Impacter le monde avec Karine Champagne

32. Écouter les signaux intérieurs avec Nadia McMahon

April 26, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 32
32. Écouter les signaux intérieurs avec Nadia McMahon
Impacter le monde avec Karine Champagne
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Impacter le monde avec Karine Champagne
32. Écouter les signaux intérieurs avec Nadia McMahon
Apr 26, 2024 Season 1 Episode 32
Karine Champagne

Qu'est-ce que je dois mettre en place pour me sentir mieux?
C'est la question que s'est posée mon invitée, Nadia McMahon pour se sentir mieux.

Le sport l'a amené à se dépasser de toutes sortes de façons, même à faire une reconversion professionnelle et devenir entraineure privé à 38 ans!

Qu'est-ce que c'est inspirant!

Mais attend, ce n'est pas tout! Elle avait un grand rêve: Celui de terminer un marathon.... ce qui était presqu'impossible... puisque les bénévoles voulaient l'arrêter.

Elle a dit non. Déterminée à le finir, même seule et sans médaille!

Et tu vas sûrement trouver drôle sa grosse décision prise en courant!

Inspirante Nadia !

Merci d'impacter le monde!

Pour rejoindre Nadia

Lien : https://www.instagram.com/nadia_bougerpourconnecter/

Facebook : https://www.facebook.com/NadiaChangement

Site web : https://nadiamcmahon.ca

Lien pour le journal Corps et Mindset (outil gratuit pour expérimenter la connexion à son corps) : 

https://nadiamcmahon.podia.com/journal-corps-et-mindset



Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Qu'est-ce que je dois mettre en place pour me sentir mieux?
C'est la question que s'est posée mon invitée, Nadia McMahon pour se sentir mieux.

Le sport l'a amené à se dépasser de toutes sortes de façons, même à faire une reconversion professionnelle et devenir entraineure privé à 38 ans!

Qu'est-ce que c'est inspirant!

Mais attend, ce n'est pas tout! Elle avait un grand rêve: Celui de terminer un marathon.... ce qui était presqu'impossible... puisque les bénévoles voulaient l'arrêter.

Elle a dit non. Déterminée à le finir, même seule et sans médaille!

Et tu vas sûrement trouver drôle sa grosse décision prise en courant!

Inspirante Nadia !

Merci d'impacter le monde!

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Speaker 1:

Allô, allô. J'espère que ça va bien. Je te souhaite la bienvenue à cet autre épisode de Impacter le monde. J'ai des questions importantes pour toi. Combien de fois est-ce que tu t'es laissé tomber? Combien de fois t'es-tu abandonné? Mon invité a refusé de baisser les bras alors qu'il y a des gens alentour d'elle qui lui disaient Tu ne peux plus continuer. Elle a relevé la tête et elle a dit Je termine. Aujourd'hui, on parle d'un de mes sujets de prédilection Le sport, la dépression, la santé mentale et la transformation, et la personne qui est devant moi est un exemple extraordinaire de transformation Nadia McMahon, entraîneur privé. Es-tu prête à impacter le monde? Je suis prête. Ton histoire, elle est fantastique. Merci. C'est vibrant, c'est chargé, il y a plein de détours magnifiques et asseyez-vous confortablement. Je vous amène à travers l'histoire de Nadia qui, j'espère, va vous insuffler l'énergie pour faire un pas de plus vers votre santé. T'es entraîneur privé, formation que t'as prise à 38 ans en disant je vais me recycler pour créer quelque chose de différent dans ma vie. À la base, ton métier?

Speaker 2:

c'était quoi? Intervenante en toxicomanie et les dépendances? Intervenante, j'ai fait ça, j'ai étudié pour ça. J'ai fait ça pendant neuf ans avant de quitter suite au sport qui est rentré dans ma vie. Mais j'ai commencé. Oui, j'ai été intervenante en toxicomanie.

Speaker 1:

Le sport, c'est un puissant déclencheur. C'est souvent le sport qui fait en sorte que tu relâches certains points de vue, relâches une vie professionnelle, relâches une carrière, pour te tourner vers toi-même. Ce qu'il faut dire, à travers cette job-là, c'est que tu as eu un petit abonnement, à un moment donné aussi, à travers ta vie personnelle, professionnelle, un petit abonnement aux dépressions, dépressions saisonnière.

Speaker 2:

Qu'est-ce qui s'est passé pendant cette période-là, c'était par cycle, ça a duré 14 ans où j'étais à la recherche, à la recherche du bien-être, à la recherche de ce que je pourrais faire pour que ça aille mieux, des études de plus, d'un autre travail, qu'est-ce que je peux faire de plus pour aller bien, mais tout à l'extérieur de moi. Et quand l'espoir est arrivé là, c'est devenu à l'intérieur de moi Et c'est là que ça s'est transformé. C'est là que j'ai pu connecter avec moi, connecter avec mes symptômes de dépression, si je vais le dire comme ça.

