Impacter le monde avec Karine Champagne

81. Réécris ton histoire et transforme ta vie avec Nathalie Beaulac

Karine Champagne Season 1 Episode 81

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Nathalie Beaulac, une "rallumeuse d'étoiles" passionnée, partage avec nous son expérience de 26 ans en tant qu'enseignante de langues et complice linguistique.

Ensemble, nous explorons comment l'art de communiquer ses sentiments peut transformer la société de demain en un monde plus harmonieux et serein.

Nathalie nous inspire à rallumer les étoiles dans les yeux de ceux que nous rencontrons, en aidant chacun à se reconnecter avec ses rêves et aspirations.

L'écriture personnelle se révèle être un outil puissant de transformation et de résilience.

À travers le récit poignant d'une femme ayant trouvé la libération lors d'une retraite d'écriture, nous découvrons comment exprimer des émotions cachées peut conduire à une renaissance personnelle.

Ce chapitre est une ode à la force intérieure des femmes, encourageant chacune à revisiter son passé pour en extraire la beauté cachée et réécrire son histoire avec courage et inspiration.

Pour rejoindre Nathalie Beaulac c'est ici
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Comment je vais faire pour amener la paix dans le monde. Ça va être en formant la société de demain. Ça va être en ouvrant les cœurs, en aidant les adolescents. Je me suis dit si, eux, ils sont déjà plus en paix avec eux, puis qu'ils arrivent à mieux communiquer qui ils sont, comment ils se sentent, puis à mieux communiquer entre eux. Imagine la société extraordinaire qu'on va être capable de créer pour demain. Là, on va être touchés à la paix dans le monde. Les gens vont arrêter de se chicaner parce qu'ils ne se comprennent pas, parce qu'ils n'ont pas le même vocabulaire.

Speaker 2:

Wow, Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Et si je te disais que la vie est un grand et délicieux buffet où tu n'as pas nécessairement à choisir une chose Ce n'est pas ceci ou cela, c'est ceci et cela. Imagine si tu pouvais implémenter cette même façon de penser-là dans ta vie de tous les jours. On va en parler avec Nathalie Beaulac, qui est complice linguistique et rallumeuse d'étoiles. N-tu prête à impacter le monde, nathalie? Oh yeah, qu'est-ce que c'est pour toi?

Speaker 1:

impacter le monde, c'est laisser une trace positive, c'est rendre le monde plus doux, plus paisible, un cœur à la fois.

Speaker 2:

Et rallumer des étoiles, ça doit contribuer justement à rendre le cœur plus doux. Qu'est-ce que c'est pour toi, Rallumer les étoiles? une allumeuse d'étoiles.

Speaker 1:

C'est de permettre aux gens d'ouvrir les portes. Dans le fond, pour moi, c'est d'ouvrir les portes pour que les gens puissent reconnecter avec leurs rêves, puis en réaliser un ou deux au passage. Juste de prendre le temps de discuter à cœur vert avec des gens, de recueillir, d'accueillir leurs histoires qu'ils me racontent, que ces femmes-là me racontent parce que majoritairement, ce sont des femmes, que les femmes me racontent puis de les accueillir dans toute la générosité, l'humilité qu'elles ont de s'ouvrir. Déjà, là, on se On se baillonne beaucoup, je trouve, dans la vie, parce qu'on ne veut pas montrer certaines facettes de nous. On a peur que les gens nous jugent de certaines choses qu'on vit, qu'on dit, qu'on ressent, parce que nous-mêmes, on se juge.

Speaker 1:

Mais en ouvrant cet espace-là de communication vers soi, puis vers l'autre, c'est tellement doux. Puis, quand les femmes me quittent, justement, les étoiles sont allumées dans leurs yeux, elles ont une nouvelle perspective sur leur vie. Puis, quand je les amène dans l'aventure d'écriture aussi parce que c'est ça que je fais là, c'est comme wow– On va parler justement de ton travail de complice d'écriture aussi parce que c'est ça que je fais Là, c'est comme Wow».

Speaker 2:

On va parler justement de ton travail de complice linguistique, puis aussi tu chapotes la création de livres. Mais juste avant, Rallumer des étoiles, tu l'as dans le sang, à ce que j'ai compris, parce que même avec ton travail auprès des adolescents, tu avais cette capacité-là. Puis, des adolescents, ce n'était pas toujours facile. Si vous avez en tête un enfant du secondaire, vous savez qu'il y a des fois, il y a des parties assez arides. Tu réussissais à allumer leur étoile.

Speaker 1:

Oui, j'ai travaillé pendant 26 ans comme enseignante au secondaire. Puis j'enseignais les langues, le français et l'anglais, puis j'ai consciemment choisi ces matières-là parce que, pour moi, la communication, c'est important. D'utiliser les bons mots pour nommer ce qu'on ressent à l'intérieur, c'est important. Puis aussi de se donner des occasions de se raconter au-delà de ça, de parler de notre vision de la vie, de confronter nos valeurs avec celles des autres, de s'ouvrir sur le monde. Les langues, c'est pour ça Quand on maîtrise bien une langue, on arrive à avoir une meilleure connaissance de soi et des autres, puis du monde qui nous entoure. Puis, à travers ça, à travers ce travail-là dans les langues que je faisais avec les élèves, les adolescents, je leur permettais aussi d'avoir un contact différent avec eux-mêmes, avec l'autre à côté d'eux, mais avec l'adulte aussi.

