
Impacter le monde avec Karine Champagne
Découvre mon nouveau podcast "Impacter le monde "
Un podcast dédié à ceux qui souhaitent laisser une empreinte positive sur notre planète.
Chaque épisode est une invitation à explorer les histoires inspirantes de personnes qui change le monde à leur manière.
Karine Champagne, avec sa voix chaleureuse et son approche empathique, vous guide à travers des conversations captivantes avec des invités exceptionnels.
Ce podcast offre une dose d'inspiration et des leçons pratiques pour ceux qui aspirent à faire une différence.
Rejoins-moi pour un voyage inspirant vers le changement et la découverte de comment, ensemble, nous pouvons impacter le monde.
Impacter le monde avec Karine Champagne
91. Transformer sa relation avec la nourriture après un accident avec Marie-Hélène Rajotte
Tu peux directement me texter tes commentaires!
Naturothérapeute spécialiste en alimentation consciente, Marie-Hélène Rajotte a redéfini sa relation avec la nourriture après avoir éliminé 85 livres grâce à une révision complète de son alimentation et de son état d'esprit.
Marie-Hélène nous confie comment cet événement inattendu l'a poussée à développer une boîte à outils pour les femmes à la recherche d'une approche consciente et durable de la perte de poids, prouvant que ce parcours n'est pas un interminable combat.
Pour rejoindre Marie-Hélène, c'est par ici:
Groupe Facebook: https://www.facebook.com/groups/toncorpstamachine
Site web: https://www.mariehelenerajotte.com
Instagram: https://www.instagram.com/marie.lastratege/
Tik Toc: https://www.tiktok.com/@marie.la.stratege?_t=ZM-8tQVkvlHXwj&_r=1
YouTube: https://youtube.com/@marielastratege?si=7dD5qqrbJlpQBBn4
Citations percutantes de l’épisode:
"Ce n’est pas ce que tu perds, c’est ce que tu relâches pour ne plus jamais le reprendre."
"Prépare et répare : une stratégie simple pour savourer sans culpabilité."
"Changer ce qu’il y a dans ton assiette commence par ce qu’il y a entre tes deux oreilles."
"Si tu te prives, comptes et mesures, tu ne fais pas la bonne chose."
"La clé, c’est l’accompagnement et la compréhension. Le reste suivra."
3 bonnes raisons d’écouter cet épisode
- Découvrez pourquoi vos croyances et non vos aliments sont souvent l'obstacle majeur à votre perte de poids.
- Apprenez comment inclure pain, vin et desserts dans une alimentation équilibrée sans culpabilité.
- Inspirez-vous des témoignages d'autres femmes transformées par l'accompagnement et la bienveillance.
Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact
Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca
Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.
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À un moment donné, il faut que le discours change pour que ta confiance Arrête de dire que tu perds du poids ou que tu as perdu du poids. Moi, j'ai éliminé 85 livres et depuis que je l'ai éliminé, il ne revient pas. Mais oui, j'ai changé certaines choses dans mon assiette, mais beaucoup de choses entre mes deux oreilles, vraiment beaucoup.
Speaker 2:Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. L'histoire d'aujourd'hui est une histoire des plus croustillantes à propos de la perte de poids. J'écoutais mon invitée et je tapais des mains tellement j'étais excitée qu'elle partage son histoire avec nous. C'est une histoire de perte de poids qui est complètement incarnée. Vous allez voir, vous allez littéralement vous délecter. Marie-hélène Rajotte est naturothérapeute spécialiste en alimentation consciente. Marie-hélène, es-tu prête à impacter le monde Absolument? Es-tu l'impact déjà le monde? de quelle façon?
Speaker 1:Je pense que, par ma mission, je suis allée vraiment vers Moi. Je voulais que les femmes comprennent que ce n'est pas un combat éternel. Puis je voulais être là pour elles. J'ai comme bâti ça malgré moi, malgré mon parcours. C'est ce qui m'a amenée là, mais j'ai bâti ça malgré moi, malgré mon parcours, c'est ce qui m'a amenée là. Mais j'ai mis en place des outils J'appelle ça ma boîte à outils pour les aider, les accompagner, qu'ils ne se sentent pas seuls. Je fais beaucoup de choses par rapport à la perte de poids, mais je pense que le point de départ de tout ça, ça a été ma propre histoire.
Speaker 2:Et cette histoire-là, elle est vraiment incroyable. En pré-entrevue, j'avais la bouche et la mâchoire complètement décrochées, puis ça va être la même chose. J'ai juste hâte que tu me la rappelles et que tu me la redises. Ça part avec l'intention de perdre du poids et d'avoir un processus que vous connaissez peut-être. Vous pouvez même le dire dans les commentaires Tu perds du poids, tu regagnes du poids, tu perds du poids, tu regagnes du poids, tu perds du poids, tu regagnes du poids. Puis, à un moment donné, tu dis il doit y avoir quelque chose d'autre à faire.
Speaker 1:Oui, oui, c'est 28 ans, donc, vraiment, les montagnes russes de prend peur, prend peur, tout ça. Ma prise de poids s'est faite au moment de mes grossesses. J'ai eu ma fille, j'étais jeune, j'avais 18 ans, j'avais pris 90 livres à peu près, et c'est à partir de ce 90 livres-là que je me suis battue toute ma vie pour essayer de l'éliminer. Deuxième grossesse est arrivée Et évidemment, tout ça dans la privation, la plupart du temps, à essayer toutes sortes de choses. Mais sa vie, weight Watcher, herbalife, protéines, blablabla, tu les as toutes faites, tout ce qui existait à ce moment-là. Mais il savait Whitewater, herbalife, protéines, blablabla, tu les as toutes faites, toutes, tout ce qui existait à ce moment-là. Ma fille a aujourd'hui 35 ans, fait qu'on recule quand même de quelques années. Et ce que j'ai fait le plus dans ma vie, ça a été les protéines, parce que c'était facile, ça marchait, c'était rapide, ça marchait, c'était rapide, tu ne cuisinais pas, c'était moins de réformes moins de résultats rapides, oui, et là, par contre, ça ne me donnait pas des résultats durables.