Speaker 2:

Les signaux d'alarme, en tout cas, oui, mes signaux d'alarme, je cherchais le mot, mais les signaux d'alarme, j'ai pu connecter avec ces signaux d'alarme-là et j'ai pu mettre en place tout de suite des choses pour ne plus retomber dans ce cycle-là.

Speaker 1:

Si vous nous écoutez en ce moment et que vous avez symptômes, peu importe oui ou non, ce n'est pas grave. Vous n'avez pas besoin de ça pour écouter l'épisode. Mais ce que Nadia vient de dire, c'est important, la façon dont je l'ai appliqué dans ma vie aussi, c'est qu'est-ce que je peux faire de différent à partir de maintenant Et qu'est-ce qui est à l'intérieur de moi qui n'a pas encore été écouté.

Speaker 2:

Qu'est-ce que tu avais vu qu de m'écouter sans de m'écouter, de répondre à mes besoins, de mettre le nom aussi des fois, juste mettre le mot sur le besoin qui se présentait. Je trouve, tu sais, souvent, on le sait, on dit j'aurais besoin de, mais on ne met pas l'action pour le réaliser pour l'obtenir pour le transformer.

Speaker 2:

Et là, ça venait avec. Là, j'avais des réponses, mais j'avais l'envie, j'avais la force qui s'est présentée au cours des dernières années pour mettre tout ça en place, pour m'offrir l'autorisation d'arrêter de faire OK, il y a quelque chose qui cloche. Qu'est-ce qui cloche? Qu'est-ce qui cloche? Qu'est-ce que j'ai besoin d'arranger, Qu'est-ce qui, là, présentement, me sert encore? Qu'est-ce qui ne me sert plus? Qu'est-ce qui fait que je me sens moins bien? Qu'est-ce qui fait que la fatigue revient? Et de mettre des choses en place pour ne pas que ça continue et que ça s'amplifie. Il faut m'autoriser à prendre cette pause, Puis me laisser de l'espace.

Speaker 1:

C'est tellement puissant ce que tu nous dis, nadia, parce que ce questionnement-là, l'auto-questionnement, avoir la capacité de dire OK, je vais retourner vers l'intérieur pour voir qu'est-ce qui se passe. On est accompagné, justement, avec ton mari, puis tes filles, puis, c'est pas pour elles que tu l'as fait, mais toi t'avais pas envie d'être une mère malheureuse et de leur laisser une empreinte de maman pleure tout le temps, tout à fait, mais tu l'as fait pour toi, à la base. Oui, à la base, oui. Puis, ça, c'est super important. Mais il y avait quelque chose de plus. Tu disais mais ça ne se peut pas que ça soit ça ma vie de famille.

Speaker 2:

Je ne pouvais pas continuer à d'autre, je ne savais pas quoi mettre d'autre en place Et le sport est venu répondre à plein de questions. Pas juste à des questions, il a juste été une réponse à tout ça, le sport est une réponse.

Speaker 1:

Le sport est le plus puissant antidépresseur qui existe. Il y a eu des études qui le confirment. Ce sont des études qui sont passées bien loin dans les journaux parce que, pour plein de raisons que vous comprenez peut-être à travers les lignes, on ne veut pas trop en faire la promotion parce que ça voudrait dire peut-être de délaisser la médication, mais c'est l'équivalent de la prise de médication. Maintenant, là, on va parler de sport et de la façon dont tu l'as aussi adapté. T'as déjà été une performante où le sport était utilisé pour maigrir, contrôler, être performante, aller plus vite, et ça, c'était pas gagnant pour toi.

Speaker 2:

Non, dans le fond, j'ai commencé, c'était où, là, je ressentais beaucoup les bienfaits. Et à un moment donné, on est emporté par cette vague de finish line, la vague de je veux avoir plus, de plus, plus. Et j'ai été embarquée dans la vague. J'ai embarqué dans cette vague-là jusqu'à ce que mon corps fasse non, c'est pas comme ça. Et que j'ai dû arrêter pendant quelques temps pour, justement, ça marchait pas. J'ai été emportée. Je pense qu'il fallait que je l'explore. Je devais explorer parce que la pression est rentrée surnoisement. Ok, parce que quand j'ai commencé à vraiment faire du sport et que ça me faisait du bien, c'était un 5 km sans pression. Et c'est là que ça a réveillé des choses en moi. Où, là, je me suis dit OK, je ne suis pas juste quelqu'un d'intense avec une tête de cochon, j'ai aussi de la détermination. Je peux me rendre au bout de quelque chose, je peux me rendre au bout de ce que j'ai envie. Fait que là, ça l'a allumé Et là, je voulais toujours plus, puis aller plus. Fait que la course n'était pas assez.

Speaker 2:

J'ai rajouté le triathlon, j'ai rajouté le marathon, j'ai rajouté, c'est comme je voulais plus, plus, plus. Fait que là, j'ai retombé. Mon corps a juste lâché, c'est comme il ne voulait plus. Mais une fois que j'ai arrêté, que je me suis la pause qu'il me demandait, c'est lui qui m'a demandé de recommencer à bouger. C'est lui qui m'a dit parce que j'étais, je l'écoute, parce que maintenant on est connecté, je le déteste plus. J'ai appris à l'aimer. J'ai appris à faire équipe avec mon corps.

