Impacter le monde avec Karine Champagne
Découvre mon nouveau podcast "Impacter le monde "
Un podcast dédié à ceux qui souhaitent laisser une empreinte positive sur notre planète.
Chaque épisode est une invitation à explorer les histoires inspirantes de personnes qui change le monde à leur manière.
Karine Champagne, avec sa voix chaleureuse et son approche empathique, vous guide à travers des conversations captivantes avec des invités exceptionnels.
Ce podcast offre une dose d'inspiration et des leçons pratiques pour ceux qui aspirent à faire une différence.
Rejoins-moi pour un voyage inspirant vers le changement et la découverte de comment, ensemble, nous pouvons impacter le monde.
Impacter le monde avec Karine Champagne
54. Se révéler à soi-même à travers l'objectif d'Annie Lalonde
Tu peux directement me texter tes commentaires!
Annie Lalonde, photographe spécialisée en acceptation corporelle, partage son incroyable parcours de lutte contre des troubles alimentaires (anorexie, boulimie, orthorexie) et son chemin vers l'acceptation de soi.
Son travail en soins palliatifs a profondément influencé sa prise de conscience sur l'importance de s'aimer avant qu'il ne soit trop tard.
Annie utilise la photographie pour aider les gens à se voir sous un jour positif, créant des moments de transformation où des clients se trouvent beaux pour la première fois.
Le message clé d'Annie est de célébrer la diversité corporelle, de déconstruire les standards de beauté, et d'encourager l'acceptation de soi à travers des séances de photo qui révèlent la beauté intérieure et extérieure de chacun.
Juste wow!
Pour rejoindre Annie Lalonde
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Son magnifique site internet est ici
https://annielalondephotographe.com/
Son instagram
https://www.instagram.com/annie_lalonde_photographe/
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.
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Après de l'anorexie, de la boulimie, de l'hyperphagie, de l'orthorexie, à un moment donné, je me suis dit ça suffit, Je suis en train de me ruiner la vie, ruiner la santé. Puis, je pense que c'est mon expérience avec les personnes en soins palliatifs et en aide médicale à mourir que je me suis dit là, là, si tu ne commences pas à t'aimer, là, tu ne t'aimeras jamais. Il peut t'arriver quelque chose. demain matin, tu vas mourir et tu vas avoir une vie de merde.
Speaker 2:Allô, allô, je te souhaite la bienvenue au podcast Impacter le monde. Tu vas être charmée par ma prochaine invitée. Dès qu'elle est sortie de sa voiture, j'ai été vraiment littéralement séduite par sa volupté Et là je comprenais à quel point elle était pour incarner son message. Assise ici avec moi. On va parler d'acceptation corporelle Et, juste de le dire, je sens mon corps frissonner parce que, dans certains moments de notre vie, c'est plutôt ardu de s'accepter tel qu'on est. Annie Lalonde, photographe et accompagnante en devenir de soi, es-tu prête à impacter le monde? Oh que, yes, tellement. Qu'est-ce que ça veut dire pour toi, impacter le monde?
Speaker 1:Impacter le monde. Pour moi, c'est une question du quotidien, Parce que, tu sais, longtemps je ne me suis pas aimée, Puis, là, j'ai appris à m'aimer. Puis, tu sais, quand on dit walk the talk, c'est ça qu'il faut que je fasse. Je le fais à tous les jours, même s'il y a des journées que je me Parce qu'on va se le dire. Ce n'est pas vrai qu'à tous les jours, on tripse nous autres. Ça, je veux dire. Puis, tous les jours, on tripse nous autres. Ça, je veux dire. Puis, ça, moi, je le dis tout le temps, Même si je prône l'acceptation de soi. On n'est pas toujours dans l'acceptation totale, Mais il faut s'en rapprocher petit peu par petit peu. Puis, moi, c'est comme ça que je veux impacter le monde.
Speaker 1:Je veux le dire à chaque fois dans des lives, à chaque fois quand je me promène, Quelqu'un qui, à un moment donné je me rappelle j'étais dans un restaurant, il y a deux filles qui sont ensemble à côté et on est vraiment collées Elle commence à dire qu'elle ne se trouve pas belle parce qu'elle est trop grosse et qu'elle était vraiment très, très belle. Je me suis virée de bord, j'ai dit hé là, là, il est temps que tu te trouves belle. Fait que là, ben voyons, je vois, oui, oui, regarde moi là, je suis photographe d'acceptation de soi, j'ai un oeil artistique, je peux voir que t'es très, très belle. Mais c'est ça, impacter le monde.
