Impacter le monde avec Karine Champagne
Découvre mon nouveau podcast "Impacter le monde "
Un podcast dédié à ceux qui souhaitent laisser une empreinte positive sur notre planète.
Chaque épisode est une invitation à explorer les histoires inspirantes de personnes qui change le monde à leur manière.
Karine Champagne, avec sa voix chaleureuse et son approche empathique, vous guide à travers des conversations captivantes avec des invités exceptionnels.
Ce podcast offre une dose d'inspiration et des leçons pratiques pour ceux qui aspirent à faire une différence.
Rejoins-moi pour un voyage inspirant vers le changement et la découverte de comment, ensemble, nous pouvons impacter le monde.
Impacter le monde avec Karine Champagne
71. Comment apprendre à se trouver belle avec Nathalie Fortin
Tu peux directement me texter tes commentaires!
Imaginez vous réveiller un matin avec un mal de tête intense et une perte de sensibilité faciale.
C'est exactement ce qu'a vécu Nathalie Fortin, notre invitée exceptionnelle, en découvrant sa paralysie faciale causée par une tumeur non cancéreuse.
Ensemble, nous discutons de son parcours courageux d'acceptation de soi, où elle a appris à se voir avec bienveillance malgré les défis de santé. Nathalie nous montre comment l'amour de soi peut être un puissant moteur de transformation personnelle et nous inspire à regarder au-delà des apparences pour embrasser notre véritable valeur.
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.
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Qu'est-ce que tu souhaitais en fait? J'avais demandé d'avoir du temps de pouvoir enfin relaxer, faire des activités avec mon chum, être plus môtre. J'ai eu ça, pas de la façon que je le voulais, mais c'est ce que j'ai eu quand même.
Speaker 2:Allô, allô. je te souhaite la bienvenue au podcast Impacter le monde. Oui, j'ai quelqu'un pour l'introduction aujourd'hui. Peut-être parce qu'on va parler du regard des autres et l'importance qu'on porte sur le regard des autres. Alors, qu'est-ce que tu en dirais si on commençait à redéfinir notre pensée et à se trouver de plus en plus belle telle qu'elle? Je vous dis notre invitée d'aujourd'hui? elle est exceptionnelle et je suis honorée de te la présenter. Nathalie Fortin, inspiratrice colorée, es-tu prête à impacter le monde? Oui, je suis prête. Qu'est-ce que c'est pour toi, impacter le monde?
Speaker 1:C'est de faire la différence avec des petits gestes par rapport à nous. premièrement, parce que quand nous on s'aime, quand on a un beau regard sur nous, c'est déjà là que ça commence à impacter le monde.
Speaker 2:pour moi, Poser un regard sur nous qui est bienveillant, Et ta robe est juste extraordinaire. Tu es magique, intelligente, bienveillante, extraordinaire, Et cette femme-là c'est toi. Tu as appris peut-être un peu à la dure à poser un regard différent sur toi. Oui, absolument. Qu'est-ce c'est toi. Tu as appris peut-être un peu à la dure à poser un regard différent sur toi. Oui, absolument. Qu'est-ce qui s'est produit?
Speaker 1:Il y a environ deux ans et demi, on m'a diagnostiqué Je commençais à perdre l'ouïe du côté droit Et on m'a diagnostiqué ce qu'on appelle un choix. Non, c'est une tumeur qui est non cancéreuse, très fort heureusement, et je devais avoir des suivis. Bref, on sait comment, le domaine de la santé, ils font bien des efforts, mais j'ai peut-être passé entre deux chaises. Le suivi n'a pas été fait Et, à l'automne dernier, cette masse-là, elle a grossi et elle a attaqué le nerf facial, ce qui a causé une paralysie. En pleine nuit, je me réveille, je bois un verre d'eau, j'ai un immense mal de tête, énorme. Tout ce que je veux, c'est aller me recoucher.
Speaker 2:Tu bois de l'eau. Est-ce que déjà, tu commences à percevoir que tu n'as plus de sensibilité.
Speaker 1:Oui, c'est comme quand tu arrives fonctionne. Je ne vois pas que je suis croche. J'ai vraiment le côté droit du visage qui est tout descendu, mais je ne le vois pas. Tout ce que je veux, c'est aller dormir, parce que tu as trop mal à la tête.
Speaker 1:Oui, et quand je me lève le matin, ça ne s'arrange pas. Je me vois. Tu sais que là, il est comme un peu descendu, mon oeil, il coule un peu. Oui, mal de tête encore un peu moins, mais je file pas, et mon conjoint part travailler. J'ai dit je sais pas si je vais arriver en retard ou non. Il dit y'a pas de problème, je travaille pour mon boss, qui est ton mari, qui est mon mari. Alors, j'ai dit je sais pas si je vais rentrer. Il dit écoute, s'il y a quelque chose, texte-moi, c'est OK. Et notre fils travaille au commerce aussi. Et ce matin-là, j'ai dit c'est toi qui vas conduire. Je me sentais vraiment pas assez bien pour ça–.
