Impacter le monde avec Karine Champagne

57. Se libérer des croyances limitantes avec Véronique Vigneault

August 30, 2024 Karine Champagne Season 2 Episode 57

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Peut-on vraiment se libérer des étiquettes et croyances limitantes pour découvrir sa véritable essence?

Dans cet épisode d'Impacter le monde, nous avons l'honneur d'accueillir Véronique Vigneault, l'auteur inspirante de "Légitime d'exister au féminin".

Ensemble, nous explorons comment Véronique a surmonté les étiquettes de perfection imposées pour obtenir l'amour  et comment elle a trouvé la force de suivre ses véritables passions.

Découvrez son parcours qui nous rappelle l'importance de reprendre notre pouvoir personnel pour transformer le monde.

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Puis, moi, je me disais mais je ne peux pas comprendre que je vais être cinq jours sur sept à faire quelque chose qui ne me nourrit pas. J'avais déjà cette quête de sens-là de plus grande. Je veux dire ça ne se peut pas, que ce soit juste ça la vie. Mais j'étais sur le track. le pilote automatique de bien, oui, mais c'est ça la vie, c'est ça qu'on nous enseigne.

Speaker 2:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue au podcast Impact et le monde. Aujourd'hui, le thème de l'émission, c'est le jeu. On va jouer Jouer avec les étiquettes, Jouer avec les croyances, Jouer peut-être avec le vide intérieur, Jouer avec toutes les idées qu'on s'est faites et qui peuvent se transformer. Alors, est-ce que tu es prête à t'asseoir et à jouer avec tout ce qui se passe dans ta tête? Si oui, on a l'invité parfaite pour toi aujourd'hui Véronique Vigneault, qui est l'auteur du livre Légitime d'exister au féminin. Et encore plus que ceci es-tu prête à impacter le monde?

Speaker 1:

Tellement. Qu'est-ce que c'est pour toi? impacter le monde, redonner le pouvoir personnel, l'autorité personnelle aux gens pour qu'ils puissent se libérer puis se transformer.

Speaker 2:

Et ça, ça passe habituellement par un cheminement intérieur.

Speaker 1:

Mais.

Speaker 2:

On va jouer avec les étiquettes en premier, parce qu'il y en a plusieurs que t'as achetées. T'es une bonne élève Et là, je suis convaincue que ça va résonner avec les gens qui nous écoutent aussi.

Speaker 1:

Parle-moi de ces étiquettes-là qui ont été collées sur toi depuis fort longtemps. C'est d'ailleurs la première partie du livre, en fait. oui, dans la première partie du livre, je parle beaucoup de mon cheminement, et c'est vrai qu'un des étiquettes que j'ai achetées, c'est Si je suis parfaite, je serai aimée. Si je suis parfaite, je ne pourrai pas perdre l'amour». Ma mère est partie, j'avais trois ans. puis, longtemps, je me suis collée l'étiquette de J'ai été abandonnée», alors qu'elle n'était pas partie bien loin, tu sais, toutes les fêtes de semaine, on la voyait, mais quand même, c'était plus la famille unie ensemble. Donc, moi, je l'ai vécu vraiment comme un abandon. Donc, j'ai eu l'étiquette que si je suis parfaite ce que je n'étais pas, mais ce que je voulais, tant bien. j'avais moins de chance que mon père parte aussi, parce que j'ai dû acheter la croyance, que peut-être qu'on a fait quelque chose inconsciemment, puis que maman est partie. Donc, ça, ça a été la première étiquette que j'ai achetée.

Speaker 2:

Ça a fait quoi en sorte? T'es allée au HEC, t'as étudié la bonne job. Donc, cette étiquette-là de je dois être parfaite. Elle agit comment sur toi en tant que femme.

Speaker 1:

Je pense que c'est être parfaite aux yeux de mon père pour aller chercher sa validation. Parce qu'enfant, ce que j'aimais, c'était jouer, c'était d'animer dans mon sous-sol. Je voulais être comédienne, je voulais être animatrice, mais ça, c'était pas sérieux. Tu comprends, fait que à un moment donné, je suis assise à la table avec mon père et je lui demande qu'est-ce qu'il y a après le primaire, qu'est-ce qu'il y a après le secondaire, qu'est-ce qu'il y a après? Puis, jusqu'à temps, qu'il se tanne, probablement. puis, il me dit bien, après l'université, c Exact, j'ai commencé mon droit, mais j'ai fait un an à l'université en droit. Puis, la manière que tu as tes examens, c'est zéro ou 100 %, ce n'est pas une gradation. Puis, moi, je n'arrivais pas à accepter que j'aurais pu être un zéro, être un 95, un 97, à la limite un 70, mais un zéro, non. Donc, j'ai abandonné ce rêve-là. Puis, j'ai décidé d'aller au HEC.

Speaker 1:

Je me suis dit ça va être parfait. Je vais avoir une job 9 à 5, mon fonds de pension, mes vacances, je vais pouvoir avoir mon congé de maternité, tout va être parfait. Ma vie était sautée. Ce n'est pas en tout ça qui est arrivé, pas du tout. Donc, ça, ça a été un des premiers étiquettes de tendre vers la performance, et je te dirais que c'est le plus gros, il y en a plein d'autres attachées. Tu parlais du vide tantôt. Donc, je me suis collé plusieurs étiquettes aussi de dépendante affective, et tout ça dans mon cheminement. Mais de tendre vers la performance et la perfection, ça a été l'étiquette qui a été, je te dirais même, au-delà d'une étiquette, le boulet le plus difficile pour avancer.

Speaker 2:

Puis c'est incroyable parce qu'on a ces étiquettes-là qui sont des étiquettes reliées à des concepts de succès. Puis je parle de concepts de succès, puis c'est important de le mettre comme ça parce qu'on a une idée de ce que c'est le succès selon ce qu'on voit dans les médias ou dans les journaux. Le succès c'est l'argent, le succès c'est la grosse job, le succès, ça peut être le nombre de REER. Le succès, c'est peut-être ton argent dans ton compte de banque, ton CELI, toi tu cochais à plus. Dans toutes ces cases-là, oui, hec, cirque du Soleil, air Transat, des grosses jobs, des grosses business, des gros postes.

Speaker 1:

Oui, des gros postes, voyager la voiture, la maison, etc. C'était toutes mes aspirations, parce que je me définissais par mes avoirs, par le succès.

Speaker 2:

Et là, il y a quelque chose qui se passe en 2020. Je ne sais pas si ça vous dit quelque chose, c'est comme vintage peut-être.

