Impacter le monde avec Karine Champagne

37. Écouter son corps, transformer sa vie avec Carole Chopineaux

May 19, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 37
37. Écouter son corps, transformer sa vie avec Carole Chopineaux
Impacter le monde avec Karine Champagne
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Impacter le monde avec Karine Champagne
37. Écouter son corps, transformer sa vie avec Carole Chopineaux
May 19, 2024 Season 1 Episode 37
Karine Champagne

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Imagine un monde où chaque défi se transforme en opportunité, où ton corps et ton esprit fusionnent pour un bien-être optimal.

Rencontre Carole Chopineaux, une sophrologue passionnée, et découvre son incroyable voyage, de sa reconversion professionnelle surprenante à son expérience captivante de connexion avec l'univers lors d'un incident de voyage!

Plutôt que de voir l'annulation de son vol comme un obstacle.

Carole l'a transformée en une leçon vivante de sa philosophie résiliente, offrant un témoignage puissant de la façon dont elle vit et enseigne sa vision de la vie.

Lors de cette discussion, plonge dans l'univers de la sophrologie, une pratique thérapeutique qui équilibre ton esprit et ton corps, et découvre comment écouter les signaux de ton corps peut transformer ta santé.

PHÉNOMÉNAL!

Pour découvrir Carole

https://www.carolesophrologue.com/accueil
https://www.instagram.com/carolechopineaux/
https://www.youtube.com/@carolechopineaux64

Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Plutôt que de voir l'annulation de son vol comme un obstacle.

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Lors de cette discussion, plonge dans l'univers de la sophrologie, une pratique thérapeutique qui équilibre ton esprit et ton corps, et découvre comment écouter les signaux de ton corps peut transformer ta santé.

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Speaker 1:

X années que tu travailles sur toi, que tu travailles avec tes clients, que tu prends conscience de certaines choses, que tu as modifié des choses. Où est-ce que tu en es toi? Ça se passe comment, vraiment? Est-ce que tu es capable de le mettre en application complètement Ou est-ce qu'il y a encore des choses à travailler?

Speaker 2:

finalement, où est-ce que t'en es? On va jouer ensemble. En fait, tu sais, quand on dit on joue avec l'univers, il en est où, l'univers Et toi t'en es où, finalement, parce qu'on lui demande pas beaucoup de choses à lui.

Speaker 3:

Mais nous, où est-ce qu'on en est réellement? Quelle chance j'ai encore aujourd'hui d'avoir une amie européenne qui débarque ici en studio pour vivre l'expérience du podcast Impacter le monde. En plus, mon invitée m'avait dit lors de la pré-entrevue que tout est possible et elle s'est laissée guider et inspirée par tout ce qui se produisait avec le podcast pour finalement décider de sauter dans un avion et de s'en venir ici. Alors, quelle joie encore et quelle gratitude j'ai de recevoir Carole Choupineau, qui est sophrologue, qui s'en vient s'installer tout de suite ici.

Speaker 3:

Carole, quelle joie. Un. on va pouvoir en savoir davantage sur qu'est-ce que c'est la sophrologie, parce que ce n'est pas très connu au Québec, beaucoup plus en Europe. Et on va pouvoir explorer aussi toute l'aventure de l'avion, qui a été un grand processus d'apprentissage pour Carole, qui a pu tester un peu où elle était rendue dans son chemin de vie. Carole, es-tu prête à impacter le monde? Mais oui, je suis prête. Quelle joie, Merci tellement. Je pense que j'ai dit sept fois qu'il y a de joie, mais je veux juste que vous sachiez que c'est vraiment la fréquence qui m'habite depuis que je t'ai croisée et que tu es arrivée dans le studio.

Speaker 3:

Merci moi aussi. Merci tellement.

Speaker 1:

Qu En fait, je me suis dit je n'avais pas envie de le faire à distance. J'avais envie de me dire c'est une opportunité d'aller vivre encore une autre expérience, de prendre l'opportunité qui se présente et de le faire différemment.

Speaker 3:

finalement, Oui, puis tu n'étais pas dans le rationnel à dire ça ne fait pas de sens de faire 6000 kilomètres pour peut-être enregistrer une entrevue de 35 minutes.

Speaker 1:

Non, il n'y envie d'être là. J'ai envie de profiter de cette énergie. J'ai envie de le faire, de te rencontrer, de prendre l'opportunité telle qu'elle se présentait, de venir, de découvrir le Québec, de te découvrir, d'être là avec vous deux et de profiter.

Speaker 3:

Et là en plus, le matin où tu sors de la maison en France, tu reçois un message qui dit l'avion est annulé. Non, mais tu peux le croire.

Speaker 1:

Je te jure, je sortais, avion annulé. Je me dis mais non, non, non, non, non, non. Et là je pars, mais comme avant. Non, je veux y être ce soir. Il faut que j'y sois ce soir. C'est pas négociable. Je veux y être, j' me retrouver, je ne veux pas perdre une possibilité de temps d'être avec elle. Il faut que j'y sois ce soir. Ce n'est pas possible. Donc, je me dis tant pis, je vais à l'aéroport, je verrai bien.

Speaker 3:

Mais tu t'es vue partir en vrai. Parce que ça, c'est important dans l'histoire, Parce que des fois on a des mécanismes automatiques, l'agacement, l'éner, non, c'est pas possible.

Speaker 1:

Après, ok, oui, c'est pas possible parce qu'il y a ma soeur, parce que je veux pas perdre de temps. Mais sur le moment, c'est, mais non.

Speaker 3:

Non, donc, c'est le mécanisme de défense qui embarque, le pilote automatique qui embarque, puis, finalement, tu décides de dire non, non, je me ram reviens au moment présent.

Speaker 1:

C'est quoi la première action que tu peux faire? Aller à l'aéroport et voir qu'est-ce qui est possible, quelle est l'autre option? Il y a toujours une possibilité. Ça ne sera peut-être pas le plus direct, ça ne sera pas le plus simple, ça va être plus long, mais ça va être possible. Vois ce qui va se présenter. Au lieu de partir de c'est mort. Il n'y a pas de possibilité. Qu'est-ce qui est possible? Et de voir D'ouvrir les portes, parce qu'en fait, si je ferme tout et que je reste chez moi, que j'attends qu'ils me disent vous partez, que demain, je reste dans ma frustration et tout est fini en fait?

Speaker 3:

Et combien de fois on se laisse aller naturellement, ou spontanément, ou inconsciemment, vers la réaction automatique, sans jamais se reposer la question à savoir comme attends et si je pouvais réagir autrement? Quel est le premier?

