Impacter le monde avec Karine Champagne

40. Réinventer son espace pour transformer son quotidien avec Amélie Drolet et Stéphanie Massouty

Karine Champagne Season 1 Episode 40

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L'impact psychologique et émotionnel des rénovations.

Dans cet épisode, j'ai eu tellement eu de plaisir à discuter avec Amélie Drolet et Stéphanie Massouty, designers d'intérieur et copropriétaires d'Atelier Origine, qui partagent leur expertise sur l'impact psychologique et émotionnel des rénovations.

Elles expliquent comment une bonne communication et un développement personnel peuvent aider les couples à surmonter les défis des travaux tout en créant des environnements où ils se sentent vraiment chez eux.

Amélie et Stéphanie dévoilent également des outils et conseils pratiques pour réduire le stress et l'anxiété lors des projets de rénovation.

Un projet de rénovation peut-il apporter autant de joie que de tension?

Amélie et Stéphanie vous racontent des anecdotes savoureuses sur les conflits de couples concernant des choix de design.

Avec humour et sagesse, elles partagent des stratégies pour minimiser l'inconfort des occupants et comment elles endossent parfois le rôle de psychologues pour aider leurs clients à prendre des décisions éclairées.

Attendez-vous à des histoires mémorables!

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Tu as des travaux à faire aussi là, à l'intérieur de toi. là Faut que tu fasses le travail dans ta tête avant de le faire dans ta maison, tu sais.

Speaker 2:

Juste dans le développement personnel. Là, tu vas apprendre à mieux parler avec ton couple, ton conjoint. Si tu ne dis pas bien ce que tu as besoin ou tes attentes avec le chantier, il ne pourra pas le savoir.

Speaker 3:

Allô, allô. Je vous souhaite la bienvenue à cet autre épisode d'Impacter le monde. Aujourd'hui. Quelle joie. J'ai deux personnes, deux femmes, deux mamans, deux entrepreneurs qui, lorsqu'elles rentrent chez vous, deviennent parfois psychologues, céramistes ou encore ébénistes. Amélie Drolet, stéphanie Massouti, designer d'intérieur et copropriétaire d'Atelier Origine. Êtes-vous prête à impacter le monde Tellement? Vous avez tous ces chapeaux-là, clairement.

Speaker 2:

Clairement.

Speaker 3:

Et bien plus, Et bien plus. Et qu'est-ce que c'est pour toi, Amélie? impacter le monde.

Speaker 2:

Impacter le monde, je pense, c'est de pouvoir faire une différence dans la vie des gens. Puis, je crois qu'on a le meilleur métier du monde pour le faire Clairement, Parce qu'on va voir le résultat final, que ça a fait une différence dans leur vie, que maintenant leurs filles mangent avec eux, que maintenant ils ont hâte de recevoir les autres à leur domicile. Je pense que impacter le monde, c'est ça, C'est faire une différence dans la vie des gens.

Speaker 3:

Stéphanie pour toi, c'est quoi? Impacter le monde?

Speaker 1:

Pour moi, impacter le monde, c'est créer de la magie. Créer de la magie chez eux, transformer en fait leur habitation pour que ça soit personnalisé, puis qu'ils se sentent chez eux, chez eux, avec nous.

Speaker 3:

Je trouve ça extraordinaire que vous ayez choisi de co-créer un épisode avec moi. Vous êtes des honneurs d'intérieur, vous connaissez vraiment le milieu de la construction. Vous savez que vous avez, comme tantôt je vous disais en introduction, vous êtes des psychologues, parfois parce que ça chamboule une vie, et vous aviez envie de co-créer un podcast parce que vous dites qu'il y a de l'éducation à faire, il y a des choses à savoir avant de se lancer dans le monde de la rénovation et du grand changement. Dans le monde de la rénovation et du grand changement, il y a peut-être même des tests de couple à faire avant de choisir de prendre un marteau.

Speaker 1:

Clairement, même pas juste des tests. C'est juste d'avoir l'information pour diminuer le stress et l'anxiété, parce qu'à la base, nous, on avait un besoin d'enseigner ce qu'on savait, mais aussi de voir que les gens arrivent, puis c'est tout de suite anxiogène pour eux de dire Mon Dieu, j'ai un projet, je ne sais pas par quel bout l'entamer». Le podcast, ça te donne un peu le mode d'emploi par où ça commence. C'est quoi ta réflexion à toi? parce que tu as des travaux à faire aussi à l'intérieur de toi. Il faut que tu fasses le travail Travaille dans ta tête avant de le faire dans ta maison.

Speaker 3:

Donc, il y a de la conscience, il y a de l'énergie, il y a du développement personnel, même dans des travaux de rénovation.

Speaker 2:

Complètement. Oui, je veux dire juste, dans le développement personnel, tu vas apprendre à mieux parler avec ton couple, ton conjoint. Si tu ne dis pas bien ce que tu as besoin ou tes attentes avec le chantier, il ne pourra pas le savoir. Je veux dire, il ne va peut-être pas s'attendre, comme toi, quand tu as vécu avec ton chantier J'aimerais ça que tu ailles chercher le plancher. Mais si tu ne le dis pas concrètement, il ne le fera peut-être pas, il va avoir une frustration. Même chose, pour exemple, les enfants. Si tu ne prépares pas les enfants, un chantier watch out, tu vas, tu vas trouver dur ta rénovation.

Speaker 3:

Wow. Donc là, vous arrivez comme designer avec une autre vision complètement. On ne commence pas nécessairement par les plans tout de suite, vous allez établir la base, puis vous faites beaucoup d'éducation aussi.

Speaker 1:

C'est super important en fait, que les gens soient conscients qu'il y a des choix à faire dans chaque étape du projet. Puis, nous, on n'est pas là pour choisir à leur place, on est là pour leur donner les pour et les contre. Puis, c'est la même chose dans chaque décision qu'on va prendre dans une vie. On va étudier, ok, combien il y a de pour, puis combien il y a de contre, pour être capable d'avoir une décision éclairée. Fait que nous, dans ce podcast-là, on donne toutes les informations, les On donne toutes les informations, les pour et les contre de chacun des choix. Puis après, ils sont à même de comprendre OK, il y a quand même un enjeu, il y a quand même. Il faut qu'on se pose des questions.

Speaker 3:

Quand tu parles de podcast, on ne parle pas d'Impact sur le monde. Vous avez choisi de lancer un podcast aussi dans l'optique d'avoir un plus grand impact chez les gens avant de rentrer chez vous, avant de rentrer chez eux avec votre équipement.

