Impacter le monde avec Karine Champagne

60. Équilibre mental et physique avec Sofranie Trencia

September 10, 2024 Karine Champagne Season 2 Episode 60

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Que feriez-vous si vous aviez le pouvoir de transformer vos plus grands défis en tremplins vers une vie épanouie?

Rejoignez-nous pour une discussion fascinante avec Sofranie Trancia, une coach en Mindset qui a su faire de son parcours exceptionnel une source d'inspiration et de transformation pour des milliers de personnes.

Ancienne championne mondiale de taekwondo et artiste du Cirque du Soleil, Sofranie nous raconte son cheminement, influencé par Bob Proctor, qui l'a menée à aider les autres à découvrir leur potentiel et à vivre selon leur mission de vie.

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Mais on sait très bien combien de personnes sont malheureuses, combien de personnes sont perdues. aussi, combien de personnes ne savent pas ce qu'elles veulent, combien de personnes ont perdu le désir parce qu'elles ont passé toute leur vie, surtout les femmes qui ont passé toute leur vie à s'occuper des désirs des autres. Donc, à un moment donné, c'est qui je suis, c'est quoi que je veux, on ne le sait plus à un moment donné, et c C'est avec Bob Proctor que tu as trouvé un peu qui tu étais, oui, qu'est-ce que tu voulais? Il a changé. il a complètement changé ma vie, parce que j'ai que tu vas bien.

Speaker 2:

Je te souhaite la bienvenue au podcast Impacter le monde. Il y a de ces gens qui, dès qu'on les rencontre, ont un grand impact sur nous. Ma prochaine invitée fait partie de la courte liste qui me laisse sans mots. Si j'avais une coach à prendre maintenant, je me tournerais vers elle. Son intelligence, sa brillance, sa lumière, son savoir, son intuition me laissent littéralement sans voix. Sofranie, Transia, coach en Mindset. Bienvenue à Impacter le monde.

Speaker 1:

Merci, karine, c'est tellement gentil, ça me fait tellement chaud au cœur de t'entendre merci.

Speaker 2:

Est-ce que tu es prête à impacter le monde aujourd'hui Absolument, et qu'est-ce que ça veut dire pour toi, impacter le monde?

Speaker 1:

Ça veut dire de vivre à partir de ma mission, parce que moi, ma mission, c'est vraiment d'aider les personnes à comprendre l'impact qu'ils ont sur leur vie, le pouvoir qu'ils ont sur leur vie, de se prendre en main, de conscientiser leur programmation mentale et de prendre des décisions et de faire un pas en avant vers ses objectifs, ses désirs profonds.

Speaker 2:

Tu ne fais que parler, j'ai des frissons partout. On commence quand Ça, c'est l'effet que tu me fais. Qu'est-ce qui t'a amenée dans l'univers du coaching? Parce que ta feuille de route, elle est tellement impressionnante. Puis, je trouve que ça fait tout un beau package. Avec qui tu es? T'es une athlète, t'es une autre performante, t'as été dans le Cirque du Soleil, t'es une chanteuse, t'es multipotentielle, multiqualité, multitout là.

Speaker 1:

Merci Bien, je dis toujours j'ai eu trois vies. En fait, la première, c'était vraiment dans la performance. J'ai été championne mondiale en taekwondo. Ensuite, ben, j'avais fait le tour un petit peu, fait que j'ai pas fait les olympiques. Je devais choisir entre faire les olympiques ou aller à l'école de cirque. Donc, j'ai choisi d'aller à l'école de cirque. J'ai fait l'école de cirque pendant trois ans.

Speaker 2:

Mes chemins sur pause. Qu'est-ce qui fait en sorte que tu choisis de renoncer aux qui est quand même le summum pour un athlète qui a travaillé une bonne partie de sa vie pour s'entraîner ce rang-là. Puis tu te dis Ah non, finalement, ce n'est pas ça que je veux faire.

Speaker 1:

Bien, moi, je gagnais tout le temps, Donc je n'avais pas besoin de la métaille olympique.

Speaker 1:

Ce n'était pas important pour toi. Non, parce que je sentais que j'avais fait le tour et j'avais besoin de m'exprimer artistiquement avec mon corps À ce moment-là, de découvrir la féminité que j'avais à l'intérieur de moi. On m'appelait la danseuse de ballet. D'ailleurs, dans les arts martiaux, ah oui, je m'étais mise à faire du ballet classique en même temps que je faisais du taekwondo et j'étais très souple Parce que j'avais besoin d'exprimer mon côté féminin à travers mon corps à cette époque-là. Donc, j'étais jeune aussi. J'avais quoi? Je devais avoir 16 ans, c'est ça. Puis, qu'est-ce qui t'avait amenée?

Speaker 2:

au taekwondo.

Speaker 1:

Ça a commencé avec une fille qui voulait me bûcher au secondaire. Excuse-moi, je trouve que c'est une bonne règle. Excuse-moi, c'est vraiment le terme. En plus, on parle des années qu'il y a de travail.

Speaker 2:

J'imagine qu'elle n'a pas eu la chance de le faire.

Speaker 1:

Non, elle s'est même retrouvée dans mes cours de taekwondo. Elle m'a pas donné. J'ai dit qu'est-ce que tu fais là? Elle a dit qu'est-ce que?

Speaker 2:

tu fais là, c'est ça. On va reprendre la fille qui voulait te bûcher. Je me trouve ça. Donc, il y a une fille qui veut te bûcher et tu décides d'apprendre à te défendre. Excuse-moi.

Speaker 1:

Oui, je ne sais pas, mais je pense que je vais apprendre à me défendre, parce que ça ne va pas aller. C'était au secondaire 1, en plus, je devais avoir 13-14 ans. Moi, j'avais 13 ou 14, je ne sais plus, mais c'est ça. Puis, ça s'est donné que ma tante sortait avec un maître en taekwondo qui s'appelait André Blake, qui enseignait au Centre Immaculée Conception, que ça s'appelait à l'époque. Oui, donc, il m'a pris sous son aile. Donc, j'ai eu des cours privés pendant un an avec lui. Donc, je suis tombée en amour avec ça. Puis, surtout, moi, je n'ai pas eu de père. J'ai été élevée toute seule, avec ma mère. Donc, ça a été comme un substitut de père pour moi. Donc, puis, j'ai commencé à faire de la compétition, puis, tout de suite, je me suis mise à gagner. Donc, à 15 ans, j'ai commencé à enseigner le taekwondo aux adultes, aux enfants, puis je faisais de la compétition internationale.

