Impacter le monde avec Karine Champagne

89. Gérer le stress au quotidien avec Marie-Josée Simard

Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Aujourd'hui, je reçois Marie-Josée Simard. stratège en développement des gestionnaires et coach en gestion du stress, elle partage avec nous son expertise et ses expériences dans le domaine de la santé.

Entre récits personnels et outils concrets, elle partage, en autre, cinq astuces puissantes pour réduire votre stress et apaiser votre esprit. Apprenez à bouger, respirer, et utiliser des stratégies simples mais impactantes pour retrouver votre équilibre au quotidien. Un rendez-vous inspirant pour mieux comprendre et maîtriser le stress.

Voici comment rejoindre mon invitée:
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🔥 Citations percutantes de l'invitée
"Comprendre son stress, c’est apprendre à travailler avec lui plutôt que de le combattre."
"La biologie du stress est complexe, mais les solutions pour le réduire peuvent être simples."
"Le message que vous envoyez à votre cerveau détermine comment vous vivez votre stress."

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Le deuxième truc que je vais vous dire, c'est respirer. On ne respire plus. Non, ok, on ne respire plus. Puis, quand on est dans un état de stress, la biologie, la réaction biologique fait en sorte qu'on n'est pas dans un état d'une respiration optimale. Ok, alors il faut respirer. Entre notre thorax et notre abdomen, il y a un muscle qui s'appelle le diaphragme. Quand on inspire comme ça profondément, on ouvre la cage thoracique. Premièrement, ça fait que c'est bon d'ouvrir notre cage thoracique, mais ça étire le diaphragme en même temps. Puis, quand le diaphragme est étiré à un certain niveau, il active le système parasympathique, puis le système parasympathique, puis le système parasympathique c'est lui qui nous aide à diminuer notre niveau d'estomac, allô, allô.

Speaker 2:

Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Si tu écoutes ce podcast, c'est certain à 100% que le sujet va résonner avec toi, parce qu'on parle du stress. Et le stress, tout le monde le vit. Oui, peut-être sur une différente échelle, mais tout le monde vit du stress. C'est biologique, c'est normal, sauf que, des fois, c'est assez inconfortable et c'est ça qu'on va tenter de démystifier avec notre invité d'aujourd'hui. Marie-josée Simard est stratège en développement des gestionnaires et coach en gestion du stress. Marie-josée, es-tu prête à impacter le monde? Oh oui, tellement Depuis quelque temps. La première question, c'est toujours qu'est-ce que c'est pour toi impacter le monde? Mais j'aimerais inverser la question avec toi De quelle façon impactes-tu?

Speaker 1:

le monde. Oh, c'est une belle façon de tourner la question. Écoute la façon dont j'impacte le monde davantage maintenant, parce que je trouve que ça évolue à travers notre vie. la façon dont on impacte le monde, la façon dont j'impacte actuellement plus les gens, si j'y vais de mon feeling, c'est vraiment d'être plus présente, d'être plus à l'écoute des personnes et des accompagnés dans leur cheminement. Davantage dans l'écoute que d'être dans le conseil. J'ai été une bonne conseillère Et maintenant je suis davantage dans. c'est quoi le besoin de la personne? Puis ça, ça me permet d'impacter davantage ce que les gens ont besoin en dedans d'eux, puis de laisser une trace à travers le temps dans leur vie. Je le souhaite vraiment. Je dis toujours aux gens on est là pour essayer de retrouver un équilibre. Si cet équilibre-là est atteint, c'est ma façon à moi d'avoir impacté ces personnes-là. Et équilibre et stress.

Speaker 2:

C'est quand même une cohabitation qui peut être challengeante, intéressante, je veux pas dire difficile, mais ta zone de génie, entre autres. Oui, il y a l'accompagnement et le développement des gestionnaires, mais il y a aussi le stress, la gestion du stress. D'où vient cet amour pour?

Speaker 1:

le stress. Cet amour pour le stress, cet amour pour le stress vient de mon expérience de travail. Puis, plus j'y pense maintenant, plus je suis capable de dire que c'est quelque chose qui est présent en moi Sans m'en rendre compte. Maintenant, je suis capable de dire que je suis une grande stressée. Ok, je ne disais pas ça il y a quelques mois, même si ça fait quelques années que je travaille davantage avec ça, petite. Je réalise maintenant qu'il y a des situations, un environnement qui ont fait en sorte que j'ai développé des stratégies de stress davantage Maintenant, avec le travail que j'ai effectué dans ma vie dans le milieu de la santé, comme gestionnaire, j'ai vécu beaucoup de stress.

Speaker 1:

J'ai vécu beaucoup l'impact du stress chez mes partenaires de travail aussi, mes collègues de travail, mes patrons. Dans ma vie quotidienne aussi, il y avait un environnement qui était aussi stressant. Alors, le stress est présent dans ma vie, du monde dans lequel on est. On n'est plus à l'époque des dinosaures, des mammouths ou quoi que ce soit. Ce n'est plus juste une question de survie, la réaction du stress, mais c'est une question de sentiment, de ce qu'on sent dans nous.

Speaker 2:

C'est comme ça, maintenant, que je ressens davantage le stress, et ma passion du stress s'est développée pour venir travailler ces éléments-là qui étaient en dedans de moi davantage On va parler beaucoup du stress sur toutes ses formes et d'ici la fin de l'émission, on va avoir cinq trucs pour des victoires rapides, ou des quick wins, si vous me permettez l'expression, pour s'aider à diminuer le stress et apaiser son cerveau. Alors, tu veux rester jusqu'à la fin de l'émission pour au moins avoir ces cinq trucs-là. C'est quand même étonnant que tu me dises que tu es une grande stressée, alors que tu parles tout doucement, tu as l'air d'un ange. De quelle façon, toi, le stress? Parce que tu sais, on a du stress. Wow, je suis stressée, je suis rouge tomate, je suis cramoisie, je bouge, j'esticule, j'ai chaud, je transpire, j'ai le cœur qui débat, ce qui ne semble pas tout à fait être les symptômes que tu as quand tu es stressée. Ou je me trompe et je suis dans le jugement complet.

