Impacter le monde avec Karine Champagne
Découvre mon nouveau podcast "Impacter le monde "
Un podcast dédié à ceux qui souhaitent laisser une empreinte positive sur notre planète.
Chaque épisode est une invitation à explorer les histoires inspirantes de personnes qui change le monde à leur manière.
Karine Champagne, avec sa voix chaleureuse et son approche empathique, vous guide à travers des conversations captivantes avec des invités exceptionnels.
Ce podcast offre une dose d'inspiration et des leçons pratiques pour ceux qui aspirent à faire une différence.
Rejoins-moi pour un voyage inspirant vers le changement et la découverte de comment, ensemble, nous pouvons impacter le monde.
Impacter le monde avec Karine Champagne
87. Elle a tout quitté pour sauver 9700 animaux : L’incroyable histoire de SOS Miss Dolittle
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Dans cet épisode, plonge dans l’histoire incroyable de Jennifer Tremblay, fondatrice de SOS Miss Dolittle, un refuge qui redonne espoir aux animaux sauvages en détresse.
Découvre comment elle a métamorphosé une grange en sanctuaire et réalisé son rêve de consacrer sa vie à ces animaux sauvages souvent oubliées.
Ce que vous découvrirez dans cet épisode :
- L’origine de la passion de Jennifer pour les animaux, nourrie dès son enfance à la campagne
- Comment elle a quitté sa carrière de conseillère d’orientation pour suivre sa vraie vocation
- Les défis financiers et personnels rencontrés dans la création de SOS Dolittle
- La transformation d’une simple grange en un refuge florissant pour animaux sauvages
- Les histoires émouvantes des vies animales qu’elle a sauvées
- Des conseils pour allier passion et résilience face aux obstacles
- Une réflexion sur l’importance de suivre son cœur pour créer un impact durable
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.
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Mon impact, c'est de leur donner une voix, à ces animaux-là, des sans-papiers, des sans-noms, qui n'appartiennent à personne. Mon impact, c'est de leur dire tu comptes pour moi. C'est de dire aux gens ne fermez pas les yeux Lorsque vous voyez un animal sauvage en détresse. Ne fermez pas les yeux. Ils ont besoin de vous. Ils ne peuvent pas s'en venir tout seuls à l'hôpital de SOS, miss Dolittle. Donc, mon impact, c'est de dire aux gens on ne laisse pas faire la nature.
Speaker 2:Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Aujourd'hui, notre invitée est bien spéciale dans mon cœur et aujourd'hui, elle nous offre l'incroyable cadeau de nous montrer qui elle est et, surtout, de tout ce qu'elle a réussi à accomplir avec une idée folle que bien des gens ont certainement jugée Renoncer à une carrière florissante dans un domaine professionnel pour s'occuper d'animaux sauvages. J'ai hâte que tu entendes cette histoire Et si tu as envie de contribuer, ça va être possible de le faire. Je vais te dire comment. Jennifer Tremblay est présidente fondatrice de SOS Dolittle. Es-tu prête à rocker le monde?
Speaker 1:Yes.
Speaker 2:Qu'est-ce que c'est pour toi impacter le monde? ou mon autre option de quelle façon impactes-tu le monde en ce moment?
Speaker 1:C'est une belle phrase, une belle question. Bien, moi, j'ai une obsession, c'est d'aider le plus grand nombre d'animaux sauvages en détresse. C'est ce que je porte dans mon cœur, dans mon ADN. Mon impact, c'est de ne pas laisser faire la nature. Mon impact, c'est de leur donner une voix, à ces animaux-là, des sans-papiers, des sans-noms, qui n'appartiennent à personne. Mon impact, c'est de leur dire Tu comptes pour moi. C'est de dire aux gens Fermez pas les yeux Lorsque vous voyez un animal sauvage en détresse, fermez pas les yeux Lorsque vous voyez un animal sauvage en détresse, ne fermez pas les yeux. Ils ont besoin de vous, ils ne peuvent pas s'en venir tout seuls à l'hôpital de SOS Miss Dolittle. Donc, mon impact, c'est de dire aux gens on ne laisse pas faire la nature, parce que ces animaux-là, 95 % du temps, ils sont en détresse à cause de nous, les humains, karine. Donc, ils se frappent contre nos fenêtres, ils se font frapper par les voitures morts, par les chats, les trois raisons pour lesquelles ils sont admis au refuge, principalement.
Speaker 1:Donc, mon impact, c'est de dire aux gens oui, vous aimez les animaux et lorsque vous en voyez un en détresse sur le bord du chemin, bon, il y a une façon de le faire de façon sécuritaire. Mais c'est important. C'est important que tu l'aides, que tu ne fermes pas tes yeux sur cette détresse animale-là. Et mon impact, c'est d'être la voix pour les animaux sauvages, pour dire aux gens aidez-moi à en faire plus, aidez-moi à les aider, aidez-moi à faire la différence, aidez-moi à ce que cette souffrance-là ne reste pas sans réponse.
Speaker 2:C'est ça que je porte Et vous allez voir à travers la conversation avec Jennifer qu'elle est partie de rien, d'une grange avec pas d'électricité, quasiment des trous, quasiment dangereux, qui tenaient par un fil à créer quelque chose de complètement incroyable, avec un premier animal qui s'appelait Philemon. On va parler de Philemon dans quelques instants Et, surtout, quand vous allez découvrir dans quelques instants le nombre d'animaux qu'elle a aidés cette année avec l'année qui se terminait en 2024, vous allez dire OK, attends, quoi d'autre est possible quand on porte quelque chose si profondément en nous? Donc, ta vie et ton quotidien, tu l'offres auxème. En quoi? le castor, le canard, le porc-épic, le raton-laveur, l'écureuil et tous les autres animaux que je ne sais peut-être pas, les petits moineaux, les oiseaux, les, les colibris Les colibris sont-ils si importants dans l'écosystème qui nécessitent pour toi, selon ton point de vue, notre soutien?
Speaker 1:C'est que les animaux sauvages. Ils régissent tout l'écosystème. Ils butinent les fleurs, ils font des lacs qui vont accueillir plein d'animaux. Le castor, quand il fait son petit barrage, ça aide les feux de forêt à ne pas se propager. Les oiseaux, les écureuils plantent des arbres, les marmottes aèrent le sol avec leurs trous. Tous les animaux sauvages sont des grands acteurs de cet écosystème-là. Ils nous aident à respirer, à mieux être, à être. Ils le font gratuitement, sans envoyer de facture. Ils exterminent, ils mangent les insectes nuisibles, ils mangent les petits rongeurs. La moufette mange les petits rongeurs autour de la maison. Ils font ça gratuitement. Donc, tu enlèves les humains de la planète, elle va bien. Tu enlèves les animaux sauvages de la planète, puis rien qui marche. Karine, c'est des grands acteurs, c'est juste qu'ils sont silencieux. puis ils font pas de selfie pour dire regarde ce que j'ai fait aujourd'hui pour toi, les humains, je suis important. Non, ils font ça dans le silence. Alors je pense que c'est normal qu'on les respecte, qu'on en prenne soin et qu'on fasse en sorte qu'ils survivent.
Speaker 2:Parce qu'en ce moment, par exemple, quand on bâtit des nouveaux quartiers, on rase de la forêt. On déracine pas juste les arbres, on déracine des animaux de leur propre maison. C'est ça, oui.