Speaker 2:Mais juste une question là. Tu t'en vas travailler quand même. Quand tu te regardes et que tu vois le visage affaissé, tu te dis pas une seconde ou deux, comme peut-être pas si pire que ça. Ah oui.
Speaker 1:Oui, probablement que ce n'était pas si pire que ça. D'ailleurs, je le voyais, l'oeil coulait, oui, j'avais tout ça qui descendait, mon parler n'était quand même pas si pire. Mais quand on est partis, il était environ 7h45 le matin, et plus on s'en vient vers le travail, qui est environ à 20 minutes moins, ça va, et là je me mets à pleurer, puis je ne file pas, puis je me sens mal parce que je ne vais pas inquiéter mon fils qui est déjà un peu anxieux. J'ai dit Dèle, on s'en va à l'hôpital, ça ne marche pas, pas en tout. Puis, en vrai, je ne me sentais pas venir engourdi, fait que là, j'ai texté, j'ai téléphoné à Marco. Il dit on s'en va à l'hôpital, je ne file pas. Il dit OK. Il dit mais que tu arrives, appelle-moi et je vais aller te rejoindre.
Speaker 1:Entre-temps, j'ai eu une amie qui travaille à l'urgence d'un hôpital, qui est prêt. Je la texte. Mais écoute, il est 7 heures le matin. Elle va-tu me répondre ou non? Elle travaille-tu ou non? évidemment, je vois que son conjoint est en ligne, alors je me risque à lui envoyer un message. Il dit qu'est-ce qui se passe? Écoute, j'ai comme la face toute paralysée, j'ai la face qui descend, ça marche pas. Mon oeil pleure. J'ai dit écoute, va-t'en là. Nathalie a travaillé, elle fait 9-8 heures.
Speaker 2:Et t'as dû être reçue en urgence.
Speaker 1:Ah non vraiment avec les bras ouverts.
Speaker 2:Ah, oui, parce que la première idée c'est un AVC.
Speaker 1:Oui, La première chose qu'ils posent des questions, évidemment pour le triage. mais quand j'ai traversé de l'autre côté, nathalie a dit Viens-t'en, écoute. il était à peu près 12 dans la salle. Puis c'est go, go, go, écoute, on met la jaquette. Un enlève les souliers, l'autre les culottes, descend L'autre. elle met un, un soluté ou intraveneuse.
Speaker 1:Puis on me pose des questions Ça, c'est quoi? C'est un crayon? Oui, j'ai combien de doigts? Deux, trois. On dirait que je suis comme pas là. Je suis là, mais je suis pas là en même temps, je vois, puis je me dis qu'est-ce qui se passe? Puis, je le sais, qu'est-ce qui se passe? que je ne file pas. Mais on dirait que je ne me rends pas trop compte de ce que c'est. Puis, là, nathalie m'a amenée à me revirer en face de la dînette, on te traite pour un AVC. Puis là, ça fait. Mon Dieu, seigneur, qu'est-ce qui se passe, tu sais, on. Puis, là, je me disais mon Dieu, je ne peux pas avoir ça, j'ai trop de choses à faire, ce n'est pas le temps que je sois malade.
Speaker 2:Je n'ai pas le temps d'avoir un AVC. Ce n'est pas sur l'agenda. Non, pas en tout. Pas en tout.
Speaker 1:Wow, finalement, je passe les examens. Marco vient me rejoindre parce que Nathalie l'a texté. Il lui a dit écoute, on éclate en sanglots. Il dit je suis là. Puis il me prend dans ses bras, il dit c'est pas grave, regarde, ça va bien aller, c'est correct. Et le médecin vient pour finalement me dire que c'est la tumeur qui a grossi, qui aurait attaqué justement le nerf facial. Ça serait probablement pas un AVC. Soulagement, mais inquiétude aussi en même temps, parce que là, ma face, c'est pas beau Elle est plus descendue.
Speaker 2:Ça paraît pas beaucoup. C'est ça quand tu parles un peu, mais sans plus.
Speaker 1:Non, exactement, c'est ça. J'ai pas de sensation à la surface, je suis pas engourdie, t'as juste plus de sensibilité?