Speaker 2:

Oui, parce qu'à un certain moment, on s'est rendu compte qu'on répétait souvent la même chose à chaque couple ou à chaque personne qui allait vivre le chantier Fait qu'on s'est dit il faut aller l'enregistrer, il faut aller mentionner ce message-là, plus grand que un couple à la fois, fait que tu sais, il faut que chacun soit au courant de ça et qu'il puisse se préparer, même avant de pouvoir commencer un chantier.

Speaker 1:

Parce que des fois, c'est OK, mais c'est quoi votre budget? Je ne sais pas.

Speaker 2:

Est-ce que tu peux emprunter Je?

Speaker 1:

ne sais pas. Fait que tu sais même cette démarche-là. Je veux dire, en ayant le podcast, comment tu peux réaliser ton projet? Bon, bien, on donne le mode d'emploi. Bien, tu pourrais aller réhypotéquer, tu pourrais sortir des placements. Je veux dire, on donne les choix qui s'offrent à vous. Il y a des subventions. Avez-vous regardé, avez-vous pensé à tel programme Rénovère, etc. Fait que là, les gens font la démarche avant et là, ils sont capables de nous dire OK, nous, de mettre temps pour le projet. Ça, cette démarche-là, si elle n'a pas été faite avant, ça retarde le processus.

Speaker 3:

Quelle belle façon Valérie Daviau, qui est venue aussi sur le podcast, a lancé son podcast de rénovation qui s'appelle Le Local. Elle aussi, elle voulait vraiment faire de l'éducation. Donc, c'est à la suite de plusieurs années d'expérience où vous avez dit là, il manque d'informations avant d'arriver dans une maison.

Speaker 2:

Mais je veux dire même les comptoirs de granit, les comptoirs de quartz. Il y a tellement de personnes qui disent des choses différentes que les clients, quand ils arrivent, ils ne savent même plus quoi prendre comme décision. Est-ce que c'est parce que ton comptoir, je veux qu'il puisse recevoir de la chaleur? Est-ce que je peux couper dessus? Ils ne savent même plus si c'est le quartz ou si c'est le granit, parce qu'il y a tellement de personnes qui s'improvisent en conseil que sont perdues. Fait que si tu prends tous, mettons un comptoir de granit. On parle des éviers, on parle des.

Speaker 3:

Puis, des fois, on prend ah oui, mais tant qu'à y être, ok, ou je vais. Qu'est-ce que tu me suggères? tant qu'à. Vous avez dû en voir des tant qu'à, bien, oui, et vous avez dû voir des factures qui ont explosé à cause du tant qu'à. Puis moi, c'est surtout le avoir fait.

Speaker 2:

Avoir su que je pouvais avoir une céramique avec un plancher chauffant ou un plancher de bois franc avec du plancher chauffant, je l'aurais fait. C'est de pouvoir apporter toutes ces décisions-là, d'avoir su avant que tu sois rendu là.

Speaker 3:

Quand on arrive pour faire des rénovations, de la reconstruction, de la déconstruction et de la reconstruction, ça vient avec une énorme charge et du stress et de la poussière et des retards, et peut-être un employé qui ne rentre pas ou peu importe, avec ce qu'on connaît en ce moment. Est-ce que ça aussi? vous avez à adresser ça avec les clients. Il faut les préparer mentalement.

Speaker 1:

Ok, c'est une préparation mentale. Oui, c'est comme quand les sportifs s'en vont faire un match de boxe. Je veux dire, il faut qu'ils soient prêts mentalement, parce que la poussière, on n'y réchappera pas. Mais des fois, les gens, ils se disent ah, c'est un coup à donner, c'est un coup plus intense que tu penses, tu sais, monte le dimer, parce que le stress, plus les imprévus, plus le budget à rajouter parce qu'il y a eu un imprévu, plus la poussière qui est comme la petite cerise sur le sundae. La petite poussière, ça se peut qu'elle te fasse toucher les fils, c'est le voltage. Là, ça se peut qu'il y ait une explosion et pas de plaisir. Ce qui fait que cette préparation mentale-là est comme obligatoire. Puis on l'adresse à la première rencontre, on l'adresse à la deuxième rencontre, puis on a des options aussi à proposer. Je veux dire quelqu'un qui n'est pas capable, on le voit tout de suite. On va rentrer chez les gens. Tout est bien posé, tout est propre. Là, on sait qu'il faut qu'ils déménagent.

Speaker 2:

C'est ceux qui font le ménage avant que la femme de ménage vienne.

Speaker 1:

Ceux-là, il faut qu'ils soient conscients. Et un plan B, c'est ça. Et un plan B parce que ton sous-sol, ta cuisine de fortune, dans ton sous-sol, ça se peut que la première journéeème journée, tu fasses comme Je vais dans les barres.

Speaker 2:

Parce que là, c'est comme si tes deux niveaux, habituellement tes enfants, vont en bas. là t'as tout le monde sur le même niveau, avec toutes les boîtes empilées, avec tous les meubles, un par-dessus l'autre, avec la poussière qui est traversée parce que, ah bon, là, aujourd'hui, l'électricien a dû descendre en bas puis a oublié de fermer la porte pendant que l'autre coupait la céramique. Tu sais, c'est comme C'est plein de petits éléments là.

Speaker 1:

Puis c'est des choses. Il y a tellement d'intervenants qu'on ne peut pas prévoir ça. Fait que si on leur met ça au pire de la préparation mentale, comme hey, c'était comme une croisière notre chantier.

Speaker 2:

Ça a super bien été. Finalement, ça a fini deux, trois jours plus tard.

Speaker 3:

Est-ce qu'il y a vraiment des gens qui ont l'impression d'être en croisière quand ils sont en rénovation?

Speaker 2:

Peut-être pas, mais quand on prévoit bien, tu sais, mettons, on sait que les gens vont vivre à l'intérieur, on va demander là, pour la soumission d'entrepreneur, on va lui demander de prévoir le comptoir, coupé seulement, non jeté. mais on est vieille, temporaire, tu vas être capable de fonctionner. On va pouvoir donner vraiment des idées, des cues, ta toilette, demande-le. tu vas payer peut-être un 350 de plus, mais tu vas être sûr qu'elle va être fonctionnelle la fin de semaine ou le soir même. mais tu vas être sûre qu'elle va être fonctionnelle la fin de semaine ou le soir même. Exact, tu ne seras pas faire pipi dans le jardin.

