Impacter le monde avec Karine Champagne

39. Radiologue et mannequin: Comment capturer son essence avec Valérie Brochu

May 28, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 40

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Retiens ton souffle... Ne bouge plus ... clic!

Lorsque Valérie Brochu, radiologue de métier, a franchi le seuil de mon studio, elle apportait avec elle une histoire de transformation aussi surprenante que motivante.

En plein succès professionnel, Valérie était pourtant pourtant rongé par une quête épuisante de perfection, jusqu'à ce que la vie lui impose une halte obligatoire, l'obligeant à vous reconnecter à son essence.

Elle scannait "l'intérieur" de ses patients: Le moment était venu de se scanner elle-même!

Son processus de reconnexion est original: Un cours de maquillage qui l'a amené à devenir mannequin!

Valérie met en lumière comment elle a réussi à les réconcilier toutes les parties d'elle-même.

Pour découvrir Valérie Brochu
Sur instagram:
https://www.instagram.com/fabval_37/

Pour participer à une session de photo avec Valérie
https://magalieboulerice.com/product/cours-de-pose/


Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
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Pour explorer l'univers de la question:
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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

J'étais dans le faire, le faire, le faire, le faire. J'étais dans le je donne à l'autre. J'étais dans le devoir, le je dois performer Dans le. Je ne peux pas me tromper Dans le être tout le temps parfaite, on est parfaits pour qui? Pour les autres? Bonjour, je vous souhaite la bienvenue à cet autre épisode d'Impacter le monde. L'épisode aujourd'hui risque de vous surprendre. Mon invitée est médecin spécialiste en radiologie. Donc, elle analyse, elle scanne les corps à la recherche des anomalies afin d'aider les patients à prendre du mieux. Donc, elle offre une très, très grande présence, une grande précision, présence et précision qu'elle ne s'était pas vraiment encore offerte. Il y a eu une grande transformation du moment où il a choisi de poser un regard différent sur elle. Valérie Brochu, es-tu prête à impacter le monde? Ben là, prête, mais zin que je suis prête, let's go. Qu'est-ce que c'est pour toi, impacter le monde? Impacter le monde, c'est une excellente question. En fait, je pense que c'est de personnifier et d'être le meilleur de soi-même pour, éventuellement, inspirer ou être un exemple pour les gens autour de soi, de dire Hey, voici jusqu'où tu peux aller, voici qu'est-ce qui est possible pour toi, parce que c'est possible pour moi, et donc, c'est vraiment. Je pense que c'est ça, c'est d'offrir un exemple, une vue différente, peut-être même un port d'attache à quelqu'un qui se cherche, puis qui se dit finalement, je me reconnais vers cette personne-là, regardez ce qu'elle fait. Ça m'inspire Poser un regard différent. Tu en as fait mention. Il a fallu que tu poses ce regard-là différent sur toi. Oui, comme médecin spécialiste, à un moment donné, tu as dit coudonc, je suis dans un sable mouvant, il n'y a plus rien qui marche. Qu'est possible? On veut vraiment explorer les deux univers. Commençons par médecin spécialiste en radiologie. Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, tu sens que, même si c'est une top carrière, il y a quelque chose qui ne marche pas? En fait, j'étais complètement déconnectée, mais complètement déconnectée. J'étais dans le faire, le faire, le faire, le faire. J'étais dans le je donne à l'autre. J'étais dans le devoir, le je dois performer Dans le je ne peux pas me tromper Dans le être tout le temps. Parfaite, mais parfaite pour qui, pour les autres? Parfaite pour mon travail, parfaite pour ma relation. Parfaite, mais parfaite pour qui Pour les autres? Parfaite pour mon travail, parfaite pour ma relation, parfaite dans mon rôle de mère, parfaite dans tout, mais parfaite égalait absolument pas ce que j'avais besoin.

Speaker 1:

Puis, à un moment donné, le clash est devenu tellement important que je suis rendue, comme tu le disais, c'est vraiment le sable mouvant. À un moment donné, j'ai réalisé que j'étais en train de me faire littéralement et très, très graduellement. C'est le principe de la grenouille qu'on lance dans l'eau chaude. Là, j'étais dans l'eau chaude, bien tranquillement et je ne m'en rendais pas tant compte jusqu'à temps qu'elle part dessus la tête, puis que j'étais sur le point de ne plus avoir rien à m'agripper et que je me suis dit si je ne fais rien, je vais littéralement mourir. C'est exactement, je me disais je vais mourir par en dedans.

Speaker 1:

Valérie va disparaître. Puis, ça a été comme une espèce d'électrochoc incroyable. Ça s'est fait super rapidement, sur quelques semaines. J incroyable, ça s'est fait super rapidement sur quelques semaines. J'ai fait un ménage qui a aucun sens dans ma vie, mais ça a été très long après d'arriver à trouver où je voulais aller avec ça, parce que je m'étais tellement projetée dans les autres et j'avais tellement perdu toutes sortes de personnalités que je n'avais aucune idée qui j'étais, à part d'être médecin ou à part d'être mère de famille, à part d'être conjointe.

Speaker 1:

Valérie, c'est quoi qu'elle aime? Valérie, c'est quoi qu'elle écoute comme musique? Valérie, c'est quoi, à part travailler, qu'est-ce qu'elle aime faire quand elle n'a pas besoin de travailler. J'avais étaient ce que les autres faisaient autour de moi et ce auquel je me moulais Fait que j'étais comme une espèce de caméléon qui passait son temps à se moduler en fonction de la personne qui était autour. Mais Valérie n'existait pas.

Speaker 1:

Puis, quand que j'ai Je te dis ça a été vraiment, c'est soit que je fais quelque chose ou je meurs. C'était un ou l'autre, c'était rendu là. Puis, bien, c'est ça, fait que là. À partir de là, j'ai dit bon, bien, j'ai décidé que j'allais pas mourir. Et on est bien contents, je suis vraiment contente que tu sois là.

