Impacter le monde avec Karine Champagne

48 Dompter le syndrome du grand coquelicot avec Virginie Louault

Karine Champagne Season 1 Episode 48

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Le saviez-vous?

Ceux qui brillent par leur excellence sont souvent rabaissés par les autres.

Cet épisode captivant, avec Virginie Louault, auteure et conférencière, nous plonge dans le syndrome du grand coquelicot.

Ensemble, nous démystifions comment cette dynamique toxique se manifeste dans tant dans les organisations que dans notre vie personnelle.

Virginie partage son parcours personnel, marqué par la suppression de son poste, et comment cette expérience l'a menée à écrire "Aussi haut qu'un grand coquelicot".

Nous comparons ce phénomène avec le syndrome de l'imposteur et découvrons leurs similitudes et différences.

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Le syndrome du grand coquelicot. je te dirais que c'est l'image d'un coquelicot qu'on a tendance à rabaisser, comme dans un champ de blé. Le vent qui rabaisse le coquelicot pour qu'il soit de la même hauteur qu'un champ de blé. Donc, dans les organisations, lorsque tu brilles un petit peu trop, on a tendance, eh bien, effectivement, à t'intimider, à te dévaloriser, à te rabaisser, Donc, ultimement, on peut te couper la tête, effectivement.

Speaker 2:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue au podcast Impacter le monde. Est-ce que tu as déjà entendu parler de l'expression le syndrome du grand coquelicot? Pas le syndrome de l'imposteur, le syndrome du grand coquelicot. Probablement que tu l'as déjà vécu, que ce soit dans ta sphère personnelle ou encore professionnelle. En tout cas, en ayant une discussion profonde avec mon invité, j'ai été en mesure de reconnaître, à certains moments de ma carrière professionnelle où on a voulu me couper la tête. C'est avec joie que je te présente Virginie Louault, l'auteur de Aussi haut qu'un grand coquelicot et aussi conférencière. Virginie Louault, es-tu prête à impacter le monde Aujourd'hui? je suis prête. Karine, qu'est-ce que ça veut dire pour toi, impacter le monde?

Speaker 1:

Impacter le monde. Pour moi, c'est vraiment de partager aujourd'hui où je suis rendue, mes prises de conscience, parce que je pense que je suis prête à venir aujourd'hui pour partager le tout, je te dirais que mon âme, elle, elle est prête depuis un petit moment, parce qu'il y a un an, j'étais partie dans une retraite de développement personnel, de méditation, et j'avais tiré une carte oracle de Férouz et Odi qui disait Créer de l'impact. Donc, c'est comme si une petite graine avait été germée, sans faire de jeu de mots, mais depuis ce moment-là, je, mais depuis ce moment-là, je savais que je créerais de l'impact à un moment donné. Je ne savais pas quand ni comment. Puis, c'est aujourd'hui que ça se passe.

Speaker 2:

Et ce livre-là qui est sorti, qui est encore tout chaud, Tout chaud il est sorti cette semaine. Félicitations, donc vous allez pouvoir le commander sur Amazon aussi haut qu'un grand coquelicot. Qu'est-ce que c'est le syndrome du grand coquelicot?

Speaker 1:

Alors, le syndrome du grand coquelicot, comme tu l'as dit, je dirais que c'est un cousin du syndrome de l'imposteur. Le syndrome de l'imposteur, tout le monde le connaît, c'est lié à la confiance en soi. On n'ose pas poser des actions en lien avec qui on est. Alors que le syndrome du grand coquelicot, je te dirais que c'est l'image d'un coquelicot qu'on a tendance à rabaisser, comme dans un champ de blé, le vent qui rabaisse le coquelicot pour qu'il soit de la même hauteur qu'un champ de blé. Donc, dans les organisations, lorsque tu brilles un petit peu trop, on a tendance, effectivement à t'intimider, à te dévaloriser, à te rabaisser. Donc, ultimement, on peut te couper la tête, effectivement.

Speaker 1:

Alors, mais ça, je te dirais que c'est plus quand il y a un décalage de valeur que, comme moi, ce qui s'est passé, on a aboli mon poste, donc, on pourrait penser qu'on m'a coupé la tête. C'est pas comme ça que je l'ai vécu, par contre, mais ça a été plein de belles, belle prise de conscience depuis ce moment-là, et ce n'est pas une expression qui est vraiment beaucoup connue dans la francophonie, par contre, en Australie, ce l'est plus.

Speaker 2:

Puis, il faut que tu nous expliques comment tu as découvert ce syndrome du grand coquelicot et comment c'est devenu tellement vibrant dans ton univers que tu as choisi d'en écrire un livre.

Speaker 1:

Écoute, je l'ai découvert de façon fortuite en faisant un sondage sur LinkedIn qui était passé en début 2023. Donc, ça fait déjà un an. J'ai participé à ce sondage et les différentes questions m'ont interpellée, parce que ça m'a un petit peu comme toi lorsque tu as pris connaissance du livre où tu as dit Ah, mais moi, ça, je l'ai vécu. Ah, mais ça, oui, ça me rejoint. Donc, je répondais aux questions, puis, là, ça m'ouvrait les yeux sur mon professionnel passé où je l'avais vécu.

