Impacter le monde avec Karine Champagne

53. Revaloriser sa vie avec Tania Trudel

August 16, 2024 Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Que se passe-t-il lorsque l'on surmonte la peur du jugement pour embrasser pleinement sa passion?

Tania Trudel, ambassadrice  de la revalorisation des meubles au Québec, nous raconte son parcours extraordinaire, de son sous-sol jusqu'à une entreprise florissante.

Son histoire nous rappelle l'importance de s'écouter, de se choisir et de vivre avec authenticité.

Avec Tania, on explore comment la créativité et la résilience peuvent transformer notre quotidien et comment des touches de couleur peuvent réinventer notre existence.

Pour rejoindre Tania Trudel c'est ici!

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Et puis j'étais un peu dans une restructuration encore de savoir qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je veux faire dans ma vie? Puis j'ai commencé à faire des meubles parce que ça me faisait du bien. Puis j'ai vu que je pouvais faire quelque chose et le vendre, parce que j'aime le faire, c'est créatif. J'ai commencé à faire des meubles dans mon sous-sol, puis aujourd'hui on est ailleurs.

Speaker 2:

C Puis aujourd'hui, on est ailleurs. C'est ta business, c'est ma business. Allô, allô, j'espère que tu vas bien. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Je ne sais pas combien de fois je l'ai dit, et j'ai vraiment envie de le redire encore, à quel point j'ai un immense privilège d'échanger avec des gens aussi brillants, aussi fantastiques, aussi créatifs et, surtout, des gens qui voient la conscience partout. C'est le cas de ma prochaine invitée, qui est une ambassadrice de revalorisation des meubles au Québec. Mais le mot revalorisation va peut-être me faire bafouiller, mais je veux juste dire qu'on peut revaloriser des meubles, on peut revaloriser aussi sa vie Et rappelez-vous qu'il y a de la conscience partout. Tania Trudel, es-tu prête à impacter le monde? Oh oui, qu'est-ce que ça veut dire pour toi, impacter le?

Speaker 1:

monde. En fait, c'est de vivre de sa passion, d'être ancrée et d'arrêter de penser que les autres vont te juger, puis d'être juste toi. Puis, je pense que quand on est soi, on s'écoute, on vibre de l'authenticité et on impacte le monde juste en étant comme ça.

Speaker 2:

Arrêter d'avoir peur d'être jugée par les autres. Tu commences vraiment fort. Dans ton cas, ça signifie beaucoup aussi.

Speaker 1:

Oui, vraiment, moi j'ai toujours, je me suis toujours mise dans des situations pour briser. On dirait que c'est un karma chez nous. J'avais comme peur tout le temps de me faire juger pour d'un l'apparence après ça, pour avoir dit quelque chose ou pour avoir blessé une autre personne. Parce qu'on veut plaire, on veut être parfaite dans tout ce qu'on fait, on met la barre haute et on perd toute son authenticité dans ce temps-là.

Speaker 2:

Et est-ce qu'il y a un moment déclencheur, un moment donné, où tu dis OK, il faut que ça change, Parce que là, je vis tellement par rapport au regard des autres que là, j'en peux juste plus. Oui, ça c'est clair.

Speaker 1:

Je crois que, tranquillement, on dirait que j'ai déjà entendu, en fait, dans la vie, que si on recevait tout l'amour d'une shot, on ferait une crise cardiaque, parce que c'est comme trop à gérer toute cette belle énergie-là. Je pense que dans mon évolution, puis petit à petit, d'année en année, de vécu en vécu, j'ai appris à devenir une meilleure personne en me choisissant, en m'écoutant, en apprenant. Mais c'est pas venu tout d'une shot, ça aurait été trop fort, J'aurais pas été capable de gérer ça.

Speaker 2:

J'aime l'image. Si on recevait tout ce qui nous entoure, la devait. Tout ce qui nous entoure, la qualité, la quantité, la puissance d'amour qu'on a, le cœur lâcherait. Je trouve que c'est vraiment un beau clin d'œil de la vie.

Speaker 1:

Moi, ça m'a vraiment, Moi j'ai comme fait ah, c'est vraiment ça, Il faut apprendre à digérer une petite bouchée à la fois.

Speaker 2:

Oui, puis, se choisir, c'est un mot qu' quand même assez commun. On en parle beaucoup. Il y a plein de livres qui ont été écrits sur se choisir. Puis, ça peut devenir à la limite un peu impersonnel tant qu'on n'a pas saisi ce que ça voulait dire intrinsèquement.

Speaker 1:

Oui, c'est exactement ce qui m'est arrivé. On dirait que je l'entendais. Je gravitais autour de personnes qui ont évolué à travers le fait de se choisir, d'avoir ouvert les yeux, probablement, sur leur vie. Mais moi, ça ne me regardait pas ou je n'étais pas dans la conscience. On va dire de ça. Et quand j'ai commencé à me questionner, à savoir qu'est-ce qui me convient, qu'est-ce qui ne me convient plus, qu'est-ce que je veux, ça c'est une question, excusez-le, ah, ça c'est une question. Là, Excusez-le, mais» Savoir qu'est-ce qu'on veut, je trouve ça difficile. Moi, j'ai de la misère à me questionner. En fait, fait que là, quand ce qui est arrivé, c'est qu'il y a eu des événements extérieurs qui sont arrivés, que j'ai composés avec et j'ai dit Bien qui, au final, j'aurais pu les faire bien avant, en me questionnant à savoir qu'est-ce que je veux? Mais la vie m'a apporté des événements extérieurs où je n'ai pas eu le choix de prendre des décisions, et là ça vient nettoyer, là ça vient faire du changement.

