, ça marche, ça fonctionne, on est fiers de nous, puis là, à un moment donné, on fait comme ben là.

Speaker 1:

Puis, là, tout le monde nous complimente, tout le monde nous complimente.

Speaker 2:

Ça vient avec beaucoup de Hey bravo, t'as fait des efforts.

Speaker 1:

Ça te va bien. T'as jamais été aussi belle.

Speaker 2:

C'est un drôle de commentaire. Ça veut dire Avant tu me trouvais pas belle, Exact.

Speaker 1:

On l'a tous entendu Il y a toujours quelqu'un qui nous a trouvé bien belle quand t'étais très mince.

Speaker 3:

Ce genre de commandement justement.

Speaker 2:

Oui, c'est vraiment rough. Je vais entendre pour les gens. Puis ils me le disent. C'est ma meilleure amie. Elle m'a dit quelque chose, comme ça Je suis comme elle ne me trouvait pas bien avant, elle ne voulait pas me le dire.

Speaker 2:

En tout cas, je reviens à cette espèce de cycle-là On fait un régime, on réussit, on oublie qu'il y a plein d'autres. Mais le régime, vu que le seul objectif, ce n'est pas la santé, ce n'est pas le bien-être, c'est de perdre du poids, on réussit. Puis là, on ne réussit pas à le maintenir, parce qu'on ne tient pas compte de toutes les réactions physiologiques normales. Je tiens vraiment à le souligner. C'est normal qu'à un moment donné, c'est comme tirer un élastique. À À un moment donné, l'élastique, si on le tient trop, puis qu'on essaye encore, il va péter. C'est ça qui va se passer, ou on n'aura plus de force pour le maintenir, aussi serré ou tendu, puis on va relâcher un peu. C'est juste normal. Donc là, on va reprendre du poids, fait que là, on va se remettre en question. Nous, on perd notre estime de soi, estime corporelle.

Speaker 2:

Les gens vivent dans la culpabilité, les gens même, ils nomment jusqu'à la honte de se promener dans un corps gros après avoir fait un régime, puis de ne pas avoir été capables, parce que c'est de leur faute tu sais, c'est ce qu'on leur vend. C'est de leur faute de ne pas avoir réussi à le maintenir. Donc là, ils se promènent dans leur corps. Tu ne peux pas le cacher, ton corps À tous les jours, en détestant la nouvelle image que tu as parce que tu n'as pas réussi. Puis là, tu te dis OK, je vais me reprendre en main. Et là, je recommence une deuxième fois. Les adaptations physiologiques reprennent. Tu n'es pas nécessairement capable de maintenir ton élastique serré autant aussi longtemps On reprend du poids.

Speaker 1:

Attends, t'as dit quelque chose d'important. Pas aussi longtemps Fait que ton élastique une fois qu'il a pété une fois après maintenir une perte de poids, ça devient toujours de plus en plus difficile.

Speaker 2:

Reperde du poids. Il y a des gens qui viennent me voir je ne suis plus capable de perdre du poids. Il y a quelque chose qui est, c'est vraiment tout le temps touché d'expliquer ces affaires-là, parce que c'est très confrontant pour les gens, parce qu'on leur C'est tellement martelé, c'est tellement incarné, que on est capable, supposément, de perdre du poids et que c'est supposé être facile À tous âges, parce que là moi, je suis visée par des pubs de 50, 60 ans 70 ans, mais ne pose je suis posée de pouvoir perdre mon poids.

Speaker 2:

Il faut tout contrôler. Je peux tout contrôler.

Speaker 2:

On peut tout contrôler en tant qu'être humain. C'est très confrontant, parce que les gens me disent tu viens de m'enlever une part de responsabilité quant à ma santé. C'est pas ça du tout. C'est vraiment pas ça du tout du tout. Tu viens de me décourager complètement. C'est possible de perdre du poids, mais c'est surtout possible de se concentrer sur sa santé et sur son bien-être, Parce qu'à un moment donné, à force de répéter des cycles de pertes et reprises de poids, la santé se détériore. perte et reprise de poids, la santé se détériore. Ça, on l'a observé dans des études. Si on prend quelqu'un d'un poids X, qui est élevé, puis on prend quelqu'un qui a fait des yo-yos, puis qui revient au même poids qu'avant, sa santé globale, sa santé métabolique, elle est moindre que si elle n'avait jamais tenté de perdre du poids dans sa vie.

Speaker 2:

Fait que les cycles de yo-yo. il faut que ça cesse. C'est ça qu'il faut comprendre. Les gens veulent dire Ouais, mais je vais en faire un dernier, puis je vais me maintenir bas. C'est ça que les gens pensent. Je suis pas mal sûre qu'il y a plein de monde qui nous écoutent, qui font comme C'est ça.

Speaker 2:

C'est ça que je naturel d'une personne. Il arrive quand on arrête de se battre contre son corps. On tombe à notre poids naturel.

