Impacter le monde avec Karine Champagne

52. L'Éveil des sens avec Anne-Marie Grondin

Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Y a-t-il une dimension plus plus spirituelle à explorer avec l'alimentation?

Lorsqu'Anne-Marie Grondin, a une touche magique pour en parler!

L'aromate intuitive,  nous dévoile toutes les subtilités de la nourriture et nous invite surtout à y ajouter encore plus de plaisir de présence et d'intention!

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Passionnée par la cuisine intentionnelle et l’éveil des sens à travers des expériences gastronomiques, Anne-Marie est une cheffe intuitive. Forte de plus de 30 ans d’expérience professionnelle dans divers domaines, elle aime découvrir l’histoire derrière chaque entreprise, mettre en lumière les femmes et partager ses coups de cœur

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

premièrement, on mange beaucoup, beaucoup trop souvent, on ne prend pas le temps. Puis, manger à la base, c'est pour nourrir notre corps, puis, oui, il y a une partie de plaisir. Et là, nous, quand on mange trop rapidement, on se bloque de tout ça.

Speaker 2:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Aujourd'hui, on va beaucoup parler du pouvoir de l'intention, de la puissance de l'intention, et on va amener cette intention-là et cette présence-là dans notre alimentation, entre autres. Puis, on va peut-être même jumeler l'intention et l'intuition, et je suis convaincue que ça va nous donner un festin absolument savoureux. J'ai des frissons déjà. Il y a bien des énergies qui sont connectées. Anne-marie Grondin, l'aromate intuitive, es-tu prête à impacter le monde?

Speaker 1:

Ah, tellement, qu'est-ce que c'est pour toi impacter le monde.

Speaker 1:

Ouf, c'est une bonne question. J'ai toujours eu cet appel-là à l'intérieur d'aider l'autre, de soutenir l'autre, d'élever l'autre, sans jamais comprendre c'était quoi. Puis, plus que les années avancent, plus que je le vois, que je l'ai très naturellement à l'intérieur de moi. à l'intérieur de moi Souvent, quand je vais parler de quelqu'un dans mon réseau, les gens écoutent. Ils savent que si je parle d'une certaine personne, ils ont confiance aussi, parce que j'aime les gens. À travers mon histoire, surtout des quatre dernières années, je vois que comment je parle de ce que j'ai vécu, de la transformation que j'ai eue, que ça l'aide les autres à se reconnecter à soi ou à se choisir. C'est un peu ça impacté, c'est juste par qui on est. si ça peut influencer de façon à faire un changement dans la vie de quelqu'un, c'est un beau cadeau.

Speaker 2:

Là, tu as mis la table déjà, puis vous allez comprendre pourquoi on fait des liens avec la nourriture. Mais tu as mis la table parce que tu me parles de ta transformation des quatre dernières années. Qu'est-ce qui s'est passé les quatre dernières années? qui ont enclenché cette transformation-là?

Speaker 1:

Ça a commencé avec des photos où ce que je me regarde, puis, au-delà de la prise de poids que je voyais ces photos, je voyais que j'étais en train de me détruire, que je ne prenais pas soin de moi. J'étais profondément triste aussi à ce moment-là. Puis, les photos le reflétaient énormément Et j'ai décidé de commencer à m'entraîner. C'est là qu'on va rentrer un peu l'intention et tout. Mais j'ai commencé à m'entraîner, tout simplement parce que je n'aimais pas ce que je voyais. Je m'entraînais pour perdre du poids. Ça, ça a commencé mon cheminement.

Speaker 2:

Mais tu as parlé de perdre de poids. Mais l'amorce de cette conversation-là, où c'est important, c'est que tu vois ta tristesse.

Speaker 1:

Oui, on veut raffermir le corps.

Speaker 2:

Oui, on veut aujourd'hui, je le sais, mais à ce moment, là.

Speaker 1:

J'aime pas ce que je vois. Je ressentais inconsciemment la tristesse, tout ça, mais c'était vraiment. Je me trouvais grosse, c'était le point, et j'ai commencé à m'entraîner. J'ai commencé à me lever à 5h du matin de 5 à 6 jours semaine, puis je m'entraînais un 25 minutes. Ça a commencé comme ça. 6 mois tard, on est rendu en mars 2020, je partais en voyage. Pour ceux qui regardent, vous allez faire le lien pourquoi part en voyage? mais moi, je n'écoute pas les nouvelles. Je ne savais pas ce qui se passait dans le monde.

Speaker 2:

En mars 2020, on commence. Moi aussi, je revenais de voyage.

Speaker 1:

J'ai parti en voyage et, encore une fois, quand je suis revenue, j'ai vu les photos. Puis, dans les six mois que je m'étais entraînée, j'avais développé une belle constance, j'avais réappris que j'aimais m'entraîner et que je prenais le temps quand même pour moi. Je n'avais rien, physiquement, qui avait changé du tout, du tout. En mars 2020, encore des photos. Puis je me suis dit là, non, là, il y a quelque chose qui change Ça. Là, on parle de confinement. Là, à l'intérieur de moi, il y a vraiment quelque chose qui explose. Ça fait oh my God, je ne peux pas survivre. Un confinement Sept jours sur sept, tout le monde à la maison, je ne passe pas au travers s'il n'y a pas quelque chose qui change en moi. Ça, c'est assez fort.

Speaker 1:

Donc, là, l'entraînement prend un tout autre avenu, parce que là, je m'entraîne un pour ma santé mentale, pour survivre. Qu'est-ce qui va se passer? prendre du temps pour moi, me prioriser, et ensuite, je pense à l'époque, j'ai deux jeunes garçons Fait que là, je les regarde en disant c'est pas vrai, que je vais continuer de vivre comme ça, je ne pourrai pas les suivre. Donc, je commence à m'entraîner aussi pour être dans la meilleure forme de ma vie, pour être plus forte, plus flexible, plus d'endurance et tout ça. Mais je pense que la priorité, c'était comme, parce que là, on est confiné, j'avais une heure, je pouvais prendre une heure. Cette heure-là, c'était mon heure. Si la maison elle br, je vais arrêter. Si t'es en train de mourir, je vais arrêter, mais sinon, cette heure-là, c'est moi qui est importante, je me priorise. Puis, ça, c'est la première fois de ma vie que tout le monde est au courant, que je le verbalisais aussi. À partir de cet instant-là que j'ai changé le mindset sur pourquoi je le faisais, bien, là, la transformation a commencé.

Speaker 2:

À partir de.

