Impacter le monde avec Karine Champagne

74. Se reconnecter à sa nature sauvage avec Johanna Sandretto

Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Dans cet épisode, Karine Champagne reçoit Johanna Sandretto, accompagnatrice des femmes et ancienne médecin, qui partage son approche unique de la maternité et de la connexion à soi.

En quittant le milieu médical pour explorer des pratiques plus intuitives et holistiques, Johanna s'est spécialisée dans l'accompagnement féminin.

Elle nous invite à renouer avec notre "nature sauvage", ce lieu intérieur où nous pouvons être libres de tout conditionnement, et à embrasser la maternité comme un chemin puissant de transformation et de présence.

Un échange riche pour retrouver notre pouvoir intérieur et rayonner pleinement dans nos vies.

Imaginez pouvoir influencer votre environnement par la simple pratique de la cohérence cardiaque ou en prenant quelques respirations conscientes avant d'affronter un conflit.

Nous partageons ensemble des outils simples pour instaurer plus de paix et de joie dans votre quotidien, tout en explorant comment ces gestes peuvent transformer votre interaction avec le monde.

Tu peux Rejoindre Johanna Sandretto ici
https://johannasandretto.com/
https://www.facebook.com/johannasandretto
https://www.instagram.com/johanna_sandretto_mamastree/


Voici cinq raisons d’écouter cet épisode :

  1. Redécouvrir sa "nature sauvage"
    Johanna Sandretto vous aide à explorer et renouer avec cet espace intérieur, libre de toute contrainte, pour vivre plus alignée et authentique.
  2. Comprendre la maternité comme un chemin de croissance personnelle
    À travers son expérience et son parcours unique d’ex-médecin, Johanna présente la maternité non seulement comme un rôle, mais aussi comme un puissant portail de connexion à soi et de transformation.
  3. Découvrir des techniques de pleine présence au quotidien
    Apprenez des pratiques simples et efficaces pour développer votre présence, même dans le chaos, et améliorer votre bien-être au jour le jour.
  4. Se libérer des conditionnements et mieux vivre ses émotions
    Johanna partage des méthodes pour accueillir pleinement vos émotions, dépasser les limites imposées par la société, et vivre de manière plus authentique.
  5. S'inspirer d'un parcours de vie audacieux et libérateur
    En quittant la médecine pour accompagner les femmes, Johanna incarne la possibilité de changer de voie et de suivre son intuition. Une source d’inspiration pour toutes celles qui cherchent à se réinventer !




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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Mais quand même, j'invite les femmes à porter leur attention pour reconnecter, et moi j'appelle ça la nature sauvage, notre nature sauvage. Et quand je dis sauvage, c'est celle qui n'est ni formatée, ni conditionnée par rien, qui, instinctivement, sait bien souvent ce qui est bon pour toi Celle-là, elle va te servir pour accoucher, elle va te servir pour bercer ton bébé, mais pour tout un tas d'autres choses en dehors de la maternité. Savoir composer tes limites, et voilà, c'est un retour conscient à cette nature.

Speaker 2:

Combien de fois est-ce qu'on entend que lorsqu'une femme met un enfant au monde, elle se coupe un peu d'elle-même? Elle met tellement son focus sur son enfant qu'elle s'oublie elle-même. Et si c'était possible de profiter de l'arrivée d'un enfant pour connecter encore plus à nous-mêmes. On va en parler. on va avoir une discussion tellement riche avec Johanna Sandretto, qui accompagne les femmes. Salut Johanna, salut Karine, bienvenue à Impacter le monde. Avant de commencer, je veux savoir qu'est-ce que c'est pour toi Impacter le monde?

Speaker 1:

La manière dont moi en tout cas, j'aimerais impacter le monde, ce serait de l'alléger. Tu vois, rien que le mot impacter, il a comme une forme de dureté Et, pour moi, l'être humain a laissé une empreinte très forte sur ce monde et sur cette planète, et pas toujours de la meilleure des façons, et c'est juste le reflet de notre état de conscience à la fois collectif et individuel. Et du coup, ensemble, j'ai envie de dire réunissons-nous autour de projets qui font du sens, qui sont porteurs de beauté, de paix, de joie Et, individuellement, allons prendre soin de nous, parce que, pour moi, notre qualité d'être, c'est avant tout ce qui impacte le monde. Et peut-être que j'aimerais réfléchir à déjà. Comment est-ce que j'impacte déjà le monde, est-ce que je me rends compte de comment j'impacte déjà? Et, si tu me permets, je vais te partager.

Speaker 1:

Tu connais la cohérence cardiaque. Oui, eh bien voilà, quand tu respires et que tu te mets en état de cohérence cardiaque, ton champ électromagnétique il devient ce qu'on appelle plus harmonieux. Et ça, ça a été démontré qu'en fait, ça va venir interagir avec les plantes qui sont dans la même pièce, les animaux, les autres êtres humains, et ça va venir les informer et les inviter aussi à se mettre dans le même état. Et déjà, rien qu'en faisant ça, tu impactes le monde. Et moi, ce que je dis souvent à mon fils bon, il n'a que 4 ans alors je, quand t'as un conflit et que tu veux aller dire quelque chose à quelqu'un, prends trois respirations avant, parce que là, ton message, il va plus s'impacter et il sera mieux entendu, est-ce?

Speaker 2:

qu'il y a une raison pour trois. Est-ce que c'est comme? la première, elle est superficielle. La deuxième on commence à descendre au coeur. Comment tu le vois, toi le trois, au niveau de la respiration, pour avoir le temps de descendre, ceci ah oui, le au niveau de la respiration, pour avoir le temps de descendre.

Speaker 1:

Ceci, ah oui, le 3, c'est parce qu'on le retrouve dans plein de traditions. Et puis, tu peux aussi l'avoir pour le côté, vraiment, tu sais, chakra, du bas, quoi, ton côté un peu animal, et puis aussi dans le cœur, et puis aussi d'arrivée. Tu vois, voilà où t'es. Différent encore, même si parfois on en a plus que trois.

Speaker 2:

J'ai été vraiment impressionnée quand on a fait notre pré-entrevue ensemble, où j'ai appris à te découvrir et à en apprendre davantage sur toi, et quand tu m'as parlé de la maternité, tu m'as amené ça d'une façon dont je ne l'avais jamais entendue. Comme je te disais en amorce, habituellement, moi, j'entends que quand on est enceinte, c'est juste l'enfant qui compte. Puis, quand l'enfant vient au monde, notre focus n'est que l'enfant. Et toi, tu as amené ça d'un autre sens en disant que c'est une forme de portail pour connecter à soi. Qu'est-ce qui t'a amenée à découvrir que tu pouvais connecter encore plus à travers la maternité en toi et pour toi?