Speaker 1:

Maintenant, il y a la pandémie et là on dit plus de job, oui, plus de job, mais avant le plus de job, ça a été dépression, ça a été ça. Avant, le plus de job a quasiment été un.

Speaker 2:

Un cadeau.

Speaker 1:

Un cadeau, une libération, oui, une libération de faire autre chose, parce que j'avais roulé longtemps sur ma route, secours, tu sais, moi ce que je rêvais c'était d'être comédienne, d'être actrice, d'être animatrice. Puis, j'ai côtoyé tout le domaine des arts, mais à côté, j'ai été au Cirque du Soleil, j'aimais ça. J'ai été chez Art Transat, c'était les voyages, les vacances, tout ça, mais moi, je n'étais pas là, je n'étais pas dans la bonne traque. J'étais souvent dans les bonnes compagnies, mais moi pas dans le bon positionnement. Puis, je me souviens ma première job après les HEC, ça a été chez Johnson Johnson.

Speaker 1:

Puis, six mois après mon entrée, je pleurais dans le bureau des ressources humaines. Puis je me disais je ne peux pas croire que je vais faire ma vie dans un cubicule. Ça n'avait déjà plus de sens après six mois. Puis, j'ai toffé comme ça pendant 20 ans, Parce que les gens me disaient oui, mais trouve-toi des passions les fins de semaine, trouve-toi des choses la semaine. Puis moi, je me disais mais je ne peux pas comprendre que je vais être cinq jours sur sept à faire quelque chose qui ne me nourrit pas. J'avais déjà cette quête de sens-là, de plus grande. Ça ne se peut pas que ce soit juste ça la vie. Mais j'étais sur le track. Le pilote automatique de bien, oui. Mais c'est ça, la vie, c'est ça qu'on nous enseigne. Il faut que tu ailles travailler, il faut que tu fasses de l'argent, tu auras du fun à ta retraite. Mais après six mois d'entrée, je me dis ça n'a pas de sens. Que ma retraite dans 43 ans, je vais commencer à faire des choses que j'aime.

Speaker 2:

Je ne peux pas croire que je antidépresseurs, au congé de maladie à répétition et tout le reste. Donc, clairement, il y a un fond où tu es en mode survie, comme tu dis, tu as usé ta roue de secours sans bon sens. Vous savez, quand la roue de secours est tellement utilisée, tu peux juste y toucher avec un doigt. On l'a appris récemment. Ça éclate, c'est juste. Tu touches à la roue de secours physiquement, pouf, ça peut éclater. C'est exactement la même chose pour toi. T'étais à risque d'exploser.

Speaker 1:

Ah, oui, oui, oui. Puis, ça faisait 20 ans que j'étais en entreprise, mais, personnellement, j'avais accumulé les échecs amoureux. Ma mère est décédée, j'étais enceinte de 5 mois. Il y avait plusieurs choses que j'essayais de me convaincre que ça allait bien, mais clairement, ça allait pas bien. Je suis tombée en dépression. Puis là, cet été-là, j'ai eu accès à des thérapeutes qui avaient vraiment une approche plus holistique que la thérapie traditionnelle, que j'avais essayé à plusieurs reprises. Et quand je suis allée vers cet aspect-là, là, ça m'emmenait un côté plus spirituel, un côté plus rempli de sens, de quête, de sens de qu'est-ce que je suis venue faire sur Terre? Parce que ma quête n'était pas juste, c'est quoi la job que je devrais faire pour être heureuse? Parce que ça, je l'avais changé.

Speaker 1:

J'étais passée de Johnson, j'étais allée au cirque. Au cirque, j'étais partie en tournée, j'avais fait plein de choses pour me divertir, pour combler le vide intérieur. Ma vie était belle vue de l'extérieur. Je voyageais, j'avais des amis, j'avais de l'argent pour m'acheter les meilleures bouteilles de vin, de partir en voyage, tout ça, c'était beau. Mais à l'intérieur de moi, il y avait un vide. La pandémie a fait aussi qu'on a été confinés à rester à l'intérieur.

Speaker 2:

Puis, à s'observer À l'intérieur de soi. Oui, c'était pas juste en quatre murs, c'était à l'intérieur de nous aussi.

Speaker 1:

Oui, ça, c'est vraiment cliché, mais ça a été un beau cadeau de la vie. Moi, j'ai décidé d'aller dans cette approche-là, tant qu'à faire, je l'ai étudiée. Je n'ai pas juste voulu dire j'aime cette approche-là avec les thérapeutes, mais dire je vais l'étudier. C'est là où j'ai commencé à comprendre mon projet, sens Tout ce qui arrive au-delà, dans les 27 mois de la naissance. Ah oui, jean-philippe Brébion parle du projet SANS, qui dit que ton programme de survie, c'est les 27 mois qui entourent ta naissance, donc les neuf mois avant que tu sois un projet, les neuf mois de grossesse de ta mère et les neuf mois après.

Speaker 2:

Ok, donc les neuf mois, avant même d'être une idée dans la tête de tes parents, il se passe quelque chose, tout ce que tes parents ont vécu, ça s'est enregistré dans ta mémoire cellulaire. OK.

Speaker 1:

Et ça, de 27 mois à 27 mois, tu le répètes en programme de survie, à moins d'en prendre conscience, puis de le libérer. Et là, moi, quand j'ai fait ça, c'est vraiment dans un fichier Excel où tu vas marquer tout, tout, tout ce qui s'est passé de 27 mois à 27 mois dans les colonnes de 9 mois, pour voir toutes tes répétitions dans ta vie.

Speaker 2:

Mais on réussit à aller chercher ce qui s'est passé avant la grossesse, la grossesse. De quelle façon tu captes ça, ces informations-là?

Speaker 1:

Soit que tu en parles avec tes parents, s'ils ont l'honnêteté de dire la vérité. Puis, des fois, ce n'est pas parce qu'ils sont malhonnêtes, mais c'est parce que ça se peut qu'ils n'aient pas envie d'en parler.

