Impacter le monde avec Karine Champagne

93. S'aimer pleinement à travers le mouvement avec Nathalie Picard

Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Imaginez-vous en quête d'une reconnexion profonde avec votre corps, où chaque mouvement et chaque émotion sont des guides vers un bien-être authentique. C'est ce voyage intérieur que nous entreprenons aux côtés de Nathalie Picard, thérapeute psychocorporelle, qui partage avec nous ses précieux conseils. En explorant l'amour de soi et l'écoute attentive de notre corps, Nathalie nous démontre comment combler ce vide intérieur que les influences extérieures ne parviennent souvent pas à satisfaire.

Pour rejoindre mon invitée, c'est par ici:

https://nathalie-picard.com/

https://nathalie-picard.com/mlc/



💬 5 citations marquantes :

  1. "Toute émotion qui n’est pas exprimée s’imprime dans le corps."
  2. "Le corps est souvent orphelin : on est trop dans notre tête."
  3. "Se reconnecter à son corps, c’est s’offrir un geste d’amour."
  4. "Quand on relâche le corps, on libère bien plus que des tensions musculaires."
  5. "Ce que tu n’as pas su recevoir avant, tu peux l’accueillir aujourd’hui."


3 bonnes raisons d’écouter cet épisode :

  1. Comprends comment ton corps emmagasine tes émotions refoulées.
  2. Teste un exercice simple pour libérer les tensions et mieux te reconnecter à toi.
  3. Apprends à transformer ton rapport au corps et à t’offrir plus de douceur.



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Pour explorer l'univers de la question:
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Est-ce qu'on peut s'offrir de l'amour à soi? On est beaucoup à la recherche de l'amour, Mais cet amour qu'on reçoit de l'extérieur n'arrive pas à combler un vide qu'on peut ressentir à l'intérieur de soi et dans notre corps. Et c'est pour ça qu'à travers cette vision, à travers les mots M-A-U-X, c'est d'entendre les mots du corps, M-O-T-S, donc son langage, Mais c'est aussi de s'offrir un moment de rencontre avec soi, comme je disais, mais d'amour pour soi, s'offrir de la douceur.

Speaker 2:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Aujourd'hui, on va jouer avec notre corps. S'il te plaît, interprète pas tout croche les propos que je suis en train de te dire, mais on va regarder de quelle façon on peut permettre à notre corps de se détendre pour libérer les émotions qui sont peut-être cristallisées. Nathalie Picard, thérapeute psychocorporelle, es-tu prête à jouer avec mon corps? Non, À impacter le monde. Oui, je préfère impacter le monde. Oui, Qu'est-ce que c'est pour toi, impacter le monde?

Speaker 1:

Bien, en fait, c'est vraiment de partager un message, partager en tout cas, une voix qui, moi, m'a beaucoup parlé dans ma vie, différentes voix en fait, qui ont impacté ma vie et qui ont amené beaucoup de transformations à l'intérieur de moi. Et j'ai la chance aussi d'impacter la vie de plusieurs personnes dans mes accompagnements, en utilisant différentes approches, Mais là, avec les balles de tennis, oui, comme tu montres.

Speaker 2:

Parce que le corps, c'est la porte d'entrée. Oui exactement, en tout cas pour moi, oui. Puis, qu'est-ce qu'on peut faire avec le corps qu'on ne pourrait peut-être pas faire avec le mental? Quelle est la porte ou quelles sont les portes qu'on peut ouvrir avec le corps?

Speaker 1:

En fait, c'est sûr que là, c'est important pour moi de nommer aussi, que moi, une approche qui m'a beaucoup soutenue dans ma vie et qui est encore très présente, c'est la méthode de libération des cuirasses. On utilise des balles, balles de tennis, différents outils, mais c'est une approche créée par Marie-Lise Labonté. Je trouve ça important de le nommer parce que, pour moi, je suis remplie de gratitude par rapport à sa création, mais aussi de ce que ça a pu m'apporter dans ma propre vie. Et c'est sûr que comment je dirais ça pour pouvoir, parce qu'on est un tout on ne peut pas séparer le corps des émotions, de l'esprit, des pensées.

Speaker 1:

De l'énergie, c'est un tout.

Speaker 2:

Exactement. Mais on a beau le dire, puis l'entendre, puis le lire, on dirait qu'il n'est pas encore totalement incarné, qu'on est un tout, c'est sûr.

Speaker 1:

Je pense que oui, effectivement, il y a encore beaucoup de place pour amener, éveiller cette conscience-là. C'est clair, parce que, dans ma vision, souvent encore, je rencontre des gens où je peux vraiment dire que le corps est orphelin. C'est comme la personne est plus dans sa tête, moins dans son ressenti corporel, parce que c'est toujours ma vision, mais je pense que la vie d'aller vite, rapidement, ça nous amène à nous éloigner de notre corps, de notre ressenti. Et tu sais, dans cette vision-là, moi que j'utilise, on utilise la lenteur, la douceur, pour revenir à l'écoute de son corps et écouter le langage de notre corps. Parce que, tu sais, quand on a des mots M-A-U-X dans le corps, le corps essaie de nous transmettre un message.

Speaker 1:

C'est comme si tu vois l'image que j'ai, le corps essaie de nous transmettre un message. C'est comme si tu vois l'image que j'ai, qui me vient, c'est un flag, un drapeau rouge. Attention, il se passe quelque chose, il y a comme un déséquilibre dans le corps. Mais pour ça, il faut être à l'écoute, il faut prendre le temps, il faut être présent. Puis, même si je suis dans l'action, là, je te parle, mais je suis à l'écoute de ce qui se passe en dedans de moi, je le sens, je sais bien qu'il y a un peu de stress au début.