Speaker 2:

Dans cette période de sport-là, j'ai appris à quand il me dit qu'est-ce que je peux faire pour lui faire du bien. Une fois qu'il m'a parlé, qu'il m'a autorisé à reprendre, j'ai complètement transformé ma façon de bouger Dans les derniers deux ans. j'ai complètement transformé. C'est beaucoup plus pour répondre à mes besoins. Il n'y a pas de pression, il y a juste de l'intention. No-transcript, parce que je ne pense pas que ce soit un extrême. Mais je suis vraiment passée de retomber dans un milieu contrôle avec le sport pour vraiment être dans la douceur, dans le plaisir, dans le non-jugement de ce que j'ai envie de faire, puis de juste me laisser jouer avec ça.

Speaker 1:

Et ce n'est pas courir un marathon, c'est jouer un marathon, est-ce?

Speaker 1:

que vous voyez la différence, à quel point c'est léger. Je m'en vais jouer un 5 kilomètres, je m'en vais juste pour le fun, me faire du bien. Je m'en vais me faire du bien. Qu'est-ce que je trouve intéressant, pour l'avoir expérimenté aussi, c'est un on arrive de la zone de la performance au travail, comme plusieurs des personnes qui écoutent en ce moment. Peu importe le secteur, on goûte au sport, des fois, après un passage à vide qui peut s'appeler, dans cette expérience-ci, la dépression, et c'est ce qu'on a en commun. Et là, on y va en douceur, pour le plaisir, pour se remettre en forme.

Speaker 1:

Le petit modus operandi, d'habitude, embarque, le mécanisme embarque, on repart dans la performance et on fait une petite curve vers le bas. On n'a pas besoin de juger ceci, ça nous permet juste de voir de quelle façon on fonctionne. Oui, puis, tu l'as expérimenté en disant c'est plus comme ça, je ne peux plus le faire à job, je ne peux plus le faire non plus quand je fais du sport. Tout à fait, il y a une ouverture vers quelles sont les autres possibilités, puis comment, je peux m'amuser pour le fun.

Speaker 2:

Oui, parce que c'est là que j'avais le plus de résultats, de bienfaits. J'ai enlevé le mot résultat, mais c'est là que j'avais le plus de bienfaits Pour moi quand je suis. J'ai expérimenté, mais j'ai accepté que ce n'était pas ça ce que j'avais envie, de me laisser cet espace-là pour ne plus m'abandonner parce qu'à un moment donné, ce cycle-là ne me convenait plus fois, je me suis fait OK, mais qu'est-ce qui me convient?

Speaker 1:

Bien, moi c'est ça. Et pour les gens qui nous écoutent en ce moment, qui font peu ou pas de sport, de quelle façon toi tu as commencé ou quelle serait peut-être ta proposition pour les inciter peut-être à ouvrir cette fameuse porte-là sortir?

Speaker 2:

Oui, c'est drôle, mais j'aurais dit d'ouvrir la porte et de sortir. Pour moi, j'ai toujours eu, j'ai toujours dit que si tu ne bougeais pas hier et que tu vas faire un aller-retour chez ton voisin, sois fière, même si c'est cinq minutes, peu importe le temps, peu importe la distance, sois fière parce que tu l'as fait, tu as pris la décision de le faire, d'être fier de tout et de s'ouvrir aussi à une certaine curiosité. Il n'y a pas juste deux, trois façons de bouger, il y en a autant qu'il y a de monde, autant qu'il y a de personnes, je pense, sur la Terre. Trouver sa façon à soi en essayant, en s'ouvrant, en regardant ce qu'il y a peut-être, oui, en testant peut-être ce que les autres font, en allant voir un ami qui fait une activité Juste, en se souviant d'aller voir dans son entourage, est-ce qu'il y a quelque chose, est-ce qu'il y a des centres de lo, premiers tests, mais de s'autoriser à essayer, s'autoriser à voir pendant que je l'essaye, comment je me sens.

Speaker 2:

Tu sais, pour moi, il n'y a pas une façon meilleure que d'autres de bouger. Il y a juste ta façon à toi. Tu es unique, c'est ta façon. Fais juste essayer, puis trouver ce qui te fait du bien Et ça évolue.

Speaker 1:

Oui, ça se peut que le sport que vous avez fait, que vous avez toujours aimé, que vous étiez en train de faire peut-être le mois dernier, qui est courir des marathons, 5 kilomètres, marcher, peu importe, c'est super chouette, puis là ça ne goûte plus bon. Tout à fait, ça se peut.

Speaker 2:

Ah, oui, oui. Puis j'ai l fait pendant deux ans. J'ai adoré l'adrénaline que ça m'apportait, puis là, ça ne me tente plus. Mais pour moi, ça ne joue en rien sur ma valeur. Puis ça, je pense que c'est aussi important. Peu importe ce qu'on fait, ça ne joue en rien sur qui tu es, sur la valeur que tu as comme personne. C'est juste que présentement, ça ne répond plus à ton besoin ou ça ne répond plus à ce que tu as envie, et c'est parfait.

