Impacter le monde avec Karine Champagne

107. La maladie comme éveil spirituel avec Stéphanie Dubé

Karine Champagne Season 2 Episode 107

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Notre corps nous envoie constamment des messages à travers les maladies et symptômes physiques, nous invitant à explorer notre monde intérieur pour y découvrir des blocages émotionnels et enjeux personnels. Stéphanie Dubé, spécialiste en médecine complémentaire, nous enseigne comment décoder le langage du corps et utiliser cette compréhension pour transformer notre relation à la santé et à la vie.

• La maladie comme "wake-up call" - un message permettant d'entrer en soi et de découvrir ses blocages
• Les connaissances nécessaires pour comprendre le langage spécifique de notre corps
• Lien entre le système ostéo-articulaire et la solidité intérieure/confiance en soi
• Relation entre le surpoids et les blessures d'abandon, peur du manque ou conflits d'identité
• Importance d'accueillir et d'identifier nos émotions pour gérer le stress et comprendre les messages du corps
• L'autonomie en santé comme complément essentiel au système médical traditionnel
• L'approche holistique qui considère l'être humain dans sa globalité (émotions, biologie, psychologie, spiritualité)
• Comment Stéphanie applique ces connaissances dans sa vie personnelle face aux défis

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

C'était très clair. OK, Steph, tu as cette douleur-là, tu comprends ce que tu es en train de vivre. J'ai pu mettre en place de la gestion de stress, de la gestion d'émotions, qui est des respirations, de la cohérence cardiaque, des techniques qui viennent apaiser ça. J'ai pu aussi, par mes connaissances, faire. Ce n'est pas vrai que je vais me mettre enau, c'est mon allié et que je me dois aussi de m'occuper de ma santé mentale à travers le défi.

Speaker 2:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Aujourd'hui, on va avoir un très grand wake-up call. On va parler à quel point notre corps nous envoie des messages. Oui, parfois via la maladie, ce qui rend peut-être notre expérience terrestre assez inconfortable. Mais si on commence à voir la maladie comme étant un wake-up call, une façon d'entrer en nous, de nous découvrir, voir les blocages et encore plus bien, là ça prend une toute autre signification et on voit que la maladie peut presque, à la limite, être à notre service. Peut-être que ça passe un peu raide dans votre gorge, mais je vais demander à mon invité d'y aller plus en profondeur puis, justement, de nous permettre de décoder notre corps encore plus. Laissez-moi vous présenter cette invitée que je trouve absolument fascinante. Stéphanie Dubé est bachelière en psychoéducation, spécialisée en médecine complémentaire et fondatrice du Centre de formation et santé holistique SatNam. Stéphanie, re-bienvenue à Impacter le monde. Merci, Karine. Encore, Encore. et quelle joie de parler de ce wake-up call que la maladie peut être pour nous. Oui, Dans quelle mesure le corps nous parle constamment.

Speaker 1:

Le corps pour moi, puis pour plusieurs personnes qui s'ouvrent aux médecines complémentaires lorsqu'il démonte un symptôme, qu'il y a un diagnostic qui est là, ça représente un message, ça représente une situation assez précise dans la vie de la personne Et ce n'est pas seulement dû à une défectuosité du corps, une malchance, ou seulement dû à des habitudes alimentaires ou d'activité physique. Ce n'est pas que ça qui est concerné.

Speaker 2:

Mais là, j'entends déjà peut-être des gens qui disent Hey, j'ai le cancer, j'ai une maladie X, y, z, comment elle peut dire ça? Parce qu'il peut y avoir une réaction aussi, parce que ce n'est pas tout le monde qui veut se regarder.

Speaker 1:

Oui, effectivement, moi je ne suis pas là pour convaincre. Dans ma pratique, dans ce que j'amène, j'amène vraiment les gens à réfléchir, à s'ouvrir, à être en ouverture, en curiosité sur ce qu'on ne sait pas encore en termes de science, mais qui pourtant fait du sens pour de nombreuses personnes à travers ce qu'ils ont vécu, lorsqu'ils se sont penchés sur le message du corps, en fait, et qui ont osé aller là, même si c'est un sentier à défricher, à connaître, qui n'est pas répertorié en science mais qui pourtant donne des résultats pour de nombreuses personnes.

Speaker 2:

Alors, un wake-up call, ça veut dire que si jamais j'ai un diagnostic ou un inconfort, même pas au-delà du diagnostic, je ne me sens pas bien, j'ai une douleur, qu'elle serait, puis il n'y a peut-être pas d'ordre, mais les premières choses à faire, selon toi.

Speaker 1:

Bien, en fait, si on est ouvert à cette approche-là, puis ça remplace je le dis à chaque fois, karine, ça ne remplace pas un médecin un spécialiste, vous devez consulter, vous devez écouter les recommandations médicales, aller voir ce qu'on le plan pharmaceutique et autres traitements. Là, nous, ici, c'est complémentaire, Donc c'est une.

Speaker 2:

On est au. Quoi d'autre est possible hormis le médecin? On est allé Oui, on a peut-être la médication, oui, c'est ça. Et là on se dit qu'est-ce que je peux faire de plus et de différent?

Speaker 1:

Et c'est là oùavoir des connaissances. Parce que si on n'a pas les connaissances, c'est bien beau dire, mon corps me parle, mais je ne connais pas la langue. Alors, si je ne connais pas la langue du corps, le langage du corps, j'ai beau vouloir le saisir, je n'ai pas les notions. Donc, la connaissance, que ce soit par de la lecture, que ce soit par des formations, comme moi j'offre à mon centre, que ce soit par écouter des conférences des gens qui ont des expériences à raconter là-dessus, il faut aller chercher des connaissances. on est d'accord. Et si on a les connaissances sur ça, sur ces stress-là, sur ces conflits-là derrière le corps, là on peut faire des prises de conscience. Je dirais que c'est la première étape. Et si là, on a la prise de conscience et qu'on saisit le message spécifique du corps, après là on a le côté responsabilisation qui est je fais-tu quelque chose avec ça ou je fais rien avec ça?