Speaker 2:

Oui, il y a de l'excitation, le corps, les énergies sont contents. Exactement, merci de dire ça parce que j'avais la conversation hier, sur le divan avec Fred, alors qu'on travaillait, mais il était tard. Je lui disais qu' il faudrait ralentir. Tout le monde dit qu'il faut ralentir, mais on dirait que ralentir, ça peut se faire même dans l'action, quand on est allumé comme des sapins de Noël, parce que si je suis complètement présente à ma joie ressentie dans le moment présent, même si je suis dans une action rapide, je suis quand même dans le ralentissement. Est-ce que ça fait du sens, ce que je te partage En tout cas?

Speaker 1:

moi, ça résonne, c'est clair que ça fait totalement de sens pour moi. Tu sais, parce que, comment je dirais ça, dans mon parcours de vie, je suis une ancienne athlète de haut niveau. Hockey sur glace, c'est ça. Hockey sur glace, j'ai été les championnats canadiens, mondiaux, tout ça pour te dire que c'est un sport qui est très rapide, c'est comme ça demande une prise de décision rapide. On est dans l'action. Mais ça ne m'empêche pas de rester dans l'ici-maintenant, dans ce que je ressens. C'est sûr qu'à l'époque, je n'avais pas la même conscience de mon corps. Mon corps, c'était plus une machine à performer, bien entendu. Mais même dans l'ici-maintenant, maintenant, dans ma vie, bien oui, même si je suis dans l'action, même si je te parle, je suis consciente, comme je disais tantôt, de ce qui se passe dans mon corps, de ce qui se passe autour de moi. Aussi, c'est comme je suis allumée, je suis allumée de l'intérieur, quand même.

Speaker 2:

Tu as parlé des cuirasses de Marie-Lise Labonté. Puis on dirait que dans mon énergie aussi, ça va super vite. C'est comme des balles de ping-pong. J'ai envie de profiter pleinement de ce moment-là avec toi. Je veux juste qu'on y revienne, parce que ça m'a beaucoup intriguée. Qu'est-ce que c'est les cuirasses?

Speaker 1:

Les cuirasses, puis on peut dire aussi carapaces, mais c'est vraiment un mécanisme de protection, c'est même un mécanisme de survie Et ça se fait vraiment de façon inconsciente dans le corps, et c'est pour nous protéger. Vraiment, ça peut être dans quelque chose de très simple, je ne sais pas. Tu vois l'exemple qui me vient, l'image qui me vient je continue mon auto, en hiver, c'est glacé, puis là, oup, je sens que ma voiture dérape un peu. Bien, tu vois, je vais couper légèrement mon souffle. Tu le vois, je coupe légèrement mon souffle, puis là, je me contracte.

Speaker 1:

Mais c'est qu'il y a qui était reçu dans mon cerveau, le cerveau reptilien, qui dit danger, danger. Là, l'information est envoyée partout dans mon corps. C'est danger, il faut se protéger. C'est vraiment quelque chose qui est sain d'avoir des cuirasses, de se tendre pour se protéger, parce que, bon, on ne vit pas sur une planète de nounours, c'est comme ça arrive. Puis les stress de laours, c'est comme ça arrive. Puis les stress de la vie, les émotions, notre quotidien, et tout. Mais c'est vraiment ça, à la base.

Speaker 1:

C'est un mécanisme de protection qui est installé à la suite d'une peur, inconsciemment, puis là, le corps se protège, mais on peut relâcher rapidement, sauf que parfois, ce mécanisme de protection-là. Là, on dit qu'il y a une cuirasse qui s'installe. C'est à la répétition, à répétition, je me protège, je me protège. J'ai vécu un événement dans ma vie, enfant, puis ça a laissé des mémoires dans mon corps Et ce qui fait que quand il y a un événement extérieur qui vient titiller cette mémoire-là, le corps se reprotège, parce qu'ils disent OK, mais je me souviens Dans le temps, il faut savoir aussi Excuse-moi, c'est comme si j'ai tellement d'informations qui arrivent en même temps.

Speaker 2:

Je sais, de mon côté aussi on s'excuse Si jamais on va vite.

Speaker 2:

On est vraiment désolés, vous pouvez au lieu de nous écouter à fois 1.5,. Écoutez-nous à point 8. Ralentissez notre débit, on va se laisser aller. Ok, oui, c'est bon. Donc, là, il y a parfois des fois où le corps a imprimé certaines réactions automatiques. Je ne sais pas si c'est comme ça, je peux le dire, c'est comme ça, je le capte. Donc, par rapport à, peut-être, un abandon, un rejet, une peur, une peine d'amour, une douleur, une croyance, une peur, là il réagit Parce que ça ne s'est pas exprimé, ça s'est imprimé dans le corps.

Speaker 1:

Exactement, Toute émotion qui n'est pas exprimée s'imprime dans le corps, Donc dans la mémoire cellulaire, musculaire. Ça va s'imprimer à quelque part Dans la mémoire cellulaire et musculaire.

Speaker 2:

Peux-tu juste me préciser qu'est-ce que ça veut dire?

Speaker 1:

C'est comme si l'événement, l'émotion, tu sais, l'émotion, c'est vraiment, c'est hormonal, c'est envoyé dans le sang pour que l'émotion se libère, C'est un mouvement, c'est du vivant. Mais si l'émotion arrive, puis je me retiens parce que ah non, je ne peux pas pleurer ici, je n'ai pas le droit de pleurer Là, il y a cette pensée-là qui arrive. Je n'ai pas le droit de pleurer.

Speaker 2:

Pas le droit d'être criée, d'être en colère les gens ne m'aimeront pas.

Speaker 1:

Ça, ça s'imprime dans le corps, c'est ça Fait que là va aller s'enregistrer dans la mémoire, à quelque part dans le corps, tu sais. Puis, quand je dis musculaire, comme par exemple on va dire Je cherche, tu sais, dans notre vision, le bas du corps, particulièrement les pieds, ça peut être une zone où il y a beaucoup de colère Les mâchoires, les massétères. Ici, tu sais, si on serre comme ça, c'est de l'émotion, c'est de la colère, c'est une zone qui peut porter beaucoup de colère, c'est imprimé.

