Impacter le monde avec Karine Champagne

83. Comment voir la vie autrement grâce à la photographie | Sophie Lapointe

Karine Champagne Season 1 Episode 83

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Dans cet épisode d'Impacter le monde, Sophie Lapointe, conférencière et auteure du livre "La photographie pour les gens occupés", nous invite à poser un regard neuf sur la vie.

Grâce à la photographie et à une philosophie simple mais profonde, elle nous montre comment chaque journée peut devenir une véritable œuvre d’art.

Découvrez comment vous déshabituer du quotidien, capter la beauté des moments simples et créer des opportunités inattendues en aiguisant votre regard.

Apprenez aussi  à poser les bonnes questions, à voir les choses autrement et à saisir la lumière, que ce soit en photo ou dans votre vie.

Sophie nous invite à ne pas nous limiter à un regard superficiel, mais à explorer de nouvelles perspectives grâce à la puissance de l'image.

🔗 Informations utiles :

 Livre : La photographie pour les gens occupés par Sophie Lapointe
 
Site web :  https://sophielapointe.com/

Réseaux sociaux : Facebook : "Chaque jour est une œuvre d’art"

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🗨️ Citations percutantes :

"Il ne faut pas se contenter du premier angle. Posez-vous la question : de quelle autre façon puis-je voir ceci ?"

"Les plus beaux couchers de soleil viennent après les journées nuageuses. La vie, c’est pareil."

"La photographie nous apprend à nous arrêter, à voir la lumière et à transformer l’ordinaire en beauté."

🔖 Hashtags :
#Photographie #DéveloppementPersonnel #VoirAutrement #Créativité #Inspiration #MomentPrésent #ImpacterLeMonde #SophieLapointe

🗝️ Mots-clés :
photographie, vision, beauté, lumière, moments présents, créativité, Sophie Lapointe, développement personnel, leadership, introspection, voir autrement, ouvrir son regard, photographie pour les gens occupés, inspiration, mindset, transformation


🚀 Appels à l’action :
"Prenez 10 minutes aujourd’hui pour observer votre environnement. Quelle beauté insoupçonnée pouvez-vous capturer ?"

"Partagez-nous votre première photo officielle après 10 minutes de silence sur le groupe ‘Chaque jour est une œuvre d’art’ !"

"Découvrez le livre La photographie pour les gens occupés sur sophielapointe.com ou dans vos librairies préférées !"

"Abonnez-vous pour plus d’épisodes inspirants et partagez celui-ci avec quelqu’un qui a besoin de voir la vie autrement."

🔗 Informations utiles :

Livre : La photographie pour les gens occupés par Sophie Lapointe

Site web : www.sophielapointe.com

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Pour explorer l'univers de la question:
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

C'est ça, en photographie comme dans la vie, peu importe ce qui nous arrive, on a toujours le choix de le voir d'une façon différente. Et c'est ce que je dis aussi, entre autres, dans le livre, c'est qu'il ne faut pas se contenter du premier angle. Tu prends une photo, mais ensuite pose-toi la question de quelle autre façon je peux le voir et le mettre plus en lumière.

Speaker 2:

Allô, allô, je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Merci de prendre le temps d'écouter cet épisode, merci d'être là et merci de vous déposer afin de voir la vie autrement Aujourd'hui. C'est aussi l'essence du message Et je suis extrêmement heureuse parce qu'avec mon invité, on va pouvoir s'amuser à faire le parallèle entre la photographie et les questions. C'est, comme pour moi aujourd'hui, un épisode bonbon. Sophie Lapointe est conférencière et auteure du livre La photographie pour les gens occupés. Sophie, es-tu prête à impacter le monde?

Speaker 1:

Certainement, Karine, je suis prête, On y va. Et qu'est-ce que c'est pour toi? impacter le monde? Certainement, Karine je suis prête, on y va.

Speaker 1:

Et qu'est-ce que c'est pour toi impacter le monde? Impacter le monde, la première chose que je vais te répondre, c'est d'être soi Et d'être soi malgré toutes les occupations qu'on a dans une journée. On est tous occupés. Je suis entrepreneur, auteur, conférencière, mais à temps partiel. Ce que je pense, c'est que chaque jour devrait être une œuvre d'art, parce que faire de chaque jour une œuvre d'art, ce n'est pas faire un checklist tous les jours, mais de prendre le temps de se déposer, faire de la photographie, qui est très, très simple, et aussi de faire ce qui est important pour nous Aller chercher notre essence pour que notre journée, à la fin de la journée, ça fasse du sens To make sense of our life en anglais.

Speaker 1:

Donc, quand je dis faire de chaque journée une œuvre d'art, je ne parle pas de sortir des pinceaux et de salir les mains.

Speaker 2:

Non, on parle de faire de la photo. Je veux juste te dire l'impact de la pré-entrevue et à la suite de la lecture du livre, que j'ai adoré. Il y a des photos exceptionnelles, Entre autres, je vais vous partager. Désolée si vous êtes en train de nous écouter Dents de lion, as-tu dit ça.

Speaker 1:

Un puissant lit, oui, un puissant lit en fleurs, en fleurs, exact.

Speaker 2:

Puis il y a un coucher de soleil. Cette photo-là, elle est absolument magnifique Et pour moi, sur ma bucket list, c'est voir le plus grand nombre de couchers de soleil. Mais bref, avant de te poser ma prochaine question, je suis venue ici, puis je me suis dit de quel angle puis-je prendre des images de mon podcast aujourd'hui? Et je suis allée me placer derrière chercher la lumière, avec ceci en arrière-plan Ça fait que j'ai la lumière et j'ai impacté le monde, et ça, c'est grâce à toi et l'impact que tu as eu déjà sur moi. Comment puis-je voir ceci autrement?

Speaker 1:

Voilà De quel angle C'est ça en photographie comme dans la vie, c'est peu importe ce qui nous arrive, on a toujours le choix de le voir d'une façon différente. Et c'est ce que je dis aussi, entre autres, dans le livre. C'est il ne faut pas se contenter du premier angle. Tu prends une photo, mais ensuite pose-toi la question de quelle autre façon je peux le voir et le mettre plus en lumière.

