Impacter le monde avec Karine Champagne

70. Comment aider son enfant à mieux dormir avec Émilie Leblanc

Karine Champagne Season 2 Episode 70

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Découvrez les secrets d'un sommeil réparateur pour vos enfants grâce aux conseils avisés d'Émilie Leblanc, notre somnopédagogue™ invitée. 

Ensemble, nous explorons comment les transitions, telles que la rentrée scolaire, impactent le sommeil et pourquoi il est important de respecter cette fonction vitale autant que l'alimentation et l'activité physique. 

Émilie partage ses astuces pour enseigner aux enfants comment gérer leur propre sommeil et en faire un allié au quotidien.

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5 bonnes raisons d'écouter cet épisode :

1. Comprendre l'impact crucial du sommeil sur le développement cognitif et émotionnel des enfants.
2. Découvrir des astuces pratiques pour mieux structurer la journée de votre enfant et favoriser un sommeil réparateur.
3. Apprendre comment gérer les périodes de transition (vacances, rentrée, Noël) sans nuire au sommeil de vos enfants.
4. S'informer sur les techniques bienveillantes pour aider les enfants à mieux gérer le stress et l'agitation avant le coucher.
5. Savoir comment instaurer des routines de sommeil adaptées à l’âge et aux besoins de chaque enfant, de 0 à 12 ans.

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

chaque nouveauté peut-elle, ou chaque changement peut-il, affecter le sommeil de notre enfant?

Speaker 2:

Ah oui, Et c'est normal. Il ne faut pas s'en vouloir de ça, parce que c'est la vie. La vie, c'est des fêtes de famille qui finissent un petit peu plus tard, c'est Noël, avec le changement de routine, c'est les vacances. Quand on en est conscient, il y a des choses qu'on peut mettre en place, favoriser, pour éviter de créer une dette de sommeil. Mais il faut être conscient, il faut avoir des attentes réalistes que le lendemain, l'enfant va peut-être être plus irritable.

Speaker 1:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Aujourd'hui, on plonge dans l'univers absolument fascinant du sommeil chez l'enfant avec mon invité, Émilie Leblanc, qui est somnopédagogue de l'enfance 0-12 ans. Alors que vous soyez maman, grand-maman ou future grand-mère comme moi, temps de vous travailler peut-être aussi avec des enfants 0-12 ans, vous allez adorer l'épisode parce que vous allez découvrir des clés essentielles pour améliorer le sommeil des enfants, notamment en période de transition comme rentrée scolaire, Halloween, Noël, les congés, les vacances et ciel qu'on a besoin, oui, de cette douceur-là à intégrer dans la routine Sans plus tarder. Émilie Leblanc, alias la marraine du dodo, es-tu prête à impacter le monde? Oh que oui. Est-ce que c'est pour toi, impacter le monde?

Speaker 2:

Impacter le monde? oui, transmettre, transmettre l'importance, mettre en lumière l'importance qu'est le sommeil de l'enfant, à même titre que l'importance est de tous les besoins vitaux de l'enfant, parce que le sommeil est un besoin vital.

Speaker 1:

Donc, bien souvent, quand on parle de 0-12 ans, que ce soit à la petite enfance, la garderie, au primaire, début secondaire, oui, on va focaliser beaucoup sur l'alimentation, sur le fait de bouger, mais selon toi, dans ce que tu as vu et ton expérience d'éducatrice en enfance, on oublie peut-être le plus important, ou sinon de façon équivalente en importance, le sommeil.

Speaker 2:

Oui, parce que c'est bien beau, bien vouloir s'alimenter, c'est excellent, puis même que c'est un atout, c'est un facteur naturel. des aliments sains pour un meilleur sommeil, c'est un élément, un facteur naturel essentiel aussi de bien bouger par rapport au sommeil. Mais s'il n'y a pas de sommeil suffisant, on ne pourra pas faire les deux autres. Donc, c'est comme une roue qui tourne aussi.

Speaker 1:

Qu'est-ce qui fait en sorte que tu?

Speaker 2:

t'es intéressée au sommeil, parce qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui se sont vraiment penchés sur le sommeil 0-12 ans, une fois que l'école est commencée, le 0-5 ans ou le 0-3 mois, 0-6 mois davantage, mais pas autant sur les années subséquentes. Mais oui, en étant maman moi-même, j'ai pu accompagner mes enfants vers un bon sommeil et je vois les impacts aussi au niveau des apprentissages, de la concentration au niveau. Le sommeil a des impacts sur la croissance de l'enfant, sur l'irritabilité, les relations sociales. Donc, rendu à l'école, il y a énormément, dans ce contexte-là, de relations sociales à établir, de concentration à avoir. Au niveau des apprentissages, c'est pendant le sommeil que les apprentissages sont mémorisés. C'est le manque de connaissances de l'enfant de son propre sommeil, de ses capacités à bien dormir.

Speaker 2:

Donc, c'est un apprentissage, c'est des notions à lui transmettre pour que lui, ensuite, sache et ait des outils pour toute sa vie, parce que ça peut impacter en étant jeune, mais après ça, perpétuer plus tard. Puis, au niveau de la petite enfance, j'ai reçu des parents. J'ai reçu des parents, le matin, qui étaient fatigués, avec des enfants en dette de sommeil, qui n'avaient pas bien dormi la nuit, et là, que je récupérais dans la journée pour remettre un sommeil de qualité, et c'est ce qui m'a dit, qui m'a fait voir que le parent était pas qu'il avait des malintentionnés, mais qu'il n'était pas informé, qu'il avait des manques de connaissances au niveau de comment mettre le sommeil en avant-plan, puis comment mettre dans la journée les bonnes choses au bon moment pour faciliter le sommeil.

Speaker 1:

Ok, il y a des choses à mettre au bon moment, parce que moi, je connais la routine du dodo. J'ai eu quatre enfants et il y avait cette routine-là après le souper, qui nous permet peut-être de les amener le plus possible au sommeil. Mais pour toi, le bon sommeil, ça commence en ouvrant les yeux. Mais oui, c'est ça, un bon sommeil, ça commence en ouvrant les yeux.

