Impacter le monde avec Karine Champagne

38. Divorcer de soi pour mieux s'aimer avec Guylaine Bruneau.

Karine Champagne Season 1 Episode 38

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Divorcer de soi pour mieux s'aimer.

WOW!


Cet épisode IMPACTANT on  explore les relations, non seulement amoureuses, mais surtout la relation la plus importante de toutes : celle que nous entretenons avec nous-mêmes.

Imagine-toi en plein "divorce de soi," un processus où l'on doit se séparer de notre ancienne peau pour mieux se retrouver.

Avec mon invité Guylaine Bruneau, de danser à deux, l'amour en conscience  nous dénouons les fils complexes de l'estime de soi et de la qualité des liens amoureux

Ce voyage relationnel nous permet de découvrir l'importance vitale de s'aimer soi-même avant de pouvoir donner cet amour à quelqu'un d'autre.

Prendre ses responsabilités et travailler sur soi est essentiel pour construire des relations saines et épanouissantes.

Découvre comment un "divorce de soi" peut mener à une renaissance personnelle et à une meilleure qualité de vie amoureuse.

Pour découvrir Guylaine Bruneau:

https://guylaine-bruneau-affa.mykajabi.com/opt-in

Sur Facebook: Danser à deux, l'amour en conscience


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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

Aujourd'hui, avec du recul, je peux dire que c'était carrément le divorce de moi-même. À ce moment-là, je savais que c'était le divorce de ce que je ne veux plus. Il a vraiment fallu que je fasse tout un chemin avant de me rendre compte que c'était moi qui avais créé ça, ce chemin-là.

Speaker 2:

Allô, allô. Je te souhaite la bienvenue au podcast Impacter le monde. Aujourd'hui, c'est un de mes sujets de prédilection. On parle de relation, oui, relation avec soi-même, relation avec les autres, relation amoureuse, parce que la façon dont on aime les autres en dit beaucoup sur la façon dont on s'aime soi-même. Notre invité a un parcours absolument fascinant Que de signer, entre autres, des papiers de divorce de son conjoint, avec qui elle était revenue. Parfois vaut mieux divorcer de soi pour être capable d'aimer l'autre encore plus. J'ai un frisson de voir là où la conversation va nous amener. Guylaine, bruno, de Danser à deux. Es-tu prête à impacter le monde? Oh, oui, qu'est-ce que c'est pour toi, impacter le monde?

Speaker 1:

C'est faire une différence, c'est-ce que c'est pour toi?

Speaker 2:

impacter le monde, C'est faire une différence, c'est contribuer, c'est être moi, je pense, et des fois, pour être soi, il faut divorcer de nous-mêmes et divorcer de ces parties-là qui nous ne servent plus. Effectivement, il faut laisser aller ce qu'on n'a plus besoin et ce qu'on n'a plus envie de vivre. De quelle façon tu l'as vécu, toi, ce divorce de toi-même?

Speaker 1:

Écoute aujourd'hui avec du recul, je peux dire que c'était carrément le divorce de moi-même. À ce moment-là, je savais que c'était le divorce de ce que je veux plus, mais il a vraiment fallu que je fasse tout un chemin avant de me rendre compte que c'était moi qui avais créé ça, ce chemin-là.

Speaker 2:

Tu as été longtemps avec ton amoureux, à un moment donné, pour X raisons, il y a un passage à vide. il y a un divorce, qui est le choix de votre couple. Mais à travers cette pause-là, avant de signer les papiers officiels, vous avez choisi de vous découvrir de vous-même.

Speaker 1:

Oui, effectivement, dans le fond, dans la séparation qui a duré environ huit mois, on a décidé de travailler sur nous, chacun de nous de notre côté, séparés. Bon, honnêtement, dans les huit mois, on a essayé de revenir ensemble parce que, dans le fond, la séparation, ce n'était pas par manque d'amour, c'était par manque, c'était Plus. Je n'ai plus envie de ça. 23 ans de ça, je n'en veux plus. Qu'est-ce que je veux? Ça non plus, ce n'était pas clair Qui je suis. Il ne faut pas oublier que j'ai rencontré Alain quand j'avais 17 ans. J'étais une petite fille. Donc, j'avais 17 ans, j'étais une petite fille, donc, j'étais devenue une femme, une mère, Mais c'est ça. J'avais besoin de me découvrir, me connaître, savoir, moi, ce que je voulais, Et pour le faire, c'était impossible. Il n'y avait pas d'issue dans ma tête que je continue à être cette personne-là, puis à aimer aussi l'autre de cette façon-là et à être aimée aussi de la façon dont la relation était.

Speaker 2:

Donc pendant huit mois. Je trouve ça tellement hot. Je trouve que c'est fascinant, parce qu'il y a des gens qui vont dire qu'on enclenche le processus de divorce, c'est terminé, il n'y a pas de revenez-y et tout. Mais toi, vous êtes en fait tous les deux laissés la porte. Oui, à expérimenter autre chose pendant que vous étiez séparés, mais en même temps à choisir de voir. Mais qu'est-ce qui est disponible?

Speaker 1:

pour moi que je ne savais même pas qui était disponible. Oui, effectivement, ce n'était pas nécessairement tout le temps simple. On a dansé. Clairement, à ce moment-là, danser à deux n'existait pas, mais on a vraiment dansé avec notre façon de se créer une nouvelle vie. Et ça a été chaoteux, difficile, frustrant. On a vécu une tonne d'émotions dans tout ça, mais aujourd'hui, chacune d'elles avait leur raison d'être et on a apporté tellement de Ça, a apporté exactement ce qu'on devait. Puis on a créé à partir de ça ce qu'on avait envie pour la suite.

Speaker 2:

On a créé à partir de ça ce qu'on avait envie pour la suite. On a créé à partir de ça ce qu'on avait envie pour la suite. Ça, c'est un point tellement important parce que Fred, puis moi aussi, on l'a vécu. On a 21 années de vie commune où, à un moment donné, tu te requestionnes, puis tu dis nous autres, on était sur le bord, bord, bord. Le camion de déménagement a été appelé OK. Ce n'est pas une question de manque d'amour, C'est une question qu'on ne se retrouve pas nous-mêmes à même, cette relation-là, Tellement.