Speaker 2:

Et là, tu arrives à ce moment où tu dois choisir entre les Olympiques, puis il y a une vibration qui t'appelle ailleurs, puis tu te casses pas la tête tu y vas?

Speaker 1:

Oui bien, j'étais allée au Cirque du Soleil. J'avais vu Allégria avec ma mère, puis j'étais partie à pleurer, j'étais tellement touchée. Il faut dire que j'avais fait du taekwondo avant, pas du taekwondo du cirque avant de faire du taekwondo, parce que je faisais de la gymnastique quand j'étais tout petite. Puis, bon, une personne qui était venue dans les cours fun Je ne m'en rappelle plus de son nom, en tout cas, ça fait trop longtemps, mais j'avais déjà touché au cirque et j'étais en amour avec le cirque. J'étais déjà une petite fille très passionnée, même quand j'étais malade, un moment donné, j'étais malade, je ne pouvais pas manquer les cours. J'étais tombée sans connaissance dans l'autobus.

Speaker 2:

Il a fallu que je me ramasse en Mais c'était tellement important. Oui, j'étais passionnée, ah oui, mais j'étais une passionnée complètement Puis là, tu arrives au Cirque du Soleil.

Speaker 1:

puis, ça a été quoi, ta discipline? Le tissu aérien. Donc, c'est l'École nationale de cirque que j'ai faite pendant trois ans, et c'est ça. j'ai fait le tissu aérien. Puis, tout de suite, j'ai été appelée très rapidement dans les cabarets, en Allemagne. C'est là que je voulais travailler. Donc, je suis partie avec mes deux valises et 400 piastres des poches, et tu as fait une carrière dans les cabarets?

Speaker 2:

Oui, comme chanteuse aussi.

Speaker 1:

Oui, je suis devenue éventuellement chanteuse. J'avais un talent. Puis j'ai commencé à prendre des cours toutes les semaines. quand j'étais en Allemagne, J'ai trouvé une super prof de jazz Fait que j'ai commencé à devenir chanteuse. Donc c'est ça. J'ai fait ma carrière comme artiste, vraiment comme chanteuse de jazz et artiste de cirque.

Speaker 2:

Et là, à un moment donné, il y a un switch qui se fait où tu plonges dans l'univers du coaching. mais il y a un moment important, quelques moments importants, où il n'y a plus rien qui fonctionne, parce que là, on parle, c'est hyper impressionnant, mais il y a de l'hyper performance dans tout ce que tu fais. À un moment donné, ça devient un peu exténuant, j'imagine, pour le corps, la tête, l'énergie et Énergie et tout le reste. Oui, c'est un passage à vide.

Speaker 1:

Ah oui, en 2009,. ça a été une année assez difficile, parce que j'ai fait des pneumonies. J'ai failli mourir, en fait, à trois reprises. Puis, deux, trois semaines après, je me retrouvais encore sur mon tissu en train de performer. Je n'étais pas capable d'arrêter. Mon docteur me disait il faut que tu arrêtes. Puis, je n' une maison à Montréal. Je me sentais responsable de ma maison. Donc, ce qui est arrivé, c'est tout simplement que mon corps a collapsé. Je suis en train de chanter, puis je me suis évanouie, puis je me suis retrouvée backstage en train de shaker partout, puis on m'a transportée à l'hôpital. J'étais à l'hôpital pendant deux semaines, puis après ça, j'ai été pendant un an alitée, sans pouvoir marcher. Puis j'ai perdu totalement l'usage de ma voix. aussi, je ne pouvais pas parler. J'ai été un burn-out. le plus bas que tu peux être, c'est ça.

Speaker 2:

Et comment tu as fait pendant un an pour te remettre et t'occuper de toi. Pour rebâtir ceci, peut-être en écartant un peu l'hyperperformance.

Speaker 1:

Bien, c'est que à ce moment-là, tu sais, tu es tout seul avec tes pensées. Donc, la première chose qui m'est venue, c'est enfin, je peux me reposer. C'était la première fois de ma vie que je sentais que j'avais le droit de me reposer, donc ça. en même temps, j'avais le stress de comment je vais faire avec ma maison. Mais bon, j'avais 80 % de mon salaire. En Allemagne, quand même, les assurances sont super. J'avais 80 % de mon salaire pendant un an, mais c'est ça. je ne savais pas ce que j'allais faire de ma vie Pour le Cirque du Soleil. j'étais dépistère sur le marché européen à l'époque.

Speaker 2:

Puis ils voulaient m'avoir dans les bureaux à Montréal, puis moi, j'étais trop malade pour Pour travailler pour effectuer une tâche.

Speaker 1:

Je ne pouvais pas, mais je ne l'avais pas dit au Surtout Soleil à l'époque. Donc, en tout cas, ils ont dû se trouver ça bizarre, ils m'ont dû se trouver bizarre, mais en tout cas. Mais bon, c'est ça. Qu'est-ce qui est arrivé? C'est qu'au bout de huit mois à peu près, je commençais à pouvoir, mettons, me lever puis me faire à manger, puis le retourner me coucher. Après ça, j'allais prendre un café, je lisais un livre, je retournais me coucher. Puis, il y avait le festival Fantasia. Je passais mes journées à regarder le cinéma, puis après ça, j'allais me coucher. Donc, ça a été peu à peu. À un moment donné, j'étais capable de m'inscrire dans un centre de sport. J'allais faire mon cours de yoga. J'étais couchée pendant deux semaines après, mais j'y allais pareil faire mon cours. Je donnais tout ce que j'avais pour faire mon cours de yoga pour aller me reposais. Je me poussais, je me reposais.

Speaker 1:

Puis, petit par petit, comme ça, j'ai réussi à revenir tranquillement, avec les années, à remonter la pente. Mais je dirais que pendant le temps que j'étais alitée, parce que t'es toute seule avec tes pensées, j'ai décidé à ce moment-là que je ne retournerais plus jamais sur scène. Ça a été là. Ça a été là. Ça a été là que ça s'est fait. Je voulais plus monter dans mon tissu, je voulais plus faire du cirque, je voulais plus retourner sur scène, ni comme chanteuse, ni comme artiste de cirque. J'en avais soupé.

Speaker 2:

Est-ce que t'avais soupé du cirque des arts de la créativité? ou c'est plus l'hyper-performance que t'en pouvais plus?