Speaker 2:

Apprendre à décoder son corps, c'est d'avoir une présence totale et être en non-résistance à ce qu'il va nous dire.

Speaker 1:

Oui, En fait, c'est être ouvert à la vie qui nous parle à travers tout, incluant le corps. Donc, c'est vraiment prendre un moment pour dire et si mon corps était mon allié, même si, en ce moment, il n'a pas l'air d'être trop mon meilleur ami, puisqu'il me fait souffrir?

Speaker 2:

puisqu'il m'amène dans un état de maladie.

Speaker 1:

Ça, ça inclut toutesun simple. j'ai la peau rouge qui gratouille jusqu'au cancer.

Speaker 2:

Oui, Mon corps, c'est mon allié et il est là pour me partager quelque chose.

Speaker 1:

Oui et me faire voir des choses que je voyais pas avant d'être malade. Puis, tu sais, Karine, ça me permet d'ouvrir un peu. C'est pas tout le monde, je vais pas généraliser, mais il y a de nombreuses personnes qui attendent le wake-up call de la maladie pour voir l'importance de leur vie et de ce qu'ils veulent en faire avec le laps de temps qu'on a. Il y a des gens qui ont une espérance de Oui, on a tous une espérance de vie probablement très grande.

Speaker 1:

On va se dire un cent ans, parce que De plus en plus, on s'en va vers le ça, mais il y en a qui sont 70-80, mais dans les faits, il y a des gens qui décèdent dans l'enfance, il y en a qui décèdent dans l'adolescence, la vie adulte. On peut partir à tout moment Et quand la maladie frappe, c'est comme un rappel du fait que notre temps, il est compté. Puis, il y a des gens qui ont besoin parfois, puis fois qui font qu'on ne peut plus faire certaines activités, qu'on n'a plus de plaisir parce qu'on est souffrant et qu'on est pris à ne pas bouger à la maison et à vivre de l'isolement. Il y a tout ça. Quand on est là, il y a cette espèce de réveil de sais-tu que tu as une vie, et tu en as juste une, et elle est maintenant.

Speaker 2:

La question, c'est souvent est-ce que je dois absolument toucher le fond du baril pour remonter? Puis, il y en a qui vont dire oui, parce que ça me permet de me propulser. Puis, oui, ça se peut Peut-être parce qu'on est tellement sur le pilote automatique qu'on ne voit pas tout ce qui vient avant la maladie ou toucher le fond du baril.

Speaker 1:

Oui, il y a des gens qui sont par la maladie ou par d'autres aspects c'est pas obligé d'être la maladie vont apprendre plus tôt dans leur vie l'importance de se connaître pour pouvoir développer des passions, développer du sens, sentir de l'enthousiasme, sentir qu'ils ont vraiment réalisé ce qu'ils avaient à réaliser dans leur vie, qu'ils en ont profité. Il y a des gens qui partent au bout du chemin, qui vont dire Je suis satisfait, on devrait tous partir comme ça».

Speaker 2:

Ça, ça me donne un petit frisson. J'aimerais vous poser la question, vous qui écoutez en ce moment, que ce soit sur n'importe quelle plateforme, est-ce que si vous aviez à partir, est-ce que vous seriez satisfait? Je ne veux pas mettre de temps sur si vous aviez à partir, mais est-ce que vous êtes satisfait? Est-ce que vous êtes satisfait de ce que vous êtes là ici maintenant? Oui, non.

Speaker 1:

Tout ça, c'est bon, exact. Puis, la vie, elle n'est pas parfaite. Ma vie n'est pas parfaite. J'ai des enjeux, j'ai plein de passion, j'ai plein d'enthousiasme sur plein de choses de la vie, malgré les moments où c'est plus gris. Et oui, si je partais aujourd'hui, j'aurais un sentiment de grande réalisation. mais je ne veux pas partir. Et moi, quand j'accompagne des gens ou que je forme des gens à mon école, même si on part souvent d'un aspect maladie avec l'intelligence émotionnelle du corps, mon grand moteur, c'est cette espèce d'envie de transmettre le goût de la vie aux gens, pour qu'ils découvrent ce qui les fait vibrer, puis qu'est-ce qu'ils ont envie de faire de leur vie. Ça passe par le développement personnel, ça passe par la connaissance de soi ou par une maladie.

Speaker 2:

Si, admettons, on revient sur la maladie qui est le wake-up call. Oui, il peut y avoir le diagnostic, on peut aller en décodage de l'intelligence du corps, mais après, en fait, c'est comme si c'est un chemin, tu prends un autre chemin, puis tu t'en vas vers l'enthousiasme. Qui suis-je, où vais-je, qu'est-ce que je veux faire? Est-ce que c'est un peu ça qui peut aider l'apaisement du corps?

Speaker 1:

Oui, exactement, En fait, un coup qu'on a identifié le stresseur de la maladie ou du symptôme il y a une prise de conscience de Ah, ça, c'est mon enjeu dans ma vie.

Speaker 2:

Puis, cet enjeu-là, ça peut être relié à un événement spécifique.

Speaker 1:

Tu qui nous écoutent, je vais prendre des cas réels que je connais, puis, sans les nommer parce que ça peut être plein de gens ces cas-là, c'est très général. On va prendre le système ostéo-articulaire Il y a tellement de gens qui souffrent d'arthrose, d'arthrite, tout ce qui est ostéoporose, les douleurs, osse. Dans le sujet des os, celui-là, c'est vraiment une tonalité reliée à la solidité intérieure, ma structure, ma capacité de me tenir debout, ma confiance en moi, mon amour de moi, le fait de me sentir à ma place, droite, dans ma vie, puis oser aussi être ce que je suis dans mon identité, pas me sentir nulle ou dévalorisée. Donc, les os, lorsqu'ils sont fragilisés, c'est ma structure qui est fragilisée, c'est ma solidité intérieure. On part de ce concept-là.