Speaker 2:

Oui, puis, tu sais, quand on dit j'ai pas eu le choix, moi je le tourne un peu juste en disant c'était devenu le seul choix. Ben, c'est ça, ou, c'était le bon choix.

Speaker 1:

Exactement, c'est ça qu'il fallait que je fasse, ou, en fait, c'est là où je devais me rendre.

Speaker 2:

Puis la vie, elle a toujours des astuces assez intéressantes. Donc, on parle de choisir, puis on parle aussi de revaloriser sa vie revaloriser sa vie.

Speaker 1:

Ah oui, On a trouvé ça ensemble. je capote.

Speaker 2:

Mais c'est hot parce que c'est ça que tu fais. On va parler de ton métier, qui est phénoménal parce que tu as une connexion avec les meubles hors du commun.

Speaker 1:

Ben, pourquoi pas? En fait, j'ai tout le temps fait ça, toute ma vie, de récupérer les meubles que j'avais à la base ju, toute ma vie, de récupérer les meubles que j'avais à la base juvéniles dans ma chambre. Ils m'ont suivi, ceux qui étaient mes meubles bébés dans ma chambre. Ils m'ont suivi jusqu'à l'âge de 25 ans. J'ai zé peint, j'ai zé repeint avec mon père qui m'aidait, et tout ça. Après ça, j'ai commencé à acheter des ch, les chaises dépareillées pour faire ma. Mais je ne le savais pas, j'étais dans la mode, je voulais être dans la mode. J'aimais la restauration, je voulais être sommelière. Je suis une fille qui trippe tout Le beau, le bon, un peu épicurienne, on va dire Oui, de bon goût, quelque chose qui plaît à ton corps.

Speaker 1:

Moi je trouve ça vip, ça me faisait triper, oui, mais au final, j'ai tombé sur une peinture en 2011 où est-ce que je pouvais peindre sans avoir à sabler, à prêter, décaper tout ce que je faisais avec mon père Et appliquer ça avec une cire, des produits naturels à base d'eau, pigments et tout ça? Wow, là, j'ai fait. Qu'est-ce que c'est ça? Et puis j'étais un peu dans une restructuration encore de savoir qu'est-ce que je veux. Qu'est-ce que je veux faire dans ma vie? J'ai commencé à faire des meubles parce que ça me faisait du bien. Puis j'ai vu que je pouvais faire quelque chose et le vendre, parce que j'aime le faire. C'est créatif. J'ai commencé à faire des meubles dans mon sous-sol.

Speaker 2:

Puis, aujourd'hui, on est ailleurs. C'est ta business, c'est ma business. Tu revalorises c'est un mot qui va sans doute me faire trébucher encore quelques fois, mais non, je ne l'ai pas trébuché. Donc, tu revalorises les meubles, oui, et dis-moi, est-ce que tu les entends te parler? Parce que, pour moi, dans l'univers, il y a de la conscience partout. Il y a de la conscience partout. Est-ce que tu as une capacité à entrer en connexion avec l'histoire du meuble? Pas en toute, c'est pas arrivé une fois, pas une fois. Mais tu ne me l'as pas dit, qu'il y avait un meuble que tu devais amener ici. Tu me disais ah, j'ai la perception qui me parle.

Speaker 1:

Bien, en fait, c'était juste pour dém, c'est un tout. Et ça a été très difficile, justement quand j'ai commencé à créer mon entreprise, à faire mon plan d'affaires et à dire il faut que tu ailles dans un style, il faut qu'on te reconnaisse dans un style. Mais moi, je les aime toutes. J'aime tous les types de meubles, j'aime tous les types de finitions et j'aime toutes les couleurs, ou peu importe. Moi, je vais vibrer et je vais créer avec mes émotions. Quand ça me parle, je me lance et je le fais. C'est le fun d'avoir une ligne directrice. Je vais le faire avec une désigneure pour un client, il n'y a pas de problème. Ça aussi, c'est cool. Mais moi, ce qui me fait vraiment triper, c'est de ne pas avoir aucune limite. Ok.

Speaker 2:

Mais quand tu l'as, quand tu le sens à l'intérieur de toi, c'est puissant. Oui, mais c'est un peu ça, la connexion, je pense. Pour moi, c'est un peu ça, la conscience, c'est un peu comme OK, là, je l'ai, oui, exactement. Est-ce que ça peut arriver que le meuble, par exemple, tu laisses, tu l'observes, est-ce que tu te poses des questions? Je me demande qu'est-ce qui va devenir?

Speaker 1:

Est-ce que ça ressemble à ça, le processus de création, chaque meuble, c'est comme ça Chaque meuble, oui, Tous les meubles que j'ai besoin de créer, c'est comme ça. Ça peut prendre des années que je les ai pas peint. C'est que quand je me sens inspirée, c'est comme un étincelle. Puis là, je vois de quoi? et tout s'aligne en fait. Je vois une couleur tendance, je vois un type de finition qui m'interpelle, puis là, je fais ah, j'ai ce meuble-là, Ça y est, je le fais. Là, ça s'enclenche, puis là, l'action passe. Mais ça peut prendre des mois et des années.

Speaker 2:

Et c'est la même chose pour créer une business, avoir une idée ou peu importe, ou mettre au monde une idée. Parce que tu poses la question, tu te demandes je me demande qu'est-ce qu'il va faire. Puis là, il y a la patience, qu'il faut pratiquer aussi, parce que ça n'arrive pas toujours.

Speaker 1:

C'est intéressant que tu dis ça. Vas-y à moi, j ne suis pas patiente. Je suis justement dans une transition que moi, je me dis, je me serais revirée sur un dizaine, tout fermé, tout vendre tout, partir Je vais recommencer ça. Il n'y avait rien, c'était vide. Il a fallu que je prenne le temps. Je n'étais pas capable.

