Impacter le monde avec Karine Champagne

62. Une vie orgasmique avec Maggy Brunelle

September 17, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 62

Tu peux directement me texter tes commentaires!

La sexualité peut-elle être un véritable cadeau dans nos vies, apportant plaisir, proximité et connexion?

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Rejoignez-nous pour une discussion fascinante avec Maggy Brunelle, professionnelle en sexologie, où nous découvrons comment l'authenticité et l'intimité peuvent transformer notre quotidien.

Maggy nous guide à travers l'importance de lâcher prise des règles strictes et de savourer l'instant présent pour mieux se reconnecter à notre sexualité.

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Quand je vois deux personnes en avant de moi, et puis je t'en parle et je t'émue, sérieux, je vois deux personnes en avant de moi qui s'apprêtent à parler de quelque chose et qui vont me dire Ça, maggie, j'ai jamais dit ça». Et là, je vois deux personnes se dire pour la première fois, des fois après 10 ans, 15 ans, 20 ans. Exemple J'aime pas la façon dont on s'embrasse. Ou, dernièrement, j'entendais une cliente dire depuis qu'on a notre enfant, puis le petit bonhomme a quelque chose comme peut-être 5 ans. J'aime plus la façon dont on fait l'amour depuis 5 ans.

Speaker 2:

Wow, Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à cet autre épisode du podcast Impacter le monde. Je dois t'avouer que j'ai espéré que ma prochaine invitée me fascine pour venir co-créer un épisode avec moi. Je suis tombée sous le charme quand j'ai découvert son Instagram et j'avais surtout vraiment envie de parler de ce sujet-là, envie de parler de ce sujet-là. Et enfin, mon rêve se réalise aujourd'hui. Maggie Brunel, professionnelle en sexologie, es-tu prête à impacter le monde? Oh que oui. Qu'est-ce que c'est pour toi?

Speaker 1:

impacter le monde? Oh wow, j'adore cette question-là. Pour moi, impacter le monde, c'est de me permettre d'être moi. C'est vraiment, vraiment ça, ma quête, je dirais Les deux dernières années encore plus les derniers mois c'est vraiment d'être moi. Je remarque que plus je me permets d'être moi, plus les gens qui sont à mon contact et qui sont autour de moi se sentent en sécurité d'être un petit peu plus eux-mêmes aussi.

Speaker 2:

Maggie, je disais d'entrée de jeu que j'avais hâte de pouvoir jouer avec toi, que j'espérais que tu viennes sur le podcast parce que tu parles de sexualité et tu en parles avec conscience, tu en parles avec doigté, tu en parles avec éloquence, et ce que tu me disais en pré-entrevue, c'est que c'est tellement un beau cadeau que de s'autoriser à s'ouvrir à l'intimité, à la sexualité. Qu'est-ce que ça représente pour toi, la sexualité dans l'expérience terrestre?

Speaker 1:

Hum, mais c'est vraiment ça, c'est vraiment un cadeau, c'est vraiment du plaisir de c'est vraiment un cadeau, c'est vraiment du plaisir de la proximité des connexions, de la légèreté du jeu. Je dis souvent aussi du brouillon. On veut tellement tout le temps faire les choses carrées, parfaitement, puis là, c'est comme si, là, il n'y a plus de règles qui tiennent, on peut vraiment juste y aller au feeling. Il n'y a plus de règles qui tiennent, on peut vraiment juste y aller au feeling. Il n'y a plus trop savoir, comme j'aime dire. Y a-tu un meilleur feeling que pas trop savoir on est, quel jour, quelle année, quelle heure, quel moment, quel endroit, et si on pouvait transposer ça dans l'intimité.

Speaker 2:

C'est ça, on peut perdre la tête, c'est lâcher le contrôle.

Speaker 1:

Oui, tellement, tellement. Puis, c'est vraiment ça que je veux ramener ou que je veux amener comme message. C'est comme parce que j'ai l'impression que, soit, c'est quelque chose qu'on ne sait pas ou qu'on oublie.

Speaker 2:

Là, je suis convaincue qu'il y a des gens qui nous écoutent en ce moment, qui se demandent comme je pèse sur stop, je continue. Je ne sais pas si je veux entendre parler de sexualité, d'intimité, où est-ce que ça va aller. Je veux juste vous dire qu'on veut ouvrir une conversation parce que bon nombre de femmes, peut-être des hommes aussi, certainement, tu pourras nous en parler mais bon nombre de femmes se déconnectent de ça, alors que c'est un grand cadeau et ça fait partie d'un tout à intégrer dans notre expérience terrestre, dans notre vie. C'est pour ça qu'on a un corps, c'est pour en profiter aussi, puis avoir du plaisir. T'as eu au moins 500 personnes qui sont venues dans ton bureau. Qu'est-ce qui fait en sorte que tes clientes et clientes se déconnectent de leur corps et de leur sexualité?

Speaker 1:

Je pense qu'il peut y avoir quand même plusieurs réponses à cette question-là, dépendamment de la personne. Mais ce qui me vient spontanément quand je reçois la question, c'est qu'on est, je crois, incité de façon générale à la déconnexion et que la sexualité n'y échappe pas. En fait, c'est vraiment ce que je constate. Oui, il peut y avoir des particularités de dire je me suis déconnectée de ma sexualité, mais je dirais que ce que je vois surtout, c'est la déconnexion, en fait. Puis, comme je dis toujours que la sexualité n'est pas une case à part, qu'on n'est pas différent là de comment on est dans notre vie, bien, on se retrouve déconnecté là aussi, en fait.

Speaker 2:

Oh, alors là, on en prend conscience en disant que si je suis rendu à ma sexualité ou dans mon couple, c'est rendu un problème. Puis on se reproche mutuellement. Je ne sais pas. L'absence d'intimité de sexualité, c'est combien plus absente je suis à propos de toute ma vie.

Speaker 1:

Ah tellement Tellement. Puis, c'est vraiment, quand les gens me demandent, en accompagnement privé par exemple, de faire une reconnexion au niveau de leur lien, de leur sexualité, bien, dans la majorité des cas, ce qu'il faut d'abord faire, c'est une reconnexion à soi. Il y a beaucoup de gens que quand je dis on va parler de la relation que tu as avec toi, c'est comme si pour eux, je ne sais même pas s'ils considèrent que ça compte. Je vais dire ça comme ça, comme une relation. On va aller voir qu'est-ce qui se passe toi avec toi, toi dans ton corps, puis, assurément, qu'on regardera après s'il y a possibilité, désir de reconnecter le lien, la sexualité. Mais comment peut-on reconnecter un lien, une sexualité avec deux personnes qui sont déconnectées d'elles-mêmes? C'est pas possible, ou en tout cas, ce serait plaqué ou mécanique de le faire comme ça. Je crois.

Speaker 2:

Et si quelqu'un nous écoute et dit Ok, bien, cet épisode-là n'est pas pour moi, parce que moi je ne suis pas en couple et ça ne me tente pas. mais non, c'est un bon début aussi de dire OK, je vais prendre cet épisode-là pour voir ce que moi, je peux déjà modifier dans ma relation avec moi pour être encore plus, peut-être, heureuse, joyeuse, légère, en paix et bien avec mon corps, quand il y a quelqu'un d'autre qui va se présenter joyeuse, légère et en paix avec mon corps.