Speaker 2:

On s'est tellement retenus, on a serré les dents. Je serre les dents.

Speaker 1:

Je peux même contracter le mouvement que j'ai eu, c'est parce que le mouvement se fait spontanément.

Speaker 2:

Absolument. C'est ça Même. On peut dire encourager les gens. Puis dites-nous où est votre colère? Peut-être, si vous l'apercevez, vous n'êtes pas obligés de la provoquer. Mais quand vous pensez à une colère ou à un événement ex-y qui n'est peut-être pas encore transmuté, no-transcript émotionnel.

Speaker 1:

Les émotions ne circulent pas, ça ne s'exprime pas. Il faut que je les contienne.

Speaker 2:

Et là, depuis le début de notre émission, si vous nous regardez sur YouTube, j'ai une balle de tennis. Et là, vous vous demandez peut-être mais qu'est-ce que tu vas faire finalement avec ta balle de tennis? Si vous avez une petite balle à la maison, je vous suggère de nous mettre sur pause et d'aller chercher la petite balle, peut-être de jouer avec nous, parce que c'est ça l'objectif On veut faire du bien à notre corps. Quand je disais jouer avec son corps, pour moi, c'est une façon de jouer avec mon corps. Comment je peux me libérer? Comment je peux? Oui, si tu veux bien, oui, Absolument. Alors je veux juste m'assurer que, pour les gens qui nous écoutent en balado comprennent bien qu'est-ce qu'on fait. Alors là, je me suis simplement levée C'est bon pour toi, fred, l'image, ok, et j'ai une balle de tennis. Faut que j'enlève mes deux chaussures. Oui, oui, s'il te plaît. Ok, parfait, alors voilà, je vais mettre la balle par terre. Qu'est-ce que je dois faire? Puis, qu'est-ce que ça va créer. Peut-être que tu l'expliquais même avant. Qu'est-ce qu'on va faire.

Speaker 1:

Juste avant que tu vive le mouvement. En fait, l'intention, c'est vraiment de prendre le temps, dans cette position debout, et moi aussi avec ma voix, parce que je guide les personnes dans le mouvement, tu vois, à l'écoute de leur corps, qui viennent vraiment à leur ressenti corporel, et moi aussi, je vais parler au corps, comme pour y dire Parce que, tu sais, pour que la cuirasse se libère, c'est important qu'il y ait un espace de relaxation, de relâchement. Tu vois, tu viens de dire ça et tes épaules ont descendu. Merci pour ta belle voix, ça fait du bien.

Speaker 1:

Donc, à travers ma voix là, je fais juste t'inviter, karine, juste rester être debout, mettre ta conscience sous tes pieds, principalement, comment tu sens le dessous de tes pieds, ce contact avec le sol en ce moment, donc, ça, ça te donne vraiment ce ressenti. Bon, tu peux aussi prendre le temps de ressentir toute ta position debout, bien entendu, mais on voit plutôt, à ce moment-ci, l'accès au niveau en dessous des pieds et là, tu vas aller faire rouler la balle de tennis sous ton pied droit. Ça marche, ça marche, on l'a, et tu essaies vraiment de garder la balle, comme si tu la fais rouler partout sous ton pied, mais au-dessus, sous ton tronc, pour pas créer de tension dans le haut du corps, parce que si t'avances trop ta jambe en avant, ça risque de tendre dans le haut du corps pour te tenir. Ok, tu pourrais te tenir aussi le long d'un mur si tu veux.

Speaker 2:

Là, c'est impossible, mais je comprends, je vais faire ça. Comme ça, ça fait du bien.

Speaker 1:

Il y a les petites douleurs qu'on ressent aussi Quand on commence, tu peux ressentir des douleurs, mais de quand même aller dans ces endroits, retourner dans les endroits où il y a de la douleur, puis voir si ça se transforme. Puis, tu fais vraiment rouler la balle partout sous ton pied. Puis on sait qu'en plus, sous les pieds, il y a tous les points de réflexologie. C'est comme si, à travers ce petit mouvement, on touche tout le corps. C'est assez fascinant pour ça.

Speaker 2:

Tu vois, tu sais pour avoir couru énormément, fait de la longue distance. Donc, il y avait toujours des blessures. Oui, on prenait la balle, par exemple, pour assouplir, pour ne pas avoir de blessures aux mollets, aux tendons d'Achille et tout le reste. Mais tu es en train de dire que le même exercice sert aussi à libérer les émotions qui sont?

Speaker 1:

cristallisées. Ah bien oui, ça se peut qu'il y en ait qui se présentent justement, mais ce n'est pas forcé. Tu sais, la libération des cuirasses ne se vit pas avec un de volonté, c'est en fonction de ce qui est là dans l'instant présent. C'est très important que, quand tu vis le mouvement, que tu aies tes mains complètement détendues le long de ton temps.

Speaker 2:

J'ai l'impression que j'entraîne contrôler mon mouvement.

Speaker 1:

Là, tu peux arrêter, karine, ton mouvement. Tu déposes ton pied au sol, puis là, amène ta conscience sous ton pied. Le pied droit, le pied gauche, constate s'il y a une différence. La différence est gigantesque, wow.

Speaker 2:

La différence est gigante. Après le avant, j'avais l'impression que mon pied était croche. C'est comme si mon pied était sur une roche. La façon dont je le percevais, alors que là, j'ai la perception qu'il y a de l'espace Wow, percevait alors que là, j'ai la perception qu'il y a de l'espace Wow, tu vois. Mais dis-moi, mettons, est-ce que je pourrais penser que j'ai libéré une cuirasse comme ça? ou, comme tu dis, il n'y a pas de contrôle. Je ne peux pas dire ah bien, si je suis mieux, c'est parce que voici la cuirasse que j'ai libérée.