Speaker 1:

Ou qu'ils soient décédés peut-être, ou qu'ils soient décédés. On teste en kinésiologie l'accord évidemment des gens, Et là, on va chercher les informations. Fait que moi, c'est comme ça. Je suis allée chercher les informations. Mais moi, j'ai eu la chance que ma mère elle a écrit un cahier de naissance quand on était jeune Fait que j'ai toutes ces informations-là. Fait qu'elle, ce qu'elle vit pendant qu'elle me porte, premièrement, elle rêvue d'être enceinte. Elle écrit ça Elle a pris 60 livres. Moi, j'ai combattu le poids toute ma vie, elle a pris 60 livres, est déçue, elle fume, elle sent coupable, elle a peur des anomalies. Tout ça Fait que la peur de la différence, être différent. Moi, j'ai compris que ça venait de là.

Speaker 2:

Wow.

Speaker 1:

Oui, fait, que venait de là. Wow, oui, j'ai essayé de rester dans les rangs toute ma vie pour ne pas, justement, être différente, alors que, probablement, que mon chemin de vie, c'est justement l'inverse, c'est de venir ici et d'être la différente Ou d'être toi encore plus Exactement.

Speaker 1:

Moi, ça, ça a été un de mes premiers chemins où je me suis intéressée à dire ah, c'est le fun, parce que la théorie que j'ai apprise ou j'ai étudiée, c'est que quand tu as un conflit ici, tu l'as ici dans ta vie, mais il prend naissance aussi dans le progéssance et aussi dans le transgénérationnel. Et après ça, si tu es ouvert à la spiritualité, dans tes autres vies, dans tes vies antérieures et tout ça, moi, ça, ça faisait du sens. Pour moi, c'était la première fois où cette approche-là faisait comme oh my God, Je ne pouvais pas concevoir qu'on venait ici sur Terre, juste pour ramasser des rayures, comme une game de Monopoly, dire on tourne en rond, on ramasse du cash, on se fait des maisons, puis après ça, quand le jeu est fini, on remballe tout, puis, merci bonsoir, s'asseoir à quoi? Tellement que je me disais si c'est ça, il va finir tout de suite.

Speaker 1:

C'est tough des fois, la vie, tant qu'à ça, si je suis pour finir dans une boîte à la fin du parcours, va arrêter le jeu de Monopoly, tout de suite. Fait que, pour la première fois, ça faisait du sens. Quelqu'un m'a emmené une explication qui est-ce que c'est vrai? Est-ce que c'est pas vrai? C'était pas important Pour moi. Ça donnait un sens à qu'est-ce que je suis venue faire ici, fait que j'ai vraiment entamé ces études-là. Puis, je ne suis plus jamais retournée après dans le corporatif.

Speaker 2:

Donc, quand on t'a offert bien pas offert. Mais quand on t'a dit c'est terminé, il y a peut-être un package qui vient avec ça parce que c'était exceptionnel ce qui se passait à ce moment-là, tu le prends. Ça répond à une grande demande, probablement à plus haut, et tu dis c'est parfait, c'est le nouveau coup de dé qui me permet d'aller ailleurs, de changer de jeu.

Speaker 1:

Oui, Et là il me rappelle trois semaines après.

Speaker 2:

OK, C'est la carte. vous avez une nouvelle job.

Speaker 1:

How bad do you want it?

Speaker 2:

How bad do you want it?

Speaker 1:

Trois semaines après, il me rappelle en me disant on a un poste pour toi, un gros poste, ça t'intéresse-tu? Et là, je suis mère monoparentale, c'est la COVID. Puis là, j'ai touché à qu'est-ce qui pourrait être vraiment trippant de faire. Et là, je suis dans les allées du Dolorama en train de me dire qu'est-ce que je fais? Je le prends-tu ou je le prends pas? Et c'est la première fois que j'ai pris la décision vraiment avec mon cœur. Puis, je leur ai dit non.

Speaker 2:

Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais la perception que non était la bonne réponse? Cette légèreté-là, prendre une décision avec le cœur. Je ne sais pas si c'est tout le monde, on en parle souvent. Parle avec ton cœur, réfrigère avec ton cœur, mais je suis convaincue qu'il y a des gens qui nous écoutent en ce moment, qui se disent attends là comment on fait.

Speaker 1:

En fait, c'est que le oui faisait une contraction De dire oui à ce job-là faisait une contraction Ça fait mal en dedans d'une certaine façon. Dans mon intuition, ça me disait non, tu ne peux pas, ça ne fait pas de sens. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est non, c'est non la réponse. Et je suis très contente de cette intuition-là, de l'avoir écoutée, parce qu'après ça, pendant deux ans, j'ai fait les études, puis, après ça, je suis devenue coach, puis j'ai écrit un livre.

Speaker 2:

Puis on va en parler du livre un petit peu plus en détail. Mais tu as fait quoi? du livre un petit peu plus en détail? mais tu as fait quoi? Tu as des études de coach en décodage émotionnel.

Speaker 1:

Oui, intelligence émotionnelle du corps, aussi coach-thérapeute en relations d'aide, la kinésiologie intuitive aussi, pour tester dans l'inconscient, pour aller chercher toutes nos réponses. Mais après ça, je fais plein d'autres formations où j'adore apprendre, au niveau des anges, au niveau des neurosciences, au niveau des cartes oracles, du pendule. Moi, quand je m'intéresse à quelque chose, je me dis mais je vais aller l'apprendre, la performante n'est pas si loin, n'est pas si loin que ça, je vais aller l'étudier. Pas juste parce que des fois, on fait appel à des thérapeutes, à des énergéticiens ou n'importe quelle personne, mais ce qui est important, c'est de reprendre son pouvoir personnel. Moi, j'ai voulu l'étudier pour dire OK, je vais l'appliquer à moi, parce que des fois, c'est le fun, un coup de pouce. Mais ce que je veux le plus, c'est que les gens reprennent leur pouvoir personnel pour se libérer, être capable de s'auto, justement, de prendre tes décisions en fonction de comment tu te sens à l'intérieur de toi.

Speaker 2:

C'est ça qui est important. C'est pour ça que je suis une fan fini, moi, de la question de l'auto-questionnement, parce que c'est une grosse partie de la job. Tu penses-tu que je devrais vendre ou pas ma maison? Je peux appeler une médium pour ça. Je suis comme ah, qu'est-ce que t'en penses? Moi, je peux regarder, sinon tester, qu'est-ce que ça fait pour moi, Que ce soit de donner ma démission, quitter une job ou quitter un amoureux, peu importe. Il y a trop de gens qui demandent encore qu'est-ce que tu ferais à ma place, L'auto-questionnement, puis qu' Est-ce que tu peux juste m'expliquer comment ça se fait physiquement, Parce que je trouve ça absolument merveilleux. J'en ai pas vu souvent. Je l'ai vte pour l'expliquer.

