Impacter le monde avec Karine Champagne

47. L'art de l'accouchement de soi avec Maude Collette

July 02, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 47
47. L'art de l'accouchement de soi avec Maude Collette
Impacter le monde avec Karine Champagne
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Impacter le monde avec Karine Champagne
47. L'art de l'accouchement de soi avec Maude Collette
Jul 02, 2024 Season 1 Episode 47
Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Qu'est-ce qui nous empêche vraiment de nous reconnecter à notre essence profonde et de vivre une vie authentique?

Dans cet épisode émouvant et introspectif, nous accueillons Maude Collette, coach, thérapeute et exploratrice, qui partage son parcours inspirant de transformation personnelle.

Maude évoque les prises de conscience qui ont marqué son enfance et comment ces moments de connexion avec une dimension plus grande ont façonné son cheminement vers la guérison et l'authenticité.

Naviguer entre la rationalité et l'expansion de la conscience n'est jamais un processus linéaire. Maude est passé de docteure en pharmacie, à ingénieure en agronomie pour finalement découvrir sa véritable nature qui englobe toutes ses facettes

Découvre la beauté et la subtilité de l'art et de l'expression de soi pour surmonter les conditionnements sociaux et embrasser qui tu es.

Pour rejoindre Maude Collette

https://www.facebook.com/athenaturelle.coaching.therapeutique

https://athenaturelle.com/

https://www.facebook.com/Maude.Collette.Bregand

https://www.instagram.com/athenatur_elle/

Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Qu'est-ce qui nous empêche vraiment de nous reconnecter à notre essence profonde et de vivre une vie authentique?

Dans cet épisode émouvant et introspectif, nous accueillons Maude Collette, coach, thérapeute et exploratrice, qui partage son parcours inspirant de transformation personnelle.

Maude évoque les prises de conscience qui ont marqué son enfance et comment ces moments de connexion avec une dimension plus grande ont façonné son cheminement vers la guérison et l'authenticité.

Naviguer entre la rationalité et l'expansion de la conscience n'est jamais un processus linéaire. Maude est passé de docteure en pharmacie, à ingénieure en agronomie pour finalement découvrir sa véritable nature qui englobe toutes ses facettes

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Speaker 1:

Et là, je vois à quel point je comprends, à quel point nous sommes conditionnés pour aller contre ce que l'on est. Réapprendre à aller vers ce que l'on est, c'est comme si ça nous redemandait un effort de lâcher ces conditionnements qui nous empêchent d'être tout simplement dans la spontanéité de ce qui cherche à émerger, de ce qui cherche à émerger en fait, de ce qui cherche à nous traverser. Alors, maïostésie, ça vient de maïotique, qui est l'art d'accoucher de soi, et là, c'est la sensibilité, avec stésie, qui est la sensibilité à l'art de l'accouchement de soi-même.

Speaker 2:

Bonjour, je vous souhaite la bienvenue à un autre épisode du podcast Impacter le monde. Vous le voyez déjà, si vous nous regardez sur YouTube, le décor est légèrement différent de ce que vous voyez habituellement. C'est juste qu'on voulait tellement avoir cette proximité-là Mon invité et moi, on voulait se voir, on voulait connecter qu'il était beaucoup plus facile de le faire depuis mon bureau que depuis le studio no-transcript, le voile. C'est ce dont, entre autres, qu'on va parler avec mon invité, maude Collette, qui est coach, thérapeute, mais surtout exploratrice. Maude, es-tu prête à impacter le monde?

Speaker 1:

Oui, Qu'est-ce que c'est pour toi, impacter le monde? Oui, qu'est-ce que c'est pour toi, impacter le monde? Impacter le monde, c'est amener la très bonne nouvelle que, dans la vie, la magie de la vie montre que rien n'est figé, que quoi qu'on ait vécu, tout peut se transformer. Et, en fait, j'adore ça, j'adore cet espoir-là qu'il y a au fond de chacun et qui est au fond de moi depuis très, très longtemps c'est qu'il n'y a pas de fatalité. Rien n'est fatalement figé. Des fois, l'image peut se figer, mais rien dans la vie n'est fatalement figé. L'énergie avance toujours et peut se transformer Et ça, en termes de thérapie, de bien-être, c'est la super bonne nouvelle.

Speaker 2:

En fait, c'est que tu as eu la capacité de voir que ton passé ne te figeait pas non plus dans un cadre. Tu as été en mesure de transmuter, de transformer ce qu'on aurait pu appeler un trauma qui aurait pu te figer dans le temps, mais que tu as choisi vraiment de voir au-delà de ça. Exactement, Voilà, de voir au-delà de ça.