Speaker 1:

On ne parle plus de poids santé, on parle de poids naturel. C'est tellement doux, on dirait qu'il y a quelque chose. Il y a comme une énergie qui est complètement différente. Le poids santé, ça vient avec des balises. Je t'ai pincé ton bourrelet, je t'ai mesuré, j'ai pris le tape à mesurer, j'ai fait le tour, je t'ai mis ça à balance, j'ai fait un calcul. Ça, ça marche. Mais le poids naturel, il y a comme une espèce de désinvolture qui vient avec ça, non De liberté. Vous avez fait un documentaire, on va en parler dans quelques instants, qui s'appelle Miroir, miroir, mais juste avant, pour que les gens, peut-être, l'aient en tête, l'objectif de ce documentaire-là, c'était quoi, marie-pierre?

Speaker 3:

Je te dirais démystifier ce qu'on se dit dans notre tête quand on ne s'accepte pas corporellement. On a interrogé plusieurs femmes. on a 10 épisodes avec des thématiques. J'avais envie d'aller au fond des choses pour voir qu'est-ce qu'on se dit. Puis, j'ai même fait un épisode sur l'obsession du corps parfait avec une de mes amies qui est très mince. Puis, elle aussi, elle en a eu des croyances et des pensées non aidantes par rapport à son corps. Puis, ça a été vraiment comme de voir que c'est une question de perception, la perception qu'on a de nous-mêmes, mais aussi la perception qu'en tant que société, on a décidé de croire.

Speaker 1:

Tu parlais de la société. Puis, avant qu'on arrive ici, en Onde, tu me disais qu'on avait diabolisé, à un moment donné, la prise de poids et le gras. Ça remonte à 800 ans, c'est ça. Je trouvais que l'idée, à peu près, peut-être 1000 ans, en tout cas, ça fait longtemps que ça existe. On veut s'en débarrasser. On s'entend que ça risque de prendre un peu de temps, moins qu'on brise le cycle de façon exceptionnelle dans cette expérience terrestre-ci, dans cette vie-ci. Mais tu disais que c'était quoi? on était punis par Dieu parce qu'on avait fait quelque chose de pas correct, puis là, le vent nous gonflait.

Speaker 3:

Oui, oui, oui. La première croyance en lien avec ça, c'est si t'étais pas une bonne personne, puis que je sais pas, t'avais fait quelque chose de pas bien. Un péché là, selon La punition, c'était de boursouffler, c'était Dieu qui te gonflait. Fait que là, quand t'étais gros, t'étais identifié comme quelqu'un qui était puni par Dieu. Est-ce qu'on?

Speaker 1:

essayait de te percer pour faire sortir le vent.

Speaker 3:

Oui, c'est ça. Il perçait les gens pour vrai. Il perçait pour vrai, Mais c'est de la torture ça. C'est les premiers régimes, ça, karine, pour faire pémérir les gens, pour faire sortir les liquides, les liquides, le vent et même le sang, parce qu'il disait que le sang était contaminant. Aujourd'hui, la médecine rirait de ça.

Speaker 1:

Il y a différentes techniques diurétiques pour faire sortir les liquides et faire perdre du poids. Ça doit être inspiré des saletés.

Speaker 2:

Ça fait mon père de l'eau dans ce temps-là. Au moins, ce n'est pas du sang, mais ce n'est pas mieux.

Speaker 1:

Parmi toutes les croyances. Puis on va revenir à miroir, miroir. Mais je voulais vraiment juste en nommer quelques-unes pour que les gens disent OK, je l'ai cru, celle-là. Puis, j'aimerais vraiment ça, si vous participez en laissant des commentaires sur un, est-ce que Combien de régimes vous avez suivis? Tu sais les mains et sa vie. Je ne dis pas que c'est correct, pas correct. Mais on achète, on expérimente, on veut, on se force, on essaye et tout. Il y en a qui ça fonctionne super bien et c'est bien correct. Si vous avez fait quelque chose qui fonctionne, vous pouvez l'écrire aussi. On est intéressé de savoir. Mais le mot que j'entends beaucoup de ces temps-ci, moi qui jongle avec la périménop, un oppose booster son métabolisme. Mon métabolisme est là. Il faut que je booste mon métabolisme. Mensonge ou vérité? Mensonge.

Speaker 2:

Il y a une ligne, c'est toujours ça dépend. La bonne réponse, c'est toujours ça dépend. Quand c'est trop blanc, trop noir, on peut se poser des questions. Ça fonctionne pour tout le monde. Il faut déjà se poser des questions. Booster son métabolisme, ça, ça fonctionne pour tout le monde. Il faut déjà se poser des questions. Booster son métabolisme, ça ne se plug pas sur le 220, cette histoire-là.

Speaker 2:

Quand on fait des régimes, oui, on diminue un peu notre métabolisme à chaque fois. Ça veut dire que notre dépense énergétique diminue à chaque fois un petit peu. Ce n'est pas alarmant si on a perdu un peu de poids, mais ça peut le devenir si on a fait des très, très grandes variations de poids dans le temps, ça devient quelque chose qu'on ne peut pas négliger et ce n'est pas quelque chose qu'on dit aux gens. On va vous mettre à risque, on va mettre un warning, je ne sais pas un signe comme à risque, si vous faites ce régime-là, vous risquez de diminuer votre métabolisme de base, ce qui va faire que vous êtes plus à risque de reprendre le poids par la suite. Ça serait bien décrit à la fin de chacune des publicités.