Speaker 1:

Bien, je te dirais que j'ai une bonne partie des symptômes dont tu qui viennent parler C'est juste qu'ils sont peut-être moins visibles que certaines autres personnes, puis que j'ai appris à reconnaître ces signes-là en dedans de moi Dès qu'ils se manifestent. Maintenant, je suis capable de dire OK, là, je suis dans une zone de stress. Est-ce que cette zone de stress-là est correcte pour moi? Au lieu de la combattre, la zone de stress, ce que je me dis, c'est est-ce qu'elle est correcte pour moi? Est-ce que je suis à l'aise avec le petit cœur qui me débat actuellement? Oui, c'est correct, c'est parfait. Je n'ai pas besoin de forcer la chose, je n'ai pas besoin d'entrer dans le combat pour dire il faut que je ralentisse mon niveau de stress, stress. Puis il y a des fois où je vais me dire ah non, attends une minute.

Speaker 1:

Là, ça commence à s'en aller dans un niveau où tu es moins confortable. J'ai toujours ce baromètre de stress-là qui est toujours en train de jauger. Je passe du vert au jaune, au rouge, puis là, je travaille là-dedans. Ça, c'est ça le travail que j'ai fait avec le temps. Puis c'est ça que je travaille avec ma clientèle De venir trouver c'est quoi? ta zone de confort dans le moment. Parce que ta zone de confort va être différente selon la situation que tu vas vivre. Alors, en ce moment, j'ai un petit stress avec toi. Mais wow, il est tellement correct. Il me donne juste la belle petite dose d'adrénaline.

Speaker 1:

Puis, oui, quand tu as une dose d'adrénaline, que tu le veuilles ou non, ça stimule ton cœur, ça vient impacter ta respiration, ça peut faire en sorte que la température de ton corps va monter, puis c'est pour ça que tu vas te mettre à transpirer. Ce n'est pas parce que ce n'est pas correct de transpirer, c'est tout à fait correct de transpirer, parce que si tu te mets à avoir trop chaud et que tu ne transpires pas, tu risques de tomber dans les pommes. C'est toutes ces réactions-là Comment ça se passe dans mon corps, qu'est-ce que je fais avec ça? Comprendre son stress, travailler avec son stress, commence par une introspection. Puis, à partir du moment où tu es capable de détecter les signes qui t'amènent dans un état de stress, tu es capable de commencer à travailler avec, puis de dire est-ce que je suis dans la bonne zone actuellement?

Speaker 2:

La nuance, elle est absolument délicieuse, celle où je reconnais que j'ai du stress, par exemple de commencer la présentation du podcast parce que je veux bien faire les choses. puis moi aussi ça m'occasionne. puis est-ce que je suis à l'aise avec ceci? Et la ligne mince entre ceci n'est plus confortable. Comment on peut peut-être déterminer où est-ce qu'on est entre le vert vert étant vert pétillant, parce qu'il y a quand même du stress et la partie plus inconfortable?

Speaker 1:

É en vert, pétillant, parce qu'il y a quand même du stress. Et la partie plus inconfortable, écoute, c'est vraiment individuel, parce qu'il n'y a pas personne. On a chacun notre propre tolérance au stress. Il y en a qui en ont une plus grande, puis il y en a pour qui c'est plus difficile. Puis, ça, on le travaille aussi, ça se travaille. Développer sa tolérance au stress, ça se travaille. C'est sûr que si tu as une tolérance au stress qui est plus petite, ça va faire en sorte que le moindre signe va faire que tu vas te retrouver dans une zone jaune ou rouge plus rapidement, tandis que là, j'accroche souvent le micro.

Speaker 1:

C'est pas grave, c'est tellement pas grave, Alors que si tu as une plus grande tolérance au stress, te retrouver dans une zone jaune, ça va être correct pour toi. C'est vraiment de trouver le balancier qui va te faire en sorte que tu vas te sentir inconfortable. Je vais te donner un exemple. Moi, quand je commence à déparler, quand les mots sont plus difficiles à venir, je sais que là je commence à être dans une zone inconfortable.

Speaker 1:

Je sais que là, je suis en train de gravir tranquillement les échelons, puis que mon balancier s'en va vers une couleur dans laquelle je ne veux pas aller, parce que puis je vais donner un autre exemple si j'arrive face à un accident, puis moi, j'ai été infirmière pendant des années fait que j'ai encore beaucoup les réflexes de venir aider, que mon niveau de stress soit dans une zone rouge. c'est ça que je veux. Je veux être capable de travailler avec intensité, d'être concentré sur le stresseur qui est devant moi, d'être concentré sur la situation qui est devant moi, puis de pouvoir fonctionner adéquatement. Mais je vais le faire temporairement. Je ne peux pas rester dans cette zone rouge de stress-là tout le temps.

Speaker 2:

Juste de dire ça. Ça veut dire que le jaune, le vert ou le rouge, il n'y a pas de connotation. Exactement, il n'y a pas de rouge ce n'est pas bon. Non, rouge, c'est bon parfois, oui.

Speaker 1:

Sur une courte durée. Exactement Si je suis dans une zone rouge actuellement avec toi, là, ce n'est pas optimal. Je ne serais pas capable de parler adéquatement, mes idées vont être mélangées, les mots vont manquer, ça se peut que je bafouille beaucoup plus en parlant. Ça ne veut pas dire que je ne le ferai pas, mais ça se peut que je le fasse beaucoup plus. Alors, je vais avoir plus de trous de mémoire. Ça, ce n'est pas ça que je veux quand je suis avec toi. Si, avant de venir au podcast, je me sens dans cet état-là, il faut que je me donne les moyens de ramener mon baromètre dans une zone où je vais être bien. Et c'est là où les petits trucs peuvent venir nous aider, qu'on donnera tantôt.