Speaker 1:

Mais au départ, il y avait comme le bras, le test du bras, nous, on a un gros cartable, puis on teste dans les données avec tes doigts.

Speaker 2:

Si vous ne regardez pas via Youtube en ce moment. C'est comme si on mettait le majeur par-dessus l'index, puis on fait une petite pression pour descendre l'index. Vous me voyez comme ça, puis probablement que Véronique peut le faire aussi. Mais c'est comme s'il y a quoi Une résistance quand c'est non, quand il y a un blocage, quand il faut aller voir ça.

Speaker 1:

Je vais te donner un exemple très concret. Mon fils, 6 ans. On est au Toys R Us, Il a eu de l'argent à Noël, puis là, il veut dépenser son argent, évidemment comme tous les enfants, Et là, c'est sûr, il a plein de jouets. Il veut savoir lequel je vais acheter. Puis, tout ça, il a un certain montant, puis là, il veut tous les acheter. Puis là, je lui enseigne, puis là, j'ai dit mets-toi debout. Puis, une autre façon.

Speaker 2:

OK.

Speaker 1:

Sens-toi, est-ce que? Puis, là, il dit est-ce que je veux ce jouet-là? Là, j'ai dit je ne suis pas sûre que c'est la bonne question, parce que je suis pas mal sûre que tu veux ce jouet-là. Est-ce que je vais jouer avec ce jouet-là? Est-ce que c'est un bon investissement? OK, puis, il est en plein milieu du Toys R Us, il a la hache d'Auteur collée sur lui, il pose la question Et là, son corps s'en va par en arrière.

Speaker 1:

Et en arrière, c'est non Et là, il est fâché Parce qu'il veut l'acheter. Tu comprends, et c'est là où on enseigne aussi les barbettes. Fait que là, j'ai dit tu as ta réponse. Après ça, tu fais quoi avec? Bien, il dit je veux vraiment l'acheter, parfait, achète-le. Il n'a jamais joué avec, mais aujourd'hui, quand il vient pour acheter quelque chose, il fait le test et il l'honore le test. Parce que si je n'avais pas permis de vivre cette expérience-là, j'aurais dit bien non, comme un parent qui est un peu autoritaire, puis qui fait ses déniaiseries ça fait du bruit, ça sert à rien, laisse ça là, puis il va t'acheter d'autres choses de plus efficaces. Il n'aurait pas eu cet apprentissage-là. Maintenant, quand il pense à quelque chose, il fait ah oui, ça, ça va faire comme l'âge de tard, ça va ramasser la poussière, c'est ça. On va chercher. C' Fait, que c'est ça.

Speaker 1:

On va chercher, fait, que c'est juste que nous, en tant que thérapeute, on va aller tester dans l'inconscient de la personne. On va aller chercher l'information, la phrase que tu as besoin d'entendre aujourd'hui, s'écouter de cette façon-là, fait, que nous, on aide des fois à aller chercher les blocages, les résistances. C'est quoi l'information que la personne doit apprendre ou comprendre. Puis, à partir de là, on la laisse pas juste avec cette phrase-là ou cette prise de conscience-là. C'est là qu'on va tomber en coaching. Oui.

Speaker 2:

Puis, des fois, on on met en coaching, oui. Puis, des fois, on pose les. Ce n'est pas des questions qu'on se pose Est-ce que je l'aime ce jeu-là, ou est-ce que je le veux ce jeu-là? Il y a un point de vue intéressant Déjà, on a déjà la réponse un peu. Donc, des fois, reformuler les questions, ça fait toute une différence, parce que ça permet d'ouvrir une conversation différente. Oui, ça a été pour toi relâcher les étiquettes, entre autres, de la performance, puis de la directrice d'une grosse boîte.

Speaker 1:

Pas évident au départ. Pas évident parce que, tu sais, je le dis dans mon livre, puis on en parlait tantôt. quand on se présente à quelqu'un, souvent on va partir de tout ce qu'on a fait, parce que ça, ça l'aide pour la confiance en soi. J'ai été directrice, j'ai négocié à l'international, j'ai géré des millions. C'est comme ça l'assoit une crédibilité.

Speaker 2:

Le nom de la business aussi, c'est impressionnant Cirque du Soleil, air Transat, tva, lcn. comme, oh, c'est pas n'importe qui qui est devant moi.

Speaker 1:

C'est ça Et là, de devenir coach, thérapeute, c'est comme pas que je recommençais au bas de l'échelle, mais c'était comme un peu une nouvelle carrière. Je recommençais quand même. Et là, à chaque fois que je me présentais aux gens, je repartais tout le temps de tout ce que j'avais fait. Et là, un des premiers pas, ça a été de dire OK, t'es qui aujourd'hui. Puis, ça, je l'enseigne beaucoup, parce que c'est la même chose pour toutes les histoires que tu te racontes, parce qu'à chaque fois que tu retournes dans ton bagage en arrière, il y a du positif, puis il y a du négatif. L'histoire que tu te racontes est-ce qu'elle te freine ou elle te propulse vers ce que tu veux? Ça, ça a été de dire j'enlève les étiquettes, puis tu sais un des trucs qui a l'air bien de la syntaxe.

Speaker 1:

Mais mettons, au lieu de dire je suis dépendante, je fais l'expérience de la dépendance affective. Déjà, c'est le premier pas de recul de se détacher. J'ai une problématique avec l'alcool versus je suis alcoolique. Si tu te répètes à chaque jour que tu es alcoolique, ton cerveau, il va le comprendre que tu es alcoolique. C'est comme si tu ne te donnais pas l'autorisation de changer ça, de te détacher de cette étiquette-là. Oui, tu peux avoir fait l'expérience dans le passé, mais aujourd'hui, qui tu décides d'être Puis, c'est sûr que ça m'a servi Tout ce que j'ai fait en business, c'est sûr que ça m'aide aujourd'hui, mais ce n'est plus qui je suis.

Speaker 1:

Puis, tu sais, en pré-entrevue, je t'avais dit il a fallu que j'accepte de perdre tous mes titres pour reconnaître que j'ai quand même une valeur, même sans ces titres-là. Parce que quand tu t'es présentée, de dire j'ai plus la voiture que je veux, ou j'ai plus la maison que je veux, ou j'ai plus le poste que je veux, est-ce que j'ai encore une valeur sur cette terre? Est-ce que j'ai de la valeur quand je me présente aux autres? si je suis étudiante en coaching, alors qu'avant j'étais hot, tu comprends Peut-être que je n'étais pas hot pour les autres, mais pour moi, c'était hot ce que je faisais.