Speaker 2:

Derrière la piscine Ou faire ta vaisselle dans le lavabo ou dans le bain. Dans le bain.

Speaker 3:

Moi, je trouve ça vraiment amusant. Je vois déjà un film, un livre, des chroniques croustillantes. Je ne sais pas, on va aller au-delà du podcast. Mais Là, j'ai envie de savoir Y a-t-il des histoires d'horreur ou des gros chicanes de couple, des affaires de famille épouvantables auxquelles vous avez été témoin? On n'en aura personne, Mais est-ce que vous avez vu des fois des situations où vous vous y êtes peut-être à la limite inconfortable parce que, clairement, ça ne fonctionnait pas?

Speaker 1:

Des fois, c'est en rencontre. Maintenant, on a l'expérience, on est capable de désamorcer. Monsieur qui veut un granit noir, madame qui, elle, veut un quartz blanc. Clairement, tu vois les flammes Juste dans leur regard. Tu fais comme J'irais pas entre les deux, mais il faut que j'y aille». Finalement, il faut qu'on trouve le compromis. On compromis, parce que, je veux dire, on ne peut pas les laisser faire un roche-papier-ciseau. Fait que moi, souvent, je leur dis en blague, soit ça se règle sur l'oreiller, soit vous faites roche-papier-ciseau devant moi. Je suis l'arbitre, fait que là, ça désamorce. Puis, il faut comme ok, veux-tu nous montrer quelque chose? Fait que c C'est comme ça, moi que je les désamorce avec la blague Moi aussi beaucoup la blague, ça c'est sûr et certain.

Speaker 2:

Puis, c'est vraiment les pour et contre. À un moment donné, je veux dire, moi, souvent, je vais dire bon, mais mettons ce comptoir-là pas d'entretien. Ah, là, tu m'as eu, ah là tu m'as eu à entretien. Puis après ça, chérie, ben non, on ne veut pas ça, chérie, on ne veut pas ça, chérie.

Speaker 3:

On ne veut pas ça. Ah, chérie, on ne veut pas ça. Ils ont pris leur décision.

Speaker 2:

Ça va être le comptoir de granit, parce qu'ils ne veulent pas ça.

Speaker 3:

Elle ne veut pas ça, elle ne veut pas ça.

Speaker 2:

Fait que tu sais, c'est vraiment d'emmener toujours, je pense, les c'est pas notre décision, c'est pas nous qui vivons dedans. Ça, c'est toujours notre phrase préférée C'est pas moi qui vais vivre dedans. Exact, Moi je suis pas là pour vous donner la réponse. Je vais vous donner les points positifs, négatifs, puis faites avec ça.

Speaker 1:

Mais c'est là où tu dis que la job de psychologue embarque Parce que nous, on veut pas prendre la capable de moduler, puis que ça reste aussi dans la ligne du design qu'on a réfléchi. Il faut les emmener à voir les pour et les contre, mais aussi d'aller vers ce qu'on juge le plus intéressant pour eux. Tu parlais d'anecdotes croustillantes. Il y a déjà une madame qui m'a rentrée dans un mur. Ça c'était à l'époque Physiquement, oui physiquement, littéralement.

Speaker 1:

Oui, oui. Puis, tu sais, moi, suite à ce projet-là, ça m'a appris à mettre mes limites. OK, non, ça, c'est une situation inacceptable. et il faut que je le nomme, parce que tous les projets où on vit des choses, des fois on le tourne à la blague, etc. Mais tu sais, des fois on vit de la violence parce que les gens sont stressés à un niveau qui est comme inimaginable, alors qu'il n'y a pas de vie en danger. On peut-tu relativiser, s'il vous plaît?

Speaker 3:

Ah, mais attends, tu dis On vit des situations de violence, Bien violence.

Speaker 2:

Toi, tu étais vraiment très intense.

Speaker 1:

Elle n'était pas contente, mais j'ai eu quelque chose. Violence verbale, ça peut être très, très verbale.

Speaker 2:

Ça peut être. Ça nous attaque sur notre titre de designer.

Speaker 1:

Ça peut être sur le fixe, sur nos compétences, sur nos compétences.

Speaker 2:

Tu sais, c'est vraiment, c'est dur quand même, ce mét. Je pense qu'il y a des clients qui voient notre compétence, mais ça, ça leur revient.

Speaker 1:

C'est que, tu sais, il y a des gens qui ne sont pas stables nécessairement psychologiquement, qui s'embarquent dans un projet qui n'est pas à leur niveau, qui ne seront pas capables de contrôler. Puis, finalement, nous, on arrive, on est la cerise sur le sunday, parce que ça ne se passe pas complètement comme il l'avait imaginé. Nous, il faut qu'on désamorce tout ça. C'est une charge. Avec l'expérience, maintenant, on est capable de les détecter d'avance. Mais moi, cette cliente-là, ça m'a vraiment permis de voir OK, c'est quoi la limite. Cette cliente-là, ça m'a vraiment permis de voir OK, c'est quoi la limite. Comment est-ce que je dois prévenir ce genre de situation-là aussi? Parce que chaque contrat nous amène à être meilleurs, dans notre domaine aussi.

Speaker 3:

Autant en compétences que psychologiquement qu'énergétiquement que tout.

Speaker 1:

Ah oui, dans toutes les sphères.

Speaker 3:

Ah, oui, clairement, je vois que, de toutes les sphères, ça va au-delà des compétences que vous avez. Oui, oui, ce qui me renverse en ce moment, dans cette discussion-là, qu'on a ensemble un. C'est la première fois que j'ai deux invités, mais votre complicité, elle est phénoménale.

Speaker 1:

On s'aime beaucoup. Oui, on est comme dans un couple en fait. Oui, c'est vraiment ça. On se nomme un couple. Oui, on est un couple professionnel, c'est clairement ça. Puis des fois, on va avoir, admettons, des hauts, des bas.

Speaker 3:

Oui, c'est ça. Puis on est là pour se supporter.

Speaker 1:

Puis, je veux dire moi, je suis capable de voir à quel point je suis en admiration sur le travail d'Amélie, puis, amélie, c'est ça. Puis, moi, je faut que tu sois capable de mettre l'autre sur ton petit piédestal, puis que la lumière arrive. Moi, c'est ça, amélie, quand je me lève le matin, je fais une chance que je l'ai, c'est ça. Je pense que c'est ça qui fait qu'on a une belle comédie. On va partir. La chanson, c'est une chance que je t'ai, je t'aime tellement, alors qu'est-ce qui t'impressionne chez Amélie Stéphanie?

