Impacter le monde avec Karine Champagne

68. Devenir un leader humain avec Suzie Fortin

Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

“L’humain doit rester la priorité”

J'ai eu l'immense plaisir de recevoir Suzie Fortin, stratège RH et fondatrice de IEmotion. 

Ensemble, nous avons exploré un sujet crucial dans le monde du travail aujourd'hui : la gestion des ressources humaines avec une approche humaine.

Suzie partage avec passion sa mission de rendre les organisations plus humaines. Elle souligne que prendre soin des personnes qui composent nos équipes est essentiel pour augmenter les chances de succès de toute organisation. Dans un monde où les résultats sont souvent au cœur des préoccupations, Suzie nous rappelle que l'humain doit rester la priorité.

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Alors, ce qu'on me demandait, c'était de gérer tout le monde de la même façon, d'être extrêmement centré sur les résultats. Mais moi, ce que je dis, c'est que si je ne prends pas soin de mes beaux humains, comment je peux espérer atteindre les résultats?

Speaker 2:

Allô, allô, je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Lorsque j'ai fait la pré-entrevue avec mon invité, elle m'a dit une phrase qui m'a beaucoup marquée Sa mission, c'est rendre les organisations encore plus humaines. Alors, on connaît tous quelqu'un qui travaille pour quelqu'un, on connaît tous des gestionnaires, des leaders, des employés. Alors, certes que ce podcast va vous amener une autre perspective, entre autres, une perspective afin d'être encore plus à l'écoute, encore plus ouvert et encore plus présent à ce que vous pouvez voir dans les différentes organisations de travail Suzy Fortin, stratège RH et Pokémon. Es-tu prête à impacter le monde? Tellement prête, tellement, pokémon? on va y revenir, bien sûr, mais avant, qu'est-ce que c'est pour toi, impacter le monde?

Speaker 1:

Impacter le monde, c'est vraiment conscientiser les gens, rendre les organisations plus humaines, un cœur à la fois. Peu importe le niveau hiérarchique que l'on a, les gens ont besoin d'amour, ont besoin d'être traités avec respect, et c'est ce que je veux rendre possible dans les organisations, puisque j'y travaille depuis plus de 33 ans Et j'ai moi-même vécu des situations vraiment difficiles au niveau du travail. Et mon Dieu, que les organisations ont besoin d'humanité. Sincèrement, il faut les transformer.

Speaker 2:

Et je pense que quand on regarde même ce qui se passe au niveau du service à la clientèle, comment les gens se parlent sur les réseaux sociaux, mais ça nous donne aussi un petit coup d'œil sur ce qui se passe encore dans les organisations. Absolument Pokémon. Pourquoi Pokémon?

Speaker 1:

Pokémon. En fait, c'est ces belles petites bêtes. Nos enfants les connaissent plus que nous, mais c'est ces belles petites bêtes qui sont colorées, dynamiques, qui ont différents stades d'évolution, et c'est exactement le parcours que j'ai. J'ai eu quatre stades d'évolution et je suis quelqu'un d'à la fois sérieuse, mais colorée, et dynamique et pétillante à la fois, et c'est ce que je veux faire ressortir. Et ça, c'est des super pouvoirs que j'ai aussi pour m'aider à concrétiser ma mission de vie et ma mission d'entreprise. Tu disais que tu étais Suzy 4.0.

Speaker 1:

Oui, je suis dans ma version 4.0, parce qu'il y a eu quatre stades d'évolution.

Speaker 2:

Comment tu les décrirais peut-être, ces quatre stades d'évolution?

Speaker 1:

Il y a eu ma naissance. évidemment, On pourrait la représenter avec un œuf, d'une certaine façon.

Speaker 1:

Le Pokémon qui est dans un petit coco, exactement, naissance, mais qui aura duré une trentaine d'années, où j'ai appris, j'ai côtoyé des gens, j'ai vécu des situations somme toute assez difficiles. Et un Pokémon pour changer de stade d'évolution, il faut qu'il y ait un déclic. Un élément déclencheur, dans mon cas, ça a été le décès de mon père. À partir du moment où mon père est décédé, j'ai changé de stade. Pourquoi? Parce que mon père était extrêmement exigeant, mon père était bipolaire. Papa, c'était pas facile, dans le sens qu'il fallait prendre son trou, il fallait écouter, il était très, très sévère, très exigeant à différents niveaux. Et donc, moi, je suis rentrée dans le moule parce que je ne voulais pas déranger, parce que je ne voulais pas. Alors, j'ai refoulé, je refoulais toutes mes émotions, je ne disais rien. Et ça, on va voir un petit peu plus tard que ça a amené d'autres conséquences sur moi, oui, ça a un impact.

Speaker 2:

Puis, je trouve qu'on devrait peut-être plonger tout de suite dans cette première étape-là que je trouve intéressante La façon dont on est éduqué, écoute, ils ont fait leur possible, on ne lance la pierre à personne. Mais des fois, ça a un impact sur nous, dans le monde du travail aussi, parce qu'il y a des choses où on est témoin, ou peut-être qu'on est victime, ou peu importe ce qui se passe, on ne dira rien parce qu'on a encore cette retenue-là Absolument, et c'est exactement ce que moi, j'ai vécu.

Speaker 1:

Donc, dans ce premier stade-là, il y a tout mon début de carrière, mon début professionnel, dans ces jobs, de premières jobs, en fait, dans un restaurant, un fast-food, je ne le nommerai pas, mais quand?