Speaker 1:

Exactement De voir autrement Comment j'ai fait ça. Je ne sais pas exactement comment ça se fait. En fait, il y a plein de choses qui ont été sur mon chemin et, finalement, qui ont été des indices que tout était possible, avec des moments où on a le sentiment que c'est difficile de sortir de ça. Mais il y avait cette capacité, depuis mon enfance, à percevoir, à faire des expériences, un petit peu de conscience élargie, et qui m'ont toujours donné cette confiance au fond de moi où, par moments, je voyais tout qui se retirait et je voyais très précisément les images. Et moi, c'est comme si je prenais de l'expansion et que j'étais connectée à vraiment quelque chose de plus grand et je le captais, je le vivais en tant qu'enfant et je pensais que c'était normal, que c'était des expériences que tout un chacun faisait. Et en grandissant, je me suis aperçue qu'en fait, non, on ne savait pas trop de quoi je parlais. Lorsque j'avais 6-8 ans et que j'essayais de parler de ça, ça ne semblait pas être pour tout le monde.

Speaker 2:

Ok, puis sais-tu quoi? On va revenir là-dessus tout de suite, parce que je veux vraiment éclaircir cette partie-là qui peut être abstraite pour bien des gens. Donc, tu es toute petite, tuas 4 ans, 5 ans, 6 ans, 7 ans, bas âge. C'est ça que je comprends? Oui, c'est ça. Et il passe des événements qui peuvent, qui sont traumatiques, qui sont en tout cas une expérience terrestre particulière, et toi, t'as la capacité de voir l'expérience et voir la conscience. Est-ce que c'est ça qu'on pourrait dire?

Speaker 1:

Alors, à ce moment-là ça n'arrive pas forcément au moment des moments difficiles dans ma vie Des fois, c'est clairement, c'est très souvent les souvenirs que j'ai. Le plus souvent, c'est soit dans la nature, où je suis plutôt paisible, ou soit le soir, quand je commence peut-être à un petit peu fatiguer, en fait, qu'il y a cette élévation, cette expansion qui se passe, où tout est velouté. J'ai envie de dire tout est expansé à l'intérieur de moi et je vois clairement, comme si on me tournait les lentilles et que l'image devant moi, ma vision, reculait et devenait ultra précise et j'avais comme une connaissance un petit peu de tout, et c'était très voluptueux. J'ai envie de dire Je ne sais pas quel mot utiliser en fait, enétait très voluptueux. J'ai envie de dire Je ne sais pas quel mot utiliser en fait, en réalité.

Speaker 2:

Voluptueux est un mot absolument magnifique, donc, est-ce que c'est comme si tu voyais une autre dimension?

Speaker 1:

Oui, exactement, il y avait une autre dimension. C'est comme si je n'étais pas que figée, en fait, que sur cette terre, les pieds sur cette terre, mais qui avait en fait cette capacité de s'élever pour regarder ça d'un autre angle. Et c'était pas forcément pour le coup dans des moments difficiles.

Speaker 2:

C'était très agréable. Oui, c'était agréable, mais est-ce que tu as été en mesure aussi de l'appliquer ou est-ce qu'avec l'entraînement ou, je ne sais pas, avec ton évolution, tu étais en mesure aussi de l'appliquer quand c'était des moments ardus? Exactement.

Speaker 1:

Alors après, je l'appliquais sans m'en rendre compte. en fait. Il y avait plein de moments dans ma vie si je craignais quelque chose. j'avais cette espèce d'endroit où j'allais un petit peu me décroacter de la peur de tout ça Et c'était comme si j'étais prise en charge par un endroit qui est indemne de toute souffrance, de tout problème, et, à nouveau, une confiance absolue dans ce qui pouvait se passer. Je le faisais un petit peu automatiquement dès que je percevais quelque chose qui pouvait m'envahir et qui risquait d'être un peu trop douloureux. Donc, je me remettais dans une forme de confiance beaucoup plus grande dans ce qui se passait.

Speaker 2:

La confiance, oui, pardon, la confiance beaucoup plus grande, mais ça n'a rien à voir avec une fuite. Il y a des gens qui pourraient dire c'est une déconnexion, c'est une fuite, ça n'avait rien à voir, c'est une prise en charge par plus grand.

Speaker 1:

C'est pas une dissociation au sens où on a l'habitude d'en parler, parce que la dissociation, elle va nous couper de ce que je perçois dans ce qu'on en parle. Elle va nous couper de nos sentiments, de nos émotions, de ce qu'on va ressentir, et c'est un petit peu comme une désidentification. Or, là, je ne perds pas le fil avec le vécu de la réalité. Juste, je le prends d'un autre angle Et ça se fait comme automatiquement.

Speaker 1:

Il y a un petit shift qui se passe à l'intérieur et qui pouf. Mais tout ça, je n'en avais pas conscience avant de faire ce nouveau métier, il y a 7-8 ans maintenant, où j'ai perçu ce que c'était que les prises de conscience élargies, les changements de conscience, avec les rythmes cérébraux qui sont différents, et du coup, ça me permet de naviguer assez facilement entre l'espace rationnel et l'espace plus large, et, du coup, de parler aux gens et d'accompagner les gens à naviguer aussi, eux, beaucoup plus facilement, à se décoller des fois d'une réalité qui est tellement dure, qui est tellement étiquetée par le mental, où on ne peut pas bouger de ça, et du coup, ça me donne cette capacité de de leur permettre d'avoir un autre regard et de s'alléger.