Speaker 1:

pas que je peux faire pour que ça change, pour que la réalité qu'on me propose ne soit pas celle-là, puisque ce n'est pas ce que j'ai envie, en fait.

Speaker 3:

Est-ce que tu as eu la perception, pendant ce processus-là, de que l'univers teste pas, mais en train de valider tout ce que t'avais accompli jusqu'à présent?

Speaker 1:

C'est exactement ça. Ça fait X années que tu travailles sur toi, que tu travailles avec tes clients, que tu prends conscience de certaines choses, que t'as modifié des choses. Où est-ce que t'en es, toi? Ça se passe comment, vraiment. Est-ce que t'es capable de le mettre en application complètement Ou est-ce qu'il y a encore des choses à travailler? finalement, où est-ce que t'en es? On va jouer ensemble. En fait.

Speaker 2:

Tu sais quand on dit on joue avec l'univers, il en est où, l'univers, et toi t'en es où, finalement, parce qu'on lui demande beaucoup de choses à lui.

Speaker 1:

Mais nous, où est-ce qu' pas? je sais tout, mais c'est bon, ça va, Je sais faire. J'ai tous les mécanismes, j'ai les outils, j'ai tout. Je devrais savoir faire.

Speaker 3:

Est-ce que c'est si vrai. On est quand même dans l'expérience terrestre. Un petit rappel on est en train d'explorer encore tous ces petits raccoins d'ombre et de lumière. Est-ce qu'on a encore à jouer? À jouer, je suis vraiment ravie que tu emploies le mot jouer. Pour moi, c'est tellement ça, jouer dans l'expérience. C'est pour ça que j'ai même rectifié le mot. On n'est pas testé par l'univers, on joue avec l'univers. Voyons voir comment on joue avec ces petites règles de jeu.

Speaker 1:

Moi, je dis toujours à mes clients amusez-vous, testez Ce que je vous ou des autres expériences que j'ai vues ou que j'ai vues mes clients faire, etc. Ce qui est devenu possible. Mais moi, je ne suis pas dans votre vie, je ne suis pas dans votre corps, je ne sais pas exactement ce que vous ressentez. Je peux percevoir, je peux tout, mais je ne peux pas expérimenter pour vous. Je peux vous donner plein d'options, plein de possibilités de switcher d'une solution à une autre, d'un comportement, d'un point de vue, mais après, c'est à vous d'expérimenter, de voir ce qui marche pour vous, comment ça se passe pour vous, quel est le processus dans votre tête, quel est le processus dans votre corps, comment ça se processe pour vous.

Speaker 1:

Parce que, pour moi, ça va être souvent mon corps qui va d'abord parler, qui va là des douleurs ou pas. Ça, ça peut être la joie aussi, mais ça, c'est ma lecture à moi, c'est mes ressentis à moi. Pour vous, comment ça se passe Et est-ce que quand vous avez pris telle décision, tel choix et telle chose, ça aboutit à ce que vous vouliez, vous, et que c'est plus confortable et que c'est plus juste, et que c'est aligné et que vous êtes mieux?

Speaker 3:

Donc, c'est ceable, ou inconfortable, ou autre mot pour les clients. Quand on dit non, non, mais c'est ta lecture à toi, je ne te dirai pas comment faire. Qu'est-ce qui se passe dans la tête d'une personne qui est avec toi? Ils reprennent le pouvoir.

Speaker 1:

Ah oui, Mais est-ce que c'est relâcher? Relâcher la pression, relâcher le poids, relâcher l'histoire, relâcher tout ce qui peut être lourd qui s'exprime dans le corps? Moi, je commence vraiment avec ça. Quand les gens arrivent, c'est qu'ils ont quelque chose qui, physiologiquement, est plus supportable. Ça peut être une douleur physique, ça peut être de la dépression, ça peut être plus de sommeil, problème avec la nourriture des douleurs, de ne pas savoir faire après une maladie, d'être toujours dans la peur de la maladie ou de la douleur, de la conséquence, mais ça va partir à partir de quelque chose qui est lié au physique. Donc, il faut déjà faire de l'espace à ce niveau-là.

Speaker 3:

Il faut relâcher ce que le corps a emmagasiné ou ce que le cerveau fait emmagasiner ou réagir au corps. On va être là-dedans. J'aimerais que tu me parles de la sophrologie, Puis on va parler de ton cheminement aussi, à l'effet que tout est possible. tu l'as vu et tu l'as incarné.

Speaker 1:

Mais la sophrologie, c'est un docteur psychiatre, le docteur Caicedo, qui a créé cette méthodologie, je vais dire, pour vraiment permettre aux gens de revenir au contact de leur corps Qu'est-ce qui se passe dans ton corps? Donc, psychiatrie 1960, on voit un petit peu le tableau où on en était à cette époque-là de la psychiatrie. Il a perçu que ses patients étaient dissociés complètement, c'est-à-dire que, d'un côté, il y a la maladie Et ce qu'ils vivent réellement dans leur corps, comment les pathologies s'exercent. Ils sont dissociés, ils ne perçoivent pas, en fait, ils ne sont pas conscients de ce qui se passe dans leur corps.

Speaker 1:

Donc, comment revenir à remettre de l'harmonie dans la conscience de ce qui se passe?

Speaker 1:

Et c'est l'étude ou la science, on fait ce qu'on veut avec le logos Et, en fait, quelle peut être l'harmonie que je peux trouver dans cette conscience de l'appréhension de ce qui se passe dans mon corps, pour pouvoir mieux comprendre ce qui s'agite, ce que la pathologie vient agiter dans mon corps, donc être conscient de ce qui est en train de se mettre en route et de percevoir aussi tous les facteurs extérieurs qui peuvent peut-être impacter ou déclencher les pathologies Et, à partir de là, de retrouver une certaine forme de Comment je dirais J'ai le mot qui vient de partir, de trouver un petit peu la possibilité de souveraineté finalement, dans ce qui se passe de pas juste, OK, vous êtes malade, vous allez prendre tel cachet, vous allez faire truc, ou vous arrivez de toute façon au bout de la pathologie, qui est tel état, donc, on vous enferme.

Speaker 1:

Mais de comprendre tous les mécanismes et tout ce qui est tel état, donc, on vous enferme. Mais de comprendre en fait tous les mécanismes et tout ce qui se met en route pour que, finalement, quand ça se déclenche, comment j'agis pour éviter de partir jusqu'à l'effet maximal, finalement, de la pathologie. Qu'est-ce qui t'intéressait?

Speaker 3:

là-dedans, toi, parce que est-ce que c'est le seul métier que tu as pratiqué, la sophrologie? Non, avant, j'étais dans le vin.

Speaker 1:

Dans le vin, rien du tout.