Speaker 1:

Juste pour être sûr que tout le monde comprend bien quand je fais un régime, je diminue la dépense énergétique. C'est ton métabolisme de base, ça veut dire que si je vis avec, mett ton métabolisme de base. Ça veut dire que si je vis avec, mettons 1200 calories. Je fais un régime, je perds du poids, mon 1200 va devenir 1100. 1150, au début, c'est petit, c'est pas tangible tant que ça Quand je veux retourner comme avant à mon alimentation, échec automatiquement parce que mon métabolisme a ralenti.

Speaker 2:

Puis métabolisme. C'est utilisé à tellement de sauce.

Speaker 2:

C'est tellement large que le métabolisme, c'est l'utilisation des nutriments, mettons, on va dire ça comme ça. Mais le métabolisme de base, ce qu'on appelle, c'est notre dépense énergétique au repos. Fait que oui, j'ai beau devenir Miss Univers demain matin, si mes muscles ne sont pas actifs, c'est-à-dire quand je dors Et ça représente à peu près 70, selon les personnes, autour de 60 à 70 % de la dépense sur 24 heures Fait que oui, je peux faire de l'activité physique dans ma journée, mais ma majeure partie de ma dépense énergétique, c'est à faire fonctionner mon corps, mon cerveau, tous mes organes, le remplacement de ma peau. Ça s'appelle aussi du métabolisme. Ça fait que c'est utilisé vraiment à toutes les sauces. Oui, si on s'entraîne davantage, on va améliorer la façon dont on utilise notre glucose, les sucs dans le sang. Oui, on peut améliorer ça, mais booster général ça. Mais booster généralement, quand on veut dire booster, c'est augmenter notre dépense énergétique, ça se branche pas sur le dos.

Speaker 1:

Moi, quand j'entends booster le métabolisme, c'est avec ce que je vais prendre la cannelle dans mon café. Ce que j'essaye, puis que j'ai pas vraiment vu d'effet, mais quand même je le fais, c'est que mon métabolisme va aller tellement vite qu'il va dig, brûler plus de graisse.

Speaker 2:

C'est généralement l'idée, mais ça ne se fait pas. De même, ça ne se fait pas comme ça. En fait, l'idée générale qu'avec un parfait, qu'un professionnel de la santé devrait, selon moi puis j'aimerais que ça j'enseigne aussi à l'université pour, justement, éduquer les prochains kinésiologues sur qu'est-ce qu'on dit aux gens par rapport à leur poids et par rapport à leur santé. Mais l'idée générale, c'est on veut perdre du poids, puis on met ça sur le dos de la santé. On veut perdre du poids parce que c'est sain, on veut perdre du poids parce que je veux améliorer ma santé. C'est ce qu'on dit, mais moi, ce dit avec Imperfait, c'est si tu veux améliorer ta santé, on peut-tu se concentrer sur ta santé?

Speaker 2:

La santé, c'est le bien-être Physique, mental, social. C'est selon l'Organisation mondiale de la santé. Quand on parle de poids, c'est comme un détour On peut mettre de côté le poids et améliorer sa santé. Il y a des grosses chances que, pour la santé mentale, si on réussit je ne dis pas mettre le poids complètement de côté, je prends du poids, je m'en fous, ce n'est pas ça, c'est juste on peut-tu arrêter de se taper sur la tête avec le poids et se concentrer pour faire des actions qui vont améliorer notre santé et notre vie.

Speaker 1:

C'est pour ça que c'est rendu un poids. Santé, il y a le mot santé, il y a le mot poids. Tu es en train d'essayer de faire un mariage qui est peut-être peu sanguin. Un peu Oui, marie-pierre, en tout cas l'image que j'ai reçue. Marie-Pierre, est-ce que tu as relâché complètement tous les jugements sur ton corps ou le désir de te mettre au régime et d'expérimenter quelque chose d'autre pour ton corps?

Speaker 3:

Tous les jugements? non. Mais me mettre au régime, je ne pense pas refaire un régime avec tout ce que je connais maintenant, tu sais, ça serait vraiment aller à l'encontre de mes nouvelles croyances. Par contre, là où j'ai le droit d'aimer mon corps, même si je ne suis pas d'accord avec son apparence, ça, ça a été le gros game changer pour moi, parce que, tu sais, mettons dans le corps, mettons ça, c'est tout ce que le corps peut faire, nous faire vivre, etc. Quand ton apparence prend ça d'espace dans ton corps, ça prend beaucoup trop de place. Moi, ce que j'ai fait, c'est que j'ai réduit L'apparence.

Speaker 1:

L'apparence Par rapport à tout ce que ton corps peut faire Par rapport à tout ce que mon corps peut faire.

Speaker 3:

Puis, ça m'a aidée à être beaucoup plus dans une vibration d'amour, de prendre soin de moi, de manger par amour pour moi, de bouger par amour pour moi, de le faire parce que je veux prendre soin de mon corps, Au lieu d'être dans la vibration du combat. Je combats mon corps, je combats mon poids, j'essaie de manipuler à quoi il va ressembler. Fait que là, je le fais dans une énergie de haine et de combat et de honte et de culpabilité. Quand je le fais pour ça, Fait que moi te redonner l'espace à l'apparence corporelle, un espace beaucoup plus petit. Ça a vraiment été hyper bénéfique pour moi.