Speaker 2:

Est-ce que je suis prête à tout perdre pour voir ma vraie valeur? Oui, ouch, est-ce que tu as retrouvé cette vraie valeur-là? Trouver, retrouver, découvrir, expérimenter.

Speaker 1:

C'est chaque jour qu'on la rebâtit. Oui, oui, parce qu'on parle d'estime de soi. L'estime de soi a trois composantes Tu as la confiance en soi, tu as l'amour de soi, puis l'image de soi. La confiance, souvent, on l'a Puis moi, puis l'image de soi. La confiance, souvent, on l'a Puis moi. Je l'ai bâtie, ma confiance, parce que je suis toujours allée vers des endroits où j'étais sûre de réussir. Tu sais, j'ai abandonné mes projets, j'ai abandonné le théâtre, parce que j'avais peur de ne pas être acceptée dans les auditions.

Speaker 1:

Tu as abandonné les études en droit, chose que j'étais certaine de réussir. À force de faire des projets où je suis certaine de réussir, ça booste ta confiance en soi, mais un peu de façon erronée, parce que tu ne te mets jamais vraiment en danger. Ça, c'est bon. Mais l'amour de soi, c'est est-ce que je m'accepte dans toutes mes parts? Ça, ça veut dire que j'ai laissé des parts de moi, je parts Puis, ça, ça veut dire que j'ai laissé des parts de moi, je me suis abandonnée. C'est sûr que l'amour de soi en prend un coup. Dans ce temps-là, l'image de soi aussi, au niveau du physique, au niveau de qui je suis, fait que c'est à rebâtir Parce qu'il y avait un débalancement dans mon estime. Mon estime n'était que dans le faire. Puis, c'est un peu ça, mon titre légitime d'exito-féminin, c'est est-ce que je peux être moi? Est-ce que je peux être sans me définir par tout ce que je fais?

Speaker 2:

Il faut que je prenne un moment de silence. On est vraiment presque toutes dans le faire, Tous et toutes, c'est même homme-femme, humain confondu. Puis, quand on va chercher dans l'être, parce que la limite, la ligne, pardon la ligne entre être, faire, être dans l'action, en faire trop, en faire juste assez, c'est comme être un funambule, ma foi.

Speaker 1:

Oui, ça. Il y a quelqu'un qui m'a aidée, à un moment donné, à comprendre que le faire devrait être au service de l'être et non pas en avant, et non pas l'inverse, parce que quand on dit être juste être, ou quand on tombe dans la spiritualité, à un moment donné, on n'est plus dans l'action. Non, on est assis et on regarde le ciel. Oui, et là il y a un débalancement. Tu as besoin des deux. Tu as besoin de ton yang, tu as besoin de ton yin. Si tu es trop dans ton yin, tes projets ne vont jamais se concrétiser. Si tu es trop dans ton yang, tu n'es plus connecté. Mais c'est oui, faire être dans l'action, mais au service, comme tu fais avec ton podcast. Tu fais quelque chose, tu fais un podcast, mais au service des gens, au service de l'être.

Speaker 1:

C'est ça qui a changé. C'est pas de dire je ne fais plus rien. Mais avant, c'est je faisais pour être reconnu Et pour avoir la validation des autres, et je faisais ce que je pensais qui était bon pour la société, pour ce que la société attendait de moi, sans même me demander moi, qu'est-ce que j'ai le goût de faire Moi, est-ce que j'ai envie de le faire?

Speaker 2:

Ça, c'est toute une question Quand on ouvre cette porte-là, mais je ne sais plus ce que j'aime».

Speaker 1:

Oui, mais parce que des fois, c'est l'identité en dessous, c'est qui j'ai envie d'être. Puis, après ça, je vais faire les actions en lien avec qui je suis. Mais juste, qu'est-ce que j'ai envie de faire? C'est ça.

Speaker 2:

Souvent dans une crise d'identité, on ne sait plus qu'est-ce qu'on veut faire. On ne sait même plus on est qui. Dans ton livre, que j'ai beaucoup aimé, je trouve que c'est écrit intelligemment. Ça m'a fait sourire. Tu parles de la présentation que tu pourrais faire à partir de maintenant. Alors, on passe de ex-directrice de ta-ta-ta boîte, peu importe, à. Je m'appelle Véronique Vigneault et je m'appelle Véro.

Speaker 1:

Je m'appelle. Véro j'aime le plein air, j'aime l'eau et je mange des frites Mathiade.

Speaker 2:

je trouve que c'est une belle présentation. Ça m'a fait moi-même revoir comme ok. Je m'appelle Karine, j'aime voyager, j'aime l'eau de mer et j'.

Speaker 1:

Mais avoue que c'est le fun. Quand tu rencontres quelqu'un, t'as comme C'est quoi, ta sorte de crème, c'est préféré.

Speaker 2:

je veux en savoir plus T'es frite, est-ce que t'es mangée avec de la mayo, du ketchup, avec quoi que ce soit? Et là la conversation, je viens de dévier complètement. On n'est pas habitués à ce type de présentation. Puis, je serais vraiment cur entendre. Vous savez que vous pouvez commenter ce podcast-là, soit sur YouTube, ou encore peu importe la plateforme audio ou Instagram. Venez nous chercher et donne-moi la présentation de rêve qui fait en sorte que ta vie est un jeu, que ta vie goûte bon, que ta vie est légère.

Speaker 1:

Oui.

Speaker 2:

Revenir à la base. Et comment vis-tu ta légèreté de l'être en ce moment?

Speaker 1:

Un jour à la fois. Il n'y a plus de plan 5 ans. Tu te vois où, dans 5 ans, je ne sais même pas que j'ai le goût de faire aujourd'hui.

Speaker 2:

Mais oui, c'est ça la légèreté, c'est juste de dire j'ai envie d'être moi et d'être connectée à qui je suis. Tu sais, quand tu parles de j'ai pas de plan dans six mois, dans six ans, et tout, c'est aussi contre-intuitif. Pas contre-intuitif, c'est pas le mot, mais peut-être contre les tendances de ce qu'on voit en ce moment où on adore faire projeter les gens Dans ta business. Tu vas être où dans trois mois, dans six mois, dans neuf mois, dans un an, certainement que ça doit faire l'affaire des investisseurs ou des gens avec qui tu travailles. Je ne dis pas que c'est bon, pas bon, mais il y a une partie de comment je vais être dans le moment présent, encore plus Parce que ça peut me causer de l'anxiété quand je commence à me pro tu es dans le futur.