Speaker 1:Oui, j'en ai, ok, mais on dirait que c'est comme à la surface, puis un peu en profondeur aussi, ok. Mais les nerfs faciaux, on se rend compte après avoir jasé beaucoup avec l'ORL, ça fait beaucoup de choses. C'est la salive, c'est le nez, les sinus, les yeux, l'oreille, c'est vraiment tout ça qui fait fonctionner. La nuit, je dors, j'ai la bouche qui colle parce que ça vient sec, ça vient sec, sec. Je dois boire de l'eau très souvent, puis, à ce moment-là, ma paupière du bas est descendue et mon oeil ne ferme plus. Et tu sais, quand je suis revenu à la maison, là, on attend pour passer d'autres examens, puis l'ORL, ils ont un opère. Ça, c'est comme enlever des amygdales, c'est niaiseux de même. Puis on attend, écoute, je passe presque deux semaines à la maison, puis tu sais quand on dit faire les 100 pas, c'est ça, parce que regarder la télé, c'est fatigant.
Speaker 1:Mon oeil pleure lire, j'ai oué sur le téléphone. Il n'y a rien qui fonctionne. Même dormir, c'est la même chose aussi. Tout va mal, wow.
Speaker 2:Le plus impressionnant là-dedans, c'est ta façon de te regarder. à partir de maintenant, je pense que c'est l'intention derrière ta place ici sur le podcast. C'est vraiment attends, il y a une autre façon de me regarder. Avant d'en parler, je veux juste préciser que tu avais fait une demande à l'univers, qui t'a bien servi. Qu'est-ce que tu souhaitais, en fait?
Speaker 1:J'ai demandé à l'univers d'avoir plus de temps Au travail. Ça déborde. On est propriétaire, alors c'est beaucoup plus de travail. On travaille pour les autres aussi beaucoup, et j'avais demandé d'avoir du temps d'être, pouvoir enfin relaxer, faire des activités avec mon chum, être plus mou. J'ai eu ça, pas de la façon que je le voulais, mais c'est ce que j'ai eu quand même.
Speaker 2:Et qu'est-ce qui se passe après? Il y a le choc, il y a le nouveau regard que tu poses sur toi. Ça n'a pas été très long avant que tu commences à dire comment je vais vivre ça et de quelle façon je veux l'expérimenter à partir de maintenant.
Speaker 1:Il y a une journée où on a le jugement facile. Souvent, on se plaint. Je me plaignais, ça ne marche pas mon oeil. Ils devaient l'opérer, ça retardait Marco, mon oeil, tout ça. Puis, là, ils devaient l'opérer, ça retardait Marco, mon conjoint. C'est lui qui me bat à l'arrière souvent, c'est lui qui me fait avancer, puis souvent passer. Je viens émue. Mais c'est vraiment ça, parce que si je ne l'avais pas, je ne sais pas si je serais rendue aussi loin Une journée.
Speaker 1:Il m'a dit là, nat, ça pue de bon sens. C'est toi qui es tout le temps positive, d'habitude, tu vois tout le temps la vie, tu conseilles les autres, t'aides tout le monde. Là, tu voyais rien que du noir. Là, il faut que t'arrêtes. Et je me suis rendu compte que bien, oui, plus que je me plaignais, plus que ça allait mal, et j'ai commencé à me regarder vraiment pour me dire parce que j'avais de la misère à me regarder. Écoute, quand je regardais, j'étais enflée, tout l'œil descendu, ouvert, rouge la bouche, j'avais de la misère à manger, c'est. Le regard est très différent là.
Speaker 1:Et après ça, j'ai commencé à me dire OK, ça n'a pas été facile. Et du jour au lendemain, c'est pas hey, je suis belle. puis, c'est le fun, ça va bien. C'est pas ça, c'est une étape, c'est un processus, évidemment. Mais après qu'il m'a dit ça, j'ai comme compris que il faut que je pense à moi, à ma famille, mais il faut que je m'aligne vers quelque chose, puis que, de toute façon, ce qui est en arrière, ce qui est passé, on ne peut rien changer à ça. Il faut, à partir de maintenant, aujourd'hui, qu'est-ce que je fais pour avancer, puis pour changer les choses et prendre action là-dessus.
Speaker 2:Wow, et là, tu commences à te regarder dans le miroir et tu commences à te regarder avec bienveillance, oui, Et là, j'ai recommencé à me trouver belle.
Speaker 1:Depuis, j'ai recommencé à me trouver belle. Depuis. Ça fait 19 ans qu'on est mariés, marco et moi, et à tous les matins, je suis la plus belle au monde. J'ai les cheveux à mon chien de main, les cernes, mais je suis la plus belle aux yeux de Marco oui, tout le temps, j'ai recommencé à le croire, ça que même si j'ai découvert encore un amour plus grand, même si je le savais, parce que, peu importe ce que j'avais, l'allure que j'avais, il allait m'aimer quand même.
Speaker 2:Et ça, c'est de prendre conscience qu'on est important beaucoup plus qu'on pense, beaucoup plus qu'on pense Donc, est-ce que le regard de Marco et c'est extrêmement touchant, le regard de Marco, l'amour de Marco, a fait en sorte que tu as recommencé à te trouver belle, à te regarder autrement, puis à te regarder avec, justement, plus de bienveillance, oui, plus d'amour.