Speaker 1:

J'ai eu, dans ma vie, à accompagner des étudiants qui sont dans le milieu de la santé. D'ailleurs, souvent, ça peut être une infirmière, ça peut être une maman, ça peut être n'importe qui. Quand la personne réalise que c'est ça son enjeu, bien, quand la personne réalise que c'est ça son enjeu, qu'est-ce qu'elle va faire? Bien, elle va vouloir s'occuper de ce défi-là. Donc, le travail n'est pas sur la maladie, comme dans le système de santé, où ils vont travailler sur la maladie.

Speaker 1:

La maladie, la vie de la personne, ses défis, ses enjeux, ce qu'elle ose, ce qu'elle n'ose pas, ce qu'elle n'a pas encore développé pour elle-même ou autre. Donc, dans un cas de, c'était au articulaire exemple comme je viens de donner, c'est ça qu'on va aller travailler Sa solidité intérieure, sa capacité à être vu dans qui elle est, à développer le sens de son identité, et tout ça. C'est un chemin. Ça ne se fait pas comme ça en un instant, parce que je l'ai vu, c'est un cheminement. Alors, les gens qui osent aller dans le cheminement personnel, dans le développement de soi, dans la connaissance de soi, et qui font le travail de se connaître et après, qui vont aller dans l'action pour s'accomplir, ils en vivent des transformations sur le plan humain, mais j'ai envie même de dire sur le plan corporel.

Speaker 2:

Wow, c'est comme si ça ouvre une porte, ça me met, je suis comme super fébrile d'entendre. Puis, tu sais, on a eu ces discussions-là déjà ensemble. Puis tu nous as parlé, à un moment donné, du surpoids, on pourra peut-être en parler un petit peu, ça peut peut-être intéresser les gens À quel point le corps t'indique tellement des possibilités de prise en charge. Oui, Par rapport au poids par exemple.

Speaker 1:

Ça pourrait être quoi? Oui, dans le poids, on a les blessures d'abandon. Donc, tu sais, si on a je te fais référence, si on a été abandonné dans la vie ou qu'on a vécu un grand sentiment de solitude, mais pas la solitude qui nous apaise, celle qu'on recherche, la solitude qui est je suis seule pour faire face à la vie, le poids me fait plus imposant, donc je vais être plus apte, c'est pas vrai. Mais pour le corps, je vais être plus imposant pour faire face aux défis, puisque je suis seule. Il peut y avoir aussi des histoires avec le manque, la peur de manquer. Donc, je vais stocker Parce que j'ai peur de manquer.

Speaker 1:

Mais manquer de quoi? Manquer d'argent, manquer de nourriture, manquer d'amour, manquer de liens, manquer de relations, manquer ta vie, la peur du manque fait stocker Le conflit d'identité. Il a dû prendre sa place. Donc, plus je suis imposant, plus je suis vu. On va me voir, puisque ça se peut que je détonne. Comparé à d'autres, je sors du lot, on me voit. Mais c'est des exemples, il y en a d'autres, des tonalités du poids. Là où je veux amener les gens, c'est si j'apprends à prendre ma place, si j'enlève de enjeux qui fait que je suis effacée et que je me mets à prendre ma place, que je travaille mes insécurités et que je trouve une façon de ne plus être dans la peur du manque, mais d'être dans la capacité de créer pour être pleine. Tout ça, si je travaille mon enjeu de solitude ou d'abandon quelque part, pourquoi le corps resterait dans une proportion qui ne parle plus de ça si je l'ai réglé intérieurement? Donc, c'est ça, le développement personnel, qui est la connaissance de soi et qui est de travailler sur ces enjeux, dis-moi comment ça se passe.

Speaker 2:

Tu fais peu ou pas d'accompagnement privé, parce que tu enseignes et tu formes des gens qui vont pouvoir accompagner d'autres personnes, des thérapeutes.

Speaker 1:

Oui, j'ai longtemps accompagné, sauf qu'à un moment donné, la demande était tellement grande, karine, que je ne pouvais plus répondre à cette demande-là. Donc, oui, j'ai décidé de former des gens qui sont dans le milieu des services sociaux, de la santé, de l'éducation, ou des gens dans les médecines douces, pour qu'ils puissent, à leur tour, amener l'approche que moi, j'ai utilisée pendant des années.

Speaker 2:

Puis tu m'as offert une session que je n'ai pas faite encore. Oui, j'ai hâte, mais si jamais j'ai fait la session, je vais vous partager un lien où je vais vous raconter, peut-être avec des mots cachés ou sans détour, mon expérience. Mais je suis curieuse de savoir comment ça se passe. Comment ça se passe quand tu rentres dans notre univers et tu commences à me questionner ou tu parles à mon corps, ou il y a de la kiné comment tu décodes mon corps?

Speaker 1:

C'est sûr, si on regarde comment ça se passe en consultation individuelle, ça va être différent de comment ça se passe dans mes cours quand j'enseigne, parce que comme j'amène du contenu, ça va être à chacun ensuite de l'amener en rencontre individuelle. Mais dans mes formations, je vais amener vraiment les gens à aller explorer, premièrement sur eux-mêmes, parce qu'avant d'accompagner quelqu'un puis il y en a beaucoup qui accompagnent déjà, c'est leur métier mais avant de se tourner vers les autres, je pense que c'est important de se tourner soi, d'aller voir où est-ce que nous? on ne walk pas de talk, les bottines ne suivent pas les babines, et aucun jugement de ma part, karine, mais ce que j'observe dans ma pratique professionnelle, les professionnels à qui j'enseigne beaucoup ont des enjeux personnels, autant de maladies, des symptômes, que des enjeux dans leur sphère de vie, que ce soit la santé, la vie amoureuse, les enfants les loisirs financières toutes les sphères de vie, ils ont aussi des enjeux.

Speaker 1:

Ça ne nous empêche pas d'accompagner quelqu'un d'autre, mais ils ont. Quand je dis profitons de la vie, parce qu'on en a juste une, la plupart ont des zones de guérie, des endroits où ça manque de wow, où l'espèce de sentiment de la passion, de l'enthousiasme, ce n'est pas là. Je sais qu'il y en a qui ont plus cette propension-là à ressentir l'enthousiasme et la passion, mais ça ne se peut pas vivre une vie sans aucune passion. Ça se développe, mais ça passe par la connaissance de soi. Donc, moi, je vais amener tous ces étudiants-là, étudiants-là qui sont aussi des professionnels, aller travailler sur eux.