Speaker 1:

Oui, bien, c'est ça, on dit le moment présent. Je veux dire, si tu es trop dans le passé, tu es dans la nostalgie tout le temps. Si tu es trop dans le futur, tu es souvent dans l'angoisse du futur. Dans le moment présent, il n'y en a pas de problème. Puis ça, c'est sûr que les gens vont faire bien OK, il faut quand même que je paie mes comptes le mois prochain. Il faut que j'aille à un plan, oui, mais ta décision à part d'aujourd'hui, parce que ton futur, en fait, c'est toute l'accumulation des décisions que tu vas avoir prises dans ton passé. Aujourd'hui, tu as des décisions à prendre qui, oui, vont impacter ton futur, mais ce n'est pas de partir vers le futur, c'est de partir aujourd'hui. Qu'est-ce que je ressens? Puis, quand j'ai pris ma décision d'aller dans mes études, honnêtement, je l'ai fait pour moi. Au départ, Ce n'était pas parce que j'avais un plan cinq ans, je vais devenir une coach ou je vais faire ci, je vais faire ça.

Speaker 2:

C'est ça que je ressens présentement. Quelle a été la partie la plus challengeante à écrire dans ton livre? Est-ce qu'il y a un petit bout où tu fais comme OK, là il a fallu que je relâche des points de vue ou que je sois un petit peu plus à nu, vulnérable, authentique peu importe, quand tu écris un livre en autobiographie, on peut l'appeler La première partie est un peu autobiographie, l'autre est plus croissance personnelle.

Speaker 1:

C'est que quand tu parles de ton histoire, tu parles de l'histoire des autres aussi. Et ça, c'est la portion plus challengeante, parce que les autres n'ont pas nécessairement décidé d'écrire un livre, ils n'ont pas nécessairement décidé que leur histoire soit mise sur papier, que des gens que vous connaissez fassent des liens entre les gens de ton entourage.

Speaker 1:

Je te dirais que ça, c'est la portion où je ne voulais pas me censurer, mais, en même temps, je voulais être respectueuse de l'histoire des autres. Je ne voulais pas dénaturer Puis, on le sait, je l'écris même à la blague l'histoire de Jésus. Qu'est-ce qui s'est vraiment passé versus. Tu sais, c'est quoi la vraie histoire. On le sait, on partira en week-end puis on raconterait notre histoire, on n'aurait pas la même version.

Speaker 1:

Puis, c'est très frais dans notre mémoire. Imagine voilà, puis, c'est la même chose pour les gens. Puis ça, il y a une question que je, si elle te freine, change-la, parce que souvent, l'histoire que tu tragonnes, elle n'a même pas existé. Elle a été amplifiée, elle a été empirée, elle a été inventée. Puis, si elle ne te sert pas, change-la. Ça a été d'être respectueuse dans l'histoire des gens, parce que moi, je vais loin, je parle d'autres vies et tout. Donc, je parle de ma mère, mes grands-mères, mes arrières-grands-mères. Fait que je te dirais que ça, ça a été le bout où j'avais envie de raconter l'histoire, mais je voulais en même temps honorer, puis, je pense que le plus beau commentaire qu'on m'a fait, mais j'avais besoin de raconter mon histoire, en quoi ça parlait de mon histoire?

Speaker 2:

leur histoire. Le mettre sur papier, c'est tellement libérateur. Il y a quelque chose d'apaisant. Il y a quelque chose que tu fais aussi que j'ai beaucoup aimé et que je trouvais que c'était très riche en exercice. si jamais ça vous tente de l'expérimenter, c'est écrire une lettre à toi quand tu étais petite Véro 4 ans de Véro qui a 45. Pourquoi c'était important pour toi de t'adresser directement à Véro?

Speaker 1:

4 ans. Il y a beaucoup de choses dans ce livre-là qui ont été inspirées, qui ont été juste de l'écriture automatique, parce qu'au départ, je voulais écrire ce livre-là, puis j'avais comme 90 000 mots, puis, pour donner une idée, ça c'était à peu près 38. Fait que j'en avais beaucoup, j'avais beaucoup écrit, puis, juste, ça, ça a été libérateur. Mais il y a plein de choses qu'on a choisies, avec mon éditeur, de ne pas écrire. Puis, il y a des choses qui se sont rajoutées à la fin. Vraiment, j'avais envie d'écrire une lettre à mon fils. Après ça, j'ai fait tort, mais ici, j'écrivais une lettre à Véro, 4 ans, une lettre de ma mère aussi, les lettres se sont arrivées pas mal à la fin, je te dirais qui ont été inspirées. Ce n'était pas nécessairement de dire c'est vraiment important que je le mette dans mon livre, mais ça a été. Il faut que ça soit là.

Speaker 2:

Puis, je l'ai honoré. C'est tellement une façon extraordinaire d'avoir une conversation avec nous-mêmes plus jeunes, ou avec un parent qui est décédé, ou avec même un parent vivant. C'est comme si on connecte un peu à l'âme de la personne Et on n'entend plus les paroles ter restre rationnel, On entend, ma foi, l'amour. Est-ce que c'est comme ça que tu l'as perçu aussi?

Speaker 1:

Oui. Puis la lettre à Véro, quatre ans, c'était de dire tu sais, tout ce que tu vas vivre a sa raison d'être. C'est souvent ça qu'on ne voit pas Quand on est dans le truc, on ne le voit pas que ça va avoir sa raison d'être. Quand j'étais dans dans ma dépression, je ne devrais pas parler comme ça Il n'y a rien qui marchait, tout était noir. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais cette vie-là. Je pense que c'est dans l'acceptation que tout est toujours parfait. Encore une fois, c'est cliché, mais ça m'a aidée.

Speaker 2:

Dans ton livre aussi, il y a un chapitre, ou un bout en tout cas de l'histoire qui parle de j'ai tout fait en couple. Mais écoutez, j'ai tout fait. J'ai tout fait, j'ai trouvé que c'était un jeu de mots tellement fort. Combien d'entre nous avons-nous tout fait, étouffé ça ne marche pas avec ma question, mais tout fait dans le sens à arrêter de respirer, littéralement. Tu l'as expérimenté. La vie de couple sous différentes formes.