Speaker 2:

Toi, tu voulais que l'expérience avec l'adulte soit plus que géniale. Tu voulais qu'il y ait une confiance, un lien qui s'établisse entre toi et les élèves.

Speaker 1:

Oui, effectivement, à l'adolescence, on le sait, nous-mêmes on a passé là, il y a eu des passages à vide.

Speaker 2:

Réfractaires à l'autorité.

Speaker 1:

Personne ne te comprend, oui, oui. Puis, tu as l'impression, justement, que les gens, il n'y a personne qui a vécu la même chose que toi, tellement tu es dans ton petit monde de contraction, de souffrance, de transformation, que tu ne comprends rien. Tu ne te comprends plus toi-même. Si tu ne te comprends pas toi-même, comment les autres peuvent te comprendre? C'est ça le défi de l'adolescence, c'est de vouloir être encore un enfant, mais de vouloir être un adulte responsable et autonome. Enfants, mais de vouloir être un adulte responsable et autonome, c'est difficile, c'est déchirant. Puis, moi, j'arrive dans leur univers comme un adulte qui comprend ça, qui se rappelle c'est quoi être encore un enfant, être encore un adolescent, parce qu'on va le dire, 95 % du temps, j'ai encore 16 ans dans ma tête, des fois, j'ai 4 ans, mais c'est d'accueillir ça et de leur permettre d'être qui ils sont.

Speaker 1:

Puis aussi, mon rôle, moi, je le voyais comme une réparatrice de relation avec l'adulte, parce qu'on va se dire, des fois, quand ils arrivent à l'école les beaux-enfants ils n'ont pas toujours la chance ou le privilège d'être accompagnés par des adultes qui sont eux-mêmes en paix avec eux, ou qui sont compréhensifs, qui ne font pas preuve d'une grande latitude, de grande maturité aussi. Aussi, puis, c'est correct, on chemine tous à des vitesses, puis dans des espaces-temps différents. C'est correct. Puis, moi, avec ce que je suis, avec ce cheminement-là que j'ai de fait, je me disais pourquoi pas apaiser ces anciennes relations-là qu'ils ont eues avec des adultes qui n'étaient pas prêts à les accueillir dans ce qu'eux ils étaient, puis leur montrer que les adultes, ce n'est pas juste de l'autorité rigide, ce n'est pas juste du tapage sur la tête, ça peut être accueillant, ça peut être bienveillant, ça peut leur permettre de respirer et d'exister comme ils le veulent.

Speaker 2:

Je voudrais juste avoir vos commentaires en lien avec votre adolescence. Est-ce que vous avez eu des figures marquantes qui vous ont peut-être élevées, ou vous avez être complètement incomprise à travers votre adolescence? Puis, gardez ça en tête, les mots qui ont été déposés ici jusqu'à présent, ça va faire vraiment le lien avec ce que Nathalie fait maintenant comme accompagnement. Puis, ma foi, il y a aussi une espèce d'apaisement avec la relation avec soi-même, puis avec des adultes ou des relations significatives qui ont peut-être laissé des traces. Gardez ça en tête. Je veux juste amener avant une histoire particulière avec un adolescent, puis après, on va aller dans ta complice linguistique, puis comment tu accompagnes les gens et à quel point votre histoire n'est pas banale. Celle de Nathalie, elle n'est pas, la mienne ne l'est pas, mais la tienne non plus ne l'est pas. Il y a un adolescent, à un moment donné, que tu as envoyé réfléchir. Oui, ça c pour tout le monde. Prendre le temps d'aller réfléchir dans le corridor, ça pourrait nous faire un très, très grand bien. Tu es intervenue d'une façon dont il n'avait jamais vu ça.

Speaker 1:

Effectivement, c'était un bel ado, tellement un bel ado, mais il ne se donnait pas le droit de l'être parce qu'il avait construit une image de lui auprès des adultes comme étant quelqu'un de rebelle, de confrontant, d'un gars qui voulait prendre sa place, mais il ne savait pas comment la prendre de façon positive ou constructive, je dirais ça comme ça. Puis, on a eu une petite confrontation en classe, puis là, je lui ai dit écoute, jeune homme, je pense que c'est le moment d'aller réfléchir dans le corps d'art. Va respirer, va prendre ton air, je vais revenir avec toi. Puis, son vécu de ça, son expérience de ça, c'est bon, ça y est dans sa tête, c'est bon, ça y est. Je me fais foutre à la porte. La marde va pogner. Je vais encore me faire chicaner, la cassette qui part.

Speaker 2:

Mes parents vont être appelés. Tout le reste, je ne suis pas bon puis ça part.