Speaker 1:

Les résultats sont sortis à l'automne 2023, donc étonnamment juste avant que mon poste soit aboli. Et donc, làest ça qui est étonnant, c'est souvent des personnes extérieures. Puis, c'est une collègue de travail amie qui me l'a dit Hé, virginie, on t'a coupé la tête comme un coquelicot, comme le syndrome du grand coquelicot. Et là, ça m'a fait Mais oui, effectivement. Puis j'ai réflé, j'ai pris le temps de vivre, j'ai géré ma tristesse et ma colère, quand même en lien, mais la table des matières de mon livre s'est créée toute seule. Puis, quand j'ai commencé à écrire, mi-janvier, ça a été très fluide. En trois mois, mon livre a été écrit sur le sujet.

Speaker 2:

Puis c'est un sujet qui parle de cette étude, parce que pour moi, j'aime partir du concret. Oui, puis ce qui m'a marquée dans ton livre, virginie, c'est vraiment l'aspect quantifiable, les statistiques, ce sur quoi tu déposes d'autres livres qui ont été écrits en anglais, entre autres. Donc c'est béton, c'est quelque chose qui existe.

Speaker 1:

Oui, ce n'est pas moi qui ai inventé l'expression du grand coquelicot, comme tu l'as mentionné, elle vient d'Australie. La première femme qui a écrit un livre en 1984, suzanne Mitchell, qui a été reprise. Il n'y a aucun livre en français. C'est le premier livre en français sur le sujet. Il n'y en a qu'un en anglais de disponible. Et, effectivement, je me suis appuyée sur cette étude parce que, moi aussi, je suis une femme de chiffres. J'ai été dans le monde financier pendant 20 ans au Québec, 10 ans en France. Donc, pour moi, c'est très important de pouvoir quantifier effectivement. L'étude rejoint 4 700 femmes au niveau international. C'est sûr que c'était au niveau anglais parce que l'étude était uniquement disponible en anglais, mais dans différents pays. Et puis, effectivement, les statistiques qui sont sorties rejoignent des sujets d'autant plus d'actualité sur la santé mentale. On va en reparler, j'imagine.

Speaker 2:

Et on voit de quelle façon ça touche les femmes. On parle d'intimidation ou les gens en général aussi, mais il y a l'intimidation, il y a l'inconfort, il y a le harcèlement. Ça se présente de différentes façons le syndrome du grand coquelicot.

Speaker 1:

Oui, tout à fait. C'est sûr que c'est des mots qui sont forts. Puis, moi, je ne l'avais jamais vu comme ça dans ma carrière. Je me considère comme une femme forte. Donc, me faire intimider ou harceler, non, je n'ai jamais vraiment pensé que ça m'arrivait, mais effectivement, les statistiques en parlent. Mais ça se joue de façon assez pernicieuse. Ça peut être, par exemple, de minimiser les résultats d'une personne. Je donne des exemples très concrets puisque je témoigne de mon passé. Donc, ça, c'est une partie un petit peu plus délicate quand j'écris, plus souffrante. Mais moi, on a cherché à minimiser mes résultats et à couper un gros bonnet que j'aurais dû avoir par rapport aux ventes. Ça, c'est un exemple. Ça peut être aussi de ne pas considérer une personne, de l'ignorer. Donc, il y a une réunion clé, tu n'es pas invité à cette réunion, par exemple, parce que c'est ça, tu brilles un petit peu trop dans l'organisation. Donc, on cherche finalement à ce que tu ne shine pas et à ce qu'on ne te voit pas briller.

Speaker 2:

Oui à ce qu'on ne te voit pas, point Point. Parce que tu vois, moi j'ai déjà été invitée à des meetings où j'étais un fantôme Et quand on faisait un tour de table, on passait par-dessus moi, volontairement, pour créer probablement ce je suis trop, on ne m'aime pas, je ne suis pas assez bonne. Il y a différentes façons de vivre ça.

Speaker 1:

Clairement. Puis, tu vois, pour revenir au parallèle avec le syndrome de l'imposteur, où on parle de confiance de soi, eh bien, le syndrome du grand coquelicot, je m'en suis rendue compte, c'est lié à l'estime de soi. Le syndrome du grand coquelicot, on le subit de l'extérieur, mais étonnamment, ça part de nous. C'est lié au être et non pas au faire, comme je le disais tout à l'heure par rapport au syndrome de l'imposteur, c'est au être, c'est personnel, c'est personnel, c'est en lien avec nos valeurs. Donc, c'est vraiment ça que le sous-titre du livre, c'est Briller pleinement et atteindre une profonde estime de soi, parce qu'on touche à notre estime de soi. Et avec le recul, j'ai réalisé que, oui, je suis une femme forte, j'ai confiance en moi.

Speaker 1:

Mais je n'avais pas une belle estime de moi Et je m'en suis rendue compte. Je l'ai travaillé les dernières années et c'est comme si, au sein de la compagnie où j'étais, j'étais rendue intouchable parce que je brillais, peu importe ce que les autres pouvaient dire. L'extérieur n'avait plus aucune prise sur moi. Donc, est-ce que le résultat c'était en lien avec ça? Je ne veux même pas rentrer là, parce que mon égo, lui, aurait aimé savoir à un moment donné.