Speaker 1:

Oui, oui, oui, c'est se dénaturer. En fait, c'est ça aussi À un moment donné. Ce qui arrive dans la dépression, c'est une crise identitaire où on n'est plus nous-mêmes. On a tellement changé. On est soumis à les valeurs des autres, à la validation des autres, soumis à les valeurs des autres, à la validation des autres, puis on ne sait plus qui on est. Moi, ça a été de tout reconstruire, mais en couple, j'ai tout fait. Pourquoi? Parce que je n'étais pas moi-même, j'étais dans le people pleasing Flair à tout le monde.

Speaker 2:

Bien oui, et tu parlais en pré-entrevue, puis dans ton livre, aussi à lire, légitime d'exister au féminin. Tous les liens pour vous le procurer sont dans la description de cet épisode-là Se choisir, l'importance de se choisir, l'importance de se comprendre, de se libérer, de choisir et de tout intégrer.

Speaker 1:

Oui, oui Bien, ça a été mon parcours, parce que ça comprendre c'est le début. Tu mon parcours, parce que ça comprendre c'est le début. Tu ne peux pas rien changer si tu n'as pas pris conscience de qui tu es. Ça a été mes besoins, mes valeurs, mes goûts, mes rêves, mes désirs, qui je suis, aller dans mon human design, aller dans n'importe quoi qui pouvait m'aider à me comprendre.

Speaker 2:

On cherche des pistes comme une grosse chasse au trésor.

Speaker 1:

Pourquoi on cherche des pistes. C'est comme une grosse chasse au trésor. Oui, pourquoi je suis comme ça? pourquoi je pense ça? est-ce que je pense encore ça? est-ce que j'ai acheté ça de ma mère, de mon père, de tout le monde? ça, c'était la première étape de me comprendre. Après ça, ça a été de libérer, parce que t'as beau te comprendre, mais après ça faut que tu te sac à dos. Qu'est-ce que je n'ai plus le goût de traîner.

Speaker 2:

Comment on se libère, comment toi, tu t'es libérée. Est-ce que ça s'explique?

Speaker 1:

C'est conscient, inconscient, c'est un peu de tout. Il y a eu de l'énergie éthique, il y a eu aussi du pardon, de l'acceptation aussi, d'accepter que ton, c'est pas mal la première façon de te libérer. C'est sûr que l'aspect spirituel, moi, m'a grandement aidé à me libérer, parce que ça a amené un sens à pourquoi j'ai vécu ça. Quand tu vis des traumatismes, puis que tu ne donnes pas un sens plus grand de mon âme est venue expérimenter ça, pour x y r raison, tu restes juste dans la victime de pourquoi j'ai vécu ça. Ça fait que se libérer, ça a été une forme, comme ça, de spiritualité, dans l'énergie éthique, dans le comprendre, mon transgénérationnel, l'oponopono, n'importe quoi, qui a pu aider à libérer dans tous les plans, l'émotionnel, le spirituel, le physique, etc. Et se choisir, c'est de dire OK, j'ai compris mon histoire, je l'ai libérée. À partir de maintenant, c'est moi qui est la créatrice de la suite de mon histoire.

Speaker 1:

Est-ce que je continue de la répéter? Est-ce que je continue avec mon programme de survie de 27 mois en 27 mois? Est-ce que je continue de répéter, par loyauté familiale invisible, tout ce que mes grands-mères ont fait? Est-ce que, ou? je décide que, ah, non, je suis venue ici pour C'est quoi la suite de mon histoire. Et c'est là que l'ownership, l'autorité personnelle, te dit OK, je vais le faire, même si j'ai peur de ce que les gens vont penser, même si les gens aimaient peut-être l'ancienne version de moi-même, même si j'ai peur de, je ne sais pas, du manque, tous les même-ci, est-ce que je vais m'honorer et je vais être authentique malgré toutes ces peurs-là? Et ça, c'est le plus gros bout.

Speaker 2:

C'est divertissant comme bout. En tout cas, c'est là que être dans le moment présent prend tout son sens, parce que le pilote automatique, même si on s'est libéré, on a fait du Ho'oponopono, de l'EFT, du breathwork, de la respiration, on en a fait de la libération Énergétique, channeling, lançant Sors-les tous, colin, il a le petit, et Colin, je suis polie. Le petit pilote automatique, qui, qui, il embarque combien de temps encore?

Speaker 1:

Si t'es pas vigilante, il embarque tout le temps. Parce que t'arrives jamais à un point où tuante. il embarque tout le temps Parce que tu n'arrives jamais à un point où tu dis j'ai tout libéré. À partir de maintenant, tout va bien. C'est comme la vie. On t'envoie une autre tête.

Speaker 2:

On va regarder où est-ce que tu es au niveau de ta conscience aujourd'hui?

Speaker 1:

Oui, effectivement C'est un travail, C'est un travail quotidien, mais en même temps, moi j'adore ça.

Speaker 2:

C'est pas lourd. Non, c'est un jeu quotidien, c'est un travail. Travail a certes sa place dans la conversation ici, mais puisque t'aimes autant le mot jouer, c'est qu'on joue avec ça. Tu le dis dans ton livre. Tu t'es posé plein de questions. T'es une grande curieuse.

Speaker 1:

Comme ah, tiens, surprise, il y a quelque chose à expérimenter autrement à partir de maintenant. Oui, parce que tu sais, je parle souvent de la grande pièce de théâtre. Moi, j'ai l'impression, je ramène tout dans ma pièce de théâtre. Tout ce qui arrive dans ma vie parle de moi. Puis, ça a l'air bien égocentrique. C'est pas ça, cêtre vers l'extérieur de pourquoi ça m'arrive, pourquoi telle personne m'a abandonné, pourquoi il ne m'aime pas autant, pourquoi telle affaire. Tout est ramené à moi de dire OK, qu'est-ce que j'ai à apprendre ici? Puis, c'est aussi fou que ma lumière de break va lâcher. Je, je vais faire. Ah, c'est où j'ai le pied trop sur le frein, moi, dans ma vie.

Speaker 2:

OK, Tu fais le parallèle automatiquement avec N'importe quoi, Avec ce qui se passe à l'extérieur de toi, puis tu le ramènes à toi. Oui, J'ai fait la même chose avec les inondations. Oui, Dans le temps. Je ne sais pas quand est-ce que vous écoutez cet épisode-là, mais il y a eu des pluies diluviennes, devrais-je dire. Il est tombé quoi? 100-150 millimètres de pluie un peu partout au Québec, alors qu'on était à peu près à la 10 ou 9 août, quelque chose comme ça dans les dates. Puis, je regardais la nature, puis là, les gens disaient ah, ça prend de bon sens, l'environnement, il faut s'en occuper. Je suis comme. Mais moi, où suis-je saturée? Où est-ce que je déborde? Il y avait aussi un barrage. nous, on est proche de la rivière, puis l'eau ne s'écoule pas. Puis, je me posais la question où est-ce que je ne laisse pas écouler mon énergie?