Speaker 3:

Puis, après, je vais te poser la question Qu'est-ce qui fait en sorte que tu fais comme wow? Qu'est-ce qui a changé de l'avoir comme collègue de travail?

Speaker 1:

Amélie, c'est une personne qui est extrêmement avant-gardiste. Elle a une idée. Admettons, ne serait-ce que pour les réseaux sociaux, amélie, elle savait au moment où il fallait qu'on embarque sur Instagram, au moment où il fallait qu'on embarque sur TikTok. Amélie, elle a ce pouvoir-là de voir plus loin au niveau du travail. Je trouve ça incroyable parce qu'au final, elle me pousse en dehors de ma zone de confort, puis, après ça, je ramasse l'idée, puis là, je la mène plus loin. Mais il reste que Amélie est très intuitive aussi. Puis elle est extrêmement bonne aussi dans tout ce qui est technologie. Bref, tout ça fait en sorte que Amélie, c'est atelier, origine, c'est à la.

Speaker 2:

Je vais pas dire la même affaire, mais avec les autres points, ah oui Pour toi.

Speaker 3:

qu'est-ce qui t'impressionne d'avoir Stéphanie comme partenaire?

Speaker 2:

Moi, stéphanie m'impressionne juste pour la façon dont elle gère tous ses projets, qu'elle est capable d'aussi séparer famille et travail, parce que moi, ça, je n'ai clairement pas encore compris comment, mais au-delà de ça, c'est l'humain Fait que tu sais. Mettons elle à chaque fois qu'on va rentrer au bureau, les employés, ils vont pouvoir leur dire comment elle va, puis tu sais comment ils vont là. C'est vraiment important pour elle de savoir comment a été ta fin de semaine, comment tu vas, ta mère va-tu bien? Tu être capable de prendre ce moment-là, et ça, ça m'impressionne de Stéphanie, et c'est le côté humain que je trouve qui représente Atelier Origines, mine de rien. Puis, au-delà de ça, je pense que c'est son action. Elle est très proactive.

Speaker 2:

Moi, comme elle dit, je suis visionnaire, je vais emmener nous embarquer dans le train sur un moyen temps. Quand on a décidé de faire le podcast, j'ai dit Ce serait vraiment le fun de faire un podcast. Oui, oui, ce serait cool. Deux jours plus tard, je vous ai inscrit à la formation podcast. Ça commence là. Tu fais ça, on va embarquer là-dedans, puis là, il faut faire notre persona. Je suis comme OK». C'est là que ça commence.

Speaker 3:

Si je ne l'avais pas, je pense qu'on ne serait pas aussi loin dans tous nos projets. C'est magnifique de vous voir, de vous entendre, de voir cette complicité-là et cet espace-là que vous vous laissez mutuellement. Vous semblez vraiment savoir quand une est dans sa zone de génie, c'est le temps à l'autre de se retirer, et vice-versa. Est-ce que je me trompe quand je vois? vois ça, on l'apprend encore.

Speaker 1:

Oui, tu sais, on l'apprend encore. Tu sais, on te le disait hors d'onde. Tu sais, il a fallu qu'on se rende à ton podcast pour comprendre que notre dynamique au niveau de la communication Est différente. Oui, c'est ça. Comme Amélie, elle attend un petit peu plus d'avoir la parole. Puis, on a fait le parallèle avec notre éducation. Moi, je viens d'une famille française. Si tu veux être capable d'être intéressante, il faut que tu argumentes. Pour argumenter, il faut que tu sois capable d'être au diapason de l'autre, de couper la parole à la limite.

Speaker 1:

Au besoin exactement, puis Amélie toi c'est complètement différent.

Speaker 2:

Moi, c'est complètement l'inautre. C'est un peu ça. Quand Stéphanie parle, je suis comme OK, là c'est mon tour, J'attends qu'elle termine.

Speaker 1:

On est encore en train de se comprendre et de grandir ensemble. C'est ça qui est le fun aussi dans un couple.

Speaker 3:

Dans votre prise de conscience que vous avez eue entre Québec et Sainte-Thérèse. Je veux juste vous dire que c'est déjà assimilé. Vous avez tout compris. Vous êtes rendus next level, vous êtes rendus Good job. Est-ce que vous travaillez ensemble sur les projets ou vous avez chacun vos projets?

Speaker 2:

On a chacun nos projets, mais on essaie d'en avoir quelques-uns, qu'on essaie de travailler ensemble.

Speaker 3:

De quelle façon vous déterminez qui va aller sur quel projet? Est-ce que c'est une après l'autre, ou des fois? c'est instinctif, c'est l'énergie, c'est la vibration.

Speaker 1:

Il y a beaucoup d'instinct, oui, mais tu sais, chaque chiffon a son torchon. Mais c'est vrai aussi, tu sais, des fois, il y a des clients que tu sais ah, ça, ça fit vraiment avec moi. Tout dépendant le type de projet, etc. Aussi, on y va avec Ok, est-ce que tu es trop occupée en ce moment? Veux-tu que je le prenne? Ça dépend beaucoup de où on est rendu dans la période de l'année, parce que, comme là on est au printemps, les demandes, ça afflue, ça rentre. Là, c'est plus. Est-ce que tu veux le prendre? est-ce que c'est moi qui le prends? les designers, c'est différent. Il y a des designers où ah, ok, son style correspond plus avec le mien. Ou Amélie. Amélie, elle fait beaucoup de réseaux, connexions aussi oui, oui, c'est ça.

Speaker 1:

J'ai beaucoup de groupes de réseautage fait que c'est sûr que ceux qu'on, parce qu'il y a un lien de confiance. Quand la designer, elle s'adresse à une en particulier, c'est que elle aime l'énergie, elle aime travailler avec, elle voit comment elle travaille avec. Il faut qu'il y ait un match. Comme avec un client, parce que les designers, elles, elles, vont revenir plus souvent. Aussi Fait que si elle n'a pas de plaisir à travailler avec nous, nous, on n'aura pas de plaisir non plus.

Speaker 3:

Atelier Origine. Qu'est-ce que c'est exactement ça?