Speaker 1:Jamais, je suis toujours revenue au point de départ. Toujours, toujours En 2015, j'ai eu un accident de voiture qui m'a rendue invalide pendant trois ans. Alors, suite à ça, quand on m'a donné mon diagnostic final, puis qu'on m'a dit il va falloir que tu t'enlignes pour faire autre chose, je faisais quelque chose qui était quand même physique. Puis là, j'avais des blessures cervicales, dorsales, lombaires. J'ai fait bon, ok, j'ai dû digérer un peu cette nouvelle-là que je faisais avant. Et au moment où j'ai reçu cette nouvelle-là, je n'étais pas à mon plein potentiel. On s'entend que j'étais rendue, où est-ce qu'il m'avait amenée? mais j'avais mal partout encore, puis je ne dormais pas bien, puis tout ça, je me suis dit c'est sûr que ma perte de poids.
Speaker 2:Encore une fois il faut que je fasse quelque chose.
Speaker 1:Oui, et là, je cherchais qu'est-ce que je n'avais pas encore fait dans ma vie, parce que moi, j'avais tout essayé. Donc, il fallait que je trouve d'autres choses. Il n'y avait rien, je les avais toutes faites. Je suis retournée au plus simple Qui étaient les protéines. Encore une fois, donc, je retourne au même endroit que je vais depuis 20 ans. Pas de nouvelle place. Je vais à la même place que je vais depuis 20 ans. Elle me connaît vraiment beaucoup. Elle se pose la question comment ça se fait que je peux aller depuis trois ans. Puis, à ce moment-là, je ne fais pas le lien de OK, ça fait que c'est normal que je revienne à chaque année, mettons, mais je n'ai pas fait le lien tout de suite. J'ai pas fait le lien tout de suite, j'ai expliqué que j'ai eu un accident, tout ça, et je rachète toutes mes choses. Puis, quand je suis sur le point de partir, elle me dit je ferme, donc tu vas devoir aller ailleurs. Raccourci un peu l'histoire.
Speaker 1:Mais au final, j'ai fait un offre d'achat à cette clinique-là. Ça faisait 20 ans que j'y allais. Je connaissais tous les produits, je connaissais le protocole par cœur. Je vais l'acheter moi. Il fallait que je me réoriente parce que je ne pouvais plus faire ce que je faisais physiquement. Donc, j'ai acheté une clinique, je m'achetais une job, si je peux le dire comme ça, clinique qui existait depuis 30 ans, parfait.
Speaker 2:J'ai, et là, ça s'est fait très, très rapidement en deux, trois jours, et là, c'est toi qui accueilles les femmes, mais tu n'es surtout plus de poids.
Speaker 1:Je n'ai pas pensé à ça, moi Ben non Du tout.
Speaker 2:Toi tu dis juste comme j'aime ça, ça marche. Je ne pense pas à mon image là, non Du tout. Tu achètes une clinique de perte de poids. Il faut garder ça en tête en surpoids Toi, tu dis c'est sûr que ça va fonctionner.
Speaker 1:Oui, ça, je suis convaincue de ça. Mais les femmes, quand j'ouvre la porte le lundi matin, un, celle qui était là, elle n'est pas là, Puis elle ne les avait pas avisées, Donc elles sont un peu surpris De OK, elle est où, Toi t'eses qui puis?
Speaker 2:je le vois là, il te regarde de tête en haut de bas en haut, avec beaucoup de jugement.
Speaker 1:C'est elle qui va me montrer comment perdre du poids. Là, j'allume. J'avais pas pensé à ça. Ça va, j'explique mon parcours, mon histoire. Je l'ai fait plusieurs fois, je sais ce que c'est bon. J'ai eu un accident, j'ai repris mon poids. Je ne perds pas de clientes à cause de ça, mais je dois m'expliquer à chaque personne qui rentre dans mon bureau. Ça va jusque-là, ça va Ensuite de ça.
Speaker 1:Deuxième point que je n'avais pas pris en considération, c'est que je n'avais pas de titre professionnel à ce moment-là et je ne pouvais pas faire de reçus à mes clientes. Donc, j'ai dû aller me former pour être capable de garder la clinique, parce que sinon, je n'y arriverais pas, pas de reçus, je les aurais toutes perdues, les clientes. Ça fait que c'est à partir de là que mon parcours, pour moi, a changé. Quand je suis allée me former, je suis partie pendant un an. J'ai engagé quelqu'un à la clinique qui avait un diplôme pour être capable de faire des reçus, et je suis partie pendant un an. Et quand je suis arrivée là, à cette formation-là, ça a été comme une chance que la formatrice m'offre de me prendre comme cobaye Pendant toute la formation.
Speaker 1:Puis, même là, quand je suis arrivée, j'étais la seule en surpoids. Toutes les filles qui étaient là, on est dans un cours pour apprendre un peu le métabolisme, et tout ça Ils étaient toutes top shape, la tête au pied, le ticket, nanan, moi je suis très en surpoids, fait que je suis comme bon. Mais je sens pas de jugement, je le dis juste parce que c'est ce qui a fait en sorte qu'elle m'a choisie, probablement pour, comme si on voulait voir quelque chose pour vrai. Fait que je me suis lancée dans l'aventure. Puis, je me suis dit j'ai tout appliqué ce que j'apprenais sur moi-même, et là où il y a un déclic qui s'est fait, c'est qu'elle me dit quand elle m'a proposé la stratégie qu'on était pour aborder ensemble, ça m'a fait peur, parce que veux, veux pas, c'était sur papier, je le voyais.