Speaker 1:

C'était ça. Il est sorti, mais en sortant, il avait de la colère en lui Après son vécu. C'était correct, c'était légitime, mais il avait tellement de colère en lui et il ne voulait tellement pas montrer qu'il était le gars qui se faisait sortir ou qui se faisait rabaisser ou que ça l'atteignait, que toute cette colère-là a sorti sur la porte, puis il l'a frondé dans le mur tellement fort que ça a fait un trou dans le mur de la classe. Je fais Bon, il y a le reste des élèves. Je fais Bon. Bien, on a compris que notre ami est fâché. C'est beau, on va le laisser respirer. J'ai fermé la porte. No-transcript. Il avait les joues rouges, Je les respirais fort. Je lui ai demandé écoute, jeune homme, qu'est-ce qui se passe? Tu viens de me crisser à la porte. Ce n'est pas ça que j'ai fait. Attends, on va reprendre la communication dès le départ. Qu'est-ce qui se passe?

Speaker 2:

On va reprendre l'histoire. Gardez ça en tête. On va en avoir besoin aussi dans quelques instants.

Speaker 1:

Oui, là, j'ai dit écoute, t'étais désorganisée, ça fonctionnait pas, on n'arrivait pas à se parler adéquatement. Je t'ai juste demandé d'aller dans le corps d'art pour respirer. Est-ce que je t'ai dit que je t'expulsais? Ben, non, là, mais d'habitude c'est toujours ça qui se passe. Ah, Là, on touche quelque chose. D'habitude c'est toujours ça. Ben, j'ai dit là, est-ce que c'est d'habitude? Est-ce que je suis le même prof que tous les autres? Là, on va faire quelque chose. Salut, moi, je m'appelle Nathalie. Je suis ton prof de français présentement. Bienvenue dans mon univers où, moi, je ne te juge pas, je ne connais pas qui tu es de tes expériences précédentes. Puis, je t'offre une chance de ne plus être celui que tu étais avant et de me montrer la meilleure version, la version préférée de toi, que tu aimes. Ok, parle-moi de sa réaction. Là, il a perdu ses moyens, il se déconfiture devant toi. Oui, il est venu justement avec les yeux super grands.

Speaker 1:

Il m'a regardée, Il ne comprenait pas.

Speaker 1:

Il m'a dit voyons donc Il dit les adultes, vous êtes tous super chiants, puis vous faites exprès pour nous faire chier. Là, tu ne m'as pas compris. Moi, c'est Nathalie, je suis ton enseignante de français. Cette année, je te donne la chance de me montrer la version préférée de toi. Est-ce que c'est cette version-là que tu veux me faire connaître? Bien, tu as le choix. On peut tout changer à partir de maintenant. Là, il a respiré, il a pris un pas de recul, il a fait. Ça se fait. Ben oui, ben oui, ça se fait À partir de maintenant. Écoute, va boire de l'eau si tu veux. Prends le temps là, physiquement, de faire rentrer quelque chose dans ton corps pour que l'idée puisse faire son chemin. Aussi, je dis moi, je vais t'accueillir. Tu sais, t'es mon élève, je te prends comme tu es.

Speaker 1:

Je suis prête à t'aider à cheminer là-dedans. C'est toi qui vas faire le choix. Je vais boire de l'eau. Je suis retournée en classe. Il est rentré. Il s'est excusé pour le trou qu'il a fait dans le mur. Ça a été réparé. On n'a plus entendu parler. Cet élève-là ne s'est plus jamais fait sortir, ni de ma classe, ni de la classe d'anglais, parce que c'était les deux cours qu'il y avait cette année-là.

Speaker 2:

Wow, là, vous voyez l'impact d'un adulte significatif sur un élève. Maintenant, voyons comment, nathalie, qui n'est plus maintenant professeure, qui est à la joyeuse retraite, mais comment, le même type d'événement qu'on répète, où on dit oui, mais c'est mon histoire, c'est d'habitude, c'est toujours comme ça. Pense à des relations, peu importe ce qui est récurrent dans votre vie, et on va transformer l'histoire. C'est ça que tu fais. Notre histoire n'est pas banale et elle peut être transformée et réécrite.

Speaker 1:

Oui, puis là tu le dis, puis ça hit encore, comme disent les ados Ça hit.

Speaker 2:

Tout peut être raconté autrement, tout. Salut, je m'appelle Karine. Je ne connais pas ton passé. Qui as-tu envie d'être devant moi?

Speaker 1:

Oui, Puis au-delà. ce n'est pas une invitation à mettre un masque supplémentaire.

Speaker 2:

Non.

Speaker 1:

Mais c'est vraiment justement une invitation à laisser tomber les masques, puis à laisser tomber les barrières qu'on s'impose, puis à être encore plus authentiquement soi. C'est tellement léger, parce qu'au-delà de ne pas devoir cacher des parties de nous, ne pas devoir se mentir à nous-mêmes, on ne ment plus à personne. C'est difficile de mentir, parce qu'il faut toujours se rappeler quel mensonge on raconte à qui et quel mensonge on se raconte à soi en premier. Quand on arrête de se mentir, de porter des masques, et qu'on commence à être complètement authentique, la vie est tellement plus facile. Moi j'aime ça, quand c'est facile la vie, puis ça, la vie facile si ça allume des étoiles dans les yeux Tellement, mais tu accompagnes les gens dans un processus d'écriture.

Speaker 2:

Entre autres, tu es à la tête d'un collectif qui s'appelle Là où poussent les lotus. Oui, il va y avoir plusieurs tombes. J'ai eu la chance d'écrire, entre autres, la préface du tome numéro 2. Oui, l'objectif, c'est encore là réécrire son histoire avec les gens que tu accompagnes.