Speaker 1:

Rien à voir en fait avec la sophrologie du tout, c'était très cartésien, avec quand même les capacités de dégustation et de rapport à la nature, qui fait qu'il y avait déjà le fait de respecter les gens qui ne connaissaient rien, par exemple au milieu du vin, et qui disaient moi, j'y connais rien, vous avez toute la connaissance. Non, vous avez un palais, comme moi, vous aimez ou vous n'aimez pas, mais ça s'arrête là, en fait. Après tout, ce qu'on peut raconter autour, c'est du poème, c'est de la fleuriture. Ça va être d'aller un peu plus loin dans ses capacités physiologiques et olfactives à comprendre ou avoir des connaissances, mais sinon, à la base j'aime, j'aime pas.

Speaker 3:

C'est aussi simple que ça. le vin, c'est la même chose pour notre corps, le rapport aux émotions Et en fait, c'est après que tu fais le rapport tu dis c'était pas si loin finalement. Wow, et qu'est-ce quiouette? c'est un beau milieu. j'imagine que c'est… J'adorais Oui.

Speaker 1:

J'adore ce milieu Et tu as décidé c'est plus ça. Parce qu'en fait, c'est mon corps Quand je travaille dans une société où j'ai commencé à avoir des tremblements, j'ai commencé à me blesser au travail avec les tiroirs de dossiers, à plus du tout être bien. Et là, je me suis dit OK, il y a un truc qui ne fonctionne plus, Ça ne suffit plus, ça ne va pas. Ça ne va pas, C'est juste que je ne suis pas au bon endroit.

Speaker 3:

Tu as été en mesure de lire rapidement ce qui se passait pour te dire que ça ne fonctionne pas. n'ai pas ça.

Speaker 1:

Et quand l'environnement fait que l'état, dans tout ce qui se passe, ce déséquilibre du corps qui parle entre guillemets, qui exprime que ça ne va pas, le fait de te faire mal parce que tu ne fais plus attention, parce que tu es fatigué, parce que ça ne va pas, parce que tu ne te sens pas bien là où tu es et qu'il y a plein de choses. non, non, il va falloir faire autre chose. Donc, à partir de là, je me suis dit OK, qu'est-ce que je fais d'autre dans l'entreprise? J'aime le vin, le produit pour lui-même, pour tout ce que je faisais.

Speaker 1:

Mais qu'est-ce que je fais d'autre, en fait? Qui je suis d'autre que juste l'activité je vais dire technique que je fais au jour de jour. J'aime parler avec mes collègues, j'aime que tout le monde soit bien, j'aime essayer de faire transformer peut-être un petit peu les choses dans l'entreprise pour que tout le monde trouve sa place. OK, donc, j'aime prendre soin de l'autre. en fait, comment je peux transposer ça? J'aime écouter, j'aime être à disposition, j'aime aider. Qu'est-ce que je fais de tout ce que je suis autre, en fait, au-delà de mes compétences?

Speaker 3:

techniques, je veux dire, et ça t'a amené vers un retour vers la sophrologie, vu que tu le savais déjà. C'est quoi? C'est un peu la même chose pour le podcast. C'est intéressant. J'ai été journaliste, lectrice de nouvelles. J'ai m'interviewé et je l'ai, moi, mis de côté complètement jusqu'à ce que je me dise mais qu'est-ce que j'aime? être à l'écoute, j'aime être en lumière, j'aime ça que les gens soient bien, j'aime ça que j'aime les histoires, j'aime les transformations Comme Ah, ok, wow, c'est ça qui fait en sorte t'imagines qu'on est connectés ensemble en ce moment. Comment est-ce que tout?

Speaker 3:

ce que je suis, tout ce que j'ai fait, naturellement a finalement un autre sens, parce qu'on n'est pas des fois à des mille et à des mille kilomètres de ce qu'on est ou de ce qu'on aime. Jamais On est peut-être à une virgule de Tu as commencé avec le vin, puis c'est teste ton goût, regarde, est-ce que t'aimes ça? C'est pas grave, sylvain, il est 100 $ ou 20 $, comme qu'est-ce qu'il est, il peut être à 3 $.

Speaker 2:

Il peut être à 3 $. Je sais pas si ça a sens chez vous.

Speaker 3:

Non, ça fait pas de sens chez nous.

Speaker 1:

C'est là qu'onités que j'avais pu mettre au service du vin, en fait, étaient liées à mon hypersensibilité. Mais j'avais complètement oublié cette caractéristique-là de moi Et je ne comprenais pas pourquoi. naturellement, peut-être, j'avais certaines capacités ou facilités et en fait, en travaillant comme ça, tu te dis ok, mais finalement je n'étais pas si loin non plus, puisque si c'était si facile et si simple pour moi, c'est qu'il y avait autre chose, naturellement, qui était là déjà tu soulèves l'hypersensibilité.

Speaker 3:

Il y en a plusieurs pour qui c'est un défaut, ah ouais, mais moi je suis hypersensible. C'est une sacrée capacité, l'hypersensibilité. Grâce à cette, hypersensibilité.

Speaker 1:

on a tellement de choses, Mais c'est vrai que si on ne la connaît pas, si on ne connaît pas ses caractéristiques, et je continue à les développer ou à me dire traduit des deux côtés.

Speaker 1:

Moi, j'aime bien prendre les packages, en fait, j'aime pas trop prendre juste un petit truc. Donc, j'ai tout pris, donc, l'hypersensibilité de tous les sens, donc olfactif, gustatif, auditif, surtout au niveau de la peau aussi. Donc, tout ce qui ça, c'est déjà pas évident dans la vie, parce que tu passes souvent pour la pénible. Le parfum est trop fort, les lisses, c'est pas possible. Les fleurs de lisse, chez moi, c'est hors de question, ça sent trop fort, ça me donne mal à la tête. Les odeurs d'une briture peuvent être dérangeantes. Je déteste la cannelle, mais c'est olfactif, c'est même pas gustatif, parce que, bon, maintenant, arrivé à mon âge, j'en ai eu mangé, mais plus petite, c'était rien que l'odeur, ça pouvait me rendre malade. Donc, le bruit, Baisser la télé, c'est trop fort. Début de sifflement, donc voilà. Donc voilà, du package complet.

Speaker 1:

Et puis après, ça va être en effet plus sur la partie émotionnelle, comment je perçois le monde et pourquoi c'est aussi intense, pourquoi je suis capable de me mettre à pleurer alors que c'est pas moi qui me suis fait mal. Quand quelqu'un se coupe devant toi, t'as l'impression que c'est toi qui t'es coupé, voire t'as encore plus mal que la personne. Quand je vois quelqu'un qui se coupe, moi, j'ai l'impression que c'est moi qui me coupe en plus. J'ai mal pour lui. En fait, ça fait mal pour vrai. Ah oui, c'est vraiment physique.