Speaker 1:

Puis, je suis convaincue qu'il y a qu'on fait. Puis, on a cette grande étiquette-là de la job, ou peu importe que ce soit mère de famille. On l'incarne tellement qu'on se dit OK, mais j'ai aucune idée. Où est-ce que je m'en vais? Qui suis-je? Que fais Fège? pourquoi je suis ici? qu'est-ce que ça donne d'être ici? T'arrives à un stade où tu te dis mais voyons, ça peut pas juste être ça, ça peut pas juste être ça. Ça, c'est une des grandes questions, c'est tout le temps ça. Tu te dis voyons, c'est pas ça, ça se peut pas que ça soit ça. Ben non, j'étais pas heureuse. J'avais la famille, j'avais la maison, j'avais tout sur papier pour être heureuse. Mais c'était long avant que je finisse par réaliser, de faire le chemin, de me rendre à c'est quoi que le cœur, puis le corps, ils veulent. Tu vois, je viens d'avoir comme une image.

Speaker 1:

Si on pouvait faire une radiographie de l'énergie, tu aurais vu probablement une section au niveau du cou. Il y avait un espace, parce qu'il n'y avait pas ce flux d'énergie-là entre la tête et le cœur. C'est bon. Puis tu parlais, puis j'ai dit c'est drôle, moi, j'ai vu la couleur rouge. J'ai vu le rouge au niveau de la tête parce que j'étais uniquement et constamment dans mon énergie masculine, mais constamment. Et puis, en bas, il ne se passait rien. Tout était en haut, comme on se disait quand on a jasé, c'était vraiment le corps qui servait la tête. Puis c'était la tête qui gérait. Mais la tête, elle gérait pour qui? Pas pour moi, elle gérait pour les autres.

Speaker 1:

À un moment donné, quand tu réalises ça, tu te dis ça n'a pas de sens d'être déconnecté comme ça. Qu'est-ce que je fais pour me reconnecter à ça? Et tu as trouvé vraiment quelque chose d'assez fantastique et surprenant, alors que Dr Brochu est aussi mannequin. C'est la seule fois où je vais t'appeler Dr Brochu, premier. Mais tu as choisi de devenir mannequin. Mais là, il faut que tu nous parles de cette transition-là. Tu es dans un, dans un sans-mouvement où tu stagnes en ce moment.

Speaker 1:

Puis là, tu commences à dire mais qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce qui peut me réanimer, littéralement, l'énergie, l'âme, la lumière intérieure, qu'est-ce que t'as fait? Ça a pris deux ans, avant que je, que je patauge et que j'ai aucune idée. Parce qu'à un moment donné, c'est beau de se dire OK, je suis complètement déconnectée, mais après ça, c'est quoi, l'étape suivante, qu'est-ce que je fais? Puis, c'est difficile quand tu réalises à quel point tu t'es mis dans une situation où tu es rendu si loin que ça dans la déconnexion de tout de suite shifter, et de dire dans la déconnexion de tout de suite shifter, puis de dire ah, mais non, à partir de maintenant, tout va bien, puis je vais me connecter, ça va être parfait. Ben, non, ça prend un temps.

Speaker 1:

Moi, mon temps, ça a duré un gros deux ans que j'étais, comme on se dit, j'étais dans la colère, dans le ressentiment, mais majoritairement envers moi-même, parce que je me disais je ne peux pas croire que je me suis laissée dans cet état-là aussi longtemps. Puis, c'était violent, j'avais des crises de colère, puis ça sortait de tout le bord de côté, je pleurais, puis je faisais tout les temps, puis il est venu un moment où j'ai vraiment pogné le rock bottom, c'est que j'ai physiquement mon corps relâché. Je me suis mis à avoir des vertiges, je me suis mis à être, je dormais. J'ai dormi, comme je te disais, 24 heures, quasiment en ligne, à un moment donné. Puis, un de mes collègues m'a dit un jour, quand il m'a trouvé en train de pleurer en avant de ma console À l'hôpital, parce que je rentrais le matin, puis c'était les deux pieds par en avant, puis j'étais assise en avant de ma console, j'étais même pas capable. Nous, on dicte, quand on dicte nos rapports. J'étais même pas capable de parler dans le micro, parce que j'avais pas de son qui sortait, parce que, dès que j'ouvrais la bouche, tout ce que je faisais, c'était pleurer.

Speaker 1:

Puis, genre, là, ça n'a pas de bon sens. Et je suis allée voir la psychiatre, et la psychiatre a dit je parle, je raconte un peu de ça. Puis, quand elle me dit écoute, valérie, je pense que c'est clair. Je dis je ne sais pas. Elle dit c'est assez clair, qu'est-ce que tu penses que tu as? Puis là répondre à ça.

Speaker 1:

Puis, je me dis ben, je suis en épuisement. La mariante m'a dit ben, pas tout à fait. Elle dit, mais encore, j'ai dit dépression. Elle dit t'es dans dépression majeure, ma chère, mais majeure. Elle a dit depuis longtemps, clairement, depuis des années. Mais tu compenses.

Speaker 1:

Et là, ben, j'ai fait, ben d'accord, moi, je suis comme ça. Tu me dis OK, mais qu'est-ce qu'on fait? Tu avais cette énergie-là, quand même. Oui, j'ai dit mais là, qu'est-ce qu'on fait? Parce que là, j'étais rendue à un stand où je n'étais même plus capable de vivre avec moi-même. J'ai dit je veux, je veux, mais je n'avais pas.

Speaker 1:

Elle m'a dit tu coches toutes les cases sauf les pensées suicidaires. C'est la seule chose que tu n'as pas. J'ai dit mon Dieu, j'ai dit merci, parce que je ne peux pas imaginer ce que c'est de vivre cet état-là avec des pensées suicidaires. Je pense que la conscience qui nous pousse pour l'avoir toujours dit merci à ma conscience de m'avoir indiqué que c'était le temps d'aller voir un médecin. Est-ce que c'était plus dur pour toi parce que tu arrives du milieu médical? Est-ce que c'est plus difficile d'aller chercher de l'aide Très Psychologique, très Toi, c'est clair, tu regardes des radiographies, tu le sais, t'arrives de la culture médicale.