Speaker 2:

Mais oui, c'est ça, tu sais, l'horloge biologique interne, elle est programmée sur un 24 heures. Donc, qu'est-ce que le parent va pouvoir faire à partir du lever du matin pour que, toute la journée, les bonnes hormones soient sécrétées au bon moment, ce qui va faire en sorte que les siestes vont être placées au bon moment? ça va être favorable au niveau de l'alimentation. Après, dans l'après-midi, est-ce qu'il y a encore une sieste? selon le besoin de l'enfant, selon l'âge, l'exercice physique est-ce qu'il va être placé au bon moment dans la journée?

Speaker 1:

no-transcript. Que ce soit le changement, d'heure, noël, les vacances, l'halloween, le chamboulement familial, peu importe, il y a tout le temps des petites choses qui se produisent pendant l'année qui font en sorte que, peut-être, le sommeil est moins récupérateur. Chaque nouveauté peut-elle, ou chaque changement peut-il, affecter le sommeil de notre enfant?

Speaker 2:

Ah oui, Et c'est normal. Il ne faut pas s'en vouloir de ça, parce que c'est la vie. La vie, c'est des fêtes de famille qui finissent un petit peu plus tard, c'est Noël, avec le changement de routine, c'est les vacances. Quand on en est conscient, il y a des choses qu'on peut mettre en place, favoriser, pour éviter de créer une dette de sommeil. Donc, une fois, ça peut arriver. Mais il faut être conscient, il faut avoir des attentes réalistes, que le lendemain, l'enfant va peut-être être plus irritable et ça ne sera pas de sa faute. Donc, souvent, l'enfant va venir super agité. Un enfant qui est fatigué devient très agité. Donc, ça peut faire partie des conséquences. Donc, plus agité, moins tolérant, la gestion des émotions se fait moins bien. Donc, le parent va dire Mais voyons, voyons comment ça se fait.

Speaker 2:

Mais pas patient. OK, mais c'est de la faute de qui? Donc, c'est aussi. Puis, il ne faut pas se culpabiliser, exact.

Speaker 1:

On dit c'est la faute de qui? no-transcript. C'est peu importe le moment où vous l'écoutez, ce podcast. Il y a peut-être eu une fête ou un changement ou un dérèglement.

Speaker 2:

Par exemple, mon enfant n'est pas du monde parce que la veille je suis sortie, on est allé voir des amis, on a fait la f Qu'est-ce que tu mettrais en place pour aider le climat familial et l'enfant à récupérer ce sommeil-là? Donc, on met des limites dans la journée pour dire bon, là, oui, tu as envie de jouer, mais peut-être que le jeu aussi. Moi, c'est mon approche. Le jeu, je le recommande pour enseigner à l'enfant ou mettre en place les facteurs qui vont faciliter le sommeil. Donc, si on veut qu'il récupère après, on peut être un peu ratoureux et y aller avec une proposition de jeu Coucher. Oui, c'est ça qui va faire baisser le taux de cortisol. Parce qu'un enfant qui est fatigué, un enfant qui a une dette de sommeil, un enfant qui est très agité, un enfant qui va beaucoup bouger, beaucoup d'exercices physiques dans la journée, va faire monter le taux de cortisol, qui est l'hormone de l'éveil et l'hormone du stress. Ce qu'on veut, c'est créer un équilibre avec l'hormone de la mélatonine, qui est l'hormone du sommeil.

Speaker 2:

Donc, l'enfant, en général, s'écrète suffisamment de mélatonine pour pouvoir bien dormir, mais si son taux de cortisol, dans la journée, on ne l'a pas aidé à le diminuer, on n'a pas vidé son petit sac à dos de stress au courant de la journée. Ce n'est pas toujours du mauvais stress. Mais tout ce qui est stimulant, tout ce qui est nouveau, tout ce que l'enfant doit s'adapter, ça crée une gestion à faire au niveau du stress. Donc, on peut justement si je reviens sur la petite activité, une petite activité de yoga, une petite activité de, on s'assoit un jeu de société, un jeu qui fait rire l'enfant. Un jeu qui fait rire l'enfant va le détendre beaucoup, va renforcer le lien affectif avec le parent. Alors là, on mise sur, on remplit le petit réservoir affectif. C'est tous des facteurs naturels de santé qui sont favorables au sommeil par la suite. Donc, dans la journée, avoir vraiment beaucoup des moments, le plus souvent possible, pour baisser ce taux-là de cortisol.

Speaker 1:

Puis c'est presque applicable pour tout le monde. On parle 0-12 ans mais, honnêtement, tous les gens qui nous discutent en ce moment pourraient aussi se rendre compte que jouer à un petit jeu de société, sortir le jeu de cartes, rigoler, ça fait aussi baisser le niveau de cortisol.

Speaker 2:

Oui, c'est bon pour tout le monde. C'est juste que l'enfant il n'y a pas de contrôle là-dessus dans sa journée, il faut que quelqu'un mette la table à sa place. Donc, moi, j'appelle ça la mise en scène du sommeil. Donc, on met tout ce qu'il faut en place dans la journée pour que l'enfant puisse s'abandonner à l'activité, dodo De lui-même, clairement, qu'il ne voudra jamais aller se coucher, parce qu'il veut tout ce qui est à l'extérieur, tout ce qui est à l'extérieur de lui, qui est stimulant, et de dormir. C'est une connexion interne. Donc, il faut le plus possible éteindre ce qui est à l'extérieur pour que l'enfant puisse se retrouver à l'intérieur de lui pour s'endormir, parce qu'on ne peut pas endormir personne, le parent ne peut pas endormir son enfant.

Speaker 1:

Oh, Attends. mais il y a plein de gens qui disent« Ah oui, mais moi j'endors, Moi je l'ai endormi.