Speaker 1:

C'est comme si tu me dirais j'ai à écrire une carte de soi à tout le monde que je connais. Je pense que ce serait ça le texte. On pourrait peut-être se faire un chandail. Qu'est-ce que t'en penses? Mais c'est ça Exactement. Oui, effectivement, quelqu'un qui n'est pas nécessairement en couple, en relation.

Speaker 1:

C'est vraiment comme de pouvoir aller regarder comment je mène ma vie, comment je mène mes journées. Puis, est-ce qu'il y a de l'espace pour que je ralentisse, puis je ressente mon corps, je ressente mes émotions, je ressente ce que je vis, ou je suis toujours dans ma tête, dans le fer, dans les tâches, Parce que ce n'est pas là que vous allez pouvoir contacter des sensations, du désir, Votre énergie sexuelle, votre libido, elle circule dans le corps. Donc, je disais justement à une femme avec qui je discutais hier c'est comme si tu veux commander un sundae dans une pizzeria. Elle me disait je ne sais plus quoi faire, je ne sais pas par où commencer pour retrouver mon désir Dans le fond. Quand elle me racontait un petit peu son mode de vie, sa façon d'être, je lui disais je comprends donc, Tu es toujours en haut, tu es toujours dans ta tête. Tu es toujours à la tâche, alors que ton désir se situe, lui, en bas dans ton corps.

Speaker 2:

Tu as fait le parallèle avec Pizzeria et Sunday. Oui, puis tu as fait le parallèle avec Pizzeria et Sundae. Ça ouvre tellement, ça met la table vraiment à la suite. Donc, quand on arrive dans ton bureau, tu ne commences pas tout de suite à parler de sexualité ou direct, ou de mécanique ou d'organe, ça n'a rien à voir. On commence vraiment à aller. C'est comme si c'était un processus qui va de plus en plus en profondeur Et tu fais un parallèle merveilleux avec la nourriture.

Speaker 1:

Mais oui, oui, puis d'ailleurs, j'utilise beaucoup d'exemples en lien avec la nourriture, puis, encore toujours dans cette optique-là, que la sexualité n'est pas une case à part, puis de regarder avec la personne, c'est quoi ton rapport avec tes sens? Parce qu'on parle beaucoup de la sensualité au niveau de la sexualité, mais la sensorialité, elle, au quotidien, elle est comment, avant de parler de sensualité, tu sais, dans un contexte sexuel avec une autre personne, tu sais, ça fait beaucoup de facteurs à considérer. On peut-tu aller regarder, tu sais, toi, avec toi, mettons ta capacité à être sensorielle dans ton quotidien, c à être sensorielle dans ton quotidien, c'est quoi, tu sais? fait que juste ça. Puis, oui, effectivement, par la nourriture. Est-ce que t'es quelqu'un qui prend le temps, tu sais, d'utiliser tes sens quand tu manges, mais ça pourrait être quand tu douches, quand tu vas marcher à l'extérieur, peu importe, mais fait que c'est vraiment, vraiment l'aspect de sentir.

Speaker 2:

C'est vraiment, vraiment l'aspect de sentir, Et c'est la première fois que j'entends le mot sensualité avec et j'entends clairement le mot sens. Donc, c'est englobé absolument tout. On dirait que j'avais une image de la sensualité qui ressemblait peut-être plus à, je ne sais pas, à l'érotisme, mais déconnectée de tous les sens. Mais là, quand tu me dis sensualité, c'est comme OK, c'est tout, Ça englobe tout.

Speaker 1:

Oui, puis, c'est la beauté de la chose que je trouve, c'est que tout ce qu'on aimerait améliorer dans notre sexualité je vais dire ça comme ça que ce soit la qualité de présence, les sensations, avoir plus de plaisir, c'est toutes des choses qu'on peut s'exercer dans notre quotidien pour, après, transférer, je dirais, cette façon-là d'être qu'on apprend dans un contexte intime. Où est-ce que souvent, comme je disais tantôt, il y a plus de défis parce que là, mettons, je suis avec quelqu'un d'autre, il y a des enjeux relationnels là-dedans. Mais si j'ai été capable, depuis quelques semaines, moi, d'essayer de mener une vie dans laquelle je suis plus dans l'être que dans le faire, je suis dans ma sensorialité, après ça devient intéressant de présenter cette personne-là que je suis quand je suis plus dans cette conscience-là de moi dans une relation sexuelle.

Speaker 2:

Sensorialité, c'est tellement un beau mot. J'avais jamais entendu ça. Ça m'allume comme un sapin de Noël Quand on arrive avec toi, ou j'aimerais vraiment faire en sorte que les gens qui nous écoutent puissent déjà mettre en application quelques trucs, puis, si jamais, ça vous tente d'en découvrir encore plus avec Maggie ah, si, elle que je vous la recommande. Quand on arrive avec toi, où on décide, où, ensemble maintenant, on décide d'ajouter encore plus de sensoralité à notre vie, on commence par quoi?

Speaker 2:

C'est sûr que tu commenceras pas, probablement, à me dire mets-toi tout nu devant le miroir. Non, non, ça viendra peut-être, oh, peut-être, mais on ne commencera pas par ça. Par quoi on commence? S'il y a un début, il n'y a peut-être pas un ABCD, mais par quoi?

Speaker 1:

on peut commencer Effectivement qu'il n'y a pas un ABCD. Mais pour moi, il y a quand même des incontournables. Je vais dire ça comme ça Se créer un espace avec soi-même au réveil le matin, vraiment, vraiment, vraiment. Un exemple, ça peut être 15 minutes, 20 minutes, moi, c'est sûr que j'y prends goût. Ça fait que je suis rendue, que je peux faire des 1 heure, même 2 heures, des fois la fin de semaine. Mais quand tu te réveilles le matin, s'il y a des jeunes enfants dans le portrait, tout ça, c'est à considérer. Mais est-ce que c'est possible de t'assurer de te lever au moins 20 minutes avant la maisonnée? Je vais dire ça comme ça, si maisonnée il y a, puis d'avoir un moment où est-ce que Moi, je dis souvent, t'es encore un peu dans ton dodo, le?

Speaker 1:

conscient n'est pas encore tout embarqué De te créer un petit espace chez toi. Tu peux rester dans le lit, tu peux je ne sais pas si tu as un espace dans ton bureau, dans le salon cozy, peut-être une petite bougie, un petit breuvage, je ne sais pas ce que tu aimes, mais va être avec toi. Pas de téléphone, tu n'as pas touché ton téléphone, je ne l'ai pas dit. C à ce moment-là, juste va t'asseoir avec toi pour débuter la journée en étant juste toi, avant d'être sollicité, avant d'être dans tes rôles. Puis, c'est sûr que, pour moi, dans le meilleur des mondes, il y a peut-être de l'écriture associée à ça, juste, aller déposer comment tu te sens ce matin, qu'est-ce qui se passe pour toi, qu'est-ce qui se passe pour toi, qu'est-ce que ton corps aurait besoin de te dire, juste, aller établir cette connexion-là, puis t'assurer d'avoir pris un moment avec toi avant de rentrer dans tes fonctions. Je vais dire ça comme ça. C'est vraiment important.