Speaker 2:C'était quoi la stratégie? Qu'est-ce qui t'a fait peur, en fait, dans cette stratégie-là?
Speaker 1:Moi, j'avais connu toute ma vie, pas de pain, pas de pâte, pas de riz. bouge plus, mange moins, pas de dessert, bois pas trop de vin. C'était ça là, toute ma vie. Puis là, j'ai dit OK, il y a du pain, il y a des pâtes, je peux-tu prendre un peu?
Speaker 2:de, mais bien sûr.
Speaker 1:Tu peux prendre du vin, il n'y a pas de privation. Mais là, je regarde la feuille. Moi, j'ai pris du livre, là, Ça l'a regardé la feuille. Hon, honnêtement, si, comme toutes les autres choses que j'avais fait avant, j'étais partie avec cette feuille-là chez nous, puis il fallait que je le fasse, puis qu'on se revoie la semaine prochaine, je ne l'aurais pas fait.
Speaker 2:Non, tu aurais eu peur Tu serais obligée de la privation.
Speaker 1:Oui, je serais restée dans ce que je connaissais, parce que là, ça me sortait de ma zone de confort fort, c'est ce que tous mes clients me disent, d'ailleurs, je les sors tous de ce qu'ils ont déjà entendu et ce qu'ils ont fait avant. Parce qu'on n'est pas là, c'est de déprogrammer tout ce qu'on a appris pendant 20-25 ans. C'était ça qui était difficile. C'est ce qu'elle m'a dit aussi. Elle a dit Ce n'est pas dans ton assiet. Puis j'ai fait confiance et ça a déboulé.
Speaker 2:Tout ça Fait qu'on va juste faire un recap. T'es en surplus de poids, t'achètes une clinique, finalement, qui vend des protéines, parce que tu dis je vais m'occuper de ça. Il manque quelques études, il manque la possibilité de faire des reçus. Donc, t'embauches quelqu'un, toi, tu disparais pendant un an et tu relâches le. 100 livres Ou à peu près. À peu près, oui, plus ou moins 10. Et là, les gens, tu retournes à la clinique, formé, tu peux faire des reçus, et les gens disent oh my God, ça marche les protéines. Et tu fais non.
Speaker 1:Ce n'est pas les protéines. Je suis un peu dans un combat. J'ai une clinique de protéines, mais ça me parle plus. je fais quoi? je la ferme, je m'en vais. qu'est-ce que je fais? qu'est-ce que t'as fait? finalement, je me suis dit un instant, parce que moi, quand je suis sortie de là, j'avais mon diplôme en main. parfait, c'est ce que je voulais. je suis sortie de là avec une mission de vie, parce que ce qui venait de se passer dans mon parcours, non seulement toutes les autres filles l'ont vu de leurs yeux, je fondais à vue d'œil en mangeant comme je n'avais jamais mangé de ma vie. Ça, c'était la beauté de la chose, c'est ça que je voulais passer comme message. Donc, je suis sortie avec la mission de transmettre ça à toutes ces femmes-là qui, comme moi, vivaient ce débat-là depuis des années.
Speaker 1:J'ai dit bon, je vais la garder, la clinique, parce que j'ai la chance de voir toutes ces femmes-là à tous les jours. J'les ai prises, une à la fois, en leur proposant la même chose de les accompagner, parce que c'était ça qui avait changé ma vie. Si j'étais partie avec ma petite fille, je ne l'aurais pas faite. Il faut que je mette ça en place aussi. Je ne peux pas juste leur donner une stratégie. Ils s'en vont chez eux, on se revoit la semaine prochaine, parce que là, ça va refaire la même chose. Donc, j'ai vraiment proposé l' qu'il y ait un rush de sucre, qu'il y ait une émotion, parce que des fois, on mange à cause de ça.
Speaker 2:Qui a envie de dévorer le sac de chips ou le pot de crème glacée. Il pouvait t'appeler Exactement. Fait que là, toi, les femmes commencent à arriver dans ton bureau dans l'idée de faire un quick win, d'acheter des prot du livre en 10 jours, genre. Et là toi tu leur dis ben non, ma belle, exactement, ça sera pas ça aujourd'hui. Comment elles réagissaient.
Speaker 1:Même chose que moi. C'est sûr que c'est comme. Hé ok, je peux pas.
Speaker 2:J'en grève juste à l'air.
Speaker 1:Je suis là. J'ai eu les mêmes peurs que toi, j'ai eu les mêmes craintes que toi. On va le faire ensemble. Je les prenais littéralement par la main. Aujourd'hui, je le dis encore, parce que je suis encore comme ça avec les femmes que j'accompagne. C'est comme si tu avais une coach dans ta poche en arrière. Pas tu me le dis la semaine prochaine, quand l'erreur est faite, avant de la faire. Je suis là Et ça, juste ça, ça a tout changé. Fait que de comprendre ce qu'elle faisait.
Speaker 1:Parce que tout ce qu'on a appris pas de pain, pas de pâte, pas de riz, blablabla le problème n'est pas là, c'est la bonne chose, à la bonne place, en bonne quantité, au bon moment, en bonne combinaison. Il y a plein de choses qui ne vont pas ensemble dans le même repas ou dans la même journée. Ça ne veut pas dire que tu ne peux pas le faire, mais si tu ne sais pas ça et que tu ne comprends pas ça, donc, les deux clés, c'est ça, c'est la compréhension et l'accompagnement. Il faut que tu sois accompagné pour comprendre au fur et à mesure si tu peux changer ça avec ça. Moi, je m'en souviens, quand je partais avec mes feuilles, je disais je n'en ai pas de ça. Je vais remplacer par ça, mais ce n'est pas nécessairement correct.
