Impacter le monde avec Karine Champagne

36. Révolutionner le monde de la construction avec Valerye Daviault

Karine Champagne Season 1 Episode 36

Tu peux directement me texter tes commentaires!

Lorsque j'ai rencontré Valerye Daviault, cette entrepreneur générale a brisé mes préjugés sur le monde de la construction.

Et elle m'a aussi ouvert l'esprit sur ce qui se passe encore dans cet univers.

Sa force de caractère et sa détermination à faire fi du syndrome de l'imposteur pour s'imposer dans un univers masculin sont des leçons de vie qui résonnent bien au-delà des chantiers.

Dans notre conversation, Valérie dévoile comment elle a construit sa carrière avec passion et confiance, inspirant ainsi de nombreuses femmes à prendre leur place dans des domaines où elles sont sous-représentées.

Juste WOW.

Êtes-vous prêts à redéfinir le leadership féminin?

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Speaker 1:

On a un rôle très important à jouer, puis, justement, en fait, c'est de s'assumer. Puis, on a le syndrome de l'imposteur, en fait, parce que, justement, on entend Ah bien, c'est un milieu d'hommes, ça va être difficile à percer, il y a plein de stéréotypes. Mais en fait, est-ce que toi, tu te fais confiance? Est-ce que toi tu aimes ça? Moi, ce que je disèrement, c'est pire qu'une garderie. Choisis pas ça juste parce que c'est payant, ou peu importe, parce que c'est sûr que tu vas vivre tous les drames. Au contraire, confiance en toi, qu'est-ce que t' aimes? Fais-le, puis fais-le, donne ton 100 %, puis le restant du monde, on oublie ça.

Speaker 2:

Est-ce que tu sais? ce qui me plaît à propos de l'épisode que tu es sur le point de découvrir et d'écouter, c'est qu'il y a une possibilité de poser des questions, même dans les milieux les plus standardisés, même peut-être dans ces milieux-là très traditionnels, très rationnels, très masculins, où une jeune entrepreneur a commencé à être curieuse et engagée en se demandant de quelle façon elle pouvait faire les choses. À partir de maintenant, je suis certaine que tu vas pouvoir venir chercher quelques pistes et l'appliquer dans ta propre vie. Valérie Daviau, entrepreneur générale en construction, es-tu prête à impacter le monde? Oui, je suis prête. Oh, tellement incroyable de voir une jeune entrepreneur générale en construction avoir des idées aussi rafraîchissantes pour faire les choses autrement. Ça fait longtemps que tu es dans le domaine de la construction. Ça fait déjà la moitié de ta vie que tu es dans le domaine de la construction. Oui, tu as commencé à l'âge de 16 ans. Oui, qu'est-ce qui t'a fait vibrer et qu'est-ce qui t'a fait découvrir ce monde-là?

Speaker 1:

Oh, mon Dieu, je me plais à dire en fait, que je suis née avec des capes d'acier. Vraiment, je suis fille d'entrepreneur en construction. Mon père aussi est charpentier-menusier, fait que j'ai toujours été dans le milieu. Tu sais, c'est ça. J'ai suivi mon père partout. On a fait des flips ensemble. Il m'a montré à travailler mes mains, tous ces éléments-là.

Speaker 2:

Fait que c'est ça F. ça t'a fait vibrer, t'as trippé avec ton père et t'as décidé d'en faire ta profession aussi.

Speaker 1:

Oui, vraiment, parce qu'en fait, avec les années, je me suis rendue compte que la construction manquait de gestionnaires. On a beaucoup d'exécutants, mais on manquait de gestionnaires.

Speaker 2:

Puis, en fait, je pense que c'est ça que tu as envie d'amener dans le milieu de la construction.

Speaker 1:

De créativité et de gestion des ressources, parce que le milieu de la construction, en fait, c'est un travailleur qui va taper des clous, c'est un humain avant tout.

Speaker 2:

Si on n'a pas de bon gestionnaire, c'est sûr que c'est difficile d'avoir des bons résultats avec les ressources humaines Là on va juste aller reculer un petit peu, puis après, on va revenir avec toute cette créativité que tu avais peut-être déjà à l'époque où tu étais dans un OBNL qui s'appelle les ailes de la construction. Est-ce que tu peux me dire ce que c'était exactement?

Speaker 1:

Oui, en fait, les ailes de la construction, c'est un organisme qui vise à promouvoir les femmes du milieu de la construction isolement, créer des rassemblements, parler des choses, mais en fait qu'on ne parle pas, parce qu'il y a quand même comment je peux dire les femmes ne sont pas toujours les bienvenues dans l'industrie. Fait que tu sais de savoir qu'on n'est pas seules, c'est vraiment important. Puis, comment on peut s'entraider et aller plus loin?

Speaker 1:

Est-ce qu'il y a encore des sujets tabous dans le monde de en tête pour mettre la table, justement, les femmes. il y en a plusieurs qui croient encore que les femmes n'ont pas leur place dans l'industrie.

Speaker 2:

Ouch, ça, ça me fait un peu mal à l'intérieur. Donc c'est encore. Tu fais face toi aussi des fois au regard des hommes?

Speaker 1:

Je te dirais que moins, parce que, puisque je suis entrepreneur, je choisis mes clients, donc j'attire des clients qui sont prêts à ça. Je te dirais que je le vis moins que quand j'étais employée. Mais oui, je te dirais que ça arrive beaucoup plus souvent qu'on le pense.