Speaker 2:

Oui on va y revenir dans quelques instants. Tu as parlé de ton travail d'infirmière, puis je veux juste le mettre dans le contexte aussi. Ensuite, tu es passée gestionnaire, tu c'est gestionnaire. tu as été directrice générale, et là, tu te rendais compte aussi que tes collègues, les gestionnaires, ça tombait comme des mouches liées au stress et à la dépression. Tes enfants, curieux et étonnés, t'ont dit comment ça, moi, toi, tu tombes pas.

Speaker 1:

Oui, on était en train de jaser à un moment donné à table, puis la question a été soulevée parce que, de part, tu sais, il y a toujours. On parle de la pénurie dans le réseau de la santé actuelle, mais elle n'est pas nouvelle. Elle est peut-être plus importante qu'elle l'était, mais elle n'est pas nouvelle. Alors, quand j'avais un collègue de travail qui s'absentait du travail pour des raisons de santé mentale, puis on sait que la majorité des raisons de santé mentale sont en grande partie liées au stress, donc moi, j'étais amenée à remplacer ces gens-là, mais je ne les remplaçais pas dans leur tâche. Je prenais leur tâche avec la mienne, ce qui faisait en sorte qu'on appelle ça un cumul de fonctions, en fait. Puis, c'est ça, mes enfants m'ont demandé comment ça se fait que toi, tu as la même fonction que les autres, tu as la même tâche, puis même tu remplaces, on ne sent pas que tu vas tomber mal, tombé malade demain, ou tu es en dépression ou en épuisement professionnel. Puis, sur le coup, je n'ai vraiment pas été capable de leur répondre. Je ne savais pas. Écoute, pour moi, c'est comme naturel, c'est correct.

Speaker 1:

Puis, en 2019, ma fille m'a offert le livre Par amour du stress de Sonia Lupien. Puis, quand j'ai lu ce livre-là, ça a vraiment été un déclencheur pour moi. Ça m'a fait comprendre, sans le savoir, que j'avais mis en place quelques petites habitudes qui faisaient en sorte que ça me permettait de réduire mon stress, puis d'être dans un état où, oui, je vivais du stress, mais j'étais capable de le diminuer au fur et à mesure que ça se présentait, pour faire en sorte que mes journées n'étaient pas épuisantes et que je ne me retrouvais pas plus capable de rien faire à la fin de la journée. Parce que moi, dans cette période-là, jusqu'à un certain moment, moi, j'ai eu un fils qui a fait du sport d'élite, donc c'était très exigeant les soirs, les fins de semaine, et tout ça. J'ai fait neuf années d'études consécutives dans cette période-là aussi, est-ce qu'il faisait en sorte que je devais avoir l'énergie et tout ça. J'ai réussi à tout faire. Ça quand même, je ne veux pas dire que j'étais Wonder Woman et que c'était parfait.

Speaker 2:

Mais la gestion du stress te permettait d'en accomplir beaucoup.

Speaker 1:

Oui, ça me permettait d'avoir le niveau d'énergie requis pour pouvoir faire autre chose, parce que quand on est dans une réaction de stress, ce que fait notre corps, c'est qu'il génère de l'énergie. Il nous génère de l'énergie pour combattre ou fuir.

Speaker 1:

Le fameux fight or flight, exactement. Et cette énergie-là, si on ne la libère pas, ça fait en sorte qu'elle reste en dedans de nous. Et ça, ça va paraître bizarre. Ce que je vais dire, c'est très énergivore, d'avoir de l'énergie en dedans de toi qui n'est pas dégagée, qui n'est pas utilisée, ça vient t'épuiser, Ça vient te fatiguer. Alors, si tu ne donnes pas les moyens pour libérer cette énergie-là, c'est ça qui va te permettre de diminuer l'intensité du stress que tu vis dans ton corps. Là, ça peut peut-être paraître complexe un peu, mais c'est vraiment très biologique, le stress.

Speaker 2:

Ça me fait penser. Je sais que tu aimes les chiens, Jemilo, les fameux zoomies des chiens. Quand ils se mettent à courir partout, puis à spinner partout, c'est qu'ils sont en train de décharger l'excès d'énergie. Exactement Hier, je le voyais courir. Je suis comme OK, tu as trop d'énergie, il faut que tu libères. C'est la même chose pour nous. On ne fera peut-être pas de zoomer, Il doit y avoir d'autres façons que de courir à l'entour de l'îlot de cuisine.

Speaker 2:

Qu'est-ce que tu proposes? Est-ce que ça fait partie des cinq quick wins, cinq victoires faciles, en tout cas pour apaiser ton cerveau, justement je t'expliquais tantôt que moi, je vois ça dans deux.

Speaker 1:

Il y a deux parties, en fait, au stress. Il y a le stress qu'on vit là pour le moment, puis qui vient altérer certaines de nos fonctions cognitives, mémoires. Puis, avec le temps, quand ça devient chronique, ça devient physiologique. C'est ce qu'on appelle un stress Souvent. C'est le stress relatif, c'est le stress qu'on se crée par nos pensées, par les histoires qu'on se raconte dans nos têtes, par la perception qu'on a d'une situation, et pour pouvoir travailler là-dessus. Parce que quand tu as un stress aigu, absolu, tu es devant un accident, comme je racontais. Tantôt il est là, tu ne peux rien y changer, la situation est là, mais tu peux t'imaginer dans ta tête que tu as un accident, que ton enfant va avoir un accident, qu'il va avoir un accident, et là tu es en train de te créer. Puis ton cerveau ne fera pas la différence entre tu es devant un accident pour le vrai ou tu es en train de t'imaginer qu'il y a un accident. Il va générer la même réponse biologique OK, puis ça, ça va te permettre. Pourquoi cette réponse biologique-là? c'est justement pour ce qu'on disait tantôt fuir ou courir. Je vais juste faire une petite parenthèse Fuir ou combattre. Je vais juste faire une petite parenthèse. Il y en a qui vont figer devant certaines situations. Ce genre de réaction-là est associé à des traumas Et là on est plus loin, on est dans autre chose.