Speaker 1:

Ça va passer à travers différents sujets comme l'autonomie affective et inversement, nos insécurités affectives qui nous font adopter des comportements ou rester dans des trucs qui ne nous conviennent pas. Parfois, on ne s'en rend même pas compte parce que c'est du pilote automatique. C'est ça notre vie. Mais il y en a des symptômes qui viennent nous dire ça ne va pas ta vie sur certaines sphères. Ça ne veut pas dire que ça ne va pas partout, mais même si la vie est imparfaite et que la vie nous amène constamment à des épreuves, le but, c'est quand même que, dans toutes ces sphères-là, on puisse ressentir à un haut niveau de satisfaction. Mais pendant que tu attends que tout se règle, ou que tu attends le bon moment pour être enfin la personne que tu veux être, mais il ne se passe rien. C'est dans le chemin que ça se crée, ça, c'est en osant. Ça demande du courage, en fait, de vivre. J'ai envie de dire Puis, c'est ça aussi qu'on développe à travers les formations, ce courage-là, mais à travers ce qu'on connaît de nous.

Speaker 1:

Donc, je reviens à l'affirmation de soi, je reviens à la connaissance de soi, je reviens à nos défis. Comprendre nos blessures, c'est quoi qui fait que parfois, on se bloque. Puis, qu'est-ce qu'on a à développer? Notre cerveau, il peut être vraiment un précieux allié quand on comprend comment ça marche là-dedans Notre cerveau. Il faut le potentiel, karine.

Speaker 1:

Puis, tu sais, on en parlait, avant de commencer, tantôt Notre cerveau, il faut le potentiel Et on utilise une infime partie de ce cerveau-là. Puis, souvent, à partir de nos insécurités, beaucoup parce qu'on est fait comme on est fait, donc notre survie est importante. On se bloque d'un paquet de possibilités où on ne sait pas se développer pour ouvrir les potentialités. Mais si on apprend ça et là, ça devient différent à nos vies.

Speaker 2:

Je veux quand même que tu me ramènes, OK, quand tu en faisais en one-on-one. je comprends maintenant que tu n'en fais plus. C'était impossible pour toi de suffire à la tâche. C'est magnifique. Quel beau cadeau. C'est tellement bon, c'est tellement puissant, c'est tellement efficace et il y avait tellement de résultats que tu avais un agenda qui était surbooké. et donc tu t'es mis à former des gens pour pouvoir contribuer et partager ceci. Mais j'aimerais être un petit oiseau le temps de ce petit bout d'entrevue-là. Tu m'expliques juste comment toi tu interviens, Comment fonctionne l'approche, Exact. Puis comment toi tes gens quand ils sont formés, comment, Juste, pour expliquer aux gens, parce que c'est quelque chose qui est quand même abstrait pour moi en ce moment.

Speaker 1:

Oui, puis, c'est le fun que tu poses la question, parce qu'en relation d'aide, dans le domaine de la psychologie, dans tout ce qui est coaching aussi, il y a plein d'approches. Même si on part d'un aspect science qui serait la psycho, en psychologie, il y a déjà de nombreuses approches. Donc, les psychologues travaillent selon des approches différentes. Dans le domaine de la relation d'aide, c'est le cas aussi, on peut avoir différentes approches d'accompagnement et c'est important, avant de choisir une école professionnelle, de voir est-ce que cette approche-là m'a impacté positivement, moi dans ma vie, pour que j'ai envie d'accompagner quelqu'un d'autre, si je'autres professionnels, au courant de ma vie, sur une vingtaine d'années. Puis, j'ai mis ensemble des choses qui m'ont fait capoter de faire ça. Je mets ça avec ça, je mets ça avec ça, je mets ça avec ça, puis, à un moment donné, ça devient une approche unique, même s'il y a plein d'éléments qu'on retrouverait dans d'autres écoles, d'autres approches.

Speaker 1:

Alors, au départ, je viens de la psychoéducation. Donc, j'ai un côté sciences humaines traditionnelles, psychologie, éducation psychoéducative, éducation psychologique. Ok, et déjà, là-dedans, j'ai ma base. On s'entend, mais ça, ça va me suivre toute ma vie, parce que je viens quand même du milieu des sciences humaines et de la psycho. Ensuite, de ça, j'ai intégré plein d'approches en médecine complémentaire. Quand je dis plein, j'ai beaucoup de diplomations différentes, autant en massothérapie, naturopathie, professeur de Kundalini Yoga, de tantra blanc. J'ai eu une approche en kinésiologie. Je me suis formée en kinésiologie holistique. Un jour dans ma vie, je me suis formée en décodage biologique des maladies. Je me suis formée en hypnose, je me suis formée Là.

Speaker 1:

Le but, c'est pas de tout nommer, c'est juste de dire je suis allée chercher La curiosité, moi, c'est ça que j'entends La curiosité intellectuelle la curiosité intellectuelle, mais aussi la curiosité d'aller voir ce qui, même s'il y a des approches que la science ne peut, pas du tout aller.

Speaker 2:

Oui, je comprends.

Speaker 1:

C'est quoi que ça donne dans mon corps, c'est quoi que ça donne dans mon cœur, c'est quoi que ça donne dans ma tête, qu'est-ce que ça donne dans ma vie? puis, tout ça, où, qu'est-ce qui fait qu'une approche fonctionne? Le client arrive avec une difficulté, puis, quand il ressort au bout de quelques séances selon chacun, c'est pas pareil pour tout le monde bien, il a un niveau de satisfaction plus élevé dans sa vie. Il a réglé des enjeux, il a atteint des objectifs, c'est ça là OK. Donc, quand on a ça, on sait que l'approche fonctionne. Parce qu'on se le dit encore, la perfection n'existe pas. Le but, ce n'est pas d'arriver en disant toutes mes sphères de vie sont à 10 sur 10. Il n'y a plus jamais d'épreuve dans ma vie. Ça, c'est du mensonge. Mais non, je suis heureux, je me connais, j'ai des passions, j'ai des projets, je sais comment utiliser mon cerveau, comment utiliser mon énergie pour aller de l'avant, puis réaliser cette vie-là, se connaître tout ça. L'approche permet ça. Donc, je reviens à ta question.