Speaker 1:

Il y avait plein d'émotions qui se bousculaient à l'intérieur de moi, qui faisait que moi. Il fallait vraiment que là, il fallait que je continue, puis que je me, je fasse de quoi, puis que je sois dans l'action, de me reprendre, en tout cas, bref.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

Et ça a été très, très, très conflictuel.

Speaker 2:

Oui, parce qu'on aime ça contrôler. Puis le contrôle, c'est presque Comment je pourrais dire ça. Je ne sais pas si c'est de l'anticonscience, c'est comme si ça freine l'univers, ça freine la contribution de l'univers. Je veux tellement tout gérer et que tout fonctionne comme en moi. Je veux que ça fonctionne, ça fait en sorte que je ne laisse pas des parcelles de lumière entrer dans mon univers, ou de la guidance de plus grand. Si on y croit, bien sûr Oui, mais moi, je suis vraiment comme ça.

Speaker 2:

Oui, C'est toujours le fun de le voir chez les autres ou d'accompagner mais quand on est dedans, quand on est dedans, ce n'est pas le fun. Non, non, non, non, c'est zéro agréable. Pourtant, tu es très bonne, à ce que je comprends, pour te mettre un peu dans l'inconfort.

Speaker 1:

Ben oui, on dirait que c'est comme là que les grands changements se passent.

Speaker 2:

Oui, alors tu réponds un peu à ta propre. T'es en auto-coaching en ce moment. C'est toujours le temps même.

Speaker 1:

Quand c'est le fun de jaser avec des gens qui sont éveillés, qu'on peut jaser puis échanger, à ce niveau-là, c'est incroyable.

Speaker 2:

Ça ouvre des portes incroyables. C'est ce que tu me disais aussi. Tu avais, au niveau de la communication, peut-être, certains freins ou un inconfort, Et là tu dis OK, non, non, moi je ne veux pas rester comme ça, J'ouvre des portes pour aller explorer ce qui se passe.

Speaker 1:

Exactement ça. Moi, je suis vraiment une personne, tu sais, on parlait d'essayer, j'étais picurienne, la bouffe et tout ça, j'ai fait plein de choses. Bien, c'est un peu la même chose, dans mes inconforts ou dans mon côté de dire, les gens me disent Mais mon Dieu, t'es donc bien courageuse. Je ne sais pas si c'est-ce qui est challengeant rapporte tellement plus que de rester dans ta zone de confort. C'est vraiment ça que j'aime mettre. Puis, quand il y a des gens qui sont à l'opposé de moi, il y a un clash, c'est ça. Donc, c'est soit qu'il y a de la confrontation. Aujourd'hui, j'apprends, je laisse aller, je ne me confronte plus, mais ça reste. Que j'essaie de me confronter moi-même. Je vais gérer ça, je vais me responsabiliser avec ça.

Speaker 2:

Donc qu'est-ce qui est challengeant? Comment tu as dit ça. Qu'est-ce qui est challengeant? C'est que ça, nous, on pourrait faire copier-coller. Puis je suis convaincue que tu vas adorer et t'auras écouté, et tu vas dire mais je suis donc ben sage par rapport à l'événement X, y, z. Mais on parlait de la communication, puis t'as juste choisi d'aller explorer ça, ce qui te freinait. C'est un défi. Où est-ce que je peux l'apprendre?

Speaker 1:

En fait, c'est que j'avais un désir profond. Il y a, comme tu sais, quand on parle de l'univers, quand il te parle, il y a une petite voix, il y a un petit quelque chose qui t'interpelle, mais tu as tout le temps la confrontation de dire Ah, mais non, mais c'est bien trop dang faire pareil.

Speaker 2:

Oui, fait que tu es allée dans une école de radio pour apprendre à t'exprimer, à explorer ça. Tu as suivi la formation, puis est-ce que ça crée effectivement plus dans ta vie?

Speaker 1:

Pas tout de suite, c'est ça. On parle de patience. Encore une fois, nice, je l'ai faite, ça a fait comme bon. Encore une année de perdu, avoir fait un cours en quelque chose qui, au final, je n'ai pas de plan après, mais tranquillement, chacun des maillons se sont tous rattachés ensemble. Puis là, je fais, là, je comprends pourquoi j'ai tout fait. Ça, tant mieux, j'ai été à l'écoute de les avoir faits. Mais là, après ça, tu te dis il faut être patient. Quand on est jeune, on se pense bien bonne, on se pense extraordinaire, puis que là, on va, let's go, le power, puis tout, on va avoir du résultat. C'est ça. Après le défi, il faut le résultat tout de suite. C'est ça mon problème.

Speaker 2:

T'as raison, c'est peut-être un problème ou un challenge, ou un défi, puis ça va peut-être se placer. Mais tu vois, je pense aux meubles. J'ai des images de meubles qui me popent en tête. Est-ce qu'il y a des fois que tu commences quelque chose puis tu te dis bien, voyons de quoi ça va avoir l'air finalement? Bien, oui, c'est ça. Tu m'expliques exactement le style que tu implique sur les meubles, en même temps que sur ta vie, sur Ok, on va laisser le temps à ceci de se placer.

Speaker 1:

Finalement, c'est un chef-d'oeuvre, c'est exactement ça, et c'est là que je suis pas mal fière de la signature sur le fait que, après ça, je peux partager mon processus de création avec les gens, et là, je peux impacter le monde.

Speaker 2:

Qu'est-ce que c'est? Parce que revitaliser ta vie, ça fait aussi partie de l'équation, maintenant Encore plus. Il y a quelque chose qui a vibré quand on a eu cet échange-là ensemble. Pour toi, ça voudrait dire quoi? revitaliser ta vie?