Speaker 2:

Ok, Lara, peut-être est-ce que tu as quelque chose en tête qui s'est produit d'un client envers toi alors que tu es peut-être jeune en construction, Oui, en fait, j'ai des clients qui ne voulaient pas travailler avec moi.

Speaker 1:

Aussi direct que ça. Ils te voient arriver sur le chantier. Ah, même pas au premier téléphone, parce que, tu sais, on ne veut pas, on planifie le chantier, on parle. Elle parle pas à Georges, on s'en va là. Les clients raccrochaient, ils appelaient mes patrons et ils étaient comme je ne veux pas travailler avec elle Sans avoir vu ton travail Sans avoir rien vu ton intelligence et ta gestion de projet.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

Heureusement, à l'époque, mes patrons n'acceptaient pas ça. Donc, soit tu travailles avec Valérie, soit tu t'en vas. Ça, c'est sûr que ça l'a aidé beaucoup. En fait, ça l'aide à changer toute l'industrie. Mais je sais qu'il y a des patrons qui ne feraient pas ça. Ils feraient juste dire tu ne veux pas travailler avec Valérie. Parfait, est-ce?

Speaker 2:

que vous êtes prêts à vous tenir debout pour vous-même. Ça c'est déjà un enseignement important, ou est-ce que, comme patron, est-ce que vous êtes prêts aussi à vous tenir debout pour vos employés, pour permettre une transformation?

Speaker 1:

Oui, en fait, ça part de là, parce que si on ne se tient pas, il n'y aura pas de résultat. Si on fait toujours la même chose et qu'on accepte de dire ah bien, ok, c'est correct, j'ai Bob qui peut faire la job, ou j'ai, au lieu de, bien-être au lieu de bien-être puis qu'on fait tout le temps des switchs. On ne changera jamais les mentalités. Oh.

Speaker 2:

OK, Donc tu es dans les ailes de la construction pour briser l'isolement, pour faire du réseautage, faire avancer aussi la place des femmes dans le milieu de la construction. Tu as été là. combien de temps J'ai été là de.

Speaker 1:

En fait, je suis impliquée dans l'organisme depuis 2013 et en 2015, on m'a proposé de siéger sur le CA et je suis restée jusqu'en 2020, à un mois et demi d'accoucher de mon premier enfant.

Speaker 2:

En 2013 et 2020, est-ce que tu as vu des transformations dans le milieu de la construction en lien avec le regard et la place des femmes?

Speaker 1:

Oui, en fait, c'est pour ça que j'ai accepté d'être sur le CA, parce que j'ai vu que je pouvais avoir un impact, impacter le monde.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

Alors c'est pour ça que j'ai fait ça, parce que ça reste, que c'est du bénévolat Au travers de ça. j'avais plein d'autres choses à faire, mais les impacts étaient vraiment grands. Puis, qui était vraiment grand? puis juste l'inspiration que ça donnait. J'ai eu beaucoup de partages de femmes qui sont venues me voir puis qui ont dit Juste parce que tu es là, juste parce que tu soutiens l'organisme, juste parce que tu nous parles de ton expérience, que ça peut être différent. moi, je vais oser croire en moi, puis aller plus loin, parce qu'il y a ça aussi quand on nous enlève contraire.

Speaker 2:

aie confiance en toi, puis fais-le, le nombre de fois où je suis allée en entreprise travailler avec des femmes, l'institut du leadership, entre autres, je pense. Puis elle arrêtait pas. Elle dit souvent comme oui, mais c'est tellement dur de faire sa place dans un monde d'hommes, vrai, les hommes, nous, naturellement, feront peut-être pas la place, mais est-ce que c à nous, à pousser notre confiance encore plus grande pour pouvoir la faire, cette place-là?

Speaker 1:

On a un rôle très important à jouer. Puis, justement, en fait, c'est de s'assumer. Puis, on a le syndrome de l'imposteur, en fait, parce que, justement, on entend ah bien, c'est un milieu d'hommes ça va être difficile à percer. Ah, c'est un, il y a plein de stéréotypes. Mais, en en fait, est-ce que toi tu te fais confiance, Est-ce que toi t'aimes ça? Moi, ce que je dis aux gens, c'est que si la construction, ça te passionne, vas-y. Si ça te passionne pas, vas-y pas, parce que, sincèrement, c'est pire qu'une garderie. Fait que faut que tu sois prête à y aller, faut que t'aimes ça, fais-le. Puis, fais-le, donne ton 100 %, puis le restant du monde, on oublie ça».

Speaker 2:

Donc, il y a des femmes qui t'ont parlé et qui t'ont dit Merci de soutenir cet espace-là». Puis, c'est ça que tu crées. Tu veux amener les femmes avec toi vers l'entrepreneuriat, devenir entrepreneur général, prendre plus d'espace. Impact de ta présence pendant sept ans auprès des femmes dans différents milieux de travail.

Speaker 1:

C'est sûr que oui, on a vu plein d'histoires à succès, justement. Il y en a qui sont parties en entrepreneuriat, il y en a qui ont osé aller. Des fois, c'est juste de demander une augmentation de salaire parce qu'on ne se le cachera pas, dans des métiers, a le même salaire, ça reste comme ça. Mais dans des postes de bureau, il y a des chargés de projet, des ingénieurs, des choses comme ça. Des fois, juste de demander l'augmentation de salaire et d'être équivalent à ton collègue, c'est sûr que c'est un point bonus. Après, ça, c'est de se soutenir aussi, c'est de démontrer aux gens que ce n'est pas parce qu'on ne le sait pas que ça n'existe pas, parce que ça aussi, je le voyais très souvent.