Speaker 2:

Non, il n'y a personne qui ne peut endormir personne, ça, c'est clair. On peut mettre en place ce qu'il faut pour que l'enfant s'endorme de façon naturelle, de façon bienveillante, on met ça en place, on crée une routine, justement, qui est sécurisante, et l'enfant va avoir son rituel, ses conditions d'endormissement, endormissement, les conditions d'endormissement, plus elles sont répétées, l'enfant va faire des associations avec ça, puis, après ça, il va pouvoir le répéter, peu importe où est-ce qu'il est après, s'il a ses conditions d'endormissement, ça va être beaucoup plus facile pour lui. Mais il faut que quelqu'un ait créé ça à travers la journée. Oui, c'est comme ça pour l'adulte aussi. On a nos conditions d'endormissement, nous aussi no-transcript, parce que l'enfant naît avec un tempérament, puis une hérédité. Donc, ça, on ne peut pas non plus vouloir transformer, ça, donc, c'est dans lui.

Speaker 2:

Mais on peut mettre en place des outils qui vont être favorables au sommeil, mais ça de façon à lui transmettre, de façon à ce que lui petite enfance, pour qu'ensuite, lui le transmette à l'enfant, pour qu'ensuite l'enfant ait ses clés pour le plus autonome possible pour toute sa vie. Après, c'est vraiment un cadeau à lui offrir. Quand je disais tantôt de mettre la table, c'est ça, on le fait pour manger, puis, si l'enfant veut moins manger ou qu'il est plus difficile à la table, ou des choses comme ça. Il y a des outils qu'on met en place, comme par exemple, on fait un bonhomme avec une pizza. Oui, je me rappelle tellement d'avoir fait ça.

Speaker 2:

oui, On met ça amusant, on met ça ludique, pour que l'association avec le repas soit positive.

Speaker 1:

Avec le sommeil, on n'a pas tendance. Vas-y te coucher. je ne dirai pas ton histoire. Il y a des menaces qui viennent avec le sommeil. Je ne sais pas si pour vous, à la maison D'ailleurs, attendez, on va vous demander tout de suite quelque chose. C'est quoi, le sommeil avec votre enfant? quand on parle de routine, de dodo? Qu'est-ce que vous avez mis en place? Avez-vous vu des histoires d'horreur? J'aimerais beaucoup ça vous lire dans vos commentaires, dans les commentaires.

Speaker 2:

Ça me ferait plaisir de voir qu'est-ce qu'on peut créer avec ceci puis surtout savoir, c'est quoiner à la base, à votre instinct parental, et ça, on l'oublie trop souvent, trop souvent. Donc, l'instinct parental, qu'est-ce que toi, tu ressens? Ton bébé pleure, tu ne sais pas s'il faut que tu ailles le prendre, le consoler, mais qu'est-ce qu'il dit ton cœur de maman? C'est vraiment important. Oui, mais j'ai lu dans le livre que oui, c'est ça. Alors, il y a beaucoup de désinformation, il y a beaucoup. Le parent va s se déconnex de son instinct tranquillement, ça c'est dommage.

Speaker 1:

Est-ce que c'est un peu ça le fait de chercher à gauche puis à droite pour peut-être répondre aux besoins de tes enfants que tu es tombée sur la somnopédagogie? De quelle façon c'est apparu dans ton univers?

Speaker 2:

Moi, c'est de pas mon travail. Moi, j'ai été près de 20 ans en CPE comme éducatrice, les huit dernières années en pouponnière, et c'est quelque chose que j'ai toujours vu d'une superbe importance le sommeil. Je voyais les impacts que ça avait. Puis je voyais l'enfant, l'enfant qui fait une crise par terre parce qu'il arrive, qui est fatigué. Moi, j'avais vraiment juste le goût de le prendre, de le consoler, puis d'aller lui répondre à son besoin, qui était de dormir. Ensuite, quand il se réveillait, là, on avait des beaux moments de qualité. Alors je voyais directement l'impact Plusieurs fois par jour. ça dépend de l'âge, mais il y a beaucoup aussi de désinformation. puis, le parent n'a pas toujours les connaissances exactes pour quand enlever la sieste le matin, quand enlever la sieste l'après-midi, est-ce que la sieste va nuire au dodo du soir? Non, la sieste ne nuit pas au dodo du soir.

Speaker 2:

mais est-ce qu'il y a des choses qui ont été mises en place dans la mise en scène du sommeil tout au long de la journée enceinte, du sommeil tout au long de la journée. De là l'importance de la communication avec la personne qui s'occupe de l'enfant le jour, si ce n'est pas le parent. La communication le matin Comment ça s'est passé la nuit, comment ça s'est passé le matin Dans quel état l'enfant arrive. Donc, ça nous aide, comme éducatrices, après ça, à pouvoir mettre en place les bonnes actions dans la journée.

Speaker 1:

Donc, tu es au travail, tu as côtoyé, au cours de tes dizaines d'années de travail avec les enfants, des centaines d'enfants dans un vide de toutes les couleurs. Oui, et là, tu t'es juste posé la question quoi? je me demande si je peux élargir mes connaissances en lien avec le sommeil des enfants, parce que ça titillait à l'intérieur.

Speaker 2:

Ah oui, oui, je me dis il faut sauver le sommeil de l'enfant. Il faut le sauver à la rescousse des parents, à la rescousse des professionnels de la petite enfance, pour sauver leur sommeil, parce que c'est eux, après, c'est l'enfant après, qui a les conséquences d'un manque de sommeil, c'est lui qui se fait chicaner.

Speaker 1:

C'est lui qui est dans le coin. C'est lui qui ne joue pas. C'est lui qui est retiré de la table.

Speaker 2:

Oui, par un manque, juste, un manque de connaissance, puis de conscience, puis de prendre le temps. Alors, moi, j'avais des parents qui me disaient mais vous êtes magique, ça dort ici, comment vous faites par les siestes? Oh, qu'il n'y avait pas de magie, on ne travaillait pas, on mettait des choses en place pour que ce soit favorable. Puis, j'ai observé, j'ai essayé, je me suis réajustée. Il y avait le changement d'un dortoir à l'autre, c'était une poignière de dix enfants. Qui dort mieux avec qui où? Donc, il y a aussi une problématique de sommeil en collectivité. Le sommeil en collectivité, ce n'est pas facile pour un enfant de dormir avec plusieurs autres enfants. Donc, dans les milieux de garde éducatifs, il y a cette réalité-là. Il y a la réalité aussi de l'attachement avec son éducatrice, au début que c'est moins évident.