Speaker 1:

En fait, et très, très simplement, ce qui vient de se passer, c'est qu'il y a des muscles sous ton pied qui ont relâché. Simplement, je peux vraiment te dire ça. C'est sûr que je pourrais parler des cuirasses, mais bon, ça serait beaucoup plus long. Mais je pense que, dans ce premier moment avec toi, c'est vraiment de de juste dire tu sais, un muscle qui est tendu là, bon, je ne sais pas si on va le voir, mais un muscle qui est tendu, le système musculaire, son intention, c'est que lorsque le muscle se tend, il rapetisse, il raccourcit, quand il relâche, il s'allonge. Tu peux faire l'eau de pied en même temps juste pour t'équilibrer, merci.

Speaker 1:

Donc, c'est ça qui arrive en fait. C'est que plus on vit le mouvement en lenteur, en douceur, dans la conscience aussi, sans forcer, c'est que les muscles relâchent, ils se détendent. C'est ça qui se passe.

Speaker 2:

Ça, c'est les sessions avec toi. C'est comme ça que ça se passe. Tu fais surtout du 1 à 1. Les deux en groupe aussi En petit groupe, parce que tu prends soin des gens qui sont avec toi.

Speaker 1:

Pour moi, c'est fondamental, ça, parce que plus Ce qui est vraiment important, c'est de créer un espace où les gens vont, comme je disais, tantôt le corps, à travers ma présence, la présence des autres je disais tantôt le corps à travers ma présence, la présence des autres à travers ma voix le corps ressent, reçoit l'information qu'il est en sécurité et qu'il peut relâcher.

Speaker 2:

Dis-moi, pendant que je termine de rouler la balle, qu'est-ce qui t'a amené à explorer comment relâcher ton corps, toi qui es une athlète on pourrait dire olympique, de calibre olympique. Qu'est-ce qui a fait en sorte que tu as connecté à un moment donné et que tu as dit il faut que je fasse quelque chose de différent avec mon corps?

Speaker 1:

Juste avant que je réponde à ta question, je vais te laisser finir. C'est comme si j'étais sur un nuage.

Speaker 2:

Le ton de ta voix aussi. Je veux dire ça Notre excitation a diminué d'un cran. J'aimerais peut-être faire ça avant chaque entrevue finalement.

Speaker 1:

Mais il y a quelque chose de différent, je dirais, dans l'excitation. Pour moi, c'est quelque chose de plus profond, plus détendu, mais enraciné.

Speaker 2:

Encore plus. C'est comme ça que je le sens aussi. Merci pour ça. Ça me fait plaisir, c'est rien, c'était deux balles de tennis. Une balle de tennis, c'est trois minutes, même pas par pied, oui, oui.

Speaker 1:

Donc, pour répondre à ta question, en fait, c'est quand même particulier parce que moi, j'ai terminé ma carrière de sport en raison de blessures. J'avais deux hernies discales dans le bas du dos.

Speaker 2:

Donc, à un moment donné, c'était en 1994, c'est comme si c'était dans une autre vie. Oui, ça fait mal des fois, Ah quand même.

Speaker 1:

Mais à la fin de ma carrière justement, j'ai eu deux périodes dans l'année qui a suivi où j'ai complètement arrêté de marcher, avec le nerf sciatique et tout Bon bref. Alors moi, ça a vraiment été une grâce. Ça a été difficile, comme athlète, quand tu n'es plus capable de marcher. J'ai eu beaucoup de difficultés à accepter ça, mais il y a un moment, j'ai vraiment ça a été une gratitude, parce que ça m'a emmenée dans un autre univers. C'est ça qui a fait que je suis allée dans l'univers psychocorporel, une autre relation avec mon corps, et c'est là que j'ai découvert cette approche. Il faut que je raconte aussi comment c'est tellement spécial, parce que Marie-Lise, elle a écrit un livre qui fait la description de son approche. Ça s'appelle Au cœur de notre corps. Et là, j'avais une amie qui m'avait donné le livre en me disant je pense que tu vas aimer ça.

Speaker 2:

Oups, la première réaction, le rationnel, n'était pas très, très intéressé, en fait, c'était plus mon égo.

Speaker 1:

C'est comme ben voyons, je n'ai pas besoin de ça moi. C'est comme, je suis très bien dans mon corps, tu vois. Oui, j'ai pris le livre et je l'ai donné à une autre amie. Je me suis dit ce n'est pas bon pour moi, je n'ai pas besoin de ça dans ma vie, Je suis détendue. Deux ans après, le livre est revenu, il m'a été donné par une autre amie. J'ai dit je pense qu'il y a un message là-dedans. C'est important que je prenne le temps de lire le livre. Ça m'a tellement parlé. Karine, je suis allée vivre une journée de mouvements, comme ça, avec une praticienne, pour découvrir l'approche. Je n'en revenais pas, moi qui avais eu des problèmes de dos, je m'étendais au sol faire un mouvement avec un bâton sous le bassin. Après le mouvement, je n'en revenais pas. Je n'avais plus la petite courbe dans le bas du dos, j'étais à plat. Je me suis dit voyons des mouvements aussi excusez l'expression insignifiants, on fait ça dans mon corps. Je ne revenais pas. Puis, après la journée, j'avais vécu deux séances de mouvement Dans mon corps. C'est comme si je venais de m'entraîner pendant 2-3 heures. J'en revenais pas.

Speaker 1:

L'impact que ça avait fait dans mes muscles, mais les fascias aussi, parce que c'est pas juste les muscles, c'est les fascias, il y avait tout un espace de relâchement. Mais aussi, je me sentais comme une autre personne. Et là, je me suis dit attends, moi j'ai besoin de savoir comment ça marche. Puis, au fil de ma formation, je me suis dit bien, non, moi je ne peux pas garder ça pour moi, j'ai besoin de le partager, j'ai besoin d'accompagner les gens avec cette approche tellement magnifique. Et tu le vois, toi, en l'espace d'un mouvement, trois minutes. Puis ce que ça a transformé.

Speaker 2:

Donc, ça nous permet de nous rapprocher de notre corps et de libérer ce qui est ancré, qu'on ne sait pas qui est ancré.