Speaker 2:

Non, mais c'est tout bon, c'est parfait, c'est clair. C'est une longue introduction.

Speaker 1:

Donc, il y a des gens qui arrivent avec, mettons, un enjeu physique qui va être juste nommer ce qu'ils ont, on s'assure qu'ils ont leur suivi médical, qu'ils font ce qui est, parce que ça, c'est très important. Et il y a des gens qui vont arriver avec un enjeu qui est plus de l'ordre du développement personnel. Donc, j'aimerais savoir m'affirmer. J'ose pas, je suis très timide. Puis je rêve d'être un conférencier. J'aiais avoir plus de capacité à oser, être courageuse pour atteindre tel objet. Tu sais, des enjeux de développement personnel, c'est tout ce qui nous amène une certaine difficulté, un défi, puis on sent que c'est une roche dans notre soulier.

Speaker 2:

Oui, Bon, il y a ça. Il y a une partie qui peut être diagnostiquée. Mettons avec un diagnostic ou un problème précis. Il y en a d'autres. Ce n'est pas nécessairement un diagnostic, mais c'est quelque chose qui rend ma vie moins joyeuse, voilà.

Speaker 1:

Puis, qu'il y ait un diagnostic ou pas de diagnostic en santé. De toute façon, comme je vous dis, c'est juste une porte pour rentrer dans un sujet, ce n'est pas pour remplacer le médecin. Alors, il va y avoir une petite différence dans la consultation. Si on commence avec un symptôme physique, il va y avoir l'aspect. On va aller nommer la théorie derrière ça, en intelligence émotionnelle du corps, pour que la personne puisse voir le stress spécifique, c'est quoi, et le reconnaisse dans sa vie.

Speaker 2:

Oui, ça, ça me parle, c'est ça que j'ai vécu. Si, admettons, j'ai de l'inflammation, je ne gonfle à rien. Tout ce que je mange, je ne le digère pas, je ne l'évacue pas, c'est pogné en moi. On dirait que j'ai capté ce que je suis en train de faire.

Speaker 1:

Tu t'es entendue parler.

Speaker 2:

On dirait que je suis en train de parler, je deviens rouge. On toque du peu dans le personnel, Mais c'est parfait, je suis prête à jouer. C'est là que ça commence. Tu entends les mots que j'emploie. Puis là, ça trouve une possibilité, Puis là on est par exemple dans ton système digestif.

Speaker 1:

Donc, moi, je vais juste partir avec la théorie, je vais te la lire sur le système digestif, pour que tu puisses faire du sens entre les mots que tu viens d'utiliser. Et qu'est-ce que tu vis actuellement dans ta vie, c'est de ça que, nous, on va parler. Après, tu observeras ton corps, tu verras ce qu'il fait ton corps. Il n'y a pas de promesse de résultat là-dessus. C'est ton corps. Mais on sait, c'est de ça qu'on va parler, nous, en consultation individuelle. C'est de ce stress-là.

Speaker 2:

Et là, selon ce qui ne passe pas, ça te parle-tu ce mot-là, qu'est-ce qui ne passe pas? pour toi. En fait, ce que je trouve intéressant, c'est que ça peut être la vie actuelle, mais corrige-moi si je me trompe de la façon. Ça peut être aussi un ensemble de choses.

Speaker 1:

Oui, parfois c'est un paquet d'événements qui se sont produits, qui amènent, comme une espèce de répétition générale, un peu partout, un peu nulle part.

Speaker 1:

Donc, on ne cherche pas une affaire spécifique. Ça peut être une ambiance, ça peut être un ressenti en général, mais des fois c'est très spécifique ce qui a déclenché le truc. Tu sais, mettons, je te dis qu'est-ce qui ne passe pas, et tu as commencé à avoir mal aujourd'hui, mais tu le sais que c'était hier le truc. Tu vas me le trouver très vite en disant cette affaire-là Et cette affaire-là, ça n'a rien à voir avec ta santé physique, oui, mais le sujet, je veux dire, je ne suis pas médecin, moi, tes intestins ou ton système digestif, on ne m'en occupe pas.

Speaker 1:

On peut aller consulter, mais est-ce que le fait d'adresser, c'est ça que je trouve vraiment fascinant c'est le fait d' te permettre d'aller dans tes émotions, parce que le corps physique et les émotions, c'est vraiment interrelié. La science le prouve aujourd'hui, pour ceux qui s'intéressent au stress, le stress a réellement un lien dans les maladies. Aujourd'hui, la science est rendue là, mais là, moi, je t'amène dans du stress spécifique. C'est sûr, la science n'est pas rendue là, ça va demander des années de recherche si un jour quelqu'un veut aller là. Mais ton stress, il est très, très, très spécifique.

Speaker 1:

Puis, du stress, c'est des émotions, on est-tu d'accord, karine? quand on est stressé, on a des émotions. Le stress, c C'est un état avec une charge par en dedans, des émotions. Oui, il y a de l'hormonal, il y a un effet neurotransmetteur, on est tous d'accord. Mais on a des émotions. Puis, selon ce qu'on vit, ce ne sont pas les mêmes émotions. Si je suis stressée parce que j'ai peur pour mon enfant, ce n'est pas la même émotion que si je suis stressée parce qu'au travail, il y a un danger que je perde mon emploi. L'émotion en-dessous de ce stress-là ne sera pas le même, on est d'accord. Alors, c'est sûr que je vais t'amener dans ton monde émotionnel, je vais t'amener à aller dans des parties que tu as peut-être mises en dessous du tapis, parce qu'on est dans une société où on fonctionne. Il faut être fort.

Speaker 2:

Là, on ne commencera pas à juste être dans nos Tu sais nos petits enjeux émotionnels. Raval puis go, c'est ça.