Speaker 1:

En fait, c'est que j'ai beaucoup d'enfants. J'ai une maman de quatre enfants. J'en ai fait trois, mais j'en ai élevé quatre. Donc j'intègre toujours le plus vieux dans ma vie.

Speaker 2:

Il est extraordinaire.

Speaker 1:

Alors, j'ai quatre garçons, un mari avec qui j'ai habité quatre ans, en Ontario aussi, pour qu'il puisse s'épanouir dans sa vie professionnelle tout en gérant ma business à distance ici à Sainte-Thérèse, avec la boutique. Et donc, qu'est-ce qui est arrivé? C'est que j'ai fermé boutique et je me suis retrouvée à dire tous ces efforts-là que j'ai donnés, je les ai donnés à tout le monde sauf à moi, et ça a été un coup assez difficile. Donc, au final, c'est un peu là que je me dis je comprends pourquoi, quand on me parlait, mes amis, on me disait c'est quoi tu veux? Va chercher. Je n'étais pas capable. Je m'étais tellement donnée à tous les gens autour de moi, ça me convenait. Je ne regrette absolument rien, mais j'étais incapable de savoir qu'est-ce que je veux, parce que je me suis vraiment donnée à tout le monde. C'était mes enfants en premier, mon mari en premier. Moi, je me prenais ce qui restait Et j'essayais de m'épanouir là-dedans. C'est sûr que la boutique, c'était comme à moi, juste à moi.

Speaker 2:

Je suis certaine qu'il y a plein de gens qui résonnent en ce moment parce qu'on doit être très nombreux, nombreuses, puis j'inclus les hommes qui nous écoutent en ce moment à se mettre en dernier, parce que je regarde mon chum, il se met en dernier. aussi, si j'ai besoin de quelque chose, il va laisser faire Les enfants. on a tendance, je pense, à se mettre en dernier. Puis c'est peut-être très correct pendant un certain temps, jusqu'à temps qu'on goûte à oh, je peux choisir autrement.

Speaker 1:

Bien, en fait, c'est que j'ai fermé boutique encore une fois parce que j'ai pris des décisions pour la famille, pour le mari, et là, ça faisait plus de sens pour moi de continuer à m'épanouir dans ma vie professionnelle à très grande distance Fait que revitaliser ta vie.

Speaker 2:

ça vient à Voici ce que je faisais avant. ça ne fonctionne plus. Comment puis-je prendre soin de moi? C'est un peu tester les couleurs, tester la peinture, tester ce qui me fait vibrer, tester les nouvelles fréquences, tester les nouvelles vibrations, les trends, la mode, l'ancien temps, c'est comme comment je me réactualise Exactement, fait que j'ai eu une petite prise de conscience cette semaine.

Speaker 1:

C'est drôle, parce que je trouve ça intéressant. J'ai depuis deux ans, j'ai eu des belles opportunités quand même, mais j'ai pris qu'est-ce qui venait à moi. J'ai arrêté de pousser la machine vers l'extérieur et j'ai pris ce qui s'offrait à moi et ce qui me tentait. J'ai réalisé que j'ai beaucoup voyagé. J'ai été à Paris, plein de fois. J'ai été à Londres, j'étais allée en Californie, toujours en lien avec le travail un peu, mais plus sans engagement, responsabilité, juste pour m'inspirer, connecter avec des gens aussi. Puis, à un moment donné, j'ai réalisé, cette semaine, je suis comme coudonc, là, je suis en train de fuir, je suis en train de me déresponsabiliser là où il faudrait que je me prenne en main un petit peu.

Speaker 1:

Ça a comme été un entre-deux de dire bien là, t. Ça a comme été un entre-deux de dire ben là, t'en as-tu assez fait, tu vas avoir un petit résultat plus intéressant, dans un objectif de faire de l'argent, encore une fois, parce qu'au final, moi-même, j'ai voyagé beaucoup, c'est correct, je peux vous le permettre, mais je n'ai rien vendu. Là, on parle de finances aussi, c'est important. Oui, finalement, l'argent que j'ai mis de côté, il faut que je paie mes affaires. Oh, oh, oh non. Non, là ce n'est pas bon. Il faut trouver une autre façon de faire.

Speaker 2:

Oui, ça fait que c'est revitaliser aussi ses finances. Toutes les sphères de ta vie, toutes les sphères. Et quand tu penses que tu as fini, comme la toune le dit, il y en a encore.

Speaker 1:

Oui c'est ça. Puis on dirait que je suis comme là, je commence à être fatiguée de faire le ménage dans toutes les sphères de ma vie. Pourquoi là, ça arrive? Encore une fois, ce n'est pas tout arrivé en même temps.

Speaker 2:

Parce que sinon on aurait une crise cardiaque. C'est ça.

Speaker 1:

Mais Tout est passé Professionnel, famille, femme, financière, juste dans la maison, faire du ménage, faire de l'espace. J'avais beaucoup de choses. J'étais une ramasseuse compulsive dans l'ennui. Beaucoup de vaisselle, beaucoup de meubles, toutes les pots de peinture, des pinceaux, tu sais, des pinceaux plus bons que tu gardes, est-ce que tu as la perception?

Speaker 2:

moi, je ferais le lien tout de suite avec toutes ces pensées-là aussi qu'on garde avec nous. Bien, je te dis c'est la même affaire, c'est la même affaire, même, même, même affaire. Donc, on commence à faire du ménage parfois. Bien, ça fait, ça nous permet aussi de relâcher bon nombre de pensées qui sont là, empoussiérées depuis des années des croyances, des fausses croyances. Notre façon de penser, notre façon d'être, oui, oui, tellement Est-ce qu'il y a eu beaucoup plus d'espace depuis deux ans dans ta tête, dans ta business, dans ta carrière, dans tes finances, tout ça, tout, tout.