Speaker 1:

Encore une fois, notre sexualité, elle est dans, je veux dire dans la partie de nous qui est l'individu, pas dans la partie de nous qui est la maman, le papa, le professionnel. C'est quand on est en train d'être l'individu que la sexualité elle est là. Si je n'occupe pas cet espace-là dans ma journée, comment je fais pour contacter cette énergie-là en moi Déjà, de s'instaurer un moment pour faire une connexion avec soi, avant toute chose le matin, puis voir peut-être aussi là je m'adresse peut-être plus aux femmes, mais j'ai quand même une grande partie de ma clientèle qui est femme. Je suis où, par exemple aussi dans mon cycle en ce moment, Mon cycle hormonal, parce que ça a un impact assez considérable aussi sur notre énergie, notre humeur, nos besoins, nos envies Comment je pourrais moduler, dans ce que je peux, ma journée pour prendre soin de moi, dans ce que j'identifie, le matin aussi, dans mon état.

Speaker 1:

C'est vraiment aussi pour se donner de l'amour, de la considération, pour qu'à un moment donné, j'ai envie de partager cette intimité-là avec quelqu'un. Puis, la sexualité, ça ne soit pas pour répondre aux besoins de l'autre, parce que ça fait longtemps qu'il n'y en a pas eu selon le calendrier. Puis il faudrait bien que j'en donne un peu, puis ça devient une autre chose à donner à la fin de la journée, après que j'ai réponduité-là avec moi, puis que je me donne de l'amour, puis que je prends soin de moi, j'ai envie d'aller partager ça après avec quelqu'un, puis ça vient éventuellement modifier la vision que j'ai de tout ça.

Speaker 2:

Deux choses que je retiens de ce bout de conversation. Un, c'est je suis étonnée, honnêtement, je t'avouerais, quand tu me en contact avec soi, avec son intimité, avec sa sexualité, c'est d'écrire.

Speaker 1:

J'ai bien vu ton étonnement. en effet, Il était perceptible, what?

Speaker 2:

Je m'attendais à me toucher, me cramer, m'huiler, écrire, mais en même temps, ça fait tellement de sens. C'est ouvrir la porte, oui. Puis la deuxième chose, c'est quand t'as parlé des hormones. puis là, je vais peut-être être la porte-parole de toutes ces femmes qui, comme moi, commencent à voir le cycle qui joue au yo-yo. c'est toujours une surprise.

Speaker 1:

c'est une autre façon aussi d'observer, peut-être, qu'est-ce qui se passe oui, c'est important, parce qu'en fait je trouve ça triste, parce que je vois trop de femmes se demander de faire leur journée comme si ce cycle-là n'était pas là, et ça depuis toujours. C'est comme que je sois SPM, que je sois, j'ai mes règles, que je sois, c'est ça la journée, c'est ça la journée. Il n'y a comme pas de considération.

Speaker 2:

Je fais partie, moi, de celle-là, mais je fais partie de ce groupe-là. Je regarde mes années de travail, d'entraînement à LCN, 4 heures du matin. Je me suis jamais posé la question où est-ce que j'étais dans mon cycle? Allons-y dans ce sens-là. Qu'est-ce que ça change le fait d'en prendre conscience pour quelqu'un qui, comme moi, puis peut-être d'autres personnes, ont jamais pensé?

Speaker 1:

à ça. Ça change beaucoup de choses. Premièrement, je pense que c'est une autre raison de s'arrêter pour se regarder, puis s'observer, puis s'accueillir. Je pense que, pour beaucoup de femmes, ça vient dédramatiser des fois au niveau des variations émotionnelles, par exemple, de dire OK, c'est parce que je suis, je ne pas moi, jour 28,. Genre, mes règles vont arriver, mettons d'une journée à l'autre, c'est pour ça que je suis peut-être très irritable, moins patiente Pour certaines. Ils vont avoir beaucoup moins d'énergie. Ah, c'est pour ça, ce matin, que j'avais pas envie de m'entraîner. C'est pas, des fois, d'être dur envers soi-même dans nos propos. Je pense que ça vient beaucoup adoucir de dire ah, ben voilà, ça explique pourquoi, des fois, ça vient calmer peut-être des espèces de remises en question face à soi, face à notre relation, quand tu veux divorcer une fois par mois, une fois par mois, mettons un exemple comme ça.

Speaker 1:

Bon, chacune on le vit différemment, mais je pense que, oui, ça vient de désamorcer, dédramatiser, puis, un moment donné, c'est que ça vient aussi s'assurer de se respecter. Si, dans ma phase d'ovulation, je me sens Wonder Woman, puis je pourrais tout accomplir, ça peut peut-être être une bonne idée que je mette une coupe de pâté chinois au congélateur pour quand je vais avoir mes règles. Je pourrais les placer au faux si j'ai mal au ventre et j'ai besoin de m'allonger ou pas. Mais tu sais de juste apprendre à se connaître là-dedans, pour pas s'obliger à donner un certain rendement, indépendamment de comment on se sent. Je pense que c'est beaucoup d'amour de soi, en fait de reconnaissance de soi.

Speaker 2:

Absolument. J'ai entendu du journal alimentaire. il y a le journal des gratitudes, mais j'aime l'idée du journal de comment je suis Si c'est mon thermomètre intérieur, selon mon cycle.

Speaker 2:

ça pourrait alléger beaucoup notre moi. Oui, je pense que oui. Quand il y a des femmes qui se retrouvent avec toi, avec leur conjoint, entre autres, au niveau de l'intimité, la sexualité, quand on se présente devant une ex-sexologue, une professionnelle de la sexualité, en sexologie, c'est que le couple, ça fait un petit bout de temps que ça ne va pas très bien. Est-ce que ça on pourrait, qu'est-ce qu'on pourrait donner déjà, peut-être comme idée, avant trop tard, qu'est-ce qu'on pourrait demander aux gens, ou qu'est-ce qu'on pourrait offrir comme invitation aux gens de s'occuper de leur coupe encore plus rapidement, de faire un petit journal de coupe, comment on pourrait juste T'es pas obligée d'attendre que ça aille mal avant de consulter.

Speaker 1:

Oui, bien, en fait, je sais pas si toi qui nous écoutes, tu connais le livre L'effet cumulé, ou même toi, ce livre-là, c'est vraiment un bon livre. Ça explique comment, sans s'en rendre compte, on peut créer des merveilles ou se nuire, parce qu'avec un effet cumulé de plus petits choix, mais qu'on refait tous les jours, comment on peut créer des grandes choses mais comment, des fois aussi, on peut détruire. Je pense que c'est ça que j'aurais envie d'amener, pour répondre à ta question, de faire attention à l'effet cumulé de chaque journée, chaque semaine, chaque mois, et je vais être obligée de dire chaque année, parce que c'est le cas pour certains. où est-ce qu'on se dit ça va finir par passer.