Speaker 1:

Donc, à moins d'avoir été éduquée à faire de l'espace pour accueillir les émotions, pas ce qu'on plaint dedans, pas patauger dans les émotions puis être tout le temps dans du ménage interminable intérieur à dire moi, je nettoie ma vie, parce qu'il y a des gens qui sont radiques à ça, à nettoyer leur vie, c'est comme si je vais être arrivé quand je vais être toute nettoyée. Tu vas passer à côté de ta vie. La vie, ce n'est pas de nettoyer nos émotions et nos bébites tout le temps. C'est juste que quand on a été éduqué à quand même prendre le temps d'accueill, de vivre quoi aujourd'hui comme grand stress Je ne parle pas du stress du trafic ou le stress du métro, boulot, dodo, normal, mais vraiment un stress reliant à un enjeu.

Speaker 1:

Prends-tu quand même le temps pour faire. Je vais aller accueillir ce qui est là aujourd'hui, puis conscientiser que ça, c'est une énergie, puis que c'est dans mon corps. En tout cas, je ne sais pas pour les autres, mais moi, quand je suis stressée, que je vis un défi, je ne sens pas ça en dehors de mon corps, je sens ça dans mon corps.

Speaker 2:

Je vais juste te le dire tout de suite, parce que j'ai envie de pleurer. Prendre le temps Hé ça, tu as dit ce mot-là». Je suis comme Ok, j'ai jamais pris le temps de processer quoi que ce soit. Là, je suis ultra vulnérable, C'est parfait. C'est pour ça impacter le monde. Mais c'est ça. C'est là que tu te rends compte. Puis, tu vois, j'aurais jamais fait le lien avec Ok. Quand est-ce que tu as pris le temps d'avoir de la peine Identifier?

Speaker 1:

aussi Identifier ça. Identifier, c'est quoi cette émotion-là? Oui, Tu sais, on va dire je suis plein. Moi, j'ai rencontré des gens dans ma vie qui me disaient moi, je suis plein d'émotions. Tu sais, je ne suis pas en train de rire de ces personnes-là, mais c'est quoi ces émotions-là? Ça, ça n'a pas de nom, Je suis juste plein d L'identifier, Parce qu'à partir du moment où je peux l'identifier, je peux davantage accompagner mon stress dans la gestion du stress. Mais je peux aussi mieux cerner le message.

Speaker 1:

Les émotions aussi ont des messages. Tu sais, je dis le corps a un message, mais dans le corps, c'est une émotion. Le stress est une émotion, puis l'émotion est porteur d'un message. Le deuil, Karine, c'est une émotion de tristesse. Oui, Quand je suis dans un deuil, je suis triste. Mais c'est quoi le message de la tristesse? De m'autoriser le deuil de me détacher, d'accepter la perte, d'accepter la fin. C'est un message. Alors, si je comprends le message de la tristesse qui me demande de m'ouvrir au détachement, qu'est-ce que je peux faire comme réelle action envers moi, intérieurement ou dans ma vie, pour aller dans le détachement? Là, je suis en train de m'accompagner en conscience. Je n'ai pas besoin que mon corps me parle plus que ce que je ressens. Là, C'est chaud.

Speaker 2:

On va se mettre une petite pause. Non, non, non, c'est tout bon. Parce que je me disais OK, on a fait, tu sais, à travers, on fait le podcast, on donne du contenu en même temps. Oui, Mais on a parlé juste de 30 secondes de peut-être perso, j'ai ouvert une porte, mais là, ce que ça crée en dedans, c'est incroyable. Combien de temps ça dure la session avec toi que je le prépare.

Speaker 1:

Une heure et demie. J'ai vraiment hâte que tu vis l'expérience. Mon Dieu, mais c'est juste magistral, là.

Speaker 2:

Tu sais, karine, puis je n'ai même pas été au bout de ta question. Non, non, mais c'est correct, je vais y revenir.

Speaker 1:

C'est tout le temps qu'on a aujourd'hui, mais juste pour terminer sur ta question d'accompagnement dans et qu'on saisit le défi qui est là. Moi, je vais aller dans ma banque de connaissances, qui vient autant de ma psychoéducation, de mes cours en psychologie, de ce que j'ai fait dans des médecines d'eau, peu importe. Puis je vais choisir l'angle d'accompagnement, selon ce que je comprends de ton défi, pour t'amener à te développer et à sortir de tes blocages, puis à sortir de tes blocages, de tes résistances, pour que tu avances et que tu te permettes de faire ce que tu as à faire, relié à ce blocage-là. Ok, donc, c'est du développement personnel Et ça. Bien, ça dure une heure et demie la séance, mais les gens vont venir. Moi, ce que j'aime, c'est enseigner et transmettre, même en consultation individuelle. J'étais une enseignante, j'adorais transmettre, parce que mon but, c'est de rendre les gens autonomes. Ma plus grande paie quand quelqu'un me dit je ne reviens plus, ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas aimé ça, mais je n'ai pas besoin de revenir.

Speaker 1:

Je suis comme yes, puis là, tu es équipée pour la suite. Oui, j'en ai qui me rappellent à un moment donné en disant Steph, je suis en train de vivre un enjeu, puis je n'ai pas envie que ça dégénère. Je m'en viens de voir.

Speaker 2:

Là, je parle au passé parce que je ne fais plus de consultation individuelle, tu dois juste avoir la chance de vivre l'expérience. Oui, c'est ça.

Speaker 1:

Mais à l'époque, les gens revenaient dans des enjeux. Il ne mettait pas ça en dessous du tapis, il n'allait pas se taper parfois un dérèglement du corps avec un paquet d'affaires, pas le fun. Je vais même aller dans ma vie personnelle sans dire ce que je vis en ce moment. Au moment où on tourne dans ce moment-ci de ma vie, j'ai un enjeu personnel dans ma vie familiale. Je suis pas satisfaite de ma vie familiale. J'ai un enjeu dedans. Il y a un défi qui se présente à notre famille Et je ne suis pas un robot Et j'enseigne ce que j'enseigne. J'ai eu des grosses douleurs dans le ventre cette semaine. Ça fait du sens parce que c'est un truc reliant à mes enfants Et j'étais équipée pour faire OK. Je vois tout le pourquoi de ça. Donc, déjà, je ne suis pas en panique de là. Je vais me retrouver à l'urgence, puis je suis pas en train de dire aux gens de pas consulter là, Mais pour moi c'était très clair, C'était pas ça là.