Speaker 1:

Moi, je n'aborde pas la notion de trauma. Il faut aller plus loin à ce moment-là et il faut se faire accompagner par un spécialiste dans ces situations-là. Alors, quand on reste dans notre stress quotidien, donc si tu as en dedans de toi ton corps qui a déployé toute l'énergie pour te permettre de combattre ou de fuir, mais que tu ne comb pas, puis que tu fuis pas Parce que c'est juste dans ta tête, exactement, bien, ça reste en dedans de toi, toute cette énergie-là. Puis, c'est là où les cinq trucs vont t'aider à te permettre de libérer cette énergie-là, puis de travailler. La première des choses. Puis t'en as parlé souvent, toi, quand tu as été en dépression, le conseil que ton médecin t'avait dit Bouge, bouge, comme tu l'as dit tantôt avec ton chien, pourquoi il se met à courir partout, c'est pour libérer l'énergie, bouge, tu as besoin de libérer ton énergie.

Speaker 2:

Même si on est fatigué.

Speaker 1:

Même si on est fatigué, tu vas être encore plus fatigué si tu ne libères pas ton énergie. Ça va rester en dedans de toi. Puis même ce que ça va engendrer, c'est que tu vas devenir comme un petit volcan. Les volcans, la façon dont ça fonctionne, c'est beaucoup d'énergie qui est emmagasinée, puis, à un moment donné, ça rentre en éruption. La même chose pour toi, toute l'énergie que tu emmagasines en dedans de toi. Puis t'arrives le soir à la maison, puis là, il y a quelque chose qui se passe, une parole qui est dite, ton enfant qui n'écoute pas à la hauteur que tu voudrais, puis, whoops, tu t'exploses. Puis là, après ça, tu regrettes parce que t'es pas content d'avoir explosé comme ça. Tu te demandes pourquoi t'as réagi de cette façon-là. Bou bouge. Quand tu arrives chez vous le soir, tu sens que tu es dans cette effervescence-là et que ça bouge en dedans de toi et que ton cœur bat vite et que ta respiration est lente et profonde en même temps, et que tu transpires et que ça vibre en dedans de toi.

Speaker 1:

Avant de rentrer dans la maison, fais le tour du bloc Marche. Tu n'as pas besoin de bouger au point de faire de l'exercice pendant six heures par jour. Toi, c'était ça à cette époque-là, parce que tu étais dans un état de dépression. Là, on n'est pas là, on fait juste finir notre journée de travail. Tu sors d'une rencontre au travail, puis tu es frustré de cette rencontre-là. Ne rentre pas tout de suite dans la prochaine rencontre. Tu vas rentrer avec cette énergie-là qui est présente. Ok, va marche, descends les escaliers de ton immeuble deux, trois fois, donne-toi l'occasion de libérer un peu l'énergie. Ça ne va pas régler l'agent stresseur, mais ça va te permettre d'être dans des dispositions de mettre ton cerveau dans un état pour être plus confortable et pour pouvoir faire ta prochaine rencontre différemment. Puis, le message que ça va envoyer aussi à ton cerveau, c'est quand, le diminuant, tu vas lui dire je suis en sécurité. Tu vas lui dire il n'y a pas de danger, parce que ton cerveau te met dans une situation de stress et génère toute la biologie du stress dans ton corps, parce qu'il capte que tu es en danger Et lui, sa fonction première, c'est d'assurer ta survie.

Speaker 1:

Alors, premier truc on bouge, on bouge de la façon dont on veut régulièrement dans notre journée. Puis, ça, c'était un des trucs que j'avais. Moi, j'ai toujours fait de l'exercice depuis des années. Je ne suis pas une athlète, mais j'ai toujours bougé pratiquement tous les jours. Karine, tous les jours, je fais quelque chose. Maintenant, je le fais plus en écoute de mon corps. À l'époque, je le faisais vraiment en performance, absolument.

Speaker 2:

On est passé par là et regardez là, on a à peu près les mêmes feux bouclés, grisonnants. On a pris de la maturité, exactement De la sagesse, alors c'est ça.

Speaker 1:

Je vais plus interroger mon corps, mais je vais bouger. C'est sûr. C'est sûr à tous les jours, je vais bouger. Le deuxième truc que je vais vous dire, c'est respirer. On ne respire plus. Non, ok, on ne respire plus.

Speaker 1:

Puis, quand on est dans un état de stress, la biologie, la réaction biologique fait en sorte qu'on n'est pas dans un état d'une respiration optimale. Alors, il faut respirer. Puis, il y a plusieurs méthodes. Moi, j'en prône pas plus une que l'autre, Sauf que il y en a une que je dis aux gens, qui est plus facile à appliquer quand tu es dans ton quotidien, quand tu es dans une rencontre, quand tu es face à ton petit qui est devant toi, et qu'il faut que tu réagisses Trois à quatre bonnes inspirations et expirations profondes, ok. Puis, ça, ça se fait dans une réunion, oui, ça se fait n'importe où, ça se fait devant ton petit. Tu prends trois à quatre bonnes inspirations et expirations profondes, tu vas pousser l'air dans ton ventre.

Speaker 1:

Entre notre thorax et notre abdomen, il y a un muscle qui s'appelle le diaphragme. Quand on inspire comme ça profondément, on ouvre la cage thoracique. Premièrement, ça, c'est bon d'ouvrir notre cage thoracique, mais ça étire le diaphragme en même temps. Puis, quand le diaphragme est étiré à un certain niveau, il active le système parasympathique. Puis le système parasympathique, c'est lui qui nous aide à diminuer notre niveau de stress. Ok, fait que inspirer et expirer, ça c'est super facile.

