Impacter le monde avec Karine Champagne

66. On peut tout changer avec Stéphanie Bourgeon

Karine Champagne Season 1 Episode 66

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Peut-on vraiment transformer notre cerveau et, par conséquent, notre vie?

À travers cette fascinante conversation avec Stéphanie Bourgeon, docteure  en neurosciences émotionnelles, nous découvrons que la plasticité cérébrale ouvre des portes insoupçonnées vers le changement personnel.

Nous plongeons dans les mécanismes de la réorganisation neuronale et discutons de l'importance de croire en notre potentiel de transformation.

Comme un entraîneur perfectionne son équipe, nous avons le pouvoir d'ajuster et d'améliorer nos propres capacités pour atteindre des résultats exceptionnels. Stéphanie partage ses connaissances et nous montre pourquoi il est crucial de ne jamais se considérer comme figé dans un état actuel.

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Mais pourquoi c'est si important pour toi de dire aux gens, entre autres, qu'on peut faire confiance à notre cœur et qu'il y a toujours des possibilités de transformation.

Speaker 2:

Parce que c'est la réalité. En fait, déjà, c'est la vérité. On peut toujours se transformer. Moi, je n'aime pas du tout l'expression, mais les gens, ils ne changent pas. On ne peut pas changer, parce que c'est faux. Et j'aime bien passer par les neurosciences, parce qu'à travers les neurosciences, c'est une capacité de notre cerveau, qui est la plasticité, qui permet justement. Cette plasticité nous permet, en tant qu'être humain, de toujours nous adapter Et c'est grâce à cette adaptation qu'on peut changer les choses. Donc, c'est vraiment important d'y croire et de penser qu'on n'est pas figé et qu'on peut mettre en place certaines choses.

Speaker 1:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue au podcast Impacter le monde. Est-ce que parfois, tu doutes de ta capacité à te transformer? Est-ce que parfois, tu doutes que, oui, c'est possible d'aller vers un nouveau chemin, peu importe notre âge, peu importe notre forme physique, peu importe ce qui s'est produit dans notre vie? Si tu doutes encore, je te dis que j'ai l'émission pour toi Aujourd'hui. Tu vas avoir la capacité de voir tout ceci complètement autrement. Stéphanie Bourgeon, consultante en neurosciences émotionnelles. Es-tu prête à impacter le monde Totalement? Karine, je te remercie. Qu'est-ce que c'est pour toi impacter?

Speaker 2:

le monde. Alors, impacter le monde. Je pense qu'en premier, c'est déjà d'impacter son propre monde.

Speaker 1:

Pour pouvoir, après, avoir une autre relation aux autres et d'apporter sa petite touche, sa petite pierre Et un peu un peu des oui, c'est ça, des petites pierres, des petits cailloux qu'on un bagage exceptionnel et on va pouvoir en parler tout au long de cette émission.

Speaker 2:

Mais pourquoi c'est si important pour toi de dire aux gens, entre autres, qu'on peut faire confiance à notre cœur et qu'il y a toujours des possibilités de transformation, parce que c'est la réalité. En fait, déjà, c'est la vérité. On peut toujours se transformer. Moi, je n'aime pas du tout l'expression, mais les gens ne changent pas. On ne peut pas changer parce que c'est faux. Et j'aime bien passer par les neurosciences, parce qu'à travers les neurosciences, il y a une capacité de notre cerveau, qui est la plasticité, qui permet justement. Cette plasticité nous permet en tant qu'on peut changer les choses. Donc, c'est vraiment important d'y croire et de penser qu'on n'est pas figé et qu'on peut mettre en place certaines choses.

Speaker 1:

Quand on parle de plasticité, il y a peut-être des gens pour qui le terme est extrêmement clair parce qu'ils ont peut-être lu sur la neurosciences ou le cerveau. Il y a peut-être des gens qui se disent Plastique, détail de qu'est-ce?

Speaker 2:

que c'est cette plasticité qu'on a dans le cerveau. Alors, la plasticité, en fait, pour faire simple, c'est la capacité de s'adapter. En fait, notre cerveau, il a des millions, des milliards de neurones et il fonctionne en réseau. Alors, je vais faire en parallèle parce que ça tombe bien, on est en plein dans les JO de 2024, paris, et moi, j'aime bien dire que notre cerveau, c'est comme un entraîneur, et puis il va chercher les meilleures équipes possibles pour faire ce qu'il a à faire, et ça, ça crée des réseaux. Mais, comme toute équipe, il a la possibilité de changer les joueurs, de les faire s'entraîner ou pas, et c Wow.

Speaker 1:

J'aime bien l'image la capacité de modifier ses équipes. Nous, on a la perception, nous en tant qu'humains. Nous peut-être n'inclue pas la personne qui m'écoute en ce moment, mais des fois, on pense que les joueurs qui composent notre équipe, ils sont inchangeables.

Speaker 2:

C'est peut-être les croyances, c'est les traumas, c'est ce qui s'est produit dans notre vie et on est convaincu que ça, ça ne change pas. Donc, même la science, on a été en mesure de prouver que tout était changeable. C'est ça. Alors, je n'irai pas jusqu'à tout, tout, tout, mais en tout cas quand même. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est qu'à un moment donné, notre cerveau, il aime aussi deux choses Il aime beaucoup économiser son énergie parce qu'il a plein de choses à faire, et il aime aussi beaucoup l'efficacité. Donc, tout ce qui est croyance, automatisme et tout ça, c'est des choses qu'on a accumulées au fur et à mesure des années et le cerveau, il va aller à chaque fois là-dessus parce qu'il connaît. Mais ça, en fait, pour moi, ce n'est pas notre véritableais, mais ça, ça peut tout à fait s'enlever, Et ça peut s'enlever parce que notre cerveau, il peut modifier ses équipes.