Speaker 1:

C'est de nous ramener, oui, réécrire son histoire avec les gens que j'accompagne, avec les femmes que j'accompagne, mais aussi de prendre conscience que Pourquoi ça s'appelle l'Opus les lotus?

Speaker 1:

Parce que le lotus, ça se dépose dans la vase, dans les sédiments, ça se dépose dans le caca. C'est là que ça prend sa nourriture, ça se dépose dans le caca, puis c'est là que ça prend sa nourriture, c'est là que ça grandit, puis que ça finit par s'épanouir, puis donner quelque chose de vraiment beau et hot. Puis, nous, en tant qu'humains aussi, quand on a la capacité d'introspection ou quand on se donne l'occasion de revisiter notre passé, de le regarder avec un oeil nouveau, avec l'expérience qu'on a fait, avec le temps, on se rend compte que ces moments de caca qu'on a eu dans notre vie nous ont servi à grandir, puis à nous épanouir, puis à être l'être extraordinaire qu'on est aujourd'hui. Puis, oui, on est des êtres extraordinaires aujourd'hui, ici, maintenant. C'est à ça que j'amène les femmes à prendre conscience, en réécrivant leur histoire, en revisitant leur passé, en partant d'un moment game-changer dans leur vie, puis de voir leur wow actuel.

Speaker 2:

Parle-moi d'une des histoires où ton auteur commence à écrire ou la femme que tu accompagnes commence à écrire et il y a énormément de colère dans son écriture si il y a de la colère mais tu sais quoi, c'est salvateur.

Speaker 2:

On n'est pas en train de dire qu'il faut tout de suite que l'histoire soit bonifiée, puis vous allez voir la subtilité. C'est pas de faire semblant que c'est pas arrivé, c'est de voir la beauté dans ce qu'on appelle le drame ou la part d'ombre, voir cette section-là qui est très lumineuse. Donc, tu accompagnes une fille qui t'écrit de la colère. Elle parle de son histoire avec des mots. Tu dis c'est sûr que ce n'est pas ça qui va dans le livre.

Speaker 1:

Ah non, écoute, je le lis moi-même. Déjà, au départ, dans l'aventure d'écriture, on vit une retraite d'écriture. On est 50 ans dans un chalet, puis là, on connecte, on commence à parler de la ligne directrice. Puis, la femme en question, elle me dit Nathalie, elle pleure parce que c'est très émotif. Je n'ai jamais parlé de ça à qui que ce soit. Parce que c'est très émotif. Je n'ai jamais parlé de ça à qui que ce soit. Mais j'ai envie de l'offrir dans le livre, parce que ce qui s'est passé, c'est l'innommable. Puis, il faut commencer à le nommer pour que ça cesse de se produire. Elle, déjà dans sa posture, oui, elle veut se faire du bien à elle, se libérer de cette histoire-là, mais encore plus d'aider d'autres femmes à se libérer de leur histoire, parce qu'il y en a des millions d'histoires comme ça. Puis, quand elle commence à écrire, je reçois son premier jet. Puis, oh, mon doux, c'est cru, c'est à la limite, gore. Il y a plein de colère, plein de ressentiment, plein de C'est négatif, mais en même temps, je sens que ça fait du bien, c'est salvateur. Ah oui, ces mots-là avaient tellement besoin de sortir, avaient tellement besoin d'être écrits, de prendre place dans la matière, pas juste d'être dit, pas juste d'être réfléchi, mais vraiment de se déposer dans la matière. Puis, moi, ça m'a secoué de recevoir ces mots-là.

Speaker 1:

Puis, à travers ça, à travers l'accompagnement, à travers le coaching d'écriture, en suggérant la bêta-lecture aussi, on est allé justement pointer des moments où j'ai pu poser des questions, puis aller creuser le ok. Qu'est-ce qui est allé déclencher ici, dans ces mots-là? Moi, je ressens tel genre d'énergie, tel genre d'émotion. Est-ce que je te lis bien? Est-ce que c'est ça que tu as voulu vraiment exprimer maintenant, au moment où tu as déposé tes mots? Oui parce que, ou, oh, non parce que. Ok, là, là, c'est parti de là. Maintenant, qu'est-ce qui s'est passé après ça? Puis, là, il y a tout un processus de réflexion, d'introspection, de partage, puis par la discussion. Il y a tellement de ménage qui se fait avec ça, il y a tellement de douceur qui s'installe que son histoire, dans sa version qui va être publiée, on est passé d'un extrême à l'autre. Maintenant, au lieu d'être de la colère, même, de la violence, c'est une histoire qui est empreinte de compréhension, d'amour de soi, de pardon même.

Speaker 2:

Puis, tout ça, ce cheminement-là, c'est fait en deux mois, c'est extraordinaire Par le processus d'écriture, oui, de revisiter son histoire. Pour qu'est-ce que j'ai acheté, quel masque j'ai mis à ce moment-là, quelle porte j'ai fermée, de quelle façon je me suis canassée à l'intérieur de moi. Ça, c'est ce qui est arrivé à ce moment-là. Puis, j'aime faire le lien avec ton petit kid, ton adolescent qui se braque, qui est convaincu qu'il est ceci. Puis, lui, ça s'est fait rapidement, le temps d'aller prendre de l'eau, peut-être parce que c'est un adolescent, puis il y en a moins d'accumulés et il a pu revenir comme.