Speaker 3:

Ah oui, c'est physique Et on s'est parlé la dernière fois. Tu l'as vu, je l'ai vu. Alors, on va le mettre en contexte. Et Carole a une nausée, une sacrée nausée. Tu as de la difficulté à te retenir, mais tu ne comprends pas. Tu te dis mais pourtant, je me sens bien, j'ai la nausée, je n'arrête pas. Tu avais un client le lendemain.

Speaker 1:

J'avais un client le lendemain qui, de par son histoire, c'était lié à lui, parce que, quand il est arrivé, ça fait, c'est de comprendre que est-ce que c'est à moi, Est-ce que c'est pas à moi? Quelque chose de moins fun. Quand tu vas en enterrement, je pourrais pleurer plus fort que la famille, Ma fille une fois. Elle me dit mais maman, t'es ridicule quoi? Et moi, je me dis c'est pas que je suis ridicule, c'est Et en fait, de le savoir.

Speaker 1:

Après, Là, tu peux te dire Ok, je ne regarde pas ou je ne fais pas telle chose, parce que je sais que ça va amplifier. Je sais que je vais capter les émotions de la famille, C'est tout à fait normal mais que je capte ça, en fait, et que ça traverse à travers mon corps. Donc, si je le sais, je vais fermer les yeux, je vais me concent pourquoi je suis là pour la personne disparue. Qu'est-ce que moi, j'ai envie de? Qu'est-ce qui m'appartient finalement à traverser à ce moment-là, Plutôt que de, Je ne sais pas, d'être une éponge ou d'aller Comme ça transpercer par tout ce qui se passe.

Speaker 3:

Ok, tu dis être une éponge, puis c'est. Je pense que c'est une belle parenthèse à ajouter. Combien de fois on se dit ouais, mais moi, je suis une éponge, j'absorbe tout, j'absorbe tout, on n'est pas victime de l'hypersensibilité. En fait, être une éponge si dans votre discours intérieur, en ce moment, ça résonne ce dont on parle, carole et moi, c'est juste. OK, vous avez une capacité, c'est votre responsabilité de voir qu'est-ce qu'on fait avec cette hypersensibilité, comment je vis avec.

Speaker 1:

Comment elle s'exprime. Qu'est-ce que je peux trouver pour éviter que si c'est le cas, ou pour en profiter encore plus Parce que c'est aussi dans les moments joyeux, en fait, c'est pas que dans les moments difficiles Dans les moments joyeux comment je peux encore plus prendre tout ce qu'il y a, encore plus profiter de ce qui est agréable. Pour moi, ça peut être juste être sous le soleil, mais dans ce cas-là, être conscient que ça réchauffe ma peau, que j'apprécie mes odeurs, peut-être liées. Comment est-ce que de tout ça, ça peut être 3 minutes, mais comment je vais amplifier? Puisque j'ai cette capacité à amplifier, comment je l'amplifie? pas de partir une semaine au soleil, mais juste en trois minutes, je vais pouvoir en profiter.

Speaker 3:

Tu m'as parlé de ce que tu peux voir des bruits, des goûts, de la tristesse, On pourrait la voir, puis ça serait amplifié à l'intérieur de nous. mais est-ce que tu pourrais aussi encore plus capter ce qui se passe dans la tête des gens, sans avoir aucune idée d'une émotion apparente?

Speaker 1:

Tu perçois toujours idée d'une émotion apparente. Tu perçois toujours Les gens n'ont même pas besoin d'avoir une mimique Non, mais t'as l'air énervé. Non, je ne suis pas. Peut-être que toi tu penses que tu ne l'es pas, et c'est OK. Je ne prétends pas savoir mieux que l'autre, mais moi, je perçois. Alors, maintenant, j'ai transformé ça, c'est en effet. Moi perçois que ou je ressens en tout cas qu'il y a quelque chose qui ne va pas, ou que tu es énervé. Donc, cherche maintenant pour toi finalement, parce que si je le ressens, c'est qu'il y a bien quelque chose quelque part. C'est peut-être pas lié à moi, c'est peut-être de la fatigue, c'est peut-être autre chose.

Speaker 3:

Mais en tout cas, moi, je, je saute dans l'avion, j'explore, j'y vais, ça me tente. C'est léger, c'est joyeux, mais Tout est possible prend aussi tout son sens quand on connaît ton histoire. T'étais toute jeune et il y avait déjà des diagnostics et on t'avais coupé le futur. Joyeux, il n'était pas là.

Speaker 1:

Non, quand on te dit dyslexique profonde, ça veut dire qu'en CP, à 5 ans et demi, parce que je suis de décembre, donc, t'arrives, première classe, où tu dois écrire, et j'écris à l'envers, en bas, de droite, à gauche. Ok, il y a un truc qui ne va pas. On est d'accord que ça va être compliqué. Donc, il faut prendre un miroir et regarder dans le miroir pour savoir ce que j'écris. Donc, là, j'ai une prof de CP qui est adorable Panchika on l'appelle par son prénom, et c'est un prénom basque qui a été la meilleure prof du monde à ce moment-là, heureusement que c'était elle qui a commencé, qui m'a mis la lettre au bout du cahier pour que je l'écrive une seule fois. Donc, toute une rééducation pour arriver au début de la ligne, petit à petit. Et, bien sûr, à ce moment-là, petit à petit, on te dit bon, ben, t'es nulle, tu fais pas attention, t'as aucune capac, tu n'arriveras à rien. Donc, à peu près 7-8 ans, on te dit ton avenir, ça va être une catastrophe, tu ne vas jamais réussir à rien faire dans la vie.

Speaker 1:

Après, par la suite, on me dit tu ne parleras jamais anglais de toute façon, tu n'es tellement pas bonne, tu es tellement incapable d'apprendre, que c'est mort. Donc, bon, pour contredire ça, je suis partie vivre à l'étranger, comme ça, au moins, j'ai appris à parler anglais complètement. Et puis on me dit mais non, mais attends, les maths, c'est compliqué, le français, c'est compliqué, tu retiens rien, t'es trop lente, qu'est-ce que tu veux faire, en fait? Et je dis non, ça ne va pas se passer comme ça, ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai. Je sentais en moi que je vais faire des grandes choses, mais je sentais que je n'étais pas si limitée que ça.