Speaker 2:C'est vrai, Tu as vu un super bel homme hier. Tu me disais en photo shoot Est-ce que tu lui as dit à quel point tu le trouvais beau Tellement?
Speaker 1:Ben oui, Tellement, moi, homme-femme, je le dis parce que Mon chum, il est habitué, c'est important de le dire.
Speaker 2:Et combien de fois on se retient, quand on voit des belles personnes, de leur dire My, t'es belle, t'es beau. Ça peut changer son quotidien Exactement. On est déjà en train de changer le quotidien des autres, et tant mieux si vous commencez à dire encore plus aux gens que vous les trouvez beaux. Mais là, revenons à notre soi. Cette quête d'acceptation de soi, c'est une sacrée quête d'acceptation de soi. C'est une sacrée quête, la tienne.
Speaker 1:Elle commence quand, officiellement ou officieusement, Quand tu dis là, il est temps pour moi de commencer à m'aimer davantage, hé là, là, écoute, je me rappelle de la fois où j'ai changé quelque chose dans ma vie, mais j'ai mis quelque chose de toxique dans ma vie. Ok, j'avais 14 ans. Puis j'étais dans la douche et je pleurais parce que j'étais tannée de me faire traiter de grosse. Pourtant, je n'étais pas si grosse que ça, mais je suis grande, j'ai des bons os. Je ne veux pas, je suis plus grande, plus grosse que tout le monde. Puis, je me dis à partir d'aujourd'hui, il n'y a plus personne qui va me traiter de grosse.
Speaker 1:Puis là, j'entends le monde dire wow, c'est beau, à 14 ans, de se dire ça. Non, parce que là, je suis devenue anorexique. C'est ça l'affaire. Après de l'anorexie, de la boulimie, de l'hyperphagie, de l'orthorexie, de l'orthorexie, à un moment donné, je me suis dit ça suffit, je suis en train de me ruiner la vie, ruiner la santé. Puis, je pense que c'est mon expérience avec les personnes en soins palliatifs, puis en aide médicale à mourir, que je me suis dit là, là, si tu ne commences pas à t'aimer là, tu ne t'aimeras jamais et il peut t'arriver quelque chose Demain matin, tu vas mourir et tu vas avoir une vie de merde. Si tu veux une belle vie et si tu veux vraiment vivre être libre, commence à t'aimer.
Speaker 2:C'est très costaud ce que tu nous dis déjà en introduction à l'aimer. C'est très costaud ce que tu nous dis déjà en introduction d'émission, et merci pour ça. Déjà, là, je t'ai présenté, moi, comme étant photographe et accompagnatrice en devenir soi, et là tu me parles aussi de ce que tu as fait avant, dans ton autre vie, qui a ouvert la possibilité à vivre encore plus. Tu accompagnais les gens en fin de vie, vivre encore plus. T'accompagnais les gens en fin de vie. Quelles sont les plus grandes leçons que t'as apprises d'eux?
Speaker 1:Hé, là, là, euh. Et j'ai appris. Je ne pensais pas m'en aller là, mais je pense que je vais y aller. Premièrement, j'ai déjà eu une femme de 48 ans J'en avais 46 à l'époque. À l'époque, ce n'est pas si longtemps.
Speaker 1:Puis, elle avait le cancer du cerveau, puis elle laissait Sa plus jeune, elle avait 16 ans. Là, j'étais comme oh my God. C'est là que j'ai commencé à dire moi, quand ils sont trop jeunes, oublie ça. Quand ils sont assez âgés, tu te dis ils ont vécu tout ça. Puis là, tu les aides à aller dans la paix. Mais quand ils sont jeunes, que là, je me suis dit oh my god, je vais-tu, je vais-tu, je vais être bien cru, je vais-tu me faire chier tout le reste? il me reste 15 ans à travailler. Je vais-tu être encore, parce que je suis devenue hypochondriaque, je vais-tu être de même? non, il faut que il faut que je change ma vie, il faut que je mette du plaisir, de la joie, du rire dans ma vie. Ça, ça a été une chose que j'ai apprise.
Speaker 1:Puis aussi, à un moment donné, j'ai accompagné un monsieur qui était en aide médicale à mourir. Puis, ce monsieur-là, il avait des enfants, il avait eu une femme, puis il avait divorcé, puis il n'a jamais accepté qu'il était gay, puis il est mort sans vraiment avoir vécu sa vie de personne homosexuelle. Ça aussi, ça m'a atteint, parce que moi, je suis pansexuelle, fait que pansexuelle. Pour celles qui ne savent pas, c'est vraiment tu tombes en amour avec une personne et non pas un sexe.