Speaker 1:Là-dedans, il y avait peut-être un arbre avec un nid d'écureuil là-dedans, ou c'était l'arbre que l'oiseau qui était parti en migration au Panama. Il revient, c'était son arbre, il était habitué d'aller là, il revient, il n'y a plus rien. Donc, présentement, moi, tous les jours, les gens m'appellent et me disent Il y a des dindons sauvages sur mon terrain, il y a une moufette sur mon terrain. Je n'ai jamais vu ça». Ben non, mais qu'est-ceons d'animaux avant d'être des maisons d'humains? Donc, les autres, ils cherchent, ils cherchent désespérément Les animaux sauvages suite à l'urbanisation, à l'étalement urbain. Ils ont deux solutions Ils s'adaptent ou bien ils crèvent.
Speaker 1:Il y en a une grande partie qui est morte. On a perdu beaucoup de biodiversité. Puis il y en a d'autres qui réussissent à survivre à ces humains-là, partout. Donc, on est partout, On a des routes partout, on a des fenêtres partout, on a des buildings partout, partout. Puis ça augmente, augmente, augmente, augmente. Donc, ils sont là autour à essayer de survivre à tout ça. Puis, pendant ce temps-là, que les gens les voient, les déco, ils font comme la moufette enlève-moi ça de là, enlève-moi le raton, c'est nuisible, c'est un embarras. Je n'ai pas d'affaires à avoir ça. Je viens de m'acheter une maison dans le bois, mais enlève-moi les animaux, sa t'informer de c'est quoi leur rôle? Premièrement, ils ne sont pas dangereux. Tu as peur parce que tu as vu une dinde qui a cassé une porte patio et qui a tourné des médias en boucle pendant deux semaines.
Speaker 2:Ou pendant deux ans, qui est devenue virale avec 14 millions de vues.
Speaker 1:C'est ça, mais en règle générale, quand tu ouvres ta porte patio, elle a juste peurer les gens. Qu'est-ce qu'elle va faire, la dinde autour de ton terrain, de ta maison? Comment tu peux cohabiter avec elle? Le but? souvent, elle m'appelle en disant Viens la chercher. Non, non, elle. Elle essaie de survivre au fait que tu viens d'arriver, et puis toi d'arriver, et puis toi, tu veux ta place. Mais c'est important qu'elle laisse sa place. Donc voici comment. Puis là, je donne les modes d'emploi aux gens. Sur bien, tu ne vas pas la nourrir, tu vas lui faire part un petit peu, pour ne pas qu'elle associe l'humain à quelque chose d'intéressant. Il ne faut pas que tu penses qu'elle vient t'attaquer. Donc, je donne Puis, afin que tout le monde soit un petit peu heureux. Il faut partager tout ça ensemble, cette planète-là.
Speaker 2:Fait que je veux qu'on parle de ton centre, qui est incroyable, le SOS, Miss Doolittle. Mais avant, il faut quand même juste remettre dans le contexte que tu es une professionnelle qui a travaillé dans un cégep en orientation avec un gros salaire, une fonds de pension. Je ne sais pas si tu veux, je te le rappelle, Ça dépend des jours.
Speaker 2:Puis, à un moment donné, tu t'es dit ça ne fait plus de sens, parce que l'amour des animaux sauvages, tu l'avais profondément ancré en toi depuis fort longtemps, mais quelque chose que tu mettais de côté un peu. Oui c'est ça ok.
Speaker 1:On n'a rien d'autre à rajouter là-dessus ça c'est l'histoire rapide ouais, c'est, c'est ça, c'était une cage dorée. Le cégep Garneau professionnel gagne très bien. Ma vie, bac, maîtrise, pour être conseillère d'orientation, c'est ce que j'ai fait pendant 15 ans aider les humains. J'ai adoré mon métier. Mais juste après deux ans à faire cette carrière-là, toutes mes discussions de corridor étaient sur les animaux. Moi, j'ai grandi avec les animaux. J'ai grandi en campagne. On était des gentlemen farmers.
Speaker 2:Tu disais que tu dormais avec un petit poussin, un petit poussin avec.
Speaker 1:Buddy, je chauffais, mon frère avait un clapier, il y avait un lapin, un petit bébé qui n'allait pas. Tous mes passe-temps étaient dans la nature aller voir les grenouilles. S'il y en a une qui était malade, c'est le premier animal que tu as sauvé. C'est une grenouille. C'est une grenouille. Il manquait un petit bras. Qu'est-ce que t'as fait? Je n'ai pas fait grand-chose, je pense, à part le regarder mourir. Probablement. Je l'ai ramené chez moi, puis au grand-dame de ma mère.
Speaker 2:Mais ta bienveillance était là. Tu n'as pas pu faire grand-chose, mais tu voulais l'aider.
Speaker 1:Ah oui, C'est vraiment mon ADN. Les animaux, ça a toujours été. Je les aime profondément, viscéralement. Puis, quand j'étais petite, je rêvais d'être biologiste. Je ne sais pas si tu veux que je raconte ça, d'avoir grandi dans un endroit. C'était paradisiaque où j'étais, il y avait très peu d'humains autour de la maison. Puis, vu que je changeais d'école à chaque année, je n'étais pas la plus populaire, ça fait que c'était mon refus chez les animaux-là. C'était là où je me déposais de tous ces rejets de l'école, parce que une nouvelle, c'est dérangeant. Donc, c'est ça, je voulais être biologiste.
Speaker 1:Puis là, après, quand c'est venu le temps d'aller au cégep, j'ai fait un choix Je suis devenue technicienne en biologie, je suis technicienne en aménagement de la faune. Après ça, j'ai encore étudié en animaux, j'ai étudié en agriculture. Puis, après ça, je me suis jugée, je me suis inscrite à l'université en biologie. Je ne suis pas allée, parce que là, c'est important, les humains, les animaux, voyons, c'est quétaine, pour utiliser un vieux mot. Puis là, finalement, j'ai fait un 180, puis j'ai décidé d'aider les humains. J'ai fait ça pendant 15 ans, puis, à un moment donné, ils sont revenus cogner à ma porte.
Speaker 2:Puis tu es dans un moment où il y a une pause professionnelle et il y a quelqu'un qui te dit si tu pouvais faire n'importe quoi, indépendamment avec l'argent ou pas, qu'est-ce que tu ferais Et qu'est-ce que c'était peut-être les dix premières cases que tu as remplies, en fait ma coach m'a demandé ça sur ma feuille Qu'est-ce que tu ferais gratuitement, jennifer?
Speaker 1:parce qu'on m'avait donné une job que je n'aimais pas. C'est des beaux pivots, ça, c'était vraiment extraordinaire. C'était un beau cadeau Parce que moi, comme conseillère de rentation, j'avais passé ma vie à dire aux gens si on est faite pour être quelque chose, être quelqu'un, on a un X, il faut que tu le cherches, cherche ton fin. Mes bosses, je choisissais toutes. Puis, à un moment donné, mes chums m'avaient dit Jennifer, essaie-les un peu. Après un mois et demi, j'allais pleurer dans les salles de bain Pour le change de salle de bain, un peu, mais je veux dire non, ça ne marchait pas, fait que ta coach te demande un exercice, puis dis sur les lignes Merci de me ramener.