Speaker 1:Plus d'amour De me dire que oui, je suis OK. Puis, oui, j'ai le fond blanc des cheveux qui s'en vient. Puis, c'est pas grave, ça ne te dérange pas, j'ai commencé, ça commence, ça recommence. Ça ne peut plus me déranger, ça recommence à ne plus me déranger.
Speaker 2:Oui, quand tu te regardes dans le miroir. si je me rappelle bien, en pré-entrevue, tu m'as dit que tu as commencé à te maquiller aussi davantage, prendre des formations, juste pour, peut-être, trouver la façon de comment tu pouvais t'honorer. Oui, encore plus.
Speaker 1:Pour me trouver encore plus belle. Je commençais ce processus de ce côté-là, et c'est ça, ça change beaucoup de choses. Puis c'est beaucoup plus fun à l'intérieur aussi.
Speaker 2:Il y avait l'intention aussi, qui était très présente pour toi. Parle-moi de l'intention. Qu'est-ce que c'est pour toi l'intention?
Speaker 1:C'est de se prouver, puis de se dire que j'ai quelque chose à faire, je veux telle chose, d'avoir l'intention de faire quelque chose, mais si on ne le met pas en action, ça ne sert à rien. J'ai recommencé à me regarder devant le miroir et de me parler à deux pouces du nez et de me dire que t'es belle, t'es vraiment belle le matin, Oui.
Speaker 2:Qu'est-ce que ça change du moment où tu te regardes comme ça, droit dans les yeux, à deux pouces du miroir, puis tu te dis t'es belle, qu'est-ce qui se passe dans ton énergie, dans tes cellules, dans qui tu es, comment tu es? Ah, ouais.
Speaker 1:On vient comme tout énervé. oui, la dynamique de notre journée change complètement. Tu sais, quand on se lève, puis tu te cognes, la petite tortue, c'est le coin d'un bureau. on dirait qu'on vient fâcher toute la journée. mais là, c'est très différent. On se lève, puis c'est, on parle différemment, c'est nos yeux pétillent.
Speaker 2:Quand nos yeux pétillent, de se regarder, notre regard avec les autres est différent aussi La façon dont tu as commencé peut-être à vivre ta vie, ou à être, ou à incarner encore plus, du moment où tu prends conscience, peut-être, de la fragilité de la vie ou surtout, de ta grande beauté. qu'est-ce que ça change dans ton quotidien, peut-être avec ton mari, avec tes enfants ou avec ta vie en général?
Speaker 1:D'avoir encore plus de gratitude pour ce qu'on a et de définir plus ce qu'on veut dans la vie. Marco et moi, on faisait des années qu'on voulait aller en voyage et on ne savait pas trop. Peut-être Mexique, Cuba, on ne le sait pas trop.
Speaker 2:Vous avez une business, on peut juste le préciser. Vous avez une business qui fonctionne extrêmement bien Et là, vous travaillez tout le temps, presque 7 sur 7. Et à partir de ce moment-là, vous avez commencé à prendre du temps pour vous.
Speaker 1:Oui, beaucoup plus Partir le samedi matin. on va déjeuner, puis on va se promener.
Speaker 2:Avez-vous choisi de fermer la business le week-end? Oui, à partir de ce moment-là, un petit peu avant Justement pour en profiter davantage, même Marco, dans sa façon de faire.
Speaker 1:Marco, il a un cœur énorme, un grand cœur, et tout le monde est habitué à l'appeler sur son cellulaire. Puis, à un moment donné, il a arrêté. aussi, on a fermé le commerce les deux semaines de la construction cette année parce que, justement, on voulait prendre du temps pour nous, parce qu'il n'y a personne qui le prend le temps pour nous.
Speaker 2:C'est la première fois? Oui, en combien d'années?
Speaker 1:Depuis 19 ans qu'on est mariés. Il y avait la business avant Peut-être 20 ans, 22 ans.
Speaker 2:C'est la première fois que vous avez choisi de tout fermer pour prendre du temps pour vous.
Speaker 1:Et, étonnamment, les clients ont approuvé. Vous faites bien de faire ça. Pensez à vous autres. C'est le fun, surtout quand les clients venaient au commerce pour me voir. Avec mon retour au travail, ça a été progressif. Je faisais des demi-journées, je ne pouvais pas en faire plus. Quand les clients venaient, ils voulaient voir Nathalie Elle n'est pas là, elle était malade, elle a eu ça. Ils revenaient juste voir comment j'allais. C'est gratifiant, c'est honorant, ça beaucoup.