Speaker 1:

Puis, même moi, en fait, vu que je ne le vivais pas, des fois, je ne sais pas que j'avais de la difficulté à le croire, mais c'était moins inné d'avoir cette vision-là, tandis que là, des femmes où ils m'ont parlé de leur parcours, des enjeux qu'ils ont vécu, je veux dire maintenant, je ne peux plus le nier. Je veux dire c'est là, c'est encore là. Puis, malheureusement, ça va probablement l'être encore pour des années.

Speaker 2:

Mais en même temps, plus on en parle, plus on décide de prendre notre voix, parce que ce qu'on est en train de faire, ou ce que toi tu es en train de pas là, et ça prend des femmes courageuses en ce moment qui parlent, qui disent l'intimidation, c'est assez, cette façon de faire-là, c'est assez. Être, sous-payée, moins payée, c'est assez.

Speaker 1:

Vraiment, en fait, c'est changer les choses, c'est carrément changer une industrie au complet. Puis, souvent, ce que je dis aussi, c'est que oui, je le fais pour les femmes. Ils ne le diront pas, mais ils ont des conditions de travail quand même, qui ne sont pas toujours adéquates. Il y en a qui ne se rendront même pas à la retraite, qui vont devoir changer de métier parce que ils ont trop forcé, on ne les a pas appris à bien forcer. Ils vont avoir fait des heures incroyables. Il y en a qui n'auront plus de famille. Il y en a, tu sais, tous ces éléments-là, ce qu'on fait pour les femmes, on le fait pour les hommes aussi. On change l'industrie au complet. C'est juste que, souvent, les gens, ils regardent c'est parce que tu es une femme qu'on s'adapte. Non, on adapte tes conditions de travail à toi aussi. C'est beaucoup plus grand qu'on veut que les femmes aient des conditions adéquates. C'est pour tout le monde Là.

Speaker 1:

Ma statistique n'est peut-être pas on point, mais il me semble que c'est trois pères sur quatre qui sont monoparentales. Ils ont les mêmes enjeux que les femmes de garderie le matin. C'est juste qu'ils ne le disent pas. Les milieux de travail s'adaptent aux femmes et pas aux hommes, parce que les femmes vont dire Moi je m'occupe de mes enfants le matin, ça fait que ça n'affectera pas leur travail. Mais après ça, on va dire les femmes, c'est difficile. D'avoir des femmes en emploi, il faut toujours adapter leurs horaires. Mais quand tu regardes les statistiques, c'est la même chose. C'est juste qu'il y en a un qui le dit, puis il y a l'autre qui ne le dit pas.

Speaker 2:

J'ai le frissons quand tu le dis, c'est l'effet que tu me fais en ce moment. Oui, mais d'où ça vient cette fougue-là de dire OK, attends, on ne fait plus ça de même, puis je suis prête à aller, tu sais, au batte, ou je suis prête à me lever debout, puis quitte à être jugée, pointée du doigt ou encore admiré et applaudi. Ça vient de tous les bords, tous les côtés. Mais je sais que j'ai la capacité d'impacter complètement le monde de la construction.

Speaker 1:

Je te dirais que, en fait, je pense que c'est inné, premièrement, mais deuxièmement, je pense que j'ai trop longtemps voulu fiter dans le cadre, qu'on me dit que je devais fiter, qu'à un moment donné, dans le fond, je n'en veux pas de limite, il n'y en a pas de limite, c'est juste de OK, ça, je n'aime pas ça, ok, on va le changer. Ok, ça, ça ne fait pas de sens pour moi, même avec mes clients. Je suis la personne qui pose mille et une questions En construction et en plus, mon modèle d'affaires, je suis stratège aussi en rénovation d'espace commercial. Souvent dit non, je ne veux pas juste exécuter, je veux comprendre, je veux qu'on se challenge, je veux qu'on planifie dans le temps ce qu'on va faire, parce que ça ne fait pas de sens pour moi de juste rénover Déjà là. Je pense que c'est inné Le mot stratège en construction.

Speaker 2:

stratège en construction, c'est un nouveau titre, ça. Oui, je me suis autoproclamée stratège En stratège. En fait, à la base, tu me l'avais dit en pré-entrevue, c'est la communication d'humain à humain.

Speaker 1:

Oui, c'est d'arrêter de prendre des projets, justement, c'est pas une machine à saucisse. Oui, rénover, ça reste que c'est un côté plus technique. Mais on rénove pour qui? Pour un humain. Moi, je travaille avec des entreprises. En fait, je rénove pour une entreprise qui a un entrepreneur, mais derrière l'entrepreneur, il y a un humain, puis lui, c'est lui qui supporte la business, c'est lui qui supporte le projet, c'est lui, puis il faut le prendre en considération. On l'a dit tantôt aussi, les travailleurs, c'est des humains. Pourquoi?

Speaker 2:

on ne fait juste pas se parler d'humain à humain. Quand tu crées ton propre titre de stratège en construction, c'est que tu veux avoir un tableau encore plus large et voir de quelle façon les humains peuvent contribuer, collaborer, co-créer un projet harmonieux qui va permettre peut-être de relâcher un peu le système nerveux.