Speaker 1:

Mais même que j'ai une relation aujourd'hui avec mes enfants qui est extraordinaire, j'ai de moins en moins de conflits, en fait, avec mon mari, avec mes amis, avec mes enfants, avec moi-même. C'est encore à gérer, mais on dirait que le fait de faire du ménage, puis de prendre conscience des choses qui ne vont pas, puis de se prendre en main, ça fait que, oui, on brasse. On peut-tu dire le mot là, on brasse la main.

Speaker 2:

Oui, absolument c'est clair, beaucoup.

Speaker 1:

Il ne faut pas avoir peur de la brasser. Oui, parce qu'après ça, là, c'est léger, beaucoup plus léger.

Speaker 2:

Beaucoup plus léger. C'est pareil comme un meuble. Je suis convaincue. Puis, moi, je ne m'y connais pas parce que je n'ai pas toute ton expertise, mais ça fait de la poussière, ou pas?

Speaker 1:

Ou, tu sais, tu bisonnes après Bien, la poignée qui est brisée, puis après ça, le vernis qui n'est plus bon, c'est la même chose. Le tiroir qui, tu sais, tu l'ouv, gosses pour le refermer, ta vie, c'est la même affaire. Même affaire. Tu veux-tu rester à un meuble poche ou tu peux Tout reprendre en main comme neuf?

Speaker 2:

Oui, comme neuf, avec. Puis la base est bonne. Quand tu me parlais de tes vieux meubles quand tu étais toute petite, tes meubles juvéniles, c'était des bons meubles. Notre base, elle est bonne, exactement ça, mais peut-être que la couche de vernis, de peinture, de croyance, tout ça, on peut peut-être se remettre au monde.

Speaker 1:

Oui, En fait, c'est qu'on se remet à nu, On enlève le vernis. Moi, je ne suis pas là-dedans Dans le travail, je trouve que c'est un Je lève mon chapeau à toutes les personnes qui font ça de décaper, de sabler, puis de remettre le meuble sur son bois avec toutes les millions de couches de peinture qui peuvent avoir eu lieu. Mais c'est un peu ça dans la vie, oui, il faut le faire, ce travail-là, Il faut jouer.

Speaker 2:

En fait, je ne sais même pas si c'est un travail comme jouer à s'explorer et à se retrouver. Tu disais tantôt la question mais qui suis-je et qu'est-ce que je veux? C'est des questions d'une vie, ça.

Speaker 1:

Je pense que oui, ça change. C'est important de se les poser souvent. C'est correct que ça change aussi. On dirait qu'on reste en contrôle sur ce qui était correct dans le temps, mais que ce n'est plus correct aujourd'hui, dis-moi, tu parlais de ta business.

Speaker 2:

Tu as fait quelque chose d'assez exceptionnel Quand tu me parlais je pense que c'est 2011, où tu as découvert la peinture. Là, tu découvres une peinture qui t'allume. C'est le processus qui me fait triper, plus que la peinture en tant que telle, mais c'est le processus. Tu découvest quelque chose qu'il n'y a pas au Québec, si j'ai bien compris, elle n'était pas au Québec.

Speaker 1:

Cette peinture-là encore, ça commençait à peine. Ça vient de l'Angleterre Et là, avec 2008,. Puis les réseaux sociaux, bien évidemment, mais en 2008,.

Speaker 1:

Tu te souviens de Katrina au Nouvelle-Orléans? Toutes les maisons dévastées et tout ça. Donc, il y a une femme qui se fait venir la peinture pour refaire sa cuisine. Ils n'ont pas un sou, c'est difficile financièrement aussi, et là elle tombe là-dessus, un peu comme moi en fait, et elle fait venir cette dame-là qui est Annie Sloan Et elle lui a mis sa map pour l'Amérique du Nord. Or, puis là, ça a pogné la tendance de revaloriser de récupérer, puis de peindre des meubles.

Speaker 2:

Attends on rewind, s'il te plaît. Cette femme-là, son nom, c'est quoi Donc? de la peinture, Non, de la femme en question. En Nouvelle-Orléans, On ne la connaît pas, cette femme-là, Non mais c'est ça, c?

Speaker 1:

Non, mais c'est ça, ok. Ok, elle, c'est une entrepreneur un peu comme moi. Puis, tu sais, elle essaye de trouver des moyens créatifs de récupérer sa cuisine, sa maison, Sa maison qui est dévastée. Oui, Mais Annie là, Annie Sloan, elle a. Ok, c'est Annie son nom. Cette femme-là, elle a l'âge de ma mère, Elle est extraordinaire.

Speaker 2:

Elle est encore familiale. C'est fou, là Fait que cette femme-là a tout perdu, veut récupérer sa maison du mieux qu'elle peut, trouve la peinture de Annie l'essaye.

Speaker 1:

Puis, tu sais, annie était connue en Angleterre seulement.

Speaker 2:

Et là toi tu tombes sur elle. Comment.

Speaker 1:

Moi, c'est de bouche à oreille, j'ai tombé sur la peinture pour revaloriser. J'ai tombé sur la peinture pour revaloriser, j'ai failli bafouer mon site. À l'époque, j'avais une petite boutique sur Mont-Royal pour des cadeaux pour bébés, puis on n'avait pas de budget, fait qu'on nous a référé cette peinture-là, puis j'ai tombé avec ça, j'ai fait oh, pas là, je vais en faire. Moi, j'ai personnelle quelque chose d'extraordinaire.

Speaker 2:

Fait que tu joues avec cette peinture-là en premier. Oui, tu l'explores. Qu'est-ce que tu fais avec? Qu'est-ce qui t'épate le plus? Tout.