Speaker 1:

Au départ, moi, j'avais besoin de savoir qui j'étais. J'avais besoin de me prouver, un paquet de choses. Prouver, pas dans le sens que je suis capable, mais dans le sens que je suis une humaine, la valeur que j'avais, qu'est-ce que j'aime? J'avais été une maman avant tout. 17 ans avec Alain, 19 ans, maman, ça va vite. Là, je n'avais pas l'impression que, comme femme, je savais ce que j'aimais, ce que je voulais. Tout le monde nous voyait tout le temps ensemble. On était toujours ensemble, moi et Alain.

Speaker 2:

On évolue avec le temps, On a acheté des standards, des façons de faire, des façons d'être qui nous ont bien servi. Ça fonctionnait, c'était correct. À un moment donné, tu te dis on dirait que je ne fit plus. dans cette case-là.

Speaker 1:

Oui, effectivement, on a acheté plein de choses. On s'est ouvert plein de portes aussi pendant qu'on était en couple pour essayer plein de choses qui, on pensait, redonneraient de la flamme, c'est du ça. Puis, pour pimper, ta relation. Alors que c'est pas la relation qui avait besoin de me pimper, c'était toi-même et c'était ton amoureux aussi qui avait besoin de se pimper lui-même.

Speaker 2:

Voilà, ça, c'est un point qui est très, très fort, parce que c'est vrai qu'on dit il faut retravailler notre relation, il faut travailler notre couple.

Speaker 1:

Non, moi je n'aime pas ça. Travailler son couple, c'est un terme que j'ai mis à la poubelle et que je n'utilise jamais, parce que je pense que si dans ton couple ça ne va pas bien, si dans ce moment tu vis un creux, si en ce moment t'es pas bien, ben, va voir à l'intérieur de toi, c'est quoi tu veux. Pis, toi, tu peux faire quoi pour avoir plus de ça dans ta relation.

Speaker 2:

Ça, c'est de la responsabilité.

Speaker 1:

Ouais, mais ça part de toi, c'est clair.

Speaker 2:

Mais moi, j'aimerais tellement ça qui change.

Speaker 1:

Ah oui, Ça, on entend ça hyper souvent. Et pis, moi encore, c'est pas parce que j'ai fait du travail, j'ai fait du chemin, que j'ai pas de tendance à aller dans d'anciens chemins, Penser qu'Alain, il doit changer des choses. Ça arrive. Mais souvent, je vais me dire bon, si je veux plus de ça de sa part, moi, je peux faire quoi pour qu'il y en ait plus.

Speaker 2:

Là, j'imagine que quand vous avez choisi de divorcer ou de vous séparer, vous l'annoncez. Les gens de votre entourage où sont soufflés? ils ont des points de vue intéressants, peu importe, tout le monde est au courant. Et là, finalement, vous retombez amoureux, puis vous avez envie d'être ensemble, mais le processus, les avocats, tout est en branle. Là, est est-ce que la maison est vendue? vous êtes séparés en appartement encore bien pire que ça.

Speaker 1:

Nous on a redonné la maison en banque. Fait que c'était tout un, c'était tout un passage.

Speaker 2:

C'était toute une décision tu redonnes ta maison à la banque et là, finalement, après avoir fait un cheminement qui vous appartient, vous commencez à avoir envie de vous refréquenter et vous revoir. Oui, est-ce que vous faites ça en cachette?

Speaker 1:

On a essayé une fois, deux fois, trois fois, avant que ça fonctionne dans les huit mois. Ok, les deux premières fois, c'était chaotique, chaotique et bien compliqué. Il n'y avait pas encore assez de cheminement qui avait été fait, il n'y avait pas assez d'amour de soi-même qui était là, qui était bâti et qui n'était pas assez solide. Encore, la troisième fois, quand ça a parti, tout ça, on s'est protégé Beaucoup, on s'est isolé, dans le sens qu'on ne l'a pas dit tout de suite. On a préservé notre environnement, préservé notre tête aussi des croyances de tout le monde. Et ça, je pense que c'est en partie une des raisons pourquoi ça a pu fonctionner.

Speaker 2:

Se protéger du jugement des autres des points de vue des autres. Voyons, ça ne fait pas de sens. Regarde où est-ce que tu es rendu. Vous n'avez plus la maison. Vous avez déjà essayé. Tout ça, c'est des croyances qui font en sorte que tu as, comme le regard brouillé du point de vue des autres sur ta relation amoureuse?

Speaker 1:

Oui, et ça vient de faire perdre toute ta confiance en toi, en l'autre et en la relation.

Speaker 2:

Et finalement, vous avez cheminé et vous avez signé les papiers de divorce. Puis ça, je trouve ça fascinant Vous aviez envie quand même d'aller jusqu'au bout dans votre transformation personnelle.

Speaker 1:

Pour nous, c'était important de fermer une histoire pour en ouvrir une autre qui était complètement différente. Déjà au départ, on savait qu'on ne voulait plus ça. Donc, ça ne nous donnait rien de le garder. On aurait pu dire on arrête le divorce. Non, non, c'était beau, c'était 23 ans, on a eu deux beaux enfants, il y a eu plein de beaux moments. Ce n'était pas juste, du pas beau dans ces 23 ans-là. Mais ce n'est plus ça. Donc, on ferme pour être capable de reconstruire autre chose. Puis, on ne savait pas non plus ça allait donner quoi, ce autre chose-là, oui, on avait des envies, on avait des idées, on avait des croyances de ce qu'on voulait, on était prêtes à cheminer et à prendre notre responsabilité. Mais où c'était pour aller? Aucune idée. Donc, on ferme et on verra la suite.

Speaker 2:

Quand vous fermez votre histoire, c'est une fin de la relation des 23 dernières années, mais pas la fin de votre relation. Comment nous avons été dans cette relation-là.