Speaker 2:

Alléger. c'est ça qu'on veut. On veut avoir une réalité terrestre qui est allégée Exactement. Et là, tu me parles de ce nouveau métier avec lequel tu danses et tu évolues et tu fleuris depuis les 7-8 dernières années. donc des coachs, des thérapeutes, des exploratrices, mais tu arrives d'un milieu très rationnel.

Speaker 1:

Oui, Très scientifique, très scientifique Exactement. J'ai fait des études de doctorat de pharmacie, où j'ai exercé pendant plusieurs années et où je ne trouvais absolument aucun, rien de nourrissant pour moi. C'était peut-être ce qui m'avait guidé, le soin aux autres, mais ce n'était pas comme ça, en fait, que je voulais accompagner les autres. Et en même temps, j'avais aimé apprendre les sciences, apprendre la chimie, la physique. Tout ça me parlait tellement, parce que je voyais tout ça s'animer. En fait, ça n'avait comme pas vraiment de secret pour moi lorsque l'on me le dévoilait, c'était juste un rappel de quelque chose que je connaissais déjà. Ça me permettait de ne pas être obligée de beaucoup apprendre tout ça Et ça prenait assez forme à l'intérieur de moi, assez facilement. Et puis, ensuite, quand j'ai arrêté la pharmacie il y a quinzaine d'années maintenant, plus que ça j'ai refait des études d'ingénieur agronome, en agronomie, et pareil, ça m'a plu.

Speaker 1:

Je me suis dit je veux travailler avec le vivant, prendre soin des végétaux qui nous nourrissent, prendre soin de la planète. Donc, c'était une autre envie, en fait, d'explorer d'autres choses. C'était aussi aussi une belle expérience, mais j'ai travaillé dans une entreprise. Je dis mais ça n'enlève pas la belle expérience, c'est. Et Après, je me suis épuisée dans l'histoire, pour des raisons tout à fait autres. Et je me suis dit mais là, c'est important de prendre soin des personnes, soin de leur intérieur. Déjà, dans l'entreprise où j'étais, on ne prenait pas soin des personnes, soins de leur intérieur. Déjà, dans l'entreprise où j'étais, on prenait pas soin des personnes. Elles étaient pas à leur place, ou elles étaient maltraitées, ou j'étais aussi maltraitée, même si j'avais une direction d'entreprise. C'était très compliqué et là, c'était une prise de conscience. Il y a eu un burn-out qui a fait que j'ai dit mais là, il faut changer quelque chose réellement. D'où l'envie d'aller travailler vraiment avec l'humain individuellement, parce que le changement collectif, il viendra de l'aide qu'on apporte, qu'on s'apporte à soi-même et qu'on apporte individuellement à chacun.

Speaker 2:

On va parler de la façon dont tu contribues à la vie et à la légèreté des gens. Mais avant, tu m'as juste pointé un mot, quand tu apprenais, puis, tu étais en médecine, en pharmacie, ingénieur, et là tu disais mais je savais, je savais Ce qu'on t'enseignait, tu savais, en fait, c'était un rappel. Donc, c'est ça, la clairconnaissance.

Speaker 1:

Il y a un mot qui est dit peut-être, puis pouf, ça ouv. que j'apprenais à l'école, c'était à chaque fois comme des éveils de choses que je savais déjà et qui étaient en train de refaire surface. Après, ça a changé à huit ans. Ensuite, pendant mes études, j'avais plein de moments, pas pour tout. Il y avait certaines matières scientifiques pour lesquelles c'était juste une révélation de quelque chose, comme si je le connaissais déjà. Ça aide beaucoup, comme si je le connaissais déjà.

Speaker 2:

Ça aide beaucoup. Oui, c'est plus facile d'étudier quand tu te rends rappel d'une autre vie. Est-ce que tu as exploré ça? D'où ça pouvait venir, cette connaissance-là?

Speaker 1:

Non, je ne l'ai pas exploré.

Speaker 2:

C'est juste fascinant. Je trouve que c'est tellement nourrissant parce que c'est arrivé plein de fois où on lit quelque chose, peu importe le livre, que ce soit un livre sur le développement personnel et de conversation avec Dieu. Moi, je me souviens d'avoir lu Conversation avec Dieu comme un roman en me disant Ah, mais oui, ah, mais oui, ah, mais oui». Donc, c'est comme si tous ces termes-là, c'était clair, je que c'est ça.