Speaker 1:

Tu me disais, à ton retour du Mexique, tu avais vécu des hauts et des bas, avec tout ce qui est apparence et les femmes qui étaient à côté de toi sur la plage, mais tu as ouvert une porte de discussion sur reprendre l'entraînement parce que tu disais puis là, tu le prenais pas, reprendre l'entraînement, ça avait pas la saveur où je vais perdre du poids, si je vais me faire du bien et je vais être libre en m'entraînant, exact.

Speaker 3:

Puis, tu sais, ça fait deux semaines que j'ai partagé une publication là-dessus. Puis, je te dirais que dans cette semaine-là où j'ai repris l'activité physique, comme de façon un petit peu plus constante, je me suis observée et j'ai vu la différence sur le respect par rapport à mon corps, par rapport à mon énergie, par rapport à tout ça. Avant, si je n'avais pas fait des entraînements aussi intenses chaque jour, je me serais tapée sur la tête en disant Bon là, un matin, tu sais, j'avais moins d'énergie. Ben, un matin, ça va être des étirements ou du yoga, parce que je suis dans le respect de mon corps, pis je suis dans la bienveillance, pis le bien-être, et non dans faut que je perde 20 livres d'ici deux mois, c'est plus ça. L'objectif, c'est que si je me sens dans mon corps, je sens que mon énergie est là, je sens que j'ai plus d'espace, parce que j'ai délié des tensions, c'est plus ça.

Speaker 1:

Puis, là, l'entraînement, ça ne vient pas nécessairement avec un régime, parce que d'habitude ça va ensemble Si on se remet à l'entraînement, on va au gym.

Speaker 3:

Là, il y a quelqu'un qui dit viens, je vais t' le body scan et dans tout le reste, ça ne vient pas avec ça, non, pas du tout. Ça vient juste avec la joie du mouvement. Alimentation, je veux dire, je mange ce que j'ai envie, quand j'en ai besoin, etc. Là-dessus, je dirais que mon bout de chemin, que j'ai fait, a été énorme.

Speaker 1:

De quelle façon vous avez travaillé ensemble pour t'amener, justement, à avoir un regard tout autre sur toi. C'est-tu long, c'est-tu essai-erreur? c'est des hauts et des bas. Je me remets au régime, j'arrête. Comment ça se passe pour cette transition-là au niveau de la pensée.

Speaker 3:

Je ne me suis pas remise au régime jamais.

Speaker 1:

Bravo.

Speaker 3:

Ça fait cinq ans. Je ne me suis pas pesée non plus. pendant trois ans, je n'ai pas embarqué sur une balance. Je me disais ce n'est pas vrai qu'un chiffre sur la balance va décider que l'humeur je vais avoir aujourd'hui. Ça fait que j'ai arrêté de faire ça. Comment on a travaillé. J'ai rencontré Joanne dans un sommet virtuel. Sa conférence m'a beaucoup marqu. C'est la première fois que quelqu'un abordait la santé globale, qui disait que c'était oui, la santé physique, oui, la santé mentale, mais la santé sociale aussi. Qui parlait en trois piliers. Puis, j'ai trouvé ça vraiment intéressant. Elle avait une approche douce, bienveillante, pas de jugement envers le corps. Puis, c'est comme si ça m'avait un peu donné le droit de faire je peux essayer une autre approche. Je peux essayer d'arrêter de perdre du poids, puis juste prendre soin de moi pour voir qu'est-ce qui va se passer dans le fond Fait qu'on s'est rencontrés à la conférence, puis, quelques mois, années, je pense sur les médias sociaux.

Speaker 3:

On s'est reparlés au concours des circonstances, puis j'ai décidé d'être sa cliente, puis là, elle m'a emmenée vraiment à faire beaucoup de croyances en lien avec l'activité physique. Tu sais, moi, si je n'avais pas une heure et demie devant moi, je ne bougeais pas. Maintenant, j'ai cinq minutes, je bouge. Puis je suis vraiment fière d'avoir bougé cinq minutes.

Speaker 1:

Ça, c'est des exemples comme ça, puis des croyances. C'est toi qui lui as dit si je bois plus d'eau, ça va-tu m'aider à perdre du poids.

Speaker 3:

Elle est comme Marie. C'est une fausse croyance. Je suis comme. Ok, Il y en a combien encore des choses comme ça que je pense faire, qui vont peut-être aider et que, finalement, c'est des coups d Boire plus d'eau.

Speaker 1:

ça fait perdre du poids Si tu bois de l'eau pour éviter de manger.

Speaker 2:

Il y a un problème avec ta relation avec l'alimentation. C'est ça qu'on veut régler. Je vais manger un gros repas, je vais boire plus d'eau. Ça va mieux passer. Ça ne fonctionne pas comme ça.

Speaker 1:

Mais il y en a qui sont convaincus que c'est possible.

Speaker 2:

Le nombre de croyances pain, pâte, patate, pour en nommer un.