Speaker 1:

La culture médicale, c'est tu ne peux pas être faible, et c'est un peu défini comme être faible. Ceci étant dit, maintenant que j'ai passé à travers, je le vois différemment. Mais reste que quand tu es formé, tu es formé à être performant. Puis tu es formé à être un robot. Littéralement, toi, tu es formé à être performant depuis que tu es en secondaire, 4, 5, même avant. Mais du moment où tu as commencé à dire je veux aller en médecine, au cégep, sciences pures, et tout le reste, c'est de la performance, c'est de la performance, que de la performance, toujours de la performance. Puis d'arriver à un moment où tu dis En fait, c'est parce que c'est challengeant, parce que tu dis je le sais, que je ne vais pas bien, mais tu l'interprètes comme un signe de faiblesse.

Speaker 1:

Puis, éventuellement, tu réalises tu fais bien. Non, c'est tellement fort d'être capable de dire je vais aller chercher de l'aide. C'est l'inverse, ça prend une force, parce que tu te dis je veux m'en sortir, je veux réussir à passer à travers de ça, mais ça me prend de l'aide. Mais c'est sûr que tu as la dichotomie de dire OK, mais moi, dans mon milieu, c'est pas. T'es pas tant censé le montrer, que ça va pas bien, t'es censé te gérer.

Speaker 1:

Et quand tu travailles, puis tu travailles, tu performes, tu découpes, c'est ça, tu te déconnectes. C'est ça que tu as fait toute ta vie, ou une grande partie de ta vie. Je me suis déconnectée. Là, c'est le processus de se reconnecter. C'est long longtemps. On en a parlé aussi en pré-entrevue. Je viens d'avoir un flash.

Speaker 1:

Toi, tu annonces bien souvent je ne sais pas si c'est directement aux patients ou au médecin, mais tu as du diagnostic, des cancers, des tumeurs, des gens qui sont en fin de vie. Tu vois les métastases partout. C'est ça que tu veux À tous les jours. Et là, il y a une partie de toi qu'il ne faut pas qu'il soit trop enseveli par ça, envahi par ça. Tu n'as pas le choix de couper.

Speaker 1:

Quand tu commences comme jeune médecin, tu n'as pas le choix. Ça ne me dérange pas, ça ne m'affecte pas, ce n'est pas moi. Ma job, c'est de diagnostiquer, puis le reste, ça ne m'appartient pas. Là, il y a un moment donné où ça commence probablement à chatouiller davantage possible. Oui, parce que tu dis en même temps, au même moment, où est-ce que moi, je suis en train de me dire ça ne peut pas être juste, ça la à des gens qui reçoivent des diagnostics, pour qui leur vie chamboule, mais du mauvais côté, dans le sens que, oui, tu peux le voir, chaque personne va le vivre d'une manière différente. Mais reste que le jour où tu te fais annoncer que tu as un cancer, c'est sûr que c'est comme tu dis souvent, tes coups de deux par quatre. C'est un pas pire coup de deux par quatre Fait que de dire, de te dire je peux pas croire que ça va être rien que ça.

Speaker 1:

En même temps que tu vois des gens qui, hier, ça allait bien, puis aujourd'hui, leur vie vient planter, puis tu te dis attends minute. J'ai dit moi, ça va bien, je suis en santé, j'ai la vie devant moi, mais la vie, en même temps, ça peut arrêter n'importe quand. Puis, tu sais, comme je t'avais contente à un moment donné, il y a un patient qu'on investiguait, puis que je devais faire une procédure pour l'investigation de ce qu'on voyait, bien que c'était probablement des métastases. Puis, le monsieur m'a dit Hey, j'ai attendu toute ma vie, j'ai attendu toute ma vie d'arriver à ma retraite. Puis là, je suis à ma retraite, puis ça arrive, puis le pauvre monsieur mal, justement, il n'y avait plus grand-chose à faire. Puis tu te dis voyons que je vais attendre toute ma vie d'arriver Le, quand je vais faire ça, quand Je vais faire ça, quand je vais arriver à telle étape de ma vie.

Speaker 1:

Et là, ça a été le clash de dire non, non, ça n'a juste pas de bon sens Ici, maintenant, let's go, reconnecte au plus vite, parce que la vie est en train de passer devant toi. Puis c'est pas le temps de te réveiller à 82 ans puis de dire écoute, il n'y a jamais trop de temps. Mais reste que tu te dis non, non, là, tu as la chance, tu viens d'allumer, là, je le vois, fait que. Qu'est-ce que tu vas faire avec ça à partir de maintenant? Ce monsieur-là qui avait des métastases, il t'a Cette reconstruction et cette reconnexion, elle est passée par l'extérieur.

Speaker 1:

Toi qui regardais tellement à l'intérieur, tu observais, tu as commencé à te maquiller, à devenir mannequin, à faire de la photo. Donc, tu as tout le temps été dans le domaine de la photo intérieure. Oui, quand tu m'as dit ça, j'ai réalisé, je me suis fait bien, voyons, c'est vrai, j'ai toujours été dans la photo, dans l'image, dans l'image intérieure. L'extérieur, ça a été une partie de ta bouée de sauvetage. Ça a été une très, très grosse bouée de sauvet. Je suis partie du moment.

Speaker 1:

Où est-ce que j'étais? Malheureusement, j'étais fade. J'avais complètement déconnecté de mon corps, complètement déconnecté de moi comme femme. La femme, elle n'existait pas. J'étais uniquement dans mon côté masculin, comme je disais, fait que de reconnecter à la femme, c'est comme on se dit. Pour moi, le COVID a été complètement salutaire, parce qu'avec le COVID est arrivé que j'avais un peu plus de temps.

Speaker 1:

Ça m'a comme permis de prendre un peu de recul par rapport à mon travail aussi, parce qu'étonnamment, dans mon cas, on a beaucoup ralenti. On avait beaucoup moins de patients traités, parce qu'on ne voyait plus de patients externes. Donc, je travaillais peut-être une journée, semaine. Je me suis faire Et là, je dis à mon chum écoute, je pourrais peut-être prendre des cours de maquillage en ligne, why not?