Speaker 1:

L'expérience. Ce qui est drôle, c'est ce que je te racontais. Ce qui est drôle, c'est que j'étais déjà praticienne de pleine conscience quand j'ai eu mon premier fils. Et pourtant, je n'ai pas vécu ma grossesse en présence. Et le postpartum, on n'en parle pas parce que l'accouchement a été compliqué et que j'ai fait une dépression assez sévère. Et non, je n'étais pas en présence à ce moment-là. Il me fallait, tu vois, une heure seule au calme, et comme ce que tu racontais au début de l'interview, quand mon bébé pleurait parce qu'en plus il avait du replu, des colibs, donc ça pouvait être assez insistant et durer un certain nombre de temps, c'est tout l'intérieur de mon système nerveux qui était comme décentré, comme désaxé, tu vois qui était vraiment sur ce que vivait bébé, mais en même temps, pas à l'intérieur de moi, donc sans capacité de réel ancrage ou de vraiment l'accompagner, d'avoir la capacité de moi me réguler aussi en même temps. Et quand j'ai eu ma deuxième, enfin, quand je suis tombée enceinte de ma deuxième, donc mon premier, mon fils avait que neuf mois, et là je me suis dit, en gros, je vais mourir, c'est pas possible. Donc, il faut que je fasse quelque chose. Et je me suis dit je vais faire ce que je sais faire de mieux Et vraiment, du coup coup, j'ai fait l'effort de revenir à moi, à chaque fois en présence, et j'ai trouvé comment faire ça en même temps que ton enfant est là, en même temps que tu le portes dans ton ventre, en même temps qu'il y en a un petit qui est à côté et qui te sollicite.

Speaker 1:

En fait, je pense que le déclic, ça a été de d'arrêter de vouloir faire autrement. C'est-à-dire, j'avais besoin de me ressourcer et, concrètement, il y a quelqu'un qui tire sur ma jambe. Comment, là même, pendant ça, je peux aller connecter ce qui est à l'intérieur. Ça a commencé à partir de ça Arrêter de croire qu'il fallait une situation précise, particulière, pour mettre des choses en place.

Speaker 2:

Tu sais, en ce moment, on parle de maternité parce que c'est ce que tu fais. Tu accompagnes les femmes et les gens qui nous écoutent en ce moment, qui sont peut-être, comme moi, en train de devenir grand-mère ou qui n'ont plus de jeunes enfants. C'est applicable quand même. On a un discours pointu avec toi sur la maternité, mais c'est plus large que ça, parce que tout ça, c'est possible.

Speaker 1:

Bien sûr, moi, ce que je propose aux femmes, c'est de se rencontrer, elles, dans le creuset de la maternité, c'est de profiter de cette occasion. Pourquoi? Parce que la maternité, c'est challengeant, c'est confrontant. Donc, il va y avoir des blessures qui se révèlent au travers de ta maternité, il va y avoir tout un tas de situations qui vont faire que tu vas pouvoir venir te révéler et aller rechercher de la ressource que tu pensais que tu n'avais pas, justement parce que la situation, elle, est très challengeante et qu'autrement, peut-être, tu n'aurais pas su comment y accéder. C'est un chemin qui se trouve, mais après, quand tu sais, par exemple, placer tes limites avec bienveillance, parce que c'est tellement clair pour toi, pour tes enfants, et c'est tellement clair pour toi, pour tes enfants, et, en même temps, fermeté, tu te réconcilies avec ton autorité naturelle. Ça se propage dans le monde professionnel, ça se propage avec le reste de la famille. Tu vois, c'est vraiment un espace de creuset, parce qu'il est intense pour se révéler, mais ça s'expand dans tout le reste de ta vie.

Speaker 2:

Quand tu parles de pouvoir te centrer, même quand tuas un enfant qui tire sur la jupe, ou quelqu'un qui crie dans les oreilles, quelqu'un qui pleure, qui fait le bécune. Je sais pas si c'est une expression que vous connaissez en Europe. Faire le bécune, c'est quand ton enfant est couché à terre et gigote et hurle. Ce serait quoi le pendant français de cette expression-là? Il y en a pas.

Speaker 1:

Il y en a possibilité de se recentrer.

Speaker 2:

Il y a une possibilité d'être encore plus présent.

Speaker 1:

Et ça commence par les trois respirations, grossesses. C'est vraiment un vrai temps d'expansion de conscience. Et là, j'ai été en présence et j'ai reçu les messages qui étaient les bons pour moi. Et la conviction que j'ai, c'est que, pour chaque femme enceinte, quand on vit sa grossesse en présence, on va avoir les infos dont on a besoin pour accoucher avec cet enfant-là, pour le postpartum avec cet enfant-là, et pour nous, dans notre vie de femme, par rapport à là où on en est. Et donc, pour ma deuxième, c'était vraiment d'apprendre à faire ensemble. Et j'ai développé cette espèce de présence englobante. En même temps, je vais ressentir ma peur, ou ma tristesse, ou mon anxiété, et en même temps, je suis là avec mon enfant. C'est plus dissocié, je ne suis pas en train de m'abandonner. Si je suis en présence avec mon enfant, je suis aussi avec le fait de sentir ça Et ça. Ça me donne après, du coup, une capacité d'agir, où tu deviens plus créative, en fait De ne pas perdre cette connexion, ce lien-là avec toi.

Speaker 2:

Fait que c'est plus une question de Peut-être, que c'est bon. Puis, je ne remets pas ça en question. Mais il y a des femmes qui vont dire OK, il faut vraiment que je prenne un week-end de congé, il faut que j'aie une gardienne, c'est tout bon aussi. Mais il y a une possibilité de revenir à soi et de se faire peut-être une forme de spa mental, même quand tes enfants sont là, j'ai envie, peut-être, l'histoire pour que je développe ça et que je trouve le chemin en moi.

Speaker 1:

Mais moi, j'étais comme ça, j'étais la fois que j'appelle ma mère, la grand-mère, qu'elle vienne aider. Bon, ils sont loin, mais voilà, et en fait, toute la vie m'a fait vivre. À un moment, les grands-parents sont malades, à un moment, le papa de mon mari, il est très malade, il est mourant. Donc, le papa, il doit partir pendant longtemps, et je suis enceinte, et je suis seule avec les enfants, et, en fait, et la nounou, elle est en arrêt maladie. Enfin, tu vois, en fait, il y a une accumulation de tellement de choses. À chaque fois que j'ai voulu, moi, prendre une porte de sortie, que je suis allée chercher ça à l'intérieur, et je me suis rendue, évidemment, que c'est agréable d'avoir du relais quand tu le récupères, mais ça m'a donné une force de savoir que quand il n'y en a pas, je suis capable. En fait, on a la ressource, on est beaucoup plus forte que ce qu'on pense et ça m'a donné la capacité de développer ce que j'appelle mon super pouvoir de maman. En fait, tous les êtres humains, ils ont cette capacité-là.