Speaker 1:

Entre avril Et à partir d'avril et août, j'ai perdu près de 60 livres. Puis, intérieurement, qu'est-ce qui s'est passé? Beaucoup de choses. Donc, j'ai réalisé qu'est-ce qui se passait, qu'est-ce qui me rendait triste, que je m'étais oubliée. Je commençais à remarquer beaucoup de choses aussi dans cette période-là des choix que j'avais faits, des non-dits, des choses, chose que j'oubliais de mentionner. J'ai commencé à faire du développement personnel, puis, à ce moment-là, j'avais besoin d'une connexion avec l'homme. Donc, c'est avec François Lemay que j'ai commencé pour voir que ça existait, des hommes comme ça, puis de reconnecter, puis de repenser à moi de me choisir Fait que c'est vraiment comme ça que ça a parti. Puis, là bien, c' Depuis ce temps-là, les gens disent sous le temps, on me voit au début de l'année, on me voit à la fin de l'année. Ça fait quatre ans que je ne suis pas la même personne.

Speaker 2:

La joie de la transformation. Vraiment, le pouvoir de l'intention.

Speaker 1:

Incroyable, parce que c'est la seule affaire que j'ai. Oui, mais en mars je m'entraînais une heure.

Speaker 1:

En avril aussi Sauf, sauf que le cheminement, il a commencé en avril quand l'intention est arrivée, quand l'intention, c'était un processus au mois de mars, c'est comme le temps, parce que j'étais pas encore mûre à faire rapidement ces prises de conscience. Là, ça s'est fait de façon très intuitive à ce moment là, mais à un moment donné, c'était clair, j'avais commencé aussi les formations. Ça l'a aidé, moi, à mettre des mots, puis à l'écrire, puis à le voir Quand le chiffre a été fait, dans la première semaine, c'était même plus pour ça que je le faisais. Mais là, ça s'est fait très naturellement à ce moment-là, parce que c'était plus pour ça que je le faisais, c'était comme une conséquence de mes actions.

Speaker 2:

Oui. puis, qu'est-ce que j'aime? c'est l'évolution. Des fois, on va commencer quelque chose. c'est comme si c'est intrinsèque, c'est comme un élan où je n'ai C'est presque que je n'ai pas le choix, ou si je n'ai pas le choix, c'est le seul choix qui s'offre à moi en ce moment.

Speaker 1:

À ce moment-là, c'était vraiment le seul choix, parce qu'à l'intérieur de moi, je le sentais vraiment que s'il n'y avait pas quelque chose de majeur qui change, je ne passais pas au travers. Je ne sais pas dans quel sens, mais j'aurais pu pas, je ne sais pas, mais la décision était tellement viscérale à ce moment-là de dire je veux vivre, je veux être heureuse.

Speaker 1:

Je désire aussi transmettre ça à mes enfants, montrer que je me suis oubliée toute ma vie. Ok, là, on arrête ça. On montre à mes filles j'ai des grandes filles adultes que c'est important de se choisir, c'est important, quand ça ne fonctionne pas, de mettre ses limites Tranquillement.

Speaker 2:

Aussi, j'ai élevé mes standards à travers ça en plus, pour choisir de qui je suis aujourd'hui Et tu es, entre autres, parmi tout ce que tu es, tu incarnes l'aromate intuitif Et ça. Là, je veux juste vous dire que, probablement, si vous avez déjeuné, dîné ou soupé, vous allez bientôt déjà là. Cette conversation-là va changer la façon dont vous allez manger à votre prochain repas. Quand je parle de bouffe avec toi, de préparation, de goûter, de déguster, il y a quelque chose qui se passe dans ton énergie et on a juste envie, on a juste hâte au prochain repas pour dire je me demande de quelle façon puis-je manger. Ceci Fait que? comment est née l'aromate intuitive?

Speaker 1:

Encore une fois, c'est aussi une drôle d'histoire. Mon frère, ça fait 10 ans qu'il est chef à domicile les fins de semaine, à temps partiel, Et en 2021, moi, mon poste a été aboli. Donc je me retrouvais sans emploi Et lui se trouvait avec le heureux problème d'avoir deux contrats. Le même soir, Il m'a appelé en disant Hey, t'es bonne avec les gens, t'es bonne à exécuter, t'aimes faire à manger? Est-ce que tu voudrais venir avec moi? On ferait la préparation ensemble et on irait chacun de notre côté. Je dis oui, je ne travaille pas. Revenu, c'est mieux que pas de revenu. Ça a commencé comme ça. Puis, tu sais, j'ai découvert aussi que c'était très facile pour moi de faire ça.

Speaker 2:

Et tu es devenue chef à domicile, sans pas avec Pas, avec cette formation-là, juste ta job avant, c'était quoi?

Speaker 1:

Je travaillais pour une entreprise qui produit de la phyto-cosmétique et des huiles essentielles biologiques. Donc, j'ai travaillé dans des bistrots. J'ai quand même travaillé, mais jamais dans une grande cuisine. J'aime faire à manger. J'ai suivi un cours en hôtellerie. J'ai fait le cours 1 en cuisine, j cuisine. J'ai appris comment couper les légumes, comment faire des sauces que je crois que tout le monde devrait avoir. La base de cuisine, ça devrait faire partie du cheminement. On devrait tous savoir comment partir nos sauces et tout.

Speaker 2:

Mais sinon, non, fait que tu te retrouves chef à domicile. Oui, pour un contrat comme ça, en disant bon, voyons voir qu'est-ce qui va se passer.

Speaker 1:

Ça a commencé avec les contrats de mon frère. Donc, j'allais exécuter les contrats de mon frère, mais là, il y avait quelques Moi, le suivi client est super important. Puis, mon frère, je t'aime, mais il y avait quand même quelques problématiques. Il est arrivé des clients qui ont appris la veille que c'était moi, des choses comme ça, puis que moi j'étais là, je repars, moi, mon but, c'est que Prends mon menu de base, prends mes photos, mets-toi sur le site. Donc, il y a un site où les gens peuvent trouver les chefs. J'ai fait ça. J'ai eu mon premier contrat, On s'entend. J'avais un menu, quatre services, c'est tout ce que j'avais.

Speaker 2:

Est-ce que tu peux juste m'expliquer un petit peu plus en détail pour les? tu débarques à la maison avec l'épicerie le menu.