Speaker 2:

Donc, l'enfant arrive fatigué à la maison parce que peut-être que les siestes ont été écourtées, dues à tout à fait normal. S'il n'est pas attaché à son éducatrice, il ne peut pas s'abandonner au sommeil. Donc, il y a beaucoup de petits détails que je souhaite transmettre de par mon expérience pour aider, parce que je sais c'est quoi être sur le terrain aussi, comme éducatrice. Je sais c'est quoi puis, je sais c'est quoi aussi avoir un enfant qui est en manque de sommeil, au niveau de tout son développement, qu'est-ce que ça peut affecter? Et c'est important, c'est pour ça que je veux mettre ça de l'avant.

Speaker 1:

Tu parles de tes enfants. Tes enfants sont plus grands maintenant. De quelle façon tu leur as proposé ces outils-là? Tu as intégré la somnopédagogie, tout ce que tu es, tout ce que tu sais auprès de tes enfants, et quel effet que ça a d'en faire peut-être elles-mêmes des sentinelles de leur propre sommeil.

Speaker 2:

Ah, ils savent Ben oui, de savoir que quand, quand, à l'intérieur, parce qu'on les ressent, les symptômes d'endormissement, donc, c'est les signaux qu'on perçoit chez le bébé. Ben, les enfants plus vieux peuvent les ressentir et on doit leur faire remarquer à ce moment-là. Ouf, là, oui, hein, et flowé, et là, on image. Donc, moi, j'ai beaucoup imagé. Donc, il y avait l'imagerie du petit train, du dodo, la fenêtre d'endormissement. Donc, quand la fenêtre ouvre, c'est le temps avant qu'elle se referme, d'aller se coucher Chez un enfant. C'est une dizaine de minutes. Ah oui, c'est pas long, 10 minutes. Alors, si on manque le petit train, il faut attendre le prochain. L'enfant est réveillé après. Donc, c'est aussi, c'est pas grave, mais il faut en être conscient et ne pas s'acharner à ce moment-là. Donc, de conscientiser ça, et moi, je l'ai fait beaucoup par le jeu. Donc, j'ai beaucoup de livres.

Speaker 2:

Donc, tant qu'à raconter une histoire, le choix de l'histoire est important le soir, tu sais les histoires de petits chaperons rouges, de méchants loups, et tout justement, qui parle des bienfaits du sommeil, il s'en va là se coucher l'enfant. J'en ai plusieurs des titres à suggérer. Donc, c'est ce que je propose aussi aux parents dans mes consultations. Donc, je leur propose des livres, des idées, des activités à faire pour que l'enfant soit plus conscient après, pour que, quand ça se passe dans son corps, qu'il ressent les symptômes, qu'il frotte ses yeux, qu'il baille, là, je devrais aller me coucher. C'est vraiment faisable de l'inculquer à l'enfant et d'amener ça de façon positive. Donc, si l'enfant a peur du noir, on lui met une veilleuse, on ne fait pas semblant que ça n'existe pas, que l'enfant n'est pas bien, il veut dormir avec la fratrie. Oui, si ça se passe bien, pourquoi pas? Je me suis déjà levée des matins et mes deux filles étaient couchées ensemble. Ils s'étaient réconfortés. Pourquoi pas?

Speaker 1:

L'importance, c'est que le sommeil, le besoin soit répandu. Donc, on a des critères très sélectifs, qui ne sont pas nécessairement vrais qui ne sont pas nécessaires.

Speaker 2:

On a des attentes envers l'enfant, il y a une formeion sociale. Les gens se comparent beaucoup d'une maison à l'autre, d'une famille à l'autre, et pourtant il ne faut pas le faire parce qu'il n'y a pas une famille pareille et il n'y a pas un enfant pareil. Ça ne veut pas dire que parce que chez ta voisine, c'est de cette façon-là, ou que moi, la façon que j'ai été avec mes enfants pour les aider avec le sommeil, que ça va fonctionner chez tout le monde. Individuel à chacun, individuel avec le tempérament, individuel, avec les phases de développement. Il y a eu une phase de développement où ma fille avait vraiment beaucoup de difficultés à s'endormir, il n'y a pas si longtemps, parce qu'elle faisait beaucoup d'anxiété.

Speaker 2:

Alors, c'est dans la Oh, ok, tu as toujours bien dormi. Alors c'est dans la Oh, ok, t'as toujours bien dormi. Là, tout d'un coup, qu'est-ce qui se passe? Tu te relèves toujours. Bien, c'est une réalité. Puis, il faut vraiment répondre à ce besoin-là. Elle a eu besoin que je reste avec elle pendant un petit bout de temps pour la rassurer. Oh, non, il faut qu'elle s'endorme tout seule de façon autonome.

Speaker 1:

Non gâté la fameuse.

Speaker 2:

Ben, c'est ça gâté. Tu sais pourquoi, en tant qu'adulte, les enfants, ils nous voient, en tant que couple, dormir ensemble Et eux, en tant qu'enfants, il faut qu'ils s'endorment tout seuls dans leur chambre. C'est dur, pareil à comprendre. Donc, la déconnexion du parent pour l'enfant, c n'est pas à sous-estimer. Il y a des enfants pour qui ça se fait bien. Il y a des enfants, c'est plus difficile de se séparer de son parent, Mais c'est tout à fait sain aussi. Quand l'attachement est sécure et solide, ça se fait bien, mais de façon graduelle, au lieu que c'est l'enfant qui doit se déconnecter du parent. Mon approche, ma façon avec mes clients, c'est que je demande aux parents doucement de se déconnecter de son enfant. C'est le parent qui le fait doucement, au lieu d'envoyer l'enfant se déconnecter de lui.