Speaker 1:

Tout Mon Dieu, cette peinture-là. Elle est à base d'eau. Je peux la laisser ouverte toute la nuit. Elle va être épaisse. Je vais la trahir à la spatule Après. Ça est tellement versatile, mais ce n'est pas un mot français. Mais en tout cas, on va se dire tu peux faire tout dans un seul pot.

Speaker 2:

OK. Puis encore là, on parle de la peinture, puis je veux vraiment le mettre dans le contexte sur quand on trouve quelque chose, on l'explore, c'est ça qui est arrivé.

Speaker 1:

Je m'en ai fait une spécialité. Je suis une spécialiste des produits Anislon.

Speaker 2:

Et là tu dis c'est tellement hot que je vais aller faire venir au Québec.

Speaker 1:

C'était déjà arrivé. C'est déjà arrivé. Et là, la personne qui s'occupait du Québec m'a offert de dire ben là, tu n'attends pas de la vendre, la peinture. J'en parlais tellement dans mes réseaux sociaux, j'étais tellement passionnée, j'essayais de me trouver de la clientèle aussi pour faire des contrats clients, et tout ça. finalement, je suis devenue, j'avais une boutique T'es devenue ambassadrice, c'est comme Bien.

Speaker 1:

Je ne savais pas dans ce temps-là, moi, je n'ai pas réinventé la roue de peintre des meubles, ça existait déjà. Mais je n'ai vraiment pas propulsé la marque Anis Lone Et je m'en suis faite une spécialité. J'en ai fait ma notoriété aussi, et les gens, quand ils venaient en boutique, c'était des gens qui savaient de quoi ils parlaient. Il y avait une relation aussi avec le client. Donc, j'ai eu une équipe de filles qui ont passé d'année en année chez Aube, qui étaient autant passionnées que moi, qui savaient c'était quoi aussi de partager les connaissances là-dedans.

Speaker 2:

Ambassadrice en revalorisation des meubles au Québec. Tu n'as pas réinventé la roue, tu l'as dit. Puis, dans le fond, on réinvente presque jamais la roue, on fait juste, peut-être la bonifier ou ajouter notre touche, ajouter notre énergie. Mais pour toi, cette récupération-là, cette régénérescence des meubles, c'est devenu tellement important que tu voulais en parler encore plus, oui.

Speaker 1:

Puis j'ai commencé avec des meisines, peindre des planchers, des dosserets, du tissu. Après ça, je donnais plein, une fois que moi, dans le fond, je connais toutes les étapes, je suis rendue bonne, je ne vais pas rester là. J'ai besoin toujours apprendre. À l'époque, quand j'étais jeune, ma famille disait Tania, tu n'es pas persévérante, toi. Tu commences quelque chose, tu changes tout de suite, tu deviens tannée, tu t'ennuies rapidement. Faut qu'on passe à autre chose tout de suite. Puis, j'ai comme adopté un peu l'image qu'on me donnait.

Speaker 1:

Cette croyance-là T'es pas persévérante, mais c'est parce que moi, en fait, quand j'avais catché comment ça marchait et que j'avais appris, ça ne m'intéressait plus. Moi, je voulais apprendre, je voulais autre chose, je voulais jouer à autre chose ou je voulais essayer autre chose. Dans le fond, si ce n'était pas assez créatif, c'est sûr que je me désintéressais. C' avec mon métier, c'est que je suis persévérante et je peux être disciplinée lorsque ça me passionne et que j'y crois, et je suis assez intelligente, au final, de ne pas rester dans quelque chose qui ne m'apporte plus rien. Je ne vais pas rester là. Ce n'est pas une question de persévérance, c'est une question, dans le fond, de dire bien, ça m'apporte-tu Es-, de dire bien, ça m'apporte-tu, c'est-tu intelligent, c'est-tu en conscience, ça m'apporte-tu? J'ai-tu bonifié dans ma vie avec ça? Oui, non, oui, ok, parfait, on pousse.

Speaker 2:

Donc le lien avec ton exploration créative, avec la peinture, avec les meubles, c'est OK. Voici ce que je suis capable avec un autre type de meuble. Maintenant voyons voir ce que je peux créer de différent. Ton univers créatif est hyper important pour toi de garder cette énergie-là très, très vibrante, absolument.

Speaker 1:

Puis là, quand je deviens bonne, je peux partager ma connaissance, Et de là l'académie, et de là les ateliers.

Speaker 2:

OK, académie, atelier, parle-moi de qu'est-ce que tu fais et comment tu partages cette passion-là pour les meubles et la revitalisation.

Speaker 1:

En fait, c'est que souvent je l'ai entendu dans ma boutique, les gens rentraient t'es comme Oh, mon Dieu, c'est ma job de rêve». Là, c'est comme t'sais à chaque fois. Tu l'entends plusieurs fois. Tu te dis mais attends une minute, il y a quelque chose à faire avec ça. Je ne savais pas que je faisais une job de rêve. Moi, j'ai juste choisi de faire quelque chose qui me passionne. Et là, je me dis il y en a qui n'osent pas au final, mais ils pourraient le faire. J'ai dit OK, je vais en faire une profession. Puis, après ça, qu'est la demande? mais j'ai personne à référer. Je vais former des gens dans une académie qui vont en faire, qui peuvent après ça aller chercher des contrats clients. Encore une fois, quand j'enseigne, j'enseigne toutes les techniques, mais il faut avoir aussi la fibre entrepreneuriale. Oui, oui, oui.

Speaker 2:

Dès qu'on est entrepreneur, on sait que c'est une autre game complètement. C'est ça avec moi.

Speaker 1:

Dans le fond, je suis une créatrice créative faire des meubles, connaître toutes les techniques, connaître toutes les étapes. Mais j'ai aussi appris sur le tas comment gérer une business.