Speaker 1:

même, j'ai eu ma première expérience d'harcèlement psychologique, vraiment, et c'est à ce moment-là où j'ai décidé le domaine dans lequel j'allais étudier, parce que je me suis dit un instant, je suis en train de vivre quelque chose et moi, ce n'est pas ça que je veux pour moi, et ce n'est pas ça que je veux pour les autres non plus. L'humain avait déjà une grande, grande place pour moi. Alors, j'ai décidé d'aller étudier en gestion des'expertise-là que j'allais pouvoir faire une différence. Parce que quand on est en gestion des ressources humaines, c'est nous qui écrivons les politiques, les procédures en termes d'harcèlement, discrimination, violence au travail, c'est nous qui les mettons en application, c'est nous qui donnons des avis et conseils, tant aux gestionnaires qu'aux employés, pour oser dire, dénoncer des choses, prendre, faire le pas nécessaire. Ce qui est particulier, c'est que quand j'ai commencé vraiment à travailler dans ce domaine-là et c'est là où, lentement mais sûrement, on s'en va vers mon deuxième- stade mon 2.0, où là, j'ai vraiment eu une carrière dans ce domaine-là.

Speaker 1:

J'ai eu d'autres situations d'harcèlement psychologique Et même si j'étais très outillée en fait, je viens de le dire, c'est moi qui donnais les avis et conseils dans ce domaine-là je n'ai pas osé dénoncer Par peur, par peur de représailles, parce que je n'avais pas nécessairement confiance au système, à la haute gestion. Je n'avais pas confiance qu'on allait vraiment m'entendre, m'écouter, qu'on allait vraiment prendre les actions nécessaires. Alors, plutôt que d'oser dire les choses, je refoulais, je gardais ça à l'intérieur de moi et je prenais la fuite. Prendre la fuite voulant dire je changeais de job, j'allais voir ailleurs si mon bonheur était là. C'est quand même incroyable, parce que j'étais dans ce domaine-là.

Speaker 2:

J'aurais dû oser j'aurais dû être capable de le faire et j'en étais incapable. On a peur tellement d'être jugé, ou est-ce qu'on a peur d'être erroné dans notre façon de penser? Qu'est-ce qui fait en sorte qu'on n'ose pas? Je peux tellement faire le parallèle le sujet avec ce que j'ai vécu quand j'ai fait de la télévision à plusieurs reprises Harcèlement psychologique, harcèlement psychologique, violence psychologique et tout le reste. Tu ne Moi, je dénonçais ce qui se passait dans les autres milieux de travail comme reporter, et j'en étais moi-même victime. Mais on ne l'aurait jamais dit.

Speaker 1:

Il y a tellement de choses en dessous de ça, karine. Il y a la peur, oui, d'être jugée. Il y a la peur de perdre son travail, il y a la peur d'avoir… D'une démotion.

Speaker 1:

D'une démotion. Il y a la peur de perdre ses collègues de travail, de ne pas être cru, et, à un moment donné, il y a aussi l'espèce d'introspection qu'on fait. Puis on se dit C'est-tu vraiment ça que je suis en train de vivre? ou je suis à côté de mes bottines? C'est-tu vraiment ça? C'est-tu vraiment du harcèlement psychologique? Parce qu'à un moment donné, il y a un doute qui s'installe. Et il y a un autre phénomène qui s'installe aussi, c'est que ça devient une certaine normalité. On ne s'en rend plus compte, on ne s'en rend plus compte. Il faut sortir de ce milieu-là. Pendant un certain En fait, il faut carrément sortir du milieu, changer de poste, changer d'organisation pour vraiment réaliser ce qu'on a vécu pour vrai, parce qu'à un moment donné, ça devient comme une routine, ça devient un quotidien. Puis, à un moment donné, on refoule, on ne dit rien, Ça devient normal, puis on accepte ça. Ça ne veut pas dire que ça ne fait pas de ravage, par contre, au contraire.

Speaker 2:

J'aime. Quand tu dis la première étape, tu es dans l'œuf, il se passe quelque chose. Activation de la puissance. Je ne me souviens pas ce que les Pokémon disent quand ils passent à l'action, tu as un déclencheur. Exact. Et là, il y a cette autre fois où tu es dans le milieu du travail, outillé, oups, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. On passe au prochain niveau, décide de s'informer, s'éduquer, quitter partir, mais ça fait partie du processus d'évolution. Absolument.

Speaker 1:

Niveau 3. Niveau 3, dernière situation d'harcèlement psychologique que je vis au travail, où on me dit et je suis directrice des ressources humaines à ce moment-là donc, j'ai quand même un poste important, Plusieurs années d'expérience, plusieurs années d'expérience.

Speaker 1:

J'en suis rendue à une vingtaine d'années d'expérience environ à ce moment-là, et ma directrice générale de l'époque me dit toi, suzy, tu ne pourras plus gérer d'équipe parce que tu es trop humaine. Ouch, ouch, comment c'est possible d'être trop humain quand on est directeur des ressources humaines? Alors, ce qu'on me demandait, c'était de gérer tout le monde de la même façon, d'être extrêmement centré sur les résultats, ce qui est très important, parce que quand on travaille, on a des résultats, des objectifs à atteindre. Mais moi, ce que je dis, c'est que si je ne prends pas soin de mes beaux humains, comment je peux espérer atteindre les résultats? Moi, je pense qu'il y a une corrélation hyper importante. C'est sûr qu'il faut qu'il y ait un équilibre entre les deux. Je suis bien consciente de ça. Mais si je ne prends pas soin de mes gens, comment je peux atteindre les résultats? Souvent, ce que je dis, c'est prendre soin. Ça ne veut pas dire dire oui à tout, ça ne veut pas dire fermer les yeux.