Speaker 2:

Il y a plein d'exercices intéressants. On va en reparler dans quelques instants. Je suis déjà en train de planifier, même peut-être, une espèce de séminaire, de journée de formation, toi et moi ensemble, question et photographie. Ce serait exceptionnel pour les entrepreneurs, les gestionnaires, bref, j'ai déjà plein d'idées. Parle-moi de cette journée de janvier où il y a une transformation incroyable qui se fait chez toi, parce que c'est aussi, c'était à l'époque une directrice délinquante. Explique pourquoi t'as été une directrice d'école délinquante à ce moment-là.

Speaker 1:

J'ai jamais voulu me prendre au sérieux Dans ma vie, dans n'importe quel rôle, même si j'étais responsable d'une école primaire. C'est que je suis. J'aime ça. Puis tu dis la directrice délinquante, parce que j'ai créé un petit podcast. Mais pas podcast, c'était des petites vidéos que je faisais en voiture où j'expliquais des choses par rapport à, surtout pendant la pandémie, il se passait tellement de choses, il y avait tellement de frustration. J'essayais de mettre plus de légèreté dans ça. Donc, le matin, même si j'arrivais un peu en retard parce que j'avais décidé d'aller courir, je me trouvais un peu délinquante, mais en même temps, c'était important pour moi pour donner une bonne prestation. Donc, je pense que c'est le 14 janvier 2022. Ça faisait plusieurs jours, il faisait très froid. On va plusieurs jours, il faisait très froid. On va dire frette. Au Québec, j'habite Chambly, pas loin de la rivière Echelieu, et j'essayais de prendre des photos parce que quand il fait froid, c'est beau l'hiver. J'adore l'hiver comme photographe. Et il y a quelqu'un qui m'avait dit écoute, si tu viens, quand il fait très froid, en bas de 20, 25, 20, 25 degrés moins 25. Pendant quelques jours, la cime des arbres, les branches au bout des branches, ça va être scintillant, ça va être blanc, ça va être magnifique. Je suis allée samedi matin je ne travaille pas dimanche et là, le lundi matin, la caméra était à côté. J'allais au travail et là, je vois les cimes, ce que j'ai fait, clignotant sur le côté. Je vais me stationner Et là je suis là, la neige jusqu'aux genoux. J'ai mes bottes à talons, mon beau manteau, mais j'ai toujours une tuque d'hémitène Et je vais faire la photo.

Speaker 1:

J'ai fait plusieurs photos. C'était magnifique, la vapeur d'eau de la rivière, puis la cime. C'était vraiment de la vapeur d'eau, la rivière. J'ai pris quelques clichés, j'étais tellement contente. Quand je suis revenue le soir, il n'y en avait plus. Je suis arrivée en retard à l'école, ce n'est pas grave ma réunion en retard, mais j'étais tellement contente. Qui est heureux dans une école au mois de janvier? souris, toute la journée, plein d'énergie? Il y a seulement les photographes qui ont réussi à prendre quelque chose de magnifique le matin. Alors, ça débutait bien la semaine, c'était un lundi Et cette photo-là, d'ailleurs, a été choisie par mon club photo pour le représenter, pour faire le tour des clubs photo du Québec.

Speaker 1:

Je pense que la photo a été vingtième l'année dernière, parmi 100. Quelques photos Donc. Mais au-delà de ça, c'était le processus, c'était de le voir et c'était de le vivre. Le moment, c'est le moment. Tu as la photo, tu as suspendu ça, c'est le fun, parce que le super moment que tu as passé, j'appelle ça un moment de grâce, bien après ça tu as pu. Ce moment-là est passé là, mais il était encore dans la caméra. Mais il était encore dans la caméra Pour moi. C'est pour ça que je trouve que la photographie est super importante dans la vie, surtout qu'elle s'est démocratisée Avec les téléphones, c'est beaucoup plus facile.

Speaker 2:

Tout le monde a un téléphone ou presse dans ses poches. On peut faire Qu'est-ce que je trouve intéressant Si on parle de sport, d'alimentation, de mindset, de moment présent, de méditation. mais là, capter le moment et regarder la vie d'un nouvel angle, de quelle façon tu l'expérimentes en photo ou dans ta vie? de voir les choses autrement.

Speaker 1:

C'est qu'il faut toujours être allumé. Dans mon livre, je parle d'aiguiser le regard parce que, tu sais, le cerveau veut qu'on s'habitue à quelque chose. Le cerveau, et c'est correct d'avoir une routine, des habitudes. Je veux dire, le matin, si je prenais 15 minutes à décider ce que je mange, comment je m'habille, parce qu'il faut manger, il faut s'habiller, il faut se lever, il faut se préparer. On a des rendez-vous. Si on se posait plein de questions, On perdrait de l'énergie. mais on perdrait du.

Speaker 1:

Mais après ça, il faut être capable de juste se déshabituer de voir les mêmes choses. Et parce que le cerveau, lui, il veut exemple, tu marches, tu reviens chez toi et il y a une journée, près du deuxième voisin qui vient d'arriver, il y a un gros chien avec des gros crocs, qui jappe et qui va au bout de sa chaîne. La première fois, tu te dis oh mon, même si tu n'as pas peur des chiens. Mais le deuxième jour que tu y vas, le chien, tu vas peut-être le regarder, mais tu vas marcher un peu plus vite quand même. Mais tu vas comme, de plus en plus t'habituer. Après une semaine, le chien à la limite tu ne l'ai.

