
Impacter le monde avec Karine Champagne
Découvre mon nouveau podcast "Impacter le monde "
Un podcast dédié à ceux qui souhaitent laisser une empreinte positive sur notre planète.
Chaque épisode est une invitation à explorer les histoires inspirantes de personnes qui change le monde à leur manière.
Karine Champagne, avec sa voix chaleureuse et son approche empathique, vous guide à travers des conversations captivantes avec des invités exceptionnels.
Ce podcast offre une dose d'inspiration et des leçons pratiques pour ceux qui aspirent à faire une différence.
Rejoins-moi pour un voyage inspirant vers le changement et la découverte de comment, ensemble, nous pouvons impacter le monde.
Impacter le monde avec Karine Champagne
108. L'art comme chemin de guérison avec Sophie Chainel
Tu peux directement me texter tes commentaires!
Sophie Chainel, ingénieure et entrepreneure, partage comment un diagnostic de cancer l'a reconnectée à son essence d'artiste, transformant une épreuve en renaissance créative. Elle explique son parcours de transformation et son projet "Sisters", une exposition-spectacle célébrant la sororité et l'égalité féminine à travers l'art.
Que vous soyez artiste refoulé, passionné par les questions d'égalité ou simplement en quête d'inspiration, cette conversation vous invitera à vous reconnecter à votre essence.
🐝 Pour contribuer à la campagne de socio financement La Ruche pour l'exposition Sisters, c'est par ici: https://laruchequebec.com/fr/projets/exposition-sisters
Pour rejoindre mon invitée:
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3 bonnes raisons d’écouter ce podcast :
- Un témoignage inspirant de résilience à travers l’art
- Découvrir un projet de sororité artistique unique
- Reconnecter avec sa propre créativité refoulée
5 citations percutantes de Sophie Chainel :
- "L’art est ma guérison."
- "Je me suis mise à l’horaire, sans attente de résultat."
- "Je crée un espace pour que la femme artiste puisse vivre."
- "La sororité est au service de l’égalité."
- "Je veux que cette exposition soit un outil de médiation sociale."
Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
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Pour explorer l'univers de la question:
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.
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C'est un événement dans lequel, justement, entrepreneurial en fait, mais où j'ai eu, deux jours avant, un diagnostic de cancer Et donc j'ai complètement incarné l'artiste. Au moment où je livre ma conférence avec quelques chansons, je chante Zombie de Cranberries Et à ce moment-là, je sens que c'est le moment où je dois livrer l'information authentique que je viens d'avoir un diagnostic de cancer.
Speaker 2:Si tu as envie de triper encore plus sur ta vie et oui, j'ai vraiment employé le mot Sous-titrage Société Radio-Canada. Je te dis salut. je m'appelle Karine Champagne. j'anime le podcast Impacter le monde Et aujourd'hui, je te présente une invitée qui est déjà venue à titre d'entrepreneur, d'ingénieur, mais aujourd'hui, c'est tout son éclat qu'on va voir, alors que je rencontre l'artiste Sophie Chenel. Sophie, es-tu prête à impacter le monde? Oui, karine, c'est vraiment un côté de toi que tu veux incarner de plus en plus, et je te vois évoluer parce qu'on est copine, parce qu'on se côtoie. Et là, aujourd'hui, je te dirais que je t'ai jamais sentie aussi vibrante et allumée.
Speaker 1:Écoute, je suis vibrante et allumée parce que, toute ma semaine, eh bien, j'ai fait vivre l'artiste, aussi bien dans l'écriture que dans la poésie, que dans la musique, et je ne peux plus m'en passer. C'est vraiment ce qui apporte la joie dans ma vie.
Speaker 2:Je t'ai présentée comme étant aussi entrepreneur et ingénieur, et c'est important, cette base-là, juste pour que vous puissiez vraiment comprendre à la maison que des fois, on a un côté qui est rationnel, qui embarque, mais si on reconnecte avec la jeune Sophie ou la jeune nous pour qu'on puisse l'appliquer chacun dans notre vie, tu as toujours eu un côté artiste.
Speaker 1:Oui, depuis toute petite, je suis en train de chanter devant mon miroir, moi, mes jeux solitaires, c'est le chant. Oui, c'est le chant. Oui, c'est vrai, c'est bouger mon corps. C'est le chant, c'est la musique, c'est les paroles. J'aime tellement les mots, j'aime jouer avec les mots. Je me rappelle d'ailleurs que, petite, il y avait quand même ce côté un peu cartésien, rationnel. Même ça me froissait quand les gens n'utilisaient pas le bon mot, je pouvais me fâcher parce qu'ils avaient dit quelque chose, mais ce n'était pas exact. Voilà, je renoue avec ça, Mais dans le côté positif, dans le côté jubilatoire de la chose. C'est incroyable.
Speaker 2:Est-ce qu'à un moment ou à un autre de ta vie, tu as complètement relégué l'artiste aux oubliés, absolument.