Speaker 2:

Virginie, aujourd'hui, exact, quand on voit ça, on peut nommer le syndrome, on peut voir quel impact ça a, on peut voir et on peut faire tout ce qu'on peut pour le minimiser, le diminuer, le faire disparaître. puis, en même temps, on peut reconnaître aussi qu'il est précieux pour nous faire pivoter vers une autre destination Tellement. Mais tu as dit quand même quelque chose d'important, important, sur lequel je voudrais revenir. Quand on a la perception où on ne se rend pas trop compte qu'en fait on est victime de harcèlement, il y a de la pression indue, il y a un mauvais traitement, on dirait qu'on est un peu blindé ou on ne reconnaît pas tout de suite qu'il y a quelque chose d'anormal qui se passe, parce qu'on se dit Ah, c'est normal, c'est le milieu qui est comme ça. Il faut devenir de plus en plus conscient de ce qui se passe dans le milieu du travail.

Speaker 1:

Oui, tout à fait, et c'est pour ça que je souhaite positionner des conférences, bien sûr, conférences grand public, pour conscientiser les personnes de ce qu'elles peuvent vivre et subir, donc surtout. Mais je souhaite vraiment participer dans le monde corporatif au niveau des ressources humaines, puisqu'on parle beaucoup de l'EDI aujourd'hui l'équité, diversité, inclusion, mais aussi les différentes normes de travail liées justement à l'intimidation. Donc, c'est quand même une petite facette qui est méconnue et mot pernicieux, il a tout son sens, je trouve, parce qu'effectivement on a tendance à minimiser, d'un point de vue des ressources humaines, ce qui peut se passer. Puis, dans mon livre, je parle de quelques pistes de réflexion aussi. Donc, au sein des organisations, il y a un gros travail à faire de conscientisation Et on commence à entendre parler de ce sujet-là, mais, encore une fois, uniquement en anglais.

Speaker 1:

Il n'y a aucune conférence de disponible en français. Romet Billen, qui est à l'origine de l'étude, commence à faire des conférences en anglais. J'ai parlé avec une ancienne collègue de mon équipe dans mon ancienne vie Et elle a participé à un webinaire sur le sujet. Mais elle m'a dit Virginie, c'était Romet qui faisait la conférence Et c'était disponible juste en anglais. Alors, je pense qu'il y a vraiment une place de conscientisation Et aussi auprès des jeunes, vraiment pour les conscientiser au niveau universitaire avant leur entrée sur le marché du travail.

Speaker 2:

Étant dans la finance depuis que tu es jeune. Tu as eu une belle carrière de grandes études. Ça allait bien dans tes études, ton positionnement était fantastique. Est-ce que le fait d'être jeune femme blonde aux yeux bleus faisait en sorte que c'était une raison pour qu'on ait envie, peut-être, de te couper la tête?

Speaker 1:

Écoute, je ne sais pas, c'est lié à l'apparence. Alors, peut-être, je ne me suis jamais trop posé la question, effectivement. Être une femme, oui, mon apparence physique, bon, vu que j'ai un problème d'estime de moi, je ne me considérais pas forcément avec du charme ou belle, Donc je me suis jamais positionnée et questionnée à ce niveau-là. Mais en tant que femme, oui. Par contre, je me suis posée la question Avec l'âge aussi. Avec l'âge, un petit peu, mais pas tant. Mais pas tant Parce que ça m'est arrivé quand même assez jeune, tu sais, dans ma vie professionnelle 30, 40. Ça reste quand même jeune. Aujourd'hui, j'en ai 50, mais c'était plus. Dans les services financiers, il y a beaucoup de boys club. Je viens du monde des assurances, donc là, il y en a encore plus. C'était plus au niveau de la femme que là. Je me suis questionnée effectivement, davantage que ma beauté, mon apparence extérieure.

Speaker 1:

Ou la jeunesse, ou la jeunesse, ce qu'on considère comme de l'inexpérience qui n'en est pas vraiment mais sur les chiffres, je me suis questionnée à un moment donné, quand je n'ai pas eu un poste que je convoitais Est-ce que j'étais trop jeune? Ça faisait très peu de temps que j'étais au Canada. Il aurait pu y avoir plusieurs raisons. Donc c'est ça.

Speaker 2:

Là, tu as parlé à qui tu voulais t'adresser, entre autres au milieu corporatif, au milieu universitaire, mais également pour les gens, comme une conférence au salon de l'éveil, par exemple, pour pouvoir sensibiliser les gens, parce que tu n'as pas besoin nécessairement d'être au travail pour vivre le syndrome du grand coquelicot.

Speaker 1:

On les retrouve dans toutes les sphères dans le monde politique, Je pense que les personnes le vivent. J'ai de la famille dans le monde politique à haut niveau, Oui, clairement, Dans le monde sportif. Je pense que tu as probablement plein d'exemples que tu pourrais nous donner La petite fille dans une cour d'école, tout simplement, qui est la petite intello de la classe et qui se retrouve un petit peu mise à l'écart Quand on est avec des amis et qu'on a tendance à un petit peu trop briller. S'il y a de la jalousie en arrière Parce qu'au niveau des statistiques, effectivement, il y a une statistique de plus de 70 % Les raisons en arrière ça peut être la jalousie et l'envie.

Speaker 2:

Oui, tu sais la fameuse phrase. On sait bien toi. Ah oui, on sait bien toi. On sait bien toi. Ça, c'est comme si ça me dérange ce que tu vis, ce que tu es, ce que tu dégages, J'aimerais mieux que tu sois, moins que, donc, je voudrais pouvoir te couper la tête. Exact, dans l'histoire, ça vient d'où aussi. Il y a une histoire vraiment fascinante avec couper la tête.