Speaker 1:C'est tout bon. Puis là, j'ai écrit écurer des animaux, flatter des animaux, brosser des animaux, aider des animaux. Le 95 % de la feuille, c'était les animaux. Puis, en bas, il y avait deux affaires pour les humains. Fait que là, ma coach. Elle avait dit Jennifer, c'est en haut que ça se passe. Je dis les tickets, les petits collants. Je suis une professionnelle, moi là, je suis habituée d'avoir un certain niveau de train de vie. Laisse-moi tranquille avec les animaux. Puis là, c'était presque une joute. Heureusement, elle était au téléphone, parce que je pense que si on avait été face à face, il y aurait eu un duel. Mais tu donné, elle a dit Va voir ce que les gens font pour les animaux. Puis là, je me dis Tu veux que je fasse quoi? Tu sais, c'est bien beau, les animaux, c'est un loisir, michel. Michel O'Connell, mon coach En anglais, en plus. Puis là, c'est un loisir Michel, non, jennifer, oui, c'est un loisir, non». Puis là, elle m'a dit Va voir ce que d'autres font.
Speaker 1:Puis, un moment donné, je suis tombée sur le site Internet de Daphné Sheldrick, en Afrique. Puis elle sauve des bébés éléphants. Puis il y avait un bébé éléphant, karine, qui était était morte. Puis il shakait sa mère, puis il y a beaucoup de braconnage là-bas, puis Daphné, elle les prend, elle se promène dans sa vanne, puis elle les prend, elle les ramasse, puis elle les élève. Ça dure cinq ans.
Speaker 1:Moi, quand j'ai vu ça, karine, je me suis effrondrée à terre, j'ai pleuré, je ne sais pas combien de temps Ça a duré. Puis là, j'ai fait, oh my God, le plus beau métier au monde. Tu ne peux pas faire quelque chose, selon moi, de plus important au monde que d'aider. S'il n'y avait pas Daphné, il serait mort le bébé, il était gros. De même, à partir de ce moment-là, je disais à Daphné, je disais à ma Michèle je vais qu cheminer, karine, cheminer, enlever des couches, absolument. Mais ça reste que je pense que Daphné est décédée, que je n'ai jamais rencontrée. Elle a fait la plus belle chose au monde, c'est ne pas fermer les yeux sur ce bébé éléphant-là. Puis, moi, des fois, je me regarde et je fais comme, je fais la même chose. C'est maman à canne qui a traversé la rue, puis qu'elle s'est faite frapper, puis qui m'amène les douze canetons en morceaux, avec maman canard, puis les bébés autour, à cause de SOS, miss Vultal, on les reçoit, sinon tout le monde mourrait. C'est-tu pas le plus beau métier au monde?
Speaker 2:Moi, je pense qu'il n'y a rien de plus beau au monde que ça, au glisseau, puis là ce que tu fais quand tu dis mon Dieu, si je fais ce genre de business-là, il va falloir que je quête. C'est un organisme de bienfaisance que tu as. Oui, Fait que tu marches avec des dons, Uniquement, Uniquement avec des dons.
Speaker 1:Oui, il n'y a pas de subvention pour avoir. Ça s'appelle un centre de réhabilitation de la faune, ce que je fais, mais je n'appelle pas ça comme ça. Souvent les gens, en disant réhabilitation, puis la faune, tu les plantes. Bon, j'ai compris, ça s'appelle Centre d'aide pour animaux sauvages, sos Miss Doolittle. Donc, on aide les animaux sauvages. Bon, c'est clair ça.
Speaker 2:Oui, mais il n'y a pas de bon, il n'y a pas de mauvais. Sinon, s'il y a de l'éducation, si jamais ça vous tente peut-être d'aller faire un tour, ils auront besoin de bénévoles pendant au moins trois semaines parfois. Bref, on va tous vous expliquer ça. Toi, tu pars avec rien. Zero, voyons voir comment on peut le tourner.
Speaker 1:Et tu commences comment Oui, bien, là, il a fallu que J'ai commencé avec Hey boy, c'est Oui, il y a eu des synchronicités qui se sont installées. Bien dit, ok, parce que là, moi, je ferme mes yeux là-dessus. Puis, là, un moment donné, là, l'univers, ils ont dit que c'était assez de niaisages. Là, c'est le temps que Depuis le temps. Parce que moi, j'écoutais la mutuelle de mort, le royaume des animaux, quand j'étais petite. Puis là, je faisais comme elle Fais, ça, un jour, ils ne sauvaient pas les animaux en tant que tels, mais ça fait que Là, ils ont dit qu'elle a oublié ma chum Véro à un moment donné. Un jour, en fait, j'ai dit au revoir à ma job, mon chum, parce qu'en dépression, il a dit tu retournes pas au cégep. C'est assez extraordinaire. On a sabré le budget en deux. Le tristan a pris le bord, les souliers avec les collants, puis là, il a dit tu vas être des animaux, jennifer, c'est ça que t'aimes. Ouais, c'est ça que tu aimes, Oui, c'est ça. Fait que là, il y a eu beaucoup de choses. Puis, un moment donné, ma chum Véro, là, ça s'est mis à être connu que j'aidais les animaux. Je ne raconterai pas toute l'histoire.
Speaker 1:Puis, elle m'a apporté un plongeon, huard, tu sais le UR, là, ur, tu sais le bel oiseau. On dirait qu'il dit UR, c'est lac. Elle m'a apporté ça, mais là, je savais pas quoi faire. Je savais pas, fait que là, bien, tout ce qu'il fallait pas faire avec un UR, je l'ai fait. Là, j'ai fait ça à aucun sens. Puis, en même, en même temps, nous on est arrivés en campagne. On reste en campagne. Il y a 21 ans. Puis, dès la seconde où je suis arrivée là, je me disais il y a une grange libre à côté, ça pourrait être un refuge, mais ça va être un loisir, je vais faire ma job professionnelle, puis peut-être que le soir ou le week-end je vais pouvoir sauver des animaux.
Speaker 1:On va négocier. Moi, je négociais tout ça. Puis là, j'ai déjà, en arrivant, je vous ai demandé de louer, vendre, louer, vendre pendant longtemps, neuf ans de temps, plus que ça, non, mais un jour, il t'arrivait un oui, parce que j'ai comme OK. Là, puis, finalement, de fil en, je pense que la vie, c'est un gros dessin avec plein de numéros, que tu regardes de même, puis, sincèrement, ça a vraiment l'air de rien. Puis là, tu relis un point, tu relis un point, ça n'a pas l'air de faire un beau dessin. Puis là, bien Fait que là, finalement, il y avait une maison à côté de nous, de chez nous, puis elle est devenue abandonnée, puis, la table étant En tout cas. Puis, un jour, c'était un oui, puis un jour, ça a été OK, je te prête la maison, je t'apprête, je fais un bail de 15 ans, puis je dis OK, moi, essayez ça, la réhabilitation de la forme. C'était mon ancien diplôme, mon premier diplôme, mais j'ai jamais travaill, établi ça. Mais finalement, là est arrivé, ce UR-là, est arrivé, un oui, est arrivé, une Jennifer qui quitte sa job est arrivé, là, ça s'est mis à dessiner vite, un point, un point, un point, un point. Puis là, j'ai dit OK, on va louer la maison. Elle n'avait plus d'électricité, plus d'eau.