Speaker 1:

Est-ce que tu as toujours été intéressée par le cerveau, ses équipes et ce qui était à modifier?

Speaker 2:

Alors oui, parce qu'en fait, quand j'ai fait mes études, la première fois où j'ai rencontré les neurosciences, c'est là où je suis totalement tombée amoureuse de ça, Et puis je trouvais que c'était… Je pense que ça fait partie aussi de qui je suis. Ça a toujours été très important de comprendre comment on fonctionnait en tant qu'être humain, que ce soit sur la psychologie, les neurosciences, tout en fait, les relations, et vraiment, j'ai été passionnée, et puis j'ai été passionnée, et puis j'ai été depuis un peu comme Obélix qui tombe dans la potion magique. C'était ça, moi, les neurosciences, c'est ça, en fait, c'est arrivé quand, dans ta vie, les neurosciences, j'ai fait un parcours, en fait, dans mes études de psychologie Et j'avais option neurosciences.

Speaker 2:

Et t'étais en routine à la base. C'est ça. Non, non, non. Psychologie, psychologie. J'étais partie dans la psychologie, puis il y avait cette option neurosciences Et puis, quand j'ai commencé à faire des cours, j'ai eu une prof qui parlait de la plasticité du cerveau Et j'ai fait wow. Et après, j'ai eu la chance d'être dans le laboratoire de recherche qui travaillait sur la plasticité des neurones, puis plasticité des neurones, puis ça m'a toujours suivi.

Speaker 1:

En fait, est-ce que toi-même tu as joué avec ces outils-là pour te transformer, parce que des fois on y goûte avant de vouloir peut-être devenir consultante ou de plonger, d'embrasser complètement cette modalité-là.

Speaker 2:

Oui, et c'est même pour ça qu'en fait, je suis devenue consultante. Paradoxalement, j'y ai goûté, mais très tardivement, parce que cette plasticité en fait tous les comportements, les réactions que je n'aimais pas en moi, j'aimais beaucoup, beaucoup, beaucoup d'années à me dire non. Mais à un moment donné, je sais comment ça fonctionne le cerveau, je vois un peu mes situations de vie. Qu'est-ce que je peux mettre en place comme outil pour que ça soit en adéquation? Parce qu'on est quand même dans, personnellement et je pense qu'on est nombreux quand même là-dessus où on est dans un rythme de vie qui nous amène quand même beaucoup de stress. On est tout le temps en train de courir à droite et à gauche et, en fait, tous les comportements de colère, d'énervement, de stress, de peur, c'est des choses. Et je sais que mon cerveau, il a cette capacité-là.

Speaker 1:

Donc, à moi de me faire confiance aussi, Et ça, c'est un point très, très important. À quel moment tu choisis de te faire confiance? Est-ce qu'il y a un déclic? Est-ce qu'il y a un moment où le corps lâche, où le cerveau lâche l'esprit, où il y a quelque chose au niveau de ta famille où tu dis là, c'est le temps ou jamais de transformer peut-être ce chême de pensée?

Speaker 2:

Oui, Moi, dans mes interventions, je parle toujours du cerveau, des émotions et du corps comme un trio indissociable. Et souvent, quand on n'est que dans le cerveau, qu'on n'écoute pas vraiment les émotions, c'est le corps qui va lâcher. Et moi, mon corps, il a lâché. en fait, il a lâché à plusieurs reprises et ça a été plus de la survie où je me suis dit non, mais là il faut que je fasse quelque chose. je peux pas continuer comme ça. le fait de devenir maman aussi, parce que là, je ne voulais pas encore plus continuer comme ça. et je crois que c'est à ce moment, là où je me suis dit j'ai plus le choix, et en fait, je crois que c'est faux. Alors je vais dire quelque chose que je ne dis pas généralement, mais je dis souvent que je n'ai pas eu le choix Et en fait, c'est faux parce que j'ai pris ce choix-là. Donc, là, j'ai accepté de me faire confiance et j'ai accepté de commencer à m'aimer, et ça, c'est la base.

Speaker 1:

Oui, La base. Tu sais, quand tu dis je n'avais pas le, il y en a peut-être d'autres, mais il brille tellement de mille feux. C'est comme s'il est surligné avec de multiples marqueurs. C'est ça qu'il faut que tu fasses.

Speaker 1:

C'est là que tu es clairement clair, c'est fluide, et puis il y a plein de choses qui s'enchaînent. C'est pour ça aussi que je dis qu'on peut toujours se transformer, parce qu'on le sent. Ce n'est pas facile, mais on sent que quand on est sur la bonne voie, ça s'est déclinée avec, peut-être, une nouvelle passion, qui est la neurosciences émotionnelles. Est-ce que de revendiquer le droit d'être heureuse, revendiquer le droit d'être brillante, lumineuse, ça fait partie aussi du processus.

Speaker 2:

Oui, totalement. Moi, je suis partie dans le principe où je ne voulais plus faire les choses à cause de mes peurs. Quand je faisais quelque chose, ce n'était pas parce que j'avais peur, mais parce que j'avais envie de ça et parce que j'avais envie d'être heureuse, j'allais dire j'ai quand même eu la chance aussi de naître dans une famille qui avait toujours le sourire, même s'il y avait des épreuves, et ça, c'est vrai. Mais même si on n'est pas né dans une famille où il y a toujours le sourire, c'est possible d'aller le chercher parce que, de toute façon, son sourire, il n'y a que nous qui pouvons le donner à nous-mêmes. Ce n'est pas très français, ma phrase, mais c'est ce que je veux dire. Si tu as des gens autour de toi qui t'apportent plein de bonheur, si toi tu ne