Speaker 2:

j'aime ça quand tu réponds non, là, je suis comme ah, ça, j'ai dit l'attention pour moi. je trouve qu'à Atelier Origine, c'est à la base nous, on a créé ça parce que, en tant que désigneur, on s'est rendu compte qu'il y a beaucoup d'ébénisteries qui, des fois, ne rendaient pas notre projet jusqu'au bout, jusqu'au complet. Je t'explique On fait des fois des projets pour des clients, on donne le concept, puis ils s'en vont se solutionner ailleurs, et il y a beaucoup d'ébénistes pour s'approprier le projet. ils vont un peu bâcher, façon, ils vont changer le concept.

Speaker 2:

Ils vont dire que la designer n'a pas pensé à ça, pas pensé à ça. Nous partir de notre compagnie à nous. Ça nous permet de pouvoir aller jusqu'au bout de notre idée. Mais le nom Atelier Origine, c'est vraiment origine. Chacun a sa propre. Moi, j'aime beaucoup l'empreinte Parce que si on voit le logo Origine, c'est vraiment une empreinte de doigts qui est sur un rond. L'idée, c'est que chaque personne a un style différent, chaque personne est différente. Donc, atelier Origines, c'est nous assurer que ton empreinte va perdurer dans ta maison à toi.

Speaker 1:

Puis, c'est aussi le fait qu'on a deux origines différentes. Moi, je suis française, Amélie est canadienne. Ça fait que c'est nos deux origines à nous. Il y a aussi le fait que, comme elle disait, il faut aussi avoir une certaine unicité dans le projet. Puis également, l'empreinte de doigts, c'est aussi comme un arbre. Oui, Ça fait que là, ton arbre, lui, il a de l'expérience, il a de la vie, mais il est unique aussi. Ça fait que l'empreinte, c'est un peu cette référence-là à l'ébénisterie, puis à ton empreinte à toi, Fait que c'est tout ça.

Speaker 3:

Puis, quand on parle d'ébénisterie, ça veut dire que vous avez la capacité, par exemple, de créer sur place ou presque, le module. De quelle façon on peut l'intégrer dans la cuisine, qu'est-ce que ça pourrait faire? C'est ça votre touche aussi. Très, très, oui, oui.

Speaker 2:

Mais à force d'en faire, on commence à aller voir les espaces. Moi, mettons, je rentre dans une maison, puis on dirait vraiment que la maison me dit C'est comme ça que je veux aller, c'est comme ça que je veux aller.

Speaker 3:

Ça flash là, puis ça me dit vraiment Je suis contente que tu me parles de ça, parce que T'as de l'énergie, fréquence, vibration, et tout parle Et on est en mesure de tout questionner, même une cuisine, même une salle de bain, parce que la maison peut parler aussi. Oui, vraiment. Donc, c'est comme ça tu l'entends, la maison.

Speaker 2:

C'est comme ça Je serais pas capable de te l'illustrer avant de juste dire ça, mais on dirait que je vais refaire le tour, parce qu'on fait toujours un tour avec les clients pour commencer, pour voir un peu leurs besoins. Qu'est-ce qu'ils avaient réfléchi. L'espace, tu as toujours, on dirait, l'image déjà de ce que tu vas créer, qui se place dans ta tête qui se dessine dans ta tête pendant que tu parles, ce qui est surprenant et magnifique en même temps.

Speaker 1:

Après ça, c'est hyper intangible, parce que c'est vraiment un processus très intuitif pour nous, qu'on ne peut pas expliquer. mais ça devient machinal. On rentre dans un espace Oh mon Dieu, oui, ici il y a un irritant, ici il n'y en a pas. Puis ça crée une énergie différente. Le résultat fait en sorte que les gens se sentent mieux dans leur espace, pas juste parce que c'est plus fonctionnel, juste parce que l'énergie des clients est là Ça circule différemment, on change tout.

Speaker 3:

Oui, vous changez tout. Puis, vous avez dit votre façon d'impacter le monde. C'est, entre autres, le cadeau. C'est quand quelqu'un vous dit Wow, ça a changé la dynamique familiale. Est-ce que vous avez une histoire à me raconter ou à nous partager sur qu'est-ce qui s'est passé, par exemple, la dynamique familiale au début d'un projet, avant que les rénovations commencent, puis après? Je ne sais pas si ça va me permettre de le dire.

Speaker 2:

Mais bon, c'est ma cliente chouchou. Ça fait que sûrement que oui.

Speaker 2:

On ne la nommera pas. Non, mais elle me rac de refaire la cuisine. Sa fille ne restait pas souvent dans l'espace général avec la famille, Elle finissait souvent dans sa chambre, elle finissait souvent au sous-sol. Depuis que la cuisine est faite, elle s'est rendue compte que plusieurs soirs, elle finissait à Lilo, puis elle restait là pour faire ses devoirs. Elle avait besoin d'une bulle avant, et maintenant, on dirait que cette bulle-là est avec nous. Fait que moi, je trouve ça magnifique. Moi, quand tu me dis ça, je fais comme OK, les moments en famille.

Speaker 1:

Les moments en famille, c'est ça que les parents veulent.

Speaker 2:

C'est ça qu'on recherche tous en fait. C'est des moments de connexion vraie. Bien, si on est capable d'offrir ça, moi, je trouve ça magique.

Speaker 1:

Tu vois, moi c'est un peu différent, mais c'est des clients qui ont opté pour mes services il y a quelques années. Puis là, la famille, dans le fond de sa fille, se sont extensionnées, fait qu'ils ont décidé de vendre pour se rapprocher de leurs petits-enfants. Et là, ils m'ont appelée. Ils m'ont dit Tu sais, stéphanie, là t'as vraiment changé notre vie avec la cuisine et la salle de cinq minutes. La cliente est rentrée dans la cuisine, elle a dit je me vois avec mes enfants ici. On te rappelle, parce qu'on voudrait que tu fasses la même chose dans notre nouvelle maison. On veut que ce soit toi qui le fasses, parce que ça a changé notre vie. Ça, c'est comme le plus beau cadeau.

Speaker 3:

Vous parlez de la vie de famille. Vous avez des vies de famille, vous êtes mère de famille, des entrepreneurs, vous travaillez à l'extérieur, vous sortez. Comment conciliez-vous votre travail et votre famille? C'est très dur, mais t'as pas toi fait de planter des clous jusqu'à 24h avant d'accoucher, ou quelque chose comme ça.