Speaker 1:

Voilà, donc, on s'habitue. Le cerveau est fait pour ça. Beaucoup c'était pour la peur, mais il s'habitue aussi aux belles choses. Tu vas à Walt Disney la première fois, à Disney World. La première fois que tu rentres, t'es dans un autre monde. T'es émerveillé. Il y a plein de choses. Tu prends 10 000 photos, surtout si on s'appelle Sophie. Tu prends plein de photos, puis t'es émerveillée. À chaque pas, je veux dire, t'avances pas là. Puis là, à chaque pas que tu fais, t'as encore 3-4 photos à prendre. Puis tu t'avances tout ça à chaque Et tu t'émerveilles devant ça. La deuxième journée, tu vas dire oh, mon Dieu, que c'est beau. Oh, chanceuse d, tu prends un peu moins de photos parce que tu ne veux pas reprendre les mêmes que la veille, quand tu vois, mais rendu, après une semaine là, tu vas aller à telle place, directement. Fait que Walt Disney. Tu entres, tu fais tes affaires, tu vas directement, tu pars à courir.

Speaker 1:

Oui, tu ne regardes plus. Non, voilà. Et moi, ce que je dis, c'est qu'il faut se déshabituer, déguiser son regard, son regard, et c'est pour ça, dans mon livre, moi, ce que j'aime, c'est mettre des exercices, des défis, pour qu'on ne reste pas juste dans la connaissance. C'est super important d'être en action. Moi, je suis une fille d'action et je me dis il faut juste s'arrêter et dire parfois ça serait une belle photo, mais mon oeil l'a vue, même si je ne l'ai pas mis dans la caméra, mon oeil l'a vu. Et à chaque, tu parlais de coucher de soleil. Il y en a tous les jours, et d'ailleurs, il ne faut pas attendre d'avoir toutes les conditions gagnantes pour prendre une photo, parce que ça n'arrive pas. Et les plus beaux couchers de soleil, c'est ceux qui ont des nuages. Ce n'est pas la super belle journée.

Speaker 1:

À la fin, des fois, la journée la plus pluvieuse, c'est elle qui va avoir le plus beau coucher de soleil. C'est un peu dans la vie comme ça aussi. C'est que des fois, il y a plein de nuages, il y a plein de pluie Je ne parlerai pas de sous-sol inondé mais c'est qu'à la fin de la journée, il va peut-être avoir une percée de lumière. Et c'est comme ça dans la vie aussi. Quand il nous arrive plein de choses et qu'on ne voit pas la lumière, il faut croire, il faut être capable de voir les choses, dire qu'est-ce qu'il y a de bon là-dedans? Il y a une lumière quelque part.

Speaker 2:

Tu sais, quand on parle de photographie et de questions, pour moi, je trouve que c'est tellement fantastique, parce que poser des questions puis voir la vie autrement, à travers les défis, à travers la mort, à travers divorce, faillite, peu importe ce que c'est quand tu commences à poser des questions, c'est ça. Voir autrement, c'est ça. Regarder. Par exemple, si j'ai ton livre, je peux le regarder de ce côté-là. Je sais qu'il est à l'envers, je peux le regarder comme ça. Je peux le regarder comme ça. Je peux le regarder comme ça. Je me demande OK, mais attends, je peux peut-être le regarder comme ça. Il y a plein d'angles, une page ouverte à l'envers, peu importe, mais on peut appliquer tellement cette philosophie, comme tu as écrit bien cette philosophie, un peu partout. Photograph. Puis-je voir ceci autrement? Comment puis-je me déshabituer à avoir toujours le même pilote automatique qui est activé?

Speaker 1:

Puis, il y a eu des exercices. c'est sur la route. Moi, je dis ton trajet au quotidien, que ce soit en transport en commun, en vélo, en auto, à pied, c'est arrête-toi, essaye de voir où est-ce qu'il y aurait une belle image à prendre. C'est quelque chose pour se déshabituer du trajet quotidien. Et je montre des photos que j'ai prises parce que j'étais allumée. Combien de personnes faisaient le même trajet que moi et qui n'ont pas eu ces photos? Comment Tu as vu ça? Oui, mais c'est parce que je me suis posé la question qu'est-ce qui serait possible d'avoir comme image ici?

Speaker 1:

Et des fois, bon, c'est le lendemain, mais le lendemain, ça se peut que la lumière soit pas la même, ça se peut. Fait que des fois, si on revient dans la vie, c'est qu'est-ce que je peux faire maintenant? Pourquoi attendre? Pourquoi attendre le bon moment pour faire ce qu'on a le goût de faire, moment pour faire ce qu'on a le goût de faire. Et la photographie, c'est la même chose. Quand je vais être à la retraite, ben non, t'es capable de le faire maintenant. Je vais te montrer comment.

Speaker 2:

Mais j'ai pas le temps, j'ai pas le temps. Puis, c'est un peu l'essence de ton message Attends, j'ai pas le temps. On va remettre ça en question. Est-ce que j'ai 15 minutes pour me faire du bien, puis être peut-être cette employée dirigeante, gestionnaire leader, qui arrive énergisée au travail?

Speaker 1:

Ben oui, Parce que ma vie, j'ai pas fait juste des urgences, j'ai fait aussi ce qui est important pour moi.

Speaker 2:

Qu'est-ce qui arrive? J'aimerais que tu me décrives. Tu l'as bien fait avec cette journée de janvier où il faisait moins 25, moins 27. Mais Mais quand tu arrives dans un lieu où tu te dis, par exemple, sur mon chemin de travail, j'arrête à un endroit, qu'est-ce qui se passe quand tu fermes la porte, tu sors ton appareil photo ou ton téléphone? qu'est-ce qui se passe après dans ton énergie, dans ta fréquence et dans ta vision?

Speaker 1:

L'énergie ne fait qu'augmenter. C'est une source inépuisable d'énergie quand tu regardes toujours à essayer de t'émerveiller, et c'est ça parce qu'on se dépose. Quand on prend une photo, moi j'arrête de respirer le temps que je la prenne, surtout si c'est une longue exposition, une photo qui se prend un peu plus, mais j'arrête de respirer Et après ça, c'est yes, yes, peu importe, c'est ça, c'est un moment où on se dépose. Je ne me dépose pas souvent. Je ne suis pas le type à faire de la méditation. Respirer, je le fais un peu le matin et le soir. Je vieillis, j'ai moins d'énergie, un peu, des fois, je m'arrête. Mais la photographie, c'est clairement une forme de méditation. Oui, parce que tu n'as pas leim, j'ai pas soif, mes pieds font pas mal.