Speaker 1:Des fois, les gens me disent de une phase ah oui, j'aimerais ça, avoir un refuge, je suis millionnaire, tu n'as pas besoin d'être millionnaire pour réaliser tes rêves. Il y avait zéro, avec une grosse barre dessus, d'argent Fait que là-dedans, c'est que la grange, au fil du temps que je voyais comme un refuge, est tombée. Puis, il y avait du bois de grange qu'on a vendu. Ça l'a donné 10 000 $ de vente. Bon bien, quand on a ouvert le compte, on avait 5 $ à déposer dedans. Là, il y avait 10 000. Puis là, bien de miracle en Moi, je fonctionne avec en haut.
Speaker 2:De miracle en miracle. J'aime cette expression-là.
Speaker 1:Un miracle à la fois. Un jour à la fois, un pas à la fois. Moi, quand j'ai ouvert ça, je me suis dit je vais faire un jour, je vais faire deux jours, je vais faire deux semaines, deux mois, deux ans. Puis là, ça fait 10. Ça fait 9700 animaux qu'on reçoit chez SOS. Ça a passé de zéro dollar à zéro dépense. Comment tu te manques, d'argent, jennifer, que tu as pour faire cet enclos-là. Bien, zéro Fait que maintenant, ça coûte 400 000 $ rouler le refuge un an. Il y a 12 employés, il y a une centaine de bénévoles, mais ça s'est fait vraiment un pas à la fois.
Speaker 1:Une fois, je mets le genou à terre, je ne sais pas combien de fois par année, je dis je ne suis plus capable. C'est dur, on a le vent en face, puis des hostilités, pas d'aide du gouvernement, plutôt de la nuisance, je dirais. Mais moi, je les aime viscéralement, karine, je les aime, les animaux sauvages, je les aime. Tu comprends-tu? C'est dur. Ça ne se lise pas toujours bien dans une conversation de dire à quel point j'aime les castors et les porcs épiques. Toutes mes amies, c'est des professionnels.
Speaker 2:Toutes, mais 9700 animaux sauvés en 10 ans. On part de zéro, de rien, d'un bâtiment qui tient presque par la peur, avec pas d'électricité il tient encore un peu par la peur.
Speaker 1:Le plancher de ça, c'est pas tout à fait. Il y a des types, partout d'ailleurs, il faut leur faire le plancher, ça n'a pas de sens. Mais c'est drôle en même temps, parce qu'avec rien on fait tout. Karine, quand tu me donnes une pièce, moi je m'arrange pour qu'on aille, pas une pièce. 10, 20, 30.
Speaker 2:Là, il y a des bénévoles, il y a des gens qui travaillent. Tu as aussi une vétérinaire qui a choisi de s'allier avec toi. Cette belle vétérinaire-là était en médecine vétérinaire, puis elle a commencé à donner du temps l'été.
Speaker 1:Oui, ça, c'était un des beaux miracles. J'ai toujours les larmes aux yeux quand j'en parle. Mais un miracle à la fois, c'est qu'il y a deux vétérinaires qui sont dans des centres de réhabilitation de la faune au Québec. Il y en a un qui s'occupe des oiseaux de proie, puis il y a Marianne, petit bodo, c'est tout pour toute la grande faune du Québec. On est le plus grand hôpital pour animaux sauvages au Québec, toute espèce confondue, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux, les mammifères. Il arrive au refuge. Ma belle Marianne avait fait sa technique de santé animale, puis elle rentrait en médecine. Vite, elle a appliqué chez soi. Elle a dit je vais faire un état, je vais voir comment c'est. Elle a pogné un piqûre, fait que tous les étés, entre ces deux sessions de deux années de médevète, elle est venue au refuge. Bien là, ça fait huit ans qu'elle est au refuge. Là, elle est diplômée en médecine vétérinaire.
Speaker 2:Puis, avez-vous une salle d'opération? Vous avez toutes.
Speaker 1:Un coyote qui se fait frapper, Karine, bang, soins intensifs. au fond, c'est une roulotte de chantier, 12 par 40,. OK, C'est petit, Faut pas que t'engraisses dans ce clinique-là, parce que tu rentres pas là. tu sais, tout a été pensé à chaque pied. Puis le coyote, le porcupique, le renard. les renards, quand ils se font frapper Karine, sont souvent en commotion quand ils ne sont pas en morceau. Puis ils perdent souvent la vue. On a trois renards qu'ils ne voient pas présentement parce qu'ils ont trois histoires différentes. On était en commotion, tous les trois sont en train de recouvrir la vue, Mais ils sont arrivés, ils étaient comme envoyés aux soins intensifs. au fond de la salle, Marianne reçoit ça. Marianne, cette jeune femme-là, à toutes les fois qu'il rentre un animal. des fois, il en rentre 35 dans une journée. On a reçu plus de 1900 cette année.
Speaker 1:Ça fait du monde, ça. là, Plus il rentre d'animaux, plus elle a le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Tu devrais voir les passionnés que là, c'est des biologistes, Ils ne sont pas payés, cher de l'heure, Tout le monde est dédié. C'est beau, c'est beau, c'est beau. Ils rentrent des animaux, puis c'est en haut, dépêche-toi, fais une cage. Puis là, il rentre un coyote. Bien, là, il faut un. C'est tout du monde sauvage, Il faut qu'il voit les humains, au minimum. Tout le monde, c'est des. Ils pédalent comme des canards.
Speaker 2:Toi, tu disais que tu fais de la déco intérieure de cage, parce que je trouvais que l'image était tellement fantastique. Ça veut dire qui arrive, tu dois le mettre dans une cage. Nécessairement, il faut que tu adaptes la cage pour l'animal Par exemple la tortue, le porc-épic, le raton-laveur ou l'oiseau le cormorant. Ils n'auront pas le même type de déco intérieur.
Speaker 1:Non le pic, il faut sa bûche, lui, il est habitué de se tenir après une bûche, mais là, il patte cassée. Là, on a un petit canard sarcelle. C'est une sarcelle d'hiver, elle est longue de main, plus petite qu'un pigeon. Là, marianne, il y a mis des tiges. Elle fait de l'orthopédie sur ses oiseaux. Elle pose des tiges comme les humains. Ils ont droit au même service qu'aux humains, karine, ils ont droit au même service qu'aux humains. Tiens la petite sarcelle. Mais là, la sarcelle, elle, elle mange toutes sortes de petites choses que l'autre ne mange pas. Il faut son petit décor. Elle a ses petites quenouilles sur le côté, son petit bassin d'eau. Mais il ne faut pas qu'elle aille dans l'eau, il faut qu'elle ait l'impression d'aller dans l'eau. Il ne faut pas qu'elle voit les humains, parce que plus elle est stressée qu'à guérisse. Ça fait que là, l'équipe à part, on n'a même pas rien qu'il faut pour faire de la récolte. Là, ils partent chercher des quenouilles avec une brouette.
Speaker 2:Après ça ils sont allés chercher l'alimentation ou presque la déco et tout le reste, directement sur le terrain.
Speaker 1:Les roches, il faut de la terre. Bon, le pic, il mange des fourmis. Ok, jennifer, on ramasse les fourmis, on met ça dans la terre. Mais là, comment il va y arriver? Parce que lui, il se tient le coucroche. De même, fait que là, pas trop haut, pas trop ci, pas trop ça, puis pas trop de feuilles, puis là, on a une tortue. C'est la première fois qu'on a une tortue, shelby, elle s'aime pas ça, essaye ça là. Puis, bon, shelby, il ne faut pas qu'elle aille de l'eau sur sa carapace. Là, aguirre, il faut qu'elle aille de l'eau sur sa carapace, mais là, shelby, elle a des. En tout cas, ça ne finit pas. Ok, on met des plantes. Ah bien là, il faut plus de lumière, il faut de la UV.