Speaker 1:

Mais dans de telles situations, qui sont vraiment confrontantes et où tu penses que ce n'est pas possible, parce que les pensées vont te raconter des histoires. Je suis tellement fatiguée, je ne vais pas y arriver, etc. C'est important de regarder toutes les histoires que tu te racontes Et pour moi, la présence, c'est un vrai cadeau, parce que quand je vois ça arriver, c'est mon red flag un peu. Tu sais, je dis oula, ça besoin de lâcher tout ce qui se passe, tout ce qui se raconte, et je reviens dans le corps. Et tu vois, hier, j'étais même en train de rigoler parce que ce que je te disais, ma deuxième, elle a la varicelle Elwenn, il l'avait eu avant la petite, enfin bon, et tout le monde était en train de pleurer à un moment.

Speaker 1:

Ça a duré 25 minutes c'est super long en fait, où j'ai éclaté de rire parce que je me suis, comme, vue de l'extérieur et ça vient de chercher, mais ouais, c'était possible. Et à partir de ce moment-là, c'est redescendu, et tout le monde est redescendu un petit peu avec moi. Et la différence par rapport à avant, c'est que ce genre de situation maintenant, c'est inconfortable, c'est vraiment pas agréable, mais ça va pas m'emmener là où je veux pas aller. C'est ça que je veux dire.

Speaker 1:

Avant, j'étais en réaction vraiment à tout, et donc ça m'arrivait aussi même de crier vraiment sur mon fils, parce que quand t'es dans un état où ton système nerveux, il est vraiment auto-saturé, tu as autant de stimulation, tu peux réagir vraiment de manière très automatique. On va dire, ou aussi, par rapport à ce que tu as reçu dans ta propre enfance, tu as dit des choses.

Speaker 2:

C'est là où Pardon, Parce que je voulais juste revenir sur quelques trucs Tu as dit une phrase qui est apprendre à faire ensemble, Ça, c'est apprendre à faire avec ton enfant, Ton enfant. Puis tu as parlé du postpartum. Autant de l'accouchement, du postpartum, du après, C'est apprendre à faire ensemble. C'est tellement puissant dans mes cellules. Apprendre à faire ensemble, ça veut dire tout ce que j'ai appris de mes parents. Il faut que je relâche, parce que là, c'est plus moi et mes parents, c'est moi et mon enfant. Qu'est-ce qu'on peut co-créer ensemble Et de quelle façon tu commences à apprendre à faire avec ton enfant? Comment tu reçois les messages Je t'ai parlé aussi de recevoir les messages. Comment tu reçois les messages C'est ton enfant qui te dit comment faire ou c'est vous ensemble, dans une autre dimension? De quelle façon tu peux mettre des mots peut-être là-dessus?

Speaker 1:

pour moi, mes enfants, ils m'ont tous enseigné des choses et ils continuent encore de m'enseigner. Et déjà, la manière la plus simple, avant de te dire que tu canalises quelque chose, c'est simplement d'observer ce qui se passe dans la matière, dans le concret. Et si tu prends un peu de recul, qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui se répète, quel regard tu peux porter dessus, qu'est-ce que ça vient, et après, tu te connectes à ce que ça vient chercher en toi, qu'est-ce que ça te fait travailler, qu'est-ce que ça vient toucher. Déjà, là, t'as une bonne partie des réponses. Mais après, oui, moi j'ai cette faculté aussi à c'est les seuls d'ailleurs mes enfants, avec qui j'ai cette faculté à communiquer facilement avec leur âme.

Speaker 1:

Mais ça m'est arrivé des fois d'être complètement perdue, parce qu'après, quand ils sont nés et qu'ils sont sur Terre, cette communication, pour moi, elle n'est plus aussi claire. Et c'est l'autre avantage d'être en présence. Mais quand tu es en présence, c'est juste comme si C'est du sentir. En même temps, ça apaise ton système nerveux, de te mettre sur la vibration comme une fréquence radio pour réceptionner de l'information. Moi, ça m'arrive pour des fois, je suis vraiment perdue sur des choses. Je pose la question, tu pourrais dire, je la pose à l'univers, je la pose à Dieu. Je peux avoir, en fonction de tes croyances, ce que tu veux Et toujours la réponse elle arrive. Pas forcément dans la minute, pas forcément le lendemain, mais toujours la réponse elle arrive.

Speaker 1:

Et ça m'a permis de développer cette confiance. Maintenant, quand je suis face à une difficulté, comment je vais faire pour qu'elle dorme toute seule? J'en peux plus. J'ai vraiment besoin de faire mes nuits. Ok, on va lâcher ça. Le mental, j'ai compris ça. C'est ma question Et la question, je vais la poser. Et maintenant, moi, mon job, c'est de revenir dans mon corps, de sentir la terre sous mes pieds, de faire dans chaque instant après du quotidien. Ça, c'était l'enseignement de ma troisième. C'est où est-ce qu'il est mon plaisir?

Speaker 2:

C'est comme un degré encore supérieur.

Speaker 1:

dans la présence, tu vois, je suis présente, mais dans le fait de ne pas s'abandonner soi non plus, je vais me dire où est-ce qu'il est mon plaisir dans chaque acte? Et quand tu fais ça, tu lâches, tu te relis un peu à une forme de joie spontanée, naturelle, et au bout d'un moment, en fait, les réponses à tes questions, tu les trouves.

Speaker 2:

Donc tu me parles de trois apprentissages différents avec tes trois enfants, juste pour y revenir.

Speaker 1:

Le premier, l'apprentissage était Le premier, l'apprentement, le conflit avec le milieu médical d'où je venais. Mais avec ce rapport d'autorité, tout ce qu'il y a eu en postpartum, la déchirure complète. Mon premier, c'était ça, et je n'ai pas reçu, je n'ai pas compris. Et ce n'est pas grave, parce qu'en même temps, pas de bien, pas de mal, partager ça aux autres femmes. Et puis, j'ai envie de te dire que je suis aussi très fière du message que ça me fait transmettre aujourd'hui à mon fils, parce que aujourd'hui, notre relation, elle s'est transformée, elle s'est améliorée. Ça lui délivre le message de la résilience, de la guérison, et Dieu sait que notre humanité, elle en a besoin aussi. Donc, c'est OK, tu vois, Et apprendre à faire ensemble.

Speaker 2:

C'est ça aussi Ce qu'on disait il y a quelques secondes. C'est on apprend, on peut commencer un peu tout croche, même s'il n'y a pas de bon, pas de mal. On va juste l'imager comme ça, on a la perception.