Speaker 1:

Ça revient après, après une séance que j'ai faite de photographie. Mais quand t'es dans le moment, t'as un oiseau que tu vas aller photographier, un animal, un papillon, puis t'arrêtes de respirer. Moi, quand je prends, c'est comme un, je viens de suspendre le moment. Après ça, c'est comme pouf, oh oui, on repart. Ça donne l'énergie. Là, le monde autour de moi commence à bouger. Mais c'est un peu ça Dès que je vois quelque chose.

Speaker 1:

J'ai développé cette capacité-là de m'émerveiller de quelque chose de très banal, un des exercices d'ailleurs, le premier défi dans le livre. Ce que je dis, c'est Assoyez-vous dix minutes sans prendre le téléphone. On ne fait plus ça. Moi, je l'ai fait l'exercice pour au bout d'une minute. Deux minutes, oh non, tu n'as pas le droit, sophie». Puis là, on va remarquer le petit détail, la petite fleur qu'on n'avait pas vue. Tous les jours, on pense devant ça, mais la journée où on s'assoit, on la voit. La fleur Fait qu'il faut prendre le temps de s'arrêter et de regarder quelque chose qui semblait ordinaire. Quand on prend le temps, on met la lumière. C'est comme en photographie quand on met le focus, la lumière, sur quelque chose, il prend la lumière qu'on lui offre et ça devient beau. Moi, je dis un peu c'est comment transformer le laid ou l'ordinaire en beauté.

Speaker 2:

Donc, le premier exercice pouvez-vous imaginer, pour avoir la joie de la photographie dans le cœur, puis devenir photographe. On ne parle pas de photographe professionnel ou de faire des mariages, on parle d'être photographe, d'avoir ce regard-là aiguisé. Donc, le premier 10 minutes, c'est, t'es assis sur ton fauteuil et tu touches pas à ton téléphone, tu prends pas de photo, t'aiguises ton regard, tu observes Respirer et regarder autour de soi, Dire déjà oh, 10 minutes, c'est pas si long que ça.

Speaker 1:

Essaye de pas prendre ton téléphone après une minute, Trois, quatre. Les premières minutes, c'est plus difficile, puis après ça, tu te mets. Ok, vraiment, il y a des détails que je n'avais pas vus. Ah, c'est joli ça». Puis là, ce que je dis, c'est après dix minutes, prends dix images dans les prochaines minutes. Prends dix images de ce C'est simplement pour s'aider à se déposer. Donc, lire un livre, oui, faire les exercices, c'est autre chose.

Speaker 2:

Oui, mais c'est pareil, comme les questions ou l'entraînement, voilà, n'importe quoi. Tu peux lire tous les livres de cours ce que tu veux. Ça ne fait pas en sorte que tu as des espadrilles dans les pieds nécessairement, wow. Il y a un autre exercice que j'ai aimé, c'est celui d'avancer vers De cinq pas, de cinq pas à chaque fois. Qu'est-ce que c'est pour toi, avancer de cinq pas? Puis qu'est-ce que ça peut représenter? même parce que j'aime vraiment faire le parallèle entre notre vie et la photographie.

Speaker 1:

C'est que tu commences avec une vue d'ensemble Et souvent, quand on arrive dans un pays, une nouvelle ville, un nouvel endroit, on prend une photo, clic, ok, c'est super, tu as pris la même photo que tout le monde. Et après ça, quand on avance, c'est comme dans la vie, il faut avancer. Et plus on avance, plus on voit des détails qu'on n'avait pas vus au départ Et plus il y a des choses qui nous attirent. Personnellement, j'essaie de faire en même temps répondre à ta question pour la photographie et pour la vie, mais c'est un peu ça.

Speaker 1:

Et prends une autre photo vers ce qui t'a attiré, avance encore. Donc, plus on va quelque part dans notre vie qui peut être à l'intérieur de nous, on peut dire d'aller plus profondément. Un autre cinq pas, ce n'est pas tant que ça. Je ne te demande pas d'aller au plus profond de ce que tu es d'une minute à l'autre, mais ce que je te demande, c'est vas-y juste cinq pas à la fois, et à chaque cinq pas, c'est sûr qu'il y a quelque chose d'autre que tu n'auras pas vu, que tu vas voir. Puis, à un moment donné, mettons une image. Puis, c'est comme dans ta vie aussi, à un moment donné, tu avances, tu avances, tu avances. Puis, de temps en temps, retourne-toi pour voir ce que tu as fait, pour voir tous les points, toutes les photos que tu as prises, toutes les images, et tu as avancé et t'as avancé.

Speaker 2:

Fait que c'est un peu. Moi, je trouve ça tellement extraordinaire parce qu'encore là, ça fait quelques fois que je le dis, pardonnez-moi, je me répète, mais c'est exactement ça avec la question. Je me demande si je voyais ça autrement. Attends, si je me permets d'avancer un peu, puis je me repose une question, parce que c'est ça, poser des questions. une question, parce que c'est ça, poser des questions, c'est pas pour avoir une réponse finale, c'est pour avoir une vue différente. Voilà, Fait que toi, ce que tu fais, c'est pour ça que je vois vraiment notre journée de formation, c'est je vais avancer. puis, quand je vais avancer, je vais peut-être avoir un angle différent où il y a quelque chose qui, finalement, va arriver à mes yeux. Ça va peut-être me prendre un kilomè marche pour voir.

Speaker 2:

finalement, je pensais que c'était une bête sauvage. puis, finalement, c'est un chat souriant. Je dis n'importe quoi, mais juste te dire mais depuis tout ce temps, v'là, un kilomètre, je suis convaincue que c'est dangereux ce qui est devant moi. Puis, finalement, c'est un petit chat qui sourit, qui est sur le dos. Oui, on ne voit tellement pas la vie comme ça. On est tellement dans, c'est impossible.