Speaker 2:Donc, il y avait le regard sur toi qui a été différent parce que tu as choisi de te trouver belle. Et comment étais-tu par rapport aux autres? Est-ce que le regard des autres avait une influence sur toi ou est-ce que ça t'a dérangé ou pas du tout?
Speaker 1:Oui, ça dérangeait. Quelques personnes franches osaient me dire qu'est-ce que tu as eu dans la face. Il y en a d'autres qui disaient absolument rien. Mais tu vois, dans le regard, qui te regarde et qui t'analyse, qui juge, et on dirait que ça nous fait tout le temps un petit quelque chose Et on se demande tout le temps qu'est-ce qu'ils disent, qu'est-ce que j'ai l'air, qu'est-ce que je vais. Ça va te déranger parce que quand j'ai recommencé à travailler, je ne voulais pas voir les clients parce que mon parler était pire que ça. La face était vraiment accroche. Mon oeil avait été opéré pour remonter la paupière du bas Et là, il était très ouvert. Je ne parlais pas très bien comme je parle là Et ça me dérangeait beaucoup.
Speaker 1:J'avais peur de rencontrer les clients qui me disent quelque chose par rapport à ça, ou. J'avais la défaite facile de dire c'est parce que c'est ça, c'est la tribu des ouais, mais là, ouais. Mais là, c'est parce que j'ai eu ça, ouais, mais là, c'est parce que, comme là, dernièrement, j'ai été opérée en février. Les gens me disent ça ne paraît presque plus, oui, mais c'est parce que, oui, ça ne paraît pas. Mais à l'intérieur, j'ai plein de choses que les gens ne voient pas mais qui me dérangent. Le regard des gens me dérangeait beaucoup.
Speaker 2:Est-ce qu'aujourd'hui, c'est de mieux en mieux? Est-ce que tu as réussi à t'en détacher complètement du regard des autres?
Speaker 1:Peut-être pas tout, on ne peut pas dire que complètement.
Speaker 2:Mais écoute, c'est le jour et la nuit. Qu'est-ce que ça t'a permis de développer comme qualité, comme capacité? Parce que tu as une nouvelle page Instagram qui s'appelle l'inspiratrice colorée. Tu veux juste être toi et envoyer un message d'encouragement, puis de vitalité, aux femmes.
Speaker 1:Oui, puis d'arrêter. Je veux essayer de faire comprendre aux gens, aux femmes surtout. Il faut arrêter d'être qui. On n'est pas pour faire plaisir aux autres. Moi, je suis, moi, j'ai les tattoos, j'aime les couleurs, c'est ce que j'aime. Ça fait longtemps que je m'habille en robe sexy à la maison, mais sortir pour faire comme ça, ce podcast-là, habiller en petite robe sexy. J'aurais jamais osé faire ça avant, même si, pour mon conjoint, je suis la plus belle au monde. Même si je me regarde et je me trouve belle, j'aurais pas osé faire ça avant. Juste le fait de me regarder et de me le dire, que je suis belle, ça redonne confiance.
Speaker 2:L'inspiratrice colorée, la couleur. qu'est-ce qui fait que le mot couleur ou colorée est si important pour toi? Est-ce que ça a un lien avec la chanson de Cyndi Lauper?
Speaker 1:Oui, Une journée, j'ai entendu cette toune-là True Color. Et ça a fait ah oui, c'est vraiment ça. Puis ça a fait ah oui, c'est vraiment ça, je vais broyer du noir. Mais que maintenant, je suis capable de dire oui, je suis Nathalie Fortin. Puis, j'aime ça, j'aime cette façon-là, j'aime les couleurs, j'aime le flash. Si ça te dérange, passe ton regard ailleurs. Mais c'est tout. Maintenant, moi, c'est ce que j'aime, puis c'est ce que j'aime et c'est ce que j'ai envie. Mon jugement envers les autres aussi a changé par rapport à ça. Ah oui, arrête de juger les gens. La madame qui a envie d'avoir des cotons ouatés, qu'elle les mette. C'est bien là-dedans, c'est correct.
Speaker 2:Ton intention, même en venant ici, c'était quoi Ou c'est quoi De?
Speaker 1:de me redonner confiance, puis de montrer aux dames même, aux messieurs aussi, que même si des fois ça va mal dans la vie, il y a toujours quelqu'un autour de nous. C'est juste de prendre le temps de décortiquer qu'est-ce qu'on veut, puis de regarder ce qu'on a, de l'avoir, de la gratitude, et de définir qu'est-ce qu'on veut, comment on veut avancer. Tout arrive. Je fais juste raconter de temps en temps un petit bout de ma vie, puis un bout d'histoire ou une façon de voir, puis les gens me disent merci, ça m'a tellement fait du bien. Ce que t'as dit le matin là, mon Dieu, je pensais pas qu'il pouvait être aussi touchant, tu sais.