Speaker 1:

Ce matin, moi qui ai fait des Ironman, des marathons, de la course de l'intensité, je fais de la danse, ça s'appelle Shakti Dance, puis je me fais trémousser comme ça. Puis je faisais ça ce matin juste avant de venir en studio. Je riais en me disant ça a changé, karine, mais ça me rend tellement heureuse. Voilà, ça me rend tellement heureuse. En introduction, nadia, j'ai parlé de ton fameux marathon, oui, où tu as décidé qu'il n'y a personne qui t'arrêterait parce que ça représentait quelque chose Le sport à longue distance, ou un projet, que ce soit un spectacle, tu sais, ou écrire un livre, peu importe ce que c'est, tu sais. Il y a des fois c'est long, et là t'es là. Ça représente beaucoup, ça représente toi qui as dépassé la santé mentale, qui as pris des décisions importantes aussi en courant. Et là, il y a quelqu'un qui te dit Madame McEon, c'est impossible, vous ne pouvez pas terminer Maintenant, pardon, vous ne pouvez pas terminer votre marathon parce que vous n'allez pas assez vite.

Speaker 2:

Qu'est-ce qui s'est passé? Qu'est-ce que tu as dit? Bien, ils me l'ont dit deux fois. La première fois, ils m'ont dit tu as un jeu de six minutes. Alors, j'ai regardé en me disant six minutes, c' pourquoi j'arrêterais tout de suite. Vous venez me donner, dire que j'ai un jeu. Et à un moment donné, ils m'ont arrêtée. Puis ils m'ont dit là, ça ne fonctionnera pas, tu ne te rendras pas dans les temps. J'ai fait Oui, mais il me reste encore du temps, parce que j'avais deux heures et demie de fait.

Speaker 2:

Et vous me dites que j'ai six heures pour le faire. Donc, j'ai encore du temps. Oui, non, mais selon la vitesse, ça ne marchera pas. D'accord, mais moi, je ne veux pas arrêter. Je suis venue ici pour faire un marathon. Je vais faire un marathon. Je pense que c'est la première fois que je mettais, ou que je sentais en tout cas que je mettais mon pied à terre devant un groupe d'inconnus qui est en train de me dire que ça ne marcherait pas. J'ai fait comme non, ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai, je n'arrêterai pas. Puis, au walkie-talkie, il y a même Parce que la madame elle ne veut pas arrêter camion.

Speaker 2:

Moi, ça, ça m'a fait très rire Et j'ai fait non, la madame, elle va pas embarquer dans le camion. Puis, tu sais, j'ai été hyper chanceuse aussi d'avoir une bénévole qui a dit bien, je vais la suivre pendant tout son parcours, puis je vais rester avec elle, ce qui fait que ça les a rassurées. Puis, ils m'ont laissé continuer, mais j'aurais continué quand même. Le marathon, c'était le summum de la course, c'était mon. Pour moi, c'était ce qu'il y avait de plus gros. Puis, c'était comme je vais faire ça, il n'y a pas question que j'abandonne. Et du moment qu'ils m'ont dit c'est correct, tu peux continuer. C'est devenu tellement léger comme marathon, j'ai eu tellement de plaisir. Puis, il y a tellement de gens qui m'ont encouragée tout le long. Puis, il y avait des bénévoles qui étaient encore là, oui, à défaire la course, mais qui m'encourageaient. Puis, moi, j'ai eu juste du plaisir après ça, parce que j'avais plus de pression, j'avais plus de pression de temps, j'avais juste, moi, mes pieds, la course, le décor, puis je me rendais au bout du 42.2.

Speaker 1:

C'est vrai que le marathon, ça représente beaucoup, mais quand il y a une histoire qui vient avec ça, une histoire de prise en charge, puis c'est le cas Probablement qu'on parlerait à 4 000 personnes qui ont couru un marathon, probablement que les 4 000 ont une histoire de prise en charge à un moment donné. Puis que ce soit un marathon ou aller marcher, peu importe, mais une histoire de présence, il y a un déclencheur à un moment donné, fait que c'est comme si le marathon, il y a une valeur encore plus grande que juste le 42, puis, juste où je l'ai entre guillemets, c'est une histoire de vie, c'est un accomplissement, c'est. Je vais jusqu'au bout de moi-même.

Speaker 2:

Oui, ça a Un moment tournant, tu sais un moment. Des fois, un transformateur ça n'a été, parce que je m'en suis rendu compte. Là, je me suis dit tu viens de te mettre le pied à terre. Là, tu viens de dire à des gens qui disent tu ne vas pas assez vite, je continue, je continue. Fait que j'ai eu la prise de conscience de oh OK, il y a une force encore plus grande que tu, qui est là, qui est installée et qui est prête à ne plus s'abandonner.