Speaker 1:

Puis, des téléphones qui nous écoutent. Le lendemain, j'ai une annonce qui me pop sur mon téléphone, du programme Belle pour moi de Marlène Pellerin. Fait que là, je dis bon, écoute, let's go, on y va. Est-ce que tu avais déjà été intéressée par un côté artistique? ou OK, toujours OK. Mais jeune, oui, oui, jeune, j'adorais me maquiller, j'adorais m'habiller, j'aimais ça, me coiffer.

Speaker 1:

Puis, tu sais, quand j'étais jeune, c'est ça, moi, je passais ma vie à regarder, intégrer, apprendre sur le domaine de la mode, des mannequins. J'étais dans les années 90. Donc, moi, tous les mannequins, le Big Five, j'étais passionnée par ça. Mais c'est ça, c'est comme. Là, tout le reste s'est embarqué. Puis ça a fâché, littéralement. Puis là, c'est revenu. Oui, c'est revenu En 2020.

Speaker 1:

En 2020. J'ai commencé ça, j'ai commencé le cours de maquillage Et là, comme je fais tout le temps, je, quand je commence quelque chose, moi ça y va. Puis on lâche pas. Mon chum est un peu découragé, mais bon, fait que là, je suis tombée dans le maquillage, je me suis équipée. J'avais rien, j'avais même pas un mascara. Toi, t'as acheté la grosse boîte en partant, j'ai dévalisé la boutique de Marilyn, j'ai tout acheté.

Speaker 1:

Puis là, sur le groupe de Belle pour moi, sur Facebook, je commençais à me montrer un petit peu plus. Mais dans ce côté-là, puis, tu sais, veux, veux pas. C'est un groupe d'entraide qui est tellement puissant parce que toutes les femmes sont comme Oh my God, c'est tellement beau, t'es rayonnante, t'es belle, c'est ultra. C'est pas satisfaisant, mais c'est valorisant. Ça faisait du bien, ça faisait du bien. Tu te fais flatter tout doucement, tu fais comme c'est le fun à lire, c'est le fun à voir. Et là, par la suite, à force de butiner un petit peu et de voir ce qui se faisait.

Speaker 1:

Je suis tombée sur Noémie Baron, qui est styliste. Puis, là, je me suis commencé à m'intéresser au stylisme, j'ai commencé à m'intéresser aux vêtements. Je me suis dit let's go, on part. Je suis partie là-dedans.

Speaker 1:

Ce que j'aime, juste pour faire le parallèle des gens qui nous écoutent en ce moment, c'est que, bien souvent, notre passion, ou ce qui va éveiller quelque chose en nous, on ne sait pas trop ça va être quoi, mais ce que j'aime, c de maquillage, ah, finalement, je vais acheter tout le maquillage. Je vais quasiment acheter la business. Tu t'es formée comme maquilleuse, après, hop, il y a autre chose, puis t'aurais pu délaisser ça. T'es restée, puis on va en parler.

Speaker 1:

Mais ce que j'aime, c'est juste te donner la permission de dire qu'est-ce qui me ferait du bien ici. Ça me tente. Juste de même, juste de même, ça me tente. Puis, je ne me posais pas plus de questions que ça. Je me suis dit ça m'appelle Let's go, on l'essaye.

Speaker 1:

Je veux dire, à un moment donné, la peur qui va arriver, c'est que, finalement, je n'aime pas ça. Bien, ça ne sera pas ça, c'est tout. Il y a tellement de gens qui ont peur de se tromper, qui ne veulent pas. Oui, mais si je fais ça. Peut-être que ça va. Je vais avoir perdu de l'argent. Non, non, tu ne perds pas de l'argent. Oui, peut-être On commence par quoi? On ne peut pas l'avoir nécessairement du premier coup.

Speaker 1:

Aucune idée, on ne sait pas. On va laisser fleurir ça. J'aimais ça me maquiller quand j'étais petite. On va essayer. On retourne à ça.

Speaker 1:

Moi, j'aimais ça faire des entrevues. Agathe. Tu vois, exact, je suis revenue. C'est la con, exactement, qu'est-ce que tu voulais faire? à revient à ça à un moment donné. Écoute, c'était carrément ça.

Speaker 1:

Parce que, comme je disais, j'avais aucune idée. Je ne savais même pas ce que j'aimais comme musique, je ne savais pas ce que j'aimais faire comme hobby. Je n'avais aucune idée. Mes seules références étaient mes références de quand j'étais adolescente, à quel je me découvre. Chaque élément fait que tu te découvres un petit peu plus, peu importe, comme tu disais, que finalement, ça soit la bonne voix ou pas, ultimement tu as découvert quelque chose sur toi. Donc, au final, tu gagnes, tu gagnes, tu. Marmite incroyable. Je suis tombée dans ma marmite d'obélix, mais genre la marmite infinie.

Speaker 1:

C'est Noémie qui avait partagé cette publication-là de Nathalie Godin, qui est une photographe boudoir Et elle est à Québec. Et quand j'avais vu la publication, je me suis dit ah, un photo shoot. Elle cherche des modèles où elle veut. En fait, on pouvait l'engager Encore une fois, pourquoi pas? Et là, j'ai créé mon ami, ma bonne amie. Je lui ai dit ça, te tente-tu d'embarquer avec moi? Je lui ai dit, en même temps, c'était comme en novembre 2020.

Speaker 1:

On était restreint, mais on pouvait un peu. J'ai dit écoute, on va en profiter. Qu'est-ce que tu as dit? On va nu à Québec, on se loue une chambre, on s'en va nu à Québec, puis on vérifie, évidemment, tout va bien, on est en santé, tout ça, le côté docteur qui vient aussi pour nous rassurer Oui, c'est ça, j On part. Elle me dit ça me tente, certain que ça me tente.