Speaker 1:

Au contraire, ça veut dire être présent, à l'écoute, donner les outils que les gens ont besoin, dire les vraies choses quand ça va bien comme quand ça va moins bien, puis, surtout, être vraiment là pour les accompagner, pour les guider, les aider à grandir puis à se développer, les aider à être heureux au travail. Mais si je veux qu'ils soient heureux quand ça ne va pas bien, il faut que je sois capable de leur dire aussi, il faut surtout que je sois capable de faire preuve de courage, puis de prendre les décisions et les actions nécessaires pour que les choses changent, pour que les choses s'améliorent. Tout se dit, il y a une façon de dire les choses, il y a un moment pour le dire, il y a un lieu, il y a des mots pour le dire. Et quand j'ai eu ce choc-là de ma DG, ça a tellement frappé Karine que là, j'ai eu le déclic pour, à l'âge de 46 ans, l'annonce du diagnostic de mon cancer est arrivée une semaine, deux semaines à peu près, suivant la conversation que j'avais eue avec ma DG. Mais là, il faut comprendre que c'est un déclic.

Speaker 1:

Ça devait grenouiller en dedans de moi depuis longtemps. En fait, quand tu refoules tes émotions, quand tu n'oses pas dire, je faisais ça depuis que j'étais toute petite, dû à l'éducation que j'ai eue, dû à mes expériences, dû à tout ce que j'ai pu vivre dans ma carrière professionnelle. Mais là, c'était comme mon corps, mon esprit, a dit assez, c'est assez. Là, il faut que tu comprennes quelque chose, fille Pokémon, c'est le temps que tu grandisses pour vrai, et c'est ça, ça a été ça l'élément déclencheur, c'est le grand constat, le grand constat ou le grand C comme je l'appelle.

Speaker 2:

Absolument. Et là, il y a le choc. Tu ne diminues pas l'impact que ça a eu. C'est un coup de deux par quatre, cosmique, comme j'aime appeler. C'est déstabilisant et tout le reste. Mais rapidement, tu es allée vers les questions. Rapidement, tu t'es dit OK, comment j'ai envie de vivre ça En fait.

Speaker 1:

Bien sûr, il y a le choc, il y a les émotions. On est ébranlé de tout ça, on pleure, on est déstabilisé, c'est sûr. Il y a eu l'intervention chirurgicale, puis, après ça, j'ai eu des traitements de chimiothérapie et, rapidement, c'est là où je me suis mise.

Speaker 1:

La vraie transformation a commencé, à ce moment-là j'ai envie de dire J'ai été complètement différente de ce que j'aurais pensé être. Un exemple de ça, c'est que, des fois, dans notre vie, on voit des gens qui sont malades, qui vivent des situations difficiles. Puis j'en faisais partie. Je regardais ça de l'extérieur et je me disais moi, un jour, si je suis malade, je vais vivre ça toute seule je ne vais pas déranger.

Speaker 1:

J'ai été éduquée comme ça, c'était dans ma nature.

Speaker 1:

Je me disais je ne vais pas déranger personne, je vais vivre ça tout seul dans mon coin, je vais faire ça comme une grande du sol et je vais y arriver. C'est complètement l'inverse que j'ai fait. Quand les traitements de chimiothérapie, quand j'ai eu l'annonce que j'allais avoir des, il y avait ces traitements-là, pour que ce soit un souvenir heureux. Je voulais que ce soit un souvenir heureux. Je ne voulais pas avoir le souvenir de quelqu'un qui est dans un fauteuil bleu avec son intraveineux pendant 3-4 heures, tout seul, le teint gris et tout. C'est pas ça que je voulais. Et pourtant, j'avais dit que je voulais vivre ça tout seul. J'ai viré de capot, mais complètement, c'est ça un pouvoir de Pokémon. Il y a quelque chose qui se passe qu'on n'a pas vu venir nécessairement, mais on se laisse porter par ça. Et pour vrai, quand on me pose la question, je ne me souviens pas tant de l'intraveineux. Ce que je me souviens, c'est des belles conversations que j'ai eues avec des amis, des gens que j'ai découverts. C'est un souvenir heureux. On a ri, on a pleuré, on a mangé toutes sortes de trucs, on a regardé des vidéos. Ça a été super agréable Et ça, ça m'a donné de l'énergie.

Speaker 1:

Un Pokémon, ça s'énergise au contact de différentes choses. Moi, mon énergie, je vais la tirer avec les gens. C'est comme ça que je vais chercher mon énergie. Et je l'ai fait sans trop réfléchir Et dans cette période-là, ça a été crucial parce que j'avais. Quand on vit des choses difficiles et qu'on a des traitements, je veux dire, on a le temps de réfléchir. Mais on peut décider de ne pas réfléchir et ne faire rien avec ça. On peut, on a toujours ce choix-là. On peut décider d'être dans une petite boule dans un coin et ne rien faire avec ça, puis pleurer sa vie, puis jouer à la victime. Oui, j'ai pleuré.

Speaker 2:

C'est clair, c'est tout bon, il n'y a pas de bon, il n'y a pas de mauvais.