Speaker 2:

Ouh, c'est là que tu as pris conscience que tu ne t'abandonnerais plus, pendant que je t'en parle, je pense que oui, on dirait que c'est là que je viens d'avoir. Mais oui, parce que des fois c'est dur de savoir où exactement, il y a eu plusieurs éléments qui m'ont dit non, je ne veux plus m'abandonner. Mais là, je pense que c'est là Que c'est fait comme ben, non, non, non, moi je suis venue ici pour ça, je veux faire ça. Puis, tu sais, oui, il y avait toute l'histoire derrière, mais je ne m'abandonnais pas devant un groupe d'inconnus qui me disait ben, ce ne sera pas possible.

Speaker 1:

Et là, en plus, tu as quasiment eu la fanfare quelques kilomètres de la fin. L'organisateur t'a dit quoi?

Speaker 2:

C'est un bénévole qui vient me voir, qui me dit je vais te faire une finale, je vais aller m'arranger pour que tu ailles à une finale. J'avais déjà ma belle-sœur qui était venue me rejoindre pour m'encourager à la fin, puis elle est restée. Aussi, il a dit je vais aller te faire une finale. Puis, quand je suis arrivée, c'était ça, c'était tous les bénévoles qui restaient, qui s'étaient rassemblés, j'avais eu le droit à la bannière du premier, la fameuse banderole, la fameuse banderole. Mais même sur la finale, au-delà d'avoir complété, c'est drôle, parce que je regardais le vidéo, cette semaine, de ma finale, puis je me vois en train de pointer quelqu'un qui dit puis, je m'entends dire jamais, parce qu'il y a quelqu'un qui m'avait dit sur le parcours à Benemol, qui m'avait dit abandonne pas. Puis, j'avais dit jamais. Et je l'ai revu après et j'ai dit puis, il me l'a dit, il m'a dit jamais, jamais, jamais, je vais m'abandonner, j'allais le faire Puis on peut transposer ça de tellement de façons, je ne m'abandonnerai pas.

Speaker 1:

Ça veut dire que même quand c'est difficile, même quand tu as la perception qu'il n'y a rien qui fonctionne, que ce soit personnellement, au niveau de la santé, que ce soit au niveau de la business, que ce soit au niveau de ton couple, peu importe, qu'est-ce que ça prendrait pour qu'on puisse se dire ça mutuellement, alors que vous écoutez ce podcast-là, cette diffusion-là, je ne m'abandonnerai pas, je vais rester là pour moi.

Speaker 2:

C'est à travers la course et le mouvement que j'ai appris à ne plus m'abandonner, mais à prendre conscience que j'avais envie d'avoir cette importance-là pour moi. C'est vraiment moi à moi.

Speaker 1:

Tu as la perception que tu as perdu de l'importance à tes yeux. À quel moment?

Speaker 2:

C'est une excellente question. Je pense que je n'ai pas de réponse, c'est tout bon. Je pense que longtemps Possiblement depuis, ça devait faire des années et des années que je cherchais que je donnais de l'importance à ce que les autres pensaient que je me faufilais à travers. J'ai souvent dit qu'il y a plein de gens au secondaire qui ne savent pas qu'ils sont venus au secondaire avec moi parce que moi, je passais entre les murs, j'étais dans toutes les gangues parce que je me faufilais. Je pense qu'à partir même de ce moment-là, je n'étais pas 100 % moi. Les dépressions sont arrivées quand même jeunes. Ma première âge avait 21 ans. Je pense que j'étais déjà en mode je ne sais pas trop où je suis et ce que je veux. Wow, il y a des courses. Je ne sais pas trop où je suis et ce que je veux, wow.

Speaker 1:

Il y a des courses qui ont des trois lettres. Je repends pour être plus claire pour vous Quand on participe à une course, des fois c'est écrit D-N-F et des fois c'est écrit D-N-S. D-n-f c'est did not finish n'a pas fini la course, D-N-S c'est did not start, donc tu t'es pas présenté à la ligne de départ. Dans mon cas, j'ai toutes ces lettres à côté de quelques courses. Des fois, je n'ai pas commencé parce que ce n'était pas pour moi et j'étais trop fatiguée, ou je n'ai pas terminé parce que je n'avais pas l'énergie. C'est arrivé pour toi aussi et vous allez voir qu'on peut vraiment l'appliquer dans notre vie. Il y a des fois où il faut relâcher Tout à fait Pour le marathon tu qui s'est passé à ce moment-là, c'est dans mon triathlon, dans le dernier triathlon demi-arrelman que j'ai fait.

Speaker 2:

Ils m'ont arrêtée, mais je pense que c'était parfait qu'ils m'arrêtent, parce que ça aurait pu être catastrophique plus tard. Mais mon corps a lâché. Mon corps a lâché, j'étais plus capable de faire, je continuais, mais j'étais sur un automatisme. Je fais du vélo parce que mon corps sait faire du vélo et je dois faire du vélo Jusqu'à ce que les bénévoles me demandent Est-ce que ça va? Et tout ce que je réponds, c'est Je le sais pas. Je le sais pas. Ça n'a pas été long que je n'étais plus sur mon vélo et qui m'avait mis de la glace et qui m'avait? Et du moment que j'ai essayé de me relever, j'avais un pied que je n'étais plus capable de mettre du poids dessus. Mon corps criait. Je n'étais pas très contente.