Speaker 1:

Oui, il y a des différences, oui, il y a un truc qui ne fonctionne pas. Pareil, oui, je suis plus lente à prendre du tableau àte, en fait. C'est-à-dire que sur une phrase, on va garder que les trois premiers mots. En descendant pour aller écrire, on a oublié le reste. Donc, il nous faut plus de temps pour aller du tableau à la feuille et prendre par écrit. C'est pour ça qu'aujourd'hui on leur donne les laptops, de façon à ce qu'ils puissent, comme ça, aller plus. En fait, on oublie, il y a un temps de latence. Si tout est trop collé, il faut qu'on remette de l'espace entre les mots pour pouvoir les garder en tête. Donc, ça va prendre plus de temps aussi. Et donc, pareil, c'est d'apprendre les mécanismes, comment je fonctionne.

Speaker 3:

Comment je peux m'ajuster, comment je peux faire les choses autrement, comment puis-je m'adapter à tout ce qui se passe? Et si je ne sais pas, oui, Je ne peux pas le deviner.

Speaker 1:

Non, donc, une fois que j'ai fini, une fois que j'avais fini mes études, là, on a commencé à dire ah bien, il faut espacer un peu plus les mots pour les dyslexiques, il faut leur laisser plus de temps. Moi, j'ai jamais eu plus de temps pour mes concours ou mes examens parallèle avec notre vie quotidienne sur.

Speaker 3:

Ok, mais peut-être que moi, ça me prend plus de temps faire ceci. Peut-être qu'il y a une méthode qui est complètement différente pour moi. Il y a des choses que je peux adapter. Je pense que c'est de lever la main, mais pas parce qu'on est à l'école, de lever la main dans le sens où Attends.

Speaker 1:

Pour moi, ça comme ça, ça ne fonctionne pas. Arrêtez de se dire je suis nulle, je devrais faire pareil que les autres. Il faut absolument que je sache faire comme ça.

Speaker 3:

Non, peut-être que pour moi ça ne fonctionne pas comme ça en fait Et que ça peut fonctionner mais avec autre chose, Mais on est toujours en train de s'emmurer, ou de cette espèce de forme de loi du silence, où je ne le dirai pas parce que j'ai trop honte ça veut dire que je suis brisée.

Speaker 1:

Oui, c'est ça, je ne fais pas comme il faut, je ne correspond pas à ce qu'il faut, mais c'est quoi le il faut? Il y a la règle. La règle de l'éducation, la règle qui est attendue, tout ce qui est préconçu, qui est préétabli, où on doit rentrer. On doit rentrer dans ce chemin-là.

Speaker 3:

On doit rentrer pas ou ça ne fonctionne pas. Non, Puis juste repasser à ce que tu me racontais à propos de ce médecin qui a initié la modalité, par exemple, de la sophrologie. c'est en ce moment, médicalement, avec les clients qu'on reçoit, on ne parvient pas à un résultat qui me satisfait. C'est ça.

Speaker 1:

Et ils étaient très curieux de est-ce que je peux leur donner plus de capacité à être au centre de ce qui se passe pour eux Et, pareil, je ne suis pas à l'intérieur de leur corps. Donc, comment je peux savoir ou comment ils peuvent avoir accès finalement à ce qui se passe pour eux, reconnecter à son corps, puisque c'est lui qui parle toujours?

Speaker 3:

Non, c'est vrai, c'est le corps qui parle en premier, et on ne l'écoute pas. le corps, on est convaincu que c'est le rationnel, que c'est l'égo, que c'est qu'est-ce qui se passe ici. Je ne sais pas si c'est pour vous, mais pour moi c'est comme dans ce coin-là où c'est supposé d'être ça. Mais le corps, il dit Non, non, non, mais ça ne fonctionne plus. là, c'est lui qui sait d'abord.

Speaker 1:

On s'arrête d'abord quand on a peur, et après on se dit j'ai peur, après, on sait pourquoi on a peur. Mais on ne se dit pas d'abord, j'ai peur pour ça et je m'arrête. C'est d'abord, je m'arrête.

Speaker 3:

Et il y a trois plans à la sophrologie.

Speaker 1:

Est-ce que tu peux me permettre de me mettre en contexte, de quelle façon tu Donc, il y a vraiment la partie du corps, donc, apprendre à revenir au contact de son corps. Qu'est-ce que je ressens? Parce qu'on n'apprend pas ces choses-là, en fait, on nous apprend surtout à ne pas écouter, ne pas entendre, ne pas savoir, et du coup, vraiment, les exercices physiques, je vais dire de pratique, ça va être. Quand je respire, quand je contracte et que je relâche mes muscles, qu'est-ce qui se passe? Est-ce que je le ressens et que c'est lourd? Est-ce que je ressens le sang qui passe? Est-ce que j'ai des fourmillements? Est-ce que j'ai de la chaleur? Est-ce que c'est léger?

Speaker 3:

Qu'est-ce qui se passe? C'est très physique.

Speaker 1:

Déjà, on l'appelle l'irtaire. Je vous passe la description des lettres. c'est pas très grave. Le tout, c'est j'inspire, je bloque la respiration, je contracte tous les muscles, les dents, les yeux, les fessiers, tout, tout, tout, tout au maximum, le plus que vous pouvez, et vous reprenez une respiration naturelle et juste, vous mettez à l'écoute de ce que vous ressentez. Ça peut être des tremblements, ça peut être sentir qu'on a peut-être les mains fraîches, que j'ai chaud ou juste que je suis un tout petit peu plus calme, peut-être même des points de tension, une petite douleur, quelque chose qui s'agite et qui se présente. et on peut recommencer une deuxième fois et une troisième fois, et on voit que ça évolue en fait, au fur et à mesure. et certains exercices, rien qu'en le faisant, on relâche et là déjà, ok, comment il est mon corps là maintenant? ah, peut-être les pieds qui sont un peu comme ça. je respire un peu plus calmement, un peu plus pleinement, je suis un peu plus relâchée.

Speaker 3:

Ça, c'est le premier contact avec le corps.

Speaker 1:

Et là, on revient comme ça Maintenant qu'on a fait ça et qu'on est relâchée, on va pouvoir, par la visualisation, aller un peu plus au niveau du cerveau, je vais dire, c'est-à-dire que là, on va continuer à détendre le corps, la visualisation. On a toute une partie, en fait, où on va déjà aller dans un niveau qui est juste avant le sommeil. Donc, on est en état complètement détendu, ce qui permet de laisser. Il n'y a plus la conscience, entre guillemets, ce n'est plus la réflex que quand on médite, si on écoute par exemple une méditation, c'est peut-être un peu plus l'imaginaire qui va aller se projeter quelque part, qui va aller nous amener dans un endroit qui est agréable, mais ça va être l'imaginaire, puisqu'on est présent là, dans l'état de visualisation, de la sophrologie. Mais vous êtes juste, bien, c'est juste avant le sommeil, vraiment Juste, avant qu'on ait cette impression où on va tomber. D'accord, on est juste là.