Speaker 1:

On part et là, on fait les photos avec Nathalie. C'était d'une facilité, c'était un bonheur de chaque instant, parce que de un tu, tu sais, c'est ça, c'est que l'affaire, c'est que On en reviendra plus tard. Mais quand t'arrives dans un photoshoot, puis, c'est ce que j'ai eu le bonheur de faire à ce moment-là, c'est que tu te laisses aller. Tu sais, laisse-toi aller. Puis, il faut que tu fasses confiance un peu au processus. Puis, je me suis dit ben là, je vais essayer ça, puis là, on va essayer telle pose, puis on va essayer telle manière, et là, que ça a pas pris 30 secondes que moi et Marc-Christine, on était tout nus à se promener un peu partout pour faire des photos, mais tout ça pour dire qu'on était rendus. On trippait les deux. On a eu un plaisir incroyable.

Speaker 1:

Puis, avant les photos, on se le disait, on se sentait tellement puissante. Mais puissante, je veux dire, quand t'arrives à un stade, tu te dis je suis fleur, bête couché sur le lit, mais moi je fais des photos. I feel like the queen of the world, je me sens femme jusqu'au bout des ongles. Déjà, le sentiment en cours de shoot a été incroyable. Et là est venu le moment où j'ai vu les photos. Et là, ce qui était un peu drôle, ne vous inquiétez pas, c'était pas dangereux, mais on était dans l'auto, à redescendre de Québec, remonter, descendre, en tout cas, on revenait de Québec.

Speaker 1:

Puis, marc-christine, elle recevait des photos sur son téléphone. Elle était assise à côté de moi, photos, puis là, je la voyais qui capotait, puis, genre, elle criait à côté de moi, puis là, j'étais comme oh, mon Dieu, mais qu'est-ce qui se passe? Et là, elle me montre une de mes photos, puis, comme j'ai une chance, qu'il y a le pilote automatique qui fait que tu es capable de conduire sans trop t'en rendre compte. Puis, je suis sur l'autoroute, mais j'ai dit c'est pas moi ça. Puis, marcelle m'a dit oui, c'est toi.

Speaker 1:

Puis, j'étais comme ben non. Puis, là, à un moment donné, j'ai fait OK, c'est moi, attends, c'est moi. Et je me disais mais j'étais des années 90. Tu étais à 5 pieds 6. J'étais à 5 pieds 6.

Speaker 1:

Je ne suis pas la petite mince, je suis une charpente qui est très musclée. À l'époque, j'avais les dents un petit peu croches, elles sont encore un petit peu croches, mais je viv. Mais pis, tu sais, dans ma tête, autant que c'était un rêve, que à ce moment-là, la petite fille, elle, disait ben non, ça se peut pas, je peux pas. Je veux dire je suis pas une Claudia Schaeffer. Moi, dans la vie, je suis pas. C'est juste pas possible. Et je voyais toutes les autres petites filles autour de moi qui se faisaient dire à quel point qu'elle était photog.

Speaker 1:

Moi, dans ma tête, je ne l'étais pas. Je ne pouvais pas faire ça. Ce n'était juste pas possible. C'est la première fois que tu posais un regard complètement différent sur toi. Oui, je ne me reconnaissais pas.

Speaker 1:

Ça m'a pris plusieurs secondes avant de comprendre que c'était moi. Là, on ne parle pas, ce n'est pas à cause du maquillage ou ce n'est pas parce qu Exactement, c'est ce que tu as dit. Tu as comme capté comment te laisser aller. Je me suis donné la liberté de juste être à ce moment-là, et ça a donné ça. Puis, j'ai dit OK, moi, quand je me laisse aller et je me laisse juste vivre dans le moment, et je me laisse juste triper, ça donne ça.

Speaker 1:

Ok, encore plus, quand est-ce que je recommence? Et bien là, j'ai juste jamais arrêté. Et depuis ce temps-là, je fais des photos, puis je fais des photos, puis je fais des photos. Donc, tu combines deux jobs fantastiques, mannequin et médecin. Je jongle ça comme possible.

Speaker 1:

Et maman Et conjoint, ah, oui, oui, oui, et tout ça. Ah, oui, absolument. Et Oui, oui, oui Et tout ça, Oui, absolument. Et là, je peux juste imaginer, à l'hôpital, à un moment donné, quelqu'un qui dit Valérie Brochu est vraiment fit, ma petite docteure. Je vais regarder si je ne peux pas lui dire merci Et tomber sur ton Instagram.

Speaker 1:

Oui, parce qu'avec la science boudoir, j'ai parti mon Instagram parce que Nathalie voulait les pub, je me faisais une, parce que ça a été extrêmement long avant que j'accepte tous ces pans-là de ma vie, tellement Parce que là, écoute, moi, je suis un médecin. Dans la vie, je suis un médecin. Je veux dire c'est rationnel, ça demande une crédibilité, ça demande, comme toi t'étais là, ça a été extrêmement long avant que je Partage, partage aux gens ce que je faisais. Puis, tu sais, je n'ai pas mis mon vrai nom non plus. Ce n'est pas pour rien que ça s'appelle Fabal, parce que je ne voulais pas mettre mon prénom, je ne voulais pas être facilement trouvable. Et à un moment donné, oui, encore une fois, dans la même salle que l'autre monsieur, la même salle d'échographie. Oui, exactement, c'est très beau ce que vous faites. Et moi de faire pardon.

Speaker 1:

Et là, la technologue, geneviève, qui est avec moi, qui part à rire Parce qu'elle est au courant, elle le sait. Et là, j'ai demandé de répéter. Je lui dis qu'est-ce que vous avez dit? Il me dit c'est vraiment vraiment très beau le travail que vous faites, avec les photos Et de ta job de radiologiste. Je pense que le sang est sorti de mon corps pendant une quarte de seconde Et j'ai dit oh non.

Speaker 1:

J'ai dit il a vu mon Instagram. Je ne mettais rien sur Facebook à ce moment-là. J'ai dit il a vu mon Instagram. Le sang a quitté mon visage, c'est sûr. Et là, geneviève qui rit, mais qui rit Parce qu'elle, elle rit en arrière.