Speaker 1:

ça fait vraiment maigrir, il faut les enlever, il faut couper. On serait vraiment content. Mais pain, pâte, patate, les pets, il faut couper ça.

Speaker 2:

Les pets, les sucres, c'est plus bon. Mais tu sais, on n'a pas allé bien longtemps, une dizaine, quinzaine d'années. Là, le démon c'était le gras, là, c'est rendu le sucre. Il y a des modes alimentaires aussi perdre du poids. Là, c'est parce que le keto a pris vraiment beaucoup d'espace. Même, c'est pas nécessairement très bon pour tout le monde de faire ça. Il y en a que ça fonctionne, tant mieux. L'objectif, c'est vraiment pas d'aller juger des gens. Ils ont adopté ce mode-là, ça fonctionne avec eux, ils se sentent plein d'énergie, Parfait, tant mieux. Mais ça ne veut pas dire que ça marche pour toi, que ça va marcher pour l'autre. Puis aussi, comme on ne sait pas à long terme, qu'est-ce qui va se passer post-kéto? Il n'y en a pas des études qui l'ont démontré. Comme si tu fais ça pendant cinq ans, qu'est-ce qui va se passer après? On n'en a aucune idée, on ne le sait pas.

Speaker 3:

Nous, on est là pour tous ceux et celles qui ont passé par différents régimes, puis qui ne sont plus capables, sont tannés, et ils ne savent plus comment prendre soin d'eux. Aujourd'hui, parce qu'on a appris que faire un plan ou un régime, c'est prendre soin de nous. Mais quand on décide de ne plus faire un plan ou un régime, il nous reste quoi pour prendre soin de nous? On ne l'a pas appris ça, parce que ce n'est pas ce qu'on nous montre. Nous, on est là un peu pour répondre à ça. L'acceptation corporelle n'est même pas obligée d'être l'objectif, parce que moi, je suis dans ce parcours-là et je peux te dire une chose ce n'est pas une ligne droite, mais pas du tout. Il y a des périodes où je suis comme c'est parfait, j'aime mon corps, j'aime son apparence aussi, tout est beau. Puis ça prend un voyage au Mexique puis une petite comparaison.

Speaker 3:

Nous, notre objectif n'est pas d'aider les gens à dire tu vas arriver à la fin de ton parcours, puis tu vas avoir l'acceptation corporelle à jamais, pour toute la vie. Ce n'est pas ça. C'est pas ça, c'est plutôt, tu sais, si on mettait le poids de côté dans l'équation de prendre soin de soi, puis de prendre sa santé, et si on t'amenait vers un peu plus de liberté être libre, c'est juste ça Puis de prendre soin de toi, autrement que juste de pas starter par dire je vais perdre du poids pour être en santé no-transcript.

Speaker 2:

C'est drôle, parce que j'ai même des gens, genre, ils ont une belle relation avec l'alimentation, ils s'entraînent, ils aiment ça. Je pensais à une dame qui fait beaucoup de vélo. J'ai pas une shape de fille qui fait du vélo. Elle nous clencherait là, les trois ensemble, on pédale sur un vélo. Elle nous clencherait comme ça. Elle s'entraîne vraiment gros, entraîne vraiment gros, elle aime ça, elle est passionnée du vélo. Mais elle n'a pas une shape de quelqu'un qui fait du vélo. Puis, elle se tape sur la tête à tous les matins, parce qu'elle n'a pas une shape de personne qui fait du vélo. Elle dort bien, pas ultra stressée. Ses habitudes alimentaires, elle les a travaillées. Elle s'entraîne plus que n'importe qui ici. Elle n'importe qui ici. Elle n'a pas une shape de quelqu'un qui fait du vélo. Qu'est-ce qu'on fait avec ça? C'est quoi une shape de quelqu'un qui fait du vélo, by the way?

Speaker 3:

C'est pourquoi il faudrait qu'il y ait un moule pour avoir une identité XYZ.

Speaker 1:

Ça n'a pas rapport De quelle façon vous accompagnez les gens avec votre mouvement imparfait, qu Qu'est-ce que vous souhaitez faire ou quel type de services on peut obtenir de vous pour, justement, faire la paix autant avec les régimes qu'avec notre corps?

Speaker 2:

Oui, En fait c'est un accompagnement individuel.

Speaker 1:

pour l'instant, on est vraiment dans l'individuel parce que chaque personne a tellement son histoire.

Speaker 2:

Vous êtes juste hyper cohérente parce que ce n'est pas un mode de fonctionnement, Un one-size-fits-all Oui exactement.

Speaker 1:

Merci de le dire bien.

Speaker 2:

Non, tout le monde a chacun sa façon de faire, son historique, sa relation avec la bouche, sa relation avec l'activité, sa relation avec son corps, les croyances qu'une a je dis une, parce que c'est souvent des femmes qui viennent vers nous, mais la porte est ouverte aux hommes qui ont de la difficulté avec l'acceptation corporelle aussi. Puis, j'ai fait des vidéos durant lesquelles j'explique beaucoup de choses qui se passent dans notre corps. Moi, je suis une genre de personne qu'il faut que je comprenne pour faire quelque chose. Vraiment beaucoup, marie-pierre Harry, si je ne comprends pas, je ne le ferai pas. Pour moi, c'est important d'expliquer aussi Qu'est-ce qui se passe dans ton corps, Pourquoi je reprends du poids. Puis, quand on comprend ce qui se passe, ça enlève tellement de culpabilité, tellement de tapage sur la tête. C'est vraiment ça.