Speaker 2:Parce qu'on n'est pas là dans les grands principes, on n'est pas là dans les 10 façons d'être heureux. A, b, c, d, premièrement, deuxièmement, troisièmement, c'est une histoire pure de comment moi, je vais faire, parce que je n'ai pas envie de m'éteindre, parce que c'est passé X, y challenge dans ma vie.
Speaker 1:Exactement, j'ai 55 ans, mais je ne suis pas prête à mourir. Je ne suis pas prête à partir et de rester à me bercer sur ma galerie à rien faire. J'ai encore le goût de vivre bien plus. Tu n'as pas envie de te cacher.
Speaker 2:Non, as-tu l'impression même que mettons, depuis que tu es petite, ou jusqu'à maintenant, ou à un certain moment de ta vie, que tu as eu tendance à cacher qui tu étais?
Speaker 1:J'ai eu de l'intimidation, plus jeune Et un peu plus tard aussi, vers tout près de 18 ans. Nous, on est trois enfants à la maison. Je suis l'année. J'ai un frère qui s'est suicidé, qui a décidé que lui, c'était terminé. J'étais très proche de lui et je n'avais eu aucun signe de ce qui s'en venait. Ça a changé énormément de choses dans ma vie, peut-être inconsciemment. Mes parents ont fait du mieux qu'ils ont pu. Je n'ai aucune rancune, aucune haine, je les aime tellement. Ils ont fait du mieux qu'ils pouvaient avec ça, avec cette histoire-là. Ce qui est arrivé Eux autres, dans leur façon d'éducation, c'était de le cacher. C'était tabou. Et on ne recule pas de très longtemps. C'est peut-être une trentaine d'années, une trente, quarante ans. C'était tabou, ça, et on a appris, moi et mon autre frère, à ne pas en parler, à cacher ça, et peut-être que ça, j'ai été un bout, j'ai travaillé dans les bars. Écoute, j'ai pris un coup, je me suis gelée la face, peut-être pour oublier un peu cette partie-là, inconsciemment, pour cacher ça, cacher la douleur, cacher toutes les émotions qui étaient coincées.
Speaker 1:Oui.
Speaker 2:Et tu as eu un signe, éventuellement de ton frère, depuis l'au-delà.
Speaker 1:Oui, quand c'est arrivé, il était venu me voir dans la nuit. C'est comme si tu sens quelqu'un qui arrive à côté de toi et qui te parle. Puis il me dit je m'excuse, mais là ça va bien, je t'aime, et ça. Je n'ai pas parlé de ça à beaucoup de monde parce qu'on dirait que je voulais garder ça, ce petit moment-là, juste pour moi. Et je l'ai senti longtemps, longtemps à côté de moi. Je n'acceptais probablement pas son geste, ce qu'il avait fait, je ne comprenais pas. Surtout, évidemment, on n'a pas de message de rien.
Speaker 1:Puis, puis, à un moment donné, j'ai dit OK, je comprends, là, je t'aime, tu peux y aller. Et je ne l'ai plus senti à côté de moi, je le sens autrement quand je lui parle et tout ça, mais je ne l'ai pas en arrière de moi, collé là tout le temps. Et des événements comme ça, ça change des vies. Tu ne peux pas prévoir ça à l'avance, évidemment. Puis, tu ne peux pas prévoir comment tu vas réagir, de dire moi j'aurais fait ça, moi j'aurais fait ci, tu ne le sais pas, tu ne le sais pas.
Speaker 2:Quand tu m'as dit que tu l'avais senti perçu vraiment près de toi, est-ce que tu savais à ce moment-là qu'il était décédé? Oui, OK, tu le savais. Ce n'est pas la même journée, ce n'est pas le même moment, c'est un petit peu après.
Speaker 1:Mais dans la nuit, quand il est venu me parler, dans le fond, c'est probablement après qu'il ait fait les gestes, parce que quand je me suis levée le matin, on dirait que je n'étais pas surpris. J'avais beaucoup de peine, mais quand j'ai vu, mes'est Christian.
Speaker 2:Tu l'as su avant, Donc tu l'as su avant.
Speaker 1:Il est venu te voir avant, C'est comme si dans la nuit où ça s'était passé. Il était venu me voir. C'était vraiment ça.
Speaker 2:Est-ce que tu utilises beaucoup l'intuition? Est-ce que peut-être même ton frère a été là pour te supporter à travers ce qui s Est-ce que tu avais la perception? qui te répondait ou qui était là, ou qui t'a guidée.
Speaker 1:Oui, j'ai des signes beaucoup.
Speaker 2:De quelle façon?