Speaker 1:

Oui, mais à la base, on commence vraiment la porte d'entrée. C'est comme tout passe par le corps, comme tu as dit d'emblée au début du podcast. Et on passe par le corps parce que le corps peut s'assouplir très rapidement. Et on passe par le corps parce que le corps peut s'assouplir très rapidement. Regarde, tu l'as vu là trois minutes. C'est sûr qu'il y a des couches, il y a des tensions qui sont plus profondes, évidemment, qui ne relâcheront pas nécessairement tout de suite, comme ça, mais petit à petit.

Speaker 2:

Puis je suis juste curieuse de savoir quand les blessures sont dans notre corps. Puis je fais le processus par le mouvement, pour libérer mon corps. Est-ce que j'ai de la conscience que je suis en train de libérer des blessures? Est-ce qu'à un moment donné, il y a quelque chose qui monte des images, des larmes? Est-ce qu'il peut, parce que là on est dans un contexte différent. Je comprends, mais est-ce que ça se peut que ça aille jusque-là, que je me mette à pleurer sans savoir pourquoi. Je ne dirais pas pour rien, mais sans savoir pourquoi.

Speaker 1:

Oui, tout à fait. D'où l'importance aussi parce que, souvent, souvent, moi, je vais dire à la personne que je l'accompagne d'accueillir ce qui est là, les sensations, les émotions, les images, et de laisser circuler l'émotion dans la mesure où c'est possible pour la personne, parce que, comme je disais tout à l'heure, l'émotion peut arriver, mais il peut y avoir une croyance qui nous arrive, ou la parole de quelqu'un, un de nos parents, qui vient nous dire Non, non, tu n'as pas le droit de pleurer, retiens tes émotions. Mais quand la personne se retrouve dans un espace de mouvement, comme ça, puis, au fur et à mesure qu'elle est accompagnée dans cette approche-là, il y a un moment où il y a, comme, elle laisse le corps s'exprimer, elle laisse l'émotion se libérer. Et même si on ne comprend pas dans l'instant présent, parce que ça arrive parfois, tu es tendu au sol, puis tu sais, moi, comme j'en ai plein d'exemples, mais un en particulier, où là, je viens à un mouvement, je fais juste lever mon bras dans les airs, puis je fais un mouvement de cercle et puis, pouf, là, j'ai une image quand je suis enfant, mais je ne sais pas pourquoi.

Speaker 1:

Le bras, tu sais, c'est comme, et ce'est pas important, de s'en Là, il y a une émotion. Ce que je peux dire de façon rationnelle, c'est qu'il y a de fortes chances que l'émotion, elle, est collée à l'image. C'est possiblement une émotion qui ne s'est pas vécue dans l'enfance, qui, là, remonte à la surface. Donc, la mémoire veut se libérer, désire se libérer, et c'est ça que je dis aux gens. C'est important de la laisser circuler. Puis, à un moment donné, soit une heure après, deux jours après, je ne sais pas, un mois, on ne le sait pas. Mais la personne, rationnellement, va faire les liens, elle va comprendre.

Speaker 2:

Dans ce processus-là, que tu offres soit en personnel ou en groupe, si je comprends bien, c'est qu'il n'y a pas trop de rationnel. Je n'ai pas nécessairement à répondre à des questions pour le moment, je laisse le corps parler en premier. Une personne qui n'est pas convaincue ou qui ne veut pas avoir à s'exprimer sur des traumas ou peu importe une croyance qui s'est imbriquée dans son corps. On commence au sol. On va laisser le corps parler.

Speaker 1:

Oui, et tu sais, moi j'oserais dire à travers mon expérience, parce que ça fait plus de 20 ans que j'accompagne avec cette vision d'autres visions aussi mais c'est principalement une approche. Mon approche principale, mais c'est principalement mon approche principale, c'est que c'est le corps qui amène les gens vers cette approche, même s'ils ne comprennent pas pourquoi. Mais des gens m'arrivent et me disent j'ai beaucoup libéré dans ma vie, j'ai compris bien des choses, mais dans mon corps, je me sens autant pris. Des gens même qui ont vécu de la thérapie, des gens qui ont des gros mots aussi M-A-U-X au niveau du corps. Ils arrivent, puis c'est comme, ils n'ont pas besoin de nécessairement parler pour l'instant, mais c'est d'aller rencontrer leur corps, aller à l'aventure de ce que le corps a besoin, c'est de vivre ce voyage à la rencontre de soi-même.

Speaker 2:

Il y a deux choses fortes. Tu as dit plusieurs choses fortes depuis le début de notre entretien. Mais le corps est orphelin. Ça, ça m'a beaucoup marqué. Le corps est orphelin. Est-ce que ton corps est orphelin? ça veut dire que tu es tellement déconnecté que ton corps est quasiment tout seul. Est-ce que tu es tellement déconnecté que ton corps est quasiment tout seul? Est-ce que tu es prête à aller à la rencontre de ton corps? C'est comme si tu es prête à. Je ne sais pas, ce serait quoi l'inverse d'orphelin, mais c'est materner ton corps, prendre soin de ton corps.

Speaker 1:

Oui, c'est, est-ce qu'on peut s'offrir de l'amour à soi? On est beaucoup à la recherche de l'amour, c'est pareil. La recherche de l'amour qui vient de l'extérieur, c'est tout bon c'est une expérience terrestre, c'est ça.

Speaker 1:

Mais cet amour qu'on reçoit de l'extérieur n'arrive pas à combler un vide qu'on peut ressentir à l'intérieur de soi et dans notre corps. Et c'est pour ça qu'à travers cette vision, à travers les mots M-A-U-X, c'est d'entendre les mots du corps, M-O-T-S, donc son langage, Mais c'est aussi de s'offrir un moment de rencontre avec soi, comme je disais, mais d'amour pour soi. S un moment de rencontre avec soi, comme je disais, mais d'amour pour soi, s'offrir de la douceur, Est-ce que dans ma vie, je peux, dans mon agenda, prendre un temps où là, je m'étends au sol, puis je vais me rencontrer. C'est un geste d'amour pour soi, Pour moi, c'est la base. Mais je veux dire c'est la base, c'est ça, C'est la base.