Speaker 1:C'est à quelrer dans le monde professionnel et que je deviens ingénieur entre guillemets, dans le monde professionnel, ce titre-là qu'on nous donne. Puis, finalement, on a plein d'autres titres, parce que, dans un métier, on ne te donne pas le titre d'ingénieur, on te donne le titre de chef de secteur, d'attaché commercial. Parce que ça, c'est tous les titres que j'ai portés dans le monde corporatif. Mais oui, je l'ai vraiment relayé, relégué ou même oublié en fait, parce que pourtant, j'ai toujours eu ma guitare, mais elle était accrochée, puis je m'en servais même plus.
Speaker 2:Puis, c'est super intéressant ce que tu dis, parce que je peux faire le parallèle, c'est un peu renouer avec son essence. Quand je pense, à ce côté peut-être spirituel, que j'avais très jeune, et je suis devenue journaliste rationnelle, workaholic, où là, c'était très l'actualité, l'actualité, l'actualité, tu te découpes un peu ou tu oublies une partie de toi. C'est tout à fait correct. Fait que déjà dans les commentaires, j'aimerais savoir s'il y a une partie de vous que vous avez oubliée, où vous êtes devenue grande et sérieuse et où on vous a dit que ce n'était peut-être plus le moment pour l'artiste ou l'art, ou la spiritualité dans votre univers. Donc, il y a plusieurs années où tu le laisses là, ça sommeille toujours, ça va, ça revient, ça va, ça revient. Quel est l'élément déclencheur qui, récemment, a fait en sorte que l'artiste est revenu plus grande, plus forte et plus belle que jamais?
Speaker 1:L'élément cléclencheur, c'est incarne ta visibilité. C'est un événement dans lequel, justement, entrepreneurial en fait, où j'ai eu, deux jours avant, un diagnostic de cancer Et donc j'ai complètement incarné l'artiste Au moment où je livre ma conférence avec quelques chansons, je chante Zombie de Cranberries, et à ce moment-là, je sens que c'est le moment où je dois livrer l'information authentique que je viens d'avoir un diagnostic de cancer. Je ne savais pas quand j'allais en parler, mais je sentais le besoin d'en parler. Mais je pouvais aussi me laisser la porte ouverte de me dire si tu n'es pas prête aujourd'hui, tu as le droit de ne pas être prête.
Speaker 1:Mais zombie, zombie. Puis ça m'a percuté. Je me dis oh my god, parce qu'il faut savoir que ma maman a eu un cancer du sein. En fait, elle en a eu deux, parce qu'il y a quatre types de cancers du sein. On est super content de le savoir quand ça t'arrive deux fois dans ta vie. Et, en fait, ma maman, elle appelait ces cancers par des noms de personnes. Le dernier s'appelait Trump, d'ailleurs Trump, et elle combattait Trump, en fait. Donc, quand j'ai entendu zombie, zombie que je chantais moi-même, j'étais en train Pouf, c'était comme si, ok, c'est zombie, c'est comme OK, comment je réunis tout ça? Puis là, j'incarne réellement l'artiste. C'était plus à moitié, c'était plus dans le sens marketing ou quoi que marketing, mais moi je l'incarnais de cette façon, je l'intellectualisais, et à ce moment-là, ça a été complètement une autre porte pour moi, qui s'est réouverte à l'intérieur de moi, sur ma vulnérabilité, ma sensibilité, ma connexion, mon hypersensibilité au monde, aux mots et aux messages, en fait, que j'ai envie de dévoiler.
Speaker 2:Puis, pendant tous ces traitements-là le précise parce qu'on est copines. Je t'ai accompagnée une fois en chimiothérapie. Tu m'as fait l'honneur de m'offrir une place à côté de toi pendant le traitement, mais toi, tu écrivais des chansons. pendant ce temps-là, il y a eu une énergie qui t'a habitée, qui est sans nom En fait. tu n'as jamais arrêté de créer ou tu t'es autorisée à créer, au même titre que la médication coulait dans tes veines.
Speaker 1:En fait, ce qui a vraiment changé, c'est que j'ai créé de l'espace à la créatrice. En fait, ma créativité a toujours été présente, mais à ma créativité pour que je livre un message, Parce qu'il y a des impulsions artistiques que j'avais, ou, des fois, j'écrivais des lettres ou j'écrivais des poèmes, c'était comme dans l'élan. Mais en fait, un artiste, c'est aussi quelqu'un qui doit travailler Et donc, je ne laissais pas d'espace à la créativité. Travailler.
Speaker 1:Ça ne veut pas dire que quand on crée une chanson, quand on crée un texte, il n'y a pas raconte une histoire, qu'il y ait du sens, qu'on fasse sonner les mots, il y a aussi c'est quoi le sujet, c'est quoi la thématique, c'est quoi le message que j'ai envie de passer, et tout ça. Il fallait que ça s'imbrique. Donc, je dirais qu'aujourd'hui, j'ai des grands pavés de créativité de l'entrepreneur. C'est super structuré. Comme je dis toujours de 9 à 10, je suis capable de dire OK, je vais créer mes 4 courriels d'infolettes pour mon mois, ou des choses comme ça. Ça, c'était super cadré. L'artiste, si je lui laisse de 9 à 10, le temps que je me mette dedans, je fais j'ai pas envie, je sais pas, c'est des après-midi complètes Et grâce au traitement, j'ai pu découvrir qu'en fait, c'est là où aussi je me retrouve, puis je suis dans une proximité vraie avec l'autre et avec moi-même.