Speaker 1:Ça peut être une personne.
Speaker 2:Un homme, une femme.
Speaker 1:Une personne trans, une personne non-bidone, un humain?
Speaker 2:Fait que toi, tu fais lien en disant OK, mais attends, lui, il est en train de me donner une leçon. En fait, moi, je suis pas mal sûre que tout le monde donne des leçons ou nous permet de faire des apprentissages et des prises de conscience jusqu'à notre dernier souffle.
Speaker 1:Ah oui, ces deux personnes-là ont joué un rôle important pour toi, tellement, tellement, fait, que là, je me suis dit oh my God, tu sais, c'est pas longtemps après, je pense que j'avais fait mon coming out. Tu sais, fait, que tu sais, c'est ça, quand t'es tout le temps face à des problèmes, à la mort, tu sais qui est l'ultime fin.
Speaker 2:De l'expérience terrestre.
Speaker 1:De l'expérience terrestre, évidemment, pour fin de l'expérience terrestre. De l'expérience terrestre, évidemment, pour employer ton langage, quand tu as fini de jouer. Complètement, exact, exact.
Speaker 2:C'est quand tu prends ta retraite du corps humain.
Speaker 1:Oui, c'est ça. Là, je me suis dit écoute, je ne peux pas enlever le vouloir aider les gens de moi, par exemple, ça, je ne pouvais pas mettre fin à ça. Mais tu sais, avec tout le système de santé, puis, justement, être tout le temps dans le négatif, c'est ça que ça m'empoisonnait la vie. Puis là, je me suis dit qu'est-ce que je vais faire?
Speaker 2:Avec ces deux précieuses leçons en poche de vivre avant, si jamais on partait trop vite de l'expérience terrestre. à 48, à 50, à 52 ans, tu ne veux pas avoir de regrets, tu veux vivre pleinement. Et ce monsieur-là qui n'avait pas assumé une partie de lui, tout ça, ça mijote dans ta tête.
Speaker 2:C'est un des messieurs, parce que j'en ai eu plusieurs messieurs de même Qui n'avaient pas pu honorer leur diversité. On parle de diversité corporelle ensemble ou d'acceptation corporelle, mais c'est acceptation dans le sens le plus large. Ça inclut l'intimité De son essence De son essence Être authentique.
Speaker 1:Puis, moi, le mot authentique, ça fait partie de mon quotidien, c'est tellement important d'être authentique. Puis, authentique, c'est s'accepter avec des bourrelets, c'est s'accepter avec mon double menton, tu sais, je me regardais tantôt dans la, la petite caméra là. Ok, mais c'est correct, c'est moi, c'est ça, même si je suis prône l'acceptation de soi, comme je dis, c'est pas tous les jours, puis c'est beaucoup plus qu'avant.
Speaker 2:Ou, sinon on rajoute la conscience le plus vite possible. Et moi, je me regarde aussi. Puis je suis comme ouf, mon Dieu. Je me retiens les cheveux. Qu'est-ce que je fais? Il me semble que j'ai l'air vieille. Je suis trop ridée. Puis, après, je vais juste me dire et si je n'avais aucun point de vue sur ce que je vois? Oui, c'est juste la société qui nous a dit qu'on n'était pas correct ou qu'on n'était pas dans le standard. Mais si je ne sais pas ce que la société en pense, je n'ai pas de point de vue sur mon visage, mes rides ou le double menton. J'ai aucune idée Tellement.
Speaker 1:Moi j'ai écouté un de tes podcasts, mais je ne me rappelle plus c'était avec qui Tu disais que Ah, oui, c' bouteille. Puis tu disais les phrases que t'étais tannée d'entendre.
Speaker 2:Oui.
Speaker 1:Puis, ben moi, il y avait une phrase que je dis que t'es tannée d'entendre mais moi C'est laquelle C'est Ce n'est pas de ta faute, mais attends, il y a vraiment une nuance.
Speaker 1:Puis là, c'est là que j'ai dit ah bien, oui, je suis sûre qu'elle serait d'accord avec moi. Mais quand on ne s'aime pas, c'est notre responsabilité de s'aimer. Oui, ok, C'est notre faute, mais en même temps, il y a une partie que ce n'est pas de leur faute. Oui, faute, parce que quand on ne s'aime pas physiquement, c'est surtout à cause des standards de société. Oui, absolument, c'est là qu'est la nuance. Mais c'est ça que je dis souvent, la première chose que je dis à mes chrysalides. Peut-être qu'on va en parler.