Speaker 1:

Moi, j'ai décidé de prendre cette énergie-là et de me poser les vraies questions. Je suis rapidement rentrée là-dedans à me dire là, là, ça fait cinq situations d'harcèlement psychologique que tu vis. Regarde où ça t'a mené. Je n'ai pas osé nommer, j'ai refoulé des émotions, no-transcript. C'est quoi mes valeurs? Qu'est-ce que je veux? Qui suis-je, qu'est-ce que je ne veux plus surtout, et qu'est-ce que je veux faire à partir de maintenant? Donc, j'ai eu un six mois. C'est un cadeau. Oui, j'étais en chimiothérapie, mais c'est un cadeau. Qui peut dire dans tout ce qu'on vit aujourd'hui, avec le temps qui file à vitesse grand V, puis toutes nos occupations, puis je ne fais pas exception, mère de famille, travail, etc. Je veux dire, quand est-ce qu'on prend vraiment le temps de se poser ces questions-là pour vrai? Quand est-ce qu'on le fait?

Speaker 2:

Souvent, c'est quand on a un genou à terre Souvent, ce qui ne serait pas obligatoire.

Speaker 1:

On pourrait le faire avant On pourrait peut-être le faire avant. Maintenant comme tu dis, il n'y a pas de bon il n'y a pas de mauvais derrière ça, mais sauf que moi, j'ai profité de cette opportunité-là.

Speaker 2:

Donc là, tu t'es dit probablement, je peux rendre les organisations encore plus humaines, un cœur à la fois. Est-ce que c'est en étant avec une équipe de direction qui ne voit pas la vie du même sens que moi? Non, comment je peux devenir consultante et impacter encore plus ces organisations, absolument.

Speaker 1:

Alors là, j'ai laissé ma cage dorée du jour au lendemain. Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai. J'ai pris un six mois.

Speaker 2:

Mais Ce n'est pas vrai. J'ai pris un six mois, mais pour la transition, c'est vraiment parfait.

Speaker 1:

Pour la transition, j'ai pris un. En fait, une fois les traitements terminés, je suis retournée sur le marché, en fait, dans l'emploi que j'avais Pas dans le poste, parce que c'était clair. Quand je suis revenue, on m'a dit non tu ne retournes pas là. De toute façon, tu ne peux plus supporter le stress. Alors, le harcèlement continuait, alors, ça faisait juste confirmer qu'il fallait que je sorte de là. Pour moi, c'était très clair. Mais tu sais, le travail était fait, l'alignement des valeurs était fait. Donc, c'est là où j'ai vraiment préparé ma sortie avec élégance.

Speaker 2:

Ça, j'aime tellement ça, pour l'avoir vécu aussi. Quand ça commence à pas bien fonctionner, ou bien on passe notre temps à chialer, puis devenir une victime, puis à être tablettée, ou bien moi, je commençais à, je remerciais mon salaire qui me permettait de préparer la transition. Moi, j'ai eu une transition de deux ans avant de donner ma démission à TVA. Toi, tu as pris six mois pour planifier.

Speaker 1:

Six mois, un an en réalité puisque j'ai eu six mois de chimiothérapie, où j'ai réfléchi. Je suis retournée au travail. pendant six mois, j'ai perfectionné mon anglais. Je suis allée me développer.

Speaker 2:

Ah oui, ça c'est important, c'est vrai. Tu as dit OK, comment je peux, dans l'exercice de mes fonctions, apprendre l'anglais Exactement. Ça, c'est fort.

Speaker 1:

Donc, on m'a quand même donné l'opportunité de développer, d'améliorer cette compétence-là. J'en ai profité à plein pour vrai.

Speaker 2:

Puis, une fois cette formation linguistique terminée, deux mois plus tard, je partais mon entreprise Et tu volais tes propres ailes. Oui, et tu as créé ton entreprise. Et de quelle façon as-tu la perception d'être encore plus capable de rendre les organisations humaines? en étant consultante?

Speaker 1:

RH. C'est une bonne question. En fait, tout part de soi. J'ai envie de dire Pourquoi j'ai l'impression que je fais vraiment maintenant une différence. C'impression que je fais vraiment maintenant une différence, c'est que, d'entrée de jeu, quand j'ai à travailler avec des gens, la première question que je vais leur poser, c'est quelle est la place de l'humain au sein de votre entreprise? Ça, c'est avant de commencer ton contrat, c'est avant même de commencer mon contrat avec les gens.

Speaker 1:

Et des fois, j'ai des entrepreneurs, des gestionnaires, des leaders qui vont me regarder avec des grands yeux de Bambi apeurés sur la disque parce qu'ils se demandent un peu où je vais avec ça. Mais si l'humain n'est pas au cœur de leurs préoccupations, j'embarque même pas dans la danse. T'as refusé des contrats. J'ai refusé des contrats. Oui, j'en ai refusé et j'en refuserai probablement encore, parce que si je veux vraiment impacter, si je veux vraiment faire une différence, je dois, moi d'abord, être alignée avec les valeurs que j'ai Et le respect, la courtoisie, la politesse, la positivité du milieu de travail, mettre l'humain au cœur des préoccupations, c'est ça les valeurs que j'ai. Je les ai toujours eues. Je les ai cachées ou je les ai tues pendant de nombreuses années. C'est terminé maintenant. C'est terminé Et pour vrai. Depuis que cet alignement-là, tout a changé. Tout a changé Au niveau des contrats, au niveau de ma façon de travailler, au niveau de ma façon de m'exprimer. Moi tout entière, j'ai changé. Les gens alentour de moi pourraient te le dire. J'ai perdu 90 livres.