Speaker 2:Donne-moi un exemple, par exemple, juste pour les gens qui nous écoutent. Je pense qu'au téléphone, tu m'avais dit pas au téléphone, mais quand on s'est parlé si tu vas vouloir manger des pâtes, par exemple, ou de la lasagne, qu'est-ce que tu vas ne pas faire ou qu'est-ce que tu n'ingères pas dans ta journée?
Speaker 1:Oui, moi j'appelle ça le prépare-répare. Donc, tout se prépare et tout se répare. Si tu ne prépares pas avant et que tu ne répares jamais, c'est là que ça s'accumule peu à peu. Donc, si je sais que je vais aller manger une lasagne ce soir, je ne vais pas manger d'autres féculents On sait que c'est des féculents, les pâtes. Dans ma journée, je vais me préparer. Donc, je vais me faire une omelette pour déjeuner. Des fois, je ne déjeune pas, je vais comme repousser, je vais me faire un déjeuner-dîner, une salade de poulet, quelque chose de léger, pour pouvoir profiter de ma soirée, parce que moi, je ne triche pas.
Speaker 1:Je me permets, oui, je me fais plaisir, c'est un choix. Puis je la mange, ma lasagne, puis je n'ai pas de culpabilité Avec le verre de vin puis, des fois, il y a le petit dessert, puis il n'y a pas de problème avec ça, parce que je m'y ai préparée et je vais réparer demain de la même façon, fait que je vais petit déjeuner léger ou, un peu plus tard, petite salade, petite omelette. Pour dîner, je vais souper viande-légumes. C'est reparti, ni vu, ni connu.
Speaker 2:Comment les femmes que tu accompagnais ont été transformées. Parce que là, c'est du one-on-one, tu les prends toutes dans la main, une après l'autre. Ça fait combien de clientes par semaine?
Speaker 1:Des dizaines et des dizaines, des dizaines et des dizaines. C'est sûr qu'il y a eu la COVID, qui est arrivée à un moment donné. Oui, fait que j'ai fait ça one-on-one, comme ça, dans mon bureau pendant un an et demi à peu près, et là, la COVID est arrivée. Donc, j'ai fermé. Je n'avais pas le choix de fermer. Et pendant cette réflexion-là de réouvrir la clinique, je me suis dit j'ai dû les suivre par FaceTime et Zoom et tout ça. Pendant la COVID, j'ai continué à les suivre quand même. Ça se faisait bien, il aimait ça quand même. Puis, ça me permettait d'élargir mon réseau au lieu d'être juste à la clinique physique. C'est un certain secteur, mais là je pouvais élargir puis aider les gens plus loin. Ça s'est développé comme ça. J'ai pu jamais rouvrir la clinique. J'ai continué en ligne.
Speaker 2:Je me suis adaptée, ça a grossi, puis grossi puis grossi, puis là, tu es capable d'accompagner des centaines de femmes en même temps. En même temps, qu'est-ce que tu as le plus entendu dans ton bureau quand tu leur proposais une nouvelle approche? Où il y avait du dessert, où il y avait du vin, où il y avait des pâtes, du pain.
Speaker 1:C'est sûr que c'est la peur. Je ne peux pas, je n'ai pas le droit. Je ne peux pas, je n'ai pas le droit. J'ai dit ça toute ma vie. Pourtant, je revenais toujours au point de départ, même si je ne le faisais pas, parce que ça devient Tu es en contrôle tout le temps, tu es en privation tout le temps. C'est sûr que ça ne dure pas éternellement. Il y a un moment donné où tu glisses, où tu t'enfarges. C'est normal à mon avis, parce que tu as envie À un moment donné. Ça ne peut pas être ça toute ta vie. Au lieu de le voir comme on se permet ou on se fait un petit plaisir, on triche, puis on se tape ça à la tête Fait que là, t'as plus confiance en toi, t'as plus confiance en rien, parce qu'il y a rien qui marche. Dès que tu fais ça, tu te détruis complètement.
Speaker 2:Puis le mot tricher, tu l'as dit à quelques occasions, puis je pense qu'il est bien important. Le mot tricher, tu l'as dit à quelques occasions, puis je pense qu'il est bien important Tricher, Je triche parce que je mange un petit dessert ou pas, Dans le fond. Puis je l'ai dit moi aussi, là, je triche là je triche, Ça ne.
Speaker 2:fait pas de sens de se dire ça. Qu'on triche, on triche qui? on triche quoi? On triche la société, on triche une structure, on triche un mode de. En fait, je me triche moi-même quand je me prive.
Speaker 1:Absolument De tricher. C'est négatif, à mon avis. Ça fait plaisir De toute façon quand tu le fais, au moment où tu le fais. Cet écart-là, on va l'appeler comme ça, c'est un choix, c'est un choix que tu fais.
Speaker 2:Donc, si tu peux choisir, tu n'es pas en train de tricher le plus grand, outre le fait de relâcher du poids, la plus grande prise de conscience, qu'est-ce qui change dans leur discours interne? Est-ce que ça se pourrait même que relâcher du poids, c'est vraiment un changement au niveau de nos pensées?
Speaker 1:Oui, Quand un parcours comme ça, celui qu'on vient de décrire, qui est souvent celui de la plupart des femmes que j'accompagne, le vocabulaire que tu utilisais, la confiance en toi que tu as pu, tout ça est comme détruit. Tu ne peux pas changer quelque chose que tu ne crois pas, souvent pour vrai la peur de l'échec. Mais ce n'est pas toi. Tout le monde, ou pratiquement tout le monde, va échouer dans quelque chose qui est privatif à long terme. Personne ne va réussir là-dedans. À un moment donné, il faut que le discours change pour que ta confiance Arrête de dire que tu perds du poids ou t'as perdu du poids. C'est pas toujours ce que tu perds, tu le retrouves. Moi, j'ai éliminé 85 livres et depuis que je l'ai éliminé, il revient pas.