Speaker 2:

Oui Ou play. Alors là, tu as créé des nouvelles jobs. Tu as créé, tu as contribué à la création, puis à la formation d'hommes, de femmes, qui revalorisent les meubles. Aussi, j'aurais 99,5 % des femmes, absolument. Donc, presque tous, ou toutes, sont des femmes qui sont passées chez vous en boutique ou qui t'ont vue en ligne Exactement, et qui disaient moi aussi, je veux faire ça parce que moi aussi je l'ai.

Speaker 1:

J'ai peut-être, dans mon 10 ans d'expertise, quatre hommes qui sont venus, qui sont passés à travers, mais même pas dans mon académie À date. Dans l'académie, je n'ai que des femmes OK.

Speaker 2:

Puis quelle est leur plus grande réalisation à propos d'elles quand elles passent dans ton académie?

Speaker 1:

Qu'est-ce qui est le plus challengeant En fait? le plus challengeant en fait, c'est que je me rends compte que j'inspire beaucoup des femmes qui sont très cartésiennes et qui aimeraient ça, aller chercher ce côté-là plus créatif. Donc, j'essaie du mieux que je peux leur enseigner ou les impacter dans la personne authentique que je suis, mais ce n'est pas naturel chez eux. C'est un peu la même chose dans mon cas, dans ma communication. Ça me vient me chercher, Ça me fait sortir de ma zone de confort, Mais c'est ça Dans le fond. C'est drôle, Juste, en jasant, je suis comme. C'est ça dans le fond.

Speaker 2:

Je ne vois que du feu. Tu es excellente en communication. Tu peux déjà relâcher cette croyance-là, peut-être.

Speaker 1:

Mais là, c'est parce que je m'y connais. Aujourd'hui, c'est bon. J'ai confiance en moi avec ce que je partage. Mais quand tu connais, tu n'as pas.

Speaker 2:

Justement, il faut le faire. Oui, c'est de ça dont on parlait tantôt Pour mettre dans le contexte. Encore là, on parlait de il y a une couple d'affaires qu'il faut que tu saches, mais sinon il faut que tu sois juste devant le micro, puis il faut que tu te trompes, puis il faut que tu te trompes des trous de mémoire. Dans mes 21 ans de télé, il m'est arrivé tout. Il m'est arrivé de m'étou mémoire, de ne plus savoir quoi poser comme question, d'oublier le nom de la personne aimée, même déjà arrivée pendant une pause commerciale, d'être obligée de partir en courant pour aller aux toilettes, ah, et de ne pas revenir pour la météo parce que la fille devait enchaîner la météo. Tout ça, c'est déjà arrivé, mais il faut que tu le fasses pour savoir quoi faire, on revient à notre sujet.

Speaker 1:

Mais c'est de arrêter de vouloir être bonne tout de suite, de vouloir tout contrôler. Oui, c'est ça, faites-en, puis trompez-vous, puis c'est pas grave.

Speaker 2:

Oui, quel a été, peut-être, le meuble ou la réalisation créative que tu as fait dont tu es le plus fier? s'il y en a une en particulier, est-ce qu'il y a quelque chose que tu dis wow, j'en ai plein, c'est sûr.

Speaker 1:

J'aimerais ça, savoir lequel qui pop en ce moment quand je te pose la question, je pense que celui, c'est le petit dernier, que j'ai fait un vidéo, un tutoriel, puis d'apprendre à se faire confiance. C'est un meuble qui est chez moi et je l'ai fait pour moi. C'est des choses que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait Et je l'aime encore tout autant Parce que j'en ai déjà fait un meuble pour un client. En fait, j'ai dit oui. Là, je me dis OK, je vais mettre mon équipe là-dessus, parce que je ne peux pas faire ça toute seule. Il y en a une qui avait une expertise pour telle chose, moi. L'autre chose Fait qu'on s'est regroupées. C'est un meuble à chevrons, 80 heures. J'ai calculé le nombre d'heures que tout le monde a passé dessus, même ma tante, qui n'avait jamais fait ça, qui est venue m'aider. Ça aussi, je suis fière, c'est une équipe.

Speaker 2:

On le fait ensemble. Puis, en fait, de ce projet-là, mais celui dont je suis le plus fière, c'est celui que j'ai fait à moi de moi. Qu'est-ce qu'il y avait de particulier, qu'est-ce qu'il faisait en sorte que c'était?

Speaker 1:

C'était le premier meuble que je faisais de façon artistique depuis tellement d'années, parce que j'étais entrepreneur. j'ai géré des filles, j'ai géré des inventaires, j'ai géré des clients, j'ai géré des contrats. J'ai fait que de la gérance Et je n'avais plus de place pour créer pendant des années. Puis, à la base, pourquoi je faisais ça? C'était pour créer.

Speaker 2:

Alors tu t'installes avec ton meuble À ce moment-là, il y a de cela peut-être quelques années.

Speaker 1:

Deux ans, mais tout, tout arrivait. Là, je me retrouvais toute seule avec mon meuble.

Speaker 2:

Il y a comme une connexion, il y a un échange, il y a les barrières qui se descendent, il y a voici qui, en fait, c'est toi avec toi. Il y a toi et ton meuble, mais c'est toi avec toi Exactement. Tu as eu la perception de pouvoir mettre tout ton talent, toute ta créativité sur ce meuble, puis dans le fond, au départ, tu disais c'est quoi ton style?

Speaker 1:

Oui, Là, c'était ça mon style, C'est à moi.

Speaker 2:

Oui, C'est pas le style de quelqu'un d'autre c'est le mien, oui, donc, c'est applicable dans les sphères de notre vie. Sur qui tu veux être, c'est ça, son unicité, c'est ça se re avec soi, c'est. Mais Qu'est-ce que je capte, moi?