Speaker 1:

Ce que je n'en pouvais plus. En fait, il y a beaucoup de choses, mais surtout le harcèlement que je vivais au cabaret. Là, je n'en ai jamais parlé de ça, mon nom, c'était Tits, ce n'était pas Sophranie, c'était Tits. Les gars, il y avait beaucoup de coke, d'alcool parce que l'alcool était gratuit. Donc, c'était très lourd. J'ai un collègue qui était proche, qui s'est suicidé. J'ai eu un chum qui est mort d'une crise cardiaque à 45 ans. Tout ça est arrivé. Puis, j'avais trois jobs en même temps. J'étais artiste de cirque à temps plein, j'étais dépisteur pour le Cirque du Soleil, je faisais de la mise en scène aussi en même temps. Je travaillais tellement Je n'étais pas capable d'arrêter, j'étais toujours insécure.

Speaker 1:

Les super performantes, oh, merci de me pointer. On a peur de manquer le bateau. Il ne faut surtout pas manquer les opportunités. Donc, on n'est pas capable de dire non à rien. Donc, on en prend, on en prend, puis là, on est épuisé, mais on continue parce qu'on se sent responsable, parce qu'on est des personnes passionnées mais responsables. Donc, il faut performer dans tout, il faut être bonne dans tout, il faut rendre des comptes à tout le monde, même quand les milieux ne sont pas sains, même quand les milieux ne sont pas sains.

Speaker 2:

Puis la passion, elle n'est pas loin de l'addiction aussi. Oui, comment on fait pour tracer la ligne entre l'addiction et la passion?

Speaker 1:

La passion, c'est quand ça te fait plaisir, que tu en manges, que tu aimes ça, puis ça te fait du bien. Ça, c'est de la passion. L'addiction, c'est quand tu te sens obligé, que tu as une constriction et tu y vas quand même, que tu vas contre toi. Quand tu as une passion, si tu es fatigué, tu vas te reposer. Parce que je suis fatigué, je vais prendre un petit break. On va recommencer à s'amuser après. Mais quand c'est une addiction, on n'est pas capable d'arrêter, on est épuisé. Quand j'étais athlète au taekwondo, j'étais aboulimique, anorexique aussi, mais j'avais la maladie d'hyperperformance. Donc, moi, j'arrêtais de m'entraîner quand je tombais littéralement à terre. J'étais au lieu de prendre la drogue, moi, je me suis entraînée.

Speaker 1:

Donc, je m'entraînais, matin, midi, soir, je m'entraînais. J'avais mon horaire à la minute près. Je ne sais pas si tu connais ça, si tu as passé par là, non, non, je me suis déjà faite ramasser sur la rue par un étranger parce que j'avais couru tellement au-dessus de mes forces que mes jambes ont paralysé. Donc, j'ai tombé sur le trottoir. Puis, il y a un automobiliste qui m'a vu allongée sur le trottoir, qui m'a ramassée, qui m'a ramenée chez moi, parce que je n'étais pas capable d'arrêter, j'étais incapable et je me blessais constamment. Mais est-ce?

Speaker 2:

propre des athlètes de haut niveau ou le propre des athlètes olympiques, parce qu'on a aussi une connaissance en commun, Fred et moi, qui s'entraînaient en vélo jusqu'à ce qu'ils saignaient du nez Parce qu'ils allaient au bout de ce qu'ils pouvaient être faire et au bout de l'énergie de son corps, Hum.

Speaker 1:

Je pense que les athlètes je ne parle pas de tous les athlètes, mais il y a plusieurs athlètes je pense que c'est comme une soupape, l'entraînement à des choses intérieures, c'est un mal de vivre, et l'entraînement nous aide à trouver un purpose dans notre vie, un but à quoi s'accrocher pour vivre. Donc, je pense qu'il y a de ça pour plusieurs athlètes et plusieurs artistes aussi.

Speaker 2:

Et tu sais, tu me parlais de ce moment, pendant cette année-là, où tu es avec tes pensées, où tu te dis bon, ok, là ça je ne peux plus, je ne retourne pas sur scène, le milieu qui est malsain, je veux le relâcher. Quand est-ce que tu découvres le milieu du coaching et que tu te dis là, ça y est.

Speaker 1:

C'est quand je suis revenue à Montréal, parce que quand je suis revenue à Montréal, c'est le Cirque du Soleil qui voulait m'envoi dans les bureaux. Donc, ils m'ont acceptée au bureau, m'envo. Mon contrat est aboli Parce qu'ils ont fait toutes les mises à pied en 2010.

Speaker 1:

Donc, je faisais partie de la gang qui a jamais finalement travaillé dans les bureaux, mais c'était un cadeau en même temps, c'était un cadeau, parce que je me connais maintenant que j'aurais quitté mes fonctions parce que je me suis rendue compte que je n'étais pas capable d'avoir un bas sur la tête. J'ai trop une tête de cochon, j'ai trop besoin d'être en charge de ma business, de ce que je fais. J'adore collaborer, mais avoir quelqu'un sur ma tête, je ne suis pas capable. Donc, j'ai appris ça plus tard, dans un autre. En fait, j'ai eu deux burn-out, c'est ça En tout cas. Quand je suis arrivée à Montréal, en fait, je suis retombée malade. En fait, je ne m'étais pas vraiment remise, ce que j'ai fait, j'ai En fait. Quand j'ai vu que ça ne marchait pas au Cirque du Soleil, j'ai travaillé pour une autre entreprise artistique.

Speaker 1:

Où est-ce que j'ai quitté au bout de dix mois parce que je me suis fait écraser à cause de la misogynie. Je vais taire le nom, mais terre le nom. Mais j'ai quitté avant de tomber encore malade. Puis, à ce moment-là, j'ai commencé à essayer d'avoir un bébé. Puis, je suis allée à l'université, j'ai fait une maîtrise en gestion des arts et j'ai perdu six bébés. J'ai fait six fausses couches et j'étais un peu découragée. Puis, là, je savais tellement pas quoi faire de ma vie que j'ai recommencé à dire je peux faire un one-woman show.

Speaker 2:

T'étais encore dans la performance, même si tu voulais renoncer à la scène.

Speaker 1:

T'avais pas encore compris, c'est ça. Je me suis mise à faire du théâtre trois fois par semaine, des cours de danse deux fois par semaine, à faire ma certification pour devenir coach, parce que j'avais commencé à étudier le programme de Bob Proctor, mais comme cliente. Et c'est là que je suis rentrée, une mère d'un artiste de cirque qui m'a dit pourquoi tu n'embarques pas dans ce programme-là En même temps que je faisais tout ça? Donc, j'ai rentré dans ce programme-là, en même temps que je faisais tout ça. Donc, j'ai rentré dans ce programme-là. Je suis tombée en amour raide avec ce programme-là. J'ai senti, parce que j'ai fait beaucoup de thérapie dans ma vie, parce que j'étais une dépressive toute ma vie en fait, comme 350 millions de personnes.