Speaker 1:Mais oui, j'ai changé certaines choses dans mon assiette, mais beaucoup de choses entre mes deux oreilles, vraiment beaucoup Le vocabulaire, comment je parle aux gens, mais comment je me parle aussi, ce qui fait en sorte que tu perçois les choses différemment, comme tricher puis te faire plaisir. Quand je prends un petit verre de vin, je ne triche pas, je me fais plaisir Quand je prends un petit verre de vin, je ne triche pas, je me fais plaisir, mais je sais que je peux le faire. Puis, hier justement, je parlais à quelqu'un qui m'a dit qu'elle a fait un mauvais choix, mais elle n'avait pas le choix, vraiment de faire un mauvais choix. Où est-ce qu'elle était? Puis là, elle a dit J'ai fucké ma semaine. Bien, t'as pas fucké ta semaine.
Speaker 1:C'est un repas, c'est une journée, mais inconsciemment, ça, c'est une raison que tu te donnes pour reporter lundi prochain, puis continuer à fucker tout le reste de la semaine. C'est juste inconscient. Elle se dit pas bof, mais c'est juste inconscient. Elle ne se dit pas mais c'est juste, la journée, repars demain, le chemin que tu as fait avant n'est pas perdu, tu repars d'où tu étais. On dirait que quand on fait ça, tout ça, c'est de la programmation d'avant.
Speaker 2:Prépare, répare. Tu prépares ta journée, ou ce que tu sais que tu vas manger, ou là où peut-être qu'il n'y aura pas tous les choix que tu voudrais. Sinon, répare, Exact. J'adore cette phrase-là. J'ai lu cette nuit. J'étais réveillée à 4 heures du matin. Merci, pleine lune. Que l'histoire qu'on se raconte et les mots qu deviennent notre dictionnaire ou notre encyclopédie, Absolument Fait que tu changes ton histoire à propos de toi. Tu changes les mots que tu utilises à partir de maintenant et tu as un tout autre dictionnaire. Absolument. Qu'est-ce qui a changé dans ta tête et dans la tête de tes clientes quand tu dis oui, j'ai changé dans mon assiette, mais j'ai essentiellement changé entre mes deux oreilles, Est dans ma tête à moi.
Speaker 1:C'est sûr que ce que je leur apprends ou leur enseigne part un peu de ce qui a changé dans ma tête à moi. Mais il faut arrêter de penser que c'est nous le problème. Puis on pense ça tout le long, que c'est nous le problème, je n'ai pas assez coupé, je ne me suis pas assez privée, je n'ai pas toffé. C'est nous le problème. Je n'ai pas assez coupé, je ne me suis pas assez privé, je n'ai pas toffé, c'est nous le problème. Deuxième chose j'ai toujours cherché la solution. Donc, essaie-ci, essaie-ça, tu cherches une solution. Solution, c'est temporaire, à mon avis.
Speaker 2:Tu cherches à l'extérieur de toi.
Speaker 1:Oui, mais il faut trouver la cause, pas comment on va perdre du poids, pourquoi on le prend, puis pourquoi on ne le perd pas. Ça, c'est vraiment une grosse différence.
Speaker 2:Puis comment on, quels sont les exercices ou qu'est-ce que tu proposes pour qu'on puisse découvrir La personne qui nous écoute en ce moment. Elle se dit peut-être j'ai été échaudée, c'est un mot qu'on a employé ensemble. Aussi, j'ai été échaudée, je les ai toutes essayées, je les ai faites Mince à vie. Weight Watcher Il n'y a pas de ju aux États-Unis Jenny Craig et tout le reste. Je pense que c'est 90 % d'échecs, ou 95 % d'échecs. Fait que nous, on achète l'histoire qu'on voit dans la pub ou dans l'infopub, que Mme Jamie. Elle a perdu 175 livres, puis deux ans plus tard, elle ne les a toujours pas repris.
Speaker 1:C? Or elle ne les a toujours pas repris. Ce n'est pas toujours ça.
Speaker 1:Ce n'est pas toujours ça. Ce n'est souvent pas ça, oui, et qu'est-ce qui fait? à mon avis, il n'y a rien de scientifique de ce que je te dis OK, qu'est-ce qui fait que c'est souvent ça? le résultat, c'est le manque d'accompagnement et de compréhension. Souvent, tu fais quelque chose, puis moi, toute ma vie, ça a été ça. Soit que tu as une application dans ton téléphone, tu pars avec une feuille, un plan alimentaire, quelque chose, tu vas voir quelqu'un toutes les semaines, peu importe la méthode, tu suis quelque chose assidûment, mais tu ne comprends pas la mécanique derrière. Et est-ce que cette mécanique-là, qui s'applique à tout le monde, fonctionne pour tout le monde? Tu sais les protéines?
Speaker 2:c'est les protéines.
Speaker 1:Tu achètes toutes la même affaire à tout le monde. La méthode de poing, c'est une méthode de poing, peu importe. Est-ce que ça fonctionne pour tout le monde de la même façon? Non, c'est juste une question de logique. On, c'est juste une question de logique. On n'a pas toutes la même âge, on n'a pas toutes la même dépense énergétique, le même sommeil, le même stress. Comment une seule méthode peut fonctionner pour tout le monde si elle n'est pas adaptée? Mais pour l'adapter, il faut que tu te comprennes, il faut que quelqu'un te l'explique.