Speaker 1:

Dans le fond, une fois que j'ai trouvé, disons, que tu es ma cliente, on discute ensemble c'est quoi l'événement? Tu me dis c'est l'anniversaire, on va être 10 personnes, on aimerait avoir un menu, 4 services. Donc, là, moi, vu que j'avais un menu, je proposais mon 1 menu, là, on partait de là pour Est-ce que ça convient ou est-ce qu'on fait des modifications. Une fois que ça c'est déterminé, qu'on a le menu choisi, moi, mon client, il a la paix d'esprit, surtout qu'est-ce qui est en lien avec la nourriture, parce que je m'en charge. Donc, je vais faire l'épicerie, je vais faire la préparation et je fais le service en soirée et je fais la vaisselle, point, très beaucoup. Moi, je suis là pour leur faire passer une belle soirée.

Speaker 1:

J'ai remarqué dans l'intention que mon client puisse profiter de ses invités, parce qu'on sait qu'on reçoit une douzaine, une dizaine de personnes chez nous et qu'on doit faire à manger. On est dans la cuisine, on n'est pas avec notre monde. Ma présence permet à mon client de profiter de ses invités, de profiter de la soirée, de bien manger, puis d'avoir rien à penser, puis que même après le repas parce que souvent, après le repas, il y a la vaisselle, c'est comme on va aller s'aider. Non, la cuisine est propre. Fait que c'est vraiment mon intention quand je fais ça, c'est de faire profiter à mon client du moment de l'instant, de vraiment pouvoir vibrer avec les gens qui sont chez lui, puis célébrer si on a célébré quelque chose ou juste être ensemble.

Speaker 2:

Fait que t'as l'intention de laisser ton client célébrer, profiter du moment. mais il y a l'intention aussi, à chaque légume que tu coupes ou à chaque poêlé que tu fais sauter, il y a toujours une grande présence T il y a toujours une grande présence. Tu ajoutes même l'énergie, en fait La connexion. ce que tu reçois comme message, c'est un grand buffet de toi-même que tu offres au client.

Speaker 1:

C'est ce que j'ai remarqué, parce qu'au début, je ne m'en rendais pas compte, que je mettais l'intention que dès que je commençais à discuter avec le client, j'étais déjà dans l'énergie. Là, il va pouvoir profiter de ses invités. Ah, parce que moi, quand je choisissais les légumes, ah, parce que le choix que je vais faire, ils vont bien manger, ils vont avoir du fun. Je n'avais pas remarqué que je faisais ça à chaque étape, jusqu'au service. Puis, en plus, lorsqu'on se connecte plus à soi, on se connecte plus à son intuition. Aussi, je commençais à remarquer, moi, les gens, les, quel genre de dessert? OK, chocolaté, ok, fruité, c'est ce qu'on me donne comme information.

Speaker 1:

Puis là, moi, je vais Je ne fais pas encore tant mes desserts parce qu'il y a des pâtissiers qui sont super bons, fait qu'on va là. Mais tu sais, je me retrouve sur la panoplie de desserts. Puis là, je fais comme ah, ça va être ça là. Puis là, j'arrive, souvent c dessert préféré, de le fêter, ou tout le monde est vraiment super content de ce que j'ai servi parce que, oh my god, c'est ça qu'ils voulaient. Là, j'ai fait OK, mon intuition est très forte. J'ai remarqué aussi à travers ça que le côté énergie, à travers ce que je fais et comment les gens se sentent en ma présence.

Speaker 2:

Et, en plus, la capacité peut-être, à livrer des messages aux gens qui sont là. Puis, au début, est-ce que tu te retiens? Parce que tu entends cette connexion-là et cette intention-là. Quand ton intention, c'est, par exemple, d'être en service pour que les gens profitent, il y a une grande ouverture du cœur qui s'installe. Plus l'ouverture du cœur est grande, plus tu reçois Oui, et là, à un moment donné, tu commences à recevoir des messages pour les invités qui sont là. puis là, tu te dis je suis en train de tout mélanger. qu'est-ce que je?

Speaker 1:

fais, Je parle, je ne parle pas. J'en ai eu quand les gens sont dans l'ouverture, c'est les clients que je triple, plus ceux qui me posent beaucoup de questions parce recettes, mais je ne calcule rien. Puis, ça, j'ai remarqué quand j'ai fait un cocktail dinatoire de 52 personnes. Moi j'avais jamais fait ça, là, J'avais mon menu, 4 services, puis j'avais pas beaucoup de bouchées.

Speaker 1:

J'ai dû créer énormément de bouchées pour ça. Je les ai créées la journée du contrat et je les ai servies la journée du contrat En sachant que ça allait bien se passer. Oui, ça, c'est un peu le côté intuitif. Puis, il y a des soirées avec des clients qui me posent beaucoup de questions, mais, eux autres, dans le fond, on embarque beaucoup plus. Puis, j'en ai que j'ai eu des conversations, puis là, on s'est mis à parler de différents coachs qu'on avait vus, puis de différentes discussions assez profondes. Moi, là, je voyais que, ok, moi je ne fais pas juste à manger pour faire à manger. Je sais que c'est plus vers ça aussi que je veux aller pour impacter encore plus, ajouter, oui, ajouter la profondeur. Puis, je vois aussi que j'ai une super bonne écoute. Fait que souvent, les gens, ils vont me rencontrer des histoires qui n'ont pas raconté souvent à d'autres personnes, surtout pas à un étranger qui vient chez eux, comme ça.

Speaker 2:

Ça veut dire que tu vas pouvoir jumeler, que tu le fais déjà très bien, autant être chef intuitive, l'aromate intuitive, faire de la connexion, parler d'énergie, faire du coaching, donc ça devient un happening complètement. Quand tu débarques chez quelqu'un, oui, et plus on te pose des questions, plus tu es allumée comme un sapin noir.

Speaker 1:

Exact. Plus on te pose des questions, plus tu es allumée comme un sapin de neige. Exact, c'est vraiment là, parce que c'est rendu, que quand les gens me demandent ah donc tu es traiteur, je fais non, même chef à domicile, il commence à grincher un peu comme terme, parce que ce n'est pas ça, parce que faire à manger pour faire à manger, c'est correct, mais ce n'est pas ça. Moi, ce n'est pas là, ma force, à travers Chef à domicile, j'ai quand même découvert que c'est la première fois de ma vie que je fais quelque chose d'aussi simple. C'est la première fois de ma vie que je connais ma valeur, que mon prix, c'est mon prix. Je vais ajuster au budget, mais le menu est ajusté en conséquence, les aliments, tout ça. C'est la première fois aussi que je suis assez.