Speaker 1:Des messages. Tu ouvres la radio, tu penses à quelque chose et c'est l'entoune qui te dit le message que tu dois entendre. Ça, c'est très fréquent Depuis que mon père est parti aussi. C'est très fréquent Depuis que mon père est parti aussi. C'est comme ça. Une journée, mon père et c'est très récemment, mon père est décédé en 2022. Et récemment, je pense à lui un matin, et puis il y a des matins où ça fait pouet-pouet, ça arrive, puis c'était un matin comme ça. Puis là, j'avais sa petite carte de funérailles là en avant de moi ou à l'ordinateur, et j'y parle, je le regarde et j'y parle, et dans l'écran de mon ordinateur, il y a un courriel qui pop. C'est un client qui demande une information pour une pièce et qui s'appelle le même nom que mon père, et je ne pouvais pas avoir un message plus clair que ça. Qu'il m'a entendu, wow.
Speaker 2:Le même nom que ton père. Pareil, au même moment où tu y penses, oui, le courriel qui pop ouais, ça c'est vraiment un assez gros signe clair, très, t'as choisi un métier. Puis je trouve ça fascinant t'es dans un métier d'homme, ta job, c'est quoi?
Speaker 1:je suis directrice du département des pièces de VR donc, déjà là, on a un point en commun.
Speaker 2:Moi, je trippe, directrice du département des pièces de VR. Donc, déjà là, on a un point en commun. Moi, je trippe sur le VR. Toi tu les répars. Tu ne trippes peut-être pas autant que moi, mais tu arrives dans un milieu d'hommes où il a fallu que tu prennes ta place. Oui, beaucoup. Le regard de certaines personnes sur des femmes dans le milieu de l'automobile ou dans le milieu du VR n'est pas toujours gentil non plus, non, bien c'est probablement des préjugés qui datent de très longtemps.
Speaker 1:C'est des points de vue qui sont extrêmement différents de notre génération à nous. Si les gens demandent une information, je leur réponds, je leur explique comment faire, et ils s'en reviennent d'abord, puis ils vont voir le gars au service où ils vont voir Marco, puis il va voir le gars au service où il va voir Marco, puis il dit elle vous a dit la bonne affaire, c'est ça, c'est juste la confirmation. C'est pas clair qu'il dit que c'est parce que c'est une fille qui a répondu, mais le fait qu'il aille voir, puis, c'est toujours Écoute. Moins maintenant que ça arrive, mais c'est toujours le même pattern d'histoire qui arrivait, que les gens posent la question et vont voir l'autre. Je me rappelle une fois, l'oncle à Marco travaille au garage. Aussi, il était avec moi au département des pièces. C'est un monsieur qui a beaucoup plus d'expérience que moi dans le VR, au niveau des pièces justement. Il a près de 30 ans. Le client me pose la question, puis là, il regarde Claude, puis il repose la question.
Speaker 2:Bien, il dit Elle vous l'a dit», de toute façon, c'est elle, ma boss, le client, il a fait OK», Fait que tu as eu à prendre ta place, tu as eu à montrer ton visage, tu as eu à tenir debout. Est-ce que ça a toujours été facile, où il y a des bouts, des fois t'étais découragée ou ça t'a jamais effleuré l'esprit pendant les 20 dernières années?
Speaker 1:Non, ça n'a pas toujours été facile, justement, de prendre sa place. C'est un monde qui est vite, la saison été est très courte. Ici au Québec, Les gens, ils veulent tout avoir pour rien. On comprend ça, Mais ça ne fonctionne pas toujours comme ça. Mais oui, il faut prendre qui on est, puis il faut leur expliquer les bonnes affaires.
Speaker 2:Je trouve ça toujours fascinant, parce qu'on a eu aussi Valérie Daviau, qui est entrepreneur en construction. Puis elle me racontait aussi comment ça se passe dans les milieux d'hommes. Je trouve ça tellement extraordinaire. Peu importe le milieu des femmes, si tu t'es éduquée, t'as appris, t'as fait le tour du propriétaire plus qu'une fois pour bien connaître ça et être à la hauteur et montrer toute la splendeur de ton visage à travers ces fonctions-là. Qu'est-ce que c'est pour toi? montrer son vrai visage? On en parle souvent des fois, c'est retirer ses masques. Montrer son vrai visage, être qui on est réellement, comment ça résonne pour toi et comment tu incarnes ça.
Speaker 1:Maintenant, Ça n'a plus m'empêcher d'être moi en. Si je veux mettre du rouge, il faut mettre les petits bruits colorés, Même si, des fois, il faut que je travaille aux pièces, avec les pièces pas toujours propres des débatteurs. des choses d'huile, ce n'est pas grave. J'ai le goût d'être popoune.
Speaker 2:Popoune et coquette, c'est très bon.
Speaker 1:C'est correct.