Speaker 1:

Oui, c'est ça Dans le fond. J'ai changé notre façon d'aimer, l'autre qui est arrivée. Donc, on ferme cette façon d'aimer pour en ouvrir une toute nouvelle. Puis, avec une ouverture de ce qu'on va créer, parce que on s'entend, on fait tous des plans de comment on voudrait que ça se passe. Puis, finalement, des fois, tu te rends compte que tu voudrais avoir une relation comme ça, comme ça, tu t'essayes et tu te dis non, c'est pas ça pour tout. On se réajuste. Donc, ça nous a demandé et ça nous demande encore aujourd'hui de l'ajustement, ce qu'on avait pas mal moins dans l'autre histoire, dans l'autre façon d'aimer. On était dans, en tout cas, je parle pour moi, j'étais dans une rigidité C'est par là que ça s'en va Suis-moi, embarque ou embarque pas. Mais moi, je te dis je te tiens par là, alors que là, il y a plus de flexibilité d'écoute. Flexibilité d'écoute, d'ajustement, de respect du besoin de l'autre, du respect de mes besoins. Tout ça est là. On s'est mis des façons, on a discuté ensemble de façon d'être ensemble.

Speaker 2:

Je trouve ça tellement beau de discuter, je trouve ça tellement beau ce que tu racontes, fred, et moi aussi, on l'expérimente. Puis je pense que c'est pour ça que je vibre autant sur comment on a envie d'être maintenant, quand je te reproche quelque chose, qu'est-ce que je me reproche à moi, en fait? Et quand j'attends que j'aimerais donc ça, que tu fasses ceci ou cela pour moi, qu'est-ce que je ne fais pas moi dans mon couple?

Speaker 1:

Oui, qu'est-ce que je ne fais pas pour moi, mais qu'est-ce que je ne fais pas pour toi? Puis pas le faire. Il n'y a pas de condition là-dedans, et voilà. Non, moi, c'est toujours pas de compromis, pas de sacrifice. Jamais, on ne fait jamais ça, nous, tu sais.

Speaker 2:

Là, ça vient de faire dans bien des têtes de gens, le couple, c'est des compromis. Non, non, non, ce n'est pas des compromis. Non, le couple pour toi, c'est Le couple, c'est des ajustements.

Speaker 1:

Si, moi, j'ai envie de faire quelque chose pour faire plaisir à mon chum, je le fais. Je le fais avec le plaisir de faire plaisir à l'autre. Je ne fais pas un compromis. Si, dans mon esprit, ce que je m'apprête à faire est un compromis, je ne le fais pas. Si, ce que je m'apprête à faire, c'est un sacrifice, je ne le fais pas. Je fais les choses parce que j'ai envie de les faire. Donc, est-ce que Puis, je ne le fais pas non plus? puis ça, des fois, j'entends ça Si je ne le fais pas, elle va chialer Ou il va ch, ou à Yves Oshéolé. Non, elle travaillera sur elle-même, mais non, mais je Non, jamais. Qu'est-ce que tu encourages?

Speaker 2:

dans ce sens-là. Je suis certaine que ça résonne à tellement d'auditrices, d'auditeurs, téléspectateurs, téléspectatrices. Qu'est-ce qu'on fait, comment on change cette perspective-là? Si je ne le fais pas, à va chialer. Qu'est-ce que tu proposes aux gens qui?

Speaker 1:

Écoute, c'est clair que ça ne faisait pas partie de notre avant. On a eu cette discussion-là. Est-ce que, premièrement, l'autre a envie? On est un couple, donc il faut avoir un minimum de communication avec l'autre. Est-ce qu'on a envie de vivre ça? Ça, ça fait première étape. Donc, déjà là, si on s'engage dans cette route-là de on ne fait pas les choses par compromis, par concession.

Speaker 1:

Des fois, ça donne une indication à quel point tu es bien avec l'autre et ça tente de poursuivre. Parce que si tout ce que tu faisais était toujours des compromis et des concessions pour l'autre, pose-toi une couple de questions. Mais c'est du pas à pas. Est-ce que ça m'est arrivé dans les départs, qu'on a mis ça dans notre vie? Est-ce que c'est arrivé que je suis partie à la montagne toute seule, parce que ça faisait dix fois que j'ai demandé et qu' voulait pas, puis d'être un peu frustré parce qu'il dit non, oui, oui, oui, c'est clair, ça m'est arrivé. Et à un moment donné, j'ai fait comme OK, attends là, ça ne lui tente pas. Si c'est un compromis, c'est parce qu'il se sent brimé. S'il se sent brimé Quand on se respecte et qu'on respecte l'autre, on n'accepte pas non plus que l'autre se brime pour nous faire plaisir.

Speaker 2:

D'après moi, il y en a plein qui ravalent leur café ou leur gorgée de vin. en ce moment, quand j'aime assez l'autre, je n'ai pas envie qu'il se brime pour moi.

Speaker 1:

Non, il y a un petit pincement intérieur. Non parce que je me dis moi, si je pars faire quelque chose avec mon homme, puis que habituellement, ce n'est pas le genre d'activité que je ferais, puis que je choisis de le faire par plaisir, pour lui faire plaisir, je ne me sens pas brimée Parce que quand on offre un cadeau, est-ce que tu t'offres un cadeau puis tu te sens brimer? Non, tu le fais parce que ça te fait plaisir d'offrir. T'as pris le temps d'aller choisir, t'as pris le temps de penser à ce que l'autre aimait, mais c'est la même chose. Et quand on fait les choses à deux, dans cette optique-là, tout devient doux et léger.

Speaker 2:

Tout de. Pardonne-moi, je suis comme sans mots, parce que je trouve que ça résonne tellement fort. Puis, j'aime profondément qu'on parle de la relation comme ça. Il y a une profonde relation avec nous-mêmes qu'on doit développer. Puis, on dirait que la relation amoureuse, en tout cas, à moins que je me trompe est une relation qui est basée sur tu dois me rendre heureux. Ouais, C'est ta responsabilité, c'est toi. Tu sais, je me suis mariée. Puis, Fred, son rôle, c'est de me rendre heureux. C'est tellement pas ça. Et la responsabilité de se rendre heureux nous-mêmes, c'est un profond cadeau et un profond engagement. De quelle façon tu as réussi, toi, à t'aimer plus pour pouvoir aimer Alain plus?