Speaker 1:

Puis elle dit regarde ça, la vedette qui se fait reconnaître. Et là, le monsieur qui me regarde, il dit oui, mais tu sais, il dit c'est vraiment très, très beau. Il dit je voulais juste vous féliciter pour votre beau travail. Puis là, lui, c'était comme c'est OK. J'ai dit bien, écoute, il y a un monsieur qui est couché là, je m'en vais lui faire une procédure Avec sa jaquette.

Speaker 1:

Avec sa jaquette, en fait, il n'y avait plus de jaquette à ce moment-là, tout était enlevé. Et moi, je m'en allais faire ce que j'avais à faire comme travail de médecin. Et j'ai dit le monsieur ne remet pas en quelque chose dans ma tête, qui a fait Oh». Il venait de me donner un OK to go, tu sais. Je me suis dit OK, c'est beau, tu viens de me confirmer, je peux. Si ce monsieur-là, qui est sur le point d'avoir une procédure, une biopsie, je vais, je vais quand même rentrer une aiguille dans son corps, et qu'il me dit Bravo pour votre beau travail. Puis, allez-y, faites ce que vous avez à faire maintenant sur votre côté médecin.

Speaker 1:

J'ai dit à ce moment-là, mon Dieu, je ne peux pas avoir meilleur. Le petit saut, le saut, je l'ai eu. Tu as dit quelque chose qui m'a donné un frisson partout dans le corps, sur, il ne remettait pas en doute mes compétences. C'est tellement gros parce que, des fois, on a la perception que, parce que, je ne sais pas, on a un côté artistique, olé, olé, on a un hobby qui est peut-être déstabilisant Dans notre tête. Des fois aussi, on remet en doute nos compétences. Je ne suis pas que rationnelle, je ne suis pas qu'une tête, je ne suis pas que cette job-là, non, je peux être tout. Donc, tu as eu la perception que toi aussi, tu pouvais t'autoriser à être tout. Vraiment, parce que j'ai, tu sais, on est tellement habitués de se mettre dans des cases, on est tellement habitués. Puis, moi, c'était comme une case qui était difficilement compatible avec les autres cases.

Speaker 1:

Puis, à partir de ce moment-là, j'ai dit Hey, sais-tu quoi? J'ai dit Moi, dans la vie, j'ai toujours eu de la misère à me mettre des étiquettes sur moi. J'ai jamais Là, maintenant, ça va. Mais moi, c'est hors de question, c' dehors de mon travail, il n'y a pas personne qui va m'appeler docteur, parce que je dis oui, je suis médecin quand je pratique. Mais je veux dire je suis Valérie. Valérie, elle est médecin, Valérie, elle est maman. Valérie, elle est conjointe, valérie, elle est mannequin.

Speaker 1:

Puis, à partir de ce moment-là, je me suis dit aïe, je peux vraiment être moi, à 100 %, dans toutes mes facettes, et ce dans tous mes rôles. Puis, il n'y a pas une seule facette ou un seul rôle qui va venir brimer l'autre, c'est juste complémentaire. Puis, je dis je peux vraiment. À partir de ce moment-là, j'ai senti une liberté. Je me suis dit je peux vraiment être qui je veux, qui j'ai envie d'être, je vais l'être, c'est tout, c'est tout. Puis, j'ai dit la société peut bien essayer de nous dire ce qu'ils veulent, mais ultimement, c'est toi qui vis ta vie. Puis, être capable d'aller toucher cette liberté-là, je me suis dit c'est le plus beau cadeau que je ne peux pas me donner, parce qu'à partir de maintenant, je vis ma vie comme j'en ai envie, je fais ce que j'ai envie.

Speaker 1:

Puis, moi, quand je vais arriver dans mes derniers moments, puis quand je vais me dire j'ai-tu une belle vie? je vais me dire oui, j'ai une belle vie, j'ai fait ce que j'avais envie de faire, je me suis autorisée à être celle que je voulais. C'est ça. Et est-ce que la vie, dans toutes ces sphères, devient plus légère du moment où on se dit t'as le droit, vraiment. Ben oui, ça a changé.

Speaker 1:

Partout. Partout, partout, partout, partout, avec ta fille, avec ton conjoint, ouais, peut-être avec l'ex. Avec tout le monde. Je pense que ça s'est fait relativement graduellement. Je vais avoir de la misère à dire.

Speaker 1:

Je me dis que ça ne peut pas faire autrement, parce que, du moment où je m'autorise à être qui je veux et que je m'autorise à être moi, à 100% moi-même, je me sens plus légère. Ça fait que, nécessairement, ça ne peut pas faire autrement que d'alléger autour de moi. Puis, tu sais, je veux dire. Puis, en même temps, moi, je me dis c'est le plus beau, le plus bel exemple que je peux donner à ma fille. Puis je l'encourage tellement à, tu sais, je dis tu peux être ce que tu veux dans la vie. Là, tu sais, elle, elle fait beaucoup de vélo de montagne. Puis elle dit ah, maman, des fois, j'aime pas ça, parce que, tu sais, les gens pensaient que maman, qui est médecin, allait être des mannequins. J'ai dit bien, non, pourtant, je le fais, ça va très bien et je suis très heureuse. J'ai dit pourquoi, toi, tu pourrais pas décider de faire des toiles, puis de faire du vélo de montagne, puis faire ce que, en même temps, autant que ça allège tout le monde autour, mais que ça autorise, ça autorise les gens. Tu sais, tantôt tu nous as dit un petit côté excessif. Quand tu commences un cours de maquillage, tu achètes tout à peine, tu explores le stylisme, t'as dû faire tout ce qui venait Et là tu choisis de dire il y a une formation de mannequinat Je pense que c'est à New York, si je me rappelle bien Avec comment elle s'appelle Coco Rocha.

Speaker 1:

Elle a quelque chose de spécial. Qu'est-ce qu'elle a d'exceptionnel, coco Rocha? moi, je la suis depuis ses débuts. Elle est un petit peu plus jeune que moi, commencé début 2000,. Je dirais, c'est pas mal. Notre top modèle canadienne la plus connue, ok, vraiment.