Speaker 2:C. Coyote n'a pas besoin de la même chose. Il ne faut pas mettre le prédateur à côté de la proie. Non, Parce que pauvre proie elle ne s'en remettra pas.
Speaker 1:La tourterelle triste à côté d'Hornor, ça ne marche comme pas. Mais là, ils ont tous des besoins différents.
Speaker 2:Il y a plein d'enclos au refuge partout, Mais tu as combien d'animaux à peu près qui peuvent être en. Je te dirais que cette année, on est au moins monté à 200.
Speaker 1:200 en même temps. Oui, ça, maintenant ça n'a plus les mètres, parce que là, tu sais, c'était comme, là, il manque d'espace. Bon, mais là, jennifer, elle manque d'espace. Ok, on va acheter une roulotte de chantier de 60 pieds.
Speaker 2:Ça, c'est dur à trouver, on a fini'en venant.
Speaker 1:Elle est arrivée, OK, Fait que là, on s'invente de l'espace. Donc, on n'est toujours pas propriétaire des lieux De l'hostilité là-dessus. C'est pas grave, L'univers a un plan. Je ne sais pas c'est quoi. Je dis en haut tu veux-tu que je continue de sauver les animaux? J'y parle fort un peu. Je dis là, tu m'as oublié. Ça fait pas mal de semaines. C'est drôle quand je me choque. Un peu après, il rentre un chèque, Deux chèques, trois chèques. Il dit non, non, c'est bon, on veut que tu continues, Jennifer. Ça prend de la foi, Ça prend de la passion, Ça prend.
Speaker 2:Je ne choisis pas ça, tu sais, c'est tant. Juste vous rappeler. Si jamais ça vibre puis vous avez envie juste de donner un petit coup de pouce, une contribution, le lien est là. Je vous encourage à le faire, surtout si ça vibre, c'est léger pour vous. Bien sûr, je ne peux forcer personne, mais je trouve ça juste tellement grandiose, ce qu'elle est en train de faire, comment tu nous l'expliques puis d'être partie de rien, c'est juste de l'avoir tellement intérieurement, tellement fort en toi, que tu décides de le pousser jusqu'au bout, que tu peux le pousser. Y a-tu des gens 24 heures sur 24 qui surveillent les animaux? ou le soir, vous fermez, puis les animaux peuvent être tout seuls, on dort, vous dormez.
Speaker 1:On dort, on est actifs de 7 le matin à 11 minuit le soir. Ça fait quand même, mais pas toujours la même personne. Non, non, non, fait qu' Non. Il y a trois quarts de travail. Il y a des téléphonistes bénévoles qui répondent au téléphone 7 sur 7, 14 heures par jour.
Speaker 2:Les gens vous appellent SOS. Miss Doolittle est tellement connu que c'est Quel type d'appel. J'ai trouvé un coyote. Il y a Qu'est-ce que je peux faire? Les gens arrivent et débarquent chez vous pour vous porter des tortues canards et tout le reste.
Speaker 1:Oui, comme présentement, au moment où on se parle, vanessa répond au téléphone. Là, aujourd'hui, il rentre un appel pour un écureuil qui est blessé, probablement il s'est fait frapper. Il y a une oie qui s'est faite chasser Nous, les animaux. C'est des indésirables. Que les gens les appellent, C'est des nuisibles. Ils se font de tous les bords, tous les côtés, ils se frappent contre les fenêtres. Donc, là, aujourd'hui, il est rentré une petite tourterelle qui s'est probablement faite morte par un chat. Donc, il appelle Nous, tu nous googles, puis on sort pas mal dans les engins de recherche, puis, sur Facebook aussi souvent, ils disent SOS Médulta. Le fait que là bien, ils appellent. Puis là, nous, on les accompagne, des bénévoles sont extraordinaires, on les a formés. Puis là bien, ils disent OK, faites attention, mettez des gants, ou c'est un porc-épic, il y a une façon de le prendre. Le raton-laveur aussi. On voit la sécurité des gens, bien important. Donner d'eau. On donne pas d'eau aux animaux quand on, tu sais, on fait pas ça.
Speaker 1:Puis, après ça, mettez-le dans une boîte, faites ça, puis là, c'est eux autres qui les apportent. Ils peuvent venir la nuit. Il y a une boîte chauffée l'hiver, ils peuvent venir les porter la nuit, 24 sur 24, ça, mais il n'y a pas quelqu'un la nuit, Puis là bien, le matin, on ouvre tout ça. Ou à 7 heures le matin, ils peuvent arriver. Des fois, ils ont mis ça dans le coffre du char, dans un sac d'épicerie, mais ils ont trouvé. Ils trouvent toutes sortes d'animaux dans toutes sortes de circonstances. La tortue était sur le bord du chemin, c'était fait de frapper. Les gens aiment les animaux, les gens veulent, tu sais, laisser faire la nature. C'est vieux, ça là, c'est passé, date là. Donc, ils savent qu'on peut faire quelque chose pour ces animaux-là.
Speaker 2:Laissez faire la nature. Tu sais, quand il y en a un animal qui décède en plein milieu de la forêt parce que c'est son moment, ça c'est laisser faire la nature. moment, ça, c'est laisser faire la nature. Un animal qui est blessé, déporté, déplacé, qui s'est frappé, qui s'est fait frapper ou qui s'est frappé dans la fenêtre, c'est pas tout à fait laisser faire la nature. Il y a une interaction humaine.
Speaker 1:Bien, c'est ça c'est la grande majorité des animaux qui sont blessés, le sont en cause des humains De façon, de façon volontaire ou involontaire. Surtout, tu as des fenêtres chez toi. Ce n'est pas volontaire que les oiseaux se frappent contre les fenêtres. On en a plusieurs qui se frappent. Mais il faut faire quelque chose. C'est instantané. Tu ne peux pas dire je vais le mettre dans mes mains et il va repartir. Non, c'est prouvé scientifiquement que lorsqu'il aille dans un centre de réhabilitation de la faune Avoir son moment de congé, comme toi, quand tu te cognes, tu vas te coucher dans ton lit pendant quelques jours. Ils ont besoin de ce temps-là.
Speaker 1:Des fois, c'est 24 heures, mais nous, on a des animaux qui restent au refuge 335 jours. C'est un bébé castor que la mère a été trappée. Souvent, elle, lui, suivait sa mère. La mère est dans le piège, trappée, mais le bébé est à côté d'elle. Mais là, il va se promener. Les gens trouvent un bébé castor. Ben oui, on va le prendre, on a ce qu'il faut. Tu sais, c'est toutes des interactions qu'ils ont eues avec des humains pour la.
Speaker 2:Fait que je trouve ça juste normal qu'il y avait ou c'était qui.
Speaker 1:C'est un renard qui s'était fait frapper par une voiture L'histoire que je racontais, tantôt en commotion, je ne sais pas pourquoi, mais il a perdu la vue. Puis, là, pendant tout ce temps-là, maintenant, on avait perdu espoir. M'a-tu fait pour savoir qu'elle voyait bien? Non, il n'a pas fait passer des tests de vue avec ABCD Et notre vétérinaire, marianne, qui est complètement ingénieuse, qui a tout le temps le nez d'un livre, parce que les États-Unis, c'est les rois de la réhabilitation.
Speaker 2:Puis, vous, vous formez beaucoup aux États-Unis.