Speaker 2:Il y a l'aspect physique qui est parfait, de choisir d'être coquette, mais au niveau de ton énergie, au niveau de comment tu t'exprimes, au niveau de ce que tu as envie de dire, comment tu vas mettre tes limites, ça aussi est-ce que ça s'est transformé? Oui, de quelle façon? Est-ce que tu peux? Tu peux me donner un exemple?
Speaker 1:Je te dirais d'apprendre à dire non de on que je ne faisais pas souvent Et quand ça ne me tente pas, ça ne me tente pas, ou j'ai envie de ça, oui, ou des fois, juste de dire OK, on va faire un compromis, on va faire telle chose au lieu de faire telle chose Avant. C'était comme OK, je vais le faire, même si ça ne me tentait pas.
Speaker 2:Là, je suis capable de le dire maintenant, si on t'avait dit, au moment où ça s'est produit, tu as la paralysie faciale, il y a l'œil tombant la salive. boire de l'eau, manger, tout ça, c'est compliqué. Puis on t'avait dit sais-tu quoi? un jour, tu vas parler de ça dans un podcast filmé. Tu vas t'assumer complètement, t'es malade.
Speaker 1:Non, J'aurais jamais pensé ça jamais.
Speaker 2:Et qu'est-ce que ça te fait aujourd'hui de dire sais-tu quoi? j'ai juste envie de partager mon histoire. J'ai envie que ça résonne. J'ai juste envie de partager mon histoire. J'ai envie que ça résonne. J'ai envie que les femmes se trouvent plus belles. J'ai envie qu'elles soient peut-être plus bienveillantes et qu'elles voient toujours la belle partie d'elles-mêmes.
Speaker 1:Yes, Yes, je l'ai eue. Puis, j'ai réussi à passer par-dessus ça Tout le long. On, on m'en revenait tout à l'heure avec tous les dégâts d'eau. J'étais pas sûre. Non, je ne vais pas remettre ça. Ça n'a pas de bon sens. Je ne vais pas revivre ce stress-là encore. Puis là, tu m'envoies un message Il n'y a pas de stress, tu arrives quand tu veux, il n'y a pas de problème, Ça fait OK. Puis Marc-Odile, prendre notre bouchée. On s'est passé un an pour manger Et même si on a mangé dans la voiture.
Speaker 1:Mais c'était correct, c'était parfait, c'était comme ça que ça devait se passer.
Speaker 2:Oui, tu sais, quand on parle souvent, on veut contrôler le futur, on veut avoir un futur prévisible, on veut savoir qu'est-ce qui va se passer demain, après-demain, l'autre demain. Mais l'imprévisible est toujours présent Et le fait d'avoir choisi, choisi et choisi encore avec tellement de courage qui fait en sorte que tu es une inspiratrice aujourd'hui. C'est tout à ton honneur, Nathalie.
Speaker 1:C'est joli.
Speaker 2:C'est extraordinaire. Tu sais, quand j'ai créé le podcast, pour moi, il y avait vraiment beaucoup d'importance à laisser l'espace à toutes ces femmes notamment, et hommes et humains qui ont un message qui est transformateur. C'est pas juste la personne qui est sur scène devant 50 000 personnes ou 20 000 personnes ou 5 000 personnes, chacune des histoires a une capacité de transformation planétaire. Et la tienne en est une, et tu le vois à chaque jour, et je te souhaite d'impacter et d'inspirer encore plus de femmes à se trouver belles.
Speaker 2:Merci beaucoup c'est ce que j'ai envie, nathalie. Merci tellement. Vous avez le lien pour l'Instagram de Nathalie, les autres liens potentiels et, si ça vous tente même de la challenger au niveau de ses connaissances de pièces. J'ai laissé le lien aussi de l'entreprise où elle travaille avec son chum. Tout d'un coup, qui sait des pièces de VR? Je veux juste vous dire tout est possible. Puis, c'est juste, je trouve ça merveilleux que tu sois ici. Puis je veux vraiment le souligner. Puis, merci d'avoir envie de partager un message qui impacte le monde. Merci à toi. Ah, ça a été fantastique. Alors, je vous encourage à découvrir Nathalie et peut-être à lui partager aussi votre histoire. Ça va peut-être vous faire du bien. C'est ce qu'elle aime.
Speaker 2:Elle aime cet échange-là parce qu'elle a envie d'avoir un grand impact sur vous et ça vous permet de vous ouvrir, de parler davantage et de commencer, soit vous trouvez beau, belle, ou recommencez à vous voir autrement. Je pense que le message va avoir été bien reçu, nathalie. Merci encore. Merci à vous d'être là. Et quelle est l'histoire, votre histoire, l'histoire de nos invités, qui peut impacter votre univers? à tout jamais. Merci beaucoup d'avoir été là et à tout bientôt.