Speaker 1:

Vraiment, c'est complètement ça. Tu sais, souvent, je dis qu'avec moi, on achète une tranquillité d'esprit, la simplicité et la douceur. Les gens sont comme de la douceur en construction. C'est impossible ça ne va pas ensemble. Oui, mais c'est mon objectif. Est-ce que j'y arrive toujours? Non, parce que ça reste que c'est des gros enjeux.

Speaker 2:

Je veux dire, c'est rénovation, entre autres, de pignons sur rue, exactement, de création, de rénovation sur pignons sur rue. Oui, exact.

Speaker 1:

C'est quand même stressant. Mais ce que je dis à mes clients souvent, c'est qu'on va à la guerre ensemble. Je ne te laisserai pas dans tes problèmes et tout, je vais t'arriver avec des solutions. On va regarder, des fois, on est pris, je ne est là, puis on n'a pas le choix, sauf que comment on peut l'attaquer pour que ça fasse du sens pour la personne qui regarde à qui, qui paye en bout de ligne le projet, parce que c'est pas parce que pour moi, ça fait du sens, que ça le fait pour l'humain justement pour lequel on fait le projet. Fait que tu sais, c'est de considérer ces Comment je peux dire ça, c'est de considérer cet, puis, justement, est-ce qu'il veut aller à gauche, ou il veut aller à droite, ou est-ce qu'il veut juste aller dans le milieu? Parce qu'il n'y a pas un seul chemin. Je dis tout le temps que tous les chemins mènent à Rome.

Speaker 2:

Oui, Puis, ce que je vois avec toi, c'est la question, la conscience, la présence, l'humanité, la douceur, tout ça ensemble. Contrairement à ce qu'on peut imaginer, ça va aussi avec la construction.

Speaker 1:

Oui, vraiment, il est temps qu'il y en ait de plus en plus.

Speaker 2:

Il est temps qu'il y en ait de plus en plus. Fait que toi. Tu côtoies des gens en ce moment qui sont soit éreintés, exténués, irrités, aboutisés. Ça n'a aucun sens, le milieu dans lequel je suis, non, non, il y a une possibilité de faire les choses autrement.

Speaker 1:

Oui, vraiment OK, don OK donne-moi un exemple, peut-être, d'un client, d'une personne qui a goûté à ton énergie et à ta façon de faire et qui a peut-être transformé complètement sa vision du monde de la construction. En fait, une de mes clientes, justement, on en parlait tantôt. en fait, c'est un café boutique qu'elle a ouvert. Puis, elle est partie de la prémisse qu'elle pouvait tout faire, parce que, tu sais, en tant qu'entrepreneur, quand on est mort aussi, quand on est en démarrage d'entreprise, on se dit ah bien, j'ai pas les moyens d'eux fait que tu sais, je vais le faire. Puis, on a fait un épisode de podcast, justement aussi pour qu'elle parle de son expérience. Puis, c'est, ça n'a pas été un projet facile. On a eu plusieurs enjeux, puis même que le projet, ça fait un an, officiellement, qu'il est terminé, mais il n'est pas terminé parce qu'on a encore des choses à régler, parce que la vie a fait que ce n'est pas terminé. Mais ce n'est pas l'enjeu, ce n'est pas l'enjeu, ce n'est pas le résult. J'ai accompagné cette cliente-là dans tous ses enjeux.

Speaker 2:

Tu, as parlé du podcast. Là, on ne parlait pas du podcast ici. Tu as créé un podcast parce que tu as décidé aussi de changer les choses avec ta voix. Oui, Donc, si tu ne peux pas jouer avec tout le monde et co-créer avec tout le monde sur des chantiers de construction, tu t'es vraiment posé la question comment je peux changer la donne d'une autre façon.

Speaker 1:

Oui, exactement. En fait, j'ai parti le podcast qui s'appelle Le Local, parce que je suis spécialisée en pignons sur rue, donc des locales commerciales.

Speaker 2:

C'est L-O-K-A-L, si jamais vous cherchez de l'information sur le web.

Speaker 1:

Oui, parce que l'entreprise c'est Connexco. Ça fait que je voulais garder le K. J'ai un amour inconnu Des cas.

Speaker 2:

Et t'es avec Karine, avec un cas, oui, ah ben oui, j'avais Ta dame.

Speaker 1:

Oui, c'est ça, parce qu'en fait je me rendais compte que les gens, tu sais, justement, on disait, en construction, on est considéré comme des exécutants, les entrepreneurs généraux. puis les gens arrivaient à moi, puis c'est ça, ça avait été un petit peu un rollercoaster, en fait, les étapes d'avant, puis là, il n'y avait plus de budget, plus de temps. C'est comme dans deux mois, je déménage. peux-tu m'aider? Oui, je peux t'aider. On regarde les plans, ok, là, on est 200, 300 000. Je déparle encore du changement d'heure Avec des jeunes enfants. je comprends, on dépense le budget, on n'est pas là.