Speaker 1:

C'était challengeant aussi, parce que j'ai dû recommencer. Je le regardais, puis j'étais comme je suis bloquée. Puis là, je me fâchais, J'avais un peu de colère aussi, puis de dire voyons, je suis en train de faire un meu pour moi. Puis je suis comme je ne sais pas ce que je veux, Encore une fois. puis finalement, ma nez, pouf, Qu'est-ce qui arrive? c'est que ça arrive. Moi, ma tête, elle n'arrête pas, même si je suis en vacances. Je me sens inspirée, je vais prendre une photo de ça. Je me sens il y a quelque chose, je vais prendre une photo, mais c'est pas rangé, après, Je l'oublie. Puis, à un moment donné, je regardais des photos dans mon téléphone, puis je suis tombée sur quelque chose que j'ai pris en photo, puis j'ai fait Mais oui, mais oui, c'est ça.

Speaker 2:

C'est la meilleure façon, je trouve, pour entretenir sa créativité, c'est d'avoir cette espèce de cahier-là, que ce soit dans notre téléphone, que ce soit virtuel, ou encore que ce soit. On est partout Des notes. Pour moi, c'est ça, parce que c'est la patience, pas vrai? Oui, ah non, ah oui. Je veux juste te dire qu'on l'a notre filon, on l'a vraiment le filon, c'est la patience. Puis, je suis convaincue que ça résonne auprès de plein de gens. On ne peut pas contrôler quand est-ce que cette créativité-là, cette étincelle, ce message, cette guidance va arriver?

Speaker 1:

Non, C'est ça qui est Sacrant. Des fois, t'as envie, tu te sens prête, tu veux que ça bouge, mais non, il n'y a rien qui se passe.

Speaker 2:

Pas tout de suite, mais ça vient. puis, quand ça vient, c'est grandiose.

Speaker 1:

Oui, c'est ça qu'il faut accepter de dire. Là, on ne va pas s'auto-saboter. Puis on ne va pas dire la finalité, ça va être ça. Tu ne le sais pas Tu ne le sais pas, puis il n'y a rien.

Speaker 2:

Du moment où on pense que la finalité, ça va être conclusion, on n'est pas dans la création, on est en train de stopper tous les flots d'énergie.

Speaker 1:

Oui, c'est ça. on est dans les suppositions quelconques. Oui, non, c'est plate ça.

Speaker 2:

Donc il y a des femmes rationnelles qui nous écoutent, qui ont cette fibre-là artistique.

Speaker 1:

Bien, c'est ça, on, bien, c'est ça, on l'a toutes hein, on l'a toutes, on l'a toutes De différentes façons.

Speaker 2:

Ça peut s'exprimer de différentes façons. C'est peut-être pas tout le monde qui va pouvoir manier le pinceau.

Speaker 1:

Exactement, moi je le disais toujours dans mes cours on n'est pas tous artistes, mais on est tous créatifs.

Speaker 2:

Oui, donc, au final, on faitce qu'elles se sont aussi dépassées surprises renversées par leur création.

Speaker 1:

Dans leur cheminement. Oui, à chacun leur niveau. où est-ce qu'ils sont rendus? Moi, je crée des liens avec ces gens-là aussi. On se partage plein de trucs personnels, au final aussi, autant des clientes. moi, j'ai une excellente mémoire sur les visages et les noms. C'est sûr que là, ça fait huit ans qu'elle n'est pas venue, peut-être. Mais tu sais des gens qui viennent souvent ou qui ont impacté en quelque sorte ma vie aussi. tu sais, dans leur passage en amont, pour leur projet, tout le monde impacte tout le monde.

Speaker 1:

Ah oui, Puis, souvent, des fois, je ne reconnaissais pas la personne, mais je me souvenais.

Speaker 2:

C'est ça, cette espèce de vibration, cette énergie. Puis tu as dit quelque chose d'important Ils ont adoré l'aventure, oui, l'expérimentation, la création, Le résultat. Peut-être que c'était 1 sur 10 des fois, peut-être que c'était 12 sur 10 des fois.

Speaker 1:

Puis, au départ, je me disais je le prenais personnel, je le prenais sur moi.

Speaker 2:

Je Elle n'est pas contente, elle n'est pas fière d'elle.

Speaker 1:

Moi mon. But c'est ça dans le fond, je vais les guider, mais je ne peux pas le faire à leur place non plus. Non, non, il faut expérimenter.

Speaker 2:

Il faut expérimenter Si on veut devenir bon. il faut le faire. Et oui, il faut peut-être en scraper, comme on scrape une petite partie de notre vie des fois. mais on se Maurice, puis boum. Ensuite, c'est un chef-d'oeuvre.

Speaker 1:

Oui, En fait, là on comprend pourquoi on a vécu ça. C'est un peu la même chose avec mes études.

Speaker 2:

Tania, merci tellement d'être venue nous amener ce vent de créativité, de fraîcheur et de revalorisation. De quelle façon, à la maison, pouvez-vous revaloriser votre vie? De quelle façon pouvez-vous revitaliser ou revaloriser votre énergie, votre fréquence, votre vibration, votre façon de vous voir? Vous pouvez peut-être vous décaper un petit peu, puis rajouter cette touche de couleur-là.

Speaker 1:

Qui va?

Speaker 2:

transformer votre vie à jamais, tania Trudel, merci. Alors, si jamais vous voulez rejoindre Tania pour découvrir aussi toute sa créativité, cette capacité-là aussi qu'elle a de vous transmettre sa passion, vous avez tous les détails dans la description de ce post. De quelle façon allez-vous impacter votre monde aujourd'hui? De quelle façon allez-vous impacter le monde des autres? Merci infiniment d'avoir été là et à tout bientôt.