Speaker 1:

Ah, les enfants sont jeunes, ah, on a beaucoup de travail, ça va finir par aller mieux, il faut juste attendre. c'est un coup à donner. Ça, je l'entends, c'est un coup à donner. C'est un coup à donner Moi, c'est vraiment ça que j'aurais envie d'amener à toi qui nous écoutes. Est-ce que tu as l'impression que tu remets à plus tard d'adresser les choses avec ton ou ta partenaire sur l'état de votre relation, et ça fait combien de temps maintenant que tu fais ça.

Speaker 2:

La communication. Oui, Quand on arrive dans ton bureau, il y a bien des gens qui ne se sont jamais parlé de leur sexualité ou de leur intimité. C'est ça.

Speaker 1:

C'est ça oui.

Speaker 2:

C'est une conversation taboue encore, et on n'ose pas aborder ce sujet-là.

Speaker 1:

Tout à fait. Puis, probablement, que c'est parmi les choses qui me touchent le plus et desquelles je me considère le plus privilégiée, quand je vois deux personnes en avant de moi. Hé, puis je t'en parle, puis je t'émue. Sérieux, je vois deux personnes en avant de moi qui s'apprêtent à parler de quelque chose et qui vont me dire ça, maggie, je n'ai jamais dit ça, mais là je vais lui dire devant toi, parce que tu es là, je suis là pour soutenir l'espace et pour les accompagner là-dedans, je l'espère. Je vais poser les bonnes questions. En tout cas, j'essaie le plus possible. Et là, je vois deux personnes se dire pour la première fois des fois après 10 ans, 15 ans, 20 ans, exemple j'aime pas la façon dont on s'embrasse, wow.

Speaker 2:

C'est comme wow. Ça fait 20 ans que tu le dis pas.

Speaker 1:

Quand même, tu sais, ou dernièrement, tu sais, j'entendais une cliente dire Bien, tu sais, depuis qu'on a notre enfant, puis le petit bonhomme a quelque chose comme peut-être 5 ans, je n'aime plus la façon dont on fait l'amour depuis 5 ans. Oui, wow, tu sais. puis, je me sens tellement privilégiée de pouvoir créer un espace avec ces couples-là pour que ça, ça puisse en fait être nommé. mais je me dis call in quand même. Ça montre comment on ne sait pas comment s'y prendre, comment il y a des barrières, des obstacles à ça, comment je pense qu'à un moment donné aussi, il y a un effet cumulé qui fait que bon, on est dans les enfants, le travail, puis qui fait que bon, on est dans les enfants, le travail. puis on se dit à un moment donné mais les années passent.

Speaker 2:

Wow, Oui. Est-ce que c'est qu'on a peur de froisser l'égo de l'autre? Est-ce qu'on a peur que ce soit une chicane Ou est-ce que, sans vilain jeu de mots, la sexualité c'est un terrain glissant?

Speaker 1:

C'est vraiment une bonne question. Moi, l'impression que j'ai quand je suis face à ces couples-là, c'est que C'est que, individuellement, je pense qu'on n'accorde pas assez d'importance à notre bonheur. C'est vraiment vraiment ça qui me vient. Puis, tu sais, je pense que tu sais que je vais avoir 38 ans bientôt. Je suis de la génération que je suis. Peut-être que ça commençait à changer un peu quand moi j'étais jeune. Mais si je regarde les gens qui sont plus vieux que moi, le bonheur, je veux dire c'est un bon travail avec des bonnes conditions, C'est un bon chum, c'est un bon parti, c'est un bon gars. Est-ce qu'on parle de Hey? c'est important que le travail que tu as ou la personne que tu choisis d'avoir dans ta vie, ça soit vibrant, ça soit agréable, c'est important.

Speaker 1:

Moi, on ne m'a jamais dit ça. Je pense qu'il y a quelque chose vraiment aussi dans l'éducation. Quand je dis qu'on n'accorde pas assez d'importance à notre bonheur, dans le fond, c'est la stabilité souvent, c'est de ne pas trop faire de vagues, mais de dire est-ce qu'en ce moment, je considère que ce que je vis avec l'autre, c'est vibrant? je ne sais pas si les gens accordent tant d'importance à ça.

Speaker 2:

Je ne sais pas si tu Je fais référence aussi. Puis, on a eu des conversations toutes les deux avec des copines différentes, sur le sujet de l'intimité, de la sexualité. Il y en a plusieurs pour qui, comme le moins souvent, mieux c'est, on n'en a plus besoin. Oui, mais on est rendus des bons amis. Oui, mais tu sais, nous autres, ça fait longtemps, on est des très bons amis, c'est correct, comme what On a un corps tellement délicieux, tellement agréable. Quoi d'autre est possible? Qu'est-ce qu'on peut expérimenter ensemble? C'est un sujet. Même si tu parles de 38, tes copines ont peut-être en bas de 40 ans, mes copines ont 50 plus. Dans le fond, c'est même pas générationnel, c'est uniforme. Sur ce sujet-là, on n'en parle pas trop, puis on se contente de peu en pensant que c'est normal.

Speaker 1:

Tout à fait. Puis, tu sais, quand on s'est vu pour la pré-entrevue, tu me dis quelque chose qui m'est vraiment restée. Puis j'en reparlais d'ailleurs dernièrement avec une amie tu me dis wow, on dirait que les femmes n'ont pas de que. C'est vraiment ça que j'observe. Puis que c'est comme, C'est drôle, parce que dernièrement, j'ai eu des soucis avec ma voiture. Puis là, c'est comme mais là, la voiture, mon Dieu, la voiture. Il faut amener la voiture au garage. C'est comme il y avait quelque chose, une fuite d'huile. Voyons, il faut vraiment régler ça, On va le trouver. Le problème, C'est comme Oui, c'est urgent, Là, c'est ça. Mais là, je me dis OK, ça reste une voiture, Oui, ça me permet de me déplacer, mais si je fais le parallèle, c'est comme il n'y a plus d'huile dans ta sexualité. C'est pas grave, C'est pas grave, C'est ça, C'est normal.

Speaker 2:

C'est particulier quand même. J'ai eu des épisodes, entre autres, avec la dépression, la médication, il y a les hormones, il peut y avoir plein d'affaires. Puis, du moment où je percevais une diminution de ma libido, de mon désir, puis, moi qui adore mon mari, je me disais, comme Oups, qu'est, y a quelque chose qui ne fonctionne pas, parce que ce n'est pas mon habitude, au lieu de dire que c'est normal, que ce n'est pas grave, puis faire l'effet cumulé, j'aime bien, je retiens ça Tout de suite. Je suis allée consulter, ou produits naturels, ou comme qu'est-ce qui est possible pour ranimer cette libido-là, chose que bien peu de gens vont vouloir expér effectivement.