Speaker 1:

Je suis plus lumineuse, je m'exprime de façon différente surface, mais tu sais quoi? Au moins, j'en ai conscience maintenant et j'ai des gens bienveillants autour de moi qui me ramènent à l'ordre. Ça prend moins de temps qu'avant, mais c'est ça qui fait la différence, parce qu'il y a un alignement. Il y a un alignement Et, à partir de ce moment-là, ça fait de la magie, parce que les gens avec qui je travaille ont les mêmes valeurs que moi, le même désir que moi. Souvent, ce n'est pas qu'il y a de la mauvaise intention, c'est qu'ils ne savent juste pas comment s'y prendre.

Speaker 2:

Des fois, il y a la culture de l'entreprise aussi. Je regarde dans le milieu des médias parce que c'est le seul milieu où, presque, j'ai connu il y avait une culture qui était très différente dans les années 70, 90, 80, 90, comment on s'exprimait, comment on parlait aux employés qui étaient comme des subalternes, qui étaient comme plus petits que. Et là, on est dans une ère de transition où comment on parlait avant ne fonctionne plus pour la nouvelle génération et même toutes les générations, absolument, absolument.

Speaker 1:

On va même aller plus loin que ça. C'est qu'on va parler de ce qu'on appelle un leadership adaptatif. Alors, ce qu'on va dire, c'est que ou ce que je dis maintenant, puis la littérature le dit, c'est pas de mon cru uniquement, mais quand on gère une équipe, quand on est un leader, un gestionnaire, je me dois de m'adapter aux gens que j'ai devant moi, au contexte, au projet. Et ça, ça veut dire quoi? Ça veut dire que je ne peux pas parler aux gens de la même façon. Je dois adapter mon style de communication, je dois adapter mon style de gestion, mon niveau d'encadrement. Je peux avoir un employé qui a besoin d'un encadrement plus serré, alors je vais devoir adapter mon leadership pour lui donner ce dont il a besoin pour se développer, apprendre, grandir.

Speaker 1:

À l'opposé, je peux avoir quelqu'un qui a besoin d'une très, très grande latitude, alors je vais devoir m'ajuster et lui donner cette latitude-là. Il faut que je m'adapte aux gens dans mon leadership, dans mes communications. Communication. Puis là, si je rajoute une couche, bien, tout ce qui touche la positivité du milieu de travail, ou la civilité, ou la façon dont on s'adresse aux gens, c'est rendu une obligation légale, ce n'est plus juste un nice to have, on a des obligations comme employeur de garantir non seulement la santé physique, mais la santé psychologique de nos travailleurs non seulement la santé physique, mais la santé psychologique de nos travailleurs.

Speaker 2:

Mais pour garantir la santé physique et psychologique des travailleurs, des employés on ne voit pas tout ce qui se passe dans une business, non, et est-ce que ce n'est pas aussi aux gens qui sont les travailleurs, sont les employeurs, de commencer à s'exprimer davantage Absolument, à aller frapper à la porteapport des ressources humaines, parce qu'il y a encore, peut-être, cette crainte-là, mais ça va faire une différence Si, comme employeur, je ne sais pas ce qui se passe où, je ne suis pas certain, j'ai besoin d'avoir du feedback Absolument. Donc, c'est de la conscientisation pour tous. Ce n'est pas juste. Il y a l'employeur, mais il y a les employés qui doivent faire une différence.

Speaker 1:

Absolument. Et il y a plein d'activités de sensibilisation. On en voit beaucoup en ce moment dans les médias aussi. Il y a beaucoup de publicité, de cartes dans les autobus, par exemple le respect. Aucune violence ou manque de respect ne sera tolérée, et là, on explique les procédures à suivre si on est témoin. Il y a beaucoup, beaucoup de choses qui se passent depuis quelques années dans les organisations, probablement effet post-pandémie, parce qu'il y a eu beaucoup de choses aussi qui sont arrivées pendant la pandémie, mais aussi avec le mouvement MeToo, parce que là, on parle du harcèlement psychologique, mais il y a différents types d'harcèlement. Metoo était beaucoup plus harcèlement sexuel et psychologique aussi, mais ça, ce mouvement-là, a amené les lois à changer. C'est ça qui a fait que les lois ont changé beaucoup plus et qui rend cette obligation légale beaucoup plus forte. Mais il faut que les gens soient au courant. Donc, conscientisation, sensibilisation, formation auprès des employés, des gestionnaires, pour qu'on soit capable de détecter des signes avant-coureurs, d'un côté comme de l'autre, parce qu'il y en a des signes, il y a des signes qui ne trompent pas.

Speaker 2:

Arrêtez d'être tolérants. aussi, On avait la discussion sur les petites blagues grivoises ou les blagues sexistes. À un moment donné, on peut juste dire c'est terminé ce genre de blague-là ici.

Speaker 1:

Absolument. Ça crée après des gens. Quand on est dans une cour à bois ou dans un chantier de construction, je l'entends souvent, on me dit Ah, ben oui, mais nous, on se parle comme ça. On est dans un chantier de construction Un instant, un instant. C'est un manque de civilité. On ne se sacre pas après, on parle de façon adéquate aux gens. Alors, il y a beaucoup de sensibilisation, parce que, des fois, c'est des concepts, c'est du gros bon sens politesse, respect, savoir-vivre, collaboration. Je veux dire, c'est du gros bon sens. Mais on dirait qu'on a oublié ça au fil du temps, pour une raison que je ne peux pas t'expliquer. Je ne suis pas sociologue, je ne suis pas psychologue. J'aimerais ça avoir la réponse, mais ça s'est perdu de vue un peu. Et là, il faut ramener ça au goût du jour. Fait qu'il faut que les gens comprennent de quoi on parle. Mais après ça, il faut qu'ils osent, qu'ils l'intègrent et qu'ils osent dénoncer, ce que que moi, je n'ai pas été capable de faire.