Speaker 2:

J'ai géré un chantier à 8h avant de faire ma césarienne. Fait que oui, ok, fait que ça. Oui, ça je veux dire Elle n'est pas juste ça, tu me textais en train.

Speaker 1:

Ah oui, je t'ai textée en train. Elle t'est rendue à l'hôpital, puis elle me textait.

Speaker 3:

Peux-tu dire à ce client-là que je pourrais peindre à la rencontre, dit que tu avais de la misère à séparer un peu.

Speaker 2:

J'ai beaucoup de misère à séparer.

Speaker 3:

On a clairement la réponse ou la preuve hors de tout d'autre.

Speaker 2:

Exactement, mais c'est de la passion. Je pense que, à la base, ça prend de la passion pour être à ce point-là.

Speaker 3:

Mais tu as démoli ta cuisine enceinte jusqu'aux oreilles ou presque.

Speaker 2:

Je n'ai pas démoli que j'ai vécu une bonne partie enceinte, une autre partie en essai de Oui, mais ça a été une belle expérience. Puis, ça m'a permis aussi d'être plus ouverte à comprendre les clients également. Quand tu vis un chantier où tu es une nuit complète, pas de toit au-dessus de toi, t'es prête à comprendre tous les clients qui vont vivre la poussière.

Speaker 3:

Ça t'a aidée à être une meilleure entrepreneur que d'avoir vécu dans la rénovation?

Speaker 2:

Oui, ça c'est sûr. Moi, quand ils me disent je ne sais pas comment on va gérer tout le repas familial, ok, j'étais seule avec mon conjoint, mais j'ai prévu de la nourriture prête d'avance pendant comme un six mois, ça c'est de donner tous ces trucs-là que moi, j'ai réalisés en cours de route. Le traiteur, et tout ça, ça c'est un truc que je donne à chaque client, et tout ça.

Speaker 3:

Et comment tu gères, toi, le travail et la famille Moi j'ai travaillé beaucoup sur moi au niveau psychologique.

Speaker 1:

Ah oui, oui, parce qu'à un moment donné, je n'étais plus la maman que je voulais être. Je trouvais que je voulais vraiment accorder du temps à mes enfants, mais j'avais mon autre bébé, l'entreprise. Puis, à un moment donné, ça s'est confronté. Je veux dire, de toute façon, tous les grands changements arrivent avec des grandes confrontations. Puis, moi, j'ai vraiment pris la décision de choisir ma famille. Quand tu places des priorités dans ton cœur, il faut que ça suive aussi avec le reste. J'ai décidé de ne plus travailler tous les soirs, j'ai décidé de ne plus travailler les fins de semaine. Puis, c'est challengeant, parce que quand tu as ton entreprise, tu te dis mais je vais-tu avoir assez d'argent? Les clients vont-tu quand même vouloir travailler avec moi? Puis là, je me suis dit tant pis s'ils ne veulent pas travailler avec moi. Moi, j'ai des enfants. Puis, moi, je veux les voir grandir. Puis, c'est ça, la décision que j'ai prise Fait que je continue dans cette ligne-là.

Speaker 1:

Puis, là où Amélie disait toi, tu traces vraiment la ligne, c'est qu'à un moment donné, j'ai décidé de ne plus répondre aux messages, aux textos, quand je ne suis plus sur les heures de travail parce que je fais les devoirs avec mes enfants. Puis, ces gens-là, ils ont des enfants aussi. Puis, ce n'est pas vrai qu'ils vont être à l'ordinateur puis au diapason de chacune des conversations de leur boss. Fait que j'ai décidé d'être mon propre boss, puis d'être l'employé de mon propre boss, puis j'ai décidé que j'avais le droit à avoir une vie de famille. Une vie de famille, une vie de couple, c'est comme ça que j'ai tracé la ligne.

Speaker 3:

Wow, j'espère qu'il y a plein de gens ici qui ont pris des notes. Il faut que j'en prenne aussi des notes là-dessus.

Speaker 1:

Mais tu sais, elle est tellement droite, la ligne, qu'on a engagé une de mes meilleures amies comme employée. Puis, quand je l'appelle, je lui nomme OK, aujourd'hui, est-ce que je pourrais parler à mon ami, s'il vous plaît, parce qu'il faut que la ligne soit tracée. Je ne parle pas de job en dehors de la job, pas juste avec elle dans la vie en général. Je ne parle pas de ma job si je ne suis pas à la job Terminé.

Speaker 3:

La ligne, elle est là. C'est différent. puis, en même temps, c'est très complémentaire. Il y a des apprentissages que vous pouvez tirer l'une de l'autre Au niveau du service à la clientèle aussi, probablement, que c'est différent de votre façon d'être Toi. tu ne dois pas en laisser passer trop, je pense, Stéphanie.

Speaker 1:

Je pense que les clients aussi, ils nous respectent quand on a une certaine rigueur. no-transcript. Ça ne peut pas fonctionner de cette façon-là. Voici ce que je vous recommande. Puis qu'ils ne soient pas à l'aise de m'appeler, admettons un dimanche matin, pour me dire Hey, tu ne sais pas ce qui est arrivé. Je peux l'entendre le lundi ça. Puis ce n'est pas parce que je ne me soucie pas de leur travail, C'est juste parce que, le dimanche matin, je fais à manger avec avec mes enfants.

Speaker 1:

La ligne. Oui, j'ai l'air hyper rigide, mais en fait, c'est juste. Je veux être capable que les clients comprennent que j'aime vraiment mon travail, mais j'aime plus ma famille. C'est juste ça.

Speaker 3:

Je trouve ça magnifique comme conversation. Je suis convaincue que ça résonne à bien des égards, peu importe le métier qu'on fait, qu'on soit entrepreneur ou pas, peu importe le métier qu'on fait, qu'on soit entrepreneur ou pas. Quand on est avec nos enfants, est-ce qu'on peut leur offrir cette plus grande des présences? ou quand on est avec nos conjoints, ou nos amis, nos conjoints si vous en avez plus qu'un, je ne sais pas si c'est le cas, en tout cas, peu importe. Des fois, tantôt, vous me disiez changer quelques mots dans le courriel, mais c'est parce qu'on est quasiment aux antipodes.

Speaker 2:

Tu sais, comme là disait moi je vous vois, ben moi je tutoie, moi je communique par courriel, ben moi je parle par Messenger et par texto. Tu sais, moi c'est très personnel, moi je veux changer leur monde, je veux être prèsils se sentent soutenus.

Speaker 3:

Donc, ils vont t'appeler la fin de semaine le soir.