Speaker 1:

ça commence, c'est tout croche, mais non pour les deux peut-être, d'apprendre à faire ensemble, donc à accueillir mes émotions en présence de quelqu'un d'autre. Tu sais, aujourd'hui on parle beaucoup d'hypersensibilité. Je pourrais être casée un peu dans cette, enfin, oui, casée dans cette case-là, mais c'était très difficile pour moi de vivre toute ma vie intérieure en présence des autres, et avec un bébé encore plus. Et ça a été ça apprendre à vivre ma vie intérieure, à être en paix, avec, en présence de quelqu'un d'autre, et dont un bébé, qui est très connecté à toi, mais qui te demande aussi, et puis, de faire des choses à l'extérieur ensemble aussi, et de voir comment on va faire cette danse la troisième, c'est avec encore plus de plaisir.

Speaker 2:

La troisième, c'est avec encore plus de plaisir.

Speaker 1:

Il y a la touche plaisir. La troisième, c'est avec encore plus de plaisir, et c'est vraiment se remettre au centre de sa vie. Vraiment, ça, c'était encore, tu te dis, mon premier. J'étais désaxée. Par exemple, dès qu'il pleurait, moi, je voyais comme tout mon système nerveux qui partait sur le côté, qui était aspiré par deux dés, puis moi, il n'y avait plus personne, tu vois. Ma deuxième, c'était on fait ensemble, dans une espèce de présence englobante. Et ma troisième, ça a été, vraiment, je suis au centre de ma vie. Donc, quand je prends une décision, depuis quel espace je la prends, et puis, j'observais toutes les décisions que je ne prenais pas, ou toutes les les choses que je pensais subir, et je me suis rendue compte à quel point, en fait, à chaque fois, je l'avais le choix, et ça, là, c'était une grossesse vraiment sauvage. Tu vois, je suis revenue aux besoins, j'avais envie de manger.

Speaker 1:

Il était 10h30 du matin ou il était 17h, mais c'est des choses très bêtes sur des besoins primaires, mais quand tu manges à 17h devant tes enfants, ils ont faim aussi. Tu déstructures tout le moment du repas. Et puis, c'était quelque chose de plus important pour le papa, pas tellement pour moi Et tu vois, ça vient… En fait, tu penses que c'est rien, mais ça vient bouger tout un tas de schémas Et moi je ressentais ça. Et puis je voyais ne pas me laisser être libre là-dedans Et en fait, j'avais vu que j'avais faim, mais je n'avais pas vu que j'avais décidé de ne pas manger parce que c'était trop compliqué de gérer un conflit ou de devoir dire ça comme ça, ou de devoir expliquer. Et petit à petit, j'ai vu, puis je me suis dit si moi je veux être libre, comment est-ce que je laisse mes enfants être libres Et qu'est-ce qui fait vraiment du sens?

Speaker 2:

Ça partait de quelque amoureux. Il y a une transformation de ta relation avec toi-même. Il y a une transformation de ta relation avec les enfants. Est-ce que ça a un impact aussi? puis ça devient encore plus inclusif et joyeux et léger avec ton amoureux.

Speaker 1:

Oui, heureusement, ah oui, oui, parce que là, avec trois enfants, on a des moments de tension, c'est sûr, mais si je compare, par rapport au premier, comment on le gérait, c'était… Moi, si tu veux, par exemple, la grosse différence que je vois avec lui, c'est qu'aujourd'hui je suis capable, quand il y a eu un moment de tension, de m'être occupée de bébé et puis de redescendre et de lui poser une main sur l'épaule et de lui dire ok qu'est-ce qui t'est arrivé et de quoi t'as besoin, Au lieu de lui dire mais tu te rends pas compte, t'as fait ça, etc.

Speaker 1:

C'est pas pour autant que c'est pas important ou que je vais pas faire passer mon message, c'est juste que C'est comme revenir d'abord à la relation avant de chercher à avoir un résultat.

Speaker 2:

Même la façon dont tu le dis en mettant la main sur l'épaule. C'est vrai que c'est établir la relation avant d'être comme sa mère ou de le diriger. Parce que combien de fois est-ce qu'on passe par le reproche en premier, avant la douceur?

Speaker 1:

Exactement. Et puis, c'est ça aussi, se recentrer, que j'ai appris avec elle. En me recentrant, elle m'a vraiment fait travailler. Pas qu'elle a sauvé mon couple, mais en tout cas, elle a amélioré beaucoup de choses. Ma dernière, parce que se recentrer, c'est aussi ça. Quand tu vis des émotions fortes liées à des tensions dans ton couple, se recentrer, c'est d'abord avant de porter des pensées, des jugements sur, il fait ça parce que, etc. Et puis ça, c'est pas acceptable, tout ça, ça t'emporte quelque part.

Speaker 1:

J'ai observé que ce n'étaient pas des pensées qui me faisaient du bien, qui me faisaient plaisir, et ça t'empêche d'aller toucher ce qui est vraiment à l'intérieur de toi, vivant, et qui est peut-être blessé ou qui a besoin, en tout cas, de ta présence. Et une fois que ça s'est fait, ça m'a permis d'arriver, ça aussi, c'était un grand changement, comme je suis vraiment allée sentir, j'ai de la clarté et du coup, je peux poser des actions simples et il n'y a pas besoin d'en parler pendant trois heures Et c'est très clair, parce que je suis en paix avec. Et quand tu te comportes comme ça, en regard, en général, c'est assez OK, tu vois, au lieu de. Alors, je ne dis pas qu'on n'a pas des discussions, on en a, mais au lieu des trucs toujours interminables qui tournent en boucle maintenant, moi, j'ai besoin de ça.

Speaker 2:

Tu ne veux pas, ok, Tu vois, en fait, ça apporte vraiment quelque chose qui est. Tu as parlé souvent des pensées qui sont revenues, ces pensées-là qui mènent, ce n'est pas tant l'action, ce n'est pas tant l'enfant qui pleure, ou l'attention avec notre conjoint ou avec nos adolescents, peu importe. C'est mes pensonte à propos de ceci. Tu as soulevé le point de la fatigue. Combien de fois est-ce qu'on répète, puis, je m'en rappelle, si ma mère était là, elle pourrait témoigner aussi, depuis où elle est, sans doute qu'elle rigole maintenant, mais ah, je suis fatiguée, je ne suis plus capable, je ne suis plus capable, je suis fatiguée.

Speaker 1:

Cet enfant-là, il est terrible, cet enfant-là, et tout le verbatim qu'on a tous dit, peut-être à un moment ou à un autre, à différents degrés. C'est ça qui nous exténue encore plus.

Speaker 2:

Bien sûr, Et je te dirais même moi, c'est ce que j'appelle mes red flags. Je les ai, mes red flags, mes drapeaux rouges.