Speaker 1:

Quand tu parles de tapage sur la tête, ça me fait penser à la prochaine croyance, c'est vraiment ça. Quand tu parles de tapage sur la tête, ça me fait penser à la prochaine croyance, c'est retrouver votre corps d'avant, on l'entend ça aussi. Puis, ça vise encore là une clientèle peut-être un peu plus âgée, où on souhaite donc, peut-être ou pas, retrouver notre tête de guêpe ou de mouche, je ne sais pas trop.

Speaker 3:

Chaque personne a son chiffre.

Speaker 2:

Chaque personne a son chiffre à ne pas dépasser, à viser Ça aussi.

Speaker 1:

c'est fini, C'est plus ça, C'est. soyons maintenant nous. Qu'est-ce qui fait en sorte que c'est une croyance qu'on devrait se délester retrouver son corps d'avant?

Speaker 2:

Son corps d'avant. C'est avant quoi, première des choses. Tu sais, dans l'évolution d'un petit être humain qui vient sur Terre, qui se développe jusqu'à la vingtaine, qui est encore en train de se développer, fonctionner, on est dans la croissance À un moment donné, on est dans la décroissance, on gère le déclin, c'est comme ça que ça se passe.

Speaker 1:

Je gère mon déclin, mais c'est que mettons?

Speaker 2:

un athlète, il va performer, à moins les athlètes d'endurance, ils vont performer jusque dans la quarantaine à peu près, parce qu'ils vont avoir appris. Mais le VO2 max, la capacité cardiovasculaire max, c'est pas 30-35 ans, tu es pas mal dans le pic max, t'es pas 30, 35 ans, t'es pas mal dans le pic. Si tu t'es entraîné à ton max. T'es allé chercher ton max de capacité. Après ça, il va décliner. C'est comme la force musculaire, la force max que t'es capable d'aller chercher dans la trentaine.

Speaker 2:

Après ça, ça décline. C'est comme ça, l'être humain, c'est comme ça. La peau va perdre de son élasticité. C'est comme ça. Oui, on peut l'hydrater, oui, on peut s'entraîner, parce qu'on veut justement gérer le déclin. C'est même que ça se passe. Fait que revenir à avant, physiologiquement parlant, c'est impossible, c'est impossible.

Speaker 3:

On ne remonte pas dans le temps.

Speaker 3:

C'est d'en retrouver son corps d'avant le pire. Je vous invite, tous ceux qui écoutent en ce moment, ressortez une photo de vous Aujourd'hui. Vous regardez, vous dites moi, si je pouvais retourner là, je serais contente. Essayez de retourner dans votre tête à cette époque-là et de dire est-ce que vous vous aimiez tant que ça? Parce que moi, je l'ai fait cet exercice. Des fois, je regarde des photos et je suis comme j'étais mince, j'étais belle, etc. Après ça, je me dis mais je m'aimais pas plus, mince, jeune, dans ma tête, c'était la même rengaine, c'était la même chanson. Au final, le problème, il est-tu corporel ou il est plutôt dans notre tête, puis nos croyances. C'est là que nous, on joue, dans les croyances.

Speaker 2:

Là-dessus. C'est comme si le corps d'avant avant veut dire avant d'avoir pris de l'âge, avant les grossesses, avant peut-être des accidents qu'on peut avoir, avant des dépressions qu'on a peut-être eues dans notre vie. Il y a tellement de facteurs Après avoir pris telle ou telle autre médication, après avoir fait des essayer je veux dire traitement in vitro pour essayer de tomber enceinte, il y a plein de facteurs qui ont chamboulé notre corps.

Speaker 1:

Il y a peut-être une dépression, puis il y a peut-être une faillite, puis avant 12 régimes, puis il y a peut-être un père vieillissant, puis il a moins de temps.

Speaker 2:

Tout ça a un impact sur notre corps, ça laisse une marque. Je veux dire, je ne veux pas dénigrer l'être humain puis nous comparer à des animaux, mais avez-vous déjà vu un chat, une chatte qui a eu des bébés? Après avoir eu des bébés, son ventre il est flasque au petit minou. Pourquoi? Parce qu'on est un être humain, nous. Ça serait pas normal d'avoir une marque physique d'avoir eu des enfants.

Speaker 1:

Tu sais, c'est comme Parce que nous, on a un chat qui est vraiment rond, qui est vraiment mou. Fait que là je me dis, Je pourrais me comparer au chat au lieu de me comparer au magazine. Oui, mon ventre est moins flat.

Speaker 3:

Il est doux, il est bien doux, il est un peu mou, mais il est bien doux. On ne se fait pas de fausses idées. Non, exact. Je ne pense pas que de notre vivant, à Joanne et moi, on va voir tous les gens avoir une acceptation corporelle, vivre la neutralité corporelle. On ne verra pas ça, peut-être que ça n'existera jamais, mais si on pouvait faire un petit pas de plus vers ça. C'est là qu'on veut aller.