Speaker 1:

Oui, effectivement. Alors, au niveau de l'histoireiquité, avec l'empereur Tarquin, son fils est venu le voir pour lui dire papa, comment est-ce que je peux accéder au trône? Et son père ne lui a pas dit un mot. Il l'a emmené dans le jardin. Il a pris un bâton, puis, dans le jardin, il y avait beaucoup de fleurs, mais il y avait quelques coquelicots dont la tête dépassait. Il a pris. Personne ne doit dépasser tout le monde au même rang. Alors, voici de la manière pour toi d'accéder au pouvoir.

Speaker 2:

Donc, si tu veux être en grand contrôle sur les gens qui sont alentour de toi, assure-toi de couper la tête à ceux qui sont trop forts, trop puissants et trop brillants.

Speaker 1:

Exactement pour pas qu'ils te dépasse ultimement ou qu'il te fasse de l'ombre.

Speaker 2:

Maintenant il y a des clés pour découvrir ou dompter le syndrome du grand coquelicot.

Speaker 1:

Alors, moi, je partage onze clés.

Speaker 1:

Mais Karine, c'est pas des clés, forcément, c'est des clés pour briller pleinement. Je te dirais Mais moi, ça va de pair Quand tu brilles, tu ne peux pas subir le syndrome du grand coquelicot. Donc, ces onze clés sont venues naturellement quand j'ai écrit le livre, comme des petits cailloux blancs que l'on sème pour trouver son chemin. Donc, je les ai mises de l'avant au cours de l'écriture, parce que je me suis dit ah, mais tiens, ça va aider effectivement les lecteurs. Il y en a une, c'est sûr. Puis, comme je dis, si c'est la seule à retenir, c'est celle qui parle de se donner de l'amour, de la bienveillance autour de soi, mais surtout à soi-même, soi-même, avec, entre guillemets, aimer, aimer soi-même.

Speaker 1:

Donc ça, c'est comme la base pour être bien avec soi, pour avoir confiance en soi. Mais avoir une belle estime de soi, c'est comme le point de départ. Donc, ça, ça part de nous. Comme je le disais, le syndrome du grand coquelicot, on le subit, mais ça vient avec notre être et nos valeurs. Donc, effectivement, ça part de s'aimer soi. Donc, ça, c'est la clé majeure. Mais il y en a d'autres, comme travailler dans le plaisir, ça paraît bénant, mais quand on ne le fait pas pour vrai, quand on se voile la face, il y a un décalage qui se crée.

Speaker 2:

Travailler dans le plaisir. On va jouer avec ceci un peu parce que je suis convaincue que les gens qui sont en l'écoute disent c'est impossible pour moi parce que j'ai trop de pression, il y a trop de travail. Je pense aux infirmières, je pense aux profs, tu sais, il y en a qui en ont vraiment plein les bottes. Comment ajouter le plaisir quand on a plein les bottes?

Speaker 1:

C'est de changer de paradigme, de changer de lunettes. Tu sais, les infirmières, j'en ai côtoyé, parce que le déclic dans mon développement personnel, c'est quand ma fille a eu une tumeur au pancréas à 4 ans et demi. Donc, ce sont des métiers, comme professeur, où c'est un don de toi, donc, de revenir à la source de pourquoi je le fais et tourner vers les autres. Donc, oui, il y en a plein les bottes, elles sont fatiguées, puis contre le système, etc. Mais en se levant le matin, en faisant son travail, en se reconnectant à soi, à qu'est-ce qui nous fait vibrer et pourquoi je fais ce travail, bien là, je pense que ça revient le plaisir.

Speaker 2:

On les voit aussi parfois, ces infirmières-là, quand elles rentrent dans la chambre pour s'occuper d'un patient. on sent qu'elles ont reconnecté avec ce plaisir-là Exact.

Speaker 1:

Puis là j'ai un gros frisson qui passe. Donc là c'est mon âme qui me dit oui, karine, c'est exactement ça.

Speaker 2:

C'est ma façon de Parle-moi des autres clés, parce qu'ily a certainement plein de personnes bien intéressées, comme je l'étais, à défiler ces clés Ah, OK, je comprends. Qu'est-ce que je peux faire maintenant pour me réapproprier toute cette brillance?

Speaker 1:

Écoute, il y en a une L'égo. L'égo, c'est important, Mais souvent on minimise. Je dis que le sous-égo est aussi néfaste que le sur-égo.

Speaker 2:

Explique-moi.

Speaker 1:

Pour moi, ça, c'est quelque chose. On cherche à dire l'ego, l'ego, ça en rajoutent et puis, qui ont tendance justement à rabaisser les autres. Mais moi, je pars du principe qu'il faut un équilibre dans tout dans la vie, donc au niveau de l'ego aussi. T'as le sur-ego, t'as le sous-ego, qui est tout aussi néfaste à mon goût. Il faut trouver son ego et quand on est bien avec son ego, je trouve qu'il est au service de l'âme après. Donc, là, il a une puissance super importante dans tout ce que tu fais.