Speaker 1:

Oui, oui, oui. Et quand je me vois penser ça, je sais que là, ça veut dire j'arrête, je lâche la pensée. J'ai compris parce qu'en fait, j'ai tellement fait l'expérience d'aller dedans que je sais que tu vas droit dans le mur quand tu fais ça. Mais vraiment, ça va te bouffer ton énergie, tu vas avoir que des émotions et, effectivement, tu vas plus être capable d'amener quelque chose de constructif. Et donc, moi, quand je vois ça, c'est un stop direct et je reviens. Ça veut dire que j'ai besoin de ma présence Et c'est OK. Et je pense que, tu vois, le fait d'être humain, c'est juste que tu vas danser avec ça tout le temps. Je pense pas qu'on s'en débarrasse véritablement. Je pense qu'il y a toujours des contextes où ça serait un vide dans nos vies. Mais après, c'est à toi. Tu vois, on va faire différemment.

Speaker 2:

Quand tu me dis que ça fait un red flag, tu arrêtes, tu stops, puis tu reviens vers toi. Qu'est-ce que ça te fait? ou quel est ton signal déclencheur? qui a dû s'affiner avec le temps pour que tu dises stop de plus en plus rapidement? Comment tu te sens, pour que les gens qui nous écoutent disent oui. Mais moi, je ne m'en rends pas compte quand je pars comme ça. J'appelle ça être à spin, un peu comme dans la veuse. Tu sais, quand on est à l'essorage, tu tournes, tu tournes, tu tournes. Ça peut plus arrêter. Les pensées tournent, tournent, tournent. Comment toi, tu te rends compte, puis tu te ramènes le plus vite possible.

Speaker 1:

Ben ça, justement, c'est ce que je propose aux femmes d'aller explorer ensemble pour vraiment tracer ce chemin. Parce que c'est comme Après, c'est au niveau de la neuroplasticité Une fois que tu as tracé le chemin, c'est facile d'y revenir Et, en plus, ça se construit. C'est plus facile de le construire même si ce n'est pas impossible pendant, mais quand tu es relativement bien, quand tu es relativement au calme et que tout est à peu près OK, c'est assez facile à mettre en place après. En vrai, ça peut être mis en place n'importe quand. Et justement, c'est de s'observer. C'est pour ça que je propose des accompagnements, c'est de s'observer dans le quotidien. Et, par exemple, si tu n'en as aucune idée, on va faire une relecture. voilà, ce moment là, j'étais en tension, j'ai crié sur mes enfants, je sais pas ce qui s'est passé, avoir une situation qui te convient pas, et on va refaire une relecture corporelle de tes signaux qui étaient là, qui t'ont été envoyés mais que tu n'as pas entendu. Et on va aussi voir quelles étaient les pensées qui étaient là.

Speaker 1:

Et pour répondre à comment tu impactes le monde, nos pensées ont vraiment un pouvoir très, très fort dans notre manière d'impacter le monde, en fait. Et on va observer. C'est la proposition d'observer à un moment donné. Bah, tiens, t'as pensé ça, et puis, qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce que t'as créé? et puis, si un jour t'as pensé autre chose, ou si t'essaies, on est ok, on va remplacer cette phrase là par une autre. Et tiens, qu'est-ce qui se passe. Et au fur et à mesure, plus tu le vis et plus tu expérimentes, plus, quand tu vas sentir ta tension intérieure ou que tu vas avoir tes pensées que tu as appris à reconnaître un petit peu, tu vas être ok.

Speaker 1:

En fait, au début, ça peut demander du courage, parce que quand tu es vraiment fatigué, c'est plus facile parfois d'animer une série ou de faire d'autres choses que de savoir que tu reviens. Je dis la première parce que moi, en fait, franchement, si je fais ça, c'est parce que j'ai fait l'expérience de ne pas le faire tellement de fois Et je sais que ça ne mène à rien. Enfin, ça ne mène à rien. En tout cas, moi, ça ne me rendait pas plus heureuse.

Speaker 2:

Voilà Parle de relecture corporelle. Qu'est-ce que tu entends? Je trouve que c'est magnifique.

Speaker 1:

Relecture corporelle, on va relire le corps. Oui, le corps, il garde l'info et la mémoire de tout. Donc, si je t'emmène un peu en état de conscience modifié sur une situation, tu vas, mais que là on est apaisé, tu vas pouvoir voir et entendre tous les signaux corporels qui étaient là. Moi, je l'ai fait pour mon premier, par exemple, pendant quand j'ai accouché à la maison, que la sage-femme m'a dit mais pousse, pousse. Et je lui ai dit mais je n'ai pas envie de pousser. Et elle me dit mais pousse.

Speaker 1:

Puis elle avait fait un examen et je me dis bon, ok, c'est ce qu'elle dit. En fait, mon système de croyance était tellement fort que je n'ai même pas écouté ou validé ce signal. Mais mais il était là. Et puis elle me dit ça fait trois heures maintenant, on va aller à l'hôpital. Et là, j'arrive à l'hôpital et ils me disent mais madame, vous êtes dilatée à 1. Elle m'avait dit que j'étais à 10 à la maison. Et puis je me disais c'est bizarre, je ne sens pas ça. Et puis, de l'univers d'où je venais, pour moi, tu vois, il y avait quelque chose de cette autorité qu'on pouvait pas. Voilà, et ça a été la reconquête de, on va dire, ton propre pouvoir aussi, à partir du moment où tu reconnectes avec tes signaux, que ce dialogue avec ce corps il se fait et que cette confiance, elle s'établit, là il va pouvoir se passer plein de choses tu l'as glissé à deux reprises.

Speaker 2:

Tu arrives du milieu médical, tu es dans une formation, oui, tu as accompagné des femmes à mettre au monde leur enfant. Tu as tout fait ça et à un moment donné, tu t'es dit quoi? Ça ne fait plus de sens, ça ne fait plus de sens oui.

Speaker 2:

Et là, il doit y avoir plein de gens qui ne comprennent pas. Il y a même toi, peut-être, qui ne te comprends pas parce que tu as fait les études, tu as fait les concessions, tu as fait tout le travail, tu as passé les examens, tu as tout fait ça. Et là, tu te dis qu'est-ce que ça fait en dedans si on parle de relecture du corps? qu'est-ce que ça fait en dedans quand on se rend compte qu'on n'a pas le? on a eu le bon choix jusqu'à un certain point, jusqu'à ce que ce choix-là ne soit plus en cohérence.

Speaker 1:

Moi, ça ne m'a pas fait grand-chose pour ça, ça ne m'a pas choquée, parce que, je vais te dire, quand je me suis inscrite à la fête de médecine, j'ai toujours dit que ça ne sera pas pour toute ma vie et je le savais depuis le début. Mais ça m'a apporté énormément dans mon parcours, comme la compréhension du corps humain, des mécaniques, de la physiologie. Et après, j'ai fait beaucoup de médecine générale. Et là, je me suis dit mais en fait, il y a quelque chose qui me manque dans la manière dont on accompagne les gens, justement ce dialogue avec le corps.