Speaker 1:

Puis l'eau, c'est les émotions.

Speaker 2:

Oui, on reprend des événements parce que le lien que tu as fait avec ton tableau de freins, comme OK, il faut que je change mes freins. Mais moi, où est-ce que je dois changer? mon pied soit appuyé sur le frein ou soit appuyé sur le gaz. C'est des clins d'œil qui nous permettent de nous questionner dans notre ici, maintenant.

Speaker 1:

Wow, moi, je suis dans un gros building, puis il y a juste mon building où il y avait un débordement d'eau Juste, mon unité.

Speaker 2:

Juste toi, juste moi.

Speaker 1:

Juste, toi, dans le building, puis le plombier, il dit mets le bouchon. J'ai fait mon dieu, c'est drôle, mets le bouchon. C'est le parallèle parfait. Elle prend des pilules, puis ça va bien passer. Mais moi, je suis plus dans l'intelligence émotionnelle du corps, l'émotionnel et tout Fait que moi, je me suis posé la question OK, c'est où? là, c'est où que ça déborde, là, il y a un trop-plein au niveau des émotions qui n'est pas sorti. Puis, c'est pas vrai que je vais mettre le bouchon dessus. Là, j'ai plus de problème.

Speaker 2:

T'as plus de problème. Ça a réglé. Hé j' tellement extraordinaire quand on C'est ça. Revenir vers soi, oui, prendre son puissance, sa puissance, son autorité personnelle. Revenir à soi, tous les mots que vous entendez, que vous connaissez, que vous maîtrisez un peu beaucoup, passionnément à la folie. Il n'y a pas de bon, il n'y a pas de mauvais là-dedans, c'est. Je le ramène à moi. Je vois de la violence à la télé, je ramène à moi. Je vois quelqu'un qui gagne aux Olympiques, je le ramène à moi. Je vois quelqu'un qui perd, qui lâche, qui pleure, je le ramène à moi. Juste, attends, où est-ce que je fais preuve de courage? Où est-ce que je fais preuve de bravoure? Comment je peux reconnaître ceci en moi? Tu fais la même chose.

Speaker 1:

Oui, je me disais tu voles de faire ça, c'est-tu bon? Puis, dans toutes mes croyances aussi, j'ai eu des conversations fictives avec mon père, qui est très, très terre-à-terre, qui ne croit pas à la réincarnation, et tout. Puis, j'ai mis ça dans mon livre, qui est fictif, mais c'est quand même inspiré. Mais en fait, ça reflète mes propres doutes. Ces conversations-là, moi aussi, je me suis posé la question d'un coup, c'est n'importe quoi, d'un coup, on revient pas pour vrai, d'un coup, ça n'existe pas, d'un coup, tu sais. Puis, à un moment donné, je me suis juste calmée en disant oui, mais est-ce que ça te fait du bien ou ça te nuit? Puis, si ça te fait du bien, puis ça, de toute façon, quand je vais mourir, si, mettons, ça n'existe pas la réincarnation, je vais être dans ma boîte, puis je ne serai même pas consciente que ça n'existait pas Exactement. Ok, mais moi, ça va m'avoir fait du bien pendant que j'étais ici. Puis, si j'avais raison, tant mieux, je vais être contente.

Speaker 2:

Puis, je vais aller prendre un verre avec mon père, puis je vais dire hey, finalement, on n'avait pas fini Quand on parlait aussi, tantôt me comprendre, me libérer, me choisir. dans la conversation qu'on a eue ensemble après l'entrevue, on avait tout intégré. Est-ce que tu es rendu à l'étape de tout intégrer, que ce soit tout ce que tu as réussi à accomplir dans ta job à l'époque? et maintenant, le coaching t'accompagne, entre autres des entrepreneurs, t'accompagne entre autres des entrepreneurs, t'accompagne des femmes, des hommes, et là, t'es en train de tout intégrer sans laisser aucune partie de toi. Est-ce que c'est là que t'es?

Speaker 1:

rendue, oui, oui. Puis, tu sais le pouvoir de la question. En fait, moi, j'étais directrice au niveau des approvisionnements. On négociait avec les fournisseurs, on faisait des appels d'offres, puis souvent, c'est-à-dire, c'est important qu'on pose la question correctement, parce que si maintenant tu vas magasiner, je ne sais pas, je te donne un exemple des voitures puis tu demandes au concessionnaire donne-moi toutes les couleurs que tu as versus là-dessus, dans le rouge. Ce n'est pas la même chose. Qu'est-ce que tu veux savoir? S'il te sort les 56 couleurs, puis, finalement, tu voulais juste savoir si c'est rouge. Je l'ai travaillé, l'art de poser la bonne question pour avoir la bonne réponse. C'est drôle de dire, finalement, je l'ai travaillé pendant 20 ans, puis aujourd'hui, en coaching, c'est la même chose. C'est l'art de poser la bonne question pour avoir la bonne réponse, pour que la personne se pose aussi la bonne question Et retrouve toute sa puissance intérieure.

Speaker 2:

Merci infiniment, Véronique. Je vous recommande fortement de mettre la main sur le livre Légitime d'exister au féminin de Véronique Vigneault. C'est possible de le trouver, entre autres, sur ton site Internet. Tous les liens sont là. Ça fait au moins trois fois je vous le dis, mais c'est bon pour chacun de nos invités. Merci tellement d'avoir été là à impacter le monde. Merci d'avoir impacté mon univers Aujourd'hui. j'ai adoré notre conversation. Merci à toi. Alors, merci aussi à vous d'être là toujours, de plus en plus nombreux, à chacun des épisodes d'Impacter le monde. Vous savez que chaque mot a une possibilité de transformation exceptionnelle. Chaque histoire, comme celle de Véronique, a une possibilité d'impacter la vôtre aussi. Et qui allez-vous choisir d'être aujourd'hui? qui pourrait changer la face du monde pour l'éternité? Oui, c'est la puissance qu'on a tous ensemble. En tout cas, merci infiniment d'être là et je vous dis encore une fois à tout bientôt.