Speaker 2:

Tu me disais Oui, On est nombreuses.

Speaker 1:

Puis ça, c'est juste ceux qui sont qui l'ont dit, c'est ça qui ont été diagnostiqués. mais on sait très bien que combien de personnes qui sont malheureuses, combien de personnes qui sont perdues aussi, combien de personnes qui ne savent pas ce qu'ils veulent, combien de personnes qui ont perdu le désir parce qu'ils ont passé toute leur vie, surtout les femmes qui ont passé toute leur vie à s'occuper des désirs des autres. Donc, à un moment donné, c'est qui je suis, c'est quoi que je veux, on ne le sait plus à un moment donné, et c'est avec Bob Proctor, que tu as trouvé un peu qui tu étais et qu'est-ce que tu voulais.

Speaker 2:

Ah oui, ah oui.

Speaker 1:

Et puis il y a eu la chance de travailler avec lui, avec ses bras droits. Aussi, j'ai eu vraiment la chance inouïe de rencontrer cet homme-là avant qu'il meure. En fait, ça a été les dernières années, trois ans avant qu'il meure. J'ai vraiment rencontré Bob Proctor, puis il a changé. Il a complètement changé ma vie, parce que j'ai appris avec lui à m'aimer, à vivre à partir d'une mission, à lâcher prise sur une partie de ma vie que je n'avais plus besoin De me concentrer sur ce que je voulais, à partir de maintenant. Oui, ça fait 25 ans que je suis dans les arts. Oui, j'ai fait du taekwondo, du cirque. Oui, j'ai fait tout ça, mais maintenant du cirque, oui, j'ai fait tout ça. Mais maintenant, qu'est-ce que je veux vivre? Je ne m'étais jamais posé cette question-là Qu'est-ce que je veux vivre? Ah, oui, qu'est-ce que je veux faire? Mais qu'est-ce que je veux vivre? Qui je veux être, tu sais? Puis, j'ai commencé à me poser la question peut-être que je pourrais me donner la chance de faire juste une chose, puis peut-être que je pourrais être coach, puis, peut-être que je pourrais avoir un impact sur le monde avec ce que j'avais à l'intérieur de moi, que je ne pouvais pas externaliser quand j'étais artiste de cirque, c'est-à-dire tout l'amour que j'ai à l'intérieur de moi. Je suis sûre que c'est mon super pouvoir, c'est l'amour que j'ai en dedans pour les humains, et j'ai toujours eu ça. Puis, je ne savais pas quoi faire avec ça, et là, il a ouvert la porte à ça. Puis, je me suis donné la chance.

Speaker 1:

Pendant un an, je me suis dit OK, vais faire d'autres choses, transition de carrière pour les artistes, c'est excessivement difficile. Puis là, je me suis donné la chance. Je me suis dit OK, juste un an. Puis, ça ne marche pas. Un an Après ça, je retourne dans les arts, je vais retourner au théâtre, parce Je suis tombée en amour, raide raide, avec ce univers-là, ce travail-là, ce programme-là, ce matériel-là et Bob Proctor.

Speaker 2:

Qu'est-ce que tu as retenu ou qu'est-ce que tu as été en mesure de mettre en place le plus rapidement avec lui?

Speaker 1:

Ma confiance en moi. Ah oui, ma confiance en moi.

Speaker 1:

Ah oui, ma confiance en moi, j'ai retrouvé. Ma Bien, j'ai pas, j'ai retrouvé, j'ai construit une nouvelle confiance en moi qui était vraiment interne. Avant, j'avais une confiance en moi parce que j'avais du succès, mais c'est pas de la vraie confiance en soi. Quand on a du succès, oui, ça aide, mais ce n'est pas la vraie confiance en soi, parce qu'aussitôt qu'on arrête, comme pendant la COVID, on ne sait plus qui on est, parce qu'il n'y a plus personne qui nous applaudit. Donc, la confiance en soi, c'est que tu t'aimes et tu es fière de toi, même si tu n'as pas les résultats extérieurs nécessairement. Donc, ça, c'était la première chose, c'était le début, le tout début, c'était pendant ma certification. Donc, c'est ça, ça a été la première chose.

Speaker 2:

Tu sais quoi? Tu me rappelles? Moi aussi, je suis dans l'hyper-performance, c'est au niveau académique, sportif, capitaine d'équipe et tout le reste, l'école, la télé. Et moi, ce moment-là où j'ai commencé à construire cette confiance-là, c'est quand j'ai eu mon premier enfant. Où, là, il n'y a plus personne dans la maison, quand tu as les seins pleins de lait, puis il n'y a personne qui te dit que tu es belle, il n'y a personne qui dit que tu es donc en avance sur ton temps, tu es donc jeune pour être rendu là, là, il n'y a rien. Il y a le bébé qui pleure, puis il y a le lave-vaisselle qui déborde, Ça, ça a été un moment où j'ai trouvé ça tellement difficile de ne plus voir mon succès à travers les yeux des autres.

Speaker 1:

Exactement, exactement. Avec là, tu te ramasses, t'es un peu tout nu, oui, complètement. C'est ça. Donc, il faut que tu reconstruises petit à petit ta confiance en toi, puis que tu saches, toi, vraiment, vraiment profondément, à quel point tu es extraordinaire, à quel point tu es belle, à quel point tu es merveilleuse et que tu es capable d'accomplir quelque chose d'extraordinaire pour avoir un impact extraordinaire sur ta vie.

Speaker 2:

Mais il y a bien des gens qui nous écoutent en ce moment, sophraniques, qui doivent dire mais c'est ben trop tard et c'est impossible pour moi, Absolument pas. Pas la beauté, j'ai pas l'argent, j'ai pas l'impact, j'ai pas le reach, comment je peux faire ça?

Speaker 1:

Oh, mon Dieu, c'est pas l'argent qui fait le bonheur de un. Il y a des personnes qui sont multimillionnaires qui sont absolument malheureux. C'est comment qu'on fait. La première chose, c'est qu'il faut apprendre à s'aimer. Il faut apprendre aussi, il faut conscientiser notre programme mental. Il faut conscientiser ce qui se passe dans notre subconscient, parce que le programme mental, il est situé dans le subconscient. Et tu vois, il y a une étude sur la plasticité du cerveau humain qu'on a découvert que nous, les humains, on est conscients seulement de 2 à 6 % du temps.