Speaker 1:

Puis, ce que je remarque beaucoup puis j'en parlais avec une cliente hier, avec qui j'ai débuté un accompagnement c'est que je pense qu'il y a quand même beaucoup de honte aussi associée à ça. Une phrase que j'entends souvent, c'est je suis brisée, je suis brisée moi. Puis même, des fois, ça peut être entretenu aussi par le partenaire, pas nécessairement en ayant des mauvaises intentions, mais en disant clairement, tu as un problème, clairement, il y a quelque chose qui ne va pas avec toi si tu n'as pas envie de sexualité. C'est comme si je me dis peut-être la curiosité qu'elle pourrait avoir par rapport à cet enjeu-là vient être éteinte, j'ai l'impression, des fois aussi par honte Peut-être. c'est un mot fort, ça veut pas dire que c'est de la honte pour tout le monde, mais culpabilité, sentiment d'être brisé, anormal, défectueux, ce qui fait que c'est comme j'en parle pas.

Speaker 2:

Tu sais Alors que si on commençait la conversation, puis peut-être qu'on se payait le luxe de te consulter ou de consulter quelqu'un vraiment aussi soufflé, c'est l'absence de doux baisers dans un couple S'embrasser, lâcher prise. Donc, bien peu de couples s'embrassent.

Speaker 1:

En effet, bien en fait, les couples qui, évidemment, c'est des couples qui viennent chercher de l'aide. Donc, il y a une situation quand même qui est plus difficile, qui est plus difficile, mais je dirais que la grande majorité de ces couples-là qui viennent me voir ne s'embrassent pas, et plus est-ce depuis des années, à part le petit bec sec là, à part le fameux petit bec sec, puis même pour certains, il n'y en a plus du tout. Puis, c'est un petit peu la même chose aussi au niveau de la qualité du toucher. Tu sais, on va venir travailler beaucoup à comment habiter ton toucher. Puis, je fais toujours rire mes clients parce que je leur disais est-ce que là, vous flattez votre partenaire comme vous flattez votre chat? Oh, je pense que oui, ok, ok, on est rendus D'accord.

Speaker 2:

On est rendus à la prochaine étape.

Speaker 1:

Déjà on sait d'où on part. C'est bon, on a un point de repère. Mais tu sais, pendant que je touche, transmettent une intention dans le toucher plutôt que de juste toucher. Oui, c'est beaucoup de choses à voir ou à revoir.

Speaker 2:

Puis la plus belle façon d'être en intimité avec quelqu'un, ça n'a rien à voir avec les positions, ou la toupie espagnole, ou la toupie québécoise, peu importe, mais c'est bien au niveau de la présence. Et combien de femmes, et d'hommes peut-être aussi, font un check-out, littéralement, dès qu'ils sont en intimité avec quelqu'un. C'est comme dépêche-toi qu'on en finisse. Il n'y a pas de comment puis-je habiter mon corps. Je sors de mon corps. Je ne veux pas l'habiter parce que je ne veux pas percevoir, ressentir ou encore même perdre le contrôle, la perte de contrôle. On veut juste retenir tout, on ne veut pas se laisser aller. Est-ce que c'est possible?

Speaker 1:

Tellement. Il y a vraiment beaucoup d'enjeux associés à ça, autant chez l'homme que chez la femme. Je pense que j'en entends plus parler chez les femmes, mais il y a vraiment des enjeux, ne serait-ce que de dire si je me laisse aller, qu'est-ce que je vais avoir de l'air au niveau de mon expression, de mon visage.

Speaker 1:

C'est quelque chose que j'entends beaucoup, mon partenaire, il va, je sais pas, mettons être sur moi, parce que mettons, il y a une position de missionnaire ou peu importe, il va me voir, il va me voir, mon visage qui est en train. Je ne peux pas tolérer cette idée-là, ne serait-ce que ça. Il y a vraiment, dans quelle énergie, moi, ça me place de me laisser aller. J'ai l'impression que je suis la femme cochonne, la femme qui aime la sexualité. Je me suis tellement fait dire par ma mère, ma grand-mère, que ce n'était pas acceptable, que c'était détraîné. Il y a vraiment beaucoup aussi, le mot qui me venait c'est pas acceptable, que c'était détraîné.

Speaker 1:

Il y a vraiment beaucoup aussi le mot qui me venait, c'est d'arriérage, mais de transmission intergénérationnelle de tous ces messages-là. Puis, des fois, c'est dans notre subconscient, c'est quand je me mets à les questionner que, des fois, même avec surprise, la personne va faire Eh, mon Dieu, je pensais pas que Moi je suis en blague, tu ne pensais pas qu'il y avait autant de monde dans ta chambre bouchée. Mais tu sais, c'est des choses qui ont, c'est des empreintes, finalement, desquelles on n'est pas toujours conscients, mais qui nous limitent dans le laisser-aller, effectivement.

Speaker 2:

J'ai entendu une session de channeling récemment qui parlait de la honte. Et puisque tu, et dans ce channel-là, sarah Landon disait que c'est à nous à transmuter la honte pour que nos enfants et les générations futures ne connaissent même pas ce mot, fait que t'imagines? là, on continue à le perpétuer. J'ai honte, j'ai honte, j'ai honte. Puis on passe pas tant à l'action sur qu'est-ce que je peux faire. Qu'est-ce que je peux faire pour me réapproprier mon intimité, ma sexualité, la joie de m'exprimer et de tout le reste. Ça va large de m'habiller ou peu importe, mais si jamais on prenait ça en charge dans toutes les sphères de notre vie, le mot honte n'existerait plus.

Speaker 1:

Wow.

Speaker 2:

Wow, hein Fait que si nos grands-parents, nos arrière-grands-parents, nos parents sont encore dans notre chambre à coucher, comment pouvons-nous nous libérer à partir de maintenant, tellement Pour quitter la chambre à coucher, pour l'éternité de nos enfants, petits-enfants, et tout le reste Tellement.

Speaker 1:

Puis, c'est un peu dans cette optique-là que, des fois, je vais dire il y a beaucoup trop de gens d'administration, on va en congédier quelques-uns. J'aimerais ça, que ce soit toi, la personne qui prend les décisions, puis qui s'exprime dans ton conseil d'administration. C'est comme ça, ça devrait être. toi, et toi seule Fait que de pouvoir vraiment, vraiment s'offrir cette libération-là. puis, je le souhaite En tout cas, moi, j'ai deux petites filles, puis je fais vraiment tout ce que je peux pour qu'elle n'expérimente jamais ça. Vraiment, tes enfants ont quel âge, toi, elles ont 9 ans et 6 ans.

Speaker 1:

Et déjà il y a une discussion ouverte sur selon leur âge, bien sûr, sur la sensualité la sexualité, Tout à fait Oui, c'est vraiment important pour moi, Sans que ça soit exactement là-dessus, à moins qu'elle me pose une question, évidemment, je vais répondre, Mais si le dialogue est plus initié par moi encore une fois, ce n'est pas une case à part Ça va être vraiment plus dans quelle énergie moi, je peux être comme femme, comme mère, pour qu'à mon contact, elles aient envie de se permettre d'être à 100% qui elles sont. Puis, après ça, bien oui, la sexualité entre là-dedans, la façon d'être en relation, les émotions, l'habillement, mais sans mettre juste la lumière là-dessus, je souhaite le plus que je peux, évidemment, mais qu'elles soient au contact d'une femme, mais aussi d'un couple avec mon conjoint, qui se permette d'être, d'exister, je veux dire sans rien cacher. Bon, il y a des choses, évidemment, qui restent cachées Qui ne leur appartiennent pas absolument.