Speaker 1:

OK, j'ai envie de regarder mon passé autrement. Qu'est-ce que ça m'apporte de le regarder autrement?

Speaker 2:

Est-ce qu'il y a une partie, vous qui nous écoutez en ce moment, que vous aimeriez revoir autrement? Est-ce qu'il y a une section, si ça vous tente juste de partager, sans être incriminant, peut-être, pour quelqu'un de votre famille, mais si vous voulez juste nous dire oui, j'aimerais ça, revisiter un passage de mon enfance, mais peut-être qu'en ce moment, je vous entends déjà dire mais comment on fait, je ne suis pas sûre de comprendre, parce qu'on n'a pas le texte avant ou après de ton autrice. Je pense que tu étais prête à partager une histoire personnelle sur une relation, par exemple, plus cette relation-là X, qui n'est pas optimale, mettons, qui était challengeante, qui faisait partie de ton évolution personnelle, et on remercie cette personne d'avoir été un excellent mentor, ah, tellement Vous l'a quelques années. T'aurais parlé de comment de cette relation-là. T'aurais dit quoi? Quels auraient été les mots que tu aurais employés?

Speaker 1:

Ah, mon dieu bien, ça aurait été accusateur de J'aurais traité cette personne-là de manipulateur, de Violent narcissique.

Speaker 1:

Ah oui de pervers de tout ce qu'il y a. Puis, moi bien, j'aurais endossé, j'endossais même à aller jusqu'à il n'y a pas si longtemps, le jusqu'à il n'y a pas si longtemps, le rôle de la pauvre victime, de la vache à lait, de la fille bien trop fine, bien trop bonne, puis que, finalement, elle voyait des avantages à toute cette manipulation-là, puis cette exploitation-là, parce que, quelque part, j'ai réussi à en tirer quelque chose de positif qui m'a amené du beau dans ma vie professionnelle plus tard. Mais encore là, j'étais comme dans un statut de victime. Puis de répéter toujours un même pattern amoureux.

Speaker 2:

Oui, parce que des fois, ce type de personne-là revient en boucle tant que la leçon n'est pas complètement acquise et apprise Exactement. Et maintenant, c'est là que je veux vous amener, vous qui nous écoutez encore là, à voir de quelle façon on raconte cette histoire-là autrement. Fait qu'on passe de il Le nouveau verbatim de l'histoire. c'est quoi?

Speaker 1:

Il montre tous ces hommes-là qui ont fait partie de mon pattern, et surtout le dernier. Il m'a tellement ouvert les yeux et le cœur à me montrer que moi, je ne m'aimais pas. C'est ça la grande leçon. Pourquoi est-ce que je cherchais cet amour-là, ou, en tout cas, pourquoi est-ce que la vie me présentait toujours ce même type de personne-là dans mes relations? Pour qu'enfin, c'était pour qu'enfin, je comprenne que personne ne pouvait m'aimer adéquatement si moi, je ne m'aimais pas au départ, puis qu'il fallait que je commence par ça. C'est un beau cadeau.

Speaker 2:

Ça, c'est réécrire son histoire, Ça, c'est changer le verbatim, Ça, c'est se rendre compte que la vie n'est pas banale. C'est en puissance en plus, il y a comme une puissance qui s'installe du moment où tu fais le déclic. Quand est-ce que tu as fait le déclic? Quand est-ce que tu t'es dit je ne peux pas répéter cette histoire-là de nos hommes.

Speaker 1:

Bien, ça ne fait pas si longtemps, ça ne fait même pas un mois, karine. Ah oui, oui, oui, parce que bien veux, veux pas. Moi aussi, jusqu'à maintenant, je m'implique dans le processus d'écriture, puis j'aime beaucoup écrire, justement pour déposer mes journées. Mais une fois de temps en temps, je reprends mes cahiers, puis je retourne lire. Tu sais, quand on se dépose, tout simplement pour vider la tête, vider l'énergie après une journée ou commencer le matin dans une nouvelle énergie. Il y a tout le temps des vieux trucs qui traînent, puis de se donner le droit de revisiter ça, de relire en laissant l'eau couler sous les ponts, puis de reprendre la barque où elle est rendue un peu plus loin, puis de regarder le chemin qu'on a fait. C'est tellement ça nous sert, parce que là on fait ah oui, ok, j'étais là, je ne suis plus là. Ça nous permet justement de changer notre discours, de changer la perception qu'on a de nous-mêmes, puis de voir ce qu'on a à apprendre aussi dans toutes nos expériences.

Speaker 2:

Puis, pour faire le lien encore avec notre belle ado qui nous sert tellement de levier exceptionnel, toi, ton objectif, c'est que cet enfant-là soit beaucoup plus en paix. Peace était d'ailleurs ton petit surnom. Oui, au secondaire, au secondaire, puis on va vous expliquer pourquoi, vous allez tout comprendre. Donc, cet enfant-là va devenir potentiellement, selon ses choix, selon son buffet, un ado beaucoup plus en paix, un adulte beaucoup plus en paix. Oui, parce qu'il y a déjà quelqu'un qui a ouvert une porte pour voir la vie autrement. Quand on est maman, papa, adulte, parent, peu importe, on est peut-être encore squeezé dans un monde qui est un peu plus en guerre, en guerre intérieure. Si je fais la démarche comme l'auteur auprès de toi, il y a des chances que je devienne aussi une adulte plus en paix, assurément, et je vais avoir un plus grand impact sur mes ados ou sur les gens de mon entourage.