Speaker 1:

C'est épouvantable ça OK Oui.

Speaker 2:

C'est surprenant. Ce n'est pas épouvantable, mais c'est surprenant.

Speaker 1:

Oui, merci, Moi je suis tombée des nues aussi quand j'ai appris ça, je n'en revenais pas.

Speaker 1:

Mais on vit à partir. On est comme des robots, un petit peu. On reproduit toujours la même chose. Puis on s'étonne pourquoi on attire toujours la même personne, les mêmes circonstances, les mêmes résultats. Parce qu'on reproduit toujours la même chose. Mais on ne s'en rend pas compte parce que c'est dans le subconscient. Et pourtant, on ne se rend pas compte non plus parce qu'on n'apprend pas à l'école Et ça, c'est terrible, qu'on n'apprend pas ça à l'école aux petits-enfants le pouvoir qu'ils ont sur leur vie, parce que ça part à partir des pensées qu'on a. Tu sais juste comment, toute la journée, dans ta tête, ça a un impact direct sur ta fréquence vibratoire. On n'est plus à l'ère des gènes. Mettons à l'ère de la science quantique, et on le sait qu'on est tous et toutes des masses d'énergie qui vibrent sur une certaine fréquence. Oui, ça me donne des frissons quand tu dis ça. Et notre fréquence vibratoire dicte ce qu'on attire. Parce, et notre fréquence vibratoire dicte ce qu'on attire, parce qu'on attire toujours ce qui est en harmonie avec notre fréquence vibratoire, avec nos pensées. Ok, et c'est pour ça notre conscient on veut dire l'inconscient et le conscient qui est là. Ok, notre programme mental est dans l'inconscient Et dans le conscient. Ici, c'est toutes nos pensées et toutes nos pensées analytiques sont là, ok. Toute notre créativité est là aussi, ok.

Speaker 1:

Puis, comment résoudre des problèmes? c'est là, c'est dans le conscient. Puis, ce qu'on sait, c'est que le conscient, on a du contrôle sur notre conscient. Si ça te fait mal au cœur de voir la guerre à la télé, tu fermes la télé. Si tu as vécu un traumatisme, pourquoi tu y penserais toujours?

Speaker 1:

Parce que si tu y penses toujours, ça crée de l'amertume Et l'amertume crée dans ta sueur de l'acidité. Oui, il y a des émotions qui ont été calculées dans la sueur des personnes. Ah oui, oui, on a mesuré toute la gamme d'émotions sur l'impact qu'il a sur la sueur qu'on a nous autres, et on peut le mesurer. On peut le mesurer. Et la colère internalisée, l'amertume, c'est là où est-ce qu'on a mesuré le plus haut degré d'acidité? Donc, si on a de l'amertume envers une personne de notre passé, qu'on a de la colère internalisée par rapport à quelque chose qui nous est arrivé dans le passé, ça nous empoisonne tranquillement, on s'empoisonne nous-mêmes. Donc, c'est pour ça qu'il faut absolument, absolument apprendre à avoir du contrôle sur nos pensées. C'est un super pouvoir qu'on a, nous les humains la pensée.

Speaker 2:

OK, mais là, dis-moi comment on fait. Est-ce qu'on peut avoir un petit exercice rapido-presso, parce que là je peux bien contrôler mes pensées. Mais quand elle vient là, je vais me dire oh, mon Dieu, c'est vrai, il ne faut pas que j'y pense. Oh non, il ne faut pas que j'y pense parce que je suis en train de devenir acide, je suis en train de m'empoisonner. Puis, là je vais me créer encore plus de stress.

Speaker 1:

S'il te plaît, mais Je suis qui, je suis, et c'est suffisant. Je suis qui, je suis et c'est suffisant. Je suis forte, je suis puissante, il n'y a pas de limite à ce que je suis capable d'accomplir». Tu te fais une affirmation de ce type-là dans tes pensées Et à ce moment-là, tu sors ton affirmation et tu peux même toucher ton cœur, puis de sentir à quel point tu es une personne extraordinaire. Je suis une personne absolument extraordinaire. Je suis une personne. Je n'ai pas de limite à ce que je suis capable d'accomplir. Je suis qui, je suis, et c'est suffisant. Et ça, à force de répéter et répéter, et répéter, ça va rentrer dans notre subconscient.

Speaker 1:

Puis, je te garantis, quand j'avais 6 ans, j'avais dit à maman je sais pourquoi les gens sont fous, c'est parce qu'ils arrêtent pas de penser ok, et toute ma vie, j'ai eu ce hamster là. Je suis sûre que tout le monde en a ça, et c'est possible de l'arrêter. C'est possible de l'arrêter, c'est possible de l'arrêter, mais je ne l'ai plus, tu ne l'as plus. Non, je ne l'ai plus Zéro, je l'ai seulement si je me sens insécure, par exemple genre mes règles ou une voie hormonale ou un choc, peut-être Quelque chose qui arrive Là ça peut arriver puis de suite.

Speaker 2:

En fait, c'est pas tant C'est important à noter. je te dis jamais ça arrive, jamais. C'est comme c'est confort-moi que ça t'arrive encore, mais c'est pas que ça nous arrive ou pas, c'est la vitesse à laquelle on se rattrape l'enjeu. C'est ça, c'est conscientiser nos pensées, c'est pas que ça nous arrive, c Et relâcher, ça peut prendre probablement quoi? Cinq secondes, une minute, deux minutes. Voyons qu'est-ce qui se passe. Relâche Quelques secondes. Oui, c'est ça, quelques secondes.

Speaker 1:

Je me réveillais avec ça le matin. Des fois je me réveillais la nuit avec ça. J'aurais dû dire ça ça faisait 15 ans. J'aurais dû réagir comme ça, ça faisait 20 ans. Ça n C'est même pas logique quand tu y penses. Est-ce que j'ai raison? Il faut se poser la question Est-ce que j'ai raison de penser que c'est vrai ce que je suis en train de penser?

Speaker 2:

Exact, ça, c'est une de mes phrases préférées. Est-ce que c'est vrai? Oui. Est-ce que je peux savoir hors de toute doute raisonnable, ou de façon absolue que c'est vrai? C'est ça à la hauteur, ou je n'ai pas réussi assez, ou je devrais être encore plus avancée dans X affaires. Est-ce que c'est vrai? Est-ce que c'est vrai de façon absolue? Non.