Speaker 1:

Puis, la question, c'est est-ce que tu as ton permis de construction? Mon permis, de quoi? Mon permis de construction? oui, parce qu'on ne peut pas rénover si on n'a pas de permis de construction. Fait que là, je me retrouvais en bout de ligne, à la fin, à devoir éduquer les gens, à devoir briser des rêves, parce que là, on ne peut pas rentrer dans le temps, on ne peut pas rent, faut faire des choix. J'étais tout le temps en mode d'urgence, tout le temps en mode. Puis là, j'étais comme ça ne fait pas de sens. Je veux dire, si on éduque les gens en amont, clairement, on va réduire le taux de personnes qui se rendent à un entrepreneur général, un insatisfait du premier processus, puis deux. les résultats vont être là. On va avoir des entrepreneurs qui vont être prêts à rénover parce que là ils arrivent, ils sont déjà brûlés, puis on n'a même pas commencé à rénover, les mots de tête n'ont même pas commencé encore, puis on est déjà brûlés.

Speaker 2:

Donc, l'idée du podcast, c'est comment puis-je éduquer les gens? parce qu'il y a de l'information que, même si c'est en affaires, tu veux avoir ton pignon sur rue, tu veux rénover, il y a plein d'affaires qu'on ne sait pas Exact, il y a plein d'angles morts, vraiment beaucoup. Fait qu'à chaque fois que tu es peut-être toi-même comme comment ça, tu ne savais pas ça, comment ça, tu ne t'es pas informée, comment ça tu ne t'es pas éduquée, fait que tu as dit je vais régler le problème. Oui, moi je règle des problèmes de créer un espace pour permettre aux femmes de se soulever, le lien que je peux faire, même que vous soyez en construction ou pas, ce n'est même pas ça l'enjeu aujourd'hui, que vous ayez envie de rénover ou pas, ou d'avoir un pignon sur rue. Pour moi, la conversation est beaucoup plus large que ça avec toi, valérie, parce que j'entends ce que tu crées pour changer ton domaine.

Speaker 2:

Donc, il y avait créer Regarde ce qui se passe, soit dans ta famille, dans tes finances ou encore dans ton milieu de travail. Comment puis-je créer un espace pour me permettre d'écouter ce que les autres ont à dire, les récriminations, les difficultés, l'intimidation, ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas? En fait, tu es sortie de la chambre d'écho de l'entrepreneur général en construction, qui se trouve peut-être depuis des dizaines et des dizaines et des dizaines d'années. Je ne ferai pas la sourde oreille, je vais aller voir ce qui se passe.

Speaker 1:

Oui, c'est ça. Je vais toujours questionner, je vais toujours voir qu'est-ce qui se passe. Je dis souvent que je suis là pour redonner le pouvoir aux gens, parce que souvent pas qu'on se le fait enlevé, puis on s'assoit là-dessus. Moi, je suis comme non, on ne s'assit pas là-dessus, au contraire, on se relève, puis let's go, on y va. Je veux redonner le pouvoir aux gens dans une industrie qui est la construction. Souvent, je dis que la construction, c'est comme juste mon véhicule que j'ai choisi Au lieu de choisir que je fais. Je pourrais l'appliquer à n'importe quel autre domaine, parce que ça va au-delà du détail.

Speaker 2:

Complètement, redonner le pouvoir aux gens. Et moi, je l'entends beaucoup plus mettons en développement personnel, reprenez votre pouvoir. Puis là, tu me dis reprendre son pouvoir. Dans le milieu de la construction, il y a de la conscience, vraiment partout. Il y a des possibilités infinies, partout, infinies. Quand la personne reprend son pouvoir, c'est l'entrepreneur, c'est l'employé, c'est tout le monde qui reprend son pouvoir, c'est tout le monde, parce qu'en fait, on va aller chercher encore la co-création.

Speaker 1:

Moi, je ne connais pas tout. Je suis généraliste, un électricien, je connais les bases. Je dois avoir un certain savoir pour faire le métier que je fais. Au travers de ça, je travaille avec des humains. Mes sous-traitants, c'est mes meilleurs partenaires d'affaires, parce que je n'ai pas réponse à tout. Les designers, avec qui je travaille, justement, je ne suis pas designer, mais je vais les aider, on va s'entraider à créer un projet qui est optimal pour le client. Le client, je veux dire, je ne connais pas connaître tout ce qu'ils font. Par contre, je vais m'asseoir et je vais lui poser les questions pour comprendre sa réalité, puis, après ça, co-créer un projet qui va lui ressembler, qui va être durable dans le temps.

Speaker 2:

Là, tu as parlé de s'entraider. Est-ce que c'est s'entraider et corps de métier et construction, ça va ensemble naturellement, ou il y a beaucoup de conflits?

Speaker 1:

C'est beaucoup en silo Parce que, justement, tu me payes pour que j'allonge, je fais le travail, je m'en vais. Fait que de prendre tout le monde puis de les rapatrier vers un même objectif. Ce n'est pas naturel. Ça commence à l'être de plus en plus parce que, justement, les gens voient des enjeux avec ça. Fait que ça devient un peu plus comme ça. Mais ce n'est pas naturel.

Speaker 2:

Mais ce n'est pas naturel. Fait que toi, tu as décidé de créer la synergie à même les différents corps de métier. Oui, de quelle façon tu peux l'implémenter dans un projet, par exemple, de pignon sur rue?