Speaker 1:

Ils ne comprennent pas leur maladie, ce que ça raconte d'eux, comment être en lien avec sa maladie. Et puis, c'est l'aspect où, effectivement, il y a une problématique. Tu vas donner un médicament et je ne conteste pas ça, c'est plein de fois véritablement utile. Mais à côté, c'est aussi intéressant de venir s'intéresser de toutes les autres dimensions et aspects des êtres qu'on est et ne serait-ce que tu vois, voir comment tes pensées, tes émotions, tes comportements s'articulent. C'est comme ça que je suis arrivée à la méditation de pleine conscience après.

Speaker 2:

Alors tu as quitté la pratique complètement de la médecine.

Speaker 1:

Oui, oui, parce que je n'étais pas heureuse, Ça ne me permettait pas de m'épanouir Pour aller vers l'accompagnement des femmes à travers la maternité Et autre chose. Avant, entre-temps, j'étais praticienne de méditation pleine conscience. J'ai travaillé avec des enfants dans des écoles primaires. C'est venu après l'accompagnement des femmes et les cercles de femmes En individuel. C'est venu après ma première fausse couche. J'ai commencé un peu moi-même à m'ouvrir à ma propre féminité, à avoir envie de me relier à mon corps, de comprendre sa nature cyclique. Voilà, ça s'est venu.

Speaker 2:

Un peu plus tard Est-ce que les femmes sont plus ou moins déconnectées de leur corps. Est-ce que tu vois, est-ce que c'est un retour au corps de la femme? Comment tu verrais en ce moment ce qui se passe entre les femmes et leur corps.

Speaker 1:

Ah ben, en ce moment, il se passe. Moi, je vois que les femmes sont vraiment dans cette démarche de venir se réapproprier leur corps, leur féminité, leur spiritualité, leur pouvoir intérieur. Tu peux dire tout ça comme tu veux et qu'effectivement la conclusion, c'est, si on en est à faire ça, c'est que, oui, on était déconnecté. Mais pas que les femmes, je pense que tous les êtres humains, au stade où on en est aujourd'hui, je te dis ça parce que j'ai accompagné beaucoup d'enfants aussi dans les écoles primaires, et quand j'ai vu ce que je voyais, oui, on ne leur apprend pas ce que c'est qu'une émotion, ni à respirer, ni à savoir se comprendre, se lire soi-même.

Speaker 1:

Tu vois, donc, ça fait qu'au bout d'un moment, c'est un système automatique et c'est normal, on va comme un peu se couper parce que notre mental pense que meilleure solution, donc, ça ne concerne pas que les femmes, même si les femmes, depuis la nuit des temps, ont eu une histoire qui, aujourd'hui, est en train de guérir. Oui, et ce que j'observe surtout, c'est que les femmes aussi, aujourd'hui, ont envie de se réconcilier avec l'homme et leur propre énergie masculine.

Speaker 2:

Tu sais, quand on regarde les stats, il n'y a pas si longtemps, les femmes mourraient aussi très tôt. Il y a tout un nouveau chemin à créer en ce moment, parce que c'est quoi, aux années 1940, on mourait à 50 ans, donc à 25-30 ans, la vie était, comme je vais dire, presque finie. Ce n'est pas tout à fait ça. Alors là, il y a une nouvelle évolution aussi avec le corps, avec la longévité, avec la relation avec les enfants.

Speaker 1:

C'est complètement en train de se transformer. Je trouve ça merveilleux d'être une femme. T'imagines toutes ces occasions que t'as, à la fois au travers de ton cycle, quand t'as tes lunes, etc. Toutes les phases, parce que nos hormones, elles viennent nous chercher, elles viennent nous faire vivre des choses et elles s'ouvrent. C'est pas juste pour nous embêter, pour moi, vraiment, je le vois. Tu sais, t'as vraiment des changements au niveau de la physiologie du corps qui se passent à ce moment-là. Donc, par exemple, tu peux arrêter de sécréter les choses qui de la sérotonine ou moins de GABA à certaines périodes de ton cycle, qui fait que tu vas pouvoir être plus anxieuse, mais que tu vas connecter à d'autres parties de toi qui sont vraiment plus intérieures, puis qui ont besoin aussi que tu ailles voir et que tu comprennes. Après, tu vas repasser Et si, en fait, tu es en présence c'est la même histoire que pour la maternité Si tu arrives à être un petit peu en présence, tu dis oui, j'y vais, je n'ai pas peur de moi, de mes profondeurs, j'y vais Pour ça.

Speaker 1:

Peut-être que ça nécessite parfois d'être un peu étouillée, mais si j'y vais, c'est des potentiels infinis de se rencontrer, d'être créative, de connecter aussi à nos aspirations profondes. Et puis tu revis des choses dans la maternité et à la ménopause. C'est encore d'autres choses. Moi, je trouve ça génial d'être une femme, c'est tellement d'informations.

Speaker 2:

Si on parle de relecture du corps, combien de fois on a démonisé, ou presque, le fameux syndrome prémenstruel que nous, on appelle le SPM, où les gens disent Ah, il est dans son SPM, dans son SPM, alors que pour moi, le syndrome prémenstruel, avec ce que j'ai découvert après là, mais c'est une indication à propos de ce qui n'est pas réglé dans le moi, ou ce qu'on traîne, ou ce qui n'a pas été dit, ou l'absence de limite, ou puis la ménopause, ou la périménopause, c'est exactement la même chose. C une lecture du corps. en ce moment où j'en suis et je ne suis pas alignée avec qui je dois être.

Speaker 1:

Est-ce que tu vois ça comme ça aussi? Ah, ben oui, notre corps nous parle et nous raconte beaucoup de choses et, en tant que femme, ça passe par les hormones, ça passe aussi par toute notre unit et notre utérus aussi est quelque chose de véritablement puissant qui porte pour moi l'information de qui on est véritablement intrinsèquement H, l'information de qui on est véritablement intrinsèquement, hors conditionnement. Tu vois, pas de bien, pas de mal, mais c'est hors formatage, hors tout. Et ça, ça va venir te parler et te chercher Et, effectivement, si tu es vraiment désaxé, décentré, que tu fais des choses qui ne sont pas en cohérence avec toi, il va s'exprimer. Et pour les femmes, notamment, en travers deorsif ou de la ménopause ou d'autres choses.

Speaker 2:

Je te dis hors formatage, c'est fort ça. On peut connecter avec la présence, avec la respiration, par le portail même de la maternité, comme tu le disais si bien au début.