Speaker 1:

Écoute, c'est un paquet de choses. Honnêtement, j'ai l'impression que les gens, trop souvent, ne voient pas ce qui est là et qui bâtit leur estime. On a tendance à bâtir notre estime sur le regard de l'autre. Moi, je dis souvent aux gens bâtir son estime sur le regard de l'autre, c'est comme aller manger au McDo 365 jours par année. À un moment donné, il va te manquer de quoi, c'est sûr, il va te manquer de quelques nutriments. Donc, bâtir son estime de soi, c Tu sais. Donc, bâtir son estime de soi, c'est ta valeur que tu as à tes propres yeux. Tu sais. Donc, moi, j'ai bâti ça en achetant une auto toute seule, aller au garage, choisir l'auto, parler avec le vendeur, avoir un prêt toute seule pour mon auto. Tu sais, c'est des choses comme ça.

Speaker 1:

Malheureusement, souvent, ça, c'est pas nécessairement quelque chose qui est vu comme être valorisant, alors que, des fois, moi, je dis aux gens écris, écris tout ce que t'as fait aujourd'hui, dont t'es fière, puis, vois ton chemin, vois ta montagne que t'es en train de monter. On a quelque chose en commun, karine, on a couru Montréal-New York. Donc, moi, ce qui m'a fait prendre conscience de ça, le chemin, c'est l'entraînement qui était nécessaire avant de me rendre au défi Montréal-New York. Moi, mettre dans mon horaire des entraînements à ce moment-là de ma vie, ça me demandait une logistique Au Mont-Royal.

Speaker 2:

Au Mont-Royal à Montréal.

Speaker 1:

Je travaillais en Montérégie, près de Saint-Hyacinthe. Je devais faire la route me rendre au Mont-Royal pour les entraînements.

Speaker 2:

Les entraînements étaient obligatoires, c'était obligatoire.

Speaker 1:

Plus tout ce qu'est pas un entraînement par semaine au Mont-Royal, qui fait que tu cours à Montréal-New-York.

Speaker 2:

Montréal-New-York, ça coûte 10 kilomètres en plus, Donc c'est très taxant.

Speaker 1:

Dans les.

Speaker 2:

Adirondacks, ça monte, ça descend, pour finir à Central Park, qui est absolument un orgasme phénoménal d'arriver là et de courir, oui, c'est Donc, on n'honore pas assez le chemin.

Speaker 1:

Donc, bâtir son estime de soi, c'est un chemin, il faut s'en prendre conscience. Donc, c'est pas. Oui, il y a eu des belles choses qui ont bâti mon estime de moi, clairement, dont réussir Montréal-New York, mais dans ça, je suis encore plus fière du chemin avant le défi, même si le défi était complètement fou et extraordinaire. Sans le avant, ce défi-là n'existe pas. Donc, chaque chose qui me rend heureux et fière dans ma journée, qui contribue à ma valeur, ça doit d'être honoré.

Speaker 2:

Puis, quand tu regardes une relation, une relation à long terme, le privilège de dire hey, as-tu vu ça, cette embûche-là, ce défi-là, cette exploration-là, ce test-là, appelez ça comme vous voulez hey, on l'a fait, tu sais, avec une vingtaine d'années d'expérience. Puis, même au début, on avait les enfants à la garde partagée, une famille reconstituée. On a réussi à chaque fois à prendre la vague. Des fois, on a envolé des gorgées d'eau, c'est clair. Le tout pète, il est parti. Mais wow, on a réussi. On a parlé, On a expérimenté. On a dit clairement qu'est-ce qui était vrai pour nous, bon pour nous ou moins bon pour nous? Oui, as-tu la perception que les relations sont jetables en ce moment?

Speaker 1:

Oui, j'ai l'impression que les gens manquent de regard intérieur. On ne va pas à l'intérieur de nous voir, c'est quoi? je ne suis plus heureux, mais est-ce que c'est vraiment la relation? Est-ce que ça part? Est-ce que ça part de moi? C'est sûr que ça part de toi, mais c'est qu'est-ce que tu ne veux plus? Qu'est-ce que tu veux? Qu'est-ce que tu vis en ce moment? qui fait que tu te sens comme ça? Qu'est-ce que tu dois changer? C'est une croyance, parce que, des fois, c'est pas nécessairement quelque chose dans l'exploration avec l'autre, mais dans tes croyances à toi, parce qu'on a tous une idée de ce que c'est un couple. Ça aussi, ça évolue.

Speaker 2:

Puis on regarde nos parents qui arrivent d'une autre génération, puis il y avait une façon de faire. Puis là, tu penses que c'est ça, parce que c'est en le fond, moi, c'est mon seul, c'est l'idéal de la relation, c'était mes parents, c'est eux autres qui l'avaient bien. Donc, moi, quand je regarde, puis, ça ne fonctionne pas comme mes parents fonctionnaient, je ne comprends pas, je suis déstabilisée complètement de couple, pas être ma mère avec mon père dans sa relation de couple.

Speaker 1:

Non, puis, ce que tu penses qui était une relation parfaite, en fait, en était-elle une vraiment?

Speaker 2:

Non.

Speaker 1:

Tu sais, je veux dire, la seule personne qui pourrait répondre à ça, c'est la personne qui le vit. Puis, en même temps, tu sais, je veux dire, quand tu poses une question à quelqu'un, s'il est heureux dans son couple, est-ce qu'il Moi? quand tu me dis que t'es heureuse, karine, je prends ça pour du cash, je prends ça pour la vérité. Mais qui qui dit que tu te comptes pas de mensonges à toi-même.

Speaker 2:

Exact. Ce que j'aime le plus, moi, de mon père, c'est à quel point il nous dit, puisque ma mère a fait sa transition, juste tout le temps, le nombre de fois qu'il dit J'ai tellement été heureux avec ta mère. Et ça, ça paraît que c'est vrai. Puis, je disais à Fred, on ne sait pas ce que ça va faire, on va avoir des hauts, des bas peut-être encore, mais d'être capable de dire ça aux enfants, si tel est le cas, j'ai tellement été heureux avec, avec tout ce que ça comporte.