Speaker 1:

Donc, on est juste, on commence à se dire Je suis bien dans mon lit, je suis au chaud, donc on est bien. Et en fait, là, si je vous dis de laisser venir à vous agréable, dans lequel vous vous sentez bien, en fait, ce n'est pas votre cerveau qui va aller le chercher, mais moi, j'appelle ça la petite boîte noire. On a tous notre boîte noire, où tout ce qu'on vit va se mettre dans cet espace-là qui nous appartient et dont, souvent, on ne prend pas conscience, parce qu'on vit les choses et comme on n'apprend pas à être présent à ce qui se passe, c'est agréable, donc ça se met un petit peu dans notre mémoire profonde, entre guillemets.

Speaker 3:

La boîte noire, c'est cette boîte-là si précieuse dans un avion lorsqu'il y a un accident, parce que tout est enregistré, tout est là-dedans Tout est là, c'est intact. La boîte noire, elle est orange, je pense, pour que ce On a tous une boîte noire.

Speaker 1:

Où tout ce qui est agréable s'inscrit Tout ce qui est bien En sophrologie.

Speaker 1:

On ne parle pas de négatif, On ne va pas dans l'inconscient, on n'est juste dans ce qui est agréable, qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce que je peux amplifier, qui est bon pour moi, et donc là, on va laisser. Et souvent, ce qui là, pourquoi c'est cette image-là? Je n'avais même pas réalisé qu'à ce moment-là c'était comme ça que je me sentais. Donc, c'était ça qui représentait, par exemple, le calme, la détente, un moment agréable pour moi, et à partir de là, c'est ce qu'on appelle aller rechercher ses ressources. On devient un peu plus conscient Qu'est-ce qui est agréable, qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui nous fait du bien, à quel moment je me sens calme, qu'est-ce qui, du coup, va décaler ce calme, qu'est-ce qui vient me toucher? Donc, je peux avoir un peu plus de prise de recul, de lâcher prise par rapport à certaines choses, puisque je sais que ça va venir m'embêter.

Speaker 1:

Donc, je peux le mettre à distance, puisque je sais ce que c'est d'être bien Et, en fait, c'est de faire de la place à ce qu'on appelle le positif. Mais c'est plus grand que ça, c'est faire de la place à tout ce qui nous fait du bien au quotidien. Finalement, prendre une tasse de café, est-ce que j'aime vraiment ça? Est-ce que j'ai envie de le prendre en écoutant les oiseaux ou en écoutant les news Est prendre trois minutes de plus sous la douche Parce que j'aime la sensation de l'eau. Qu'est-ce?

Speaker 3:

qui me fait du bien. Pouvez-vous imaginer à la maison faire de l'espace à tout ce qui vous fait du bien? Je dirais que c'est la première chose qu'on enlève, au lieu de créer de l'espace pour ceci.

Speaker 1:

Vite dépêche-toi, c'est pas grave. On boit le café, on sait même plus qu'on l'a bu. On est parti, on oublie où on va parce qu'on est toujours dans la projection. Revenir à ce qui se passe là et profiter de chaque chose pour tout ce qu'elle nous donne, que ce soit gustatif, que ce soit un moment, que ce soit l'état dans lequel on est. Et, à partir de là, tout ce qui va être stressant, tout ce qui va nous décaler, tout ce qui va nous désaligner, on va le voir arriver, on va le ressentir, comme t'as fait quand t'es embarquée dans l'avion.

Speaker 3:

Ou en fait quand j'ai eu la nouvelle que t'embarquerais pas dans l'avion Ouais ouais, ouais, tu l'as vu comme non c'est possible.

Speaker 1:

Reviens, reviens, prends la première étape, ce voyage. j'ai pas envie d'être stressée, j'ai pas envie d'avoir peur.

Speaker 3:

Donc, ça va se passer. Les trois plans, c'est le corps le mental le cerveau, et après les émotions et l'esprit.

Speaker 1:

Chacun voit comme il veut. Vous pouvez mettre tous les mots. Il n'y a rien de religieux ou de quoi que ce soit dans la sophrologie. Pour les uns, ça va être l'esprit ou le moi profond. Tout est OK Et en fait, c'est qui je suis vraiment. Qu'est-ce que j'ai envie de faire? Oui, alors moi, dans mon cas, par exemple, je suis hypersensible. Ok, d'accord. Donc ça, c'est vraiment une de mes caractéristiques et ça fait partie de ma personnalité, de mon esprit, de mon âmez le mot que vous voulez, d'accord De ce noyau imperceptible qui est moi.

Speaker 1:

Finalement, comment je peux être bien avec ça Et qu'est-ce que je peux en faire en fait? Est-ce que j'ai envie d'être celle qu'on a programmée pour moi, que je dois être, ou est-ce que je peux juste aller laisser exprimer ce qui est vraiment là et trouver comment l'exprimer? Est-ce que j'ai envie d'être celle qui crie tout le temps? Est-ce que j'ai besoin d'être bossy? Est-ce que j'ai besoin d'avoir telle ou telle figure pour essayer de faire avec le monde tel qu'il est en face de moi? Moi, je suis juste, finalement, quelqu'un de très gentil Et on me l'a toujours dit. On dit Ah, mais t'es trop gentille finalement.

Speaker 3:

Et qu'on essaie de programmer à être ce que tu n'es pas. J'ai pas envie de pas être gentille finalement.

Speaker 1:

C'est naturel chez moi. Pourquoi je devrais être quelqu'un de désagréable ou me mettre dans un carcan et ne pas le faire? Par contre, jusqu'où? Où veut pas dire ne pas se laisser être, quand même. Comment je ne mets pas ces barrières-là qui ne sont pas les miennes, finalement, comment je n'enfile pas les costumes des autres Qui sont les leurs, avec qui ils sont, qui ne sont pas les miens? Ça ne fide jamais.

Speaker 3:

C'est vraiment toute une exploration de soi Dans les trois dimensions, je vais dire Le cerveau, les émotions et le corps. Et quand on arrive à ton bureau, comment on fait? Parce que je peux imaginer dans certains moments, dans certains états d'esprit où on m'aurait parlé de ça et j'aurais dit par où je commence Si je suis un cas désespéré c'est impossible.

Speaker 2:

Alors là, je vous ai donné l'apothéose. Je vais dire du truc.