Speaker 2:

Tu sais, on parle maintenant de ces gens-là qui, peut-être, ont vécu et ont subi le syndrome du grand coquelicot. C'est ce qu'on retrouve dans ton livre. Est-ce qu'on pourrait dire quelque chose de particulier aux gestionnaires? Oui, comment Est-ce qu'on pourrait dire quelque chose de particulier aux gestionnaires? Oui, comment fait-on, quand on est gestionnaire, pour éviter de couper la tête de ses employés, quand on veut quand même avoir un certain contrôle ou qu'on veut quand même une certaine d'homogénéité dans notre équipe? Qu'est-ce qu'on pourrait faire?

Speaker 1:

J'ai été gestionnaire, justement, les dix dernières années de ma vie, et moi, je pars du principe que quand tu fais briller ton équipe, forcément tu brilles. J'ai jamais cherché à briller. Puis, peut-être que les autres ont cru que je cherchais à briller, mais très souvent j'ai eu tendance plus à m'effacer, justement, mais par contre, je mettais de l'avant toujours mon équipe, donc, en cherchant à les faire briller, eux, avec bienveillance, avec respect, mais attention, avec imputabilité sur les résultats. Je suis une gestionnaire accès, vente, accès, résultat. Donc, pour moi, ce n'est pas du tout incompatible, loin de là, mais en les positionnant et en les rendant imputables. Puis là, ça passe sous sa case. Puis, les fois où, justement, les employés qui ne performaient pas, où je leur avançais, justement, avec bienveillance, certains points d'amélioration, ils m'ont donné leur démission.

Speaker 2:

Et dans la vie de tous les jours, comment peut-on faire, quand on est une personne, peut-être, qui est dans le contrôle, inconsciemment, consciemment, volontairement, involontairement? il n'y a pas de bon, il n'y a pas de mauvais, mais comment je pourrais faire pour m'assurer que les gens à l'entour de moi, que ce soit mes enfants, mon mari, mes amis, comment on pourrait faire pour les mettre en valeur, les faire briller et éviter, justement, de leur couper la tête?

Speaker 1:

Je vais reprendre une autre clé, parce que, souvent, quand il y a une situation où on est dans le contrôle, ou s'il y a une personne qui a un impact, qui vient nous rejoindre et nous toucher, parce que quand on le vit vraiment et qu'on est bien et qu'on brille, et qu'on a une belle estime de soi, une profonde estime de soi, l'extérieur ne vient plus nous atteindre Et donc là, on souhaite aider les autres. Puis, c'est ma mission, quand tu me disais c'est quoi aujourd'hui, impact, tellement, c'est de faire briller un maximum de personnes autour de moi Et donc, c'est que les autres peuvent avoir des blessures qui peuvent faire écho encore en nous, donc c'est qu'on a un travail à faire à l'intérieur de nous. À ce moment-là. Donc, des fois, ça fait l'effet miroir que ce soit avec un conjoint, que ce soit avec un enfant.

Speaker 1:

Donc là, c'est comme une autre dynamique. Oui, il y a l'autre. Puis on a toujours tendance à juger l'autre, mais il faut se regarder soi avant. Je te dirais, karine, il n'y a plus grand-chose, il n'y a plus beaucoup de personnes qui m'énervent Des fois, mes filles, de temps en temps, petit clin d'œil, mais vraiment même presque plus Tellement aujourd'hui, je pense avoir franchi un cap. Donc, c'est ça, c'est de se regarder à l'intérieur, tout part de nous.

Speaker 2:

Encore une fois, oui, puis, quand tu parles de j'ai franchi un cap, c'est cette capacité-là à reconnaître, puis à être très curieuse, à questionner tout ce qui se passe, à être engagée envers nous-mêmes, comme ah, si elle me dérange, c'est qu'il y a un endroit à l'intérieur de moi où je ne suis pas libre, exact, et ça, c'est d'une très grande responsabilisation, tout à fait. Et est-ce que les gens sont prêts, est-ce que vous êtes prêts à juste commencer à observer quand il se passe quelque chose, que ce soit peu importe qui, dans votre entourage? quelles sont les questions que je peux me poser pour découvrir là où je ne suis pas libre?

Speaker 1:

Exactement. Et donc pour revenir au niveau professionnel. Et donc pour revenir au niveau professionnel, parce que, veux-veux-pas, c'est quand même plus dans la sphère professionnelle qu'on a l'impression de le subir.

Speaker 1:

Mais c'est de se questionner, toi qui adores les questions, c'est ça dans un des paroles, un geste, une situation, de dire ok, qu'est-ce qui me dérange? pourquoi est-ce que lui vient me chercher? pourquoi est-ce que lui vient me chercher? Pourquoi est-ce que mon boss cherche à minimiser mes résultats? C'est sûr que ça ne vient pas du jour au lendemain, puis qu'on ne s'en sort pas. C'est bien des fois d'être accompagnée, puis d'être entourée la famille, les amis, pas forcément un psy, même si moi j'y suis allée puis ça m'a énormément aidée.

Speaker 1:

Absolument. si c'est requis, pourquoi pas? Pourquoi pas? Mais effectivement, c'est de se regarder soi, puis de dire comment je peux changer cette situation, comment est-ce que je peux la percevoir différemment?

Speaker 2:

Et c'est ce que tu as fait quand ton poste a été coupé.

Speaker 1:

Oui, définitivement, à l'extrême. Là, ça a été à l'extrême parce que je l'avais subi plusieurs fois, Au moins trois fois Dans le livre. Je pense que tu parles de trois fois. Oui, parce qu'il y a une séquence de prise de conscience.