Speaker 2:Et là, c'est assez surprenant, parce que je t'écoute et je te vois t'animer comme rarement je t'ai vu aussi animée, alors que voilà trois mois, on aurait fait le podcast, on aurait parlé de stratégie, il y aurait eu le côté ton chapeau, très rationnel, de structure, et tout Et là, de t'entendre parler de ces blocs de création, de te laisser aller, est-ce?
Speaker 1:que c'est une surprise pour toi-même de renouer avec autant d'intensité à cette création. J'ai des frissons partout. Je ne sais pas l'expliquer. C'est juste que j'ai décidé de me mettre à l'horaire. Et de me mettre à l'horaire, ce n'est pas avec un résultat. Puis, ça, c'est vraiment nouveau pour moi, honnêtement, parce que quand je me dis que j'écris une chanson, en fait j'écris un texte. Écoute, c'est récent, il y a deux jours, j'écris une chanson, j'écris plein de mots, puis, tu sais, il se passe rien au bout de. Puis, là, je fais ok, je pose le crayon, puis je décide de mettre de la joie, bon, et je vais quand même chanter parce que j'écris une chanson. Puis, finalement, je n'ai fait que d'écrire, puis là, je pars, mon truc, il n'y a rien.
Speaker 1:Je suis surprise, je suis animée de me surprendre moi-même de ce que je suis capable de créer simplement en le faisant. Juste de me dire ouvre la bouche, sophie, chante. Tu sais, c'est comme le petit pas de plus. Tu me le dis aussi souvent. Je le dis souvent, mais tu me fais souvent le reflet, sophie, si tu juste te le faisais Là. C'est ça qui se passe À chaque fois que je m'autorise à faire, sans perception de résultat, de livrer quelque chose. Écoute, je vide toutes les cellules de mon corps.
Speaker 2:Puis, au niveau du résultat, c'est important ce que tu dis, je ne sais pas si ça peut même résonner auprès de tout le monde. On est dans une société où tout va vite. On est dans une société basée sur la performance, sur le résultat, où on a des données métriques qui sont hyper importantes, que ce soit n'importe quel type de business C'est qu'est-ce que j'ai fait, combien j'en ai fait dans un temps donné Et là de lever le pied sur le résultat et de te permettre juste d'être.
Speaker 1:Écoute, ça crée des résultats de fou. Écoute, j'ai ma petite gang avec qui j'échange sur ces aspects. Je les envoie et je fais waouh, c'est super beau. Ce que je découvre aussi, c'est que j'ai beaucoup été animée par de la musique intense. Je dirais le pop-rock, même du métal. J'aime vraiment tous les styles. J'-rock, même du métal, j'aime vraiment tous les styles. J'ai même chanté du lyrique, j'ai fait partie d'une chorale. Je n'ai pas envie de choisir un style, mais le fait d'écrire, de chanter, je me rends compte que j'ai un style ultra romantique. C'est très, très drôle. Je suis ultra fleur bleue, je. Mais là, je suis comme. Tu sais, j'ai encore fait un atelier juste avant de venir. Puis, tu sais la réponse de la femme qui écrit des chansons humoristiques, comiques, qui écrit depuis des années.
Speaker 1:Elle a plus de 15 albums de faits. Donc, on imagine, c'est plus de 70, 80 chansons publiées. Donc, on sait aussi, il y en a beaucoup qui n'ont peut-être pas doux. Tu sais, c'est comme fou. Donc, je suis en train de découvrir mon style, je suis vraiment dans la découverte de mon style. Puis, encore là, qu'est-ce?
Speaker 2:que je trouve trippant, c'est toi qui as pris des formations pour être entrepreneur performante, comment améliorer sa valeur, comment optimiser sa business, puis toutes les autres formations que je ne sais pas que tu as suivies. Et là tu es rendue dans comment écrire sa chanson, L'art d'utiliser les mots et la musique. Qu'est-ce que ça crée comme espace à l'intérieur de toi, aussi, de t'autoriser à explorer ça.
Speaker 1:Je ne sais pas avec tes mots. En fait, c'est vraiment vibrant, je suis sans mots. En fait, cette question-là, c'est une sensation, c'est une émotion. Puis tu me demandes l'ouverture, c'est une sensation, c'est une émotion. Puis tu me demandes l'ouverture, c'est ça, ça ouvre naturellement. Là je peux suivre des masterclass. Je fais comme ok, mais tu me la sors ton offre pour payer, parce que je suis tellement allumée.
Speaker 2:Oui, au niveau de l'art, au niveau de la chanson, au niveau de l'art, écoute.
Speaker 1:J'arrête pas d'acheter des spectacles. Je renoue à cette partie-là. Il faut comprendre aussi que je suis une femme immigrée et que j'avais une perception du spectacle. On allait beaucoup voir des petits shows, des petits cabarets, avec Nicolas, quand on était à Lyon, puis ici, finalement, je suis en train de découvrir les salles parce que j'avais complètement délaissé. J'avais un gros poste, directrice adjointe d'une grosse entreprise. Ensuite, j'étais directrice générale. J'étais tellement concentrée sur les résultats, pour que les entreprises fonctionnent et qu'on reconnaisse que j'avais de la valeur, que j'ai complètement délaissé cette partie-là. Je suis en train de créer un réseau musical, une compréhension de ce qui est disponible. Je trippe Maintenant, j'offre des cadeaux, je suis comme OK, ça, j'ai envie d'y aller. Avec qui j'ai envie d'y aller? Ah, oui, bien, tiens, by the way, tu restes. C'est ça que je fais.