Speaker 1:

On vient de donner des trucs Bouges.

Speaker 2:

respire. OK, j'aimerais dans les commentaires si déjà il y a quelque chose que vous avez envie d'appliquer maintenant, pas demain, pas après-demain. maintenant, on aimerait vraiment ça vous lire, marie-josée et moi. Beau, je respire. Le troisième.

Speaker 1:

Le troisième là, ça peut être variable. Il n'y a pas d'ordre. Pour les trois autres, il n'y a pas d'ordre, Mais je vous dirais que les deux premiers sont prioritaires. Le troisième on a nos casques, la musique, Écouter de la musique.

Speaker 1:

Puis, moi, je dis à mes clients faites-vous des playlists, faites-vous des playlists différentes. Quand tu as besoin de te défouler, quand tu as besoin de te calmer, quand tu as besoin de te stimuler, alors vas-y, fais-toi des playlists différentes. Puis écoute de la musique. La musique, ça va t'aider. Puis, c'est prouvé qu'il y a des sons. Puis il y a même des musiques binaurales. Je ne sais pas si les gens connaissent ça, la musique binaurale. Vous pouvez taper ça, googler ça. Puis il y a plein de types de musique qui est faite avec des ondes. Pour faire juste une petite explication, c'est fait avec des ondes qui peuvent intervenir sur ton niveau dans ta journée. Si tu as besoin de te concentrer, ça ne sera pas les mêmes zones que si tu as besoin de dormir, par exemple. Alors il faut juste taper ce qu'on a besoin, puis on est capable de trouver la musique qu'on a besoin. Alors, faites-vous des playlists, écoutez de la musique. Tu es dans l'auto le matin, tu t'en vas au travail, tu es dans le trafic, puis tu es en calvare.

Speaker 2:

Excusez le mot. Tu es polie, moi je trouve. Ah non, pardonne-toi pas, excuse-toi pas.

Speaker 1:

Et là ça monte. Là, tu es en train d'imaginer qu'il y a un ours devant toi, ou qu'il y a un accident qui s'en vient, ou quoi que ce soit. Tu es en train de te générer un stress. Puis, la façon de savoir que tu es en train de générer un stress, c'est de te cusper comme ça tu es tendu comme ça.

Speaker 1:

Alors mets-toi de la musique qui va te permettre de défouler. Arrête d'écouter les nouvelles, arrête d'écouter un poste de radio qui va encore plus, peut-être, augmenter ton stress de par ce que tu vas entendre. Puis mets-toi de la musique qui va te permettre de défouler L'autre chose chante, chante à tue-tête.

Speaker 2:

Ok, permets-toi Bien, oui, le diaphragme si je chante Être dans une chorale, il paraît que c'est une activité anti-stress.

Speaker 1:

Exactement, parce qu'on apprend à respirer aussi quand on chante, riez aussi. Quand on chante, il y a tout ce mouvement du diaphragme-là, comme tu viens de le dire. Donc, chantez, écoutez de la musique. L'autre chose, c'est amusez-vous, ayez du plaisir, riez. Le rire, c'est la même chose, c'est le même impact aussi. Ça fait bouger le diaphragme, ça fait aussi diminuer le niveau de stress. Donc, riez, amusez-vous, ayez du plaisir. On pourrait en ajouter d'autres, il y en a aussi la méditation, la relaxation. Ça, c'est des quick wins pour vous permettre de diminuer votre niveau de stress, pour, après ça, être dans un état qui vous permet de réfléchir plus profondément sur l'agent stresseur. Parce qu'il faut dealer avec le stresseur. Ok, mais on peut pas dealer avec le stresseur. Tu sais, des fois, on est là pourquoi je pense à ça. Je suis pas correcte de penser à ça. Arrête de te dire ça. Là, tu vas pas t'aider en disant ça. Quand tu dis ça, tu es encore en train de dire à ton cerveau que ça ne va pas bien.

Speaker 2:

Que tu mets de l'huile sur le feu.

Speaker 1:

Exactement, tu survis, menacé encore plus. C'est comme les gens, moi, dans mes conférences, que je dis tout le temps aux gens le premier truc que je leur donne aussi, c'est d'arrêter de dire vous êtes stressé. Arrête de dire stressé, je suis stressé, je suis stressé. Ça se peut pas comment je suis stressé. Plus tu dis ça, plus tu stresses, parce que plus t'envoies le message à ton cerveau que t'es en situation où ta survie est menacée, alors ça, c'est les petits quick wins qu'on vient de se donner.

Speaker 2:

J'ai une question sur le fly comme ça Est-ce que t'as une playlist que tu pourrais nous partager, qu'on pourrait offrir aux auditeurs du podcast Impact et le monde?

Speaker 1:

Écoute, oui, moi j'en ai plusieurs.

Speaker 2:

T'en as plusieurs. Oui, j'en ai plusieurs les listes Magnifique Ce n'était pas organisé, je voulais juste la prendre comme ça. Donc, regardez, il doit y avoir un endroit où vous allez pouvoir télécharger justement cette playlist-là pour voir de quelle façon elle peut avoir un tout impact sur votre stress, votre vie, votre calme. On va mettre ça en place, ok, parfait.

Speaker 1:

C'est bon.

Speaker 2:

Parce que le stress a des dommages collatéraux. Oui, puis, tu as donné une conférence récemment et ça abordait le sujet de l'impact du stress. Il peut y avoir des dépendances qui naissent du stress. Oui, et j'ai entendu je ne sais pas si c'était des stats ou des histoires qui m'étonnaient à propos des femmes, entre autres, à quel point elles sont nombreuses à consommer de l'alcool, entre autres de façon secrète, de façon cachée. J'ai déjà eu une cliente qui me disait qu'elle buvait un litre de vin par jour, mais que personne le savait. Donc, la dépendance, c'est un dommage collatéral du stress, tout à fait.