Speaker 1:

Voilà, et je reviens. Tu sais, quand tu arrives devant un bâtiment historique, tu prends la première photo. Mais moi, ce que je dis, c'est essaie de le voir différemment, Va pas où tout le monde va, va où il n'y a pas personne. Puis, tu sais, ma conjointe qui voyage avec moi, elle le sait très bien, c'est des erreurs, des fois, on essaye des choses, puis on se trompe, mais c'est correct, parce qu'il faut se tromper. On n'arrive pas du premier coup tout le temps. C'est de voir différents angles. Est-ce que tu peux le voir À vol d'oiseau? est-ce que tu peux le voir en contre-planger? Si je me couchais par terre pour le voir Et si j'éteins une fourmi? un autre exercice.

Speaker 2:

Oui, un autre exercice.

Speaker 1:

Et si j'éteins, une fourmi et tout est grand. Et des fois, la lumière, tu sais, des fois je prends une photo, tu sais, un coucher de soleil, c'est magnifique de voir le soleil, mais retourne-toi à 180 degrés, des fois, le paysage est beaucoup plus beau derrière toi, et c'est deux photos complètement différentes. J'ai mis ça dernièrement dans le gros Facebook, une photo que j'ai prise à quelques secondes d'intervalle. Et ces deux photos, tu auras l'impression que ce n'est pas la même journée, ce n'est pas la même heure et ce n'est pas le même lac, ou ce n'est pas le même endroit.

Speaker 2:

De quelle façon, vous qui nous écoutez en ce moment, que ce soit sur YouTube ou encore la plate téléphone ou avec vos yeux, commencez à regarder autrement? Tu parles même de se mouiller les genoux ou se mouiller les pieds. Comme est-ce que je peux regarder de plus en bas ou est-ce que je peux me mettre à genoux pour voir de quel angle je peux voir ceci? Faire l'exercice, c'est changer sa vie. Est-ce que ça change ta vie?

Speaker 1:

depuis que tu fais de la photo comme ça, avec beaucoup plus de temps pour moi pour le faire. Merci à la famille de pouvoir me donner ce temps-là. En fait, il faut que je le prenne le temps. On a tous besoin de se déposer pour repartir Pour mes amis, les gens qui me voient sur Facebook, ils voient tous les projets que je fais. Je fais du théâtre, j'en ai fait par le temps Que ça soit diffusé, c'est que je fais du théâtre. Je dirige deux centres pour adultes avec des milliers d'élèves, et en même temps, je fais de la photographie.

Speaker 1:

J'ai fait un livre, je vais faire des ateliers photo, je fais des conférences, je fais du coaching. Mais tout ça, la photographie, elle va me permettre. Souvent, j'aime mieux être seule quand je fais de la photographie, pas quand je prends des photos, moi, il y a une petite différence. Mais quand je fais de la photographie, c'est comme une méditation, comme j'ai dit, c'est vraiment. Tu es dans le moment, tu n'as pas le choix, tu ne peux pas penser à ta liste d'épicerie, l'épicerie que tu vas, qui est juste là, puis tu sais qu'il va s'envoler, fait qu'il y a pas, fait qu'il faut être là. Les décisions qu'on prend, les questions qu'on se pose, c'est dans le moment Et t'as même importé ton amour de la photographie auprès des jeunes.

Speaker 2:

Oui, Qu'est-ce que t'as décidé de créer.

Speaker 1:

C'est tellement fantastique je trouve, avec la technicienne en éducation spécialisée, on a décidé de choisir. J'avais le goût de partir en petit club photo Le midi. Nous, on est dans les problèmes Qui, tu vas voir, qui a un problème, c'est la directrice. Au lieu d'être tout le temps dans le négatif. C'était comment je peux contribuer autrement au succès de mes élèves? Alors, j'ai décidé de partir en petit club photo. Puis, la théoriste, elle me dit écoute, sophie, on pourrait choisir les élèves difficultés au niveau social, qui sont souvent tout seuls le midi. On avait choisi 5e, 6e année, 10-12 ans, c'est ça, des nouveaux élèves. On avait choisi, donc, c'était tous des. Puis, il y en avait qui réussissaient très bien, mais socialement plus difficile, ou qu'on savait que ça matcherait bien avec Écoute. On avait créé un groupe d'une dizaine d'élèves pour les amener.

Speaker 1:

Fait qu'à un midi par semaine, on allait autour de l'école, j'avais un thème, je me préparais, je leur préparais une petite f, puis là, aujourd'hui, les couleurs. Bon, choisissez votre couleur préférée, photographiez juste des choses de cette couleur-là, ou, tu sais, bon, il y a quelques exercices dans mon livre où tu sais le sujet. Je leur expliquais la vedette de la photo, c'est ce qui est important. Fait qu'à chaque semaine, il y avait un thème Et, à Noël, j'avais fait imprimer des cartes qu'ils ont pu donner à leurs parents. Il y avait comme une dizaine de cartes chaque pour offrir à la famille.

Speaker 2:

Avec leurs œuvres, d'art, avec leurs photos.

Speaker 1:

Chacun leur photo À la fin de l'année. on a fait un vernissage, Mais ça l'a aidé énormément, certains élèves, point de vue social, à se faire confiance puis de mieux intégrer. Ça fait que ça. non, c'est quelque chose d'intéressant.

Speaker 2:

Vous avez entendu la question qu'est-ce que je peux faire? Parce que c'est vrai, la directrice d'école, c'est celle dans le bureau. Où est-ce qu'on va quand le prof n'est plus capable? quand on a fait une niaiserie, on se retrouve là Quand les parents ne sont pas contents Quand les parents ne sont pas contents. extraordinaire, et il y avait. tu as fait aussi beaucoup de parallèles avec la photographie. Puis là, on n'est pas dans la technique, on s'entend. toi, tu es autodidacte. en plus, essentiellement, tu as lu des livres, tu as expérimenté.

Speaker 1:

Oui, j'ai fait quelques deux, trois cours privés Au Club Photo. on avait des confé. J'ai travaillé beaucoup parce qu'au début je ne voulais pas montrer mes photos quand je suis arrivée dans un club photo, parce que là je trouvais que Ce n'est pas une photographe professionnelle.