Speaker 1:

Ah, tel soir, j'ai mes enfants, donc ça vous coûte un frais administratif, je dois les faire garder. Je suis très alignée avec ce que j'offre. Puis, c'est aussi simple. J'ai tout le temps vu ça comme si c'était un moyen qui va m'amener où est-ce que je m'en vais? Je ne sais pas encore, c'est où, mais je me laisse. J'ai confiance. Donc, j'ai foi que la vie va m'amener sur le chemin.

Speaker 1:

Puis, tu vois, je suis assise ici avec toi, aujourd'hui, quand même. Puis, là, quatre ans, j'aurais fait de goût de sport, je sais qui, moi, pourrait être assise là. Mais tu sais, je le vois vraiment comme un chemin. Puis, ça m'a ouvert aussi, parce que mes clients, c'est quand même une clientèle haut de gamme. Ce que je cherche, c'est du haut de gamme, c'est un 100 $ par personne de base, donc c'est des contrats qui peuvent aller à 1500, 2000. Ça m'a ouvert tout de même dans des lieux plus de luxe, des super belles cuisines, des beaux chalets, des endroits que moi, il y a quatre ans, jamais j'ai quelque chose à leur dire, qu'on peut avoir un échange, que je peux leur apporter quelque chose. Ça fait que ça a vraiment ouvert beaucoup pour moi que jamais que j'aurais pu faire à travers ce que je fais. Mais je sais aussi que là, je suis appelée à plus grand Juste, que je me laisse. Je me laisse aller là-dedans.

Speaker 2:

Ça prend beaucoup de lâcher prise. Si vous écoutez en ce moment, vous êtes peut-être en business ou peu importe. Dans l'aspect où vous êtes, il y a une confiance. À un moment donné où il faut que tu te, en anglais, je dirais surrender. Oui, vraiment, c'est un magnifique mot, c'est pas s'abandonner.

Speaker 1:

C'est plus grand. Surrender, c'est vraiment ce genre de fois que tu plonges la bras ouvert dans le vide. Ça fait pas du sens. Tu sais qu'on va t'attraper. Est-ce que ça va être correct? Non, il n'y a aucun sens, ça fait pas du sens Sur papier.

Speaker 2:

Ça fait pas du sens Ton plan administratif fait pas du sens.

Speaker 1:

Ton saly a rien qui fait du sens. Je sais, je fais bien. ça fonctionne juste parfaitement bien en ce moment. Mais tu sais, le 5 ans, tu m'aurais raconté l'histoire d'aujourd'hui j'aurais ri Oui. J'aurais ri Oui, oui, faire comme je ne peux pas me payer un loyer, de même, je ne peux pas me payer une formation à ce prix-là, j'aurais vraiment été dans cette fermeture-là.

Speaker 1:

J'avais vraiment la peur du manque super grosse et tout en conséquence de Aujourd'hui, je m'ouvre. C'est souvent quoi d'autre est possible, comment ça peut être mieux que ça, vraiment, de sortir, de me questionner énormément Quand ça n'a pas de sens, mais que je chante à l'intérieur de moi Un peu comme, étant ici, j'ai eu un processus quand même, parce que des fois, on retombe dans nos anciens schémas. Mais de faire comme ça vibre, ça me tente. Pourquoi je ne le fais juste pas? Parce que ça me tente.

Speaker 2:

Sans savoir c'est quoi le outcome, sans savoir c'est quoi le résultat. C'est en plein ça Des fois. C'est un processus énergétique. Même faire un podcast, c'est un processus énergétique. Laisse aller. Tu sais, la conversation n'est pas définie. On sait qu'on s'est parlé avant, puis on sait qu'il va y avoir une énergie qui va s'inviter aussi dans la conversation. Tu as dit quelque chose d'important que j'aimerais revenir sur la peur du manque. Tu as opéré par la peur du manque. Si je me sépare, c'est la peur du manque. Si je vais à ma maison, c'est la peur du manque. Si je donne ma démission, si je me lance dans un projet, si je change de job, comment tu as réussi? si ça s'explique au-delà des mots, je ne sais pas si tu peux prendre des mots, mais comment on transcende ça, cette peur du manque-là?

Speaker 1:

C'est quelque chose qui se passe dans le temps aussi. La peur du manque, dans mon cas, aussitôt que j'ai commencé à avoir la valeur que j'avais, ça, ça prenait un peu plus de place que la peur du manque. J'ai investi dans des formations. Je n'avais pas l'argent, mais à l'intérieur de moi, c'était si fort que je savais que ça viendrait Effectivement. À toutes les fois, ça revenait. Le montant que j'investais m'arrivait de des endroits, tout simplement. Puis, plus qu'on a confiance en soi, plus qu'on bâtit aussi parce qu'il faut la bâtir, cette confiance-là- Il y a un premier pas qu'il faut que tu.

Speaker 1:

C'est un acte de foi. Il faut se mettre en action.

Speaker 2:

Tu peux pas attendre d'avoir le contrat qui va te payer ta formation. C'est OK, je vais Au pire ou au mieux, je sais pas. j'aurais perdu ou je me serais délesté mon portefeuille de 3, 4, 5 000 ou peu importe. Il y a un move à faire.

Speaker 1:

Toujours la mise en action. Juste. Mon cheminement, quand j'ai commencé à m'entraîner, c'était une mise en action. Aussitôt qu'on prend un premier pas ou qu'on dit un oui, quand c'est oui, qu'on commence à prendre des notes, qu'on fait une recherche sur Internet. Qu'on fait une recherche sur Internet, qu'on se questionne, qu'on lit un livre sur comment on fait telle affaire, tout ça, c'est des mises en action. Aussi petit, c'est une mise en action, et l'univers adore quand on fait ça.

Speaker 1:

Puis, aussitôt qu'on commence à en faire une, on reçoit Ce qu'on reçoit. On décide est-ce qu'on avance? on recule. Il y a un temps où est-ce qu'on les voit moins, ces remises-là de l'univers, parce qu'on est très fermé, surtout quand on est la peur du manque. Moi, je le voyais, à toutes les fois, je tombais dans la peur du manque. Puis là, c'était oh my God, comment je vais faire? Puis là, tu ess pas, tu te rappelles, parce que j'ai quand même un très grand don de manifestation. Je me rappelais, il y avait des moments où je me disais, tu le sais, que ça va être correct. Aussitôt que je faisais, c'était comme Ah, mais tu le sais, ce genre de surrender, je le sentais même physiquement. Je pense que mon corps le faisait le mouvement.