Speaker 2:

Sur le coup, on va être très honnête. Mais en même temps, je l'ai pris de deux façons. Sur le coup, oui, c'est fâchant, j'étais prête pour le faire. Mais après coup, j'ai remercié mon corps Parce qu'il venait de me dire tu me demandes toujours plus un, je t'offre plus un, mais aujourd'hui, c'est trop Fait, que c'était correct. Après ça, j'ai accepté justement. Puis, je pense que ma connexion avec mon corps, avec moi avec l'écoute, a été beaucoup à ce moment-là.

Speaker 1:

Est-ce que vous voyez à quel point il y a des déclencheurs? Moi, j'ai aimé ce que tu dis. Quand les gens disent Est-ce que ça va? Et la réponse c'est Je ne sais pas. Je ne sais pas pour vous, à la maison, dans combien de sphères. Quand on vous dit Est-ce que ça va, et vous dites Je ne sais pas si ça va bien, c'est un oh, oh. Il est temps de questionner et de voir qu'est-ce qui est disponible pour nous à partir de maintenant. Puis que tu me dises oui, il y a eu un did not finish, je n'ai pas fini la course. Je suis déçue. Je me suis entraînée, j'ai mis de l'argent, du temps et tout le reste». Mais à partir de ce moment-là, tu as eu un contact complètement différent avec ton corps.

Speaker 2:

Je lui ai laissé le temps de vivre ce qu'il y avait à vivre. Je me suis laissé le temps de vivre ce que j'avais à vivre, parce qu'il y avait quand même des émotions à vivre. J'ai accepté qu'il soit là. Après quelques jours, j'ai fait comme, mais je suis heureuse que ça soit arrivé, parce que ça aurait pu être pire, il aurait pu y avoir quelque chose de pire. Puis, ça a pris un, deux mois sans sport après ça, avant que je ressente, avant que mon corps me fasse un. Hé, on pourrait aller marcher parce que j'ai recommencé avec la marche, mais ça a pris un, deux mois à peu près avant que ça fasse comme. Ok, maintenant, je n'ai plus envie de bouger par pression. Je n'ai plus envie de bouger par pression. J'ai plus envie de bouger, même si on aime tous les finish lines, l'adrénaline de la course, mais j'ai envie de mettre de cette intention-là. J'ai envie d'écouter mon corps. J'ai plein de façons de bouger, mais toutes selon ce que mon corps a de besoin.

Speaker 1:

Tu vois, dans mes notes de cette première entrevue, j'étais rendue là, puis tu m'as amenée toi aussi. Le il faut doit devenir, j'ai du plaisir. C'est une façon complètement différente d'aborder le mouvement.

Speaker 2:

Tout à fait. Puis, oui, c'est, les il faut, ils sont, c'est pour moi, c'est ma, c'est trop lourd. Puis, même si je me mets des défis on parlait de mon, tu sais, je vais jouer un marathon dans quelques mois, parce que j'ai aussi adopté le jouer le marathon, oui, mais chaque jour, c'est pas un entraînement pour mon marathon. Chaque jour, c'est, j'ai envie de bouger pour ça, mais pas pour mon marathon. Mais j'ai envie de bouger pour ça, mais pas pour mon marathon. Mais j'ai envie de bouger pour le plaisir. J'ai envie de bouger parce que là, aujourd'hui, j'ai peut-être une journée plus stressante. Puis j'ai envie de créer du mouvement, justement pour me libérer de ça Fait que tout ça vient changer. Il n'y a plus de. Il faut que je le fasse parce que j'ai quelque chose.

Speaker 1:

Puis, le mouvement, c'est la vie. Le corps est fait pour bouger, tout à fait. C'est parfait d'être essoufflé, de transpirer, d'avoir comme Oh mon Dieu, j'ai la perception que je n'y arriverai jamais. Il y a quelque chose de tellement incroyable de découvrir notre puissance à travers le mouvement. Qu'est-ce que ça a transformé pour toi comme être humain, le fait de bouger, de reconnecter avec toi?

Speaker 2:

Beaucoup de respect envers moi. Je pense que c'est l'un des plus De respecter mes besoins, mais de me respecter, moi, moi, mais mon corps, moi. Ne plus me respecter, moi, moi, mais mon corps, moi. Ne plus être en mode combat. Combat parce que je vais moins bien, combat parce que je veux continuer à vivre selon ce qu'on a appris, à De combattre, de juste me laisser être aussi, de me laisser l'espace pour vivre ce que j'ai envie de vivre. Une ouverture envers moi, je pense.

Speaker 1:

Tantôt t'employais un mot quand on parlait de sport et de corps, t'as dit j'ai commencé à aimer mon corps. J'ai arrêté. Je sais pas si t'as dit ça exactement, mais je sais pas si ça s'entendait j'ai arr. Comment était ta vie quand tu détestais ton corps versus quand tu as commencé à reconnecter avec lui?