Speaker 1:

En fait, c'est ça, c'est encore considérer les humains comme des humains, c'est de poser des questions. Puis, moi, la façon que je le fais, c'est que je fais tout le temps une le client, les professionnels des engineers architectes, ingénieurs, peu importe selon le projet et tous les sous-traitants qui sont impliqués sur le projet, je les assois à la même table avant, parce que je dis toujours mieux vaut prévenir que guérir. Puis, on se parle tout sur le projet, parce que quand on va submissionner un projet de rénovation, on va être dans le macro Fait qu'on s'en va, mais que la prise électrique, elle soit deux pieds à gauche ou deux pieds à droite, on s'en, on s'en fout, on s'en sacre, oui, on s'en sacre. Mais par contre, quand on arrive à l'exécution, c'est hyper important, parce que si le client la veut deux pieds à gauche, puis on la met deux pieds à droite, clairement, on se pose des questions, puis on prend des décisions avant de rentrer dans l'exécution, parce que quand on est dans l'exécution, on a toute une mission. Moi, il faut que j'aille là, parce que demain je suis rendue ailleurs.

Speaker 1:

Ok, moi, aujourd'hui, ma to-do list, c'est ça, ici Fait, qu'on se pose un peu moins de questions quand on est dans l'exécution. Poser les questions avant. Bien en plus, ça va servir les sous-traitants qui vont faire le travail, parce qu'on a tout éliminé, les zones grises pour eux, parce que quand il y a une zone grise, c'est là qu'il y a des erreurs, c'est là qu'on prend pour acquis que ah bien, je pensais que Ah bien, d'habitude on fait ça, oui, mais Il y a l'aspect communication, afin d'être plus clair et parler à le plus de gens possible, mais aussi la communication, la synergie.

Speaker 2:

Est-ce que tout le monde va, même sur le site de rénovation? Toujours au site, toujours au site. Donc, la rencontre, où est-ce que tu veux créer? la synergie? c'est comme lundi matin, même si ce n'est pas votre journée de travail, vous êtes là parce que je veux vous voir, la binette, puis je veux que tout le monde comprenne, parce que, des fois, il y a des changements qui se font en dernière minute parce que là, on vient de voir quelque chose qu'on n'avait jamais vu. Oui, vraiment.

Speaker 1:

Puis, en fait, ce que le client aime aussi, en fait, l'avantage que moi ça me donne, c'est que le client voit comment on travaille ensemble, parce que, tu sais, il investit quand même entrepreneurs qui gossent, qui sont pas là, qui répondent pas, puis qu'ils se communiquent pas, puis, finalement, le client est obligé de payer des erreurs, tandis que là, ça le met en confiance, il peut poser ses questions aussi. Les sous-traitants lui posent des questions aussi. Même lui est impliqué dans le projet. Dans le fond, il vient une partie prenante. C'est pas juste.

Speaker 1:

Hey, je vous ai'est ton bureau, c'est ton espace, qu'est-ce qu'on fait? Est-ce que t'aimes mieux ça? T'aimes mieux ça? Hey, on a telle proposition. On s'est rendu compte, en parlant deux, trois quarts d'un métier ensemble, qu'on peut sauver des sous. Est-ce que ça te tente, est-ce que ça te parle, est-ce que ça fait du sens? Fait que monter un échéancier après, pour moi, c'est pas un mal de tête. Puis, même les sous-traitants, maintenant, quand je les appelle, puis je dis quand même, on a obtenu tel contrat, ils me posent la question quand est-ce qu'on fait la réunion de prédémarrage? Parce qu'ils savent que ça a une valeur ajoutée. Puis, des fois, ils me le, ils ont hâte de travailler avec nous.

Speaker 2:

On parlait ensemble avec Fred aussi sur le divan. Avant de commencer l'entrevue de l'expérience client, je suis allée chercher mon Mac chez Apple. Je suis super excitée. Je me souviens encore la fille elle s'appelle Karima qui m'a servi. Je l'ai trouvée magnifique, dynamique, ça, on parlait de l'expérience client. Le podcast, pour moi, c'est une expérience client, c'est agréable, c'est le fun, on a du plaisir. Mais quand je t'entends, quand je t'écoute, l'expérience client, tu aussi, tu la crées avec tes sous-traitants, parce que là, ils veulent jouer avec toi, ils veulent co créer, ils veulent être là parce que ils bénéficient. Oui, ils sont rénumérés, c'est je vibre. Quand j'y vais, oui, puis le client qui t'embauche pour gérer son pignon sur rue, puis sa nouvelle construction, il tripe aussi de vous voir, même si ce n'est pas parfait ou même s'il y a des erreurs. Ce n'est pas ça. L'expérience client, c'est number one aussi pour toi.

Speaker 1:

Oui, en fait, je pense qu'à tous les trois mois, mon expérience client, Oui, c'est quelque chose qui est vraiment super important. Puis j'essaie toujours d'upgrader ça pour aller la coche d'au-dessus, parce qu'en même temps, c'est ce qui fait la satisfaction client, parce qu'arriver à la fin, puis que le client me dise Moi, je n'ai vraiment pas aimé ça, ça, ce n'est pas ma paye pantoute joyeux et léger.

Speaker 1:

Joyeux et léger. Je travaille avec des entrepreneurs qui n'ont pas le temps, je veux dire, de courir après de l'information. Pour eux, c'est une perte de temps. Moi, qu'est-ce que je peux faire pour que le client ait l'information qu'il a besoin, pour qu'il se sente à l'aise, qu'il sente qu'il y a une tranquillité d'affaires? Tu sais, des fois, on fait de l'automatisation, des fois c'est un téléphone, des fois, tu sais, on est encore en expérimentation parce qu'on n'a pas le processus parfait. Puis, en même temps aussi, ça dépend de la personne. Tu sais, il y en a qui veulent savoir, ils veulent que tu les appelles, il y en a qui sont un texto, ça suffit, ça fait que c'est de l'adaptation. Mais c'est ça, à la fin, qui fait que mes clients sont comme OK, wow, val, je vais te référer ou je veux encore faire un autre projet avec toi.