Speaker 1:

Parce tout à fait. Puis c'est pas parce que Je sais pas où est-ce que notre relation va. Tu sais, moi j'espère vieillir avec Alain, J'espère pouvoir continuer d'être avec lui, puis de profiter de la vie avec nos petits-enfants, puis tout ça, mais je sais pas où est-ce qu'elle va nous mener. Mais je peux dire que je suis heureuse en ce moment et que j'ai été heureuse aussi.

Speaker 2:

Donc je suis heureuse avec moi-même.

Speaker 1:

C'est clair. Je suis très heureuse avec moi-même Dans mon couple, dans mon couple, oui, oui, C'est responsabilisant, ça, c'est même peut-être confrontant pour certaines personnes.

Speaker 2:

Est-ce que je suis prête à dire que je suis heureuse avec moi-même dans mon couple? Si jamais vous avez des commentaires à propos de ceci, s'il vous plaît venez partager sur les réseaux sociaux ou encore commenter l'endroit où vous écoutez ce podcast, que ce soit sur YouTube ou encore sur n'importe quelle autre plateforme numérique. Est-ce que vous êtes heureux avec vous-même en relation? Mais là, on parle de couple, et c'est transposable n'importe où N de couple, et c'est transposable n'importe où, n'importe quelle relation.

Speaker 1:

Relation amicale au travail. Suis-je heureuse Avec tes enfants, Parce qu'on entend souvent des relations conflictuelles avec un de nos enfants.

Speaker 2:

Suis-je heureuse avec moi-même, dans ma relation avec mon enfant, et qu'est-ce que je peux ajouter dans la relation pour rendre cette relation-là plus saine? Oh, comment puis-je être vraiment le parent ici et non pas la victime de mon enfant? Et voilà, oui, quand tu reçois des gens, est-ce que Tantôt, tu me disais, puis, je trouvais ça à souligner il y a des gens qui disent oui, mais c'est quoi ton trou de réussite? Quand de voir parce que tu es coach, entre autres, en couple, en relation amoureuse, tu regardes ce qu'on peut créer, ou ce que les gens peuvent créer. Des fois, ce regard bienveillant extérieur contribue. Les gens veulent savoir c'est quoi ton taux de réussite?

Speaker 1:

Mon taux de réussite est mesuré à les personnes qui me quittent ou qui ont terminé le suivi avec moi. Sont-elles heureuses Avec ou sans la contribution amoureuse, Avec ou sans la contribution amoureuse de leur partenaire du moment ou un nouveau ou peu importe? parce que j'ai aidé plein de gens qui étaient célibataires et qui ne voulaient pas reproduire le même genre de relation.

Speaker 2:

Donc, Il y a des gens qui étaient en couple avec toi, qui testaient aussi la solidité ou la validité de leur couple, ou est-ce que c'est encore bon d'être ensemble? Et ils se quittaient joyeusement et légèrement, Et c'est une réussite aussi.

Speaker 1:

Voilà, c'est une réussite, parce que le but, c'est de rendre l'humain qui est avec moi, qui était ce que j'accompagne, l'aider à se rendre heureux, parce que ce n'est pas moi qui vais le rendre heureux, c'est lui qui va se rendre heureux. Donc, moi je l'accompagne dans ce chemin-là.

Speaker 2:

Quand tu te présentes et tu es en session de coaching et tu abordes ce sujet-là, ta job, c'est de te rendre heureux. Parle-moi de la réaction des clients clientes qui entendent ceci et qui sont convaincus, peut-être, que c'est sa job à l'autre.

Speaker 1:

Il y a certains clients qui sont plus réticents. Il y a certains clients qui vont abandonner. Ça arrive parce qu'ils ne sont pas prêts à prendre leurs responsabilités. Elle appartient toujours à l'autre personne, peu importe qui c'est le conjoint au travail, etc. Mais la majorité, quand ils consultent, ont une ouverture pour prendre leurs responsabilités et cheminer à leur rythme.

Speaker 2:

Est-ce que les gens consultent pour une relation de couple, par exemple, trop à la dernière minute ou quand il y a une partie du bris qui est presque irréparable?

Speaker 1:

Oui, souvent, c'est trop souvent, les gens sont à la dernière minute, souvent, il y a déjà un des conjoints qui a une partie de son deuil, de fait, de la relation. Donc, c'est beaucoup plus difficile de recréer la relation. Par contre, ce n'est pas plus difficile de créer deux personnes heureuses parce qu'un des deux a fait son deuil. Mais souvent, les gens, si on consulte pour la relation amoureuse, c'est qu'on voudrait bien la conserver. Mais oui, effectivement, on devrait. Moi, je pense honnêtement qu'on devrait. Si on n'est pas capable d'avoir un regard honnête sur notre relation, ou on est dans une impasse, ou c'est difficile, ou on reste plus que plusieurs. Si on est plusieurs semaines dans le même impasse dans notre couple, on devrait consulter. Si on n'est pas capable de faire le résumé de notre année avec notre dans notre couple, on devrait consulter. Si on n'est pas capable de faire le résumé de notre année avec notre conjoint, ça ne marche pas, on n'est pas capable d'avoir un regard, comme je dis honnête.

Speaker 1:

Consulter là juste pour avoir un regard extérieur sur notre façon d'être, sur notre façon de gérer les conflits, parce que tout est ajustable. On a dû nous s'ajuster sur notre façon de régler des conflits parce qu'on n'avait pas la même façon. C'est comme si je te parle de pommes et toi tu me parles de rames. Ça risque de ne pas bien aller Des fois. Le regard extérieur vient juste mettre en lumière certaines choses, puis, après ça, on est capable de continuer par nous-mêmes, puis de se remettre sur le chemin qu'on souhaite, est-ce?

Speaker 2:

que ça prend du courage, de l'humilité, de la vulnérabilité, parce qu'il y en a plusieurs qui doivent dire Bien là, je n'irai pas raconter toutes mes affaires à une inconnue. C'est comme si le couple je ne sais pas si je me trompe, corrige-moi si jamais je suis à côté de la traque, mais personnellement, aller consulter, c'est comme OK, on dirait que c'est à deux. Il y a une partie d'intimité, puis l'autre va révéler peut-être la face cachée qu'on n'ose pas voir. C'est comme un peu épeurant.