Speaker 1:

Mais sans rien cacher de ce qu'elles sont en âge de sentir et de voir.

Speaker 2:

On parlait de la honte, puis tu ouvres la porte sur ta relation avec tes filles. Puis, c'est intéressant, on a eu cette discussion-là. Vanessa Pilon aussi a fait un Instagram qui était hyper intéressant. Si on veut leur retirer la honte, peut-on aussi arrêter de les rendre honteuses de montrer leur corps quand elles ont 6 et 9 ans? Puis là, je parle de montrer leur corps de bretelles spaghettis ou d'être obligé de mettre des shorts ou de se protéger du regard. On les place déjà en position de faire attention, On ne les place pas en position de conscience, on les place déjà sur la défensive. Il y a quelque chose à changer déjà dans l'éducation, au primaire ou au secondaire.

Speaker 1:

Pour moi, c'est des façons tellement dépassées de voir les choses qui sont maintenues, puis qui maintiennent une idée pour la petite fille, parce que c'est elle qui porte le code vestimentaire finalement, mais une idée que c'est comme oui, il faut que je dissimule certaines parties de mon corps pour ne pas créer d'envie chez le garçon.

Speaker 2:

Non, 6, 7, 8, 9 ans d'envie chez le garçon 6, 7, 8, 9 ans, c'est déjà amené de façon insidieuse dans leur univers.

Speaker 1:

C'est vraiment, je pense, un défi de faire changer ça. C'est un défi pour moi de leur expliquer, quand elles me posent des questions là-dessus aussi, pour ne pas qu'elles sentent qu'elles ont à se cacher de ça. C'est quoi aussi, toutes les idées qu'on a achetées sur la façon dont on doit ou on ne doit pas s'habiller, même comme femme. Mais on les a peut-être, effectivement, on les a rentrées depuis très longtemps, parce que là, on parle du code vestimentaire de l'école. Mais c'est quoi les idées que j'achète sur comment je m'habille, moi, je dis souvent plus à mes clientes, mais est-ce que tu peux te tenir dans ton garde-robe le matin et dire car qu'est-ce que tu as envie de porter?

Speaker 2:

ce matin.

Speaker 1:

Moi, j'ai grandi dans une famille où il y avait du linge de semaine, puis du linge de fin de semaine. mes choix vestimentaires, comme ça de dire je ne pourrais pas mettre telle robe aujourd'hui, C'est une robe bien trop chic. on est mardi. Ça aussi, ça fait partie de la sexualité, selon moi d'être capable de se permettre de porter des vêtements dans lesquels on se sent belle, désirable, peu importe le contexte, la journée de la semaine ou l'endroit où on s'apprête à se rendre.

Speaker 2:

Si on regarde, depuis le début de notre conversation, on n'est pas allé dans le mécanique, on n'est pas allé dans la discussion sur le sexe comment faire mécaniquement, on est vraiment dans l'expérimentation. Et la sensorialité Sensorialité, oui, et la sensualité de l'environnement complet, ça, c'est vraiment incroyable. Je ne pensais jamais que ça avait un impact aussi grand. Puis, c'est vrai que ça en a un quand je le regarde avec du recul. Maintenant, il doit y avoir bien des femmes qui n'ont plus d'un tour dans leur sac pour éviter l'intimité avec leur, conjoint.

Speaker 2:

Quelles sont les plus drôles excuses que tu peux entendre dans ton bureau? La porte se barre pas, je peux pas, on est mardi, je peux pas, on est mercredi.

Speaker 1:

Vraiment, vraiment, ça peut être de faire référence effectivement à des jours de la semaine, la peur d'être surpris par les enfants. Il y a beaucoup aussi de considérations, je pense, par rapport au corps. Tu sais, mettons, je suis pas rasée, puis je parle même pas nécessairement au niveau du bikini, ça pourrait être je suis pas rasée les jambes.

Speaker 1:

Ou ça pourrait être de dire alors, toi t'es pas rasée, ça va me faire graffinier ça va m'impliquer si on s'embrasse la bosse de barbe ça peut être je suis pas fraîchement douchée, ça peut être j'ai mes règles, ça peut être je me lève tôt demain. Donc, c'est vraiment, en fait, c'est que souvent, oui, c'est des raisons un peu d'essayer d'éviter, mais c'est que si je cherche à éviter, c'est souvent que la sexualité n'est pas synonyme de plaisir. C'est pas non plus éviter pour éviter. C'est sûr que moi, manger des champignons, pour moi, ce n'est vraiment pas source de plaisir. Si tu cherches à m'en servir, je vais trouver des bonnes excuses pour te dire que je n'ai pas faim, que j'ai déjà mangé.

Speaker 1:

C'est de s'assurer aussi qu'on fait le lien avec ça, dans le sens que, pour moi, comme je disais, puis, en plus, tu trouves des excuses, puis tu sais, il y en a plein des excuses, effectivement, mais si les excuses sont là, c'est pour se soustraire à une situation qui, la plupart du temps, n'est pas plaisante, fait que c'est surtout ça qu'il faut regarder. Tu sais, plutôt que de regarder les excuses, c'est de dire sexualité n'égale pas plaisir, parce que du moment où ça va égaler plaisir, des excuses, il n'y en aura plus. En fait. Wow, c'est beaucoup ça.

Speaker 2:

Alors là, toi t'arrives avec une panoplie de façons pour esquiver les excuses, comme verrouiller la porte, mettre de la musique. Et là, qu'est-ce qui arrive? Ça relâche l'anxiété chez madame, par exemple, ou ça augmente l'anxiété.

Speaker 1:

Ça augmente l'anxiété puis de façon assez fulgurante, parce que souvent, c'est ça, ces espèces de raisons-là ont été mises là pour éviter d'aller dans la sphère sexuelle, parce qu'elle n'est pas plaisante, parce qu'elle est anxiogène. C'est sûr que si on arrive avec, on va trouver des solutions. On va mettre une barre sur la porte, on va mettre de la musique pour pas que les enfants entendent, mais c'est comme là, le niveau d'anxiété monte, parce que c'est comme OK, j'aurais peut-être pas le choix de faire face à mon rapport à l'intimité et donc notre rapport à l'intimité aussi. Puis donc, c'est là, mettre un verrou, ou l'idée de mettre la musique, je sens qu'au contraire, on dirait que c'est pire.

Speaker 1:

Puis là, c'est là qu'on peut commencer à discuter et voir vraiment les associations qui sont là, souvent depuis longtemps, lourdes et négatives en lien avec la sexualité, qui maintenaient cet évitement-là. C'est comme l'évitement. il y a une fonction, c'est de ne pas me mettre face à ce qui est anxiogène pour moi. On ne veut pas juste enlever l'évitement et dire tiens, voici, tu es face à ce qui est anxiogène. On veut travailler à donner le goût, à retrouver le plaisir, pour que ces stratégies-là soient plus utiles.