Speaker 1:

À retrouver ce hors formatage, oui, Moi, c'est la chose que je préfère faire. C'est parce que ce que tu veux, quand je partage, moi, des outils, des pratiques pour faciliter cet état de présence et puis tracer le chemin en soi, comme ça tu sais revenir, mais quand même, j'invite les femmes à porter leur attention pour reconnecter, et moi, j'appelle ça la nature sauvage, notre nature sauvage. Et quand je dis sauvage, c'est celle qui n'est ni formatée, ni conditionnée par rien, qui, instinctivement, sait bien souvent ce qui est bon pour toi. Celle-là, elle va te servir pour accoucher, elle va te servir pour bercer ton bébé, mais pour tout un tas d'autres choses en dehors de la maternité, savoir qu'en poser tes limites, et voilà, c'est un retour conscient à cette nature. Tu vois, tu vas la canaliser aussi, mais oui, on en a besoin de ça, je pense, et c'est ce qui fait notre unicité, et le fait que tu vas retrouver ta joie et ton aimant créatif.

Speaker 2:

Et tu vois, Écoute, je suis sans mots, avec mes cellules qui vibrent tellement fort sur la nature sauvage, sur le hors-formatage. Je comprends, c'est à travers ton accompagnement qu'on peut le découvrir, mais est-ce que tu as des possibilités à nous offrir? Je ne veux pas dire truc, je ne veux pas dire secret, juste, est-ce que t'as des pistes de réflexion ou de questions pour que les gens qui nous écoutent en ce moment, majoritairement sont des femmes, puissent commencer à connecter ou à goûter à cette nature sauvage hors formatage?

Speaker 1:

Ouais, un truc qu'on fait souvent, naturellement. Mets de la musique, va bouger ton corps, bouge ton bassin. Si tu aimes faire de la musique, mets tes mains sur un piano. Si tu as envie de dessiner, tu penses à rien et puis tu te laisses inspirer et là, tu redeviens déjà vraiment en lien avec ça. Après, il y en a d'autres, mais juste pour démarrer ça, mets de la musique et va bouger ton corps, chante, si c'est ça que tu aimes, ressentir l'extase.

Speaker 1:

Puis, tu sais, par exemple, moi, je vais te dire juste pour terminer, pour ça, j'adore chanter ce que sent mon corps. Et alors, même si c'est pas beau ce que tu fais, même si, enfin, c'est jamais pas beau d'ailleurs, la fausse note, elle a vraiment une utilité. Mais si toi, tu juges que c'est pas beau, t'autorise pas à pas le faire, laisse toi faire, justement, et va voir la danse que tu ressens dans ton corps. Si c'est une émotion, si c'est une douleur, va la chanter. Regarde le son qui sort. Et tu sais, parfois, moi, je sors parfois des sons qu'on pourrait dire très désharmonieux, mais en même temps, quand tu sors des fréquences désharmonieuses de toi, c'est comme ça.

Speaker 1:

Et après peut-être que ça s'harmonise un peu plus Et ça pour démarrer à reconnecter avec sa nature sauvage. moi, c'est un de mes exercices préférés.

Speaker 2:

Ça, c'est intéressant, parce que moi, quand tu dis que la fausse note a son qui me ferme complètement à toute note désharmonieuse, comme tu as dit si joliment, ça, ça a raison d'être aussi, bien sûr.

Speaker 1:

Et c'est le seul truc qui va faire la différence, après d'ailleurs, entre l'IA et un être humain la fausse note.

Speaker 2:

Wow. Est-ce qu'on peut ressentir l'extase en tout moment, en tout temps?

Speaker 1:

Oui, merci de poser la question. Qu'est-ce que j'ai fait pour pouvoir être avec toi aujourd'hui? Ça?

Speaker 2:

c'est la découverte avec ma troisième.

Speaker 1:

Et donc, oui, effectivement, le fil conducteur, c'était comment est-ce que je peux avoir plus de plaisir dans ma vie, dans chaque acte du quotidien? des choses simples, plus de plaisir dans ma vie, dans chaque acte du quotidien, des choses simples. Mais du coup, dans cette quête, on va dire un petit peu du plaisir et arriver de plus en plus la facilité à accéder en moi simplement en respirant et vraiment en me posant d'avoir trouvé cet espace où je ressens, moi, j'appelle ça l'extase. C'est vraiment comme quelque chose où tu retrouves une joie spontanée. C'est très léger, ça pétille dans tout le corps, tu sens que l'énergie, elle circule librement Et ça, c'est ce que je te disais.

Speaker 1:

Si tu as goûté à ça deux minutes, moi en tout cas, ça durait trois jours Les effets, tu vois, J'ai fait ça pendant deux minutes et j'observais que, sans faire d'effort, là, sans faire d'effort, la nature de mes pensées change. Tu vois, quand t'as ton red flag, par exemple, oh, comment je vais faire, j'ai pas mon relais, etc. Une fois que t'as goûté à ça, que tu as pris tes respirations, que tu es dans ton espace où tu peux sentir cette sensation d'extase, tu ne vas pas penser ça, naturellement, Et tu n'as même pas besoin de te dire il faut que j'arrête et que je change. Non, c'est passé comme dans une autre vibration. Donc, la nature de tes pensées change, la nature de naturellement en place. Et ça, c'est ce que tu disais. Ça nous est disponible, c'est ce que j'ai découvert. Quand t'es malade, quand t'es fatiguée, quand t'es bien, quand t'as crié, quand pas, quand tu vois, ça nous est disponible, en fait tout le temps, simplement parce qu'on fait, ça fait partie de nous.

Speaker 2:

Donc, l'extase, c'est une vibration pour toi. Qu'est-ce que c'est l'extase pour toi?

Speaker 1:

Non, l'extase, pour moi, c'est un état d'être, c'est vraiment un état d'être, mais ça va changer la manière dont je vibre et dont tous mes corps vibrent, et donc ça va influencer aussi mon corps mental et mon corps émotionnel. Mais mes corps vibrent Et donc ça va influencer aussi mon corps mental et mon corps émotionnel. Mais en tout cas, ce que je peux te dire, pour moi, c'est que ça part par le corps physique pour en trouver le chemin et pour savoir comment y aller Avec le souffle et à l'intérieur de mon corps. J'ai trouvé le chemin et après, c'est vraiment un état d'être où j'accède à quelque chose de plus profond de moi.

Speaker 2:

On peut tellement accéder à plus. Des fois, notre pensée, notre système de pensée est peut-être notre plus grande limitation, ce qu'on pense que peut être notre vie. Mais quand on commence à juste jouer avec Ma question, que j'aime le plus, c'est est-ce que je crois vraiment cette pensée-là? Est-ce que je crois vraiment cette pensée-là? Est-ce que je peux savoir de façon absolue que c'est vrai? ma pensée, c'est épouvantable, je ne serais pas capable. Est-ce que je peux savoir de façon absolue que c'est vrai? Puis, quand je crois cette pensée-là, comment je me sens? C'est comme ça, peut-être ma relecture du corps. Je dis ça je ne serai jamais capable, je ne pourrai pas. Comment je me sens? Je me sens petite, j'ai le souffle coupé. Ça ne peut pas être ma vérité, ça Voilà. Moi, j'ai joué à ça à un moment.