Speaker 2:

Mais je veux dire c'est la base, c'est ça. C'est ça, c'est plus que la base, c'est la totalité, c'est le grand tout, c'est ça. Tu as dit. J'aurais des tonnes d'exemples à te donner. Est-ce qu'il y a en tête quelque chose pour toi qui t'est arrivé à toi, ou à une des personnes que tu as accompagnées, où tu as vu une tout le temps.

Speaker 1:

Je ne sais pas ce que tu veux dire par notable. dans le sens, c'est flagrant, parce que là, je viens d'en voir une transformation notable pour moi, c'est ce que tu viens de dire.

Speaker 1:

C'est notable, effectivement. Mais c'est sûr qu'une personne qui arrive, qui souffre de colons héritables, qui souffre de fibromyalgie, on le sait, l'étendue de la problématique de ce vécu-là, les gens qui souffrent aussi de cancer, les gens qui viennent se rencontrer et qui réalisent, qui font plein de prises de conscience en lien, mon corps me parle à travers la fibromyalgie. Qu'est-ce qui fait que j'ai mal partout? Pourquoi c'est comme ça dans mon corps? Peut-être que, justement, dans ma vie, je n'ai tellement pas été touchée, mais j'aurais tellement aimé ça qu'il fait que j'ai fait l'effet contraire.

Speaker 2:

Oui, oui, bon exemple.

Speaker 1:

C'est comme quelqu'un qui vit de la colère et qu'elle ne l'exprime pas, la colère va se retourner contre elle. Il y a de fortes chances qu'il y ait de l'inflammation dans son corps. Je ne veux pas arriver à une équation.

Speaker 2:

Ce n'est pas une généralisation qu'on fait, mais ça peut être.

Speaker 1:

C'est quelque chose qui a été observé L'inflammation crée de la colère. La colère crée de l'inflammation dans le corps.

Speaker 2:

Ça fait que, si c'est comme Ça, c'est des dizaines et des dizaines et des dizaines de personnes que tu as vues se transformer, refaire des prises de conscience, libérer la douleur.

Speaker 1:

Oui, parce que, excuse-moi, karine, je veux juste nommer quelque chose. Pour moi, c'est clair, parce que, dans ma démarche aussi personnelle, quand j'ai ouvert cette porte du monde psychocorporel pour moi, j'ai réalisé à un moment donné tu sais, tous les membres, nos organes ont tous une intention précise. Je me dis déjà à la base si je me blesse à un tel endroit dans mon corps, il y a un message probablement derrière ça. c'est comme ok, bien là, si j'arrive plus à me servir de ma main droite, peut-être que là, je vais ralentir, ça va m'amener à ralentir. c'est-tu possible que mon corps demande de ralentir? c'est-tu possible que j'oserais même dire que mon âme me partage ce message à l'intérieur de moi, c'est besoin de ralentir. C'est un exemple que je t'amène. Mais tout ça pour dire que un organe ou un membre dont on ne peut plus servir, il y a un message derrière ça. Ici, on est toujours à la course, puis on est plus dans notre tête. C'est difficile d'entendre le message, de le recevoir. Des fois, on peut l'entendre, mais on n'arrive pas à l'accueillir.

Speaker 2:

Ça peut arriver aussi, et du moment où on commence à aimer davantage son corps, être en connexion, l'adopter au lieu de le laisser orphelin, est-ce qu'on peut commencer à avoir encore plus d'aisance avec la relation avec les autres? Oui, ça a un impact direct, c'est clair. C'est clair De quelle façon on peut commencer à être plus ouvert et faciliter les relations avec les autres. Tu?

Speaker 1:

sais, karine, ce que je voulais pour essayer de faire le parallèle, le lien, c'est clair que si, moi, je m'offre encore plus de douceur, de tant d'amour, pour moi, c'est que c'est toujours, ça goûte toujours bon de le recevoir de l'extérieur, l'amour, mais là je peux me remplir. Bon, tu sais, je vulgarise, je sais qu'il y a plus que ça, mais simplement pour dire que ce qui fait que j'aurais moins besoin de l'extérieur pour me combler, pour combler ce trou à l'intérieur de moi, parce que là j'arrive à me l'offrir. Mais c'est sûr que moi, si j'arrive, par exemple, à m'offrir de la reconnaissance par moi-même, à dire oui, j'ai de la valeur, je me suis beaucoup reconnue pour venir ici aujourd'hui avec toi, donner de la valeur à ce que je suis, au message Oui, mon message peut vraiment impacter le monde. Déjà, moi, ce que je m'offre, c'est énorme, c'est un cadeau d'amour énorme.

Speaker 1:

Mais si quelqu'un d'autre de l'extérieur m'écrit ou me dit Wow, ton message est tellement adoré, ça fait tellement de sens, ça a tellement résonné, c'est sûr que c'est un beau cadeau que je vais recevoir, mais il ne m'est pas nécessaire, ma vie n'est pas basée que sur cette reconnaissance extérieure, être vue, être connue, comme dans ma carrière de sport.

Speaker 2:

Est-ce que quand on reçoit soit les compliments, l'admiration ou ça des autres si moi je suis déjà capable de me le donner, ça goûte encore meilleur quand je le reçois, Parce que là je ne dépends plus de ça, Je ne suis plus en quête où je ne suis pas en, j'en veux, j'en veux, j'en veux, j'en ai besoin. C'est comme, c'est un bonus dans ma vie, Exactement.