Speaker 1:

Il faut que vous parliez encore plus fort, parce que l'industrie, en ce moment, ce qu'on voit sur les réseaux sociaux, on est bombardé. Ça va m'amener à la prochaine croyance. Parce que j'ai vu une application, je pense, qui commence par L, mais j'irai pas plus loin. Puis tu disais tu prends du poids, c'est pas toi, c'est le cortisol. Fait que là, il y a Moi. J'y ai cru, là, Honnêtement, j'ai rempli l'application au moins six fois, J'ai fait tout son petit test, puis rendu au check-out, puis je mets ma carte de crédit, je le mets jamais en me disant commande, Karine. J'ai cru et je crois encore jusqu'à la prochaine seconde où tu vas commencer à parler le cortisol fait prendre du poids.

Speaker 2:

Mais en fait, encore une fois, ça dépend, c'est qu'il y a toujours nuancé. Puis on prend une donnée physiologique et là on l'applique à toutes les sauces, puis là, ton cortisol c'est devenu.

Speaker 1:

Oui, c'est méchant, le cortisol.

Speaker 2:

Le cortisol, c'est une hormone de stress. Fait qu'il y a des gens qui réagissent au stress, ils arrêtent de manger. Il y a des gens qui réagissent au stress chronique, puis ils mangent vraiment beaucoup. Fait qu'encore une fois, il y a de la nuance à aller chercher.

Speaker 1:

Est-ce que le cortisol indépendamment que je mange ou pas, mettons? est-ce que le cortisol peut faire engraisser tout seul? Est-ce que cette hormone-là, ou c'est ce qu'elle cause, qui fait engraisser ou maigrir En?

Speaker 2:

fait il, il faut comprendre d'où elle vient. Cette hormone-là, c'est le stress. On ne peut pas détacher le cortisol. On n'a pas d'injection de cortisol, il est sécrété dans des moments. On ne peut pas dissocier le moment de la sécrétion de cortisol. Il faut comprendre le tout, pas juste l'hormone. Il y a ça, mais c'est vrai que le cortisol va tendre à nous faire prendre du gras intra-abdominal. Les dépôts vont être plus intra-abdominaux. Maintenant, là, c'est devenu comme Il y a quelqu'un à quelque part à un moment donné?

Speaker 1:

qui a fait comme? Qui a bien marketé? Qui a fait?

Speaker 2:

du super bon marketing et qui a fait comme bon, on va gérer votre cortisol. Mais le cortisol. Quand on dit qui a fait comme bon, on va gérer votre cortisol, mais le cortisol. Quand on dit c'est bon pour votre santé de faire de la méditation, de mieux comprendre vos stresseurs, d'avoir un bon stress, là on fait quelque chose. Il y a une activation. On sécrète un peu de cortisol en ce moment parce qu'on est en train de tourner un podcast et il y a quelque chose qui se passe. On sécrète du cortisol en ce moment, mais quand on va finir le podcast, le niveau de stress va diminuer.

Speaker 2:

Les catécholamines, l'adrénaline, les choses comme ça vont redescendre. Ce qui n'est pas très bon, c'est d'avoir du cortisol chronique. Mais on le sait que pour notre santé je reviens encore on fait le détour du poids pour, finalement, si on s'intéressait à la santé, on n'aurait pas le casse-tête de commencer le cortisol, c'est-tu le cortisol, c'est-tu l'adrénaline, c'est-tu la noradrénaline, c'est-tu? Peux-tu prendre un grand respire de tout le monde puis dire OK, peut-être que si je sécrète du cortisol, c'est pas top, on va travailler ça. Tu n'auras plus besoin de te casser la tête avec ton cortisol, tu vas te sentir bien, tu n'auras plus de sécrétion de cortisol en trop. Mais l'objectif ultime, ce n'est pas que tu te sentes. On prend des éléments de la physiologie, puis là, on développe une histoire autour de ça.

Speaker 1:

Du marketing.

Speaker 3:

Du marketing, du bon storytelling. Je suis gênée de mon domaine.

Speaker 1:

Une photo avant-après, qui fait peut-être pas de sens, qui a été peut-être retouchée pour le avant et le après.

Speaker 3:

J'ai été dans Ou pas, mais tu sais, le avant-après, pour vrai, là, ok, on fait le avant, on fait le après, tout de suite après le régime, mais j'aimerais ça, moi, voir un an après Le après-après. Mets-tu ta photo avant-après, après encore, tu sais, parce que pour vrai, vous seriez surpris de voir à quel point c'est pas ça.

Speaker 1:

Fait qu'il n c'est pas ça. Il n'y a pas de durabilité à cette photo-là du après. C'est ça l'impact Avant ventre vide en sortant du lit, le sourire le meilleur éclairage. Exact, puis prends un café et regarde ce que ça donne. Après, il est facile Tu fais juste l'inverse et c'est du mensonge.