Speaker 2:

Est-ce que tu as vu certaines transformations qui t'ont peut-être très touchée au niveau des couples que tu as accompagnés? Oh my God, oui. Est-ce que tu as un couple peut-être en particulier, ou une histoire en particulier qui t'a plus marquée?

Speaker 1:

Vraiment vraiment. Puis, d'ailleurs, c'est vraiment le fun, parce que j'ai suivi ce couple-là pendant un certain temps, puis maintenant, puis d'ailleurs, je suis sûre qu'elle va se reconnaître, elle va m'entendre. Je suis madame finalement, juste en individuel maintenant, et c'est un couple, quand je les ai vu, qui avait sensiblement mon âge, puis je pense que ça a vraiment permis d'établir une belle connexion. Puis, c'est un couple que là, je vais te dire, malgré le jeune âge, parce que souvent, on se dit mon dieu, t'es jeune, dans vingtaine, ça fait l'amour.

Speaker 2:

Oui, exposé oui, exact.

Speaker 1:

Puis, malgré leur jeune âge, il y avait une très basse fréquence de relations sexuelles. Chez monsieur, il y avait beaucoup d'anxiété de performance. Ça, c'est quand même assez présent Chez les hommes. ils portent beaucoup, je trouve encore encore la responsabilité du succès d'une relation sexuelle. Est-ce qu'il sait faire l'amour, lui, ou il ne sait pas faire l'amour?

Speaker 2:

On entend beaucoup ça.

Speaker 1:

Comme si, madame, elle n'a pas vraiment de responsabilité. Puis, c'est, est-ce qu'elle a tombé sur un bon ou un pas bon pour y faire l'amour?

Speaker 2:

J'entends encore, honnêtement des discours comme ça. J'espère que tu ne seras pas comme ton père et que tu ne seras pas aussi poche que ton père. Oh my God, qu'est-ce que je vais faire? C'est ça, oui.

Speaker 1:

Il y avait beaucoup d'anxiété de performance chez lui et il n'était pas nécessairement super ouvert à la consultation, au début un peu réticent, et tout ça, tellement, tellement établi un beau lien. Je les ai suivis pendant plusieurs mois, puis ils ont été capables d'augmenter la fréquence des relations sexuelles. Monsieur a été capable de mettre de côté son anxiété de performance, de reconnecter avec tout l'aspect sensuel de la relation, sans se mettre de pression, redonner la place au baiser effectivement, comme on en parlait tantôt, puis même encore aujourd'hui. Maintenant, ils sont encore ensemble. Ils ont eu deux jeunes enfants, puis, malgré ça, ils ont été capables de maintenir une belle vie sexuelle au travers des grossesses, des accouchements.

Speaker 1:

Pour moi, la preuve que quand on est capable de se parler, puis que notre relation est un lieu sécuritaire pour être soi-même dans nos bons et nos moins bons côtés, on est capable de naviguer à travers les stresseurs, puis les changements, puis de quand même conserver cette intimité-là. Ça a été probablement un de mes couples que j'ai trouvé les plus touchants. Puis, vu que je suis encore en suivi avec Madame aujourd'hui, j'entends quand même encore des nouvelles du couple, qui sont tellement beaux à voir aller.

Speaker 2:

Vraiment, tu parles de l'arrivée des enfants, la grossesse. Dans mon cas, ou dans notre cas, on a passé la cinquantaine, puis 21 années extraordinaires, 21 années de couple, puis il y a la préménopause, ou la périménopause, ou la ménopause qui s'installe, puis c'est pas la fin. Il y en a plusieurs qui vont dire Ah oui, mais tu sais, après 20 ans, c'est pas pareil. Ou Tu vas voir la ménopause, C'est pas la même chose. Moi, je trouve que c'est tellement. Au contraire, il n'y a plus d'enf. C'était à 20 ans. Ma foi. Est-ce qu'il y en a plusieurs qui pensent que la cinquantaine, c'est relâcher le plaisir, relâcher le sexe? la peau est plus aussi douce ou dense qu'avant, donc nous ne sommes plus désirables no-transcript.

Speaker 1:

On dirait que c'est juste une continuité.

Speaker 2:

L'effet cumulé.

Speaker 1:

Encore. Puis, j'ai l'impression que ça va être un petit peu triste, que je vais dire là, mais c'est comme si bon, là, en plus, il y a la ménopause ou l'après-ménopause, c'est comme si ça vient se déposer sur le. Je vois comme une grosse pile de dossiers qui n'ont jamais été adressés, que c'est ça l'image qui me vient. Puis, là, on vient déposer le gros dossier.

Speaker 2:

La ménopause.

Speaker 1:

Souvent aussi, il y a toute une perception. Des fois, j'ai l'impression, avant même de se questionner sur ça va être comment pour moi, ou de se laisser l'espace de découvrir ça va être comment pour moi, c'est comme non, non, je suis rendu là. Puis j'est ça que je veux dire par le gros dossier. Ça veut pas dire qu'il est gros, mais souvent il est déjà gros en perception.

Speaker 1:

Je pense qu'on fait matérialiser aussi des choses qu'on croit. Puis, c'est comme si ça vient juste se déposer honnêtement, sur le reste. J'entends pas nécessairement les gens me dire depuis que ça s'est arrivé, voici ce qui arrive, c'est plus comme là, en plus, il y a ça Fait que déjà que ça n'allait pas bien. là, en plus, on est à composer avec des facteurs hormonaux. puis tous les signes, les symptômes, que ça peut amener pour certaines personnes Fait que c'est beaucoup plus ça, honnêtement, que j'entends.

Speaker 1:

Puis, ce que j'explique souvent, c'est là, on parle de ménopause, par exemple, mais ça pourrait être la revêtement d'un enfant, tout ce qui est un événement stresseur ou perturbateur, qui soit lourd ou léger, mais quelque chose de nouveau qui arrive, c'est comme si j'ai l'impression que ça vient révéler comment ça allait avant, Si ça allait déjà pas bien là, si ça n'allait déjà pas bien, c'est comme si on était encore plus challengé, mais si ça allait déjà bien. Pour ma part, j'avais une super belle sexualité avant de tomber enceinte, pendant ma grossesse aussi. Donc, peut-être un mois ou deux, le temps que le corps guérisse, évidemment, et que les choses reprennent, pour moi, c'était clair que j'allais reprendre ce plaisir-là. Pourquoi je laisserais ça prendre la poussière sur la tablette. Quand je dis que ça vient révéler comment ça allait avant, ça allait très bien. Donc, oui, il a dû avoir une pause pour des raisons médicales, mais je veux dire après, pourquoi je ne reprendrais pas ça, justement.