Speaker 2:

Il y a de la récurrence Des fois. c'est requis pour qu'on puisse vraiment, comme tu le, de ce qui se passe?

Speaker 1:

Oui, parce que c'est des leçons de vie. Si tu n'as pas appris ta leçon, la vie va te la remettre. Puis, ça, c'est une clé que je mentionne, ça c'est sûr. Donc, la première fois, je l'ai subie. Ce que j'aimerais préciser aussi, c'est que quand tu le subis, quand tu es une femme forte, eh bien la personne cherche. Une fois, lorsque ma fille était en salle d'opération, et puis, à ce moment-là, cette période où elle a été hospitalisée, qui a duré un mois, là, ça a été la première fois où la personne, de façon plus intense, me l'a fait subir. Donc, tu es en position de?

Speaker 2:

Est-ce que c'est le mot vulnérabilité? Peut-être pas. Tu es en position, faiblesse, ou quel mot emploierais-tu?

Speaker 1:

Bien blesse, ou quel mot emploierais-tu?

Speaker 2:

J'aime le mot on a une faille, on a une faille où la personne s'engouffre Parce que vulnérabilité.

Speaker 1:

je suis d'accord avec toi, un leader doit être vulnérable. Quand j'ai fait une formation sur le leadership au féminin, on met de l'avant la vulnérabilité. Puis, justement, je me suis autorisée à être vulnérable au fil des années, et c'est une grande force, contrairement à plein de personnes qui pensent qu'être vulnérable est une faiblesse, mais c'est une grande force. Donc, j'aime parler de la faille, parce qu'on s'engouffre dans cette faille et c'est normal. on a plein de failles à des moments de notre vie, que ce soit une séparation, que ce soit un décès. Donc, il faut juste en avoir conscience. Puis, juste quand on en prend conscience, bon, ben là, on peut se dire OK, je me sens peut-être plus, oui, faible, vulnérable. Bon, oui, il y a des fatigués, peu importe. Donc, quand ça m'est arrivé, ben là, j'ai fui, là, je me suis dit non, je quitte cette organisation. Et dans les statistiques, c'est très intéressant de l'étude qui s'appelle The Tallest Puppy, parce que c'est une étude anglophone.

Speaker 2:

Le puppy, c'est justement le coquelicot en anglais.

Speaker 1:

Exactement 50 % des personnes quittent leur emploi. Une personne sur deux va quitter son emploi quand elle subit le syndrome du grand coquelicot. Oui, soit parce que ça a été poussé à l'extrême et qu'elle est tombée en dépression, en burn-out, donc elle donne sa démission, soit parce que moi, dans ma tête, j'avais eu le déclic de me dire je quitte. Puis j'ai un chasseur de tête qui m'a approché Et donc j'ai même pas eu à Oui.

Speaker 2:

Mais je fuyais. Il y a quand même une fuite. Il y avait un clin d'œil de l'univers, on t'ouvrait une autre porte, tout était bon, mais il y avait une fuite, quelque chose où tu n'étais pas allée au bout no-transcript.

Speaker 1:

C'est aussi la conscientisation des organisations, les pistes de réflexion, c'est de sensibiliser les employés. C'est un point de départ, mais après, il faut agir. Oui, il faut agir de façon très concrète. Donc, je passerai les détails, j'en parle dans mon livre. Mais effectivement, comme je l'avais confronté, je savais que je ne le revivrais plus La troisième fois. Par contre, est-ce que c'était le syndrome du grand coquelicot? Oui, probablement, parce que là on m'a clairement coupé la tête, mais c'est, encore une fois, parce qu'il y avait un décalage entre la compagnie, l'orientation, la nouvelle orientation, et moi et mes valeurs. Donc, j'aurais dû partir plus tôt, et d'ailleurs, non pas un, mais deux chasseurs de tête m'avaient approché l'été précédemment, Mais je n'aurais pas eu le déclic d'écrire ce livre. Et puis, je voulais aller jusqu'au bout de mon histoire, parce que c'où l'accompagnerait avec moi, et je suis ravie de l'issue. Et j'ai rencontré mon ancien boss pour lui dire regarde, merci de ce que tu as fait. Tu aurais peut-être pu le faire différemment, d'une façon humaine, mais merci parce qu'aujourd'hui c'était un cadeau qui a fait que je suis propulsée ailleurs. Exact.

Speaker 2:

Et là, tu te fais couper la tête, bien sûr au sens figuré, et là tu te dis bon, mais qu'est-ce que je fais à partir de maintenant? Et là, tu as ouvert une porte complètement différente dans un univers où on veut que tu sois un grand coquelicot, On veut que tu sois éclairante, brillante, grande, pour pouvoir avoir un plus grand impact dans le monde. Entre autres, professionnel, Tu as choisi de devenir conférencière, auteure accompagnatrice et prêtre plume.

Speaker 1:

Prêtre plume, ça s'est rajouté, Le petit clin d'œil de la vie. Encore une fois, quand tu fais confiance, Parce que mon livre a pris une tournure, un petit peu de développement personnel aussi. Les deux derniers chapitres, c'est ça. Je parle beaucoup de l'estime de soi, mais comment se positionner et comment faire confiance à la vie? Et près de plume, c'est ça.