Speaker 2:Puis, dans les exercices est-ce qu'il y a des exercices? Comment on fait pour apprendre à se comprendre au niveau alimentaire, au niveau de l'alimentation consciente, qu'est-ce que tu permets aux femmes de débloquer, d'observer Comment ça se passe quand on commence avec toi. Puis je me dis OK, bon, j'embarque dans le processus de trois mois. C'est ça, les cohortes, c'est trois mois. Oui, c'est un mois. Un mois, ok, pardonne-moi Comment on commence, par où?
Speaker 1:Bien, la première première chose, pour vrai, que j'ai mis en place, qui était super importante, c'est le groupe, la force du groupe. La femme qui arrive dans un groupe où est-ce qu'il y a plein d'autres femmes qui ont soit eu le même parcours, sont dans le même parcours déjà, tu te sens moins seule, tu te sens soutenue, encouragée, comprise. Ça c'était très important pour moi, qu'on ait un endroit sécuritaire dans lequel on peut se retrouver, jaser librement, poser nos questions, nos bons coups, nos moins bons coups, peu importe, Souvent, les filles arrivent comme ça dans mon groupe pour commencer À partir de là, j'appelle ça, les anciennes qui sont là depuis un moment, te souhaitent toujours la bienvenue. Il y a plein de témoignages, il y a plein de recettes, il y a plein de partages, fait que tu commences comme à regarder un peu tout ça pour prendre confiance que ça se peut. Parce que souvent, puis, tu sais, moi, ma clientèle, 40 ans et plus, même 50. Je te dirais 45 en mon temps.
Speaker 2:Ils en ont vu, puis ils en ont essayé, oui, puis là la ménopause arrive. Surprise, surprise, c'est ça.
Speaker 1:Donc ça aussi, c'est quelque chose qui fait que ton corps change, que ça ne répond plus comme avant, que tu dois adapter des choses. Dans ce groupe-là, on parle de tout ça. Il y a plein de femmes qui sont là-dedans. Ça te permet d'identifier aussi à plein d'autres femmes, de jaser avec elles, d'avoir des témoignages. Est-ce qu'il y a beaucoup de honte?
Speaker 2:chez les femmes encore.
Speaker 1:Oui, vraiment beaucoup. C'est drôle, parce que j'ai fait une publication cette semaine. Je me disais, je vais le dire parce que, peut-être qu'ils ne savent pas, on approche 5 000 personnes dans mon groupe Facebook, bravo. Et quand je publie quelque chose, 5 000 personnes dans mon groupe Facebook, bravo. Et quand je publie quelque chose, une centaine de petits commentaires, likes, peu importe, là, je me disais, on est 5 000. Comment se fait-il qu'il y a juste des centaines de petits commentaires? ou est-ce que j'impacte le monde tant que ça dans mon groupe? Et j'ai fait un post là-dessus pour leur expliquer que la force du groupe, c'était super important, puis que quand quelqu'un prend le temps de partager, soit un bon coup ou un moins bon coup, elle a besoin de ton support, au moins de savoir que tu l'as lu.
Speaker 1:Et là, j'en ai eu Des réponses, et des réponses, là, c'était plus balancé par milliers. Les femmes s'excusaient de Oui, je le vois tous les matins, ce que tu publies ou ce que tu écris, ou ce que l'autre». Puis, c'est vrai que je ne prends pas le temps de le lire ou de. Je me suis dit imagine-toi que quand toi, là ça va bien, mais quand toi, tu auras besoin, puis tu vas écrire ton petit cri du cœur t'aimerais ça, qu'il y en ait des centaines qui t'élèvent.
Speaker 1:Fait que ça a changé toute la dynamique. Mais oui, ils viennent chercher une certaine force. Puis, des fois, ils sont, ils voient tout, mais ils sont reculés par, justement, d'un coup, je connais quelqu'un dans le groupe, mais oui, mais elle est en même place que toi, c'est pas grave, ça se débloque, ça tranquillement.
Speaker 2:Mais OK, je suis encore quand même surprise. Donc, il y a de la culpabilité, il y a de la honte. On ne veut pas être reconnue. Est-ce que c'est même on peine à parler que j'ai pris du poids? c'est sur le bout des lèvres, Comme c'est un sujet que tu veux pas aborder. T'aimes-tu mieux parler de ta sexualité, pis de tes finances, que ta prise de poids?
Speaker 1:Ben, oui, ben oui. Pis, en plus de ça, c'est que non seulement nous, on perd confiance en nous. Là tu arrives dans un groupe comme ça, mais souvent autour de toi, tu sais, ton conjoint, tes amis, tes collègues de travail, ils t'ont vu faire aussi plein de fois. Donc, là, quand ils te voient avec ta petite salade des 10 enfants, le jugement il arrive vite.
Speaker 1:Qu'est-ce que tu fais encore, Ton mari, quand tu lui dis que ça vient de coûter 300$ d'épicerie parce que là tu fais telle affaire. Bon, une autre affaire que tu Bon Fait, que tu as ce poids-là aussi du jugement des autres.
Speaker 2:Fait que les gens alentour de nous, à un moment donné, ils ne croient plus non plus.
Speaker 1:Fait que tu sais je comprends que ce n'est pas facile d'y croire encore, et surtout quand tu as la ménopause après ménopause qui arrive, puis ça va moins vite, puis que tu as l'impression de faire tant d'efforts pour un petit résultat, puis des fois pas. Mais je vois rarement ça Pour vrai dans la méthode que moi j'ai mis en place, très, très rare. S'il n'y a pas de résultat, il y a autre chose que dans ton assiette C'est là que c'est important de Quelqu'un qui n'a pas d'accompagnement, va suivre sa semaine parfaitement, et qui n'a pas de résultat. Qu'est-ce qu'elle fait? Elle est partie. Là, ça ne marche pas. Mais souvent, ce n'est même pas ça. C'est vrai que tu as fait ce que tu avais à faire dans ton assiette. Il n'y aurait pas un facteur extérieur peut-être qui te nuit en ce moment. Ça peut être ça.