Speaker 1:

Pour moi, c'est ma vérité, c'est un peu la même chose, mais au niveau des connaissances, c'est ça, oui, c'est ça, et comme tu le partages effectivement avec des livres, que ce soit des développements personnels ou autres, un essai littéraire de quelque chose, ça nous parle tellement au cœur, au plus profond de nos cellules, que ça les rend joyeuses, en fait, de se rappeler à quelque chose. Voilà, et quand on est là, c'est vrai que là, on vit la vie pleinement. Je trouve, à ce niveau là, c'est extrêmement, extrêmement réjouissant en fait, les cellules se réjouissent.

Speaker 2:

J'aime tellement ce mot. Là, quand tu le dis, j'ai tout le corps qui s'est mis à sourire parce qu'il captait cette énergie là. Oui, c'est exactement ça. C'est exactement ça. De quelle façon tu accompagnes les gens depuis huit ans. Donc, à un moment donné, tu as cet autre éveil qu'on appelle dans cette réalité terrestre, selon mon point de vue intéressant, un burn-out. En fait, c'est une incapacité à se mentir plus longtemps, une incapacité à retenir ce bonheur-là, cette joie-là qui nous sommes la lumière. Qu'est-ce que tu choisis de faire à ce moment-là?

Speaker 1:

Alors, je me dis au départ, je me dis il faut travailler au bien-être en entreprise. J'ai décidé de me former à une méthode de coaching qui s'appelle le système d'alignement neuroémotionnel, où ça parle autant de neurosciences que de physique quantique, que de spiritualité, que de symbolisme du corps humain. Et c'est juste, waouh, là, j'adore, j'adore tout ce qui se révèle à nouveau à moi dans les connaissances, et ça descend, ça coule à l'intérieur de moi, et je me dis waouh, je suis au bon endroit, c'est merveilleux. Et puis, et puis, je m'en faisant, je ne peux pas m'arrêter, donc je continue. Je découvre la maïeusthésie, qui est une branche de la psychologie de la pertinence. Et ça, le jour où je lis un article qui présente la maïeusthésie c'est un drôle de nom je perçois, je me dis ah, mais c'est ça que je cherche depuis toujours, c'est cet accueil inconditionnel de ce qui est, où on cherche en fait ce qui est pertinent dans la psyché de la personne.

Speaker 1:

On ne va jamais pointer un dysfonctionnement, on va toujours aller vers ce qui s'ouvre et ce qui demande à s'exprimer. C'est d'une délicatesse inouïe. Là, c'était une révélation où je me suis dit Mais comment ça se fait qu'on ne sait pas ça? Ça paraît tellement logique. Et là, je vois à quel point je comprends à quel point nous sommes conditionnés pour aller contre ce que l'on est. Réapprendre à aller vers ce que l'on est, c'est comme si ça nous redemandait un effort de lâcher ces conditionnements qui nous empêchent d'être tout simplement dans la spontanéité de ce qui cherche à émerger, de ce qui cherche à nous traverser. Donc là, c'est absolument merveilleux quand je découvre cet enseignement et que je me forme pour être praticienne en maïeusthésie.

Speaker 2:

Est-ce que tu peux nous dire qu'est-ce que ça veut dire maïeusthésie?

Speaker 1:

Alors, maïeusthésie, ça vient de maïotique, qui est l'art d'accoucher de soi, et là, c'est la sensibil.

Speaker 2:

je vais respirer un peu là-dedans l'art d'accoucher de soi-même.

Speaker 1:

La sensibilité, en fait, c'est avoir cette sensibilité à la proximité de l'être, des êtres de soi, des parts de soi qui sont comme clivées dans notre psyché. Lorsqu'on a vécu un événement difficile ou traumatique, qu'est-ce que fait la pulsion de survie? Elle va couper une partie de nous, un être, à ce moment-là, qui vit quelque chose, parce qu'elle est garante de sécurité, pour que tout ne soit pas envahi dans notre être et qu'on puisse continuer à vivre. Mais ce qui se passe dans notre vie, où la vie est très généreuse, c'est qu'on a une pulsion de vie Et cette pulsion de vie, elle, elle est garante de l'intégrité, elle, elle veut qu'on soit entier, elle ne veut pas qu'il nous manque des morceaux qu'on a laissés sur le banc de touche depuis tout petit, ou il y a dix ans, etc. Donc, elle fait naître des symptômes Et On l'a spécialement pour retrouver le chemin de ces parties qui ont été oubliées et qui ne demandent qu'à faire un nouveau parti de nous, pour notre plus belle complétude. Donc, c'est un accompagnement dans une douceur, c'est doux, on ne force jamais.

Speaker 2:

C'est une posture très particulière, dans une délicatesse d'un accueil, un accueil inconditionnel de ce qui est là j'ai eu le souffle coupé sur ce que t'as dit et je voudrais qu'on le dissèque, ou qu'on le remarche, ou qu'on le digère, ou aide-moi à digérer tout ceci. Probablement qu'il y a des parties de moi, je crois qu'à probablement qu'il y a des parties de moi, je crois qu'à t'entendre il y a des parties de moi qui se sont réveillées, qui me disaient tu m'as mis de côté.