Speaker 1:

Quand les gens se retrouvent avec toi, tu me parles de l'accompagnement que tu fais. t'es partout dans les salons si jamais ça vous intéresse, ça vous titille. puis même on va parler de cadeaux qu'on peut offrir. Est-ce que c'est des cadeaux qu'on offre aux parents ou aux enfants afin de bien dormir? Je crois qu'un fait l'autre. Oui, exact, on va en parler dans quelques instants. Quand les gens arrivent pour une consultation avec toi, parce qu'elles se sont-ils à bout? Ça fait des semaines qu'elles n'ont pas dormi, qu'est-ce qui se passe? C'est quoi le contexte d'une consultation avec une somnopédagogue?

Speaker 2:

Ça dépend de chacun.

Speaker 2:

Il y a des parents qui étirent beaucoup avant de consulter, c'est correct. Puis, moi, je pars de là, ce qui a été fait avant, je l'écris, je pose des questions, puis tout ça. Mais ça a été fait, c'est correct, l'on fait, c'est pas de problème. On part de maintenant Et là, je guide maintenant avec la réalité qui est, tu sais, il n'y a pas de mauvaises habitudes qui sont créées, il y a des associations. Donc, les enfants ont des associations qui ont été faites volontairement, involontairement, c'est pas grave. Là, il y a un bug, il n'y a plus personne qui dort bien dans la maison. On part de là. Et il y a d'autres parents qui veulent être dans la prévention. Ça, je l'encourage fortement, donc, d'être dans la prévention, d'avoir, tu sais, j'ai une formation qui s'appelle dodoinfo.

Speaker 2:

Si ça donne les grandes lignes des besoins du sommeil et des outils aussi à mettre en place, général, on sait bien que chacun est unique, donc, on verra aussi à ce moment-là. Mais quand le parent est bien informé, bien outillé et qu'il comprend ce qui arrive avec le stade de développement de l'enfant, parce que le sommeil, c'est un processus qui évolue avec la maturation du cerveau, il faut avoir des attentes réalistes. Un petit bébé, tu ne peux pas faire la même intervention qu'avec un enfant de 4-5 ans. Il n'y a pas les mêmes besoins, il n'y a pas la même maturité. Alors, on y va avec ça, donc selon l'âge de l'enfant. Je questionne beaucoup. Je questionne beaucoup pour être sûre. C'est sûr qu'il y a des aspects scientifiques que je connais, mais j'y vais aussi avec les valeurs familiales, Donc l'écologie familiale, la réalité, qu'est-ce qui se passe à la maison? Et j'essaie de combiner ça ensemble pour répondre le mieux possible aux besoins de l'enfant.

Speaker 1:

Puis, c'est chouette, parce que le sommeil chez l'enfant ou le petit-enfant, on a la perception à moins que je me trompe puis j'aimerais aussi vous entendre dans les commentaires, si jamais vous aviez aussi cette perception-là c'est que c'est 0-5 ans Après, quand on rentre au primaire. on dirait que je m'informe. j'aurais pas pensé nécessairement m'informer sur le sommeil de mon enfant, à part As-tu bien dormi? ou la phrase classique du matin. Mais toi, tu vas jusqu'à 12 ans, parce que tu sais qu'ils ont des signes clairs qui sont fatigués ou même exténués.

Speaker 2:

Bien, oui, ça prend encore un cadre rendu à l'école, ça prend un cadre de sommeil. Le parent est là pour guider son enfant, mettre des limites, mettre une routine claire et transmettre les bienfaits du sommeil. Tu sais, si le parent voit le sommeil aussi, le parent est un modèle. Donc, si le parent voit le sommeil de façon comme si c'était une perte de temps, on n'a pas besoin de dormir tant que ça. Tu sais, on n'a pas besoin de dormir tant que ça. J'ai trop de choses à faire Et la gestion des écrans, c'est ça aussi qui est un enjeu en ce moment. Les phrases dites par le parent, des fois, ont un impact. J'ai déjà entendu un parent dire à son mettre l'enfant dans la poussette, l'enfant qui pleurniche, ou quoi. Non, non, inquiète-toi pas, tu ne dormiras pas là. Ok, pourquoi? C'est inquiétant dormir. Donc, faire attention aux messages qu'on véhicule avec le sommeil.

Speaker 1:

As-tu quelques phrases, toi, comme ça, que tu as retenues, que tu as entendues, qu'on ne devrait pas dire à notre enfant.

Speaker 2:

Bien, c'est sûr, c'est sûr. Arrête si, si tu es trop fatigué, tu n'écoutes pas bien, dans ce temps-là, tu vas aller te coucher. Si tu ne manges pas, tu vas aller te coucher. Faire des liens qui n'ont pas de cohérence ensemble, va réfléchir dans ta chambre. C'est sûr qu'associer la chambre avec quelque chose de négatif, ce n'est pas super non plus.

Speaker 1:

Faire des menaces avec le sommeil Ou des conséquences parce qu'on est fatigué.

Speaker 2:

Ben oui, Arrête parce que tu vas aller te coucher, mais des fois, ça sort tout seul. C'est pas grave si on le fait une fois, puis qu'est-ce? Mais on peut revenir là-dessus après, on peut aller l'expliquer à l'enfant. Et tantôt, là puis, c'est un exemple aussi à montrer. Tantôt, je me suis emportée, je t'ai dit arrête, parce que tu vas aller te coucher. J'aurais pas dû te dire ça, parce que se coucher, c'est plaisant. Donc, on peut revenir là-dessus. Ce n'est pas grave, ça de se remettre en question. Puis, même que c'est un exemple, ça montre à l'enfant de pouvoir dire OK, ce que j'ai dit, tantôt, finalement, j'ai parlé trop vite, ce n'est pas grave. Mais pas de changer d'idée. Par exemple, si on dit non, si on dit une conséquence ou quoi, bien, si on dit non, si on dit une conséquence ou quoi, il faut la maintenir, même si on a parlé trop vite. Ça aussi, ça s'explique. Tantôt, je t'ai dit ça, j'ai dit non, j'ai répondu vite ou tout, mais j'ai dit non.