Speaker 1:

Je ne peux pas le savoir. C'est ça. Après ça, c'est bon de faire une affirmation aussi, parce qu'on veut remplacer la pensée par une autre, on veut remplacer un paradigme par un autre paradigme, un autre paradigme, parce que si on fait juste un effort de Hey votant, je n'ai plus besoin de toi, mais qu'est-ce qui reste? Il n'y a rien.

Speaker 2:

Oui, il y a un espace. Il y a un espace. Il faut que tu le remplaces Parce que sinon il va y avoir une autre pensée qui risque d'arriver.

Speaker 1:

Oui, une autre puis ça va équivaloir à l'autre, Parce que comment on est vers le négatif, à toujours voir le manque, à toujours voir qu'est-ce qu'on ne fait pas correct, comment est-ce qu'on n'est pas assez bon? On est toujours porté à faire ça Et pourtant on pourrait faire l'inverse.

Speaker 2:

Est-ce que tu penses que c'est naturel? c'est la société, c'est la façon dont on est éduqué, Qu'est-ce?

Speaker 1:

que tu en, c'est l'éducation. Oui, c'est notre programme mental.

Speaker 2:

C'est le robot. ce que tu disais, C'est le robot.

Speaker 1:

On a été programmé à l'enfance par nos parents, après ça par la société, la culture dans laquelle on baigne, les médias, tous les traumatismes qu'on a vécu aussi les traumatismes, tout ça fait notre programme mental Et donc on a un pouvoir sur notre subconscient. Aussi, Il faut savoir comment on peut changer notre subconscient, comment est-ce qu'on peut changer nos résultats en changeant notre programme mental, parce que ce qui se passe, nos résultats dans notre vie sont un miroir de ce qui se passe à l'intérieur de nous. Alors, il faut changer le subconscient et ça se fait. On peut changer notre programme mental, un paradigme à la fois.

Speaker 2:

Oui, un paradigme à la fois, un Exact. Tu me disais quand on a fait la pré-entrevue, où ça peut être une toute petite chose à changer Absolument. Tu peux me donner un exemple?

Speaker 1:

Ben oui, je peux donner un exemple que je suis en train de faire. Là, moi, je suis médicte au sucre, ok, et là, j'ai commencé, j'ai fait un challenge, puis là, je me dis OK, je ne mange pas de dessert pendant 30 jours. Mais là, je ne me dis pas, je ne mange plus de pain, je ne mange plus de patates, je ne mange plus ci, je ne mange plus. Non, je ne mange plus de dessert, dessert, pendant 30 jours. Et là, tu vois, je me suis permis de manger un dessert, fait que je reprends un autre 30 jours. Puis, c'est correct, parce que je vais me permettre, à un moment donné, de manger un dessert à tous les mois ou, si je veux, à toutes les semaines, mais ça sera plus à tous les jours, puis à tous les repas. Puis, je suis en train de changer toute ma programmation mentale, comme ça.

Speaker 2:

Mais qu'est-ce que tu dis, par exemple, quand ça tente de manger le dessert? Soit, il y a de la crème glacée ou un super gâteau au chocolat ou peu importe le tiramisu le plus extraordinaire. Comment tu joues avec cette. Ok, il est devant moi, ou ça sent bon, ou j'ai envie de le manger et je relâche, je ne le mange pas.

Speaker 1:

Si, par exemple, je passe devant une boulangerie, puis ça sent le gâteau, je vais faire, ça sent bon, je vais profiter de l'odeur, puis je vais me satisfaire de l'odeur, puis je vais dire ça va être le fun, dans telle date, je me mets une date, ça va être quand que je vais aller me prendre un bon morceau de gâteau au chocolat. Je ne veux pas me punir.

Speaker 2:

Moi puis tu les regangles?

Speaker 1:

Oui, parce que c'est encore notre programmation mentale. C'est comme un thermostat On veut toujours revenir à ce qui est programmé en dedans. C'est pour ça que les diètes ne marchent pas, à moins que la diète, à moins que Je ne veux pas parler contre les nutritionnistes, parce que je pense maintenant qu'ils commencent à être vraiment consciente du fait, et conscient du fait que ça passe par la programmation mentale, que ça passe par le mindset. Il faut que tu changes ta programmation mentale. Il faut que, dans ta tête, tu dois un certain poids, puis une certaine image, puis que tu prennes une décision. C'est vraiment la décision qui est importante.

Speaker 1:

Puis, ce n'est pas difficile de décider. Il faut accepter de payer le prix pour ce qu'on veut. Est-ce que je le veux vraiment? Qu'est-ce qui est plus fort, mon besoin de dessert ou ma santé? Qu'est-ce qui est plus fort dans les deux? Tu as une décision d'un gros changement dans ta vie. Toujours, c'est une question de choix. C'est une question aussi de faire ce qu'il faut, d'être en action par rapport à ce qu'on veut. Puis, il faut arrêter de penser à ce moment-là, parce qu'il faut faire, Oui.

Speaker 2:

Puis on dit souvent tu sais, il faut être dans l'être, il faut arrêter de faire. Puis, tu sais, on l'entend beaucoup, mais attends là, Attends, Attends une minute là Pour être encore plus. Il y a des faire aussi, mais qui sont différents, C'est différent. Puis, quand tu me parles, par exemple, d'arrêter les desserts, c'est juste comme tu l'as si bien dit. Ou par rapport aux diètes, c'est si je veux changer quelque chose dans ma vie ou si je veux changer ma façon de penser. Je ne change pas tout en même temps Si tu es capable d'en mieux, mais Tu peux faire deux choses.

Speaker 1:

Tu peux faire jusqu'à deux choses Comme là. Moi, j'ai intégré l'entraînement aussi. Ok, je ne m'entraînais plus, mais après avoir été, saturée.

Speaker 2:

On le comprend un peu.

Speaker 1:

Oui, c'est ça, c'est dur de se réentraîner. Quand tu es rendue, tu travailles, parce que moi, je passe mon temps à lire, à écrire, à parler Mon physique. Je ne m'occupais plus les dernières années, sincèrement, puis là, je recommence. Je recommence à m'occuper pour avoir un équilibre aussi dans ma vie, puis avoir de la santé, puis je commence à faire du cholestérol. C'est important de prendre soin de mon corps. Je me dis, si je ne fais pas attention à moi, comment je peux aider les autres à faire attention à eux? Donc, ça passe par moi, c'est clair, attention à moi. Puis ça va super bien. C'est tellement simple quand tu prends une décision, comment les pensées nous empêchent toujours de faire ce qu'on veut vraiment. On va le faire demain, ce n'est pas tellement grave, je le mérite bien.