Speaker 1:

Bien, sûr, elles attendaient, que ça, elles attendaient que ça, exact.

Speaker 2:

Donc, quand il se passe quelque chose, on pourrait employer le mot traumatique. Mais le traumatisme, ce n'est pas juste quelque chose de très, très grave. Il ne sait pas à chaque fois. Peut-être que le souffle m'a coupé ou que j'étais mal, j'étais stressée, j'étais toute petite j'avais peur d'être jugée, peur de me faire chican.

Speaker 1:

On avait 5 ans et que c'était très important pour nous. Donc, d'un point de vue de la maïeuse tésie, on parle des êtres de soi, d'autres diraient les parts de soi. Peu importe, en fait, si on parle d'un point de vue de la neurosciences, on sait que, dans le système nerveux, simplement, ça va être des parties qui vont, une énergie qui va se contracter, des parts subconscientes qui vont venir protéger ça, pour dire plus jamais. Ça. On peut l'expliquer en fait de différentes façons, de toutes les façons que l'on veut, mais la maïsthésie, elle a cet art. C'est un peu comme l'art-thérapie, parce qu'on va vers l'être, mais on rencontre l'être qui n'est pas conditionné, et c'est ça qui est touchant et qui est magique, et c'est une réjouissance, à cette rencontre-là, lorsqu'il émerge.

Speaker 2:

On est en mesure et c'est possible de le faire de notre vivant, de connecter à cette partie-là qui n'est pas conditionnée.

Speaker 1:

Bien, oui, on est là pour ça. Je crois qu'on est là pour ça, pour apprendre ça Petit à petit, parce qu'on a beaucoup, beaucoup de conditionnements, puisque c'est une partie protectrice qui se met en place et on connaît, je pense, plus ou moins tous ça maintenant, et aller rencontrer, voilà, c'est par là Non conditionné, celle qu'on était à un moment donné où ça s'est arrêté Et celle qu'on était à ce moment-là est resté figé Dans le traumatisme. On parle de figement d'une énergie qui n'a pas pu continuer et s'acheminer, et là, on vient rencontrer pour permettre que ça finisse le chemin. Donc, ça se fait.

Speaker 2:

Ça se fait doucement.

Speaker 1:

Ça se fait dans une délicatesse avec la maïesté. juste incroyable.

Speaker 2:

Mais de mon point de vue, en ce moment d'humaine terrestre, j'ai envie de te dire mais ça va prendre mille ans avant. Je sais que c'est pas ça, mais tu comprends. il y a une partie de moi qui dit mais si ça fait au-delà d'un demi-siècle que je suis conditionnée, au-delà d'un demi-siècle que je suis conditionnée, combien de temps ça prend de me déconditionner?

Speaker 1:

Ce qui va être important, ça va être les parties les plus figées qui appellent par des symptômes, des symptômes physiques, des symptômes comportementaux, des symptômes émotionnels, psychiques, peu importe. La porte d'entrée, elle est là. On prend ce qui est pertinent et avec ce avec quoi la personne, elle arrive Et on chemine. En fait, on l'aide à cheminer, parce qu'il n'y a jamais aucun jugement, on ne détourne jamais ce qu'elle dit, on va toujours au contact le plus proche de ce qui est pertinent, même si c'est subjectif. En fait, et c'est ça qui fait la richesse de ces rencontres et de cette réhabilitation, de cette reconnaissance profonde et de cette réhabilitation.

Speaker 2:

Wow, et les transformations doivent être incroyables, parce qu'il y a une partie de nous qu'on a complètement oubliée la partie non conditionnée. je ne sais même pas si je la connais, ou un peu, une fois de temps en temps, peut-être qu'elle vient à moi quand je suis dans un espace de bliss ou de comme Je le perçois. mais quelles sont les transformations les plus grandes que tu as vues?

Speaker 1:

J'ai envie de dire mon mari, ah oui.

Speaker 2:

Oui, C'est fantastique ça.

Speaker 1:

Oui, je suis bien là, il va écouter la vidéo. Peut-être qu'il va dire oh, mais quand même, tu ne t'es peut-être pas obligée. Oui, mon mari est médecin et il était très longtemps cartésien et très rationnel, et bien sûr, avec tout ce que ça va. Et puis, arrivé à un moment donné, il s'épuisait complètement. Dans le milieu hospitalier, on sait un petit peu comment ils sont traités, si on veut, bref. Et à un moment donné, il m'a dit j'en peux plus, je craque, il faut que tu m'accompagnes. Alors là, les bras m'ont tombé, parce que, jusque-là, je percevais qu'il restait dans son lieu, qui lui paraissait sûr et certain. Et quand il a commencé à ouvrir les portes et à faire ses rencontres, soit avec le coaching, quand je l'accompagnais en coaching ou en maïosthésie, ou avec aussi ce que je fais au niveau plus du système de survie, du système reptilien qu'on a beaucoup oublié il a commencé à se rencontrer lui-même, à se dévoiler à lui-même et à changer, mais tellement rapidement.