Speaker 2:Ah, ça, c'est trippant. Offrir du temps et de l'art en cadeau, c'est vraiment exceptionnel. où tu es en chimiothérapie, là, youpi, c'est fini. Il y a une grosse partie derrière toi, la chirurgie est faite, tu n'as plus de cancer dans ton corps, puis il reste quelques petits traitements. Mais pendant ces sessions-là de chimiothérapie, tu as décidé de mettre sur pied un projet extraordinaire. Tu as décidé d'aider, de servir les autres femmes et de les élever, et tu es en train de monter une exp. Ta guérison, puis ton élévation, passait par l'art, la création et la sororité.
Speaker 1:Oui, j'ai vraiment. Puis, ça, c'est intéressant parce que, finalement, l'entrepreneur j'en parlais déjà. Donc, je me rends compte que c'est un de mes thèmes, pour utiliser tes mots fondamentaux. Mais en fait, ce que j'ai compris récemment, c'est que le thème de la sororité, c'est au service de quelque chose Et ça, c'est quelque chose que j'ai trouvé grâce à ce processus, grâce à mon processus et mon chemin de guérison, c'est que mon message à moi, c'est l'égalité. Je pense que j'ai parlé des femmes dans les années 20, parce qu'il fallait qu'on se soutienne et qu'elles ont fait d'énormes pas pour nous permettre de travailler, d'être libres, d'avoir notre compte en banque. On en parle, on rigole presque de ça, mais c'est tout récent, ça n'a même pas 100 ans, ça n'a même pas 50 ans. C'est incroyable.
Speaker 1:Puis, encore plus aujourd'hui, où on se rend compte qu'on retire encore des droits aux femmes, qu'on coupe la recherche sur tout ce qui est associé à la femme, à la diversité. Et donc, je me suis rendu compte que quand je parlais de sororité, pour moi c'était attaché au désir que les femmes naissent libres et égaux entre guillemets en droit et en capacité à avoir tout ce qui est naturel pour tout le monde. Il n'y a pas à avoir de sexe de genre, il n'y a pas à avoir de désir sexuel dans un sens ou dans l'autre. Enfin, je veux dire, on a tous à choisir qui on a envie d'incarner. Et pour moi, ça, c'est ultra important.
Speaker 1:Maintenant, j'ai décidé de l'aborder avec cet angle de sororité, parce que je pense que pour réussir à avoir l'égalité, ça n'est pas d'utiliser les outils que les hommes ont utilisé dans le passé, il faut aussi qu'on ait notre innovation, notre créativité, notre sensibilité. Nous sommes différents. Je ne dis pas que C'est pour ça qu'on parle d'équité, d'ailleurs, je reconnais cette différence. Mais je prends cet angle, vraiment, de solidarité féminine parce que je pense que même si on évolue dans un milieu où on parle de bienveillance d'avantage, où on parle qu'il n'y a pas de compétition entre les femmes J'ai un mouvement de sisters avec qui je travaille au quotidien, toutes les semaines Mais ne pas reconnaître qu'on a encore des jugements, c'est un leurre. Et donc, en fait, cette exposition, c'est de partir justement de nos jugements, entre femmes, pour pouvoir les transcender avec la musique, la poésie, l'art, la photographie, et montrer qu'on peut se soutenir, s'élever, et c'est qu'ensemble qu'on arrivera à atteindre cette équité juste pour vous dire l'état d'esprit de Sophie à ce moment-là.
Speaker 2:C'est qu'est-ce que je peux créer pour nous élever, pour laisser de côté les jugements, puis que les femmes s'apprécient et se voient avec un regard bienveillant? T'as mis sur pied, entre autres, une session de photos où t'as cherché, t'as fait des appels à tous, t'as fait vraiment, t'étais très, C'était pas juste ton environnement proche deux, trois copines, des femmes inconnues dans ton univers. T'étais à la recherche de femmes type Oui, qu'est-ce que tu cherchais?
Speaker 1:Comment t'as réussi à monter cette session de photos. Le message était tellement important pour moi, il fallait que j'y arrive. Puis, ça a été quelque chose, jusqu'à la dernière seconde, parce que j'avais tout monté. J'avais la photographe, d'ailleurs, que je salue, marilyn Tremblay on avait le studio, on avait la date de session En fait, c'est plus de 30 femmes qui ont participé au travail photographique, mais moi j'ai qu'une date puis au travail photographique, mais moi j'ai qu'une date puis j'ai un studio réservé de telle heure à telle heure. Donc, il faut que ça soit organisé. Sophie, organiser, elle n'est pas loin. Et les profils, c'était de pouvoir jouer sur tous les aspects de capacité. J'avais besoin d'une femme en fauteuil roulant, j'avais besoin d'une femme bodybuildée, j'avais besoin d'une femme de couleur noire, une femme danseuse, j'avais envie d'avoir des femmes minces rondes.