Speaker 2:

On en a eu qui sont venus, c'est leur job. C'est la photographie du portrait. Ce n'est pas ça que tu fais, non.

Speaker 1:

Moi, j'y vais dans le processus, c'est plus dans le processus 2023, à Charlotte Town, avec des directions d'écoles à travers le Canada, et j'avais fait des liens super brillants entre le leadership, prendre des décisions et la photographie. Et au final, puis, je faisais ça interactif et, au final, ce qu'ils voulaient savoir, c'était comment prendre de meilleures photos avec leur téléphone. Et c'est pour ça que, quand je suis revenue, j'ai écrit le livre qui est sorti cette année, en 2024, qui se veut un petit guide pratique, je le dis en sept défis, pour apprendre le secret des photographes rapidement, sans négliger les autres parties de sa vie. Et quand on parle de faire de chaque journée une œuvre d'art, pour moi, c'est ça, c'est de prendre 15 minutes chaque jour pour essayer juste de voir les choses autrement. Je l'ai fait. C'est un petit guide pratique.

Speaker 1:

Je veux que les gens, tu sais, traînent ça dans leur voiture, tu sais, puis faire un exercice quand ils ont le temps, pas attendre le bon moment, puis de rester dans la connaissance. Puis, d'ailleurs, on parlait de technique. Oui, c'est important de savoir un peu la technique, mais ça s'appelle Puis-je sauter cette partie du livre? Je l'appelle sa technique. La réponse, c'est oui, à la limite. À la limite, si tu veux aller plus vite. J'explique qu'une fois que tu comprends un peu le principe, parce que ça a l'air élitiste, la photographie, ça a l'air fait pour les experts, mais non, tout le monde peut l'apprendre assez rapidement, c'est ce que je dis Alors quand on a parlé de photographie.

Speaker 2:

puis, je vous rappelle le nom du livre, qui est maintenant chez Indigo. Oui, tu es à compte d'auteur, et il y a Indigo qui s'est intéressé au livre. C'est extraordinaire. Bravo pour ça. Merci. Rentrer dans des grosses chaînes quand on est à compte d'auteur, c'est tout. Photographie pour Jean-Occupé. vous avez déjà les détails. si ça vous tente, Je l'ai eu en PDF. Je pense qu'il est disponible numérique.

Speaker 1:

Oui, il est numérique en PDF, Mais papier c'est bien plus fun. Selon moi, c'est mieux Sur mon site Internet, sophielapointecom. C'est quelque chose où on a tous les points de vente à Montréal, surtout en Montérégie, sur la Rive-Sud, et aussi oui, tu as parlé d'Indigo. Il est disponible aussi. Donc, juste sur mon site Internet, parce que ça se développe. Il y a de plus en plus de gens de demandes et puis de gens qui veulent l'avoir, Qui sont intéressés.

Speaker 2:

Et je comprends pourquoi, parce que je l'ai reçu papier aujourd'hui. Je l'ai lu numérique, Frédéric, tout de suite. Mon mari l'a pris. Je suis comme hey, redonne-moi mon livre, s'il vous plaît. Mais on va revenir à ce qu'on peut voir aussi. Faire le parallèle entre la photographie puis l'ouverture Fait qu'on parle d'ouverture, souvent en photo.

Speaker 1:

Ça fait partie. C'est un des trois éléments les plus importants en photographie, c'est pour la lumière Pour faire rentrer la lumière.

Speaker 1:

Et plus on fait rentrer de la lumière sur un sujet en particulier, plus le reste devient flou derrière. On parle de profondeur de champ, Mais mettre la lumière sur un sujet, donc plus on est ouvert à un sujet, plus on met de la lumière, plus ça met les futilités derrière Ça. C'est quelque chose que je trouve super important d'être ouvert. Quand je parlais de choses ordinaires qui deviennent extraordinaires, c'est parce qu'on a été ouvert à mettre notre énergie, mettre notre regard sur ça.

Speaker 2:

Si on entend juste cet extrait-là, sophie, puis on le prend, puis on le sort de la conversation. tu peux parler de l'ouverture du cœur, l'ouverture de l'esprit. On parle de l'ouverture de l'appareil photo, du sujet comment on peut faire entrer plus de lumière, faire disparaître les futilités, comme? oh, c'est assez du développement personnel et de l'empuissancement personnel.

Speaker 1:

Oui, puis, en passant, il y en a qui disent que c'est pelleter des nuages, mais non, moi, c'est vraiment dans le terre-à-terre. On peut faire le parallèle très facilement, parce que tu vas me parler, je ne sais pas, de la vitesse. Il y a trois éléments. Il y a l'ouverture, la vitesse, la vitesse. J'explique ça avec le rideau Plus le rideau est ouvert, plus tu vas voir ce qui va se passer. Mais des fois, on voit trop de choses.

Speaker 1:

Donc, quand on prend une décision, quand on regarde quelque chose, quand on pose notre regard sur quelque chose, des fois il faut regarder très rapidement, oups, il nous manque des détails, il y a des choses, mais des fois il faut prendre le. Mais là, il faut équilibrer le temps qu'on prend pour prendre une décision, par exemple, ou voir quelque chose. Il faut le voir, mais si on le voit trop longtemps, il va y avoir plein de choses qui se sont passées, et là, notre esprit est un peu mélangé. C'est de trouver l'équilibre, dépendamment de ce que tu veux voir, de ce que tu veux photographier ou de la décision que tu veux prendre. Et ensuite, on a la sensibilité ISO. Et la sensibilité ISO, c'est plus tu augmentes la sensibilité de ton appareil photo, par exemple un téléphone, la sensibilité ISO est très, très, très élevée.

Speaker 2:

Et comme ça, juste pour dire sensibilité ISO. Juste pour quelqu'un qui nous écoute peut-être en ce moment, qui dit ISO, qui, iso, quoi, c'est quoi ça? Peux-tu me définir un peu plus?

Speaker 1:

International Standard Organization. simplement, c'est pourquoi Ça, c'est Bon.