Speaker 1:

Il y a dix ans en arrière, je n'aurais pas misé un sou là-dessus. Je peux dire que c'est la plus belle transformation que j'ai vue, parce que je pensais qu'il était vraiment très dans son conditionnement et que c'était comme ça qu'il se sentait sécuritaire, lui, tout simplement, et quand tout a commencé un peu à s'y fondrer, à s'y friter, qu'il avait besoin de voir plus grand, de voir autrement, de ne plus croire à tout ce dont il avait cru jusqu'ici, lui, il a fait des transformations extrêmement rapides et profondes.

Speaker 2:

Quelle est la porte d'entrée habituellement? Est-ce que c'est quand la personne ou la personne qui va te voir? est-ce que c'est un peu comme quand on est un burn-out, puis on va voir le médecin parce que là on n'est juste plus capable? La raison numéro un pour laquelle on va aller te voir, c'est quand on n'est plus capable ou juste quand on est curieux.

Speaker 1:

Est-ce qu'il y a un peu de tout ça, je pense, lorsqu'ils ont fait d'anxiété profonde ou qui ont des soucis, des problèmes relationnels dans leur couple, au travail, des situations récurrentes qui se rejouent et ils se disent mais comment ça se fait que je veux que ça change et ça ne change pas. Il y a beaucoup d'anxiété, de dépression, de déprime de personnes qui font des cauchemars, de personnes qui ont des douleurs physiques, des douleurs récurrentes. Dès qu'il y a quelque chose qui reste et dont ils ont vraiment l'éveil de se dire Wow, il y a autre chose, je peux peut-être commencer à changer intérieurement.

Speaker 2:

Mais on ne serait pas obligé d'attendre ces symptômes-là. Tu parlais des symptômes, C'est ça, c'est exactement les symptômes qui nous appellent à Il y a des parts de toi qui sont restées dans le ciment ou il y a des parts de toi qui sont liées, c'est à aller les récupérer, les réintégrer.

Speaker 1:

On n'est pas obligé d'attendre. On n'est pas obligé d'attendre, mais notre culture nous fait attendre, parce que on nous a longtemps, on sait longtemps déjà, coupé de nos émotions. On sait encore plus, depuis plus longtemps, je pense, que nos instincts, qui sont quand même une partie extrêmement puissante pour la reconnexion aussi à soi, donc, on a là, on commence vraiment, les gens changent, etc. Mais on change pas qu'avec des concepts, on change en faisant une expérience intérieure. C'est pour ça qu'il y a des vrais résultats et des vrais changements, qu'il y a des gens qui viennent vers moi parce qu'ils ont fait, je ne jette pas la pierre à la psychologie, à quoi que ce soit, ça a été super et ça reste super. Quand on a aussi des problèmes, et beaucoup, j'ai entendu une psychiatre l'autre jour et je me suis dit waouh, c'est vraiment en train de changer.

Speaker 1:

Elle-même disait mais on n'a jamais été formé aux émotions. C'est le plus grand problème, le plus grand dilemme de la psychiatrie, c'est qu'on n'est pas formé aux émotions. Donc, on n'est pas formé. Encore moins. Elle n'en a pas parlé, mais dans ce que j'ai compris, elle va aussi là-dessus, aux instincts, au niveau des sensations, au niveau de ce qui est vraiment ancré et bloqué dans le système nerveux, au niveau instinctuel. Donc voilà, je pense que c'est vraiment une évolution, parce qu'on n'est plus seulement sur le cognitif à raconter les histoires quelquefois qui retraumatisent en plus à force de raconter et raconter et qui n'ont pas la possibilité d'aller le travailler à l'intérieur de soi, vraiment, de travailler dans le corps, dans la chair, dans nos cellules, dans les énergies qui demandent à retrouver leur chemin d'expression.

Speaker 2:

Tu as dit un mot important, qui est la récurrence. Puis, on le dit souvent, puis, probablement que vous connaissez peut-être vous-même à la maison, qui écoutez ce podcast, soit en audio ou encore via YouTube ou peu importe la plateforme il y a des récurrences. Soit, des fois, c'est un type de relation qui revient, un type de souci financier, un type de stress, un type de. On a presque tous, en tout cas peut-être pas tout le monde, mais des récurrences. Moi, je le vois, je le sais au niveau relationnel, au niveau du stress, au niveau du stress de la performance, au niveau du jugement de moi-même. Je les vois. Puis là, je les vois encore plus, je pense, parce que là, le corps doit crier encore plus fort pour dire c'est le temps ou jamais de relâcher ceci. La récurrence est un signe important. Est-ce que je comprends?