Speaker 1:

J'ai joué à toutes les pensées que j'observais, qui me faisaient du mal, qui ne me faisaient pas plaisir, et en postpartum, je n'y arrive pas. Je commençais à me sentir pas bien. Je me dis qu'est-ce qui se passe? Ah, j'ai pensé ça.

Speaker 2:

OK, non, ce n'est pas vrai, dis-moi, par rapport au portail de la maternité. moi qui ai rendu avec des grands enfants de 25 et 19 ans, je pourrais t'écouter et te dire ah, mince, c'est trop tard, ou est-ce que c'est encore possible aussi de profiter de ce portail-là de la maternité, peu importe l'âge des enfants, même si la grossesse est bien passée depuis plus d'une vingtaine d'années, bien sûr.

Speaker 1:

Bien sûr déjà, parce que toute ton histoire, elle est restée à la fois dans ton corps et dans ta tête, dans ta conscience. Tout est encore présent. Et puis parce que tu as encore une relation avec tes enfants, même si tu ne les vois pas forcément. Je vais te raconter l'histoire de mon fils. Il avait deux ans et il savait dire maman, mais il ne voulait pas m'appeler maman, il ne voulait pas le dire. Je suis allée faire une formation en ostéopathie intra-pelvienne après avoir accouché de ma deuxième. On était, à un moment donné, dans un état de conscience modifié. Je dis à la formatrice écoute, je sens qu'il y a mon fils qui veut venir. Je vais revivre son accouchement. C'est ça qui était là, présent au moins. Elle me dit OK, monte sur la table.

Speaker 1:

Avec sa grande sagesse, elle a appuyé au niveau du périnée, comme si la tête passait. Au final, cet accouchement, qui devait être naturel à la maison, s'est retrouvé à l'hôpital, avec des péridurales, un enchaînement de complications, et j'ai rien senti du tout. Mais vraiment, j'ai pas senti. Et là, c'était magique. C'est comme si mon corps avait compris que mon fils était sorti Et j'ai compris qu'avant, en fait, il n'avait pas eu l'info.

Speaker 1:

C'était vraiment ça la sensation Avant mon corps n'avait pas compris que mon fils était sorti de moi. Il n'a pas pu le sentir. Et moi, ça a transformé beaucoup de choses dans ma capacité de pouvoir être mère après et là du coup, naturellement. mais ce qui est drôle, c'est que le lendemain, alors qu'on était à plus de 400 kilomètres de distance et qu'on avait pas de communication, il m'avait laissé un message avec le papa sur mon répondeur et le papa dit bah, elouane veut te dire quelque chose, et c'était une minute de maman, maman, maman. Tu vois donc ça, ça s'est passé à 400 kilomètres de distance, sans transmettre l'information verbale, c'est passé par mon corps, mais c'est arrivé jusqu'à mon fils. C'est pour ça que je te dis que oui, n'importe quoi en fait même après, et de quelle façon tu accompagnes les femmes.

Speaker 2:

C'est du privé avec toi. Il y a des accompagnements de groupe. D'ailleurs, si jamais ça vous intéresse, vous frissonnez comme je frissonne. Écoutez Johanna. Vous avez tous les détails dans la description pour pouvoir la rejoindre via Instagram, son site Internet ou son Facebook ou peu importe. Tout est disponible, mais quel type d'accompagnement tu offres disponibles, mais quel type d'accompagnement tu offres?

Speaker 1:

Alors, je propose les deux. Il y a des accompagnements individuels, quand on a vraiment envie de rentrer dans l'intime de ce qui se passe On part toujours à partir de ce qui se passe dans le quotidien d'aller vraiment aiguiser cette machine à sentir qu'il y a besoin d'être un peu accompagnée sur ça, pour reconnaître vraiment ses besoins, ses limites, ses valeurs et pouvoir voir comment, justement, tu peux te remettre au centre de ta vie et ramener le plaisir comme moteur. c'est fondamental. et puis, il y a des accompagnements qui sont de groupe, parce que c'est génial, ce que je te dis, quand on est réunis à plusieurs, quand tu parlais d'impacter le monde, notre puissance est vraiment découplée, mais les femmes réunies ensemble ouvrent des portails. c'est phénoménal. mais donc, oui, voilà, il y a aussi des cercles ouvertes aux seules qui sont déjà les mamans, aux seules qui ont envie de devenir maman, ou même quand t'es enceinte.

Speaker 1:

et après, je propose tout particulièrement d'accompagner aussi les femmes enceintes pour qu'elles récupèrent leurs clés, tu sais, les clés pour ton accouchement, pour ton postpartum, et puis des choses pour Vraiment, parce que pendant la grossesse, notre sensibilité, elle est vraiment accrue. Et comment ça? c'est un atout en fait pour toi, parce qu'après une fois que tu as mis ça en place pendant la grossesse, tu vas savoir très rapidement ce que tu ressens En fait pendant la grossesse. c'est comme si tu pouvais affûter ta machine. C'est moi qui vais mettre ça à la machine à sentir. Et ce dialogue, il va se faire après de plus en plus vite et avec une précision et une clarté. Et en fait, c'est un cadeau Sauf que au début, tu ne le vois pas forcément Si tu ne vas pas regarder de l'autre côté, ça peut juste être que tu pleures tout le temps et que c'est un peu ennuyeux. Et puis on va te dire, comme tu parlais du syndrome préventif, on va te dire que c'est les hormones de la grossesse.

Speaker 2:

Mais Joanna, la conversation était d'une richesse fantastique. Ça a été un honneur d'avoir cette discussion-là avec toi. Puis, merci beaucoup pour cette légèreté que tu apportes dans l'univers des femmes. Merci.

Speaker 1:

Merci, merci à toi, karine. J'étais ravie de t'avoir.

Speaker 2:

Ah, c'est super agréable Alors à la maison. Merci infiniment. Si jamais vous avez des questions, des commentaires, vous savez que vous avez tous les endroits possibles et inimaginables pour nous laisser un message. Vous pouvez le laisser directement à Johanna, vous pouvez me le partager avec moi. Je vais le partager à Johanna. Il n'y a pas de bon, il n'y a pas de mauvais. Mais si jamais aussi, vous connaissez peut-être quelqu'un qui est enceinte ou qui a là, partagez ce podcast, cet épisode, afin qu'on puisse aussi, ensemble, créer encore plus de légèreté dans cette sphère si importante qu'est la maternité. Merci encore, johanna.

Speaker 1:

Merci, Cathy.