Speaker 1:

Les consulter à deux, non, Oui, effectivement, mais moi, souvent, oui, je vais travailler avec les deux, mais je vais travailler en individuel. Moi, je ne travaille pas sur le couple, je travaille sur l'individu. Ok, comme l'idée, c'est de rendre l'individu heureux pour qu'il soit heureux dans son couple, c'est beaucoup plus simple, en tout cas dans mon esprit à moi.

Speaker 2:

Ça devient juste. C'est ta responsabilité. Puis l'autre, c'est un miroir de toi. Oui, Donc, tout ce qui tape ses nerfs chez ton conjoint, c'est qu'il y a une petite partie en toi qu'il porte ou qui n'est pas libre par rapport à ceci.

Speaker 1:

Oui, tout à fait. Quand on le fait de façon individuelle, les gens, effectivement, ont peut-être un peu plus tendance à s'ouvrir. Puis, moi, ce que la personne me dit, je ne prends pas ça pour du cash, dans le sens que l'autre est exactement sa perception de l'autre être humain avec qui elle partage sa vie.

Speaker 2:

Est-ce que tu as des histoires hyper chouettes? Il y en a qui se sont séparées. Se sont séparés, joyeux, c'est une histoire hyper chouette. Mais est-ce qu'il y a des gens aussi qui ont fait des accompagnements ou qui sont allés en voyage avec toi parce que toi et ton conjoint faites des conférences Oui, vous faites des retraites aussi pour aller justement chercher cette responsabilité-là? Est-ce qu'il y a des fois, est-ce qu'il y a un couple en particulier que tu as en tête?

Speaker 1:

peut-être tu dis yes, Oui, oui, je pense à un couple qui travaille, qui chemine, qui se sont laissés une fois, deux fois, et qui sont en travail encore présentement, mais qui savent Tu sais où tu dois mettre de l'énergie comme humain et où tu dois quitter. La ligne est toujours très mince entre la décision juste de je continue ou j'arrête, et est-ce que c'est de l'espoir, de la patience? Puis, est-ce que n'importe quelle qualité peut être un défaut? Donc, est-ce que je suis trop patient? Est-ce que je suis trop? Est-ce que j'en demande trop à moi présentement?

Speaker 2:

Dans les compromis, dans les concessions, oui.

Speaker 1:

Oui, mais toujours sans compromis, sans concession. Est-ce que là je tombe là-dedans? Est-ce que c'est ça que je ressens? Oui, donc, puis la ligne, elle est très mince. Et tu sais, moi je suis qui pour dire à un couple d'arrêter Non.

Speaker 2:

C'est la preuve.

Speaker 1:

Tu voulais pas arrêter, mais non, jamais je vais faire ça Honnêtement. j'ai rencontré d'autres hommes pendant le 8 mois. Je me rappelle avoir dit à un Alain je vais toujours l'aimer. Pauvre petit gars.

Speaker 2:

C'est bien correct. Merci bien, fin de l'histoire aussi. Et voilà, et voilà, tu as dit un mot tantôt. Puis j'aimerais ça que tu l'expliques plus en profondeur. Pardon, le CRAQ. Oui, le CRAQ, ça veut dire quoi?

Speaker 1:

le CRAQ pour'est un acronyme qu'on a dans le fil des gens, parce qu'on a consulté plein de fois, finalement, plein de gens différents. on était à chercher des outils qui nous nous répondaient. Et le CRAQ, pour nous, c'est la confiance en soi, la confiance en l'autre.

Speaker 2:

Puis, la confiance. Est-ce que tu peux me permettre de te poser la question qu'est-ce que c'est pour toi la confiance en l'autre?

Speaker 1:

Parce que, bien souvent, en tout cas, je te fais confiance, En tout cas, ça c'est de la confiance, on dirait qu'il y a bien des conditions avec le mot confiance.

Speaker 1:

Non bien, moi, je t'ai dit tantôt moi, quand tu me dis quelque chose, je prends ça pour du cash. C'est ça, moi, la confiance. Si mon chum me dit qu'il m'aime, je prends ça pour du cash. S'il me dit qu'il est parti à tel endroit, je prends ça pour du cash, je prends ça pour la vérité. Je n'ai pas à me poser aucune autre question. Que il est parti là, il me dit qu'il m'aime.

Speaker 2:

C'est la même chose, ça n'a pas de différence pour moi La confiance. j'avais entendu quelqu'un dire j'ai confiance que tu fasses ce qui est bon pour toi. C'est sa façon de définir la confiance. J'avais trouvé ça vraiment très beau. C'est pas. je veux que tu fasses ce que je veux pour avoir confiance, parce que là, tu te retrouves avec énormément de conditions. On le dit aux enfants je te fais confiance, ça veut dire bois pas, sors pas, pars pas. avec un tel, il est comme iiii, j'ai confiance que tu fasses ce qui est bon pour toi.

Speaker 1:

Oui, j'adore, c'est une très belle définition.

Speaker 2:

Oui. Puis en même temps, je te crois quand tu me dis ceci ça ne me tente pas de commencer à spéculer et à m'inventer des histoires.

Speaker 1:

Parce que c qui est problématique dans les relations, c'est ne pas croire l'autre.

Speaker 2:

Oui, Je ne te crois pas. L'autre est en position de preuve justification sur la défense sur ses gardes. Là, j'espère que vous avez compris Crac, le premier, le C, la confiance, c'est la confiance, le cœur ouvert.

Speaker 1:

Oui, c'est la confiance en l'autre, mais c'est la confiance en soi aussi, en ses capacités. Ah oui, c'est toujours tout le temps. Et pour toi, on est le reflet d'un de l'autre, on prend notre responsabilité. Donc, ce qu'on a en l'autre, on l'a en nous.

Speaker 2:

Je m'aime, donc, je suis, c'est même pour mieux aimer, c'est pour confiance R pour Respect, respect de soi respect de l'autre Et ça, ça veut dire Est-ce que tu pourrais m'ajouter des mots pour que les gens comprennent vraiment ce que ça peut être le respect dans ton univers, du moins avec ta définition?