Speaker 1:OK, les États-Unis, c'estérinaires qui écrivent des livres, ça s'appelle la MWRA, notre association. Tu sais, on n'attrape. On ne dit pas j'aime les animaux, on prend le raton, puis on l'aime Non. Non, c'est vraiment scientifique. On va se former aux États-Unis. Le Canada anglais est aussi très fort, mais c'est beaucoup aux États-Unis. Ça se promène un peu partout aux États-Unis. Et puis, bien là, c'est qu'est-ce que tu fais avec un canard plein d'huile, une chauve-souris qui était sur une? Tu sais, les gens mettent des trappes gluantes pour attraper des souris. Bien, ça l'attrape, pas juste des souris. Puis, moi, marianne, ce que j'adore, c'est qu'on partage, on a un aspect scientifique, toutes les deux très fort. Puis, elle a les Moi, j'achète les livres, elle a les livres. Puis on a cet intérêt-là de dire on va faire les choses de façon scientifique, puis on va la chercher, cette information-là là-bas. Beaucoup pour, justement bien faire les choses.
Speaker 2:Donc, elle a réussi, avec son génie, à découvrir que votre honneur. Il y avait-tu un petit prénom? Te souviens-tu?
Speaker 1:Je ne sais pas si c'était Simone celle-là, Je ne me souviens pas.
Speaker 2:Appelons-la Simone pour les J'aime, j'aime. La renarde s'appelait Simone. Simone retrouve la vue, selon ce que Marianne peut savoir.
Speaker 1:Oui, c'est ça, ça va dans les livres, comment on fait pour savoir.
Speaker 2:Il y a de la littérature, même pour vous aider à déterminer si le renard voit ou pas.
Speaker 1:Ah oui, il y a toutes sortes d'informations. Ça arrive que les oiseaux mettons une bernache a un oeil qui faut qu'il soit amputé. Là, il y a de l'information, à savoir est-ce que tu peux amputer un oeil sur une bernache ou pas? est-ce que c'est éthique ou non, parce qu'il y a des oiseaux qui ont vraiment besoin de leurs deux yeux. Puis il y en a d'autres que s'il en manque un, ça va Bien. Ça, il faut lire là-dessus.
Speaker 2:Il y a une éthique liée à ça.
Speaker 1:Tu ne peux pas le sauver dans la nature, puis il risque d'être la proie d'un prédateur en deux temps, trois mouvements. Exact. Un renard qui manque une patte avant, impossible. Un renard qui manque une patte arrière, ça se peut. Ça dépend de la façon dont il chasse. C'est là que les biologistes, puis tous les cerveaux du refuge, vont lire, vont aller chercher l'information pour savoir qu'est de choses, de facteurs, c'est vraiment comme un puzzle, pour arriver à décider est-ce que cet animal-là, on peut lui donner des soins, ou est-ce que c'est poétique? puis on va le relâcher, puis il n'y aura plus les ressources qu'il faut pour continuer sa vie d'animal, parce que nous, on est un centre de réhabilitation de la faune. Il faut que l'animal puisse retourner en liberté. On n'est pas un zoo après ça. Puis, on les collectionne. On peut dire les corneilles, il manque une aile, une patte, un ci, un ça, puis on les accumule dans un enclos, puis ils sont rendus 75. Ça, ça ne se peut pas, ça.
Speaker 2:Donc, Simone retrouve la vue Et vous l'avez renvoyée dans la nature.
Speaker 1:Flyée comme une. Puis, quand ils partent, ils ne disent pas merci, jennifer, on a réhabilité deux ours. Quand ils sont partis, ils sont partis à Balou, puis Patouf. On est arrivé à 40 livres, on les a relâchés à 150. Ils étaient très sauvages. Quand on a ouvert la cage, ils sont partis.
Speaker 2:Ils criaient, puis ils n'ont pas dit salut merci. Peut-être qu'en criant c'était un peu un Salut merci.
Speaker 1:Mais tu sais, il faut trouver le bon endroit.
Speaker 2:Il y a toute une façon de relâcher aussi.
Speaker 1:On fait du soft release, c'est une autre technique. Il faut que la transition, surtout chez les bébés qui ont juste grandi au refuge, qu'il a fallu apprendre à pêcher, chasser, à être, vous leur montrez tout ça. Oui, le merle d'Amérique qui est arrivé au refuge parce qu'il avait perdu sa mère, sa mère, mettons, a été mangée par un chat. Les gens découvrent une couvée de petits merles d'Amérique, ils nous amènent ça au refuge. Ils sont roses, ils ont trois plumes. Là, on les fait grandir. Il y a des recettes Tu devrais voir les recettes de Cora qu'on fait là. Il y a des verres de farine là-dedans, des souris coupées en morceaux. Il y a pas mal de choses. Tu sais, tu fais pas. Je vais prendre une bouchée du déjeuner que je viens faire pour les animaux là. Puis, là bien, il faut que Il faut tout y montrer au petit merle, quand on le relâche. Il est un merle au début, il fait comme Je ne sais plus. Un moment donné, il se met à chasser les insectes. C'est comme si son naturel revient, exact, ton instinct, son instinct. Mais c'est tout un apprentissage. Au début, il fait comme donne-moi à. C'est toute une gradation, c'est vraiment une science, parce que si tu ne fais pas ta job, il fait juste dépendre de toi.
Speaker 1:Ça s'appelle un animal domestiqué. Mais justement, on est en train d'écrire tous les protocoles selon le char de nos régions. Il faut qu'il trouve les graines de ses plantes. Ok, comment on fait ça? Il faut aller récolter des plantes avec des graines. Il ne faut pas qu'ils attendent à trouver des graines dans un plat, mais qu'ils soient dans la nature. Il n'y a plus de plat. Bon, bien OK, on va aller chercher des graines, des graminées, des sortes de graminées. Des fois, il faut aller chercher des sortes d'insectes, comme le pic flamboyant. C étaient des renardeaux, mais là, ils sont rendus assez grands, toujours assez aveugles, mais il faut qu'ils sachent trouver leur nourriture. On leur cache de la nourriture pour que, quand ils soient Un peu comme on fait chez les humains, les humains, ils naissent bébés, puis quand ils partent, il faut qu' Il faut que ce soit autonome. C'est la même chose, mais avec 160 espèces différentes. Nous, on est rendu à peu près 160-165 espèces différentes. C'est sûr que ça change souvent nos recettes.
Speaker 2:Ça veut dire que, des fois, tu arrives, comme tu me disais, tantôt la tortue. C'est la première fois qu'on a une tortue. On ouvre les livres, on fait les appels, on a peut-être des mentors aux États-Unis, Puis c'est comme voici qu'est-ce qu'on doit savoir, vite pour venir en aide.
Speaker 1:Oui, nous, on a un gros réseau de contacts. Quand on va aux États-Unis, on résout. Puis là, bien justement, marianne connaissait un refuge pour un centre de réhabilitation pour tortues. Fait que là, elle est mentorée. C'est comme moi, j'ai une mentor Dans les beaux cadeaux que j. Le plus gros centre de réhabilitation pour oiseaux au Canada, il est à Hudson, sur la rive sud de Montréal. Oui, donc, lynn Miller, elle m'a pris sous son aile Et puis, c'est quoi de le dire, elle, c'est une bird person.