Speaker 1:

Ça demeure. non, c'est ça.

Speaker 2:

Je m'excuse, j'aurais dû, j'ai parlé fort, mais montrer que c'est humain, moi aussi j'ai moins bien dormi hier. Tu vois, je suis moins patient aujourd'hui. Conséquence directe de Juste amener ça, rendre ça plus léger. Un enfant qui va se coucher, que son parent va être fâché contre lui, va dire va te coucher là, ça suffit, va sortir de la chambre. Très difficile pour l'enfant de s'endormir en sachant que son parent est fâché. Pas le fun. S'endormir sur une note comme ça. Qu'est-ce qu'il va avoir tendance à faire? Avoir tendance à rappeler son parent, tout ce qui attend que, oui, il va. Alors, les nombreux rappels, ça peut avoir un lien avec ça«. Un lien avec ça, maman.

Speaker 1:

Papa, quoi encore? Ouais, c'est pas ça qu'ils veulent.

Speaker 2:

Non, c'est ça. Ok, ouais, t'as tous des flashs, là.

Speaker 1:

Ouais, ouais, j'ai une groupe de flashs. Est-ce que vous avez des flashs aussi qui nous écoutent? Oui, Puis ça arrive, puis il faut pas s'en vouloir, mais il faut en être conscient Et qui sont à la recherche d'un apaisement. c'est ça.

Speaker 2:

Ils sont à la recherche d'un apaisement, parce que là, une chicane avant le dodo, quoi qu'est-ce que ça fait? monter aussi, ça fait monter du stress.

Speaker 1:

Oui, comme adulte aussi, c'est la même chose. Si on se chicane avec notre enfant, on s'endort sur une mauvaise note, on dort pas bien.

Speaker 2:

On est incompat, chose Oui, fait que tu sais aller se réconcilier avec son enfant dans le dodo, c'est de la bienveillance, mais c'est aussi de répondre aux besoins de l'enfant d'être sécurisé. Puis, un enfant qui n'est pas sécurisé affectivement va avoir beaucoup plus de difficultés à s'abandonner au sommeil, va peut-être avoir tendance à se réveait dans la nuit. Ça va appeler son parent. C'est instinctif, l'enfant, c'est instinctif La sécurité. Rappeler son parent pour se faire sécuriser, ça vient de l'homme de Cro-Magnon, alors ça vient de loin Et ça mettons, je veux dire, disons, pour le bébé.

Speaker 2:

Il ne sait pas, lui, qu'il est né en 2024. C'est vraiment l'instinct primitif qui reste Quand le bébé était éloigné de son parent, à l'époque, c'est vrai que c'était dangereux, c'est vrai qu'il était en danger. Alors, ça, c'est resté. L'enfant doit OK, je vais appeler mon parent, je vais pleurer, je vais l'appeler. Mon parent arrive, il me sécurise, il me donne à manger. Donc, après ça, ça évolue. Mais de répondre aux pleurs de l'enfant, de répondre à sa sécurité affective, va faciliter le détachement. Après, un enfant qui est bien sécure au niveau affectif va avoir beaucoup plus de facilité à se déconnecter que son parent. Mais ça, il faut que le parent le fasse, le maintienne. Émilie, parle-moi des lundis.

Speaker 1:

Des lundis ou des jeudis. Ah, oui, ok, il y a deux journées type Non, c'est juste le jeudi. Ah, c'est juste le jeudi Le problème. Oui, c'est la journée la plus difficile, le jeudi.

Speaker 2:

Je pensais que tu me parlais des jeudis dodo.

Speaker 1:

Ah, ok, on va reparler du jeudi dodo. Mais le lundi, c'est pas la dette du sommeil. Oui, ok, attends, je vais reprendre. On va refaire du montage. Il n'y a pas de problème, tu me parles de la garderie. là, Oui, oui, je te parlais C'est pas grave, c'est tellement Moi j'étais là, Puis je vais faire le jeudi.

Speaker 2:

Non, mais c'est correct.

Speaker 1:

C'est juste drôle. Je suis comme Colleen le jeudi, est-ce que les parents, ils prennent Du vin ou Je ne sais pas trop, on repart. C'est vraiment pas grave, émilie. Qu'est-ce qui se passe les lundis? Est-ce que c'est une journée particulièrement ardue? Parce que même pour les parents, quand j'étais sur le marché du travail, plus temps plein, 9 à 5 ou 3 heures du matin à midi, le lundi, c'était une journée complexe avec les enfants. Est-ce que tu l'as vécu, puis pourquoi c'est si compliqué?

Speaker 2:

Bien, oui, c'est le retour à la routine. Puis, la fin de semaine, on s'est laissé aller, puis on a fêté un petit peu chez les grands-parents, chez les amis. On a amené nos enfants. Ils se sont couchés plus tard. Ils sont pas habitués de se coucher a parce qu'on s'est dit, il n'est pas capable de dormir ailleurs. Ce n'est pas vrai ça. Et comme parent, quand on est convaincu, on peut être convaincant. Donc, on peut amener le parc ailleurs.

Speaker 2:

Quand l'enfant, on répond à son besoin, immédiatement, le plus possible, dans la mesure du possible, avec ses conditions d'endormissement, soit la doudou, la suce, le petit lait chaud avant le dodo, l'odeur de ses parents. Ce n'est pas grave de continuer à jaser, puis de bercer, puis de répondre au besoin de ton bébé qui va dormir dans tes bras. Tu n'es pas obligé de t'en retourner à la maison, nécessairement. Donc, il y a un moyen, une moyennée pour ça. Quand ça ne marche pas bien, là, ça se peut que l'enfant s'endorme plus tard. Alors là, nos fins de semaine sont Hum, j'ai été magasinée, je suis allée au restaurant, j'ai fait ci, j'ai fait ça, et j'ai sauté des siestes de l'enfant, ou elles ont été raccourcies. L'enfant, ça se peut qu'il retrouve une routine en garderie ou en milieu de garde, peu importe où est-ce qu'il va Même à l'école.