Speaker 1:

tu sais, je n'irai pas dans la chimie mais dans la technique, mais c'est juste que plus tu montes ton ISO, donc ton ISO est élevé, plus ton capteur va être sensible à la lumière. Ok, et quand il est sensible à la lumière, tu pourrais prendre une photo. C'est pour ça que nos téléphones cellulaires, on est capable de prendre Des photos quand il fait noir. Voilà, oui, parce que la sensibilité est très, très, très élevée. Mais qu'est-ce qui arrive, c'est que la qualité est là, il y a des petits points, c'est pixelisé, on a du bruit dans la photo. Alors, plus tu montres ta sensibilité ISO, plus tu peux photographier quelque chose, mettons dans le noir, ou qui bouge, mais plus tu vas avoir du bruit.

Speaker 1:

Donc, si on fait le parallèle, avec une décision à prendre, quelque chose qu'on regarde, qu'on veut mettre de l'accent, c'est plus tu écoutes toutes les opinions, plus tu es sensible à tout ce qui se dit, plus tu es sensible à tout ce que tu vois et ce qui se dit, ça t'atteint, tu deviens émotif. Moins plus tu vas avoir de bruit et moins la décision va être c'est peut-être la meilleure. Il faut équilibrer entre. Il faut être sensible, il faut voir les choses avec une perspective émotive de sensibilité. Mais si tu deviens trop, si tu écoutes je pense au leader dans une école si tu écoutes les opinions de tout le monde parce que tu veux que tout le monde soit inclus, peut-être que la décision à la fin ne sera pas la meilleure parce qu'il va y avoir trop de bruit dans ta décision. Comme en photo Avec la sensibilité dans mon livre. C'est faux choisir entre le beurre et l'argent du beurre. Tu vas être sensible, mais pas trop. C'est trouver un équilibre, c'est comme dans la vie.

Speaker 2:

Il y avait d'autres mots aussi qu'on a dit lors de cette pré-entrevue-là. On a parlé du focus, on a parlé de la présence et on a parlé aussi de l'opportunité. Qu'est-ce que ça pourrait vouloir dire autant dans le monde de la photo, qu'on pourrait transposer dans cet univers-là qui est l'incroyable expérience terrestre.

Speaker 1:

Oui, écoute l'opportunité. il y a plusieurs choses qui me viennent en tête. Je parle admettons que tu vois une super belle photo dans un magazine sur les réseaux sociaux et tu vas dire oh mon Dieu, il est chanceux d'avoir pris ça. Mais est-ce que tu sais le millier de décisions et de pratiques et de trucs? Donc, oui, il y a eu une opportunité, mais on a créé l'opportunité. Il ne faut pas juste attendre que les choses vont se passer sans trop avoir besoin de bouger ou de prendre des décisions. Donc, oui, il faut attraper les opportunités quand il arrive, mais moi, je dis le hasard n'existe pas.

Speaker 1:

Donc, les opportunités viennent quand les décisions que tu as prises, parce qu'on est la somme de toutes les décisions qu'on a prises, et quand il y a une opportunité quelque part, si on regarde en arrière, c'est qu'il y a eu plein de choses qui se sont passées pour que tu aies cette opportunité.

Speaker 2:

Tu sais, je fais juste ce parallèle avec ce que tu as dit dès le début de notre conversation. Cette fameuse journée du mois de janvier où tu t'es arrêtée, c'était une opportunité Que tu avais expérimenté la veille et l'avant-veille, sans résultat. Mais attends, je vais recommencer. je vais le faire. je sors dehors, là, clic, C'est une multitude de choix qui t'ont amené à prendre cette photo-là où tu fais presque check sur ta bucket list. J'aurais pu continuer tout droit. T'aurais pu continuer tout droit.

Speaker 1:

Parce que j'avais un rendez-vous.

Speaker 2:

Puis, il y avait un meeting qui était non-importable. Il fallait donc que tu sois là. Tu as décidé d'être un peu délinquante et saisir l'opportunité. Voilà, et si, en étant un peu délinquante dans notre vie, on pouvait saisir encore plus d'opportunités, délinquante étant un joyeux mot, doux mot qu'on n'est pas en train d'appeler à l'émeute.

Speaker 1:

Non, c'est juste d'être soi, de ne pas suivre les règles qui, pour nous, à ce moment-là, sont futiles. C'est de prendre une décision qui n'est pas Tu as plusieurs invités qui en ont parlé C'est de ne pas suivre tout le chemin qui est tracé ou qui devrait être. Une directrice d'école devrait être à l'école avant 8 heures, avant que les élèves arrivent, mais non, pas cette fois-là, pas tout le temps.

Speaker 2:

Pas cette fois-là. Des fois oui, mais pas cette fois-là. Il y a le focus aussi, que je trouve intéressant. J'aurais jamais fait de parallèle entre la photographie, puis les questions et la vie. Je trouve ça juste délicieux, notre conversation, sophie, le focus, c'est-ce que ça pourrait être pour toi, autant dans la photo que dans notre expérience?

Speaker 1:

Tu sais, le multitasking, le multitâche, ce n'est pas la réalité. On ne peut jamais faire plein de choses en même temps. Donc, quand on parle de focus, c'est de se concentrer sur une chose à la fois, même si c'est quelques secondes, quelques minutes, mais c'est d'être concentré. Et à la caméra, je veux dire, l'œil va toujours rechercher ce qui est net dans la photo. Si c'est moindrement flou, si tout est flou, l'œil va se promener partout. L'œil recherche toujours la netteté. Donc, c'est toujours important dans une photo que ça soit net. C'est les photographes, n'importe qui. C'est la première chose qu'ils vont dire. Et dans la vie, c'est la même chose. Si tu es éparpillé partout, tu sais, moi j'ai l'air d'une fille éparpillée, mais non, à chaque matin, j'ai 60 minutes à moi pour me refocuser. Pour me refocusser, pour me concentrer sur ce qui va être important aujourd'hui Et au lieu de tout ce qui est urgent. Quand je rentre au travail, c'est toutes les urgences qui me tombent dessus jusqu'à la fin de la journée.