Speaker 2:Oui, exactement.
Speaker 1:J'ai aussi des profils avec des autochtones. Bref, je voulais qu'on puisse regarder la religion, la taille, la forme, le fond, les pensées, et qu'on puisse le voir visuellement, parce que pour pouvoir parler d'un préjugé, il faut qu'on le voit immédiatement. Puis, c'est ça aussi qui fait la magie, c'est que l'effet immédiat et la poésie nous amènent à transformer notre pensée. C'est pas la réaction sur, parce que ça, on l'a tous, on reste des humains. Tu sais, ah, puna belle, on le dit encore des fois. Non, mais si elle a réussi, elle est belle. Le nombre de personnes qui, même si on croit qu'on le pense pas, on le pense. Donc, en fait, la vraie question, c'est pas de savoir le jugement que j'ai, c'est la réaction que j'ai au jugement que je perçois, et donc, moi, je me sers de cet outil.
Speaker 2:Donc, t'as réussi jusqu'à la toute dernière minute. Tu trouvais qu'il arrivait à la session de photo, qui était à 10 heures le matin. Tu te retrouves avec toutes ces femmes-là et tu crées une session de photo, et de cette session de photo-là, il va y avoir une exposition.
Speaker 1:En fait, c'est une exposition, mais c'est une exposition spectacle d'abord, c'est-à-dire que je vais dévoiler ces œuvres, qui sont des œuvres photographiques, mais auxquelles j'impose aussi des poèmes, donc des haïkus. Les haïkus, ce sont des poèmes en 17 syllabes, plus de la poésie qui nous permet de transcender le message. Et puis, j'ai décidé de dévoiler ces œuvres le 2 novembre dans un spectacle, en fait exposition, et où j'accompagne également d'autres femmes qui vont associer leur voix. On est en train de créer des chansons pour que chacune des œuvres, en fait, porte une chanson également.
Speaker 1:Donc, cette exposition, mon objectif ultime, c'est bien sûr de la dévoiler, c'est énorme pour moi, mais c'est qu'elle soit itinérante. J'aimerais que cette exposition soit en fait un outil de médiation sociale, plutôt que de devoir, même dans une entreprise, parler d'égalité, d'équité et d'inclusion, plutôt que d'y aller avec un peu le papier et de ne pas se trop savoir. Là, en fait, on ferait cheminer les gens dans l'exposition, puis ça serait comme le préambule, mine de rien dans un sac à sept, puis là, du coup, les gens voir comment on peut, justement, se servir de l'équité, profiter de cette richesse, en fait, de chacune de nos diversités.
Speaker 2:Et ce que tu as fait, c'est assez exceptionnel aussi en ce moment, sophie, c'est que tu en as financé une bonne partie. Tu prends le hit, comme on peut dire, mais tu es à la recherche aussi de gens qui vont avoir envie de contribuer, qui vont avoir envie de contribuer, qui vont avoir envie aussi de dire pour moi, c'est important la sororité, pour moi, c'est important l'égalité. Donc, tu t'es servie de la ruche pour pouvoir aller en socio-financement. Comment ça se passe?
Speaker 1:Mais oui, alors là, il nous reste à peu près une vingtaine de jours. On est presque au 50 %. J'ai une nouvelle partenaire, parce que j'ai fait comme trois échelons. Il y a vraiment les gens qui me suivent ou qui ont envie de vivre l'expérience, ou de venir avec une amie pour découvrir ce que c'est. Puis, parce qu'ils ont envie de s'engager ou de pouvoir partager quelque chose d'important dans leur vie la solidarité féminine. Donc, c'est ce que j'appelle les fans, c'est les personnes qui ont envie de vivre l'expérience.
Speaker 1:Puis, j'ai mis aussi la possibilité d'être acteur ou co-créateur. Donc, il y a deux pour les artistes de vouloir co-créer une chanson qui va être livrée effectivement et qui sera dans cette exposition, ou bien de suivre un enregistrement de l'album, parce qu'il va y avoir un album de toutes ces chansons. Je suis en train d'écrire aussi pour ça. Et puis, il y a aussi les partenaires. Et moi, c'était important d'avoir ce niveau partenariat, parce que je pense qu'il y a plusieurs personnes qui s'engagent dans la solidarité féminine, dans l'équité, et qui n'ont pas forcément partagé cette chose-là dans leur entreprise Ou qui n'ont pas envie de chanter en vie de chasse-rolles?
Speaker 1:Oui, et puis, qui a envie de participer à la cause? En fait, le partenariat, c'est pas. Il va y avoir des programmes, c'est pas juste de mettre ton logo Là. En fait, je veux que chaque personne qui contribue à ce niveau-là, elle partage, elle, comment elle s'engage, ou comment l'entreprise s'engage dans l'équité, la diversité, l'inclusion, dans la solidarité féminine. Quelles sont les actions? Et ça peut être aussi simple que je m'assure d'avoir quatre fournisseurs dans l'entreprise qui répondent à mes besoins et qui sont à propriété féminine.
Speaker 2:Écoute, je viens de me rappeler aussi quand tu parles de ça dans ton entreprise, quand toi tu étais ingénieure et que tu avais commencé à emploi, ça pourrait être ça aussi. Comment puis-je? pas nécessairement féminiser, c'est pas ça, mais faire en sorte que les femmes se reconnaissent à travers mon offre d'emploi, c'est ça que ça veut faire.