Speaker 1:Puis, c'est comme ça qu'elle s'appelle. Elle dit moi, i'm a bird person. Puis, c'est pour ça qu'elle a fondé un refuge pour oiseau. Puis là, elle m'a mis en contact avec plein de gens dans la réhabilitation de la faune. Puis là, elle m'a dit Érica Miller, jennifer, ça c'est une sommité, ça. Puis là, quand on a des besoins, tu sais, on reçoit des petites bibittes. Des fois, ça nous prend une journée d'identifier. C'est quoi? Ah, oui. Mais quand il y a deux plumes sur le caill, wow, c'est quoi. On a même un guide d'identification des oisillons. Puis là, c'est comme là, ils s'ostinent. On fait des gages. Des fois, on gage de la poutine. Puis là, c'est comme Moi, je suis fan de poutine.
Speaker 2:Tu peux m'avoir pas mal avec ça, tu peux gager n'importe quoi avec la poutine.
Speaker 1:Puis là, c'est comme c'est quoi ça? F, bonne diète, tu comprends le bon habitat, le bon design, le bon, tout Fait que là, des fois, c'est comme ah non. Puis là, on arrive à, Mais souvent, on va résauter, on va envoyer des photos aux États-Unis, puis là, des fois, ça prend deux jours avant que la réponse rentre, parce que des fois, ils ne savent pas, Un moment donné, c'était un bébé, sais, mais je me souviens pas comment ça s'appelle animal, pas de poils, mais en tout cas c'était drôle, tabarouette, tout le monde, je sais pas comment. De biologie. Si on cherchait, c'était quoi?
Speaker 2:C'est quoi les valeurs principales? Parce que là tu en parles, tu en parles avec beaucoup de légèreté, tu en parles avec beaucoup d'humour facile. Il doit y avoir des animaux aussi qui ne peuvent pas trop être en contact avec les humains ou qui meurent de stress. Tu vas en avoir qui meurent de stress, les perdries.
Speaker 1:Il arrive. Puis, tout de suite, il faut que tu te mettes de côté. Si tu l'examines à l'instant, elle fait de la myopathie de capture à mort La myopathie de capture. Je suis en train de le dénaturer.
Speaker 1:Myopathie de capture. Donc, c'est long à expliquer. Son cœur lâche, lâche, parce qu'elle a trop de stress, trop de stress, Son sauvage. Un animal sauvage, ça veut dire comme sauvage, oui, mais il ne faut pas l'oublier, parce qu'il y a vraiment le lièvre, ça, ça meurt en deux secondes. Donc, il y a l'humour, qui est obligatoire. Oui, c'est ça. On a trois valeurs ennemies. Je vais dire quatre.
Speaker 1:Les deux premières, c'est l'éthique et le professionnalisme, parce qu'on fait vraiment les choses de façon scientifique, le plus possible, avec le plus de protocoles possibles. Pas le droit de parler aux animaux, caresser les animaux, être avec des animaux, regarder les animaux adultes dans les yeux, il y a vraiment une façon de faire, c'est vraiment une de nos marques de commerce. Puis, on la cultive, puis pas ouvert au public. Nous, les animaux ne sont pas une distraction, on est vraiment un hôpital pour animaux sauvages. Donc, ça, c'est la base. La deuxième valeur, c'est la bienveillance. Bienveillance envers les animaux, bienveillance envers les humains, parce que les humains, c'est pas smart comme des animaux. Ça juge la méthode d'un. C'est comme on cultive la bienveillance au maximum, parce que l'autre a pas travaillé à la vitesse que tu souhaitais, pas fait les choses, mais on va cultiver le non-jugement. Puis la troisième, c'est l'humour, parce que ça prend. On est tous des hypersensibles au refuge. On aime tous viscéralement les animaux.
Speaker 1:Ils rendent tous les animaux en détresse, tous. des fois, l'aile est arrachée, le sang pisse partout, il y a un oeil arraché ou une mouffette a le nez pris dans un piège. Souvent, les gens vont nous dire je fais une parenthèse souvent ils arraché, ou il y a une moufette à le nez pris dans un piège. Souvent, les gens vont nous dire, je fais une parenthèse. Souvent, ils vont dire il ne crie pas, il ne pleure pas. Je pense qu'il n'a pas mal. C'est éprouvé scientifiquement Les animaux, ils ont aussi mal que nous. C'est juste que s'il crie ou meurt, automatiquement, il attire un préd, mais il a mal en tabarouette.
Speaker 1:Donc, puis là, nous, cette détresse animale-là, on la voit quotidiennement. Il y a vraiment des fois, moi, où je, tu sais, je braille là, tu sais Un bébé castor, ça, ça vient me chercher là, les parquets piquent aussi là, il arrive souvent là en morceaux. Tu sais les blessures qu'il y a là-dessus. On ne peut pas pleurer à chaque animal, ça n'a pas de sens. Nous, pour s'en sortir, moi, je suis une blagueuse, une joueuse de tour, pour me sortir un peu de mon hypersensibilité, pour arriver à rendre ça plus léger.
Speaker 1:Comme dirait quelqu'un que je connais bien on fait des blagues, on fait des blagues, on a des running gags, et puis plus quelqu'un fait de Au refuge, on n'a pas le droit d'engueuler personne, on n'a pas le droit de péter une coche à personne. Donc, s'il y a une façon, un message à faire passer, on va le faire dans l'humour le plus possible. Il y a des sujets sérieux, mais cette détresse animale-là, en réhabilitation, on appelle ça l'usure de compassion, on vient user à avoir de la compassion. Alors, nous, chez SOS, ça a tout pris pour que je m'assume là-dedans, mais moi, je suis une rigoleuse, une ricaneuse, puis j'ai dit crime, je la mets comme troisième valeur. Puis on va faire des blagues, parce que, tu vois, quand il rentre un colibri au refuge, en général, on sait qu'il y a une mort imminente qui s'en vient Là, on a des running gag là-dessus pour arriver, parce que c'est quelque chose de plus beau au monde qu'un colibri. Mais là, il ne faut pas qu'on pleure, il ne faut pas qu'on se mette à s'écraser.
Speaker 2:On cultive l'humour dans la bienveillance, parce que ce n'est pas ha-ha-ha, mais de la De la légèreté, au moins dans votre énergie, dans votre corps, dans votre vibration, dans votre âme.
Speaker 1:Exactement. Puis, moi, quand je fais des entrevues, il faut que je vois les dents de la personne. Tu sais dans le sens que si c'est Non, j'essaie de mettre un entourage au refuge, de choisir des gens qui ont de l'humour, qui ont de la bienveillance, qui vont, c' sérieux. Mais en même temps, il ne faut pas trop se prendre au sérieux.
Speaker 2:On va parler du nerf de la guerre dans tout ça. Pour te permettre d'aider encore plus d'animaux, toi tu as besoin. Le refuge, en fait, a besoin d'environ 400 000 $ en ce moment, annuellement, pour être capable d'aider à peu près 1900 animaux par année. Ça augmente, ça augmente, le budget doit augmenter.
Speaker 1:Cette année, on a eu 30 % d'animaux de plus, mais il n'est pas rentré 30 % d'argent.
Speaker 2:De plus, quelles sont les façons, en ce moment, que tu utilises? Il y a les dons, puis je vous appelle. Si jamais ça vibrait la conversation, vous voulez encourager Jennifer, le refuge, tous les bénévoles qui sont là. Vous avez tous les liens. Autrement, quels sont tes modes, tes façons de faire pour ram? c'est?