Speaker 2:

6 ans à l'école, ça a un impact aussi Oui, parce que là, il y a d'autres choses à gérer autour de lui Sa bulle, les gens dans sa bulle. Donc, quand un enfant est fatigué, beaucoup moins de tolérance avec le côté social, plus héritable, moins concentré, donc ça amène d'autres choses de moins agréables pour l'enfant. Comment il se sent, lui, à ce moment-là. Donc, les lundis sont plus délicats. Disons Oui à la garderie. On récupérait des enfants fatigués, ça arrivait bien souvent, c'est naturel.

Speaker 2:

Il y a moyen quand même. Il faut quand même prioriser c'est le besoin de qui? les activités qui se passent dans la fin de semaine. Ouch, ouch, C'est ça l'affaire.

Speaker 1:

Oui, il y a des parents qui veulent.

Speaker 2:

Non, clairement, c'est ça. Mais l'enfant, lui, il ne demande pas à aller s'asseoir sur les genoux du Père Noël à une heure l'après-midi au centre d'achat. Ça, c'est le parent qui veut la photo avec le Père Noël.

Speaker 1:

Qu'est-ce qui arrive souvent avec l' une photo souriante de votre enfant sur le Père Noël? Je pense que moi, j'ai juste fait des crises. Moi, toutes les photos de moi, petite, je suis en crise sur le Père Noël.

Speaker 2:

Tu sais, c'est un étranger, il est costumé, Ça peut faire peur.

Speaker 1:

Oui, oui, pardonnez-moi, c'est le Père Noël.

Speaker 2:

C'est pas un de l'enfant parce qu'il a envie de ça, mais tout petit, il est beaucoup mieux en train de dormir, quand il a besoin de dormir, que faire une activité qui est pas adaptée pour l'âge. Donc, c'est juste pis. Tu sais, c'est pas pour culpabiliser personne, parce qu'on est dans la société. Où est-ce que c'est bien? c'est le fun de mettre sur Facebook une photo de Super Noël, par exemple.

Speaker 2:

Il y a beaucoup d'activités aussi qui sont proposées aux parents qui sont dans les heures de sieste, dans les villages, dans les municipalités, dans les villes, qui sont, tu sais, justement dans l'heure de la sieste en après-midi, alors on peut participer, mais peut-être que la sieste devrait être faite avant le matin, la changer de place. Donc, on peut faire participer les enfants, mais selon le besoin. Il faut à tout prix que les besoins de base soient répondus. Tu sais jamais qu'on va dire, qu'on va se dire ben, c'est pas grave, même s'ils ne dînent pas, on va aller à l'activité. Non, avec raison, il faut qu'ils dînent, il faut qu'ils mangent. Oh, ok, mais pourquoi une sieste? d'abord, on peut la sauter. Moi, c'est à ce niveau-là aussi que je veux faire prendre conscience aux parents et aux professionnels Ça fait partie des besoins de base de l'enfant, à même titre que l'alimentation, que l'exercice physique. Ça fait toute partie, parce que le sommeil est un facteur naturel de santé. Donc, quand il n'est pas répondu, on peut essayer de répondre aux autres, mais ça peut jouer.

Speaker 1:

C'est quoi les plus grands changements que tu as vus dans les accompagnements que tu as faits auprès des familles? Ça prend combien de temps du moment où on commence la consultation avec toi, puis qu'est-ce qui se passe?

Speaker 2:

Ouais, ça, c'est individuel à chacun. C'est sûr que quand on a la bonne approche, puis que ça se passe, au bout de quelques jours, on voit déjà une amélioration. Donc, je dirais, au bout de la troisième journée, si on n'a pas là, ce n'est pas réglé nécessairement, mais si on ne voit pas d'amélioration dans nos observations, il y a quelque chose, il y a une petite faille quelque part, il y a quelque chose qu'on doit replacer, mais normalement, c'est ce qu'on voit au bout de trois jours, ça s'améliore, s'améliore surtout quand il y a de la constance, de la cohérence, de la persévérance et je vais ajouter, de la bienveillance. Ça prend ça. Ce que je vois, ce que les parents me reviennent beaucoup comme commentaire, c'est que l'enfant est beaucoup plus de bonne humeur.

Speaker 2:

Un enfant qui se réveille en pleurant tous les matins, un enfant qui se frotte les yeux souvent dans la journée, un enfant qui est irritable, qui a besoin d'être toujours dans les bras de son parent, qui n'explore pas son environnement, il y a des choses à observer comme ça qui nous donnent des indices. Un enfant qui a bien dormi et de bonne humeur. Il y a des choses à observer comme ça qui nous donnent des indices. Un enfant qui a bien dormi et de bonne humeur, il explore son environnement, il se détache plus facilement de son parent, il est concentré sur la tâche, il a le goût de jouer. Un enfant qui arrête de jouer, un enfant qui est concentré? à l'école J'ai jasé avec des professeurs et tout ça, beaucoup d'enfants comme ça sur leur bureau dans la journée. Moment-là peut-être aussi qu'il y a un travail à faire pour l'enseignant, de dire oh, on va prendre une petite pause maintenant, repos, on va faire une petite respiration, on va. On ne peut pas faire ça pour tous les enfants tout le temps. Je comprends aussi qu'il y a une réalité à suivre.

Speaker 1:

Mais c'est pour ça que tu veux amener aussi la somnopédagogie 0-12 ans auprès, oui, des familles, pour qu'on soit encore plus conscient, qu'on sache qu'est-ce qui se passe. Changer juste notre vocabulaire. Je trouve que c'est énorme. J'aurais aimé ça. Pas associer nécessairement le conflit ou la punition avec le sommeil. Je trouve que ça, c'est vraiment puissant dans tout ce que tu as dit, qui était super intéressant. Mais il y a donc les familles, mais il y a aussi, au niveau de l'éducation, au niveau des profs, des enseignantes, des travailleuses en garderie, qu'est-ce qu'elles peuvent changer, modifier, créer qui permettrait collectivement que les enfants dorment mieux.