Speaker 1:Exactement, parce qu'en fait, les femmes ont tendance à vouloir cocher toutes les cases quand on leur demande si elles ont ça, ça, ça, ça, ça comme expérience, et donc elles, s'auto-censure, ne remplissent pas toutes les cases, alors que les hommes, ils lisent les quatre premiers points, puis, si c'est bon, tu sais, ouais, au culot, tu vois. Eh bien, en changeant les offres d'emploi, en mettant indispensable, puis en mettant ce serait un plus, ou, éventuellement, on développera ces compétences. Eh bien, tu viens de séparer ta liste d'évidence et d'essentiel avec quelque chose qui est un plus bien. Là, tu vas avoir plus de femmes qui vont postuler.
Speaker 2:Oui, donc, ça peut être une façon aussi pour dire aux entrepreneurs comment pouvez-vous vous ouvrir davantage à l'égalité et faire en sorte que c'est un lieu sain, sécuritaire, agréable pour les femmes qui sont là? Dis-moi, sophie, quand on parle de sororité ou d'égalité féminine, oui, il y a tout ce qui se passe dans l'actualité, autant chez les Américains que chez nous, par rapport aux droits des femmes ou la visibilité des femmes, ou peu importe. Est-ce que tu vois que tout le monde en parle encore, ou c'est un sujet tabou? Est-ce que c'est un sujet où, quand on parle de féminisme j'ai employé ce mot-là les yeux révuls assez facilement Comment tu le perçois toi sur le terrain?
Speaker 1:Bien, moi, je te dirais que maintenant, de plus en plus que j'en parle même, il y a eu un moment où j'ai eu peur. Personnellement, j'ai ressenti la peur de C'est très spécial, mais j'ai eu l'impression de revivre, en fait, les expériences des femmes du passé où je pouvais me faire lyncher. C'est très spécial, mais j'ai vraiment ressenti ça. Maintenant, ce n'est pas ma réalité, mais en ce moment, je suis tellement connectée à ça. Donc, il y a une grosse position où je me suis dit mais est-ce que c'est politique ou pas ton affaire? Puis, la réponse, c'est non. En fait, c'est la base, c'est l'humanisme. C'est aussi simple que ça Et il faut vraiment le séparer du masculinisme, qui était vraiment de la position de l'homme ou quoi que ce soit.
Speaker 1:Ce n'est pas des différences. La femme qui, juste, parle de son désir d'égalité, on la traite de féministe. Mais je pense qu'on n'est pas des féministes. On veut juste, en fait, la norme, on est libre et égaux. Donc, il n'y a pas à voir de différence. Je te dirais que c'est très particulier parce que c'est une question qu'on m'a posée. Même ma belle-sœur me l'a posée. Ouais, donc t'es une féministe? Ok, si tu penses que je suis une féministe, mais parfait, je vais le porter le titre. Si t'as besoin de me mettre un titre, moi, ce que je veux, c'est qu'on puisse toutes être égales, ça te cite. Si t'as besoin que je porte un titre aujourd'hui ou demain, ou faire autre chose, parfait, moi. Mon action à moi, c'est de m'assurer qu'on peut ouvrir des portes, et sans violence. Et c'est pour ça que j'utilise l'art, parce que je pense que ça peut être plus universel et qu'en fait, ça ne se demande pas, ça se fait, c'est tout l'égalité. Donc, c'est à nous de prendre une décision de s'engualité, tout ce qui touche les femmes.
Speaker 2:je me disais il y a un ancien modèle qui tombe. Et oui, ça peut être déstabilisant pour nous de dire le gouvernement se retire, ou il y a du sous-financement, ou on retire des sous. Et je ne dis pas que c'est correct, c'est pas correct, ça n'a rien à voir, mais ça a tout à voir avec quel est maintenant, en 2025, et les années vont prendre à partir de maintenant, pour soutenir ce mouvement-là sans être tributaire de quoi que ce soit. Ah, oui, c'est comme ça que tu le vois. puis c'est ce que tu incarnes en fait, en mettant sur pied Une exposition, faire des chansons, en parler. c'est comme. je vais prendre ma partie et je vais regarder ce que, moi, je peux créer pour les femmes.
Speaker 1:Je m'engage comme ça.
Speaker 2:Je m'engage comme ça.
Speaker 1:C'est ça exactement Pour moi. Mon engagement, c'est mon action, à mon niveau, avec mes moyens, avec ma voix. Parce que j'utilise ma voix et avec les actions que je peux mener aujourd'hui, sans avoir besoin de valider ou quoi que ce soit, je le fais pour moi Et du coup, ça a un impact sur mon environnement. C'est ça qui est fou aussi. Plus je fais des choses pour moi, puis, récemment, j'ai été dans un podcast on m'a dit t'es vraiment généreuse? Je pense pas être généreuse. Je pense que plus je me rapproche de qui je suis vraiment, plus j'impacte réellement l'extérieur, parce que ça ouvre des portes autour de moi. Puis ça vient directement. Ça veut dire ma famille.