Speaker 2:

Tu as dit le mot important décision, C'est décision. On dirait que même quand tu le dis, je le sens de la tête jusque dans mes tripes, ce n'est pas une décision, ce n'est pas vraiment je vais décider ça.

Speaker 1:

Non, non, c'est, je décide, je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire.

Speaker 2:

Ça descend. Toutes les cellules sont en accord avec ça.

Speaker 1:

Oui, parce que tu es aligné avec ton objectif, avec ce que toi tu veux. Donc, ce n'est plus ton vieux programme mental, C'est comme une vieille. Je dis toujours que le programme mental, c'est comme une paire de vieilles pantoufles avec des clous. Mais on est habitué, on rentre toujours dans les clous, Ça fait mal encore.

Speaker 2:

ce n'est pas grave, oui, c'est ça.

Speaker 1:

Je ne dis négatif, mais de programme mental destructif que je parle. Donc, c'est comme une vieille, on peut voir comme une vieille paire de pantoufles cloutées.

Speaker 2:

Tu as parlé de la statistique qui me renverse, à savoir qu'on est inconscient à 95 % du temps ou approximativement, avec ce que tu connais, avec toutes les études que tu as faites, neurosciences et tout le reste, selon toi, l'être humain, en ce moment, pourrait aller jusqu'à combien de pourcentage?

Speaker 1:

de conscience. Je pense que je ne peux pas dire un chiffre, mais ce que je dis, c'est qu'il ne faut pas voir comme C'est pas la Être conscient. Oui, on veut être de plus en plus conscient, ok, mais l'inconscient va toujours être là. Mais l'inconscient, c'est magnifique. Il faut voir l'inconscient comme quelque chose de magnifique parce qu'on peut le transformer, parce qu'imagine-toi donc que t'as appris à Comment tu lances tes chaussures. Là, c'est dans ton subconscient, tu n'as pas à y penser. Imagine que tu serais conscient. Ça te prendrait toujours un effort conscient pour tout faire.

Speaker 2:

Subconscient et inconscient, est-ce que c'est la même chose? Oui, ok, donc l'inconscient, c'est magnifique. C'est la première fois que j'entends ça, le mot magnifique, avec inconscience.

Speaker 1:

Oui, oui, c'est magnifique l'inconscient, parce que ça nous permet de faire des choses sans aucun effort. Est-ce que c'est un effort à t'acheter ce soulier?

Speaker 2:

Non.

Speaker 1:

Non, mais c'est ça? Est-ce que c'est un effort de donner des entrevues? Pas du tout. No-transcript, parce que le programme interne, c'est les paradigmes qui sont dans notre programme interne Ici, tu vas aller au gym. Tu vas aller au gym, et là, tu te dis tu peux y aller la semaine prochaine, tu peux raquer dans les cuisses, ça me tente d'y aller. Puis là, ben, ta-ta-ta-ta-ta-ta. Puis lui, il négocie, négocie, c'est un fin négociateur, puis il va finir par manger ton idée. Puis tu n'iras jamais au gym si tu laisses ton programme décider pour toi. Il faut que tu dises C'est quoi qui est important pour moi, parce que c'est comme ça qu'on s'aime. Puis qu'à mesure qu'on prend des décisions, qu'on se discipline, qu'on discipline ses pensées, ses émotions et ses actions, ses comportements, c'est là qu'on développe la confiance en nous.

Speaker 2:

Moi, je suis en train de me dire la journée où tu commences à coacher quelqu'un, la personne, elle ne peut pas vraiment se défiler devant toi, pas vraiment.

Speaker 1:

Je ne les lâche pas. Ah non, j'aime tous mes clients. Oui, ah oui, d'amour, d'amour, d'amour.

Speaker 2:

Tu as des clients à l'international, tu en as partout. Quelle est la plus belle ou la plus grande transformation ou la plus surprenante pour toi que tu as vue chez?

Speaker 1:

les gens que tu accompagnes. J'ai une femme qui a 70 ans Et quand je l'ai rencontrée, il y a un peu plus d'un an maintenant, elle vivait avec un fils qu'elle a adopté de l'Ukraine, qui a des gros, gros, gros problèmes et qui la menaçait de sa vie. Donc, elle, elle était enfermée dans sa chambre, elle avait peur de sortir de sa chambre, ok, et lui, il était toujours en train de rentrer partout. Où est-ce qu'il était de la menacer? Il jouait à un jeu avec elle Et quand je l'ai rencontrée, son but, c'était d'enlever de la poussière chez elle. Puis, il faut dire que cette femme-là, c'est une ancienne chanteuse d'opéra qui a arrêté de travailler, d'être chanteuse, pour élever deux enfants qu'elle a adoptés de l'Ukraine. Et maintenant, aujourd'hui, son fils est en appartement, elle a intégré sa maison et elle commence à chanter. Elle est en train de préparer son spectacle.

Speaker 2:

À 70 ans quelles ont été ces étapes. Tu sais, quand tu parlais de un petit pas, un petit pas à la fois ou une chose en particulier. En premier, quel a été ce geste qu'elle a posé encore et encore pour déprogrammer son inconscient?

Speaker 1:

OK, La première chose que j'ai faite avec elle, c'est de reconnecter avec ses désirs à elle, ses désirs profonds, parce qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait. Quand tu dis je veux qu'il y ait moins de poussière dans ma maison, ce n'est pas un désir profond, non, c'est ça.

Speaker 2:

T'as oublié ce que tu aimes. Je suis convaincue qu'il y a plein de gens qui résonnent à ça. Ils ont oublié ce qu'ils avaient.

Speaker 1:

Oui, la première chose, de vraiment connecter avec ses désirs. On a fait du travail sur elle pour reconnecter avec ça. Donc, elle, c'était la voix. Donc, je l'ai obligée à reprendre des cours de chant. C'était important qu'elle sorte de chez elle, alors, recommencer à prendre des cours et là, même si elle rentrait chez elle, dans sa chambre, c'était ça. Puis, avec son fils, ça a pris quand même plusieurs mois avant de tranquillement mettre des limites avec son fils, de mettre des limites claires avec son fils. Donc, on a passé de l'image de soi de mettre des limites, de penser à ses standards de vie.