Speaker 1:

Ben oui, quand on commence par soi, c'est sûr que ça transparaît et que ça contamine autour. Ça, c'est une belle contamination.

Speaker 2:

Donc, imaginez, si vous faites un processus personnel pour voir quelles sont les histoires que vous pouvez raconter autrement Des histoires vraies qu'on raconte encore d'une façon véridique, mais avec une autre vibration et une autre sorte de mot À quel point votre vie serait transformée.

Speaker 1:

Oui. Puis, je trouve ça toujours intéressant. Souvent, je suis dans mon auto en fin de journée, puis, à la radio, il y a des lignes ouvertes où on demande aux gens racontez-nous la foi Ou racontez-nous telle situation? Avez-vous déjà vécu ça? Puis, justement, tu le, comme tu le nommes le verbatim que les gens utilisent de aïe, moi, mais t'arrivais, ça, c'était plat tatata. Puis de voir comment, qu'est-ce que ça vous a amené, cette contraction-là, ou ce sac brun en feu sur le bord de votre porte, qui vous a été offert par la vie, c'est quoi le cadeau qu'il y a eu là-dedans? Comment ça vous a amené à vous transformer? Êtes-vous resté avec ce tas de caca-là dans vos mains? en rester avec ce tas de caca-là dans vos mains, en chialant, puis de ne pas savoir quoi faire avec, puis de dire bien, c'est ça, ma vie, c'est de la marde.

Speaker 1:

Puis, je vais rester avec cette perception-là de ma vie, où, ah wow, j'ai un beau tas de marde dans les mains. C'est avec ça qu'on fait du compost, puis qu'on engraisse nos jardins, puis qu'on fait du compost, puis qu'on engraisse nos jardins, puis qu'on fait grandir, puis pousser des choses, Tout part d'un choix Et le surnom de Peace.

Speaker 2:

Ah oui, c'est tellement beau. Vous allez voir tout son lien. Tu sais, elle voulait D'entrée de jeu, tu parlais d'apaiser les cœurs, un cœur à la fois être plus heureux, être plus en paix.

Speaker 1:

Ça vient de loin tout ça, ça vient de tellement loin. J'étais enfant, puis j'ai grandi dans les années 80. Je suis née dans les années 70. Les années 80, la guerre froide. Puis, souvent, je viens de Trois-Rivières. Puis, souvent, à Trois-Rivières, il y avait l'espèce de show aérien avec les snowbirds, les F-14, puis il y avait des entraînements militaires aussi. Pas très loin de chez moi, moi, de voir passer des avions militaires, c'était fréquent. Il y a un manège militaire aussi qui était actif à l'époque à Trois-Rivières. De voir des véhicules de l'armée passer dans ma rue ou pas loin de mon école, c'était fréquent. Mais dans le contexte de guerre froide où, à cette époque-là aussi, mes parents étaient très connectés à la télé, c'était ouvert presque 24 heures sur 24, tant qu'il n'y avait pas la tête d'Indien à l'époque, oui, parce que les postes arrêtaient à un moment donné. Bien veut-veut pas ce dialogue-là ou ce monologue-là de Ah, c'est la guerre, il y a une tension entre les États-Unis, la Russie, la peur des missiles aussi. À chaque fois que je voyais passer les avions au-dessus de ma rue, j'avais peur. Je me disais Mon Dieu, la guerre va éclater, la guerre va éclater pour vrai.

Speaker 1:

Puis, moi, à partir de là, j'étais à l'école primaire, j'avais pas 10 ans. Puis, je rêvais déjà de paix dans le monde. Je me gavais de chansons de John Lennon, tu sais, give Peace a Chance. Là, si j'ai chanté ça longtemps. Puis, ça m'a suivie justement au secondaire. Moi, j'étais Peace and Love, aimez-vous. Donc Parlons-nous comme il faut. Puis, c'est ça mon surnom. Mes amis m'avaient surnommée Pace dès la première secondaire. Ça m'a suivie tout le long du secondaire.

Speaker 1:

Puis, tu voulais travailler à l'ONU. Ah oui, moi je voulais être traductrice. En fait, je pensais que c'était traductrice, mais je voulais être interprète à l'ONU pour pouvoir aider les dignitaires, les ambassadeurs, les gens qui sont les décideurs de la paix. Dans ma tête d'adolescente, c'était ça de les aider à mieux se parler, à mieux se comprendre. Puis, je voulais avoir un impact là-dessus. Je me disais si j'aide les gens à mieux se comprendre et à se parler comme du monde, bien Colline, on va y arriver avoir une paix dans le monde. Dans ma tête d'adolescente super allumée, puis, il y a eu un petit déclic.