Speaker 1:Mais le nombre de femmes qui m'écrivent parce que j'ai dit quelque chose sur les réseaux sociaux, puis que je ne les connais pas, ou qui viennent dans la rue Mon mari, il rigole beaucoup en ce moment parce qu'on va dans un resto, puis moment parce qu'on va dans un resto, puis il y a souvent quelqu'un qui vient me voir, puis il me dit ça y est Sophie, elle est connue partout. Mais c'est parce qu'en fait, mon message est de plus en plus juste avec moi et ça touche les personnes qui vibrent à mon énergie.
Speaker 2:Absolument. Puis vous pouvez suivre Sophie. Je vais mettre les liens dans la description de cet épisode de podcast, audio ou vidéo. Il va y avoir les les liens. Si ça vous tente de contribuer. Je vous encourage fortement à faire un acte de foi et à encourager Sophie. Mais encore plus qu'encourager Sophie, c'est soutenir une vision, soutenir une mission. C'est sûr que ça donne un petit coup dans le dos en disant je suis au bon endroit. Ça peut faire une vraie différence.
Speaker 1:Je sais qu'il y a un petit montant.
Speaker 2:Ça Fait que les liens sont dans la description. Je veux revenir sur cet événement qui va avoir lieu le 2 novembre, où il y a des femmes qui vont venir sur toi, Il y en a qui vont venir pas sur toi, sur scène.
Speaker 1:En tout cas, je ne sais pas ce qu'il y a Rendu là.
Speaker 2:je ne sais pas ce que ça sera, mais elles seront sur scène. Il y en a qui vont faire les barques, il y en a qui vont jouer de la musique Et il y en a là-dedans, tout comme toi, qui se sont déconnectés de leur art et qui renouent avec l'art. Qu'est-ce que tu vois dans ces femmes-là? parce qu'il y en a peut-être qui nous écoutent en ce moment qui ont toujours rêvé chanter, qui ont toujours rêvé de faire de la scène, qui ont toujours rêvé d'être devant un public. Qu'est-ce que ça fait de rentrer dans ton univers et de s'autoriser ceci?
Speaker 1:Écoute, c'est grandiose. Donc, oui, j'ai créé un programme qui s'appelle Révélation. Puis, en fait, le but de cette révélation, c'est de danser sur la scène le 2 novembre, de chanter sur la scène, soit dans un groupe j'appelle ça le chœur Soit dans un groupe, j'appelle ça le cœur, parce qu'on va chanter une chanson commune, soit à titre individuel, puis les révélatrices, qui sont chanteuses solo, en fait, elles écrivent une chanson Et écoute, c'est formidable. Là, on est tissé, serré, on est en train de travailler. En fait, moi, je considère qu'on est en coproduction. Toutes les femmes qui rentrent dans mon univers, on est en train de travailler sur tout le pacing, les thématiques. Bien sûr, l'objectif, c'est d'être en lien avec le thème. Mais écoute, je ne sais pas comment me dire, mais c'est magnifique de les voir.
Speaker 1:Il y a une aisance, c'est comme l'autorisation, elle redécouvre leur talent, parce qu'honnêtement découvrent leur talent, parce qu'honnêtement, elles ne chantaient plus, elles ne se permettaient plus d'avoir ce côté artistique. Et pourtant, elles l'ont eu depuis toute petite, comme moi, dans la glace, à vouloir chanter. Moi, je veux dire, je chantais du Céline Dion en France, puis je connaissais l'album par cœur, puis j'étais avec mon faux micro devant le miroir. Mais en, en fait, il y a aussi ce petit rêve d'enfance, ce rêve de petite fille. Mais il y a aussi qu'aujourd'hui, avec la femme que je suis devenue, c'est plus à propos de moi, c'est à propos du message, et donc ça nous relie. Ces femmes, elles sont en train de s'ouvrir, elles sont aussi belles que moi.
Speaker 2:J'ai envie de dire Tellement Oui, il y a des frais pour participer à ceci, parce que ça engendre, ça coûte de l'argent Avoir un band faire de la musique, louer la salle, l'éclairage, les papiers, les invitations, la publicité. tu sais, c'est vraiment une co-création. tu le dis, puis tout le monde devient un peu productrice ou coproductrice parce qu'on investi. Mais quand on regarde les coûts pour une seule personne d'aller au bout de ce rêve-là, c'est presque impossible financièrement. toute seule.
Speaker 1:J'ai calculé juste un budget au début pour me dire OK, sophie, dans quoi tu t'embarques, c'est plus de 50 000 $. Puis ça, quand on fait des projets parce que moi je suis chargée de projets à la base on sait qu'il y a toujours des coûts supplémentaires. Maintenant que j'ai réveillé l'artiste, le petit défi, c'est que l'artiste si elle veut quelque chose, elle veut l'avoir.
Speaker 2:Elle a besoin de l'entrepreneur, elle a besoin de l'ingénieur elle a besoin de la chargée de projet, c'est ça.
Speaker 1:Là, c'est vraiment plus l'entrepreneur. On a envie d'avoir la totalité. Moi, j'ai plus Peut-être que le cancer. Il y a aussi pour quelque chose, mais je n'ai pas envie de créer quelque chose à demi-mesure. De toute façon, je n'ai jamais été comme ça. Je suis quelqu'un d'entier, je ne sais pas trop comment on peut le dire.