Speaker 1:

Dans mon univers. C'est là que le sans compromis, sans concession, sans sacrifice arrive. Oui, Donc, je me respecte. Donc, je ne vais pas faire telle chose pour faire plaisir à mon conjoint, parce que en ce moment, ce n'est pas ce que j'ai envie, ce n'est pas ce que j'ai besoin, ce n'est pas ce qui est requis, etc.

Speaker 2:

Puis ça nous amène aussi à faire le lien peut-être. en tout cas je pense au lien où tu décides d'aller finalement au Mont-Saint-Hilaire, même si ton amoureux ne veut pas y aller. Comment puis-je me respecter et y aller joyeusement, et non pas y aller en Bon, on va y aller d'abord tout seul, puis texter, puis envoyer 800.».

Speaker 1:

Ou s'envoyer une belle photo, genre Qu tu manques Oui c'est ça.

Speaker 2:

Oui, parce qu'on joue là-dessus aussi souvent, les humains en tout cas En général, pour l'avoir fait moi-même, parce que je me reconnais là-dedans, comment puis-je te rendre jalouse à l'effet que tu manques quelque chose, au lieu juste de profiter du moment? Et voilà R respect Respect de soi, respect de l'autre, A pour Admiration, Oh oui, Oui, C'est être en couple avec quelqu'un.

Speaker 1:

Partager une relation avec quelqu'un, c'est parce qu'ily a de l'admiration pour l'autre. Admiration et pas adulation, ce qui est complètement différent. Est-ce que tu veux m'ajouter la différence, s'il te plaît? Aduler, c'est mettre sur un piédestal. Admirer quelqu'un, c'est être heureux de ce qui lui arrive, de voir ses qualités d'être. Comment dirais-je Oui?

Speaker 2:

enthousiaste par rapport à ce que l'autre fait. Oui, dans ce qui est, dans ce qui fait, c'est comme si, dans le mot adulation, le flash que j'ai, c'est qu'il y a un peu d'aveuglement.

Speaker 1:

Oui, il y a beaucoup de. Il y a une plus grande valeur que Pas nécessairement que la personne n'a pas de valeur c'est pas ce que je dis, mais tu lui donnes une plus grande valeur que toi, qu'un autre, que Oui.

Speaker 2:

OK, admiration et non pas adulation, et c'est le dernier C Complicité. Oui.

Speaker 1:

Donc, la complicité, c'est quelque chose qui se construit au fil du temps, au fil de la relation, mais doucement, comme un petit tricot qu'on fait une maille à la fois en bâtissant une relation. On met de la complicité dans tout ça. En fond, plus on est de la complicité, c'est on se regarde, on se comprend, on n'a pas besoin de parler. Il arrive telle situation, on va prendre les devants parce qu'on sait que l'autre, ça va lui faire plaisir, etc. Etc.

Speaker 2:

La complicité, la façon dont on l'a vue. On l'a perçue dans une capsule de Brené Brown, qui parle beaucoup de vulnérabilité et tout, et elle parlait du 100 % dans un couple. Puis, elle et son mari, par exemple, je ne sais pas, moi tu vas visiter beau-père, belle-mère, grand-père, peu importe, xy transposé. Puis tu es à combien à poser la question à son amoureux. T'es à combien sur 100 à l'idée d'aller là Ou d'avoir la discussion avec les enfants sur X sujets. Il dit je suis à 20 %. Puis elle disait OK, donc mon rôle, c'est d'être à 80 pour que ça fasse à 200 %, c'est tellement ça. Puis, quand les deux sont à 20 %, c'est comme OK, houston, we have a problem. Comment on fait mutuellement pour augmenter notre pourcentage, pour faire 100%? Un team, un team, mais tu peux être à 10, je peux être à 90, c'est pas grave.

Speaker 2:

C'est arrivé à un événement le 11 novembre. Je donnais une conférence, il y avait 200 personnes. Puis, finalement, la salle, c'est vraiment pas la salle que je m'attends. On est dans un sous-sol, ça ressemble à une salle paroissiale, et je me déconstruis quand j'arrive dans la salle. Ça fait quatre ans que je n'ai pas fait d'événements. Je me liquifie sur place. Je me dis je ne peux pas croire que je suis là. Puis là, j'étais à 1 %. Fred est devenu 99. Il n'a pas embarqué dans. Oh, elle est de la salle. Mon Dieu, qu'est-ce que les gens, je l'ai vue de mes yeux faire. Il y a beaucoup d'admiration par rapport à ça Prendre l'espace. Ok, karine, on va aller chercher des ballons, on va mettre de la musique, on va changer l'éclairage. Je l'ai juste vue prendre l'espace puis être le 99 %. Je trouve que ça, c'est de la complicité.

Speaker 1:

Oui, effectivement, Moi, je dis tout le temps on est un team. Quand on a des bouts plus difficiles dans notre relation, il y en a un qui en prend un peu plus. Je me rappelle, on est chanceux, on a quand même toujours eu ça, même avant, Avec les enfants. Des fois, il y en a un qui en prend plus parce que la charge est trop grande pour X raisons pour l'autre. Donc, oui, c'est la complicité Tellement.

Speaker 2:

Puis, quand il n'y a plus de complicité, mettons, on regarde le C là, puis dis-moi si ça fait du sens, il n'y a plus de complicité. Et tout ce que je vois de Fred, pour l'avoir expérimenté, c'est tout ce que j'aime pas. Tu fais pas ci, tu fais pas ça, et je vois plus. Il en fait plein d'affaires, parce que des fois on a la perception que notre conjoint fait plus rien, mais il en fait encore. Est-ce que le truc, c'est la gratitude? Pour nous, c'est ça qui a sauvé notre couple.

Speaker 1:

Oui, c'est Attends, s'il fait juste des affaires pas correctes, alors que c'est pas le cas. mais mettons que c'est juste ça que je vois comment moi je me sens par rapport à moi présentement aller voir à l'intérieur de toi qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui est en surcharge, qu'est-ce qui fait que je ne vois pas clair, parce qu'il y a quelque chose qui part de toi. Mais le fait d'aller créer des gratitudes, ça te fait aller davantage valider à l'intérieur de toi qu'est-ce qui te fait du bien. Mais il y a quelque chose à l'intérieur qui ne fit pas. Je ne sais pas ce qui ne fit pas à ce moment-là.