Speaker 2:

Le contrôle, le contrôle Qui n'est plus là. J'étais beaucoup en mode contrôle, beaucoup en mode contrôle, puis en même temps dérape. Je vais le dire comme ça. Oui, j'ai eu des certaines périodes où c'était plus je vais le gaver, après ça je vais le laisser souffrir. Je vais le dire comme ça. Oui, j'ai eu des certaines périodes où c'était plus je vais le gaver, après ça je vais le laisser, je vais le laisser souffrir.

Speaker 1:

Je vais le laisser souffrir. En fait, dans les deux cas, c'est la souffrance.

Speaker 2:

Oui oui, tout à fait, J'ai aussi. Quand j'ai commencé, au début, de bouger, quand la pression de performance s'est embarquée, je suis tombée beaucoup que je vais manger. Et là, je sais que ça aurait allumé plein des choses, justement de retomber beaucoup, beaucoup dans le contrôle de tout calculer, de tout mettre en place, puis que tout était prêt. Je pouvais passer des heures et des heures. J'ai retrouvé du temps, du temps pour moi, du temps pour ma famille, du temps à ne plus être en mode contrôle. Fait que c'est La différence entre les deux, c'est le contrôle. J'essaie plus de le transformer, j'essaie plus de compter tout ce que je vais manger, j'essaie plus de Il est là, puis je lui offre ce qu'il a besoin.

Speaker 2:

Fait que j'essaie plus de le transformer. C'est comme il m'offre ce que je. Tu sais, s'il est pas là, je suis pas là non plus. Je ne suis pas là avec toi, je ne suis pas là en train de parler, je ne suis pas là en train de partager. Il faut que je fasse équipe avec lui. Si je suis toujours en mode combat, je n'ai pas de place pour autre chose Quand on est en mode contrôle. Quand j'étais en mode contrôle, je vais vraiment le dire pour moi, je n'avaisayer de le contrôler, toujours en train d'essayer de lui donner le milligramme précis qu'il avait besoin, ou qu'on me disait qu'il avait besoin. Bon point qu'on me disait Qu'on me disait qu'il avait besoin, fait que j'ai retrouvé de l'espace. Puis, c'est là que la connexion s'est faite encore plus. Tout a été joué tout ensemble, tout s'est fait.

Speaker 1:

Tu sais, naturellement, Et la course, ou le sport, ou la marche, tout ça, c'est bon, c'est profondément méditatif Et on peut aller chercher bon nombre de réponses à nos questions. Et tu as eu des décisions importantes que tu as prises pendant le mouvement.

Speaker 2:

Oui, je pense que tu fais référence à ma décision de ne plus avoir, de ne pas avoir de troisième enfant. Oui, oui, c'est une réponse. C'est drôle parce que, vous savez, mon conjoint est là, il doit, il va rire. Mais moi j'en voulais trois. J'ai toujours dit que j'en voulais trois, puis, à un moment donné, il y avait une petite porte chez lui, à vouloir en avoir trois, puis pendant une course, c'est, je veux dire, j'étais, pas en mode.

Speaker 1:

C'est une révélation. J'étais pas en mode.

Speaker 2:

J'étais pas en mode trouver de réponse, moi je courais Souvent. Je ne cours pas de musique quand je n'ai pas de musique, j'aime ça Souvent. C'est là que j'ai beaucoup de réponses, quand j'enlève les distractions, puis je courais, puis à un moment donné, ça fait Bien, je n'en veux pas trop, je veux m'occuper de moi». C'est ça, Avoir un troisième enfant c'était avoir quelqu'un d'autre de qui m'occuper. Et pourtant j'adore mes enfants.

Speaker 1:

Oui, oui, ça n'a rien à voir. Non, ça n'a rien à voir avec ça.

Speaker 2:

C'était vraiment non, j'ai envie de m'occuper de moi maintenant, et si j'ai un troisième enfant, je vais encore m'occuper de quelqu'un d'autre Au lieu. Donc, c'est juste pour encore une fois, venir rabrier, venir ne pas être en train de m'occuper de moi, parce que, pendant qu'on s'occupe de quelqu'un d'autre, nous, on est là, mais on s'occupe pas de soi. Puis, des fois, c'est bien plus, c'est moins difficile de s'occuper de quelqu'un d'autre.

Speaker 1:

La perception que c'est moins dérangeant ou moins engageant.

Speaker 2:

C'est moins engageant pour soi, je m'occupe, je ne peux pas m'occuper de moi. Je suis en train de m'occuper. J'ai eu cette révélation-là en courant. J'ai pris beaucoup de décisions.

Speaker 1:

Est-ce que démissionner, c'est en courant, ou presque.