Speaker 2:

Qu'est-ce qui se passe quand tu rentres dans une entreprise?

Speaker 1:

Quelles sont les transformations que tu as vues jusqu'à présent? Oui, en fait, ce que je vois, c'est des gestionnaires qui comprennent qu'ils ont commis beaucoup de maladresse et qu'ils n'avaient pas d'intention malveillante Et ça c'est une très, très bonne nouvelle et qu'il n'y avait pas d'intention malveillante.

Speaker 1:

Et ça, c'est une très, très bonne nouvelle parce qu'on peut faire quelque chose avec ça. À partir du moment où les gestionnaires en prennent conscience, il y a un changement qui peut s'opérer. Tant que tu ne comprends pas, tant que tu n'as pas pris conscience d'une problématique ou d'un comportement qui est inadéquat ou indésirable, tu ne peux pas rien faire avec ça. Les transformations se passent dans un premier temps au niveau de la gestion, peu importe le niveau hiérarchique, parce que ça part de là. Comme gestionnaire, comme entrepreneur, comme dirigeant, on donne le ton, on donne l'exemple Et à partir du moment où je suis un leader bienveillant, positif, clairement, que ça rayonne sur le reste de l'organisation, ça rend les choses crédibles, ça rend la relation de confiance beaucoup plus puissante et ça fait en sorte que les employés voient des choses, osent le dire parce qu'ils ont confiance, ils se sentent en sécurité.

Speaker 1:

C'est ça qui se passe quand on fait la démarche en positivité du milieu de travail. Les gens se sentent en confiance, vont oser dire les choses, mais vont le dire dans le respect des procédures, de la bonne façon, au bon moment, et tout le monde se met à contribution pour que le milieu de travail reste non seulement on le crée, mais on le maintient au fil du temps un climat qui est sain, qui est positif, qui est harmonieux Quand les entreprises te contactent, suzy, pour que tu rentres dans leur business puis revoir peut-être les ressources humaines.

Speaker 2:

Est-ce que c'est nécessairement parce qu'on est en temps de crise? il y a eu des plaintes. Qu'est-ce qui fait en sorte qu'on se tourne vers toi pour demander ta contribution, ton énergie, ton amour et ta bienveillance?

Speaker 1:

Oui, rarement, on va m'approcher pour me parler de positivité du milieu de travail, d'entrée, de jeu, souvent, on va faire appel à moi pour des mandats de formation, des mandats de recrutement. C'est un peu ma porte d'entrée. Et là, quand les gens commencent à travailler avec moi, voient le genre de Pokémon que je suis, tant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle, bien là, ils se rendent compte que, parce que, dans toutes les activités ressources humaines, cet aspect de bienveillance-là de prendre soin de l'humain, je le mets partout. Ils s'en rendent compte très, très, très rapidement. Et là, tout d'un coup, ils se rendent compte qu'au niveau de leur gestionnaire, de leur équipe, de gestion d'eux-mêmes, ils ont des choses à travailler. Donc, on va avoir des ateliers au niveau du leadership, et là, ils vont me dire sais-tu, j'ai travaillé sur moi, j'aimerais. On fait la même chose au niveau des équipes.

Speaker 1:

On appelle ça un bilan de santé d'équipe ou un bilan de santé organisationnel. On va couvrir différents aspects La communication, la sécurité, le climat, tout ça. il y a à peu près une centaine de questions qui sont posées pour avoir le pouls. Ça, ça nous donne des bons indices de comment ça se passe. Puis, à partir du moment où on a ça, on est capable de dire bien quel genre d'intervention, qu'est-ce qu'on a à mettre en place? Est-ce que c'est des activités de sensibilisation, est-ce que c'est de la formation, est-ce que c'est des nouvelles procédures qu'on doit mettre en place? là, je veux dire, la liste est à l'infini. Mais c'est un peu comme ça que ça se passe. Rarement, on va m'appeler et on va me dire là, mon climat est pourri Parce qu'il y a une certaine résistance ou inconfort à nommer ces choses-là.

Speaker 2:

Et t'imagines comment ça serait grandiose si quelqu'un t'appelait pour te dire rends compte que mon climat de travail est vraiment pourri et je veux vraiment que ça change, parce que j'ai à cœur les employés. Ça, ça va être une évolution fantastique du milieu de travail. Là, je me dirais mission accomplie, ah oui, complètement, Et là ça va être la certification Pokémon Go, Et là je serai rendue à peut-être mon évolution 6.0, 7.0,.

Speaker 1:

j'ai aucune idée, mais c'est vers ça que je veux aller. Je voudrais que les gens prennent conscience, soient attentifs aux signes avant-coureurs, parce qu'il y en a plein, il y en a plein.

Speaker 2:

Est-ce que tu peux en parler? C'est la deuxième fois que tu nous parles de ces signes avant-coureurs depuis le début de notre conversation, puis je ne t'ai pas posé la question. Quels pourraient être? autant pour le gest? qui m'écoute en ce moment? qui nous écoute, pardon, en ce moment? le leader? ou l'employé, le travailleur? qu'est-ce qu'on doit? quels sont ces signes avant-coureurs qu'on doit peut-être observer dans notre milieu de travail?