Speaker 1:

Mais est-ce que j'ai contribué assez? Est-ce que c'était les décisions que j'ai prises, les gestes que j'ai pris? est-ce que c'était selon la mission qu'on s'est donné? et en éducation, je trouve ça plus facile. Ça me nourrit encore. C'est pour ça, que je ne suis pas entrepreneur à temps plein, parce que mon travail en éducation me nourrit encore beaucoup, parce que je trouve la mission extraordinaire, même si ce n'est pas facile. Mais le focus est là. Des fois, on est trop Écoute on est dans le Éparpillé.

Speaker 2:

Puis, tu sais, dans le développement personnel, on parle de clarté. C'est quoi ta clarté? C'est quoi le focus? Mais même j'aime le mot que tu as utilisé, c'est la netteté de mon image. Est-ce que je peux juste, tu sais, voyer ma lentille? Je sais que ce n'est pas le focus, mais netteté de l'image. Je trouve que c'est visuellement comme OK, laisse-moi avoir une image nette de ce que je veux accomplir ou être, ou le focus pourrait être mon bien-être aussi. Est-ce que je suis alignée? Est-ce que je suis heureuse? Est-ce que je suis légère? Est-ce que je suis joyeuse, est-ce?

Speaker 1:

que c'est lourd ou léger Est-ce que?

Speaker 2:

c'est lourd, Ça c'est quelque chose que j'utilise.

Speaker 1:

Question géniale.

Speaker 2:

En coaching aussi. Ah, oui, est-ce que c'est lourd ou léger? Et la présence, oui. Est-ce qu'il faut être présent pour voir? Il faut être présent pour voir autrement. Il faut être présent pour prendre une photo. Oui, il faut être présent pour observer.

Speaker 1:

Oui, parce que, sinon, on va manquer des opportunités. Tu sais combien de fois quelqu'un qui demande des signes de ci de ça, oui, mais si tu n'es pas focus, si tu n'es pas aligné, si tu ne t'es pas déposé, tu ne le verras pas ou tu ne l'entendras pas. Puis la photo, c'est la même chose. Puis je fais la parallèle avec la photographie d'oiseaux. Je vais m'y mettre un peu plus. J'ai commencé, je me suis acheté la lentille pour, parce que ça me permet d'être vraiment concentrée, parce qu'un oiseau, c'est hyper rapide. Il faut que tu sois plus rapide que l'oiseau Pour ça, il faut que tu essaies de prévoir. quand est-ce?

Speaker 1:

qu'il va s le coin parce que je n'étais pas assez nette ou je n'étais pas assez focus, C'est ça. tu n'as pas le temps de te poser plein de questions, mais en même temps, c'est quand tu as pris la décision, il faut que tu y ailles. Ça, c'est une nouvelle.

Speaker 2:

Non, mais je comprends, c'est ça. Ça va être de la présence, puis comme OK, là, ça va être de la présence, puis comme OK, je vais être tellement là que je vais pouvoir même anticiper l'énergie de l'aile avant que l'aile ne batte.

Speaker 1:

Voilà. Puis tu sais quand on veut faire quelque chose, puis on veut être dans l'action. Bien souvent, il faut prendre des décisions avant d'être en action. Exemple si je décide d'aller courir demain matin ou d'aller prendre la photo, le sac est tout prêt la veille, parce que le matin, qu'est-ce que va faire l'ego? Tu vas te reposer, prends ton café, prends un deuxième. Là finalement, il fait trop chaud.

Speaker 2:

Je n'irai pas. C'est extraordinaire, frédéric, qui adore la photo. Je suis convaincue qu'il va déarracher des mains à nouveau Et on va intégrer la photographie Sophie dans nos vies, parce que ça fait partie d'une créativité qu'on aime beaucoup et on ne s'accorde pas le temps d'être pleinement créatif Et tu vas faire partie de notre univers à partir de maintenant.

Speaker 1:

Merci, parce que, tu sais, la créativité n'est pas un talent.

Speaker 2:

Et se développe.

Speaker 1:

C'est une façon d'agir.

Speaker 2:

C'est une façon d'agir, c'est une façon d'être, une façon d'être, oui, et posez des questions. Prenez des photos. Vous avez une vision complètement différente de votre vie à partir de maintenant. Voilà, et ce qui semble futile peut être merveilleux.

Speaker 1:

Et à la fin de la journée, on se dit ah, voilà aujourd'hui.

Speaker 2:

C'était une œuvre d'art. Ça clôt de façon exceptionnelle cet épisode. La photographie pour les gens occupés, écrit par Sophie Lapointe. Merci tellement, sophie, d'avoir été à impacter le monde.

Speaker 1:

Merci à toi de l'invitation. Je suis vraiment contente Si je peux faire une différence. néophyte, passionnée, peu importe, pas obligée d'être photographe.

Speaker 2:

Professionnelle qui gagne sa vie. Comment pouvons-nous voir la vie autrement à travers tes informations, tes conseils et votre lentille? Merci, Sophie, encore une fois Merci. Alors, si vous avez des questions, des commentaires ou si jamais vous voulez nous partager votre première photo faite officiellement après votre 10 minutes de silence, On veut voir. Il y a une page Facebook.

Speaker 1:

Qui s'appelle Chaque jour est une œuvre d'art. Every day is a work of art. D'ailleurs, le livre est aussi en anglais Photography for busy people. Je travaille en anglais, je l'ai fait dans les deux langues.

Speaker 2:

Magnifique.

Speaker 1:

Et voilà groupe Internet.

Speaker 2:

On a mis tous les liens. Groupe internet On a mis tous les liens. Alors, si ça vous tente de découvrir ceci, peut-être qu'on va pouvoir se liker nos photos mutuellement parce qu'on aura pris le temps de voir la vie autrement et d'en croquer un extrait. Merci encore à vous d'être là pour impacter le monde, merci d'impacter votre univers, merci de nous recevoir, merci, sophie, et je vous dis à tout bientôt.