Speaker 2:

Mais c'est comme si c'était le mot attendre Quand tu parles, c'est comme OK, moi je suis en attente. Là, en fait, c'est que je ne veux plus rien faire, Puis que je veux que l'autre décode tout ce dont j'ai besoin pour être heureuse.

Speaker 1:

Oui, mais ce qui n'allait pas, c'était ta responsabilité.

Speaker 2:

Absolument. Et nous, on avait choisi de le soit à l'autre. C'était tellement mauvais. Les premiers compliments et les premières gratitude.

Speaker 1:

Comment on dit ça? des complis, C'est pas grave, c'est perdu. Il y a un mot pour ça.

Speaker 2:

Oui, c'est vrai, En tout cas, on avait de la misère comme.

Speaker 1:

merci d'avoir sorti les vidanges Des complimardes.

Speaker 2:

Des complimardes, ça donne ça au début, ça ressemb Compliment. Ça nous serrait d'un et d'un. C'était amer, mais en même temps, ça n'a pas pris de temps que c'était devenu des compliments. Je dirais que ça a pris 4 heures, 5 heures, une couple de Pas d'efforts, mais de responsabilisation. En fait, ce n'est même pas des efforts. C'est comment on peut changer la relation maintenant, parce que nous, on ne voulait pas être un huit mois ou signer le divorce. C'est comme je dis à Fred on a 24-48 heures pour changer la relation, mais vous vous êtes responsabilisés tout de suite.

Speaker 1:

Vous avez tout de suite mis un truc en application. Vous avez tout de suite, c'est ça la responsabilisation, elle s'est mise de l'avant. Là là, right F Now.

Speaker 2:

C'est un peu ça, Des fois les couples.

Speaker 1:

Ils attendent, ils ne se responsabilisent pas, Ils attendent après l'autre.

Speaker 2:

C'est là que ça traîne des semaines. C'est tellement le fun de parler relations avec toi.

Speaker 1:

Ça me fait plaisir, j'ai du plaisir.

Speaker 2:

Danser à deux, c'est le titre de ton accompagnement. Oui, c'est ça. J'ai eu vraiment la perception qu'on a divinement bien dansé. J'espère qu'on va avoir l'occasion de parler de relations encore et encore. Ensemble, on a tellement gagné à parler de relations.

Speaker 1:

C'est parce qu'on est en relation tout le temps. Il n'y a pas même quand on est toute seule. On est en relation avec nous-mêmes. Donc, tout le temps, on est en relation avec la nature, on est en relation avec soi-même, on est en relation avec les autres, on est en relation tout le temps, on s'offre une grande écoute.

Speaker 2:

C'est l'effet que la perception que j'ai pendant le podcast, c'est on s'écoute, on se reçoit, on donne que j'ai pendant le podcast, c'est on s'écoute, on se reçoit, on donne, on pousse, on tire l'énergie, puis on danse ensemble, et c'est applicable dans n'importe quelle sphère L'écoute. Si on écoutait davantage notre conjoint, nos amis, on gagnerait probablement une couple d'années de bonheur.

Speaker 1:

Oui, il faut apprendre à les décoder aussi.

Speaker 2:

Ah oui, puis, en parlant, je veux juste revenir sur une stat que tu m'as dit, qui va certainement vous faire réfléchir Est-ce que ce sont vraiment les femmes qui sont plus émotives que les hommes Et non, c'est les hommes qui sont plus émotifs.

Speaker 1:

C'est prouvé scientifiquement. C'est quoi la différence? Dans le fond? le cerveau des hommes et des femmes, au niveau des snaps, c'est un peu touché, mais ce n'est pas tout à fait pareil. Donc, au niveau de la communication, nous, comme femmes, on a plus de facilité à communiquer tout court, donc on exprime davantage nos sentiments, nos émotions, alors que les hommes ont moins grande capacité à exprimer, à communiquer, donc, ils s'expriment tout simplement moins sur leurs émotions et sur leurs sentiments. Donc, c'est ce qui nous donne l'impression qu'ils ne sont pas émotifs.

Speaker 2:

Mais on n'est peut-être pas tout à fait à l'écoute de la façon dont ils expriment leurs émotions. Et voilà, il y a différents langages, les langages, cinq langages d'amour, il y en a peut-être encore plus, je ne sais pas. Mais je trouve ça juste fascinant de décoder, et on déconne nos enfants comme ça.

Speaker 1:

On déconne nos enfants comme ça, on déconne nos collègues de travail.

Speaker 2:

Notre amoureux, nos amoureux ou peu importe. Et voilà, wow. Si jamais on veut te découvrir davantage, on veut peut-être avoir ton accompagnement. tous les liens sont dans ce podcast, que ce soit en vidéo ou en audio ou sur YouTube. T'offres aussi un petit document gratuit. Je vous invite juste à venir le télécharger pour voir comment vous pouvez jouer avec votre relation et avec vous-même.

Speaker 1:

Oui, prendre s'éveiller à propos de sa relation, parce que des fois, on est juste un peu endormi sur ce qu'on est en train de vivre.

Speaker 2:

À quel point sommes-nous endormis, avec nous-mêmes et avec les autres? Et voilà Le pilote automatique. il est aussi dans notre relation avec nous-mêmes.

Speaker 1:

Il est partout.

Speaker 2:

Il est partout. Guylaine, ça a été, je te dis et je le répète, un immense bonheur d'avoir cet échange-là avec toi. Merci infiniment.

Speaker 1:

Plaisir, partager. Karine un bonheur.

Speaker 2:

Ah oui. donc, si vous avez des commentaires, des questions, s'il vous plaît, inscrivez-les également dans les commentaires. Qui sait, guylaine et moi aurons peut-être la chance, via Instagram, facebook ou encore de faire un autre podcast pour répondre à vos questions et voir de quelle façon vous pouvez agrandir votre vision de la relation avec vous-même et de la relation avec les autres. Merci infiniment d'avoir été là. Et puis, je vous dis à tout bientôt. Merci d'être cet impact-là qui transforme le monde. Merci, encore Merci.