Speaker 2:

Presque Dans le fond, ça'a offert cette possibilité-là. Wow, je suis allée faire du vélo. Moi, il y a beaucoup de décisions, C'est vélo, course, marche, qui s'est pris comme ça. J'ai embarqué sur mon vélo Et là, je suis allée juste rouler, rouler, rouler puis faire. Puis il revenait faire comme OK, c'est ça qui est le plus léger, mais ça m'avait été offert en premier. Mais le vélo m'a amenée à OK, c'est vrai que c'est une possibilité, parce qu'elle n'était pas là pour moi au début. J'essayais juste de trouver un million d'autres choses à faire que de quitter. Puis, c'est ça, c'est le vélo qui m'a amenée. Pour celle-là, c'est le vélo qui m'avait amenée.

Speaker 1:

Et au début, on a parlé de ton métier de base, qui était en relation d'aide avec les gens qui ont une dépendance. Et finalement, tu donnes ta démission et tu choisis de retourner te former parce que tu dis je veux devenir entraîneur privé, mais pas tout de suite, ok, pas tout de suite.

Speaker 2:

Il y a eu un petit délai. Oui, oui, il y a un délai, mais à un moment donné il y a une décision, Quand le mouvement, quand ma relation s'est transformée, quand, justement, quand je suis devenue connectée, quand je me suis remise à bouger avec intention, j'ai fait, je vais aller me former pour pouvoir partager, pour pouvoir partager pour pouvoir, c'était ma façon de voir, juste amener cette nouvelle façon-là, ce nouveau chemin-là, cette nouvelle possibilité-là de mouvement.

Speaker 1:

Avec intention, avec plaisir, pas avec un régime strict, pas avec des diètes, pas avec des gros plans d'entraînement où tu peux pas déroger. T'avais envie d'offrir la possibilité aux femmes de faire les choses autrement.

Speaker 2:

J'avais envie qu'ils connaissent, qu'ils voient beaucoup plus les bienfaits autres. Moi, je parle jamais de avant-après. Je veux pas savoir comment tu pèses, je veux pas. Pour moi, c'est pas une mesure. Moi, ce que je veux savoir, c'est comment tu te sens maintenant. T'as bougé. Comment tu te sens maintenant? Qu'est-ce qu'il y a de transformé, qu'est-ce que tu as de plus? J'intègre mon métier d'intervenante. C'est combiné De toute façon, ça fait partie de la personne que je suis aussi, mais c'est soudé ensemble. Je vais aller au-delà de fais tant de séries, ou c'est vraiment au-delà de ça. Fait que tu sais, si c'est pour marcher, cinq minutes de plus dans ta semaine, je vais être là pour t'accompagner, puis le faire. Fait que tu sais.

Speaker 1:

C'est cette transformation-là que j'ai envie de partager, puis d'amener, puis d'offrir aussi avec le métier d'entraîneur, de le faire, de le voir différemment et vous dites j'aimerais ça, être accompagnée par quelqu'un qui ne prône pas nécessairement la performance, qui va juste m'accompagner, avoir plus de plaisir et voir comment je me sens. Vous avez un deux pour un, mais c'est beaucoup plus qu'un deux pour un. Honnêtement, Il y a celle qui a un bagage d'intervenante des connaissances en énergie, des connaissances en sport, en mouvement, en biomé, mécanique, puis s'y amener autrement. Ça, c'est extraordinaire que tu aies choisi, à 38 ans, de dire comment puis-je contribuer? puis comment puis-je impacter le monde encore plus. Quand les femmes commencent à jouer avec toi, à co-créer avec toi, à travailler, quel est le feedback que tu reçois le plus souvent?

Speaker 2:

Comme je vise beaucoup de les bienfaits, c'est là que ça va. Je me trouve plus forte que je pensais. Je suis capable de. Je vais les challenger, mais pas dans dans la quantité, mais plutôt sur la constance. Moi, je joue beaucoup avec la constance.

Speaker 2:

Donc bouger sur moins de temps plus souvent ou moins souvent, parce que souvent, on tombe dans la pression, la pression de performance. C'est la base, souvent que je vais travailler. On va y aller moins souvent. Ça va être souvent de meilleur sommeil. Ils vont avoir les Juste de se sentir plus forte, de se connecter avec elle, de se permettre de bouger, sentir plus forte, de reconnecter avec elle, de se permettre de bouger différemment, de s'autoriser à bouger différemment aussi. Puis, moi, je le fais souvent. Si ça ne tente pas de faire X mouvements aujourd'hui, il fait autre chose. Amuse-toi, amuse-toi De retrouver ce plaisir-là de reconnecter aussi dans la force de transformer sa relation avec le mouvement.

Speaker 1:

C'est aussi simple que ça. Comment puis-je avoir du plaisir à travers le mouvement? Encore plus de ceci, s'il vous plaît. Et ça va faire une société tellement mieux, plus détendue, moins stressée, et c'est ça qu'on désire plus que tout. Tout à fait, nadia. Merci tellement d'avoir impacté mon univers. Merci à toi, nadia. Merci tellement d'avoir impacté mon univers. Merci à toi. À bientôt, j'espère. Oh, oui, peut-être sur un départ de course à pied, ah peut-être Ce serait bon.

Speaker 2:

Ce serait bon, oui, merci.

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