Speaker 2:

Wow. L'expérience client aussi, ça va au-delà de ah, tu m'appelles pour agrandir, par exemple, ta construction, ta rénovation, ton local, ton pignon sur rue, peu importe, tu vas prendre le temps de t pas juste leur vendre un projet. Non, tu veux t'assurer que ce que tu vas leur vendre, c'est bon pour eux. Oui, c'est pas juste d'aller chercher un contrat là.

Speaker 1:

Non, vraiment pas. En fait, j'en prends pas de contrat juste pour aller chercher un contrat. C'est aussi simple que ça. Quand je vois qu'il y a pas de fit, quand je vois que quand je poses des questions, je suis comme OK, ça ne le fera pas, je ne serai pas la bonne pour toi, je ne serai pas la bonne personne.

Speaker 2:

Tu as renoncé à des gros contrats comme ça.

Speaker 1:

Oui, justement, il y a une semaine, j'ai renoncé à un contrat. justement, la cliente, elle m'appelait et elle était comme OK, je suis prête, ok, on s'en Puis. Après, ça me rappelait vous allez être là quand Je suis comme bien, j'ai besoin de toi, moi, ça me prend telle ou telle information, je vais être là quand j'aurai l'information. Puis là, à un moment donné, ça ne suivait pas. Ça fait qu'on avait beaucoup de difficultés, ça fait qu'à un moment donné, j'ai dit moi, je me retire du projet, je me retire.

Speaker 2:

Ça ne fonctionne. C'est des entrepreneurs qui ont des business et qui veulent avoir, comme ici par exemple, un local. Oui, et là, toi, tu vas t'assurer, avant de commencer, les rénaux de poser encore une tonne de questions pour savoir qu'est-ce que tu veux? veux-tu agrandir, veux-tu évoluer? il y a combien d'employés dans un an, trois ans, cinq ans, dix ans, pour être certaine de pouvoir l'accompagner le plus possible.

Speaker 1:

Oui, vraiment, en fait, c'est limite une planif stratégique. On s'assoit ensemble, puis on regarde tous angles, tous côtés. C'est quoi les services? Est-ce que c'est du présentiel? Est-ce que les employés sont en télétravail aussi? Parce qu'il y en a beaucoup maintenant qui sont en télétravail. Ça change la dynamique des pignons sur rue, parce que si tous, la même journée, versus des employés qui viennent, mettons 10 employés du lundi au mardi, l'autre 10 employés, ça change vraiment tout. Qu'est-ce qu'on peut faire? Moi, j'ai besoin de comprendre ça pour structurer le meilleur projet et que ça fasse du sens, parce que sinon, en fait, rénover juste pour rénover, pour moi ça ne sert à rien.

Speaker 2:

Est-ce que tu as déjà dit, par exemple, et quelqu'un ne sait pas quoi faire, on ne va pas là ou on ne fera pas comme ça? Voici ma proposition On ne devrait pas aller aussi grand. Est-ce que ça t'arrive même de dire comme ton idée, même si tu trippes et tu vis et tu dis que c'est la plus belle idée du monde, ce n'est pas réalisable, parce que ça ne te servira pas, Ça ne servira pas à ta business. Oui, je le fais souvent.

Speaker 1:

Dire la vérité au client. Oui, en fait, une force, c'est limite, un enjeu, une force.

Speaker 2:

Oui, c'est ça.

Speaker 1:

Appelons-le force. À mes yeux, c'est une force, c'est la transparence. En fait, c'est correct. Je veux dire si le client veut vraiment ça, je vais le faire. Je veux dire, en bout de ligne, ça reste qu'on va le faire, mais les impacts que ça va avoir dans sa business, sur ces éléments-là, puis aussi, je vais y avoir fait un peu des baby steps, comme si tu veux t'en aller là, teste donc ça avant, parce qu'au moins on va tourner de bord avant que ça allait coûter trop cher ou qu'on ait été trop loin et que ça ne réponde pas à ton besoin. Puis, tu sais, tout ça est directement lié à la satisfaction du client. On parlait tantôt d'expérience client. Je veux dire, si je te fais un projet qui ne fait pas de sens pour toi, tu ne seras pas satisfait, même si c'était ton idée de départ. Je veux dire, si tu vas aller acheter une Porsche et que je te vends je ne sais pas une Lada.

Speaker 1:

Je veux dire même si je veux dire il faut que ça fasse du sens pour toi, pour ton modèle d'affaires. C, il faut que ça fasse du sens pour toi, pour ton modèle d'affaires. C'est sûr que je n'ai pas la science infuse. Il y a des éléments aussi, ce que je dis aux gens Il faut que tu connaisses ta clientèle. Si tu ne connais pas ta clientèle, c'est difficile pour moi de t'aider à répondre à ce besoin-là aussi, parce que c'est ton expérience client qui est impactée, ou ton expérience employée, parce que, des fois, on va prendre le temps avant d'aller vers le projet pour regarder c'est quoi leur besoin, parce qu'on veut que ça réponde à un besoin. Puis, si c'est sûr, même si c'est ton idée, puis qu'on s'en va à quelque part, mais à la fin, t'es comme ah bien, finalement, c'était pas ça que je m'attendais.