Speaker 1:

Une fois qu'on a un peu exploré, on va pouvoir aller comme ça, dans ces trois dimensions. Au début, c'est vraiment je ne vais pas bien, je ne sais plus faire, que ce soit avec mes émotions ou avec la douleur que j'ai dans le corps, ou la façon dont ça se passe pour moi. Comment je peux faire autrement? Qu'est-ce qui est possible? Comment est-ce que je peux faire autrement? Est-ce que c'est vrai que je dois vivre avec la douleur? Est-ce que c'est vrai que je dois vivre avec la dépression? Est-ce que parce que j'ai vécu, par exemple, j'ai perdu du monde, parce que j'ai peur de la mort, mais je n'arrive plus à vivre avec ça? Donc, comment je peux?

Speaker 1:

déjà, moi, on va déposer ça, on va relâcher toute la pression, toute la tension, tout ce que ça génère dans le corps. Puis, on va aller rechercher qu'est-ce que vous avez envie par rapport à ça? Est-ce que c'est d'être plus calme? Est-ce que c'est de vous laisser traverser par les émotions que ça représente? Qu'est-ce qu'on peut encore aller relâcher de plus? Est-ce qu'il y a eu des expériences par rapport à ça? Mais ça peut être le stress, l'angoisse, peu importe, petit, grand, peu importe.

Speaker 3:

Il n'y a pas de jugement. Non, il n'y a pas de grandeur, c'est tellement différent pour chacun, exact.

Speaker 1:

À peine se cogner un doigt, ça peut être rien pour quelqu'un, et pour moi, ça va être aux gens. On m'a coupé le doigt. Donc, cette notion de c'est grave, c'est pas grave. Moi, tout est OK, tout ce que les gens ressentent, c'est bon, c'est pas grave. Ouais, mais t'en rajoutes, non. Non, si la personne, elle, l'exprime comme ça, même si je le comprends pas, mais c'est vrai, point quoi, j'ai pas à remettre en question. Donc, y'a aucun jugement.

Speaker 1:

Moi, je prends tel que, et ça va être, trouver du calme et de l'apaisement, et après, aller remettre, si c'est un meilleur s sommeil, petit à petit retrouver et apprendre à respirer, puisque quand on va oxygéner mieux le corps, il va mieux fonctionner, tout va mieux circuler, tous nos fluides, le sang comme tout le reste. Du coup, je peux avoir un petit peu plus d'espace et de souplesse. C'est retrouver de l'élasticité, en fait, dans son corps, dans sa façon de penser, dans se laisser être. Comment je peux avoir un petit peu plus de souplesse, plutôt que de tout rigidifier comme on le fait, tout le temps, c'est comme ça, c'est pas comme ça, c'est machin, on fait pas ça.

Speaker 1:

C'est pas comme ça qu'on se comporte. C'est pas ce qu'il faut faire Moi, c'est, tout est OK.

Speaker 3:

Comment puis-je être encore plus souples?

Speaker 1:

Et c'est ça, moi, en fait. Les gens arrivent, ils ont des situations A qui les amènent toujours au résultat B, comment on va réinstaurer du temps, de l'espace, de la souplesse, donc comment je me vois arriver à B, par exemple, comme quand j'ai eu ce message directement, c'est un peu mon chemin. D'un seul coup, il était redevenu comme ça.

Speaker 2:

Oui, oui, le message de briller d'avion.

Speaker 3:

C'est ça, c'est terminé. Horreur.

Speaker 1:

Non, c'est pas possible. OK, c'est pas comme ça que tu dois réagir. normalement, ça va rien t'apporter. Donc, stop, respire calme, reviens Comment. je rajoute de petit à petit de plus en plus d'espace.

Speaker 3:

Ça, c'est un entraînement. Oui, c'est tout un entraînement. Vous avez peut-être déjà couru un 5 km.

Speaker 1:

Vous avez déjà peut-être couru un marathon mais poser des questions et explorer nos façons de réagir qui sont sur le pilote automatique. c'est un entraînement Et c'est le but de la sophrologie, c'est de rentrer dans une habitude d'entraînement et de savoir que, ok, quand je pars comme ça, si je respire plus profondément, que je calme tout, que je contracte et que je relâche et que je laisse passer tout ce qui est en train de s'agiter.

Speaker 3:

OK, maintenant, qu'est-ce que j'ai envie? Donc, si j'avais une irritation, j'aime bien juste l'idée, ou peut-être que tu l'as expliqué tel quel, mais je viens juste de le capter. Peu importe ce qui se passe, maintenant, je suis hyper irritée. Puis là, ça ne marche pas. La première chose que tu me proposerais, c'est squeeze.

Speaker 1:

Oui, Parce que celui-là est disponible tout de suite, peu importe. Mais même si tu as des gens en face, tu fais que les pieds, oui, tu te concentres. Tu ne le vois pas, je le fais, je relâche Déjà rien que par mes jambes, je me repose, je peux juste imaginer être irritée par toi.

Speaker 3:

Non, Karine.

Speaker 2:

Il. Ça va. Oui, oui, ça va, Ou tu es en train d'attendre pour passer un entretien d'embauche dans la salle d'attente, en face de tout le monde. Ça ne va pas le faire À la salle d'attente, idéalement, si jamais c'est requis.

Speaker 1:

Voilà s'il faut tout le corps, essayez de vous mettre en dehors, mais sinon rien que les pieds, ou les fess ton fauteuil, tu reviens là maintenant. Ok, respire, calme-toi, pense à quelque chose d'agréable. Mais en effet, il faut les avoir, ces trucs-là, et l'entraînement dans la sophrologie, c'est la clé. Il faut répéter ces exercices, Parce que quand je le fais et que je ne suis pas bien, je vais ressentir quelque chose. Mais quand je le fais et que je vais bien, je permets au cerveau d'aller inscrire le fait que je vais bien, que c'est comme ça que je suis quand je suis bien, que c'est comme ça que mon corps et mon cerveau intègrent le fait d'être calme, d'être détendu, de ne pas ressentir de douleur ou que c'est moins intense. Et donc, je peux reprogrammer mon cerveau.

Speaker 1:

Parce que la douleur, le problème, c'est que quand elle vient, elle inscrit Et après, même si ce n'est pas au niveau de ce qu'elle est, quand on a une maladie ou une blessure ou quelque chose, tout de suite le cerveau, il va chercher le maximum. Donc, comment je lui permets de retrouver en fait une graduation dans cette douleur? Est-ce qu'elle est réellement super intense ou est-ce que c'est la mémoire de l'intensité et de ce que ça m'a fait vivre qui s'agite?

Speaker 1:

Ah oui, on peut recalibrer même la douleur, recalibrer même la douleur, même la douleur, bien sûr.

Speaker 3:

Fait, qu'on est tellement habitués à vivre une certaine douleur que c'est la même chose qu'un réflexe automatique. C'est la même chose que s'énerver. C'est exactement la même chose la douleur, puis les émotions Quand elle est plus réelle.