Speaker 1:

Elle a roulé sa bosse, elle a fait toutes les vagues de ce monde, elle a fait tous les runways de ce monde. Je veux dire, elle est pas mal, hot, ok. Puis elle est, dans la même époque, un peu de Kate Moss, ok. Et moi, j'ai toujours trippé sur Coco Rocha. J'ai toujours adoré cette femme-là.

Speaker 1:

Elle est reconnue pour être il l'appelle the queen of pose, parce qu'elle est reconnue pour être très, très, pas excentrique, mais à pousser les limites, à toujours aller plus loin dans la pose De comment on peut bouger notre corps encore un peu plus. Et un beau petit soir de semaine que j'étais sur mon divan à regarder encore une fois mon Instagram, puis je vois une annonce passer, le CRMC, ça s'appelle Coucou, rochelle Model Camp. Et là je me dis ah, je regarde ça, je commence à lire, puis là je dis ah, il accepte des soumissions, D'accord. Et là, c'est une formation donnée avec elle. C'est une formation donnée avec elle pendant quatre jours en New York. Il faut que tu appliques. C'est les gens qui y vont qui sont sélectionnés. Ce n'est pas juste, genre j'applique, puis j'y vais.

Speaker 1:

Il y a une sélection, tu sélectionnes, il faut que tu remplisses un formulaire, puis après ça, s'ils t'acceptent, ils te le disent, que tu es accepté, puis que tu peux venir. C'est comme qu'il n'est pas paradis, puis tout ça. Puis là, il faut faire attention, parce qu'ils ont déjà eu des near-miss, que ça a failli mal aller, mais en tout cas, fait que là, je me dis ah bien, écoute, encore une fois, je me dis ben, pourquoi pas, si je n'essaie pas, je ne le saurais pas. Et là j'écris mon texte, et là je suis inspirée. Puis là, je leur envoie ça, c'est beau, c'est beau, c'est envoyé, c'est envoyé dans l'univers. Et là, je m'en vais me coucher Et le lendemain, dans la journée, je vois un message de Coco Rocha de mon Instagram Bonjour, valérie, on a reçu ton application, on a révisé viser ton dossier, on va être vraiment enchantés de t'accueillir au camp.

Speaker 1:

Je pense que j'ai hurlé dans la maison. J'ai hurlé, j'ai dit ben non, évidemment, encore une fois, marie-christine, qui est ma complice de toujours. Et là, j'ai dit ben non, marie, voici ce qui se passe. Ça n'a juste pas de bon sens, blablabla. Et là, j'ai dit appl, et que finalement, on s'en va en octobre 2022.

Speaker 1:

On s'en va quatre jours à New York. Je rencontre Coco Rocher. Elle nous apprend la pose, elle nous apprend le runway, on fait des photos. Oh my God, c'était cœur, c'était incroyable. Et là, après, une nouvelle job est née pour toi. Tu coaches les femmes pendant leur.

Speaker 1:

J'aurais clairement besoin de toi, parce que c'est assez Au niveau de la pause, j'en ai deux, trois, c'est ça que je t'ai dit. La bouche ouverte, la tête par en arrière. Ça ne s'arrête pas, ça s'arrête là. Mais oui, non, mais c'est parce que Écoute. Puis, c'est tellement drôle parce que quand moi, je suis revenue du camp, évidemment là, j Je ne suis pas partie longtemps après au Costa Rica avec Marie-Foto, je m'amusais à faire toutes sortes de poses, je me pitchais dans les airs.

Speaker 1:

J'ai vraiment compris. J'ai dit OK, c'est ma manière. Je ne danse pas dans la vie, mais je pose. Mon expression du corps passe par la pose. C'est un véhicule qui est incroyable. À partir de ce moment-là, j'ai donné des petits conseils ici et là, puis je disais tu pourrais essayer ça, tu pourrais essayer ça. Puis, moi, j'ai continué aussi à me pratiquer, puis à avancer là-dedans.

Speaker 1:

Puis, l'année passée, avec Magali Boulris, on a monté une expérience qui s'appelle Ose la pose, où je me suis dit là, ça n'a pas de bon sens. J'ai dit utiliser ce moteur-là qui est la pose et la photo pour vraiment avoir un impact dans leur vie. Puis, on a développé nos premières journées, puis là, on en a une autre qui s'en vient à Québec aussi au mois de juin, puis on va en faire encore plusieurs, puis, c'est une expérience qui est absolument incroyable. Les filles ont capoté, ils ont eu du fun. Il y en a plusieurs qui se sont complètement révélées. On les a vues entre nos yeux, là, émergées. C'était beau à voir. Il y a des filles qui pleuraient.

Speaker 1:

À la fin, on serrait dans nos bras quand ils ont eu leurs photos, ils tripaient sur leurs photos. Ils se sont vus comme elles ne s'étaient jamais vues. Ça revenait à ce que moi, j'avais vécu. Puis, je me suis dit c'est le plus beau cadeau que tu ne peux pas faire. J'ai dit. Puis, j'ai la connaissance pour le faire J'ai dit bien là, let's go. Et là, quand j'ai vu que ça fonctionnait comme ça après ça, j'étais allée au Maroc avec encore'avais ma séance photo dans le désert le matin.

Speaker 1:

Et quand il y a eu le deuxième groupe l'après-midi, en fin de soirée, pour le coucher de soleil, les filles m'ont demandé Valérie, serais-tu d'accord de venir avec nous pour nous aider? Puis, je disais Les filles ont tellement aimé ça. Puis, moi, je suis un lapin énergisère. Quand je fais ça, je crie, je saute, je suis le meilleur, je vais faire rire les filles. Je tripe, ça me nourrit, ça n'a aucun sens. Puis je déborde d'énergie, ça devient comme un volcan d'énergie qui sort. Et là, je me suis dit OK, non, non, non, non. J'ai dit il y a quelque chose là. J'ai dit il faut vraiment que je continue à faire ça.