Speaker 2:

Oui, c'est un rôle éducatif, c'est vraiment un rôle éducatif de mettre le sommeil en valeur, de le maintenir en valeur, parce que c'est ça. On parle beaucoup des autres éléments de base de la vie, c'est parfait, mais le sommeil, on pourrait, au niveau éducatif, d'amener ça par le jeu, par des activités, par de la théorie, mais la théorie à travers le jeu. Moi, j'ai des petits cahiers d'activités pour les plus vieux qui jasent, que je transmets après aux parents, après une intervention auprès du parent, pour que le parent continue l'apprentissage avec l'enfant. Donc, moi, c'est vraiment ça, mon rôle, c'est de donner l'info, les outils, pour qu'ensuite le parent ou l'intervenant les transmette à l'enfant.

Speaker 1:

Et, en terminant, je veux vraiment qu'on fasse des suggestions cadeaux, que ce soit pour le parent, pour l'enfant c'est une consultation avec toi Qu'il soit à bout ou en prévention, je trouve que le cadeau est extraordinaire. donc, tu seras accompagné dans un sac à couches offert pendant le baby shower de Victoria.

Speaker 2:

Mais c'est ça, c'est parce que ça peut être utilisé à n'importe quel moment dans l'année, parce que, dans les années, il n'y a pas de date d'expiration sur mon certificat cadeau, parce que le sommeil évolue. Les trois premiers mois, ça va très bien. Vers quatre mois, il y a une petite conscience de l'environnement pour le bébé. Comment ça se fait que mon bébé dormait bien, puis là, tout d'un coup, il ne dort pas? Il y a une raison à ça dans son développement. Donc, tu sais, le parent n'a rien fait de mal ou de pas correct, ou quoi. Ça change à chaque fois que le bébé est stimulé, à chaque fois que le bébé a un bon développement pour impact sur le sommeil. C'est une bonne nouvelle, parce que ça veut dire que ça progresse bien.

Speaker 1:

C'est ça, c'est une bonne nouvelle. Gardez ça en tête. C'est une bonne nouvelle.

Speaker 2:

Il y a des outils pédagogiques qui s'en viennent aussi Une collection, la marraine du dodo pour intégrer les facteurs naturels de santé par le jeu. Et quels sont?

Speaker 1:

les autres jeux qu'on pourrait. Si on faisait une petite liste, puis on pourrait peut-être la partager dans les commentaires, si jamais ça vous intéresse. Qu'est-ce qu'on pourrait offrir à un parent et ou à son enfant pour mieux dormir? Quels seraient les peut-être trois, quatre cadeaux que tu prioriserais Ben?

Speaker 2:

une veilleuse Que l'enfant aime. Donc, il peut. En fait, là, le cadeau à offrir, c'est que l'enfant puisse choisir quelque chose pour son propre sommeil comme outil Une petite veilleuse, un livre, un toutou, une doudou, mais qu'il aime, qu'il apprécie et qu'il va faire partie de ses conditions d'endormissement. C'est sûr que si on lui offre quelque chose et qu'il n'a pas de choix, il va le prendre. Mais s'il a le choix et que lui décide de le prendre, ça renforce quelque chose. Ça renforce le contrôle que l'enfant n'a jamais dans sa journée, pour la routine, la routine, on donne des choix à l'enfant qui n'ont pas d'impact pour nous. Donc, ça, c'est un beau cadeau à lui offrir de pouvoir faire des choix, parce que quand on a le choix, quand on a du contrôle sur ce qui se passe, on baisse le stress Et c'est ce qu'on veut baisser le stress chez l'enfant.

Speaker 2:

Donc, ça pourrait être ça comme cadeau, de pouvoir que l'enfant puisse choisir, de l'amener. À la base, on revient à l'essentiel Un jeu de cartes. On fait des châteaux de cartes, créativité, concentration, toutes des bienfaits pour le sommeil. Donc, on revient vraiment avec l'imagination aussi que l'enfant peut faire avec le jeu. On n'est pas obligé de suivre les règlements, Ça peut être ses règlements. C'est pas grave, ça, on s'entend là, ça n'a pas beaucoup d'importance pour le parent.

Speaker 2:

OK, tu veux le faire comme ça, go, on transforme, on le fait rire. Ouais, fait que c'est pas nécessairement d'être du matériel. On peut transformer son lit en cabane. Un jeu, on l'amène, On l'amène par le jour, on l'amène de façon positive. On va jouer dans la chambre avec l'enfant pour enlever l'effet dortoir. C'est vraiment à ce niveau-là que je proposerais des activités ludiques.

Speaker 1:

Extraordinaire, émilie Leblanc, ma reine du dodo. Ça a été hyper chouette d'avoir cette discussion-là. Merci infiniment pour ce que tu fais et ce que tu as tant à cœur, qui est le sommeil de nos enfants. Ça fait plaisir. Alors vous pouvez rejoindre, bien sûr, émilie Leblanc. Tous les liens sont disponibles dans la description de ce podcast-là.

Speaker 1:

Si vous avez aimé ça, s'il vous plaît, likez, commentez, partagez. Si vous connaissez surtout quelqu'un qui est peut-être enceinte ou sur le point d'accoucher, ou qui est nouvellement maman, ou qui est peut-être cerné jusqu'en dessous des joues, des genoux ou peu importe l'endroit, selon le niveau de fatigue, partagez cet épisode. Peut-être que vous allez rendre une mère ou un père ou une famille tellement plus heureux et plus reposés. Merci, merci beaucoup, grand plaisir, à tout bientôt. Ça a donc été encore un grand plaisir de vous recevoir à l'émission Impacter le monde. Donc, merci d'être là, merci de vous abonner et merci de partager, parce que toutes vos vibrations, vos fréquences, votre énergie que vous nous envoyez, ça nous donne cette énergie-là aussi pour créer encore plus. Alors, merci infiniment d'être là et je vous dis à tout bientôt.