Speaker 1:

Je suis en train d'écrire mon deuxième livre pour une femme très inspirante, pour partager encore une fois auprès des femmes, comme quoi on peut partir de rien et puis briller dans sa carrière. Donc, cette femme a aujourd'hui 80 ans et je prête ma plume pour raconter son histoire et sa biographie à elle et son conjoint. Donc, je me laisse porter Karine dans cette nouvelle aventure. Dans cette nouvelle aventure Aujourd'hui, ma mission, c'est vraiment de faire prendre conscience qu'on se doit de briller pleinement dans toutes les sphères de sa vie, professionnelle, personnelle. Et c'est assez intéressant parce que, depuis les deux dernières années, mes amis précieux sont toujours là, mais j'ai de nouvelles personnes qui sont rentrées dans ma vie, qui vibrent la même énergie que moi, et je n'ai de nouvelles personnes qui sont rentrées dans ma vie qui vibrent la même énergie que moi.

Speaker 1:

Et je n'ai pas peur de me faire abaisser par mes amis. Au contraire, elles sont ravies de voir que je sois là avec toi ce matin, que j'ai écrit un livre que je partage.

Speaker 2:

Tu commences à donner des conférences, il y a un tout nouvel univers qui s'ouvre à toi.

Speaker 1:

Et on m'ouvre des portes pour les conférences. effectivement, Je n'ai pas encore pris le temps de vraiment mettre l'emphase, mais sur mon site Internet, effectivement, j'ai plusieurs offres de services. Donc, bien sûr, les conférences pour les trois publics dont j'ai parlé le grand public, le corporatif et l'universitaire. Mon intuition me disait aussi rajoute, accompagnatrice Virginie. Puis, effectivement, je pense que, des fois, quand on est isolé dans des situations, je ne m'affiche pas comme coach ou comme si loin de là. mais avoir l'écoute et puis donner de son temps et d'aider une personne à quand même prendre conscience de certains mécanismes et comment les déjouer, les surmonter, C'est une offre que je vais faire. Je ne sais pas exactement de quelle manière ça va se déployer, mais effectivement, j'écoute mon cœur sur comment me positionner.

Speaker 2:

Beaucoup, beaucoup d'écouter ton cœur, l'intuition, l'instinct. Tu as mis ça de l'avant. Est-ce que ça a toujours été présent dans ta carrière en finance.

Speaker 1:

Oui, inconsciemment, je pense, mais à des périodes plus que d'autres. Parce que je parle aussi beaucoup d'un alignement, moi, quand je suis alignée au niveau de mon corps, de mon cœur et de mon esprit, aligné au niveau de mon corps, de mon cœur et de mon esprit, mon intuition, et donc je pose des actions qui, forcément, m'amènent là où je dois, puis, ça, c'est une autre clé. Tu sais, on parle beaucoup du pouvoir de l'intention. Oui, ok, le pouvoir de l'intention, j'y crois, mais il faut poser des actions, parce que si on a le pouvoir de l'intention, puis qu'on reste chez soi, puis qu'on attend, il n'y a pas grand-chose qui se passe.

Speaker 1:

Donc, poser plein d'actions, mais dans un lâcher-prise, puis c'est même plus que le lâcher-prise J'aime beaucoup le mot en anglais, qui est surrender.

Speaker 2:

Surrender.

Speaker 1:

Qui est de s'abandonner.

Speaker 2:

Oui, Puis ici, Abandonne pas, abandonne pas. Ce n'est pas tout à fait ça. C'est un relâchement qui vient avec ça, exactement. Je m'incline devant ce qui est.

Speaker 1:

C'est un peu ça, c'est tout à fait ça, et j'essaie de le mettre en pratique. Et c'est bluffant quand tu le fais pour vrai.

Speaker 2:

Ah oui.

Speaker 1:

C'est encore cette histoire de prêt de plume. C'est sûr que, financièrement, j'ai eu un paquet, je suis partie, j'avais plusieurs mois où j'étais tranquille, mais là, mon bas de laine commençait à se moniser. Mais je me suis dit regarde, virginie, surrender, surrender, surrender, c'est pas toujours facile.

Speaker 2:

Dit-on surrender en tapant le petit pied ou la petite main.

Speaker 1:

Exactement. Et puis, là, ben voilà, un mandat est arrivé qui me met à l'abri un petit peu, et en attendant que des conférences viennent et pour lesquelles je serai payée, je fais confiance là. C'est sûr que quand tu es dans cet état d'esprit, il faut être aligné à toi-même. Mais aussi l'extérieur a tendance des fois à te. Tu sais ma famille.

Speaker 2:

Projeter les craintes, les jugements, les Ben, voyons, ça fait pas. Virginie, t'as étudié, t'es une femme de carrière, tu peux pas attendre que le téléphone sonne à la maison. t'es une femme d'action. on retourne sur le milieu du marché du travail, C'est ça.

Speaker 1:

Donc, tu fais face aux pensées limitantes. Mon papa, on a fait les frais. Mais là, il m'accompagne dans ce que je fais avec tout son amour. Mais sur le moment, c'est sûr que c'est valorisant d'avoir une fille vice-présidente, gros salaire dans le monde, financiillance. Et puis, lui, il a flippé en une discussion. Il m'a regardée avec tout son amour et voilà, mais cet alignement, c'est difficile, parce qu'il y a beaucoup d'éléments perturbateurs autour de soi. Donc, j'ai mentionné, moi, ma clé, pas une clé, mais ma façon de m'aligner, c'est le Qigong. Ah oui, oui, vraiment, vraiment, vraiment. Puis, ça permet un ancrage, donc d'être très ancrée, connectée au sol, à la matière, mais de se connecter aussi à plus grand, puis, en passant par le cœur, c'est comme pour moi, je ne m'en passerais plus, et pour moi, je ne m'en passerais plus.