Speaker 2:Je veux la totale. Voilà, c'est tout. Oui, mais c'est pour ça que les gens qui sont intéressés et qui se disent, peut-être parce que notre conversation est peut-être en train d'éveiller en ce moment, des gens qui ont toujours rêvé de chanter, danser ou être sur scène, puis elles sont rendues à, puis là, tu cartes pas. ça n'a rien à voir avec l'âge, mais elles ont peut-être 30 ans, puis là, c'est trop tard, je ne pourrai pas, absolument pas. Puis on n'a peut-être pas le 50 000 pour mettre pour la production.
Speaker 1:Ce n'est pas du tout ce coût-là que vous avez à investir. C'est évident.
Speaker 2:Exact. Mais ça finit aussi qu'ils vont participer. Est-ce qu'ils participent à l'album aussi?
Speaker 1:Bien, oui, en fait, c'est un album collect, parce qu'écrire une chanson, il y a le texte, donc moi j'accompagne là-dedans, mais après il y a la mélodie, il y a le fait de créer sa mélodie sur les paroles, puis ensuite, il y a la musique à mettre en place. Donc, on travaille avec Élise Béchard qui nous fait la composition à piano, puis ensuite, on a aussi tout ce qui va être aller en enregistrement en studio. On a aussi l'interprétation sur scène. Donc, en fait, je suis entourée de plein de professionnels. Donc, en fait, c'est moi qui organise tout ça, puis toi, t'as envie, tu vas arriver au bout, tu vas avoir une scène et tu vas être sur l'album numérique qui va être créé par la suite. Il y a la création aussi de co-auteurs à la Sodec, enfin, chose que j'ai faite pour ma première chanson qui s'appelle La différence. Bien, là, en fait, je me mets à contribution pour que les personnes puissent être reconnues comme artistes, qu'elles soient sur un album, en fait, qu'aux produits collectifs. Voilà, donc, c'est ça.
Speaker 2:Et là je te vois encore t'illuminer. Si vous êtes en version audio, allez faire un petit tour sur YouTube pour voir la version audio. Mon expression audio, mon expression préférée, c'était allumée comme un sapin de Noël. Puis je voudrais revenir. Si on avait fait cette conversation-là il y a six mois, il y a un an, tu n'aurais pas été là. Qu'est-ce que ça fait de t'entendre de parler avec autant d'enthousiasme de création d'albums, de gestion de projets, de création de spectacles, avec des femmes qui vont aussi à aller s'épanouir sur scène avec toi.
Speaker 1:Je veux juste te dire qu'au début, j'avais vraiment peur. Puis, tu sais, j'y allais, mais je n'osais pas vraiment. Puis, là, je le fais. Ça fait toute une différence. Je me sens solide, Je suis fière de moi, Tu sais, je sais que je vais au bout. Il n'y a plus de est-ce? et je fais Oh my God, j'ai quelque chose. Je l'écris. Des fois, c'est un mot que quelqu'un va dire Je fais Oh my God. Ce mot-là, je veux le mettre dans la chanson. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas entendu. Il vibre En fait dans mon quotidien, ça existe toujours pour moi. Donc, c'est juste de lui faire une place.
Speaker 2:Donc, l'exposition Sisters aura lieu le 2 novembre au cabaret BMO de Sainte-Thérèse. Vous êtes bien sûr invité. Fred et moi allons probablement retarder notre grand départ pour notre grand voyage pour assister à ce spectacle-là et être là de cœur d'énergie, de t'applaudir à tout rond et de faire un standing ovation. Je vais dire de la mort, mais je veux dire de la vie et de la célébration. Si jamais ça vous intéresse d'assister à ce spectacle-là, de venir faire un high-five et un câlin à Sophie et si, en l'occurrence, on se connaît Ici, en l'occurrence, on se connaît, venir aussi me voir, ça me ferait tellement plaisir. Je trouve ça absolument grandiose, ce que tu as fait et ce que tu es en train de faire. Et j'avais une dernière question pour toi avant de conclure Est-ce que l'art a soulagé la traversée du cancer?
Speaker 1:Ah, en fait, ce n'est pas soulagé. C'est ma guérison, l'art est ma guérison. C'est ma guérison, l'art est ma guérison.
Speaker 2:Je te remercie infiniment, sophie, d'avoir été avec moi avec toute ton énergie, ta flamboyance, cette vibration-là qui est délicieuse. Et merci de laisser encore plus de place à l'artiste Et j'ai hâte de voir où est-ce que tu t'en vas avec tout ça. mais ça ne sera que grandiose. Le parcours est déjà magique. Merci à vous d'être là aussi. Merci d'être là en nous soutenant dans le podcast Impacter le monde. Tu peux t'abonner, commenter, partager aussi. Merci d'être là pour mon amie Sophie et de donner peut-être du vent dans les ailes de ce projet grandiose qu'est l'exposition Sisters, donc le 2 novembre au cabaret BMO à Sainte-Thérèse. Tous les liens sont dans la description. Merci encore une fois d'être là et je vais vous donner et vous offrir la plus belle des prières. Merci et encore plus de ceci.