Speaker 1:

Ce qui se passe en fait, c'est que on a besoin, à un moment donné, de quand on est dans un stress, quand on vit un stress, comme on disait, absolu. Après, c'est résorbé, puis le stresseur est réglé, puis ça va bien. Quand on est dans un stress chronique, avec le temps, ça a des effets sur la recherche. À un moment donné, on n'a plus de satisfaction, tu comprends. Puis, dans notre cerveau, on a un sens, on a un noyau de récompense, un endroit qui s'appelle le noyau de récompense. C'est pas le noyau de récompense, mais un centre de récompense.

Speaker 1:

Et à un noyau de récompense, mais un centre de récompense, oui, et à un moment donné, il faut qu'il soit récompensé, ok. Puis le moyen de faire d'aller chercher la récompense avec le stress va devenir souvent la dépendance en toutes sortes de choses. Ça peut être à l'alcool, ça peut être à la caféine, ça peut être à l'alimentation, ça peut être au jeu de hasard, il y a toutes les dépensantes Ça peut être évidemment aux drogues. Donc, notre cerveau va faire en sorte qu'on va avoir de plus en plus besoin de ces substances-là. Comment on va faire, en fait, c'est que tu vas arriver à la maison un soir, puis tu vas dire Ah, ce soir-là, je vais prendre un petit verre de vin, il me semble que ça va me faire du bien, ça va me détendre, ça va me relaxer, parce que tu as l'habitude de prendre ce petit verre de vin-là en bonne compagnie.

Speaker 1:

Puis que, tu sais, tu le fais quand tu sociabilises avec les gens, puis que tu vas faire un petit 5 à 7, puis là, tu prends un verre de vin, puis tu as fait l'association que ce petit verre de vin-là t'amenait dans un état où tu étais bien Fait que tu te dis ah, j'aimerais ça retrouver, inconsciemment, j'aimerais ça retrouver, cet état-là Fait que tu prends ton petit verre de vin. Puis là, oups, ça déclenche ton système de récompense qui va générer, sécréter de la dopamine dans ton corps. Ok, puis ça, ça va faire en sorte que tu vas te sentir bien. Puis là, le lendemain, tu vas arriver et tu vas te dire c'était le fun, hier, j'ai eu une autre bonne journée. Aujourd'hui, je vais reprendre un autre verre de vin. Puis là, tu vas prendre ton verre de vin, tu vas te dire c'est drôle, je n'ai pas le même effet qu'hier, j'ai un petit effet, mais pas comme hier. Je vais prendre un deuxième verre, je vais prendre un petit deuxième verre. C'est comme ça que s'installe tranquillement ta dépendance. Tu vas avoir besoin de plus en plus de cette substance-là que tu utilises pour générer de la dopamine. Puis toi, tu vas avoir besoin de plus en plus de cette dose de dopamine-là pour pouvoir fonctionner.

Speaker 1:

Mais on sait que les dépendances, ça a ses impacts aussi, fait que là, tu rentres dans le tourbillon, tu as du stress, Tu veux consommer pour t'aider. Mais la consommation, ça a un impact et ça te génère du stress, et là, c'est, on est dans un cycle infernal, exactement. Donc, ça fait en sorte que il faut faire attention à ça. C'est pour ça que plus tu vas travailler en amont avec, tu ne vas pas devenir abstinent. Ce n'est pas ça que plus tu vas travailler en amont avec, tu ne vas pas devenir abstinent. Ce n'est pas ça que je suis en train de dire. Mais l'association que tu vas faire de ton verre de vin ne sera pas pour venir faire en sorte de compenser la journée que tu as eue, Puis tu ne vas en avoir pas besoin autant à ce moment-là.

Speaker 2:

On n'est pas dans le débat. il faut prendre du vin ou il ne faut pas prendre de vin, Ça n'a rien à voir Exactement. Mais dans les outils, entre autres Quick Wind, que tu as donnés, comme bouger, respirer, rire, écouter de la musique, chanter, faire de la méditation, ça, ça serait peut-être 20, ne reste que le verre de vin joyeux et léger.

Speaker 1:

Tout à fait Plus tu vas faire ça dans ta journée. Je vais te donner un exemple. À une certaine époque, quand j'étais gestionnaire, je travaillais avec une équipe de travail dans un hôpital et on vivait tous du stress, évidemment. Puis, c'était correct, on en vivait, mais on s'était donné un code de communication ensemble pour se dire quand il y en a une de nous qui a besoin de respirer un peu, on s'envoyait bon, à l'époque, on fonctionnait avec les Padgett, on s'envoyait un code sur notre Padgett, puis on savait qu'on avait besoin, que l'une de nous avait besoin de quelque chose, et on descendait à la cafétéria et on allait prendre un café tout ensemble.

Speaker 1:

Et le fait de parler de la situation, je ne l'ai pas mis dans les quick wins, mais ça aussi, c'est un outil. Le fait de parler de la situation, juste d'en parler souvent, ça va venir diminuer l'intensité de la réaction de stress qu'on va vivre, ça va faire en sorte que ça va nous aider des fois à voir la situation autrement, à sentir qu'on n'est pas tout seul dans cette situation-là, puis à échanger des trucs et des solutions ensemble. Fait que t'es dans une autre sphère, fait qu'on avait mis ça en place, fait qu'il y a toutes sortes de choses qu'on peut mettre dans notre quotidien, au travail, à la maison, pour nous aider là-dedans.

Speaker 2:

Moi, je suis super impressionnée parce que, comme gestionnaire, tu as dû être la seule qui avait implémenté ça dans ton équipe pour venir en aide rapidement à tes partenaires et à tes collègues de travail.