Speaker 3:

Si on revient au stress et au cortisol, ce qui est plus fou là-dedans, c'est que le niveau de stress qu'on s'auto-donne à perdre du poids, ça te refait prendre du poids. Voilà, c'est con, mais c'est ça. Oui, bien, oui, oui c'est ça.

Speaker 2:

Oui, calmez-vous le pompon avec le poids, vous allez diminuer votre cortisol.

Speaker 3:

Il y a des gens qui vivent vraiment, mettons dans la peur, parce qu'il y a quand même un spectre d'acceptation corporelle. Tu peux avoir des petits défauts, puis tu peux, en bloc, taillir, te cacher, t'isoler, etc. Les gens qui sont plus ici, le stress par rapport à l'image corporelle, par rapport au fait qu'ils ont beaucoup moins d'interactions sociales, qu'ils calculent tout ce qu'ils mangent, qu'ils Justifient mangent en cachette, C'est énorme Ce qu'on disait.

Speaker 3:

On parle souvent de perdre le poids, de la culpabilité. Et si c'était ta culpabilité? Et si c'était ta culpabilité qui faisait que tu prends du poids, ton stress, tu sais tout?

Speaker 2:

ça, ça a un impact. Mais en fait, quand on regarde des études, on regarde dans le temps, qu'est-ce qui s'est passé? Il y a une étude qui a été faite au Québec, l'étude des familles de Québec, avec des centaines de participants. Puis on est capable de catégoriser les gens avec des questionnaires pour dire est-ce que tu vis dans la restriction flexible, la restriction alimentaire, ou dans la restriction rigide des règles alimentaires très fortes, très rigides? Ceux qui vivent dans la rigidité alimentaire, six ans plus tard, c'était ceux qui avaient pris le plus de poids. C'est une association, C'est pas direct. Il faut comprendre.

Speaker 2:

Il faut mettre de la nuance, mais quand même fait que la restriction alimentaire. ce qu'il faut comprendre, c'est que ça ne semble pas être la solution, du moins.

Speaker 1:

Avez-vous la perception qu'avec Miroir Miroir, vous avez été en mesure d'ouvrir et de commencer ou d'entamer une conversation complètement différente sur l'industrie du régime ou comment on se regarde?

Speaker 3:

Oui, totalement, chaque fois que je croise des gens, ou même on a eu beaucoup de commentaires écrits par rapport aux épisodes. c'est incroyable les discussions qu'on a générées autour de cette série documentaire. Pour vrai, c'est un boom pour le cœur de beaucoup de gens, beaucoup de femmes.

Speaker 1:

Donc, c'est des femmes qui sont à la recherche du type de discussion qu'on a, parce que c'est sûr que si on avait entamé en disant écoutez cet épisode-là, d'ici quatre semaines, vous allez avoir perdu 20 livres. Les codes d'écoute seraient dans le tapis. Parce que c'est comme oh my God, là on a une discussion franche où on défait, déconstruit des mensonges. Il y a bien des gens aussi qui l'attendent encore haut et fort, cette conversation-là, parce qu'elles ne l'ont pas entendue et elles sont encore dans la culpabilité. C'est ça, c'est ce que Miroir à Miroir a fait. C'est comme ok, je ne suis pas brisée, oui, je ne suis pas toute seule.

Speaker 3:

Oui on est beaucoup. Honnêtement, je ne pense pas que je connais quelqu'un à qui je pourrais donner une baguette magique demain, que je lui dirais tu prends la baguette et tu changes ce que tu veux sur ton corps. Je ne connais personne qui me dirait moi, je te redonne ta baguette, j'ai envie de rien changer. C'est la pression sociale des standards de beauté, qui inclut la minceur et autres standards.

Speaker 1:

La jeunesse. Je suis bombardée, moi, et par le poids, et par la jeunesse éternelle maintenant.

Speaker 3:

La pression, elle est immense. Vraiment, on aimerait ça faire baisser, cette pression-là. Ça, c'est notre rêve ultime.

Speaker 1:

Je pense que vous avez bien entamé. La conversation était riche, était saine, était agréable. Merci de prendre votre courage, votre énergie pour déboulonner ces mythes et parler de l'industrie culte-minceur d'une façon complètement différente. Merci infiniment et je vous souhaite un chemin rempli de surprises et d'impact. Merci, merci tellement. Si jamais vous avez apprécié la conversation, vous êtes bien sûr invité à la commenter. Dans la description de cet épisode, vous avez les liens pour rejoindre, autant Marie-Pierre, autant Joanne, les Imparfaits, le documentaire Miroir Miroir, si vous avez envie juste de commencer à dire, comme une de tes clientes a dit, je ne veux pas mourir le ventre serré, je ne veux pas mourir en me rentrant le ventre, ben, moi non plus, je n'ai pas envie de mourir en me rentrant le ventre. Ouf, c'est fort ça comme conversation Et comme final.

Speaker 1:

Merci infiniment d'avoir été là, c'est vraiment un plaisir. Merci d'avoir joué avec moi, merci À vous aussi. Je vous dis merci Et oui, c'est le temps peut-être de faire avec les croyances de la santé. On va y aller comme ça. Ils sont écrits là-dessus, on les déchire. Merci, bonsoir, elles sont parties.