Speaker 1:

C'est exactement ça, parce que plus je crée cette autonomie à l'intérieur de moi, dans mon corps aussi, d'aller me rencontrer, il y a un malaise, j'ai une tension quelque part. Qu'est-ce que mon corps veut me dire? Et c'est vraiment comme un entraînement. C'est possible vraiment de créer ça à l'intérieur de soi, dans sa vie, dans son quotidien, pas juste quand je vis des mouvements, du mouvement, mais c'est sûr que par la suite, sûr que par la suite, c'est wow de recevoir ça de l'extérieur, c'est ça, c'est du bonus, ça vient, c'est Et c'est incroyable. Comment, excuse-moi, je t'ai coupé dans ton élan, vas-y, mais c'est incroyable, comment, moi, à partir du moment où j'ai commencé à m'offrir de la reconnaissance, non, mais je me suis mis à recevoir de l'extérieur, c'était incroyable, tu sais, c'est ce mouvement énergétique aussi.

Speaker 2:

Mais quand les cuirasses s'effritent ou se transforment tu parlais du mot carapace aussi, qui a beaucoup résonné au début de la conversation. Si j'ai moins de carapace entre moi et moi, ça veut dire que le compliment aussi est plus facile à recevoir Tout à fait, parce que tu imagines.

Speaker 2:

puis je veux juste, peut-être pour les gens qui nous écoutent en ce moment, si j'ai tellement de carapaces. Puis je suis toujours en double validation, puis t'es tout ça. Puis, prouve-moi-le encore et encore. J'ai beau recevoir de l'amour, de l'affection, de l'admiration, je ne le reçois pas complètement, j'en reçois juste des petites brides, exactement. Ça fait que ce n'est jamais assez.

Speaker 1:

Exactement, exactement. Et c'est là où la rencontre avec soi, dans son corps, devient, à mon sens, fondamentale Pour libérer, justement pour nous libérer et se reconnaître. Tu sais, je faisais un petit parallèle tout à l'heure avec ma carrière de hockey. Moi, je me souviens, j'ai adoré jouer au hockey, j'ai adoré. Ça fait partie d'une des grandes expériences de ma vie. Et en même temps, j'ai constaté, à un moment donné, comment j'avais besoin d'être vue et reconnue par l'extérieur Tu sais, les médias et tout. Mais même dans la famille, les amis, c'est comme wow, wow, wow. Mais il y avait toujours quelque chose profondément à l'intérieur de moi, qui Il manquait quelque chose. C'est comme J'arrivais pas à me reconnaître parce que c'était toujours plus Et, tu sais, j'ai même été élue meilleure défenseure au Canada à deux reprises Fait que tout ça, pour te dire bon, ça flatte mon égo quand je dis ça dans l'instant présent, mais pour l'exemple, c'est simplement pour dire tu dis bien, regarde, j'en avais du talent. Mais c'était pas suffisant. Ce que je recevais de l'extérieur, tu vois, c'est Puis du regard de mon père et d'être aimé par mon père À travers l'expérience du hockey.

Speaker 1:

C'est sûr qu'il y a un moment, il est venu dans un championnat, on était en BC, en Colombie-Britannique. Et après un match, il me dit Wow, ma fille, c'est comme j'en te dire à ce moment-là, karine, que j'ai pas été capable de recevoir ce qu'il me disait. Il y a en dedans de moi, ce que ça a dit ben, il est trop tard maintenant. C'était comme il était trop tard pour que je reçoive sa reconnaissance. J'avais tellement travaillé fort toute ma vie pour recevoir ça Et j'en étais venue à la croyance que jamais je recevrais sa fierté. Aujourd'hui, je peux le recevoir parce qu'avec tout le chemin que j'ai fait ma propre connaissance, je l'ai reçu, le message de mon père.

Speaker 2:

Même avec un délai. Oui, oui, tout à fait. Donc, l'œillé trop tard s'est transmuté en c'est parfait en ce moment. Ah oui, ça c'est vraiment intéressant, je trouve, Parce que bien des choses, ouais, je trouve que ça ouvre une porte intéressante. Ça veut dire que ce que je n'ai pas reçu, qui m'a été donné, que je n'étais pas prête à recevoir, c'est possible de le recevoir avec un délai.

Speaker 1:

Mais oui, mais oui, tout à fait. Et c'est là aussi, quand on libère le corps, quand on libère les émotions et qu'on va se rencontrer et qu'on sort de l'amour, de la douceur, on répond aux besoins de ce que je pense aux parents, qui n'ont pas pu répondre lorsqu'on était enfant. Mais maintenant, je suis un adulte, je suis une femme, je peux répondre à ces besoins-là, aux besoins de ma petite-fille, de la petite Nathalie. On s'en va ailleurs, mais c'est ça aussi, la rencontre avec soi, la rencontre dans tout son corps. Ça fait partie de ça aussi de dire OK, là, je peux m'offrir cette reconnaissance, cet amour, je peux répondre aux besoins de ma petite-fille. Je te donne un exemple, justement, j'ai vécu hier. J'étais dans une visualisation, j'étais guidée Et, à travers la guidance, il y avait une détente de mon corps pour aller dans vraiment un endroit de rêve, un lieu sacré et tout.

Speaker 1:

Mais au moment de la détente de mon corps, quand un endroit de rêve, un lieu sacré et tout, mais au moment de la détente de mon corps, quand j'arrive au niveau du ventre, je me suis vue enfant, je me suis vue petite fille de deux ans. L'image était claire, claire, claire. Et là, j'ai senti spontanément l'insécurité et j'ai senti la contraction dans mon ventre, je me suis dit ah, ouais, ok, qu'est-ce qui s'est passé? Faut que là, dans l'instant présent. Puis, la personne, elle continue la détente. Mais j'ai juste mis ma main sur mon ventre, puis j'ai juste dit à ma petite Je suis là, je t'offre la sécurité, je suis présente, je suis avec toi. Puis ça a complètement, ça s'est dilué complètement. L'insécurité s'est complètement diluée Parce que je me suis, j'ai répondu à ce besoin-là à moi comme petite fille, parce qu'on reste quand même toujours enfant.