Speaker 1:

Écoute, je pense qu'on l'avait fait d'un commun encore, je ne me donnerais pas tout le crédit d'avoir mis ça en place, mais quelle bonne idée. Mais quelle bonne idée qu'on avait fait. Quand je te disais que j'arrivais à… J'avais plein de petits trucs qui me permettaient dans mon quotidien, je m'entraînais. On avait mis ça à place. J'ai appris que quand j'en parlais, quand je prenais une pause, quand c'était le temps juste aussi, le fait de prendre le temps d'aller à la toilette faire nos besoins, ça paraît tellement banal. Mais combien de fois où on se retient parce qu'on se dit j'ai pas le temps, je vais arriver en retard à la réunion, puis qu'on arrive à la réunion, puis on n'est pas capable d'écouter parce qu'on a la viscipleine, puis que notre cerveau nous envoie le message de dire il faut que tu ailles aux toilettes, il faut que tu ailles aux toilettes, tu n'as plus le choix, il faut que tu y ailles. On n'est pas dans un état optimal pour se permettre d'écouter, puis d'assister, puis de réfléchir correctement dans cette situation-là.

Speaker 2:

Dites-vous juste, vous qui nous écoutez en ce moment, que ce soit via YouTube. Merci d'être là. Il est possible de contacter Marie-Josée pour une conférence. Peut-être Vous êtes entrepreneur, vous êtes peut-être gestionnaire, vous êtes employé et vous êtes à la recherche de conférencières qui pourraient avoir un impact. C'est peut-être le moment aussi de contacter Marie-Josée. Les liens sont dans la description. Vous pouvez aussi avoir de la consultation avec elle, parce que tu parlais de gestionnaire, puis du fait que tout le monde ensemble s'élevait ou gérait le stress ensemble, puis on ne laissait personne. Tu accompagnes aussi, en tant que stratège en développement, des gestionnaires, des jeunes gestionnaires, entre autres, des jeunes hommes, des jeunes femmes. Quel est le niveau de stress quand tu es un jeune gestionnaire dans une entreprise?

Speaker 1:

no-transcript du milieu pour leur permettre d'avoir tout ce qu'il faut, pas l'expérience.

Speaker 2:

Ils n'ont pas 20 ans d'expérience ou 30 ans d'expérience, exactement, ils sortent de l'université, ou presque.

Speaker 1:

Ils n'ont pas développé toutes les compétences minimales au moins, pour pouvoir faire ça.

Speaker 1:

Puis, il y en a beaucoup qui n'ont pas de formation académique. Elle n'est pas obligatoire pour devenir un gestionnaire, mais ça aide vraiment pour se permettre d'avoir des petits outils. De plus. Ça fait en sorte qu'il y a des jeunes gens qui se retrouvent dans des positions de gestion, à gérer des équipes, et qui ne sont pas équipés pour ça. Moi, j'ai l'occasion de pouvoir en accompagner. Puis, c'est très beau de voir ces jeunes-là évoluer à travers l'accompagnement qu'on fait. Le besoin primaire qu'ils ont, c'est de se sentir à la bonne place. Ils sentent souvent le syndrome de l'imposteur, ils sentent souvent qu'ils sont obligés d'agir de certaines façons pour démontrer qu'ils ont la crédibilité. Puis là, ils perdent tout l'essence d'eux-mêmes. Ils travaillent avec des valeurs qui ne sont pas les valeurs qu'ils préconisent. Alors, on ramène ça.

Speaker 1:

La gestion du stress aussi, c'est d'être aligné avec soi, c'est d'être bien dans ce qu'on fait. C'est est-ce que je travaille. Quand tu ne travailles pas avec les valeurs que tu préconises, ça te génère du stress. Tu n'es pas bien dans ce que tu fais. Ça fait en sorte que tu envoies à ton corps le message, à ton cerveau, le message que tu fais des choses qui ne sont pas alignées avec toi. Ça ne veut pas dire que tu travailles continuellement aligné avec tes valeurs. Ce n'est pas ça que je suis en train de dire. Mais quand tu es complètement dissocié de ça et que tu es en train d'agir d'une façon que tu ne veux pas agir et que tu n'es pas bien, ça te génère du stress.

Speaker 1:

Puis, évidemment, il y a toute la pression, la gestion de l'agenda, être capable de dire non. Comment on fait pour dire non? quand on est un jeune gestionnaire et qu'on a des échelons à gravir et qu'on veut montrer qu'on est capable et qu'ils ont fait le bon choix en nous choisissant, il y a toute cette pression-là qui est là. Que vivent ces jeunes-là, je? Il y a toute cette pression-là qui est là que vivent ces jeunes-là.

Speaker 2:

Je vais prendre les dernières minutes pour parler d'une situation personnelle que tu as vécue, marie-josée. On ne rentrera pas dans les détails, promis. il n'y a rien de croustillant, mais il y a eu des grosses inondations au Québec Et là où tu habites n'a pas fait exception. Tu as de l'eau, vous êtes toutes en train de détruire le sous-sol, l'eau d'habit, le bureau, la salle de bain et tout le reste, la cuisine, tout y est passé là. Ça a été une belle expérimentation, j'imagine, pour mettre en place tes trucs tout à fait, karine.

Speaker 1:

Le premier mois de cette situation-là, j'étais complètement déstabilisée, ok. Puis j'étais anxieuse, j'avais beaucoup de difficultés à dormir, j'ai développé Mes symptômes de stress, sont revenus vraiment Dans le tapis, oui. Puis, à ce moment-là, j'ai eu de la difficulté. Tu vois, même Milo est d'accord avec moi.

Speaker 2:

Oui, il sent absolument.

Speaker 1:

J'ai eu de la difficulté à me reconnecter à moi, parce que j'étais tellement dans un niveau de stress. puis là, il y avait la folie dans ma tête Comment on va faire, comment on va réparer.