Speaker 1:

Mais tout d'un coup, tout était correct. Je me suis questionnée dernièrement j'ai beaucoup testé cela avec des Ah, mais comment, moi, je pourrais générer 2000 $ dans le prochain mois. Puis, j'ai regardé, un mois que je n'avais aucun contrôle, il était vide, mais en deux jours, j'avais le trois-quarts. Puis, tu sais, quand on s'ouvre, on dirait que c dirait qu'on joue avec l'univers. Puis on s'ouvre aux possibilités, mais on se met aussi en action. Quand j'ai fait ça, je me suis quand même mise à faire, comme qu'est-ce que je pourrais faire. Puis, à regarder, j'ai tout de même fait des actions. Puis, il y a des choses qui sont rentrées que je ne pensais pas que ça rentrait. Ça me fait rire quand ça arrive.

Speaker 2:

C'est important à expliquer Peut-être encore plus. Il peut y avoir la peur du manque. Il peut y avoir je ne peux pas me payer ceci, parce que c'est 2000$, c'est impossible pour moi. Puis là, on tombe dans la conclusion. C'est donc dire qu'on ne laisse aucunement la possibilité à l'univers D'être une contribution pour nous Ou de nous indiquer un autre chemin où il pourrait y avoir une autre possibilité. Quand tu utilises la question 1, je me demande comment je pourrais faire pour générer 2000 $ ou 3000 ou 4000, ou je me demande qu'est-ce que je pourrais créer qui me permettrait de faire de l'argent. C'est là que ça fait toute une différence.

Speaker 1:

Effectivement, ça, c'est beaucoup de toi que ces questionnements-là, je me pose des questions. On entendait aussi des gens qui font des mois de 10 000. Ma première année de contrat, au mois de décembre, je me suis questionnée au début du mois en me disant Je me demande comment je pourrais faire 10 000 piastres ce mois-ci». C'est ce que je pourrais moi aussi. Puis, je l'aurais fait, là, j'avais probablement un blocage que 10 000. Bon, ça, c'est une autre histoire Parce que mon dernier contrat.

Speaker 1:

Il a été annulé pour grosse empaille de neige. J'ai fait 9 000.

Speaker 1:

Mais quand même sur papier, c'était possible Dans un moindre effort. Ça m'a quand même ouvert à la possibilité d'être intéressante, de se poser les questions, de s'activer. Puis, plus que je me connecte à mon intuition, plus que je suis mes tu sais, on les dit les hell yes plus cet édent-là qui nous amène vers l'avant, plus qu'il y a de la magie qui arrive dans ma vie, plus que je rencontre des gens, puis qu'on vient vers moi pour, justement ce que moi je fais, très naturellement, puis qu'on me demande, puis qu'on me demande comment je peux contribuer de cette façon-là dans leur univers. Je fais quoi? Je peux être payée pour être, moi, à parler avec d'autres femmes, à les élever, à écouter leur histoire. Ok, là, je fais. Quoi d'autre est possible? J'adore.

Speaker 2:

Ah, tellement Ça me donne ce pétillement-là aussi, parce que ça arrive dans ces projets-là aussi que Fred et moi pouvons avoir, ou même le podcast. Est-ce que ça pourrait être possible que les gens aient envie de co-créer quelque chose avec moi? Est-ce que ça se pourrait que les gens veulent venir me raconter leur histoire? Est-ce que je pourrais être une contribution pour eux ou pour elles? Fais compte, oui, comme hé ouais, vra coup, ça n'a pas marché. Je change de nom, réessaye quelque chose d'autre, après ça marche. Tu sais, il y a tellement ce Encore. J'ai le mot en anglais, puis vous m'excuserez si jamais ça vous froisse le tympan. C'est surrender Comme leap of faith. Tu sais le mouvement que tu as fait, c'est vraiment ça.

Speaker 1:

Je vois les choses de façon très imagée comme ça, mais je les ressens aussi dans mon corps. C'est un peu ce sentiment-là Dans la vie, on est beaucoup apporté à ne pas aller vers ça.

Speaker 2:

Non.

Speaker 1:

Parce que les choses ne se passent pas comme ça, surtout moi, dans mon cas. C'est l'histoire. On me disait tout le temps ça ne se fait pas, tout le monde fait ça de cette façon-là. Pourquoi toi, tu fais ça comme ça? Il y a personne qui pense comme toi. Puis là, moi, je me disais ah oui, Je suis comme la seule.

Speaker 1:

Puis, à ce moment-là, j'étais plus comme OK, mais là c'est plus. Montre-moi des exemples. Il y a d'autres mondes qui pensent comme moi Que ça l'existe. C'est pour ça, un peu comme je vous ai dit, je prends mes notes de l'écoupe, je le dis, je le dis tout le temps. Avant, je me disais je ne vais pas dire ça, je vais avoir l'air bizarre. Pourquoi j'aurais l'air bizarre? C'est un compliment que je fais à ces gens-là. Pour moi peut-être juste avec un Placer, le micro Placer c'est ça Exact, le fait qu'on travaille ensemble.

Speaker 2:

Te dire OK, mais ça, c'est ça là, c'est ça, ça étant indéfini, oui.

Speaker 1:

C'est un sentiment, ça, je le dis maintenant. Qu'est-ce qui est le fun? c'est qu'au début je me le bloquais. J'ai dit le monde va me trouver bizarre. L'affaire, c'est que souvent, c'est super bien perçu, même ça touche, parce que je vais vers les hommes et je leur dis wow, j'aime ça comment tu traites ta femme, je trouve ça beau.

Speaker 1:

Ils sont comme de le mentionner. C'est parce que plus que moi je le mentionne, plus que je le vois, puis, plus que je le vois, c'est qu'à un moment donné, quand je vais être prête, je vais pouvoir le voir aussi. Pour moi, exact, c'est un peu dans tout. C'est comme ça. C'est quand on commence à pouvoir voir les possibilités sans les déterminer, parce que moi, je suis là, je vois, je me sens appelée à plus. Puis là, j'ai arrêté de me dire c'est quoi le plus? J'ai arrêté, je me fous de l'appel Parce que c'est pas important, parce que là, on me met sur le chemin, puis on m'offre des opportunités, puis j'ai saisi, puis je vois comment je me sens là-dedans, sent là-dedans, puis le ça va. Comme chef, je ne pensais pas faire ça. Puis, c'est parfait, le prochain, quand il va arriver, je ne sais pas c'est quoi, pourquoi je vais me déterminer à c'est quoi. On verra.