Speaker 1:

C'était très clair. Ok, steph, t'as cette douleur-là, tu comprends ce que t'es en train de vivre. J'ai pu mettre en place de la gestérence cardiaque, des techniques qui viennent apaiser ça. J'ai pu aussi, par mes connaissances, faire c'est pas vrai que je vais me mettre en boule d'un doudou avec le pouce dans la bouche en attendant que la vie passe, parce que, je le sais, que mon cerveau, c'est mon allié, puis que je me dois aussi de m'occuper de ma santé mentale à travers le défi, et ça, ça va peut-être du courage de sortir de la doudou, puis du pouce dans la bouche, qui est une image je ne me mets pas le pouce dans la bouche et de continuer à aller faire des choses pour préserver ma santé, même si je suis en train de traverser ce défi-là. Mais par contre, je me suis donné le droit d'aller dans mes émotions, de pleurer, de parler avec des gens de ce que je vis, d'être en la conscience de ce qui est là. Est-ce que c'est parti d'un coup? Non, ça m'a pris à peu près quatre jours avant que cette douleur-là s'en aille, parce que c'est un gros, gros stress. Mais je ne suis pas en mode panique, parce que je suis équipée, et c'est ça aussi la beauté de la connaissance et des gens qui vont chercher des enseignements, parce que ça nous donne donne énormément de pouvoir.

Speaker 1:

Je raconte un exemple, encore une fois, qui n'est pas moi. C'était une de mes enfants. Ça fait un moment de tout ça. Elle a eu un symptôme physique qui m'a inquiétée, qui était respiratoire. Donc, je ne suis pas une folle, même si je fais de l'intelligence émotionnelle du corps. Je l'ai amenée à l'urgence, ok, et on s'est assis là. Mais nous, dans notre lieu de vie, l'hôpital qui est là, c'est un des pires au niveau de l'attente au Québec. C'est parfait. Vous avez eu le temps de parler, on a eu le temps de parler et on a eu le temps de partir.

Speaker 1:

Ah oui, en plus.

Speaker 2:

Oui, on a eu le temps de partir exact.

Speaker 1:

Et c'est beau, parce que cet ado-là que je n'aime pas, qui est un, il y a une chance sur trois que vous le trouviez, si on te connaît vraiment très, très bien Elle n'aime pas particulièrement parler, c'est une adolescente quand même.

Speaker 1:

Je ne vais pas facilement dans mes choses avec mes enfants, même si je connais tout ce que je connais, parce qu'on ne peut pas forcer un dialogue, on ne peut pas forcer une intimité, la vulnérabilité, l'ouverture, il faut que l'autre veuille bien y aller. Puis c'est pas quand moi je veux, tu sais. Donc, à un moment donné, c'est juste qu'elle a réalisé que 24 heures, c'est long. Attendre à l'hôpital, oui, quand on va pas bien, tu sais, elle avait vraiment de la difficulté à respirer. Puis, au triage, elle était pas une priorité, même s'il dit tu me le dis, c'est quand tu veux.

Speaker 2:

Elle dit c'est là que je veux. parfait, après combien d'heures? Non, pas tant long.

Speaker 1:

Elle avait compris que c'est très long. Même les minutes sont des heures interminables Quand tu ne fais rien. Je l'ai amenée là-dedans parce que j'ai mes connaissances. Je n'avais pas besoin de mes livres.

Speaker 2:

Moi, je sais pas mal mes choses par cœur Et je pense qu'en dedans, d'une demi-heure on était partis.

Speaker 1:

Sa respiration était mieux. Oui, c'est ça.

Speaker 1:

Mais tu sais, je fais attention, je suis pas en train de vous dire de, C'est pas ça mais c'est juste que plus on devient autonome, plus on comprend, plus on prévient, plus on peut aussi, par nous-mêmes, agir sur notre propre corps, et avec discernement toujours. Et quand on fait ça, on a beaucoup moins de dépendance à de l'aide extérieure. Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut jamais en avoir de l'aide extérieure, mais il y a quand même une grosse partie où on peut, par nous-mêmes, régler des choses. Et ça, c'est tellement extraordinaire parce que le système actuel, même si je suis la première à Je respecte ces gens, je viens du système. Je sais comment ils se donnent, comment ils sont passionnés, comment ils sont compétents, comment ils ont travaillé fort pour être là, comment ils ont à cœur d'aider.

Speaker 1:

Si on est des aidants, qu'on soit dans le milieu des médecines douces, qu'on soit dans un milieu traditionnel, on a l'empathie, la compassion tatouée sur le cœur. On veut aider. C'est général pour tout le monde, ça. Mais il reste que le système, il déborde. Alors, même quand on veut consulter, parfois on n'a pas le service, il n'est pas disponible. Fait qu'entre souffrir puis attendre des mois, ou avoir une forme d'autonomie sur quelque chose que, je répète, qui n'est pas scientifique, mais qui donne des résultats quand même. Je veux dire je l'observe Oui. Pourquoi on ne voudrait pas ces enseignements-là?

Speaker 2:

Avec toutes les années d'expérience que tu as, parce que ça fait des années que tu es là-dedans, que tu te gravites. Ta mère aussi était vraiment en avance sur son temps, fait partie des défricheurs, même une grand-mère aussi, une grand-mère, une grand-mère aussi, c'est vrai.

Speaker 1:

Oui, elle, c'était une bizarre.

Speaker 2:

Ah, ça c'est.

Speaker 1:

Elle est décédée aujourd'hui, mais elle était vue comme une bizarre parce qu'elle était ben trop en avance sur son temps.

Speaker 2:

Mais ça, c'est fantastique, parce Est-ce que tu as vu la différence d'ouverture des gens?