Speaker 2:

Oui, comment ça se passe quand on arrive chez toi ou quand on prend une session. Est-ce que ça peut être aussi en ligne ou c'est que physiquement?

Speaker 1:

ou c'est les deux. Non, en ce moment, moi c'est vraiment en ligne. En ligne, oui en ligne.

Speaker 2:

C'est plus comme ça. Ok, parfait, puis comment ça se passe la première session. Si je veux libérer quelque chose, est-ce que j'ai mes balles avec moi? Tu vas me guider sur différents mouvements, comment on Ou là, trois, quatre affaires en même temps. Pas du tout OK.

Speaker 1:

On se l'était dit que c'était possible qu'on aille ailleurs.

Speaker 1:

Non bien, tu vois, moi, ce que je préconise beaucoup, c'est que la personne puisse s'engager dans un processus, Au moins minimalement, six rencontres, pour qu'il y ait vraiment une transformation qui puisse se vivre, puis qu'il y ait une intégration dans le corps aussi. Tu sais, là, c'est intéressant, dans l'espace de trois minutes, tu as vécu quelque chose, c'est imprégné là. Mais tu sais, si la personne m'arrive avec une dynamique particulière, puis, tu sais, c'est pas rare, que c'est surtout les femmes qui sont reliées à cette approche-là, puis c'est une approche qui est très féminine, tu vois, mais ça ne veut pas dire que les hommes ne sont pas bienvenus, au contraire. Mais j'ai dit ça dans le sens où ce que Donc la personne, ça m'est arrivé souvent aussi que la personne me disait J'ai besoin de bien vieillir, j'ai besoin de me sentir mieux, je sais que je suis bien en santé, mais il y a quelque chose en moi qui ne va pas.

Speaker 1:

C'est sûr qu'il y a des zones du corps qui vont parler. Il faut prendre le temps, dans une première rencontre, de connaître son histoire. Je prends ce temps-là avec la personne et après, on va entrer dans le mouvement, parce que, c'est sûr, quand la personne vient me voir, il y a souvent une zone très particulière du corps qui cherche à se libérer. Et ça, c'est facile à identifier, comme je te dirais aussi, moi, je peux le voir dans la structure du corps, puis, ça peut être aussi le côté gauche, le côté droit. On n'en a pas parlé du tout dans la rencontre, mais dans le côté droit du corps, c'est relié à l'énergie dans la vision psychocorporelle. Encore une fois, on n'en ferait pas une équation, c'est ça, c'est ça.

Speaker 1:

Mais ce qui a été facilement observé, c'est que le côté droit est relié à l'énergie féminine, l'énergie masculine, notre relation avec le masculin, avec les hommes, mais notre masculin à nous aussi, ça vient parler aussi. Tu vois, moi, quand j'ai eu ma carrière de sport, c'est à droite que j'ai eu l'inertiatique et je n'étais plus capable de marcher, c'est la jambe droite. Mais sciatique, et je n'étais plus capable de marcher, c'est la jambe droite. Mais moi, ça me parlait beaucoup au niveau de comment j'avais été très masculine dans ma vie, et là, mon corps, côté droit, lâchait, c'était comme il n'était plus capable. Moi, c'est le message qui m'était transmis.

Speaker 1:

Et le côté gauche, bien, est relié à l'énergie féminine, notre relation avec le féminin, notre relation avec notre corps, parce que le féminin, c'est tout ce qui est corporel, émotionnel, nos sens, c'est ça l'intelligence féminine. Le masculin, c'est la mise en action, le rationnel. On a besoin des deux. Mais ça se voit dans le corps, quand un côté où, des fois, les gens vont me dire Ah, mais mon côté droit, mon Dieu, je le sens pas comme le côté gauche, ils sont pas pareils. Ça fait que ça peut parler aussi à ce niveau-là?

Speaker 2:

Est-ce que tu le vois à l'œil nu, toi? quand tu vois la personne se présenter devant toi, est-ce que tu captes déjà des choses?

Speaker 1:

Oui, je peux voir, puis on le voit aussi, tu sais, quand on peut le voir au épaules. La respiration, tu vois, c'est comme. Mais aussi, moi, je suis très sensitive, très kinesthésique, je peux sentir aussi des choses Tu sens que j'ai mal à droite et à gauche.

Speaker 2:

Je ne sais pas si ça, Je ne sais pas si j'ose ouvrir la porte. C'est à gauche c'est en haut, c'est mon côté féminin que je n'assume pas encore. On pourrait peut-être prendre un petit rendez-vous ensemble. Ça me ferait plaisir Vraiment, ça a été absolument fascinant Nathalie.

Speaker 2:

Merci, vraiment Merci pour cette conversation-là, Merci de m'avoir permis d'expérimenter les balles et de me permettre à mon corps de se souvenir que, par des gestes simples, je peux libérer. Et je ne suis pas toujours obligée de poser des questions ou de le mentaliser, ou d'essayer de le rationaliser ou de demander à plus grand. Je peux aussi laisser mon corps faire.

Speaker 1:

Tout à fait, et le corps peut te parler, il nous parle tout le temps, tout le temps. Ça a été merveilleux, vraiment.

Speaker 2:

Ça a été. Je suis frissonnante. J'aimerais avoir vos commentaires aussi, vous à la maison, comment vous avez apprécié cet épisode et est-ce que vous avez envie, peut-être, d'expérimenter par vous-même avec des simples balles de tennis, peut-être pour voir qu'est-ce que votre corps est prêt à libérer maintenant? Tous les liens pour rejoindre Nathalie Picard sont bien sûr dans la description de l'épisode, je de l'épisode. Je vous invite à la contacter, à voir ce qui est disponible, pour voir à quel point vous pourriez aussi cohabiter encore mieux avec votre corps sur le plan terrestre. Nathalie, merci encore énormément. Merci beaucoup, karine, et à vous à la maison, je vous dis à tout bientôt et surtout, encore plus de ceci, s'il vous plaît. Bye.