Speaker 2:

C'est ça, l'univers, le futur imprévisible. Nous, comme humains, on aime tellement ça prévoir où est-ce qu'on va aller, qu'est-ce qu'on va faire, combien d'argent il va y avoir dans le compte de banque Je sais, c'est quand mes vacances. On aime ça, la prévisibilité, mais ça ne permet pas à l'univers d'être une contribution, de nous prendre par surprise. Ça ne permet pas. C'est comme si on devient blindé aux surprises. Et là, de voir toi, cette ouverture-là, c'est juste génial. Mais je veux qu'on reparle aussi de l'intention dans la nourriture et dans la façon de manger, parce que tu m'as parlé de licher les bols, tu m'as parlé de savourer le brownies, d'observer la façon dont on coupe les légumes. Pour moi, c'est hyper cohérent avec notre discussion, parce que cette présence-là, autant que tu vois la complicité entre Fred et moi, tu dis ça, mais c'est une pratique qui peut se faire de n'importe quelle façon. Exact, et moi, de la présence dans mon assiette et de l'intention dans mon assiette, j'ai envie d'en rajouter davantage.

Speaker 1:

C'est que, premièrement, on mange beaucoup, oui, beaucoup trop souvent, Oui, on ne prend pas le temps. On ne prend pas le temps. Puis, manger, à la base, c'est pour nourrir notre corps. Puis, oui, il y a une partie de plaisir, et là, nous, quand on mange trop rapidement, on se bloque de tout ça. Oui, de licher l'assiette. Encore une fois, c'est par mon frère, à une retraite, qui a fait l'expérience, mais moi, ça a vibré tellement fort en moi, cette expérience-là, que ça fait tellement D'avoir un bas. C'est une purée, il est simple. Puis, tu as de la garniture, tu choisis les garnitures que tu mets dans ton assiette, puis ça, encore une fois, moi, je l'amène vraiment de ce qui te fait vibrer dans les textures, tout ça, dans les couleurs. Puis, la dernière fois que je l'ai offert, ils ont vraiment fait des designs. C'est de toute beauté. Il y en a une qui a fait un arbre avec les garnitures dans sa purée. C'était juste beau en plus. Donc, c'est de prendre les garnitures et, à l'étape, c'est de prendre le temps de les sentir, de les toucher, de les regarder Est-ce que tu as déjà observé une fraise, par exemple? Mais de prendre le temps de voir toutes les petites graines dedans, tous les détails dans la nourriture brute, autant que dans l'œuvre créée avec toute la garniture, de vraiment savourer avec les yeux. Moi, ça, c'est très important quand je fais mes assiettes, les couleurs, puis on me le dit tout le temps wow, c'est beau. Même avant de goûter, c'est souvent ce que j'entends. Après ça, ah, ça sent bon, ah que ça a l'air boniettes.

Speaker 1:

Mais c'est de prendre ce temps-là, puis tous nos sens Souvent dans une ambiance. Tu sais, des fois il y a de la musique qui joue, des fois on est avec quelqu'un, puis là, tu sais, comme les bruits de bouche, les bruits quand on croque dans, disons, le céleri, ça a un bruit différent que dans une fraise. C'est vraiment de prendre le temps de voir, par rapport à l'huile, les yeux, mais aussi comment on se sent, comment on se sent quand on sent du chocolat. Peut-être que là, ça nous ramène quand on était enfant, peut-être que quand on sent de la fraise, on se souvient qu'on était dans la cuisine avec notre grand-mère et qu'on préparait la fameuse tarte aux fraises. Peu importe, mais c'est prendre le temps d'activer tous ces sens. Avec la nourriture vient ancrer les moments, beaucoup plus que de juste passer le moment pour passer le moment. Puis, c'est un peu ça, moi, dans l'intention, quand je fais à manger. Je désire les aider à ancrer leur moment. Ils peuvent oublier ce qu'ils ont mangé, mais ils vont se souvenir comment ils se sentaient.

Speaker 2:

Pour revenir à la purée, juste pour que tu continues cette expérience-là. Là on est rendu qu'on a décoré. On a décoré avec nos garnitures.

Speaker 1:

Là, c'est de la licher, on ne commence même pas avec la cuillère, ou la prendre les mains, mais c'est vraiment de ça Avant, c'est de faire comme Je te dis. Il faut que tu liches Comment tu te sens, de prendre le temps de voir. Souvent, je ne me sens pas bien, parce que moi, quand j'étais enfant, on me disait tu ne fais pas ça à la table. Moi, je ne viens pas de ce type-là. Ma mère, même au restaurant, je n'ai pas la même mentalité, mais reste qu'il y en a qui ont cet inconfort-là de faire comme ça ne se fait pas.

Speaker 2:

Je vais avoir l'air de croire. Je vais avoir l'air de croire. Il y a des termes qui viennent avec ça.

Speaker 1:

Comment tu te sens, à savoir que les autres te regardent, parce que ça aussi souvent, le regard de l'autre a une grande influence. Combien tu juges l'autre de vouloir lécher la personne. Moi, je leur fais tout comme regarder, parce que le ressenti va aussi dans l'expérience. C'est un des sens Qu'on oublie, le kinésique, ça fait partie de nos sens à activer. Fait que là de faire comme OK, j'ai un petit malaise. Mais si je te dis puis là, tu y vas, Puis là, chaque léché laiché, vu que les garnisseurs ont été mis gouttes différentes, puis moi, je fais ajouter du gros sel. Des fois tu pognes le gros sel, puis là, ça fait comme un burst, c'est ça de saveur, mais c'est de voir. Puis, à la fin, il y en a qui sont super à l'aise, il y en a d'autres qui ont fait, c'est vrai qu'au début, mais après ça, je me suis sentie libérée, je me suis sentie comme C'était le fun, mon enfant intérieur dansait. Il y a plein de situations, mais c'est de sortir du cadre. Ça permet justement de sortir d'un cadre normal et de voir.

Speaker 1:

Moi, j'aime bien manger avec mes mains. C'est le genre d'expérience que j'aime beaucoup faire profiter aux autres. Il y a quelque chose de brut, quelque chose de très. Quand tu dis prendre avec les mains, on a un respect de la nourriture qui est un peu différent aussi. Puis, le goût. Moi, les ustensiles, je trouve que ça goûte. Ça change aussi le fait d'aller chercher l'aliment pur, sans goût de métal de la fourchette ou de la cuillère, ça aussi, ça joue dans les saveurs.

Speaker 2:

J'aimerais ça vous voir à main levée. Qui veut manger avec ses mains ce soir? Même Fred qui lève sa main. On veut avoir. C'est orgasmique la façon dont tu parles du repas.

Speaker 1:

Oui.

Speaker 2:

Littéralement.