Speaker 1:de l'argent. Nous, on a plusieurs campagnes de financement. On en a trois principales. On a le défi, la campagne Unis pour la vie. Ça, c'est l'été. On fait une porte ouverte Une fois par année. On ouvre nos portes physiquement, on les ouvre virtuellement tous les mercredis, on fait des Facebook directs, mais à ce moment-là, on fait des portes ouvertes et on fait un gros moitié-moitié. D'ailleurs, au moment où on se parle, il y en a un qui est en pleine vigueur, en plein Je ne sais pas quoi.
Speaker 2:En plein dedans. En plein dedans.
Speaker 1:Donc c'est ça. Puis, on fait aussi un défi crossfit sauvage où les gens, au lieu d'être mode girl, par exemple, nous, ils imitent un animal sauvage. C'est très dans l'humour, c'est très à l'image de mon chum et moi, fait qu'on fait un défi. Il y a un défi sportif, les gens peuvent aussi faire un défi, c'est-à-dire tout simplement amasser des dons pour le refuge puis venir aux portes. Cette année, On a amassé 118 000. C'était notre record. Puis, je fais oh my God, merci, merci, merci. On a un marché de Noël aussi, où les gens peuvent venir acheter des choses pour la boutique, peuvent venir se faire tatouer. On a une tatoueuse qui vient tatouer, puis quinent les sous au refuge. Ça, c'est en novembre.
Speaker 1:On a la campagne de fin d'année où on dit aux gens tu fais un cadeau aux animaux cette année, on a une campagne de Pâques aussi, on a des parrainages d'animaux. J'ai beaucoup d'imagination, moi, j'ai beaucoup d'énergie aussi. Puis, ça, c'est une de mes forcesum aussi, mon chum, c'est le plus grand bénévole de SOS, miss Dolittle. Donc, ensemble, on crée beaucoup des belles campagnes. On essaie de faire des campagnes où les gens, ils trouvent leur compte Fait que, dans le fond, ils viennent sur la page Facebook, les gens le bus, juste en joignant notre page.
Speaker 1:Il nous aide En partageant les directs, il nous aide En achetant à la boutique. Il nous aide. Il y a 5000 façons d'aider le refuge. L'important, c'est de s'inscrire à l'infolette. Là, il entend parler de moi, de ce que je fais. Puis des animaux, une pièce, une pièce, mille pièces, mille pièces, c. Ils font des dons, puis on leur donne des reçus de charité. En moyenne, ça coûte combien sauver un animal? La moyenne des dons lorsque quelqu'un apporte un animal, c'est 23 $. Ça nous coûte environ 250 $ chaque animal. Donc, on a un gap à faire. Puis on le fait, puis je ne sais pas tout comment, mais ça le fait Des fois, je ne regarde pas trop le compte de banque.
Speaker 2:Les états financiers. on ne regardera pas tout ça, Ça marche.
Speaker 1:Ça marche. Il n'y a pas de petits dons, il n'y a pas de petits gestes, tout compte. Des fois, les gens n'ont pas d'argent mais ils viennent bénévoler au refuge. Des fois, ils partagent notre publication. Tu nous aides.
Speaker 2:Tu disais que tu recevais des gens aussi des fois, qui avaient des travaux communautaires à faire. Ça tombe que la personne est menuisier. refait la, Ça t'es zème.
Speaker 1:Comment, Comment bien sûr Comme you, baby.
Speaker 2:I have something for you. Il y a le toit, il y a le balcon, il y a le patio, il y a le toit, il y a le balcon, il y a le patio, il y a le plancher.
Speaker 1:T'as combien d'heures à donner? 50? J'en aurais bien 500 pour toi. La clinique, l'éternel, elle s'est faite comme ça. Il y avait rien, il y avait 150 heures à faire. Il était just to, il était bon, il nous a fait une clinique, il a du clipper aussi.
Speaker 2:Ça a dû être plaisant. une obligation, oui.
Speaker 1:Puis, tu sais, nous autres, ce qui est drôle, la clinique en passant. Je ne sais pas si je t'en ai dit.
Speaker 2:Bon, oui, tu prends le temps.
Speaker 1:C'est tellement drôle, Nous là, tout ce qui est un rejet. Bien, les animaux, c'est comme des rejets. Les gens n'aiment ni les moufettes, ni les rat. Les gens, ils jettent beaucoup de choses. Mon prélard de trop, ma machine à radiographie que je n'ai plus besoin parce que j'en ai une neuve, À peu près mon ancienne autoclave, Nous, toute la clinique quasiment est faite avec des rebuts, des je n'ai plus besoin. Ça n'a presque rien coûté Du bois que quelqu'un donnait. C'est tellement drôle. Mais ça a fait quelque chose. Un vieux comptoir de cuisine, des vieilles armoires de cuisine, Je sais toute l'histoire de tout ce qu'il a refait, Mais nous, on fait un tout avec ça. Tu sais, c'est, C'est cocasse.
Speaker 2:C'est grandiose, jennifer, c'est plus que cocasse. C faire, c'est plus que cocasse, c'est grandiose.
Speaker 1:Avec rien, on fait tout.
Speaker 2:C'est vraiment T'as toute mon admiration.
Speaker 1:C'est moi qui ai toute mon admiration.
Speaker 2:Ça se tournera pas là-dessus, on va s'obstiner pis. là, on est face à face. Ça peut finir en bataille, si tu veux. Ça a été un plaisir incommensurable de te recevoir, d'entendre cette histoire-là, cette grandeur d'âme que tu es, toi et Pierre, que vous êtes tous les deux. Je te remercie profondément et je te souhaite que l'argent arrive de tous bords, tous côtés, d'une façon dont tu ne peux même pas t'imaginer en ce moment. Merci infiniment.
Speaker 1:Merci, karine Champagne, parce que tu m'inspires, tu es une lumière pour moi et tu m'aides dans ce. Tu le sais pas, mais tu m'aides à avancer là-dedans tous les jours. Donc, ton livre est sur le côté de mon lit, puis tes propos m'éclairent constamment. Fait que merci d'être toi.
Speaker 2:Ça a été un plaisir. J'ai hâte de voir de quelle façon puis je me commette publiquement, je me dis de quelle façon puis-je payer le vétérinaire au moins pendant un mois? Je ne sais pas qu'est-ce que je vais réussir à mettre en place, mais je te dis, en 2025, je vais trouver une façon de générer au moins un mois de salaire pour ta vétérinaire, avec joie et excitation Et légèreté, et légèreté. Encore plus de ceci, ma prière préférée merci, merci, merci et encore plus de ceci Au nom des animaux.
Speaker 2:Je reçois tout ça. Je ne sais pas si vous avez reçu cette conversation-là avec autant d'intensité. J'avais un sourire. J'avais de la misère à fermer ma bouche, tellement que j'ai trippé sa conversation. J'avais juste la bouche ouverte en me disant oh my God, il y a des gens qui ont un cœur tellement grand qu'on ne peut même pas s'imaginer qu'est-ce qu'ils font, alors que nous, on ne regarde pas, ou on ne voit pas, ou on n'est pas au courant. Et d'être exposée à ta magie, jennifer c. Alors merci tellement d'être avec nous. Si ça vous tente de faire un petit push, une pièce, deux pièces, trois pièces, et si on avait la capacité de transformer l'univers des Jennifer et de SOS, miss Doolittle, encore plus de ceci, s'il vous plaît. À tout bientôt.