Speaker 1:

À un moment donné, oui, à un moment donné, je me suis dit c'est vraiment doux que ce n'est pas dans les bureaux que ça se passe, si ce n'est pas dans les grandes tours new-yorkaises que ça se passe, c'est dans le cœur de chacun. Si moi, je suis plus en paix avec moi, ça va avoir un impact sur les autres autour. Puis, je me suis dit la société de demain, c'est qui? C'est nos enfants, c'est les adolescents. J'étais jeune adulte, au cégep. Je finissais mon cégep, j'avais la jeune vingtaine.

Speaker 1:

Je me disais OK, les gens sur qui je vais avoir un impact, comment je vais faire pour amener la paix dans le monde? Ça va être en formant la société de demain, ça va être en ouvrant les cœurs, en aidant les adolescents, parce que c'est eux les grands torturés dans l'évolution. Je me suis dit si, eux, ils sont déjà plus en paix avec eux, puis qu'ils arrivent à mieux communiquer qui ils sont, comment ils se sentent, puis à mieux communiquer entre eux. Imagine la société extraordinaire qu'on va être capable de créer pour demain. Là, on va être touchés à la paix dans le monde. Les gens vont arrêter de se chicaner parce qu'ils ne se comprennent pas, parce qu'ils n'ont pas le même vocabulaire.

Speaker 1:

Wow, j'en parle et j'ai encore le frisson. C'était ça. C'est pour ça que je fais au diable la traduction. Ça c'est plate et je ne vois pas d'humains. En plus, je suis pas née dans une bibliothèque avec un paquet de livres, mais là, j'étais en communion avec des humains. J'étais en communion aussi avec un potentiel de paix extraordinaire. Puis, à un moment donné, encore là, oui, j'ai eu un impact vraiment hot cool'ai eu un impact vraiment hot cool, transformateur sur un paquet d'adolescents. Encore cette semaine, j'en avais deux de mes anciens élèves dans la même pièce. C'était vraiment hot là. Puis qu'ils se rappelaient du genre d'enseignante que j'avais été, du genre d'adulte que j'avais été pour eux, je me disais OK, là, ouais, on y est, on touche, mission accomplie.

Speaker 2:

Je veux juste vous rappeler l'auteur, le livre, le collectif que tu as créé, là où poussent les lotus. Vous allez avoir tous les liens. Tu accompagnes tout type de femmes, pas juste des entrepreneurs, donc des femmes qui voudraient commencer à réécrire leur histoire. C réécrire leur histoire, c'est une possibilité. Vous allez avoir encore là les liens de Nathalie pour avoir un petit rendez-vous avec elle pour voir qu'est-ce qui est possible.

Speaker 1:

Oui. Puis il y a l'attenture d'écriture, mais aussi revisiter son histoire, puis réécrire son histoire. On peut le faire sans nécessairement le mettre dans un livre qu'on va publier. On peut le faire aussi de façon plus personnelle, soit avec soi, ou toi avec moi.

Speaker 2:

Tu sais, j'ai entendu une expression qui m'a vraiment enjoué l'esprit Tu parles de l'adolescence. Mais les femmes, quand elles touchent la périménopause, la ménopause ou la pré-ménopause, c'est des mi-dolescentes. Oh wow, c'est un terme que j'ai entendu parce que, encore là, les hormones sont dans le tapis. On ne se comprend plus, on est en transformation. Il y a des différences, même au niveau de notre intimité, de notre sexualité. C'est vraiment pareil, comme l'adolescence, c'est la mydolescence, si j'aime ça. Alors, est-ce que j'ai la perception que tu es passée de l'adolescence à?

Speaker 1:

la mi-dolescence, hé wow. Ben, disons que je pense que je suis comme une facilitatrice peut-être de mi-dolescence. On va appeler ça de ma mère. On dit un autre titre Mettons des post-it. Mais ça entre dans ma théorie du et Oui, mais ouais, j'aime ça, moi, la mienne. Je ne sais pas si je suis dans l'après l'apérit ou le whatever, comment tu le nommes, parce que j'ai encore mon cœur de 15 ans, de 16 ans. Puis, je suis vraiment en gratitude que mon corps suive ça aussi. Il me laisse faire tout ce que j'ai envie. Mais dans cette pensée-là.

Speaker 2:

Qu'est-ce que je change à partir de maintenant? L'adolescence, c'est une transition entre l'enfance et l'adulte. La midolescence, c'est entre l'adulte et la sagesse. Peut-être, oui, ou renoncer, ou être prête à relâcher ces histoires-là si lourdes pour vivre joyeusement le troisième chapitre de notre vie. Bien, oui, ça fait du sens, j'adore. Alors, si jamais vous avez envie de vivre une mi-délaissance encore plus légère, peut-être que ça pourrait être une bonne idée de relâcher. Oui, il y a la thérapie, oui, il y a toutes sortes de choses qu'on peut faire, mais pourquoi pas se questionner à à savoir, est-ce que réécrire un chapitre de ma vie, un chapitre de mon histoire, ça ferait du bien. Quand les gens se présentent devant toi, ils sont comment au début.