Speaker 1:

Moi, je le vois, Je t'en avais parlé tantôt, j'ai fait goûter des bouchées, aller boucher des chefs, mais moi, j'étais partie dans mon monde. Vous prenez la bouchée, vous sentez, vous regardez, est-ce que ça active quelque chose? Parce qu'on oublie, l'odeur est reliée à nos souvenirs. Souvent, on va sentir quelque chose, puis on va ailleurs. C'est ça aussi le côté orgasmique, c'est quand tu sens, puis, si tu prends le temps, quand tu savoures. Donc, vous êtes parti, vous êtes dans une belle place, vous mangez, c'est beau, là, on fait, je veux m'en souvenir, d'utiliser ces sens va ancrer le moment. On va peut-être pas se souvenir dans l'assiette, mais vous allez vous souvenir de l'instant. Pourquoi? Parce que vous allez prendre le temps d'activer tous vos sens. Qu'on oublie de faire, le goût fait partie. La nourriture va venir aider à aller chercher tous nos sens.

Speaker 2:

C'est quoi les meilleurs soupers ou repas qu'on a eus en VR? C'est quand on va acheter une pizza. Ça n'a rien à voir avec le fait de l'avoir fait, mais on est sur la plage et on disait qu'on mangeait de la pizza au sable parce qu'il vantait.

Speaker 1:

Mais là vous, riez, vous vivez un moment de connexion. Oui, il y a la texture.

Speaker 2:

Puis le chien qui embarque par-dessus pour prendre un bout de croûte. Puis on a la mer, l'air salin.

Speaker 1:

Vous l'avez savouré, probablement plus que juste engouffré devant la télé, par exemple. C'est un peu ça, c, ces ancrages-là, parce que vous allez vous en souvenir. Peut-être, dans quelques années, on ne se souviendra pas de la pizza, mais on se souvient de la pizza, mais pas peut-être tous ses goûts, tout ça, mais on se souvient qu'on se sentait bien, ah, qu'on était heureux d'être là ensemble. Moi, c'est ça à toutes les fois dans mon intention pour mes repas. C'est comme si, samedi même, on dit ici, maintenant, es-tu là.

Speaker 2:

Ici, maintenant, es-tu là? Mais je regarde à la vitesse à laquelle nous, en tout cas à la maison, puis je ne sais pas si ça résonne chez vous, mais qu'on va engouffrer un repas. Tout est rapide. Des fois, il y a le téléphone ou il y a des enfants arrivent. J'ai pas le temps, on fait tout vite, puis à être fort joli, on a peut-être mis des aromates délicieux et tout, mais on l'a pas, on l'a engouffré, littéralement. Je me demande où est-ce que je pourrais être encore plus présente? et probablement qu'à la table, je pourrais l'être encore plus. As-tu la perception qu'on est sur le pilote automatique, c'est comme une obligation de manger. Il n'y a pas la jo automatique.

Speaker 1:

Pendant qu'on cuisine, on va prendre des bouchées, mais sans vraiment se rendre compte. Puis, là, on va s'asseoir, puis là, on mange Tout le temps, la fourchette dans les mains aussi, mais tu sais, des fois, c'est juste de la déposer. Tu sais de prendre le temps de regarder. Puis, tu sais moi, je ne le fais pas tout le temps parce qu'on retom puis de faire wow, je suis en mesure de cuisiner ça, je suis en mesure de me payer cette nourriture-là, d'aller avoir été chercher, disons, les légumes chez un maraîcher, ou tu sais, de voir l'œuvre dans le travail qui a été fait, puis, là, bien, si on est en bonne compagnie, de voir avec qui qu'on le partage, fait, que de prendre ce temps-là, puis de vraiment, tu sais, ça vient nourrir les yeux beaucoup à ce moment-là. Puis, un peu, le ressenti, tu sais qu'on prend une bouchée, c'est prendre le temps de la finir avant de prendre l'autre.

Speaker 1:

Moi, ça, je viens d'une famille où, tu sais, on mastiquait par-dessus mastiquait, Oui, oui, Mais tu sais de prendre la première bouchée, de déposer sa fourchette, puis juste comme la mastiquer, parce que c'est là que ça part aussi la digestion. Ça, c'est une des problématiques. C'est mon problème, c'est que tu ne prends pas le temps de mastiquer toute part de là. C'est super important. Puis, souvent, si tu prends le temps, ça se peut que 15 minutes plus tard, tu fais Ah, enfin, comme mon, j'en ai trop mis parce que t'as pris le temps. Mais si tu prends pas le temps, cerveau, entre les intestins, il y a comme quelque chose. Ça se passe pas entre l'estomac, pis, c'est pas là qu'il y a plus faim.

Speaker 1:

Donc, là, on mange beaucoup trop, parce que moi, mes assiettes sont vides lors de mes contrats, pis, pour moi, ça c'est une belle mission que j'ai les assiet pour qu'à la fin du cas de service, qu'ils se sentent encore bien, qu'ils soient rassasiés, mais qu'ils ne se sentent pas comme ballonnés, parce que moi, je sais qu'ils continuent de fêter quand je pars. Moi, je veux qu'ils se sentent encore bien, mais sinon on mange trop Des fois dans comment, c'est plus petit, mais c'est ça le but, de prendre le temps aussi. On n'est pas obligé de manger autant parce que tu prends le temps de manger et de profiter de l'instant présent.

Speaker 2:

Tu sais, on a parlé hors d'onde du vieillissement, du processus de vieillissement. Fred et moi, on regarde beaucoup les blue zones. Je ne me rappelle pas du terme qu'ils emploient, mais c'est manger pas jusqu'à sa satiété, c'est 80 %. Il y a un terme employé. Mais si je prends mon temps dans l'optique où je veux vivre vieille, joyeuse, légère, il y a cette présence-là à mon assiette qui fait toute la différence, même sur mon vieillissement, ce n'est même plus une question de prendre du poids ou rien. Ça a rapport avec si je veux vivre plus longtemps. Comment puis-je prendre mon temps quand je mange?

Speaker 1:

Oui, Puis comment tu peux bien te sentir, combien Exact, parce que tu sais, les assiettes au resto, moi, ça nourrit trois personnes, c'est énorme. Oui, fait que moi je rapporte, mais tu sais, on nous donne cette impression-là. Puis, ça fait longtemps que ça dure, qu'on remplit trop nos assiettes. Les gens, quand tu te moques de ça, ils font comme un genre va fin. Non, je peux te le dire qu'à la fin de la soirée, ce n'est pas de la faim que tu vas ressentir, tu vas faire comme, dans ta tête, tu vas avoir l'impression que tu n'as pas assez mangé, mais ton corps va être Totalement satisfait.