Speaker 2:

On n'est pas plus winner, fait qu'on est mieux d'être, mieux de tu es aussi s'assure probablement de la viabilité du projet. Le nombre de clients qui rentrent, combien ça va coûter toutes ces rénovations-là, combien de temps ça va prendre avant de devenir rentable? Tu t'assures Est-ce que vous avez le plan là? C'est pas juste d'avoir un pignon sur rue.

Speaker 1:

Non, c'est vraiment tout bord, tout côté.

Speaker 2:

Même la diversification des revenus. Oui, ça, c'est mon dada, c'est vrai. Ça veut dire que même dans n'importe quel business avec qui tu travailles, n'importe quel entrepreneur, tu vas dire OK, mais comme par exemple le gym, c'est l'exemple incroyable que tu donnais Oui, tu as un membership, mais est-ce que tu peux vendre des boute?

Speaker 1:

Vraiment, en fait, c'est de regarder l'espace, de regarder le modèle d'affaires, puis de dire OK, avec ça, qu'est-ce qu'on peut faire? Parce que l'expérience client, en fait, c'est de bien servir son client. Si on est capable, un peu comme quand on commande en ligne, Des fois ils vont me dire dépense 15 $ de plus sur la livraison gratuite, comment on peut augment, ça vient augmenter son expérience client, parce que sinon, lui va être obligé d'aller chercher ce service-là ailleurs. Mais toi, ça augmente ta rentabilité parce que, pour le même client, tu dépenses moins en marketing, tu as moins d'acquisition de clients à faire, tu t'en vas dans la rétention client. Pour avoir de la rétention client, ça prend ton expérience client. Qu'est-ce qu'on peut faire avec ton espace, ton modèle d?

Speaker 2:

Mais là, on ne parle pas de clous, puis on ne parle même pas d'agrandissement ni de peinture. Non, Toi, tu as juste commencé à dire je peux faire et offrir tellement plus.

Speaker 1:

Exactement. Puis, en fait, c'est un peu ça. Les gens voient le local comme une dépense, ils le sous-utilisent, mais en même temps, ça peut devenir un actif, ça peut devenir un retour sur investissement. Ça peut devenir un actif. Ça peut devenir un retour sur investissement. Ça peut être tellement plus qu'il faut arrêter de le voir comme ça. Moi, j'ai dit les espaces commerciaux, c'est mon dada, j'aime ça. Diversification de revenus, c'est là en fait que j'ai décidé de m'auto-proclamer stratège, parce qu'en le faisant avec mes clients, j'étais commeous, ils vont rénover, fait que là, il fallait que je me trouve un titre qui parle. Je ne sais pas si ça parle tant, mais en tout cas ça parle plus que juste. Entrepreneur, qu'est-ce que je trouve?

Speaker 2:

fascinant, vraiment, c'est d'aller voir comment tu évolues, puis tu fais évoluer ta créativité. Je l'ai dit d'emblée en commençant l'entrevue, je veux dire attends, il y a plein de choses que je peux créer, être, faire dans mon milieu.

Speaker 1:

Vraiment Qui peut être rigide pour certains. Ah, c'est ça. Moi, je construis l'avion en descendant. Des fois, je trouve que je descends longtemps, Mais c'est ça exactement, C'est d'enlever les cadres puis de dire OK, mais les choses qu'on fait depuis les dernières années, est-ce que c'est nécessairement bon.

Speaker 2:

Est-ce que ça nous sert? Puis, souvent, on est juste rendu ailleurs. Est-ce que tu t'es mis un défi? puis, il n'y a pas de bon, il n'y a pas de mauvais dans ma question. Si tu n'as rien, c'est bien correct. Mais est-ce que tu t'es mis un but, un défi ou quelque chose à atte dans ta carrière de stratège en construction?

Speaker 1:

En fait, je pense que c'est quand les gens vont parler de ça et qu'ils vont savoir que ça existe. En fait, moi, je l'ai mis comme être la référence là-dedans, parce que, comme on parlait d'emblée tantôt, si tu as cette information-là, elle existe ailleurs. Ce n'est pas juste moi qui la connais. Je veux dire, elle existe, mais elle existe chez plusieurs personnes Rare les personnes, à part ceux qui sont passés par le processus, qui vont avoir l'information. Fait que tu sais. En fait, c'est un peu de devenir la référence là, tu sais quand les gens vont dire OK, tu rénoves, appelle Valérie, je vais Là, je pense, faire que juste suivre le processus standard.

Speaker 2:

Wow, tu as réellement choisi d'impacter le plus que tu pouvais le milieu de la construction. Oui, refaire les façons de faire requestionner, revisiter, tout changer.

Speaker 1:

Oui, on sort la masse, puis on démolit tout, on démolit et on reconstruit.

Speaker 2:

Ah OK, on le dit en développement personnel, mais là, on vient de comprendre que c'était aussi possible physiquement. Oui, vraiment, valérie, merci tellement d'avoir été avec nous, merci de changer le monde un coup de marteau à la fois, et encore plus.

Speaker 1:

Merci à toi pour cette co-création-là. Ça m'amène plein d'autres éléments, un peu de créativité, et on peut aller encore plus loin.

Speaker 2:

Alors, valérie Daviau, stratège et entrepreneur en construction, you rock Merci.