Speaker 1:

entre guillemets, pour que ça puisse revenir à où est-ce que j'en suis vraiment aujourd'hui, en fait? Et c'est toujours pareil.

Speaker 3:

je reviens à là Et comment on Tantôt t'as dit quand ça va bien aussi, il faut faire l'exercice pour recalibrer.

Speaker 1:

intégrée dans le corps je ne sais pas Dans le cerveau et dans le corps. Oui, pour que, en fait, si je veux savoir à quoi revenir ou comment je suis quand je suis, bien faut-il que ce soit inscrit.

Speaker 3:

Est-ce que l'exercice c'est encore de se squeezer, ou il y a un autre exercice, par exemple On en a plein.

Speaker 1:

Est-ce que tu veux m'en donner un?

Speaker 2:

autre, ou deux, si ça arrive rapidement, je te laisse.

Speaker 3:

Juste pour que les gens qui nous écoutent, qui aimeraient ça peut-être aussi dire en ce moment, je suis en train d'écouter Caroline.

Speaker 2:

je suis bien Comment j'intègre ce que je suis bien Déjà, rien que j'inspire profondément.

Speaker 1:

Là, je suis bien, par exemple, je passe un super moment et j'ai envie d'intégrer ce ressenti d'agréable. Je vais juste, par exemple, fermer les yeux. Je vais inspirer profondément, prendre la mesure de tout ce qui est bien. Où est-ce que ça se passe? je suis bien au niveau du coeur, je suis détendue. J'aime le son des voix, c'est quoi? les perceptions du bien, finalement. Et là, par la respiration, je le laisse s'intégrer.

Speaker 1:

C'est ça être bien c'est ça qui est agréable pour moi, et là, par la respiration, je le laisse s'intégrer. C'est ça être bien, c'est ça qui est agréable pour moi. Ça va être le son des voix, Ça va être le niveau sonore, ça va être Peut-être que là je suis tranquille, que j'entends peut-être le son des oiseaux, que je suis chez moi ou que je suis ailleurs dans un café, que c'est agréable, c ailleurs dans un café.

Speaker 3:

Que c'est agréable, c'est beau, c'est beau. Peut-être que le visuel autour, peut-être que ça sent bon, la chaleur est bonne, peut-être que je suis dans ma douche, dans mon bain.

Speaker 1:

Peu importe. Mais tout ce qui fait que c'est bien en fait. Parce que quand ça va pas, si je ferme les yeux et que je me dis OK, où est bien, pour que le cerveau aille chercher ce qui est bien, il faut qu'il sache ce que c'est. Si tu ne sais pas ce que c'est d'être calme, quand on te dit sois calme, arrête-toi, ça veut dire quoi? C'est quoi pour moi? Donc, toute cette banque entre guillemets de données, de ressources et d'intégration, faut-il qu'on puisse aller le déclencher pour que ça puisse être réel Dans la boîte noire, c'est ça qu'on veut mettre?

Speaker 1:

En fait, cette boîte noire, elle ne devient plus noire, elle devient orange. On sait où elle est. Oui, ah, quel beau clin d'œil. C'est exactement ça, en fait. Elle est noire au début, elle est, elle est à nouveau orange.

Speaker 3:

Alors, quand on respire et qu'on trouve ça magnifique, comme j'aime le son des voix, comme j'apprécie le moment, ce que je suis en train d'apprendre, j'aime la voix de Carole, j'aime cet échange-là, ça provoque quelque chose. Fait qu C'est là qu'on dit est-ce que je reconnais ce qui est bien? Est-ce qu'il y a une phrase qu'il faut rajouter ou pas nécessaire?

Speaker 1:

Juste le ressentir. Juste le ressentir. C'est vraiment ça, c'est ressentir dans le corps. Ça fait quoi? Je suis comment, je suis détendue, je suis bien OK.

Speaker 1:

Donc, en fait, quand je le revis, des moments bien, j'habite à côté de la montagne, il fait beau, je suis dehors, je sors le chien. Est-ce que je prends le temps de regarder? Est-ce que c'est beau, est-ce que ça me fait du bien de regarder? Ah, ouais, c'est chouette. Ah, c'est beau ce matin. C'est vert, c'est lumineux. Ah, tiens, j'avais pas vu ce détail-là. Je prends le temps de vivre ce moment-là aussi, un peu plus. Cinq minutes, trois minutes, deux minutes si votre chien est très rapide, mais je l'ai vécu Au lieu de. J'ai sorti le chien, je suis rentré, je suis reparti faire ce que j'avais à faire. Ça, ça m'a fait du bien, ça m'a ressourcé, j'ai pris le temps. Maintenant, je peux continuer avec ce que j'ai à faire Et, du coup, quelque chose d'agaçant peut arriver.

Speaker 1:

Vous n'êtes plus du tout dans le même état Si vous avez sorti chien, vous êtes rentré, vous êtes reparti travailler. Ce n'est pas du tout la même chose. Donc, de quoi j'ai besoin, en fait, pour être bien, à quoi je dois faire attention Pour que, justement, je puisse traverser cette vie telle que j'en?

Speaker 3:

cerveau, émotion et le corps. Carole, je prends toute ton énergie et je la glisse dans ma boîte orange, que je pourrais retrouver quand je me sentirais perturbée. C'est avec grande joie que je me crisperai chacune des parties de mon corps pour relâcher et revenir dans mon moment présent, et c'est avec plein de grande joie aussi que j'irai te chercher dans ma boîte orange. Merci, merci tellement d'avoir impacté mon monde aujourd'hui Avec plaisir. Et si jamais vous avez des commentaires, vous avez gardé capté quelque chose en lien avec la conversation. Aujourd'hui, s'il vous plaît, venez nous chercher sur les réseaux sociaux On. Aujourd'hui, s'il vous plaît, venez nous chercher sur les réseaux sociaux. On va être tellement contentes de vous lire.

Speaker 3:

Je vais partager sinon aussi les commentaires à Carole, si ça vient à moi. Sinon, dans le descriptif du podcast, que ce soit en vidéo ou en audio ou encore via le blog, vous avez tous les détails pour retrouver Carole, voir si la sophrologie pourrait vous permettre de vous incarner encore mieux dans votre expérience terrestre et surtout, si Carole, le podcast, l'épisode, peut amener encore plus de légèreté dans votre univers, on aura complètement fait notre mission aujourd'hui. Tellement, tout est possible. Tout est possible.

Speaker 1:

Et si grâce à ça, ça pouvait être encore mieux. Merci tellement, carole, Merci à toi.

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