Speaker 2:ça peut être métabolique, ça peut être sommeil, stress, médicaments, anxiété, peu importe digestion Fait que l'anxiété pourrait m'empêcher de perdre du poids, de relâcher, du poids.
Speaker 1:L'insomnie pourrait m'empêcher de relâcher du poids. Surtout, surtout, surtout L'insomnie. On dort mal là, quand on est en Tu sais les chaleurs et tout, on dort mal là. C'est sûr que si ton sommeil n'est pas optimal, tu te serres dans le pied, c'est sûr que tu dois régommeil.
Speaker 2:Puis, avec tout ce que tu connais maintenant, toutes les femmes que tu as accompagnées, ton rapport avec l'alimentation. On est où aujourd'hui? Es-tu complètement en paix avec ce qui est dans ton assiette? Tellement Oui.
Speaker 1:Tellement. C'est sûr qu'il y a aussi le fait que j'ai plus à réfléchir. Tout se fait seul, fait qu'il faut se donner le temps. Aussi, quand il arrive, ils ne comprennent pas tout. Tu l'appliques, puis tranquillement, à un moment donné, ça va être comme chauffer ton auto, ça va devenir automatique, tu ne vas plus y penser, malgré que je trouve qu'une autre clé du succès, aussi à long terme, c'est la préparation, planification. Tu sais là de je vais rire un soir, mais que j'arrive, qu'est-ce que je mange?
Speaker 2:Pas l'idéal.
Speaker 1:Souvent là que tu fais des mauvais choix on va dire Tu appelles le poulet ou tu appelles la pide, je ramasse ça.
Speaker 2:Oui, c'est ça.
Speaker 1:C'est correct. De temps en temps, tu sais ce que t'as à faire. Mais même encore aujourd'hui, si je me prépare pas, je vais aller vers le plus rapide. Je dis pas que je vais faire un mauvais choix. Moi, je dis toujours, même au dépanneur, il y a moyen de moyenner. Quand tu me dis ah, j'ai pas eu le choix, t'as toujours le choix. N'importe quel casse-croûte, restaurant, dépanneur, tu restaurant dépanneur, tu peux arrêter à l'épicerie. T'es pas obligé d'arrêter au dépanneur. Des salades toutes faites, des petits oeufs cuits durs, quelque chose Dépanneur, un petit pepperoni, un fromage, débrouille-toi. T'es pas obligé d'être un chip et un Pepsi Prépare répare, oui, prépare, répare, clé numéro 1.
Speaker 2:et Est-ce qu'il y a une histoire d'une cliente ou des histoires de clientes qui t'ont peut-être conquise ou fait tellement plaisir à l'intérieur de toi quand tu vois leur évolution et quand tu vois qu'elles ont cheminé entre les deux oreilles et, par le fait même, dans leur assiette, il y en a vraiment plein, mais une ou deux entre autres, qui m'ont vraiment, je dirais, surprise et touchée en même temps.
Speaker 1:C'est que quand je fais des cohortes, il y en a des centaines là-dedans. Oui, je suis en Zoom, je connecte avec elles, mais il y en a qui n'ouvrent pas leur caméra, il y en a que je ne vois pas, je ne peux pas me souvenir, ou juste le nom. Il y en a qui n'ouvrent pas leur caméra, il y en a que je ne vois pas, je ne peux pas me souvenir, ou juste le nom. Mais ça peut arriver qu'ils vont commenter ou quelque chose quand je pose des questions. Et je me souviens d'une fois où j'avais mentionné que, dans la cohorte précédente, j'avais une dame qui avait un certain âge, je pense qu'elle avait 72, 73, je ne sais pas. J'ai dit j'ai tellement trouvé ça wow d'avoir cette dame-là.
Speaker 1:Puis là, je vois le commentaire qui s'écrit Elle a 78 ans, la madame. Puis là, elle partage son résultat. Elle dit je n'en reviens pas, je suis rendue à tel résultat à 78 ans. Puis, ce qui m'a fait de la peine à travers ça, c'est qu'elle l'a dit, elle l'a écrit J'ai 78 ans et j'ai jamais été bien dans mon corps. C'est la première fois que je me sens bien. Ça fait que ça là, moi ma mission est remplie, comprends-tu Ça? moi, ma mission est remplie, comprends-tu ça? ça a été vraiment une histoire marquante. J'en ai quelques-unes, entre 70 et 80, quelques-unes, mais là en même temps un c'est magnifique.
Speaker 2:Bravo à cette femme-là d'avoir réussi à se cheminer, puis à se trouver quelque chose qui fonctionnait pour elle. Mais ça, ça veut dire que les gens qui nous écoutent en ce moment, qui ont peut-être 50, 60 ans, ou 40 ou 30, peu importe l'âge, quand tu t'en occupes pas, tu peux le traîner jusqu'à 78 ans. Je veux dire qu'il y en a qui vont toute leur vie, jusqu'à leur dernier souffle, vouloir avoir une relation différente avec leur alimentation, puis leur corps.
Speaker 1:C'est malheureux là. Puis, tu sais, moi j'ai réussi, si on veut, à me défaire de ça. J'avais 46 ans, puis je trouvais ça tard. Tu sais, dans ma tête, je m'étais battue toute ma vie, ce qui n'est pas faux là, Mais toute ma vie, 46 à 86, il en reste toujours bien 40 encore. Oui, Il n'est jamais trop tard, Jamais trop tard. Puis, ce que je vois souvent aussi, c'est qu'on attend d'avoir la motivation pour enclencher quelque chose. Ça se peut qu'elle n'arrive jamais. Fait que c'est surprenant de voir que quand tu te mets en action, ça va prendre une journée, deux journées, c'est pas long. Là, Là, il y a un petit changement. Il y a quelque chose qui se passe. Hop, la motivation arrive en courant. Fait, qu'attends pas qu'elle arrive, crée là, ouvre la porte, fais une action, elle va s'en venir. C'est sûr qu'elle va s'en venir. Une fois qu'elle est là, tu ne veux pas, c'est parti. Mais quand tu es dans quelque chose qui te demande un effort constant ce qu'on nous disait tantôt vraiment la privation et tout ça, ça finit par te rattraper. Et si tu es dans un effort constant, à mon avis, tu ne fais pas la bonne affaire. Ça ne doit pas être comme ça. Si tu te prives, tu comptes, tu calcules, tu mesures.