Speaker 1:

mon, bien sûr, la récurrence, et c'est ça qui alerte, parce que si c'est un petit symptôme comme ça, après le symptôme va se modifier aussi, il va alerter un peu plus fort. mais différemment, quelquefois, on ne fait pas forcément les liens. mais la récurrence, c'est évident que notre intérieur est en train de créer une réalité extérieure toujours la même et qu'il commence à être peut-être important d'aller rencontrer cette réalité intérieure et de lui donner un peu plus d'espace.

Speaker 2:

Maud, il y a une partie de ton histoire qui est exceptionnellement grandiose Je pense que le mot est faible. Tu as une relation particulière avec ton père. Il t'a fait un cadeau qu'on pourrait penser empoisonné ou mal emballé, mais tu as vécu quelque chose avec lui avec un regard de conscience exceptionnel. Est-ce que tu peux nous partager un pan de cette partie-là de toi, juste pour expliquer aux gens encore plus comment c'est possible de relâcher l'histoire, de transformer l'histoire, de voir la beauté et de voir un peu? tu as parlé beaucoup de ce fait de se dégager un peu de ce qui se passe devant nous. J'aimerais vraiment que tu nous partages aussi, parce qu'à chaque fois que tu me le dis, j'ai la bouche ouverte, puis que je me dis Oh, là, là, wow».

Speaker 1:

Oui j'avais une histoire particulière avec mon père, qui était un homme, qui était, qui avait une autorité abusive, qui était violent. lorsqu'on était enfant, ça ne m'empêchait pas de l'aimer en cachette, j'ai envie de dire, c'est-à-dire que j'allais l'observer. j'aimais voir sa force, j'aimais voir son instinct, j'aimais voir son intelligence de la matière. Il savait faire plein de choses de ses mains. Mais j'avais très, très peur. Mes frères et moi, nous avions extrêmement peur de lui, parce qu'il n'avait pas du tout maturé ses émotions. On ne savait pas. dans ces générations, c'était plus difficile Et lui, il était envahi de charges émotionnelles et les enfants étaient balayés, un peu d'exutoire, on va le dire. Donc, ça a été difficile à vivre, sincèrement, enfant. Mais en même temps, je voyais une lumière au bout du tunnel et je sentais l'amour, pour autant pour mon père.

Speaker 2:

Et tu voyais je veux juste revenir là-dessus tu voyais ces qualités quand même.

Speaker 1:

Ah oui, je les aimais profondément et quand j'en parle, je les aime encore tellement je sens encore que c'est très, très fort il est décédé aujourd'hui que je vais raconter, et puis je l'ai aussi détesté. J'ai aussi fait ce que l'incarnation demande qu'on fasse aussi, c'est-à-dire qu'on ne peut pas se raconter non plus d'autres choses que ce que l'on vit aussi dans notre matière et qu'on a besoin de transformer. Et puis, au décès de ma mère en 2016, je me suis dit je ne veux pas que mon père parte et que je ne me sois pas réconciliée vraiment avec lui. Et je ne sais pas comment ça s'est passé, parce qu'en 2016, je ne voyais même pas comment ça allait être vraiment possible de l'approcher. C'était encore un peu son aspect extrêmement sauvage, dur, et il était paradoxalement très aimé de tous les gens qui l'entouraient, parce qu'il était serviable, il rendait toujours service, il était très drôle, c'était un raconteur de blagues incroyables.

Speaker 1:

Mais avec la famille, c'est très différent très souvent. Et puis, depuis 2016, je commence cette quête de me rapprocher de lui, et je m'approche de lui, et il y a des choses qui se mettent en place qui sont incroyables, et j'arrive à rentrer en contact avec lui aussi grâce à la myostésie, etc. Et on se rapproche. Et puis, l'année dernière, ça vient juste de faire un an, il décide de mettre fin à ses jours. Et je suis chez lui, je lui apporte de l'aide parce qu'il arrive de moins en moins à marcher, sauvage comme il était et indépendant comme il était. Ça a juste été insupportable pour lui Et il décide de se suicider.

Speaker 1:

C'est moi qui le découvre, avec ma fille aînée, et au moment où je le découvre, c'est vrai, qui le découvre avec ma fille aînée, et au moment où je le découvre, c'est vrai que je tombe sur lui, je dis mais qu'est-ce que tu as fait, papa? je vis que tout un chacun risque de vivre en vivant ça. Et en même temps, très rapidement, il y a cette fameuse prise de recul qui s'effectue à l'intérieur de moi, presque automatiquement, une prise en charge en fait, mais c'est pas pour quitter ce que je suis en train de voir, parce qu'en fait, ça me permet de vivre l'instant très, très différemment. C'est à dire que là, c'est comme si je m'aide moi-même à me relever après ma filiale AMN, et je me mets à trembler de tout mon corps. Je suis en train de laisser faire ce que lui savait très bien faire, d'ailleurs, instinctivement.