Speaker 2:

Oui, ils vont m'appeler la fin de semaine le soir, je vais l'arrêter le foutu devoir avec mon enfant, parce que je vais leur répondre, et je le sais qu'il faudrait que je fasse comme elle, je le sais, je travaille de plus en plus là-dessus, mais c'est ça. Ça fait vraiment deux antipodes complets pour mettons, par exemple, un courriel où on est un petit peu Comment je peux lui dire ça.

Speaker 2:

On a une situation où il faut être franche, claire, mais qu'on n'ait pas l'impression de brusquer la personne. À deux, je pense qu'on est très bonnes parce qu'on va aller chercher nos forces, ce que, des fois, on peut appeler des faiblesses d'un côté, mais nos forces d'un autre côté, on d'un autre côté, mais, on l'a dit, on a des origines différentes.

Speaker 1:

Moi, mes origines sont vraiment plus by the book. Tu sais, il y a une procédure. Puis Amélie, c'est le côté plus humain, plus enveloppant, fait que des fois, moi j'énumère des faits, ok, est-ce que mon travail est bien fait? Est-ce que je l'ai fait au meilleur de mes compétences? Est-ce que j'ai été assez claire? Si la réponse est oui à toutes ces questions-là, clairement, on adresse la problématique. Mais Amélie, elle, elle va le relire et elle va dire moi, je changerais ce mot-là, qui pourrait être interprété de façon un peu trop brutale.

Speaker 3:

Puis, je viens de l'adoucir.

Speaker 1:

Puis ça fait en sorte qu'à la fin, on a quelque chose avec un message clair, mais qui est vraiment comme dans un grand de velours.

Speaker 3:

Tantôt tu m'as parlé, amélie, que tu entendais la maison te parler, tu avais comme la capacité ou la perception que la maison disait comme ça. Voici les possibilités qui s'offrent à toi. Est-ce que, Stéphanie, tu as aussi cette capacité-là?

Speaker 1:

Oui, moi, en fait, c'est complètement différent. C'est que c'est un processus vraiment intuitif. Puis, tu sais, on a comme une relation avec notre travail où, tu sais, on n'a pas le choix de faire confiance à l'invisible. C'est quelque chose qui est intangible, une idée. Mais quand l'idée est là, parce qu'on le travaille, l'espace, on a des outils, mais on a comme le feeling que c'est ça que ça vous prend. En fonction de ce qu'on a perçu de vous lors de la première rencontre, en fonction de ce qu'on a vu comme dynamique familiale quand on vous a rencontré, en fonction de ce que vous avez arrangé, il y a quelque chose qui ne s'explique pas, mais qui est là, puis il faut juste l'écouter Et ça, c'est dans tout, tout.

Speaker 3:

C'est magique Quand on parle de design intérieur, puis de construction, puis de rénovation, puis qu'on soit capable d'avoir une conversation comme on l'a en ce moment, qui est hyper riche, qui est profonde et qui ajoute aussi de la conscience, de l'intuition et de l'invisible, encore, plus Encore ceci Encore, encore, encore. Comment vous avez? Ça fait cinq ans que l'entreprise Atelier Origine existe. Quel est votre point en commun? Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, vous vous dites on travaille ensemble parce qu'on sait qu'on peut avoir un plus?

Speaker 2:

grand impact chez les clients. On s'est rencontrées à l'école pour en parler. C'est vraiment elle. Elle quittait. C'était sa dernière année. On était dans une entreprise-école Garneau Travail. Moi, je commençais. Puis, le temps d on a découvert qu'on avait tellement de belles affinités. On a jasé pendant une nuit complète en cousant des rideaux pour Garnot. On a eu un coup de cœur mutuel. Après ça, elle est partie à son compte. Moi, j'ai fait mes trois années. J'ai travaillé à un autre endroit, mais à chaque fois qu'on se voyait au salon Expo Habitat, c'était comme.

Speaker 3:

Ah, salut.

Speaker 1:

Amélie. C'est comme du fleur professionnel, on revient toujours à l'analogie du couple Parce qu'on s'est vraiment cruzées longtemps.

Speaker 2:

À un moment donné, quand j'ai décidé vraiment de partir à mon compte, elle m'a appelée et m'a dit Hey, j'ai entendu dire que tu pars à ton compte. Je travaille avec un ébéniste et il travaille vraiment bien. Je pense que ce serait vraiment une belle addition à tes services. Puis, je pense qu'on a eu un coup de cœur après ça. Puis, à un moment donné, durant une recherche, de stage.

Speaker 1:

Oui, c'est ça, c'est qu'on accueillait des stagiaires pour leur montrer justement comment travailler, etc. Puis on était en train de passer des entrevues. Puis, entre deux entrevues, amélie elle me dit il faudrait vraiment qu'on monte une business ensemble.

Speaker 1:

On est tellement complémentaires, fait que là, je suis comme ben oui tu sais quand ça viendra, peut-être dans la semaine, l'ébéniste nous annonce qu'il ferme ses portes, qu'il fait faillite. Fait que là, on s'est regardé, on a fait ben, c'est là, c'est maintenant. C'est maintenant que ça se passe. Oui, dans le fond, on a proposé une association avec les ébénistes qui travaillaient déjà Pour eux. on se disait je ne peux pas concevoir que toute votre expertise, dans le fond, s'en aille au chômage.

Speaker 3:

C'est comme pas possible.

Speaker 1:

Fait que là, on leur a proposé de s'associer De eux. Partir Oups.

Speaker 3:

De eux partir moi aussi.

Speaker 2:

De partir à leur compte, mais de s'auto-subvenir.

Speaker 1:

Les deux, oui, exact, ce qui fait que là, atelier Origines est né, puis tu sais, quand tu dis que tu l'appelles, puis que tu le colles à l'univers.

Speaker 2:

C'est clairement ça, Mais nous c'est dangereux.

Speaker 1:

Par l'univers.

Speaker 2:

C'est assez dans la même époque.

Speaker 1:

On a la réponse très rapidement.

Speaker 3:

Qu'est-ce que vous souhaitez qu'Atelier Origines devienne peut-être à court, moyen et long terme? Est-ce que vous avez une idée? Avez-vous calé la shot à l'univers déjà?