Speaker 1:

Au départ, ils ne savent pas où ils s'en vont, Nathalie, qu'est-ce qu'on fait. Ils sont vraiment dans la demande d'informations. On aime ça, savoir qu'est-ce qu'on fait dans la vie, o fait d'envie, où est-ce qu'on s'en va, comment ça marche? On veut le mode d'emploi. Mais ça les surprend toujours quand je leur dis écoute, j'ai pas envie de te parler de comment ça va se faire, j'ai envie d'entendre, toi, qu'est-ce que t'as envie de raconter, qu'est-ce que t'as envie de revisiter, que veux-tu partager? Puis là, à partir de là, ils font Ah, ah, ah, c'est à propos de moi. Ben oui, c'est à propos de toi, c'est à propos de ton moi actuel.

Speaker 1:

À quel moment t'as pris conscience de XYZ? C'est surprenant, parce qu'on se fait très peu demander. Tu sais, on se fait toujours demander souvent, toi, comment tu vas. Mais qui nous écoute vraiment? personne, presque pas. Pourquoi? parce qu'on a le réflexe de répondre ça va bien, mais pas parce que, nécessairement, ça va bien. Ouvrir cette porte-là, par qui on est vraiment vers? comment on sent vraiment toute la transformation, le beau bouillon qui se passe à l'intérieur? on ne l'ouvre pas souvent.

Speaker 2:

Je m'en voudrais de ne pas revenir avec l'amorce de l'introduction du podcast, qui était La vie est un très, très beau et grandiose buffet où on n'a pas à choisir. En fait, on n'a pas à choisir entre un et l'autre, on peut faire de multiples choix Et tu as un rêve fou, toi, par rapport au restaurant.

Speaker 1:

Oh sainte, oui, Bien, tout en partant, quand on va au buffet, la première affaire que je spot, c'est le buffet à dessert. C'est mon préféré. Mais moi, j'ai un rêve depuis que je suis adolescente. C'est quand la serveuse va arriver pour me dire hé, ce sera quoi Que je puisse donner le menu au complet. Que je lui dise Je vais prendre le menu, puis que, littéralement, on me serve tout ce qu'il y a sur le menu, parce que je vais pouvoir goûter à tout. Puis, c'est ça aussi que je fais parallèlement dans la vie. Je veux vraiment goûter à tout. Pourquoi est-ce que je me limiterais à juste une affaire alors qu'il y a tout un monde à explorer, qu'il y a un paquet d'expériences délicieuses, de personnes savoureuses à rencontrer, à embrasser, à toucher, à transformer? mon Dieu, voyons pourquoi jouer petit? Pourquoi?

Speaker 2:

jouer petit. Alors là, on n'est pas dans la diète, on est dans la goûter, et vraiment, ce côté expansif de la vie qu'on ne se permet pas.

Speaker 1:

Oui, puis tu nommes la diète, mais on peut goûter ça, se gaver Absolument. Ça aussi c'est délicieux.

Speaker 2:

Alors, combien de femmes aimerais-tu toucher dans les années à venir pour qu'elles puissent être plus libres et plus en paix?

Speaker 1:

Oh, mon Dieu, combien C'est difficile de quantifier. Karine Tabarouette, Tu vois, présentement, dans mon univers, c'est déjà plus de 80 femmes qui sont directement touchées par le projet d'écriture. Il y en a encore une, quatre-vingtaine d'autres qui s'en viennent, que je ne connais pas encore. Mais la vie, l'univers, l'énergie vont apporter dans ce qu'on est en train de créer là, dans ce mouvement-là, de créer là dans ce mouvement-là. Puis, je sais que ça va être expansif, parce que chaque femme qui est dans mon univers via le livre Où poussent les lotus a un pouvoir transformationnel sur 100 000 autres femmes.

Speaker 2:

C'est pour ça que c'est difficile à quantifier, alors ça sera des millions de personnes de façon directe ou indirecte. Oui, ça va faire en sorte qu'il va y avoir peut-être moins d'adolescents enragés dans une classe.

Speaker 1:

Oui.

Speaker 2:

Parce qu'ils vont avoir été mieux compris par un adulte significatif. Tout à fait, encore plus de Nathalie Beaulac, s'il vous plaît. Ça a été un immense plaisir. Merci d'avoir impacté mon univers. Ça a été grandiose, cette conversation-là. Si jamais vous avez vibré aussi, ce serait délicieux de lire votre commentaire, délicieux aussi que vous puissiez peut-être aller explorer l'univers de Nathalie et surtout, vous rappeler, hors de tout doute raisonnable, que ton histoire a un impact dans le monde. En fait, on fait à peu près la même chose Tu le mets à l'écrit, je le fais à l'oral. Alors, ensemble, impactons le monde encore plus. Merci infiniment. Merci, karine, et merci à vous d'être là de plus en plus nombreux. Merci pour vos commentaires, merci pour vos likes. Merci pour vos commentaires, merci pour vos likes, merci pour vos partages, merci pour les abonnements sur les différentes plateformes.

Speaker 2:

C'est ça que je désire créer une communauté qui impacte le monde ensemble et on s'élève tous ensemble vers le haut. Il y a un chapitre qui vient de se terminer avec Nathalie. Bien sûr, il y a d'autres épisodes disponibles pour vous. Si vous avez aimé l'expérience, peut-être qu'il sait écouter le prochain épisode, qui vous donnera des ailes afin de vous élever encore plus. Merci encore d'être là et je vous dis encore plus de ceci, s'il vous plaît. À tout bientôt, bye.