Speaker 1:

Peut-être pas le système encore quoi qu'on le voit, de plus en plus. Tu sais, karine, je forme des gens dans les médecines douces, mais je forme des gens dans le milieu de la santé, des services sociaux et de l'éducation. Parce que pour qu'on puisse créer ce pont, cette ouverture-là et avoir confiance sur des approches différentes, même si c'est différent de ce qu'on fait, il faut qu'on crée du lien et qu'on ouvre des communications et qu'on puisse se partager réellement nos expériences, même celles qui sont terrain. Et moi là, je suis en gratitude cette année. Ça fait quelques années que j'enseigne déjà, mais cette année, j'avais une médecin dentiste dans mes cours. Il y a quelques années, j'avais une pharmacienne dans mes cours. Cette année, j'ai eu des infirmières, l'année passée aussi, des enseignantes, des travailleurs sociaux Et tous les gens des médecines douces. Mais dans les médecines douces sont déjà dans une ouverture.

Speaker 1:

Quand je vois le système de santé, des services sociaux, qui arrivent à mon école et qui n'ont pas toute l'envie de partir à leur compte pour être dans une approche holistique, ce qui fait qu'ils ne pourraient pas rester dans le système, beaucoup vont avoir le discernement de venir chercher ce qu'ils peuvent selon leurs ordres professionnels et ramener ça. Et celles qui le font et qui me partagent des résultats, ils capotent Ça. Moi, ça me donne juste mon jus pour continuer, même si c'est un défi pour moi, cette école-là. Dans le contexte social actuel, moi aussi, je fais preuve de courage pour faire avancer la société et ça ne part pas dans un espace. Je ne me suis pas levée un matin en me disant Comment je vais faire de l'argent?

Speaker 1:

Ce n'est pas ça, s moi je vais faire de l'argent, C'est pas ça. Là, sérieusement, là, je me foutrais patience. Là, c'est vraiment un grand désir d'amener un changement dans notre société en santé, parce que les gens ont beaucoup, beaucoup de maladies, de plus en plus de maladies, qu'on le veuille ou non. Si on regarde les stats, les gens sont malades. Il y en a qui sont vie. On n'est pas obligé d'être malade, vieux, c'est une chose, mais il faut qu'on s'occupe de tout ça. Je ne pense pas que c'est de donner juste le pouvoir aux médecins et aux pellules, je ne pense pas que la solution est là. C'est mon opinion. Les gens qui viennent vers mon école, c'est qu'ils ont cette façon de voir qui me ressemble Un coup qu'on a l'enseignement et qu'on a des connaissances, karine, on ne peut plus jamais ne pas savoir ce qu'on sait. Même si un système voudrait nous retenir d'avancer. On ne peut pas reculer, on le sait.

Speaker 2:

Tu regardes ce qui se passe ailleurs dans le monde, ces connaissances-là, même si les gens ne se parlent pas entre eux, ils l'ont aussi. C'est comme quelque chose que tu vois. c'est une tendance où tu regardes ce qui se passe dans d'autres cultures et tout OK, il y a d'autres possibilités. C'est comme si tout ça, c'est.

Speaker 1:

Le domaine holistique est de plus en plus en ouverture selon les régions du monde. Puis, tu sais, je vais quand même démystifier le mot holistique, parce qu'on entend holistique, ils vont mettre ça comme dans des charlatans, rien à voir. Le mot holistique vient du mot holos, qui veut dire global. Rien de charlatan, c'est rien de bizarre. Global veut dire je regarde le corps, pas juste avec une seule fenêtre qui est mettons la biologie. Je regarde juste la biologie, moi. Mais décolle ton œil de l'arbre, tu vois juste ton tronc. Recule, recule, recule. Tu vas voir qu'il y a de l'énergie, du sens, qui est la spiritualité, donner le sens. Il y a du physique, de la biologie. Oui, il y a de la psychologie, il y a des émotions, il y a un cerveau. Oui, il y a de la. C'est global.

Speaker 1:

Et en ce moment, les approches ne se palent pas. Fait que t'es en bio. C'est comme si toutes les réponses sont là. Non, les réponses ne sont pas toutes là, mais moi, je ne suis pas capable d'attendre que quelqu'un qui a de l'autorité me dise Attends le go. Si, dans 1000 ans, on dit qu'il y a autre chose là, on va pouvoir le regarder. Je le sais dans mes expériences. J'ai hâte qu'on aille là en science, parce que la science, c'est ce qui fait que les gens se tournent vers des approches qui sauvent, mais on n'est pas là.

Speaker 2:

Moi, je ne peux pas attendre la science, je ne peux pas Non, au même titre que ta grand-mère, ta mère et toi, merci d'être en avance sur ton temps. Et Ta mère et toi, merci d'être en avance sur ton temps Et merci de faire avancer ce que bien peu de gens, pour l'instant, veulent porter à bout de bras. Voilà, et juste de ce petit moment-là qu'on a passé, où j'ai ouvert mon intimité et mes intestins, merci d'avoir mis le doigt dessus. Ça va être une grande joie de te parler encore, puis d'explorer encore, puis tu es toujours la bienvenue parce que tu me fais du bien, puis tu fais du bien aux gens qui nous écoutent.

Speaker 1:

Merci, karine. Puis, c'est toujours un honneur d'être su par toi, c'est tellement facile. Et merci de me mettre en lumière aujourd'hui, puis de mettre toutes ces personnes-là que tu reçois en lumière, parce que tu nous donnes une vitrine pour porter un message qui part assurément d'un espace de vérité. Tellement Merci, merci. merci.

Speaker 2:

Stéphanie, Merci à vous d'être là aussi et de vous ouvrir à ce qui est disponible et à utiliser aussi, comme le mot que tu employais ici souvent, votre discernement, savoir qu'est-ce qui est bon pour moi, qu votre discernement, savoir qu'est-ce qui est bon pour moi, qu'est-ce qui ne l'est pas. Si jamais vous avez, je ne sais pas, eu des questions, des interrogations par rapport à ces émotions que j'ai pu avoir, dites-vous que s'il y a une autre vidéo avec Stéphanie où je vous parle de notre rencontre ensemble parce que, oui, je vais amener une caméra. Ça va être disponible Du moment où tu le