Speaker 1:

Puis, c'est ça que je disais souvent quand mes filles étaient bébés. Puis quand je dis que, des fois, j'ai l'impression que je suis un peu une bébite bizarre, mais quand je discutais avec des amis, puis je disais oh, mon Dieu, ça me fait tellement du bien. Tu sais, quand on a des relations sexuelles avec mon mari, au moins, je peux oublier que je suis une mère, parce que, tu sais, quand les bébés sont les cils, les couches, on dirait que trois quarts du temps, je me sentais juste une maman. Mon Dieu, j'avais tellement hâte de faire l'amour pour oublier que j'étais une mère. Mais, tu sais, je me disais sacrilège. J'ai-tu vraiment dit ça? C'est comme, mais vraiment, j'ai besoin d'oublier que j'étais une mère pour être une bonne mère aussi. Tu sais, dans ma vision, à pas vraiment ça. Comme j'entends pas ce que tu viens de dire. Là, on a du temps, c'est le fun D'une femme dans la cinquantaine. J'entends jamais ça, exact, et le mot que j'utilise jamais est bien choisi Ouais, jamais dans le fond, wow.

Speaker 2:

Puis, en pré-entrevue aussi, on se partageait le fait. quand tu reviens d'une soirée où ton amoureux n'était pas là, il est une heure du matin, tu disais Ah, mais moi, j'ai hâte d'aller au lit, j'ai hâte de le coller, j'ai hâte de le bécoter.

Speaker 1:

J'ai hâte de le réveiller.

Speaker 2:

Puis les filles qui sont là. Non, moi, je rentre le plus en dessous des couvertures.

Speaker 1:

En catimini de bruit, puis de pas réveiller mon chum d'un coup, qui aurait le goût de faire l'amour, déjà que l'on s'est couché tard, déjà que j'ai perdu du sommeil. Il faudrait surtout pas, mais moi je m'amuse tellement avec ça. Puis, il n'y a pas de jugement, honnêtement, mais moi j'aime bien parce que je vois que ça les fait rire quand je dis ça m'amuser en disant Ah bien, moi, je vais m'assurer de faire beaucoup de bruit en arrivant, pour qu'ils sachent à quoi s'attendre. Il est mieux d'être réveillé. Puis, je trouve ça drôle, parce que je vois que des fois, ça les met un petit peu mal à l'aise, puis c'est très loin de leur réalité, puis c'est correct. Mais c'est ça. Je ne côtoie pas beaucoup de femmes. Ça, c'est pratiquement jamais.

Speaker 2:

On était comme heureuses de pouvoir s'échanger nos grands bonheurs dans notre intimité. Je prends, moi, et regarde, et j'espère que tu n'iras pas trop loin dans ta conversation. Ça achèves-tu ce podcast-là? Tu n'as pas parlé de moi encore. Je pense qu'il y a peur. Il est en soir. Non, ne parle pas. Viens donc t'asseoir avec nous. Qu'on parle de sexualité. Qu'est-ce que t'as dit? Ah, il est occupé. C'est tellement agréable, Maggie, de parler de sexualité sans parler de sexualité. Dis-moi que t'as du plaisir dans ta vie sans me dire que t'as du plaisir dans ta vie. C'est exactement ce qu'on a fait ensemble Aborder, non pas la mécanique de la sexualité ou même pas le nombre de fois. Ça peut être une fois par mois, mais, oh, mon Dieu, tu sais combien de joies supplémentaires il y a dans ton moi, qui va peut-être faire en sorte que bien, ce mois-ci, c'est une fois. Mais qu'est-ce que tu veux? ça ne nous a pas empêché d'avoir énormément d'intimité avec nous-mêmes, tout à fait.

Speaker 1:

Puis, je suis contente alors que j'aurais très bien pu décider de te parler vraiment de mécanique, parce que c'est un peu ça ma mission, d'une certaine façon de ramener à la base, puis de ramener des considérations au niveau du rapport à soi, de la conscience, parce que j'ai l'impression que, trop souvent, quand on parle de sexualité, c'est ça qu'on veut, les trucs, la façon de faire vraiment qui va amener au septième ciel, puis la position, puis ci, puis ça. C'est ce qu'on me demande. Les gens même, des fois, vont me dire là, je dirais, ça va avoir l'air un peu caricaturé, mais c'est ça, pareil, monsieur qui va me dire j'espère qu'on va avoir des devoirs, c'est ça pareil.

Speaker 1:

Je suis comme vous allez peut-être être déçus, mais vous allez en avoir, mais plus tard ce ne sera peut-être pas ça que vous pensez. Écris ton journal chaque matin.

Speaker 2:

Ah, yes.

Speaker 1:

Mais c'est ça, c'est un peu ma mission. Ça ne veut pas dire que quand je suis en accompagnement, on ne vient pas en parler de cette façon-là, mais ma mission, c'est un peu de dire est-ce qu'on peut arrêter, dans la sexualité, d'essayer de venir plaquer des choses, puis dire là, vous allez aller souper au restaurant une fois par semaine, puis, en revenant, vous allez faire l'amour, vous allez vous toucher, de cette façon-là. On dirait que c'est ça la perception qu'on a des échanges en sexo. Ça peut être ça, mais j'ai Donc, des fois, on essaie d'ajouter, alors qu'on ne sait même pas trop si la base est là finalement.

Speaker 2:

C'était extraordinaire Et, maggie, on s'en est parlé aussi un peu avant. Je croise les doigts que nos routes se recroisent Et, en fait, on va faire en sorte que nos routes se recroisent pour créer un événement, pour ajouter, justement, de l'intimité, parler de sexualité sans parler de sexualité, et s'il y a des questions techniques, avec joie.

Speaker 1:

tu y répondras Avec grande joie.

Speaker 2:

Pour moi une grande expérience terrestre. Pourquoi on a un corps? c'est, entre autres, pour jouer avec, pour avoir une vie orgasmique, pour connaître le septième ciel, dans cette expérience terrestre-là, avoir du plaisir, s'ouvrir, partager. Et je suis convaincue que ta mission est appelée à s'élargir encore plus.

Speaker 1:

Merci. Je trouve ça tellement le fun que tu termines en parlant de plaisir, parce que c'est une question que je pose toujours en accompagnement C'est quand la dernière fois que tu as eu du plaisir Et donc je te la pose à toi qui nous écoutes C'est quand la dernière fois que tu as eu du plaisir.

Speaker 2:

Puis je ne parle même pas de sexualité, Ce matin, j'en ai eu Hier soir, j'en ai eu Hier dans la journée j'en ai eu Le plaisir. peut-être que c'est l'expérience, mais le plaisir fait partie de ma vie, Le plaisir fait partie de notre vie. Les sens, la sensualité vient grâce à ta conversation et notre échange viennent de stepper up et je suis ravie de tout ce que tu m'as apporté, au-delà de ce que tu peux t'imaginer.

Speaker 1:

Oh, merci, merci tellement pour ce moment-là. C'était délicieux.

Speaker 2:

Oh, merci Maggie. Alors, les amis qui nous écoutez via YouTube ou encore sur n'importe quelle autre plateforme audio, si vous avez envie de retrouver Maggie, de la contacter. Vous avez tous ces liens, bien sûr, dans la description de ce post. Vous pouvez également commenter, vous pouvez envoyer un message directement sur le podcast. Vous allez voir Texte-ci-nous ici et on va être très heureux, ce qui c'est de faire un deuxième épisode avec vos questions, techniques ou pas, sensuelles ou pas. Voyons voir comment on peut alléger l'intimité avec vous-même, maggie. Merci encore.