Speaker 1:

Ce que je vais te nommer, c'est des signes avant-coureurs que quelque chose qui ne va pas. Est-ce que, nécessairement, c'est suffisamment important pour se dire Oups, il faut que je réfléchisse, puis que j'observe, puis que je me pose les bonnes questions. Donc, quand on observe une baisse de rendement, quand on a une augmentation de l'absentéisme à un niveau très, très élevé, quand on voit que des gens commencent à s'isoler, quand on voit une formation de clans il y a des clans qui se forment, et là, quelqu'un arrive et tout le monde arrête de parler Quand on voit une augmentation des plaintes, des grièves dans des organisations qui sont syndiquées, quand on voit des départs massifs, quand on voit des conflits émerger, tout ça, c'est des signes qu'il y a quelque chose qui, je dis tout le temps, grenouille à quelque part et qui devrait nous donner le goût d'aller creuser un petit peu plus loin pour comprendre qu'est-ce qui se passe.

Speaker 1:

Et là, ça veut dire qu'il faut être à l'écoute. Il faut être observateur, mais il faut surtout être près de ces gens. Quand je dis prendre soin des employés, gérer, ça vient avec son lot de responsabilités, mais la première, c'est d'en prendre soin et c'est être à l'écoute. Puis, si je veux être à l'écoute, il faut que je sois près de mes gens. Je ne peux pas être juste dans mon bureau 24. 8 heures par jour.

Speaker 2:

Oui, c'est ça 24-7,. Mais on comprend.

Speaker 1:

Mais il faut que je sois, il faut que je sorte de mon bureau de temps en temps, que j'aille voir ce qui se passe dans les corridors, dans l'usine, dans l'ent. il faut que j'apprenne à connaître mes gens un petit peu plus.

Speaker 2:

Ça, c'est pour les gens qui sont vraiment en position de leadership, de gestionnaire et tout, mais comme employés. Même chose, même chose, le même phénomène, c'est les mêmes mots.

Speaker 1:

Si moi j'ai une baisse, je vais le prendre sur un plan personnel si moi j'ai une baisse de rendement, j'ai plus le goût de me lever le matin pour aller travailler, je suis plus fatiguée, mes batteries sont complètement déchargées, je me sens en colère, je suis irritable, je suis stressée, je suis dans l'anxiété.

Speaker 2:

J'ai un bon thermomètre. C'est un bon baromètre.

Speaker 1:

C'est un bon baromètre, le thermomètre n'est pas à la bonne température Et souvent, ce que je dis, c'est que c'est une image que j'utilise souvent le thermomètre. Il faut que le thermomètre soit à la bonne température pour tout le monde. Il ne pourra jamais être à la même température, mais il y a un niveau, un équilibre pour que ce climat-là soit sain, positif, respectueux. Quand on voit ces signes-là, bien, attention, attention.

Speaker 2:

Suzy, ta présence ici, au podcast Impacter le monde, c'est, entre autres, dans le but d'éduquer, dans le but de faire connaître, dans le but de faire réfléchir, dans le but que des employés ou des employeurs passent à l'action, lèvent le drapeau. Tu te fais une mission, cette année 2024, 2025, peu importe le moment où vous écoutez ce podcast-là de parler davantage. Si je veux transformer le monde, humaniser les organisations, il va falloir que je prenne la parole davantage aussi pour faire entendre ce message-là, absolument. Et il y a un livre qui s'en vient aussi, oui, un livre dont le titre n'est pas connu encore parce qu'on est encore en gestation du livre, mais l'objectif, c'est encore là de faire valoir et de montrer à tout le monde qu'il y a des possibilités de faire des changements dans le milieu de travail.

Speaker 1:

Absolument, absolument, parce que ce que je voudrais le plus, c'est que les gens ne vivent pas ce que moi j'ai vécu, parce qu'on n'a pas besoin de ça. La vie est tellement belle, la vie est tellement belle qu'on n'a pas besoin de vivre des situations aussi percutantes pour grandir. Des fois, on dirait que ça nous prend ça, mais moi, je veux éduquer les gens, je veux faire en sorte qu'ils comprennent que quand on nomme les choses, il y a une façon de dire les choses, il y a un moment pour les dire. Ça fait plusieurs fois que je répète cette phrase-là, mais je le dis régulièrement Dans les coachings individuels ou les coachings que je fais en entreprise, parce que la communication, c'est souvent le nerf de la guerre, c'est souvent là que ça se passe de la guerre, c'est souvent là que ça se passe. Donc, même si j'ose dénoncer, c'est correct, c'est tout à fait correct.

Speaker 2:

Il y a une façon de faire.

Speaker 1:

Il y a un moment pour le dire, il y a des mots pour le dire, il y a un lieu pour le faire. Mais c'est comme ça que les choses vont changer. Si je ne dis rien, à un taux ou tard, il y a un mur qui va se présenter Et le mur va prendre une couleur qu'on ne soupçonne pas. Des fois, ça peut être un burn-out, ça peut être un grand C, ça peut être n'importe quoi. Mais mon Dieu, mon Dieu, si seulement on osait utiliser ces voix, la voix pour dénoncer et la voix V-O-I-X.

Speaker 2:

Et donc, tu fais de l'accompagnement privé, tu fais de la consultation en entreprise. Est-ce que les gens je pose la question qui te prennent en privé? habituellement, ce sont exclusivement des gestionnaires, pas du tout.