Speaker 2:C'est ton programme d'accompagnement, justement pour s'ouvrir comme le papillon.
Speaker 1:Oui, tout à fait Puis à mes chrysalides, dit si des fois tu te trouves pas belle, c'est pas de ta faute. C'est pas parce que t'es pas belle, c'est parce que t'as peut-être des choses différentes que la société prône. Mais peut-être que toi, dans une autre société, dans une autre culture, tu serais peut-être le sex-symbole, exactement.
Speaker 2:J'ai vu récemment des images de Marilyn Monroe. Elle était en courbe, elle mettait du 8 ans, ce qui n'est vraiment pas beaucoup, On s'entend. Je regardais, elle avait des bras en chair. J'étais comme. Mes bras sont corrects Par rapport à cette époque-là, je serais probablement une pin-up extraordinaire. Tu l'es Non mais tu comprends, ça faisait du bien de revoir ce que, il y a quelques années, c'était une femme belle, une femme pulpeuse, c'était pas la très, très mince qui, puis même la très, très mince.
Speaker 1:Là, justement, je vais tourner un podcast avec une fille qui est très, très, très mince. Là, justement, je vais tourner un podcast avec une fille qui est très, très, très mince, Puis qu'elle a vécu de la discrimination à cause de ça. C'est pas juste les gros qui subissent la discrimination, c'est les personnes maigres aussi, les personnes avec des cicatrices. Moi, je me suis faite japper par le monde quand j'étais à l'école. Ils me jappaient après parce que je m'étais faite mordre par un chien. Gros rapport.
Speaker 2:Quand je parlais des filles minces. C'est plus par rapport au standard. Non, non, c'est ça, C'est plus le standard de la mode. Non, non, c'est bien correct, C'est vraiment plus ça.
Speaker 1:Oui c'est ça. Puis Marilyn Monroe. Moi, quand j'étais anorexique, je me comparais à elle. J'étais là, je suis plus mince qu'elle.
Speaker 2:Ah oui, wow. Donc, tu fais un grand ménage dans ta vie à un moment donné. Oui, là, tu te dis ça ne peut plus être ça Et je m'en vais dans l'acceptation. Ah oui, total. Et je m'en vais explorer autre chose. Ce que tu disais quand tu faisais l'accompagnement aux gens en fin de vie, c'est que tu aimais beaucoup leur apporter ta contribution, ton aide, ton amour, la légèreté, leur permettre de faire une transition, tout en douceur. Et là j'imagine que la question a dû ressembler à comment je fais pour faire encore ceci, mais autrement.
Speaker 1:Professionnellement, moi, c'est quand j'ai fait mon cours en photo, parce que je voulais faire de la photo, mais je pensais jamais, j'avais beaucoup de croyances limitantes. Je me disais non, on ne peut pas vivre de la photographie. Mais je faisais un cours de photo, puis j'ai dit à mes deux meilleurs amis on était un trio, tout le temps ensemble. Puis je disais les filles, moi, je veux vous prendre en boudoir, je veux vous faire un boudoir. Il y a des personnes qui ne savent pas c'est quoi. C'est vraiment aller sortir la sensualité de la personne, que ce soit en petite tenue, mais ça peut être aussi avec un grand chandail surdimensionné, c'est vraiment la sensualité qu'on fait ressortir. Je dis j'ai lu un studio, on fait ça. Là, c'est rendu à mon amie Patricia, puis je la prends en photo, puis je regarde ma caméra, l'écran de ma caméra, puis je fais comme oh my God, pat, non, mais ça n'a pas de sens. Là, fait que j'y montre l'écran.
Speaker 1:Puis elle se met à pleurer, mais pleurer, pleurer à chaudes, chaudes larmes. Je me disais voyons donc, que sais-je j'ai fait, qu'est-ce qui se passe? Elle me dit Annie, c'est la première fois que je me trouve belle dans ma vie. Puis, tu sais, elle avait à peine de maquillage, puis elle n'avait aucune retouche sur la photo. On s'entend Elle vient d'être prise. On s'est pitchés sur le lit. On était sur un lit, on s'est toutes pitchées sur le lit, on pleurait ensemble. J'étais comme oh Là, c'est là que j'ai vu l'impact. J'ai dit si c'était possible de changer la vie des gens avec la photo, si c'était ça, mon aide. Maintenant, ça, ce moment-là, je ne vais jamais l'oublier. J'ai des frissons, jamais, je ne vais l'oublier.