Speaker 1:

Il avait une intelligence, une lecture du corps, aussi rustre qu'il pouvait paraître, en fait, il avait cette force intérieure qui était extraordinaire, et je laisse mon corps trembler. Trembler, c'est-à-dire permettre à l'énergie du figement, du choc émotionnel de ne pas se figer, de circuler, et on sait aujourd'hui que c'est ça qui permet de ne pas avoir de symptômes post-traumatiques Et ça se fait dans l'intelligence du corps spontanément. Et après, j'entends les secours qui arrivent, et je cours, et je crie, et je continue en fait à libérer cette énergie, et je libère toute cette énergie, ce qui fait que je n'ai pas gardé, en fait, symptômes post-traumatiques. J'ai fait aussi ce que je sais faire en EMDR, etc. Pour m'aider aussi.

Speaker 1:

Et puis après, lorsque j'étais prise dans une tristesse, une impuissance en lien avec ce que je venais de vivre, j'allais dans cette tristesse. Donc, c'est là qu'il n'y a pas de dissociation. Il y a dissociation quand on se coupe en fait de cette réalité. Or, là, j'ai cette force et cet instinct juste d'aller au plus profond de cette tristesse, de la traverser, et lorsque je la traverse, je suis immédiatement inondée d'un amour incroyable. Et ça, c'est ce que tu disais, ce fameux cadeau dont tu parles, qui paraît mal emballé, effectivement, mais là, il me fait un cadeau inouï, quelque part, en me permettant d'expérimenter vraiment ça sur Terre, d'expérimenter vraiment ce que je partage avec les gens que j'accompagne, c'est que on pense qu'il est que c'est mieux d'éviter de ressentir.

Speaker 1:

Notre cerveau subconscient, nos parts subconscientes, ce qu'elles veulent chaque fois, c'est éviter de ressentir tout ce qui est inconfortable pour le plaisir. Or, être présent avec ce qui est en réalité est beaucoup plus confortable Et c'est ce qu'on a à vivre Et c'est pas ce qu'on nous a enseigné. C'est ce que je désire vraiment enseigner maintenant, et je suis pas la seule. On est nombreux maintenant, en fait, à accompagner les personnes, à être bien, à les rencontrer ce qui est à l'intérieur d'eux. C'est cette présence que l'on met, même si on va rencontrer des choses inconfortables, et les neurosciences vont nous le dire, puisque être présent à ce qui est nous fait libérer de la sérotonine et de la dopamine. Donc, ça nous fait libérer de la sérotonine et de la dopamine. Donc, ça devient beaucoup plus agréable de rester avec l'inconfort que de fuir l'inconfort.

Speaker 2:

Et donc, même si tu as été exposée à ce qu'on aurait pu appeler un très grand stress, un très grand drame, tu as été juste en mesure de le vivre, l'accueillir et aimer ce qui est.

Speaker 1:

Aimer ce qui est, et j'en ai reçu un amour incroyable. D'où lui l'univers, je ne sais pas. Je prends en tout cas Un amour que j'ai rarement ressenti aussi fort dans cette expérience terrestre. C'était, et c'est encore, et c'est encore quand je m'y connecte.

Speaker 2:

C'est encore, quand je m'y connecte, c'est à nouveau ça qui vient. Je reviens et je vais conclure avec ceci la sensibilité de se donner naissance, c'est ça.

Speaker 1:

Oui, l'art d'accoucher de soi.

Speaker 2:

La sensibilité d'accoucher de soi. Quel cadeau extraordinaire à se faire dans cette expérience terrestre.

Speaker 1:

Tellement Wow. Hors de nos conditionnements, on a un pied dans la conscience et un pied dans notre réalité. C'est de savoir naviguer entre les deux et ça nous permet J'en ai des frissons Des choses magnifiques.

Speaker 2:

Quelle conversation extraordinaire. Maude Collette, Merci tellement d'avoir été avec moi et d'impacter le monde.

Speaker 1:

Oui, c'est un plaisir à chaque fois. Je vais échanger avec toi.

Speaker 2:

Ah oui, on a recommencé. C'est la deuxième fois qu'on fait le podcast. C'est la première fois qu'on a figé. Ça a été super bien, les images sont claires, mais je pense qu'on va quand même recommencer. On va faire semblant que ça n'a pas fonctionné. C'est trop agréable de discuter avec toi. Avez envie aussi de découvrir l'art et la sensibilité, d'accoucher de soi-même sans conditionnement. Vous avez tous tes façons de rejoindre Maud à travers ce podcast, que ce soit sur YouTube ou encore en audio. Je crois que c'est un immense cadeau à se faire, Cadeau que je vais prendre avec toi aussi, Maud, parce que j'ai envie encore plus d'accoucher de moi sans conditionnement. Merci tellement.

Speaker 1:

Maud À tout bientôt.

Redécouvrir l'Authenticité Et l'Évolution Personnelle
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Reconnecter Avec Ses Parties Oubliées
Réconciliation Et Transformation Personnelle
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