Speaker 2:

On l'a déjà calé. C'est sûr que les ministéries, on connaît la capacité qu'on peut prendre. L'idée n'est pas de la grossir. On ne veut pas devenir des grosses machineries, avoir le côté humain qu'on a actuellement avec nos clients. Ce qu'on aimerait puis, présentement on tend à ça, c'est qu'avec le podcast, ce que ça nous a permis de faire, c'est de l'éducation théorique. On aimerait bien amener le pratique à ça, donc d'aller peut-être faire des achats de flip, qu'on pourrait tout faire, la gestion au complet, que tout ce qu'on a montré dans le podcast en termes de théorie, on l'emmène aux pratiques. Voilà comment nous, on le fait de cette façon-là, et de ça va naître, à notre avis, gestion origine qui va nous permettre vraiment de gérer des chantiers au complet.

Speaker 3:

Gestion, origine. c'est tellement le fun, déjà, on sait ce qui s'en vient dans quoi. Ça, c'est quoi? 2025, 2026, 2027?

Speaker 1:

On va voir Dans le fond, si on se met une date des fois, c'est de se mettre beaucoup de pression.

Speaker 3:

On ne veut pas un certain moment.

Speaker 1:

Nous, on a lancé l'idée de gestion Origine parce qu'à un moment donné, ça ne nous suffit plus. juste les bénisteries, parce qu'on a beaucoup trop d'idées. puis on a le goût d'avoir des projets ensemble. C'est surtout ça qui nous motive à aller plus loin avec Origine, c'est qu'on aime se travailler ensemble, mais on n'a pas assez souvent l'occasion de le faire. Ce qui fait que Gestion Origine, ça rassemble vraiment nos deux têtes, c'est qu'on a une maison, puis on pourrait avoir une pièce chacune, comme on pourrait mettre nos deux idées ensemble, ou ça pourrait être l'énergie d'une dans une maison, l'énergie de l'autre dans une maison. Puis tu sais d'en faire des maisons modèles. Regardez les nouvelles quincailleries qui viennent de sortir. Il y a matière à faire tellement de choses.

Speaker 3:

J'aime l'idée que ça soit pas une limite d'avoir une entreprise et que vous ayez de la curiosité et de l'engagement à dire mais quoi d'autre est possible, comment on peut faire les choses autrement, comment on peut agrandir, comment on peut impacter encore plus?

Speaker 1:

Tu sais la routine, ça tue tout, oui, même un couple, Si tu ne dates pas ton chum une fois de temps en temps à un moment là, il y a quelqu'un d'autre qui va te déter là, mais c'est pareil.

Speaker 2:

Ça c'est très drôle, parce qu'il y a eu une période de temps où j'ai failli partir avec d'autres designeurs locales.

Speaker 1:

Eh oui.

Speaker 2:

OK, on déroge vraiment mais c'est quand même très bon. À savoir, parce que c'est vraiment ça, Je me disais on va prendre un local, on va pouvoir emmener d'autres designeurs, Les designeurs ne sont pas capables d'avoir de local, ils vont pouvoir aller à cet endroit-là. Il va y avoir des formations, les clients vont pouvoir se présenter. Moi, je veux emmener le plus possible toute cette connaissance-là pour tout le monde. L'idée, c'est ça au départ.

Speaker 1:

Et là j'annonce ça Vous êtes ensemble, on est déjà ensemble, ça fait trois ans qu'on est ensemble à ce moment-là.

Speaker 2:

Puis là je dis Ouais, steph, je vais me prendre un local avec mon amie la designeur». Ah, ok.

Speaker 1:

Et là, moi je ne l'ai pas reçue comme elle l'avait vue, ça, c'est de l'infidélité, là.

Speaker 2:

Moi là, elle m'envoyait des vocales et elle dit j'ai l'impression de tendre un chocolat à ma femme, qui est déjà sur le point de me tromper, Mais où?

Speaker 1:

Là, vraiment, on n'était plus sur la même longueur d'onde. Je me suis vraiment remise en question et je me suis dit OK, je suis vraiment plate. Là, clairement, je suis en mode routine. OK, j'ai un couple, je vogue sur le même bateau, sur le même eau, il n'y a pas de tempête, il n'y a rien qui fait qu'on peut s'accrocher l'une à l'autre. Fait que là, l'idée du podcast est arrivée là, exact, d'après moi.

Speaker 3:

je vais recommander ce podcast-là pour les couples, pour les entrepreneurs.

Speaker 2:

À la blague d'un podcast. On dit toujours qu'on sauve les couples.

Speaker 1:

Oui, on sauve les couples, vous en avez sauvé.

Speaker 2:

Je pense que oui.

Speaker 3:

Et vous vous êtes sauvés aussi mutuellement. Merci infiniment d'être venu jouer avec moi.

Speaker 1:

Amélie, on va avoir l'occasion de se revoir dans un autre podcast.

Speaker 3:

Moi, amélie, on va avoir l'occasion de se revoir dans un autre podcast. Stéphanie, je vais toujours être ouverte. Juste en passant, parce que moi, je suis tombée littéralement sous le charme. On est quand même à 200-300 kilomètres de distance. Est-ce que c'est possible de travailler avec des designers d'intérieur même si vous n'êtes pas à proximité?

Speaker 2:

Oui, tout le temps.

Speaker 1:

Oui, c'est ça, tu sais. tu peux pas créer un design sans venir sentir l'énergie.

Speaker 3:

On te l'a dit tout est une question d'énergie.

Speaker 1:

Fait que, oui, on va se déplacer, c'est sûr. Puis, ça va nous faire plaisir d'aller explorer, justement, des nouveaux lieux, parce que c'est pas la même histoire à Québec, québec à Montréal. C'est tout ça qui est le fun pour nous.

Speaker 3:

J'ai hâte de voir ce que ma salle de bain va vous dire. On a hâte aussi. Merci, tellement Merci. Si vous avez des questions, des commentaires, vous avez envie de connecter avec Stéphanie, amélie et Atelier Origines tous les détails sont dans la description de ce podcast Et si vous avez des questions parce que, qui sait, on pourrait peut-être faire un autre épisode avec un question-réponse écrivez-le dans les commentaires. Que vous soyez sur Google Podcasts, apple Podcasts, sur YouTube, peu importe Au lieu d'écrire j'ai beaucoup aimé l'émission vous pouvez le faire aussi, mais vous pouvez également écrire votre question, puis ça va nous faire plaisir de créer du contenu sur les réseaux sociaux pour pouvoir répondre à votre question. Merci d'avoir été là. Merci à vous, à tout bientôt, j'espère. Salut.