Speaker 1:

Non, pas du tout, parce que non, non, non, j'ai autant des gens qui sont soit employés ou qui veulent faire du développement personnel. Parce que ce que je dis, c'est qu'un leader, ce n'est pas un titre être un leader, un leader, c'est un état d'esprit, c'est une façon d'être. Alors, on est tous et toutes des leaders dans différentes sphères. Il suffit de le laisser émerger, ce leader-là. Et un leader, en fait, ça se doit d'être bienveillant, tant dans sa vie personnelle que dans sa vie professionnelle. Donc, mes coachings en privé ne sont pas que des entrepreneurs ou des dirigeants. J'ai différentes clientèles, absolument.

Speaker 2:

Donc des employés, par exemple, qui veulent élever leur conscience, leur capacité, leur façon de s'exprimer, qui veulent peut-être gravir les échelons aussi de leur entreprise, ou pas du tout Absolument, mais c'est fantastique. D'ailleurs, si vous vibrez autant que moi, c'est toujours possible de contacter Suzy. Tous les détails sont dans la description de ce podcast, que ce soit audio ou vidéo. Ou encore, allez voir toutes ces chroniques, les capsules, les blogs et tout le reste pour vous éduquer. Si on veut changer le monde, si on veut impacter le monde, ce n'est pas juste dans une sphère personnelle. Non, il y a la sphère professionnelle, qui est tellement importante Absolument, avec ce qui se passe en ce moment dans le milieu du travail l'absence d'employés, le manque de personnel, les heures d'ouverture qui fluctuent, qui changent. Est-ce qu'il y a encore plus d'éducation à faire pour garder les employés ou rendre les employés heureux?

Speaker 1:

De l'éducation, de la sensibilisation et des actions concrètes.

Speaker 2:

Qu'est-ce qui va faire en sorte que les gens vont peut-être avoir envie de rester dans un milieu de travail au lieu de butiner de business en business?

Speaker 1:

Je parle souvent d'indices de bonheur. Les gens doivent se sentir heureux, donc leur indice de bonheur doit être boosté au maximum. Et ça, ça passe par différentes choses. Ça passe par la proximité qu'ils ont avec leur gestionnaire, ça passe par le sentiment de compétence. Ils doivent se sentir compétents dans ce qu'ils font. Ils doivent aussi avoir une certaine influence. On doit leur donner de la place, prendre en considération leurs idées, les impliquer dans des processus de décision. Quand c'est possible de le faire, on doit. Ça passe aussi par de la rétroaction, de la reconnaissance, reconnaissance positive, rétroaction en continu. Donc, je parle les gens doivent savoir ce qui va bien comme ce qui va moins bien. On doit être capable de les accompagner dans ce sens-là. Puis, un élément qui est encore plus important en fait, ils le sont tous mais la clarté. Pouvons-nous avoir des objectifs clairs, des rôles et responsabilités qui sont clairs? Pouvons-nous leur donner de la bonne information, mais s'assurer, pas juste leur donner de l'information, mais s'assurer qu'ils la comprennent pour vrai, parce qu'après ça, le sentiment de compétence va se développer, on va être capable de leur donner de la bonne rétroaction et l'influence nécessaire. C'est l'espèce de cadre qui est important Et C'est l'espèce de cadran qui est important, et tout ça va faire en sorte qu'ils vont être engagés, motivés, ils vont vouloir rester.

Speaker 1:

Ça va faire toute la différence. Ce n'est pas juste une question salariale, au contraire. Au contraire. Oui, le salaire, cette dernière année, prend peut-être un petit peu plus d'importance, raison économique oblige, je veux dire. On le voit là. Je veux dire, l'économie n'est pas nécessairement évidente, mais c'est pas ça qui fait la différence, c'est comme un plaster temporaire sur le bobo. Tout le reste, tout le reste va faire la différence.

Speaker 2:

Alors encore plus de leaders dans toutes les entreprises. C'est pas une question d'un employé, c'est imagine une business où tout le monde est leader dans la business, peu importe son poste. Ça va changer complètement la dynamique du milieu de travail. Leader positif. Ah oui, on va le rajouter. Leader positif.

Speaker 1:

Parce qu'on a des leaders négatifs. Ça arrive dans les équipes, dans les entreprises, puis même dans notre vie personnelle, dans nos amis, avec notre famille. Ça arrive des leaders négatifs. Ça c'est une autre histoire, mais ça a un effet contaminant. Le positif attire le positif, le négatif attire le négatif. La bienveillance attire la bienveillance. C'est ce que je dis souvent dans mes accompagnements aussi.

Speaker 2:

Alors, suzy, je te souhaite des évolutions encore Pokémon Go 5.0, 6.0, 7.0, 8.0, mais avec encore plus de douceur, de légèreté, d'amusement, de joie, de sucré, et merci d'impacter le monde du travail afin que tous soient encore plus heureux dans la globalité de leur vie. Merci, merci infiniment d'avoir été là. Ça a été un plaisir, vraiment, plaisir partagé. Alors, si vous avez des commentaires, suggestions, questions, vous avez envie d'échanger avec Suzy, vous pouvez le faire. Je vous rappelle que tout dans le descriptif de ce podcast, cet épisode de podcast, vous avez tous les liens. Si vous avez besoin peut-être de questions, peu importe, voir si elle peut être une contribution pour vous, ça va certainement lui faire un plaisir de vous répondre. Merci infiniment d'être là Et merci de voir, à travers chacun des épisodes du podcast, impacter le monde, une possibilité d'impacter votre propre monde, afin de créer cette fréquence, cette vibration-là qui va transformer le visage de l'humanité, rien de moins. V qui va transformer le visage de l'humanité.

Speaker 1:

Rien de moins. Vrai, rien de moins, rien de moins.

Speaker 2:

Merci tellement d'avoir été là et je vous dis à tout bientôt.