Speaker 1:

Qu'est-ce qu'elle voulait vivre? Parce qu'une fois qu'on a découvert les désirs, ben, quel désir qu'on peut atteindre maintenant? quelle limite qu'on va mettre en place? qu'est-ce qu'on n'acceptera plus dans sa vie? qu'est-ce qu'on va décider qu'on fait, quelle personne qu'on ne verra plus, quelle personne qu'on faut apprendre à s'aimer? On passe en premier. Puis nos enfants. Quand ils ont 21, 22, 23 ans, on n'a plus de responsabilité face à eux. Il faut comprendre ça. On les aime. Oui, des fois ils ont des problèmes, puis on peut les aider, puis on peut les aimer, mais on n'est plus responsable d'eux. Ce sont des adultes, derrière et en avant.

Speaker 2:

Peux-tu me répéter ça, juste pour moi, s'il te plaît?

Speaker 1:

Je prends bien des notes en ce moment Je le dis avec amour, parce que je sais que c'est difficile On les aime nos enfants.

Speaker 2:

Non, je faisais juste un clin d'œil, mais effectivement, c'est bon de se le rappeler. Des fois, fred et moi aussi, on fait juste ça. Il faut qu'on arrête. Il faut qu'on arrête Parce que, sinon, on ne va pas nulle part avec la façon dont on agit en ce moment, mais non parce qu'ils sont responsables d'eux-mêmes Exactement. On les aime tant qu'on veut leur donner le meilleur de nous-mêmes, mais des fois, ce n'est pas nécessairement le meilleur de nous-mêmes, absolument. Donc, cette femme-là a été en mesure de recommencer à chanter, oui, de mettre des limites avec son fils.

Speaker 1:

Oui.

Speaker 2:

Et est-ce que son fils quitte la maison?

Speaker 1:

Il est dans un appartement Il a quitté. La relation est meilleure. Elle commence à être meilleure Là on travaille sur la relation en ce moment? Oui, extra.

Speaker 2:

Et elle a 70 ans.

Speaker 1:

Elle a 70 ans.

Speaker 2:

Juste de bien se souvenir que quand vous osez dire oui, mais il baigne, trop tard, trop vieille, impossible.

Speaker 1:

Tant qu'on est vivant, on peut évoluer. Tant qu'on est vivant, on peut atteindre quelque chose. On a envoyé un homme sur la Lune avec un ordinateur dont la puissance n'était pas plus grande qu'un cellulaire. Donc, est-ce que tu le veux vraiment, est-ce que tu es prêt à payer le prix pour y arriver? c'est les deux questions qu'il faut se poser payer le prix des fois.

Speaker 2:

Ça peut être, ça peut avoir une connotation, mais c'est pas ça. Est-ce que je suis prête à m'aimer à ce point pour m'autoriser à faire cette transformation-là?

Speaker 1:

est-ce que tu es prête à responsabil? Est-ce que tu es prête à te responsabiliser? Est-ce que tu es prête à reconnaître qui tu es, à voir tes faiblesses et tes forces? Est-ce que tu es capable, est-ce que tu es prêt, à contrôler tes pensées, à faire cet effort-là de changer tes pensées? Est-ce que tu es prêt à faire un move inconfortable tous les jours? Est-ce que tu es capable de faire ce que tu veux faire, mais tu le fais vraiment bien, tu prends ton temps pour le faire bien, est-ce que bon?

Speaker 2:

tout ça là, puis avec ça, c'est l'amour, c'est la bienveillance pour moi. Est-ce que je m'aime assez pour faire ceci? Oui Pour moi. Oui. Et Sofranie, je m'en voudrais de ne pas dire qu'il y a un livre qui s'en vient aussi, éventuellement Il n'y a pas de date au moment où on enregistre ce podcast, mais tu es en train d'écrire justement pour avoir un impact encore plus grand. Absolument.

Speaker 1:

Donc, c'est un livre qui s'appelle Le pouvoir de l'action, justement.

Speaker 2:

On est dedans à peu près.

Speaker 1:

Oui, on est dedans à peu près. Oui, et pas le pouvoir de la performance, le pouvoir de l'action, c'est deux choses différentes, parce que c'est une action de contrôler ses pensées. Donc, c'est vraiment un livre assez dense qui va porter sur trois volets, trois challenges de 30 jours. Puis c'est un programme, littéralement, un programme pour changer des choses, parce que ça va être 90 jours de travail sur soi. Oui, donc, j'ai vraiment hâte, je suis vraiment excitée, j'ai hâte de voir aussi la naissance de ce livre-là.

Speaker 2:

Donc, vous comprenez que si vous avez envie de travailler avec Sophranie, il faut être prête à mettre l'action, l'effort, l'amour, l'engagement, parce que moi, je l'ai devant moi et je me sens transpercée, traversée par ce regard Et on sait très bien qu'avec toi, on ne peut pas se défiler, mais je perçois qu'avec toi, c'est synonyme de grand changement quantique. Ma foi, oui, c'est l'impact que tu as chez tes clients. Ça se peut, hein, absolument. Ah, oui, merci de le reconnaître, parce que moi, je le perçois aussi. Donc, si jamais ça vous tente d'explorer cet univers de Sophranie, pour travailler avec elle en privé, en groupe semi-privé, il y a toutes sortes d'offres, tout est disponible sous ce post, que ce soit en audio, en vidéo, youtube ou peu importe le podcast, l'endroit où vous l'écoutez, c'est possible de la rejoindre, de prendre un petit moment, de lui écrire, rire, pour lui dire de quelle façon peux-tu contribuer? T'es exceptionnelle, sophranie.

Speaker 1:

Toi aussi, karine, t'es une merveilleuse personne. Merci de m'avoir invitée à ton podcast. Ça m'a fait vraiment plaisir de revenir aussi.

Speaker 2:

Oh, tellement Puis merci d'avoir joué avec moi, Puis merci d'être aussi. J'aurais envie de dire le mot en anglais c'est bold, Aussi sol. C'est bold aussi solide, puissante, dorée et lumineuse.

Speaker 1:

T'es à couper le souffle littéralement avec ton énergie. Merci, Karine.

Speaker 2:

Merci, alors laissez-nous vos commentaires, si ça vous tente, par rapport à cet épisode de podcast. Et merci infiniment encore d'être là avec nous à Impacter le monde. Et merci aussi de choisir d'avoir un impact sur votre monde et ainsi avoir un impact sur le monde entier. Merci, à bientôt, merci encore.

Speaker 1:

Merci, Karine.