Speaker 1:

T'aimerais ça accompagner de plus en plus de femmes dans cet aspect d'assumer son corps, ah oui, d'assumer sa féminité, de se connecter de vraiment, puis de se permettre d'arriver à avoir cet effet-là, fais-moi confiance, tu t'en croiras pas tes yeux. Puis de voir qu'ils n'en croient pas leurs yeux. Il y en a une, entre autres, la Tauline. Ça a été des semaines qu'elle m'a dit. Elle m'a dit vous comprenez pas, vous avez réveillé quelque chose en moi. Et là, j'ai fait oh, mon Dieu, c'est le meilleur cadeau que tu peux pas me dire. C'est fabuleux, fabuleux. Tu m'as parlé tantôt que t'avais channelé, vraiment, tu sais quoi écrire à Coco Rocher. Il y avait cette énergie là.

Speaker 1:

Puis, quand tu me, tu deviens vraiment comme inondé d'énergie. Est-ce que ton intuition est très puissante? ton channeling, recevoir comme cette façon de, est-ce que tu l'as de plus en plus, est-ce que tu le reconnais de plus en plus? Je pense que je le reconnais de plus en plus. C'est ça la différence.

Speaker 1:

Puis, le mot intuition est venu vraiment fort à la fin de l'année passée. C'est vraiment, j'avais le mot intuition. Puis, tout le temps, peu importe, je voyais le mot intuition. J'entendais le mot intuition tout le temps, tout le temps, tout le temps. Puis, au début de l'année, j'ai acheté ma première toile par une artiste qui est Jessica Chabot.

Speaker 1:

Puis, tu vois, il y avait le mot intuition dessus. Puis, quand je l'ai vue, j'ai vu le mot intuition et le mot passion. Et j'ai vue, j'ai vu le mot intuition et le mot passion, et j'ai dit ça l'est à moi. J'ai dit c'est ça. Puis ça revient tout le temps Intuition.

Speaker 1:

Puis je comprends que c'est très scientifique, ce que tu fais dans ta job de tous les jours. On revient, mais dis-moi, est-ce que l'intuition t'a déjà servi à observer, relire? En fait, l'intuition me sert beaucoup dans ma relation avec le patient, quand, par exemple, je fais beaucoup d'imagerie de sein. Et l'imagerie de sein, c'est particulier, parce que c'est sûr que c'est une clientèle, évidemment généralement de femmes. Il y a des hommes, mais c'est généralement des femmes, et c'est sûr qu'on vient toucher à quelque chose qui est très personnel, qui est très intime, qui est directement lié à la féminité de beaucoup de femmes. On s'entend Et il y a beaucoup de Si on veut mettre un mot scientifique dessus, c'est d'intelligence émotionnelle.

Speaker 1:

Mais tu sais, il y a beaucoup de non-dit, puis il y a beaucoup d'énergie qui se passe dans patientes-là. C'est de te laisser un peu guider par ton intuition, de dire qu'est-ce qu'il faut que je fasse Dans mon soin à la patiente, qui n'est pas un soin médical mais un soin humain. Il y a beaucoup d'intuition là-dedans. C'est ça que j'aime beaucoup aussi de l'imagerie du sein, parce qu'il y a ce côté-là humain qu'on a un peu dans les autres, mais pas autant.

Speaker 1:

C'est vraiment différent. Oui, c'est vrai. Est-ce que, des fois, tu as la perception d'entendre le corps te parler? Bonne question, j'ai-tu l'impression que le corps me parle? En fait, c'est l'humain qui me parle, parce que quand je rentre dans une salle et que je vais faire une procédure sur un patient, c'est d'être capable juste de lire ce qui se passe, Tout le non-dit du patient, c'est read the body, read the body language, c'est vraiment de ressentir ce qu'il y qu'il y a besoin d'entendre, c'est quoi qu'il y a besoin, ce patient-là, là, là, puis, tu sais souvent, puis je le Puis, tu vois, c'est une chose que je ne faisais pas avant, puis j'avais beaucoup de difficultés que maintenant j'ai appris à faire, c'est reconnaître mes forces, puis ça, c'est une de mes forces, je le sais.

Speaker 1:

Puis ils se sentent vraiment pris en charge, ils ne se sentent pas un numéro. Puis, c'est ça, c'est cette capacité-là de lire le besoin qui est au-delà du lac médical, qui est vraiment dans l'humain Read the room, écouter les corps, recevoir l'information, recevoir l'énergie, recevoir l'énergie, capter tout ce qui est Wow. Alors là, probablement que vous êtes autant tombés sous le charme. J'ai même envie de faire une session de photos. Je serais quasiment prête à y aller bout de doigt. Je ne sais pas si je vais révéler mon corps de 50 mètres. Ah ça, karine, tous les corps sont magnifiques. Tous les corps sont magnifiques. Oui, je te le dis, je te crois, je te crois. Fred aussi, il te croit. Ah, oui, il sait que t'es magnifique.

Speaker 1:

Tout le descriptif pour connecter avec Valérie Brochu, explorer peut-être les zones de coaching, son Instagram, pour voir comment elle pourrait vous accompagner. On ne parle pas de médical ici, on parle dans l'énergie, parce que je suis convaincue que tout le monde vivrait peut-être plus en santé ou plus heureux s'ils connectaient davantage avec leur corps. En tout cas, il y aurait plus de joie dans l'expérience terrestre, le temps qu'elle dure. Alors, tout est disponible pour vous. Merci infiniment. C'est trop court. Encore plus de ceci, s'il vous plaît, au plaisir de jouer avec toi.

Speaker 1:

Merci pour tout ce que tu fais, karine, pour vrai, moi, je suis une adepte de ton podcast, évidemment. Je trouve que tu as un impact qui est incroyable à tout le monde. Moi, j'en entends parler, puis je trouve ça. L'effet sur les gens est absolument fabuleux. Continue encore plus de toi, merci, mais je veux aller sur ton terrain de jeu aussi. Puis je veux aller connecter avec la partie une nouvelle femme, c'est à ne pas manquer la suite. En tout cas, si je me promène tout nu dans la rue, pas dans la rue, dans la pièce, vous ne verrez pas tout, je veux juste vous le dire. Merci infiniment, valérie, d'avoir été là, encore plus, salut, bye.