Speaker 2:

Et quand tu regardes cette carrière-là, ces flips, ces 180 degrés, j'imagine que tu dois presque te pincer et te dire comme wow, j'ai été exceptionnelle. Comme le coquelicot, quand le vent souffle, il ne se brise pas, il ne fait que s'incliner, se relève Exactement.

Speaker 1:

Puis, il faut savoir qu'un coquelicot, c'est une fleur très robuste, qui pousse dans des endroits très arides, puis, ultimement, quand elle perd ses pétales au vent ou qu'on lui coupe la tête, ses pistils, il y en a des centaines qui repoussent. C'est pour ça que, dans les champs de coquelicots, il y en a des fois par centaines. Donc, il ne faut pas avoir peur, justement, d'être un grand coquelicot, parce que, dans tous les cas, on rebrieille ailleurs, à un endroit où on devrait plus être, peut-être justement moins en décalage avec nos valeurs.

Speaker 2:

Alors vous pouvez bien nous couper la tête, mais nous saurons toujours comment bien repousser et nous nous multiplierons en plus, nous serons encore plus puissantes. S'il y avait une dernière chose que tu voulais dire aux gens qui t'écoutent, par rapport au syndrome du grand coquelicot ou encore de l'importance d'avoir cet impact-là dans le monde et de briller hors de toutes limites, ce serait quoi?

Speaker 1:

C'est de prendre conscience de qui vous êtes et de votre vie pour vous réaligner à vous-même Avec bienveillance et avec respect et avec amour, parce que tout part de nous. Puis, quand on a cette prise de conscience, les choses s'alignent naturellement, mais il faut être ouvert à voir ce que la vie nous présente aussi. Puis de nourrir cette estime de soi, parce que quand après on arrive à briller, l'extérieur, comme je l'ai dit, ne nous affecte plus. Donc, ça paraît simple, mais c'est quand même un chemin qui m'a pris plusieurs années. Mais quand on y touche une première fois, on le savoure. Puis, même si on doit effectivement resublier s'incliner c'est pas grave.

Speaker 1:

On recommence puis avec plus de shine encore, puis c'est ça donc, et à un moment donné, on se rend compte qu'au final ça devient un état d'être naturel.

Speaker 2:

Et probablement qu'on pourrait être nombreuses à partager une discussion au sujet de ce syndrome du grand coquelicot, que ce soit par ma période à TVA ou dans d'autres emplois professionnels où c'était effectivement plus ardu. Mais ça fait partie du cheminement aussi.

Speaker 1:

Oui, tout à fait. Puis, moi, je vous encourage à m'envoyer des petits messages. C'est sûr que j'ai une belle plume. J'aurai d'autres livres que je vais écrire. Est-ce que ce sera des petits clins d'œil et des témoignages? Autour des 11 clés. Je pense qu'il y aura peut-être des petits e-books pour aller un petit peu plus en profondeur sur chacune des clés Et j'aimerais inclure des témoignages. Donc, si vous souhaitez m'écrire, allez sur mon site, laissez-moi un petit message. On fera une petite rencontre de 30 minutes pour juste jaser, puis voir, Et puis moi, je trouve que c'est des fois une parole, une rencontre qui fait la différence dans la vie d'une personne. Donc, aujourd'hui, c'est comme ça que je me positionne Faire le bien autour de moi pour permettre aux personnes d'être un grand coquelicot.

Speaker 2:

Ah, tellement. Alors, si jamais ça vous intéresse de participer à la grande conversation du grand coquelicot, vous allez pouvoir retrouver Virginie et toutes les indications menant à elle dans la description de ce post, que ce soit sur YouTube ou encore n'importe quelle plateforme que vous écoutez en ce moment. Ça va être génial de faire fleurir cette conversation-là, d'autant plus qu'elle n'est que très peu visible au Québec et dans la francophonie.

Speaker 1:

On va aller encore plus large et on a envie je pense qu'on a besoin d'avoir des nouveaux termes de voir qu'est-ce qui se passe en milieu de travail, qu'est-ce qui se passe au niveau personnel pour transformer ceci Tout à fait, tout à fait, Ce n'est que le début, parce qu'effectivement il faut vraiment porter ce message et je me considère maintenant un petit peu comme la porte-parole du Grand Coquelicot définitivement. Alors, j'endosse cela avec courage, fierté, joie, beaucoup de joie, beaucoup de plaisir. Donc, je suis certaine qu'on va en parler de plus en plus.

Speaker 2:

Alors, virginie, coach, conférencière et porte-parole des grands coquelicots, merci infiniment d'avoir été à Impacter le monde. Si vous avez des commentaires, n'hésitez pas. Merci de faire partie de cette grande communauté, merci d'Impacter le monde et merci aussi d'assumer toute cette grandeur que vous êtes et que, oui, vous aussi, vous êtes un grand coquelicot. Merci beaucoup À.