Speaker 1:Ce n'est pas sain. C'est sûr que ce n'est pas sain. Il y a des solutions et il y a des façons de faire pour que ça soit le fun. Moi, je dis toujours retrouver le plaisir de manger. Moi, c'est ça qui m'est arrivé. Je n'avais plus de plaisir pour tout, Je mangeais ce que je pouvais, ce que j'avais le droit. Je n'avais pas de fun. Un party, c'était pas le fun. Un resto, c'était pas le fun, C'était jamais le fun.
Speaker 1:Noël, les fêtes, c'est anxiogènes Puis là, ouais, les fêtes par 11 ans, les vacances, tu sais peu importe. Puis, quand je parle à toutes ces femmes-là aujourd'hui, puis je leur dis penses-tu vraiment que depuis 7 ans, je peux aller en vacances? Il n'y a pas eu Noël. Je vis tout ça comme tout le monde. Ça se fait très bien. J'ai plein de femmes qui vont en voyage pendant mes cohortes, une semaine sur quatre. Ils savent ce qu'ils ont à faire, ils ont les clés avant de partir, ils font les bons choix là-bas, ils adaptent plein d'affaires. Ce n'est pas parce que tu adaptes que ce n'est pas le fun.
Speaker 2:C'est juste que tu ne savais pas comment faire Retrouver le plaisir de manger. Et si on n'avait pas rien à forcer et si c'était léger dans notre assiette? quand on porte ça à notre bouche, il n'y a pas de jugement. Je pense que la première raison pour laquelle on pourrait engraisser, ça ne veut pas dire que c'est ça, c'est juste. mon point de vue intéressant, c'est tous les jugements qu'on porte entre ce qu'on met dans l'assiette, puis on l'amène à notre bouche. Déjà là, on a peut-être pris un ou deux kilos, avec tout ce qu'on peut penser à propos de notre alimentation.
Speaker 1:Mais oui, parce que je ramène à ce que je disais tantôt le stress. Le stress égale cortisol, cortisol, dans le tapis tout le temps, quand, chaque fois que tu manges, tu as peur d'engraisser, tu es constamment stressé avec ce que tu manges, tu te tires dans le pied en faisant ça. Lâche prise, fais-toi confiance, écoute-toi. Ça, je l'explique souvent. Qui d'autre est mieux placé que toi-même pour savoir si tu as faim ou pas faim? Comment on peut dire tu dois manger tant d'onces, tant de raisins, de quantités spécifiques? Moi, j'ai vécu ça toute ma vie Six onces de viande, une demi-tasse de ti, tout était pesé, calculé, mesuré. Pour quelqu'un, ça pouvait faire, mais pour moi, j'étais tout le temps en train de mourir de faim. À un moment donné, quand c'est l'heure de la collation ou du souper, tu te coinfles, tu te serres dans le pied en faisant ça. Je ne pense pas que Il y a d'autres façons de faire Effectivement, clairement, d'autres façons de faire.
Speaker 2:Tu le disais, tu fais des cohortes de quatre semaines. Donc, en quatre semaines, on peut voir déjà un résultat visible. On a au moins des acquis, des nouvelles clés, une nouvelle vision de nous-mêmes. C'est possible toujours de te contacter. On va avoir mis tous les liens dans la description, autant sur YouTube que sur la version audio, pour pouvoir accéder à ton univers, rentrer dans ton groupe, absolument Se déculpabiliser number one, commencer à participer, poser des questions.
Speaker 1:Connecter, connecter Avec d'autres femmes, retrouver ta confiance, ça surtout ça, puis y croire encore, parce que souvent on y croit plus. Mais ça se peut, ça se peut, ça se peut.
Speaker 2:T'en es la preuve. T'as relâché du poids, tu ne l'as jamais repris Absolument, puis t'es bien, t'es lumineuse, puis t'as du fun. Oui, madame, c'est ça qu'on veut dans notre vie. On veut plus de toi, marie-hélène, dans notre assiette et dans notre vie, il y en a qui collent ma photo dans leur frigidaire. C'est vrai.
Speaker 1:Oui, J'ai lancé un défi. J'ai dit si tu vois qu'à chaque fois que tu n'as rien à faire, tu ouvres le frigidaire, ben, colle ma photo dedans.
Speaker 2:Il y en a qui l'ont faite, ils ont pris des photos. C'était très drôle. Alors, Marie-Hélène, qui?
Speaker 2:tellement de parler d'alimentation avec autant de légèreté et de possibilités. Tu as beau avoir 75, 70, 65 ans, 55,. c'est possible de relâcher du poids et surtout d'être bien dans ton corps. Marie-Hélène, merci, tellement Merci à toi. Ça a été un grand plaisir de te recevoir. C'était un grand plaisir aussi d'être avec vous. Si vous avez aimé cet épisode-là, Merci à toi. qui sait, il y a peut-être quelqu'un qui va être complètement apaisé par votre partage puis se dire oh, je peux encore y croire. Mille merci d'être là, semaine après semaine, épisode après épisode. et je vous dis encore plus de ceci s'il vous plaît, À tout bientôt.