Speaker 2:

C'est quoi les coûts?

Speaker 1:

Les assurances vont-ils nous payer? Il y a toutes sortes de choses. C'est quoi l'ampleur des dégâts? On était tous là-dedans Et ça faisait en sorte que chaque pensée que j'avais par rapport à la situation, je la percevais comme une menace à ma survie Et ça me générait beaucoup, beaucoup, beaucoup de stress. Ça m'a pris un bon mois pour faire le pas de recul et dire attends une minute, c'est ça la situation. Voici les faits, voici ce qui se passe maintenant. Tu es dans un état où, si tu continues cette voie-là, tu ne passeras pas au travers comme tu voudrais passer au travers cette situation-là. J'ai remis en place mes pratiques. J'avais arrêté un peu de m'entraîner, Fait que j'ai recommencé à m'entraîner, avec douceur, avec bienveillance, avec autocompassion envers moi.

Speaker 1:

Ensuite j'ai recommencé à respirer, Je respirais.

Speaker 2:

Je n'avais pas arrêté mes exercices de respiration. Je pensais que tu disais j'avais pas arrêté de respirer. J'espère bien. Donc, c'est à nouveau des exercices.

Speaker 1:

Je continuais mes exercices de respiration, mais je les faisais pas en pleine conscience, fait que je respirais machinalement, pis je pensais à plein d'autres choses. Non, non, attends une minute, on se replace. Je me donne 5 minutes pour faire un exercice de respiration. Je m'accorde ce 5 minutes-là. Ça se peut qu'il y ait des pensées qui traversent, mais je ne les laisse pas prendre toute la place pendant que je fais cet exercice-là. Je les remercie et je leur dis à plus tard. Moi, c'est comme ça que je travaille avec mes pensées, vraiment beaucoup, elles sont là. C'est normal qu'on pense. Le jour où on va arrêter de penser, il faut s'inquiéter, oui, ou on ne sera plus là.

Speaker 2:

On aura transitionné dans l'autre monde.

Speaker 1:

Exactement. Ensuite de ça, j'ai aussi travaillé sur ma perception des situations. Donc, j'ai beaucoup travaillé. L'écriture, moi, ça a été une façon c'est un autre truc aussi qu'on peut utiliser. Ça a été ma façon de libérer, d'analyser davantage ce que je pensais, pourquoi? et d'analyser davantage ce que je pensais, pourquoi je pensais ça, est-ce que c'était bien? Puis, évidemment, je travaille beaucoup avec les questions. Vraiment, travailler avec les questions Quand on est dans notre pensée, on n'est pas dans les quick wins, quand on est dans déconstruire notre pensée, travailler là-dessus, c'est vraiment, vraiment avec les questions. Est-ce que cette question-là, elle, est vraie? C'est ce que je suis en train de me poser.

Speaker 2:

Est-ce que c'est vrai? C'est la question, c'est une des questions les plus puissantes qu'on ne peut pas utiliser. Je suis trop vieille pour faire ceci, est-ce que c'est vrai?

Speaker 1:

Oui, est-ce que c'est absolument vrai? Absolument.

Speaker 2:

C'est ma deuxième question. Est-ce que je peux savoir de façon absolue?

Speaker 1:

que c'est vrai. Oui, oui, exactement. Puis, après ça, comment je me sens quand j'ai cette pensée-là Oui, comment je me sentirais si je n'avais pas cette pensée-là Byron Gatti, exactement, oui. C'est quoi le qu'elle pourrait être le résultat si je n'avais pas cette pensée-là.

Speaker 1:

Oui, fait qu'on y va là-dedans, et puis, c'est comme ça qu'on décortique nos pensées. Mais on en a des pensées, c'est tout à fait correct d'en avoir. Tu sais qu'on pense à peu près 80 000 fois dans notre journée et que le lendemain, on va penser 95% des mêmes pensées qu'on a eu la vie.

Speaker 2:

On n'est pas bien créatif. Non, on n'est pas bien créatif.

Speaker 1:

Des pensées, on en a, c'est tout à fait normal d'en avoir et c'est même correct. Il faut juste travailler avec et il faut savoir quand elles deviennent quelque chose, qui est un agent stresseur pour nous versus.

Speaker 2:

Marie-Josée, tu es tout sauf un agent stresseur. La conversation a été absolument magnifique, apaisante. Encore plus de Marie-Josée dans le monde.

Speaker 1:

Merci beaucoup, c'est vraiment agréable d'être ici. Tu sais, il y a La vie fait en sorte qu'elle place sur notre chemin ce qu'on doit vivre. Le message que je veux vous dire, c'est tout dans la façon que vous allez percevoir ce que vous êtes en train de vivre, qui va faire la différence, vraiment ça.

Speaker 2:

J'applaudis, je te fais un standing ovation. Je te souhaite des tonnes de conférences, que tu rentres en entreprise et que tu abordes les agents stresseurs avec toute ta douceur et avec toute ta bienveillance. Ça a été un immense plaisir de te recevoir.

Speaker 1:

Un plaisir vraiment partagé. Merci.

Speaker 2:

Alors, n'hésitez pas à nous laisser des commentaires, lequel de ces trucs, peut-être dans les quick wins, dans tout ce qui a été nommé, en fait en ordre et en désordre, que vous avez envie d'appliquer dans votre vie. Si vous avez des commentaires, si vous avez envie de rejoindre Marie-Josée vous savez que tous les liens sont dans la description Et j'ai envie de vous quitter en vous disant la plus belle des prières J'ai lu ça cette nuit, c'est la plus belle des prières, c' Merci d'être là. Donc, j'ai énormément de gratitude pour votre présence et le fameux encore plus de ceci Pour recevoir encore plus Là-dessus. Je vous dis à tout bientôt.