Speaker 2:

Puis, le cerveau, il est bien fait. Il va t'envoyer des rages J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, mais c'est juste parce qu'il veut dégucer. D'où, il veut du sucre, exact, il est en train de te bypasser aussi pour que tu manges encore plus. Puis même le brownies parce que tu m'as parlé aussi tantôt du brownies de fermer les yeux, de laisser fondre sur ta langue. C'est tellement comme parle-moi, parle-moi du brownies.

Speaker 1:

Et donne-moi la recette, éventuellement Pour les recettes. Merci Ricardo, qui m'inspire beaucoup. Ricardo, il est très bon pour les inspirations. Je pars, je te lève mon chapeau. Je pars souvent de Ricardo pour les inspirations.

Speaker 1:

Mais tu sais, le brownies, je suis allée dans des bouchées de chefs. Il y avait vraiment des bouchées, good job les autres chefs, mais ils ont vraiment mis beaucoup de temps et d'efforts pour faire des bouchées qui sont super belles visuellement. Puis, tu sais, moi, je suis arrivée là avec mon brownies, mais c'est un brownies avec intention, sauf que mon brownies, quand je l'ai fait, l'intention était l'amour de soi, l'amour de l'autre et l'amour de la différence. Donc, ça, c'était l'intention que moi, j'ai mise pendant que je les ai préparés. Puis, qu'est-ce que je voulais? qu'ils soient véhiculés à travers la dégustation de ma bouchée, parce qu'on était dans un événement quiétait pour une levée de fond, fait qu'on est vraiment là de cœur. Moi, c'était ça que je voulais à travers mon brownies, Et je me suis fait du fun à expliquer aux gens comment déguster, fait que de vraiment prendre le temps. Puis, tu sais, un brownies, ça sent. Puis le monde, il aime beaucoup le chocolat, parce que quand il arrivait, il faisait comme Ah t t'as bien à voir la bouchée la plus simple, mais on la regarde.

Speaker 1:

puis, on est venu me revoir beaucoup pour me dire que c'est très bon. c'était de prendre le temps, un, de le regarder, parce que brownie, souvent, il y a deux couleurs fait que tu vois, comme le croustillant, le moelleux, là, tu le sens, là, ben, le chocolat, si t'aimes le chocolat, automatiquement. il y a quelque chose qui se passe, tu sens, puis ça sent bon. Il y a une petite partie de nous qui est comme ah, qui est contente. Mais là, je dis aussi tu sais, dans la soirée, il y avait de la musique qui jouait, les gens parlaient fort. Tu vois, avec les gens, c'est amusant, tu te laisses emporter. si tu fermes les yeux, tu l'écoutes. en même temps que tu sens ton brownie, il y a quelque chose qui se passe. C tu prends une bouchée délicate, puis là, c'était très drôle, parce qu'il y avait des acides, il y avait les trois desserts. J'ai dit non, je vais prendre une bouchée délicate pour vraiment savourer, pas une grosse, mais pas toute dans ta bouche.

Speaker 1:

Tu prends une, vraiment petite, puis là, tu goûtes Est-ce qu'il est moelleux, est-ce qu'il y? puis il fait ouais, mais après ça, c'est quoi que je fais? Après ça, t'écoutes ton intuition, savoir par lequel tu commences, ou est-ce que tu fais des mélanges? Parce que des fois, on sait pas, tu sais chocolat, poudrine, tu sais, il y a peut-être quelque chose que ton corps va dire mélange, fait que c'est. je voulais que les gens prennent le temps aussi de connecter pour me dire qu'ils ont vraiment fait l'expérience avec les bouchers et qu'ils ont vraiment apprécié le moment, qu'ils goûtaient et qu'ils étaient là. c'est vrai qu'ils étaient vraiment bons. C'est l'amour, c'est ça l'ingrédient secret dans ce qu'on fait, mais c'est quand on prend le temps de voir comment on se sent aussi, mais d'activer tout ça, cette magie-là, c'est là que tu sais. tu as utilisé le terme orgasmique, mais c'est là qu'on prise, parce que aussitôt que tu fermes les yeux, tu rentres à l'intérieur de toi. mais là, tu t'ouvres à tout ça.

Speaker 2:

Anne-Marie, tu m'ouvres l'appétit, tu ouvres mon intention, tu ouvres la connexion. Ça a été un un immense plaisir d'échanger avec toi. Si jamais ça vous intéresse d'avoir l'aromate intuitive chez vous, ou encore la chef intuitive, et de découvrir cette magie-là qu'Anne-Marie peut vous amener à la table, bien sûr, il y a toutes les possibilités de la contacter dans le post. Et tu sais, je t'en ai parlé tantôt un de mes objectifs pour 2024-2025, c'est de créer des retraites d'une journée et deux journées sous le format mange-pris-aime, et je pense que ce serait une connexion. Le repas va faire partie de C'est ça. Qu'on lèche, c'est ça, oui, c'est ça, s'il vous plaît ma demande.

Speaker 1:

Je ne veux pas du stencil pour aucun des 4 J.

Speaker 2:

Je ne veux même pas le dessert, je ne veux pas du stencil. Une petite lingette s'il faut. Je veux utiliser ma langue et tous les autres sens qui seront requis.

Speaker 1:

Merci, infiniment Merci à toi d'offrir cette plateforme-là à nous faire découvrir, parce que moi, j'ai découvert tellement de femmes incroyables, certaines que je connaissais, mais certaines que je ne connaissais pas sous l'angle qui a été présenté. Je connaissais, mais certaines, je ne connaissais pas sous l'angle qui a été présenté. Moi qui aime bien mettre les femmes en lumière, je te remercie de faire cette différence-là. Je pense que c'est important entre femmes, qu'on se soutienne et qu'on se célèbre. On est rendu là à soutenir. C'est aussi tout avec ce qui est de vieillir et tout de montrer la beauté dans chaque étape de la vie. Merci, karine, d'être qui tu es.

Speaker 2:

Anne-Marie, ça a été vraiment trippant. J'ai déjà hâte à notre prochaine retraite. Je pense que juste pour manger le brownies et la purée, puis lucher mon assiette, on va faire ça rapidement. Il y a aussi les détails dans le post. Merci beaucoup. C'est avec jo que je vous retrouve pour un prochain épisode d'Impacter le monde. Merci aussi de partager ces épisodes, merci de nous faire rayonner. En fait, on a parlé de s'élever mutuellement, mais merci aussi de faire partie de l'équation pour qu'on s'élève encore plus. À tout bientôt.