Impacter le monde avec Karine Champagne

31. L'impact lumineux de la solidarité féminine avec Sophie Chainel

April 19, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 31
31. L'impact lumineux de la solidarité féminine avec Sophie Chainel
Impacter le monde avec Karine Champagne
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Impacter le monde avec Karine Champagne
31. L'impact lumineux de la solidarité féminine avec Sophie Chainel
Apr 19, 2024 Season 1 Episode 31
Karine Champagne


Ce podcast est un hommage vibrant à cette puissance féminine, un voyage dans le temps qui nous ramène aux années 1920 pour remonter jusqu'à aujourd'hui... avec l'urgence de nos combats actuels.

Mon invité incarne l'ingénieure et consultante en affaires Sophie Chainel aime  beaucoup l'histoire de ces femmes qui ont donné un sens extraordinaire à la solidarité féminine.

Bien que des pas de géants aient été faits depuis un siècle, il reste encore beaucoup à faire.

Ces à nous maintenant de prendre le relais et de créer ce changement que nous désirons voir dans le monde.

L'impact de nos actions sur les générations à venir est peut-être invisible aujourd'hui, mais demain, il brillera de mille feux.

Sophie, nous  partage aussi comment trois deuils qui l'ont amené à vivre une grande  transformation.

Pour découvrir Sophie Chainel
https://sochainel.com/

Son Instagram est ici
https://www.instagram.com/so_chainel/

Le facebook de Sophie est ici 

Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

www.karinechampagne.ca
www.karinechampagne.ca/podcast
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Ce podcast est un hommage vibrant à cette puissance féminine, un voyage dans le temps qui nous ramène aux années 1920 pour remonter jusqu'à aujourd'hui... avec l'urgence de nos combats actuels.

Mon invité incarne l'ingénieure et consultante en affaires Sophie Chainel aime  beaucoup l'histoire de ces femmes qui ont donné un sens extraordinaire à la solidarité féminine.

Bien que des pas de géants aient été faits depuis un siècle, il reste encore beaucoup à faire.

Ces à nous maintenant de prendre le relais et de créer ce changement que nous désirons voir dans le monde.

L'impact de nos actions sur les générations à venir est peut-être invisible aujourd'hui, mais demain, il brillera de mille feux.

Sophie, nous  partage aussi comment trois deuils qui l'ont amené à vivre une grande  transformation.

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Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
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Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
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Speaker 1:

Ça m'aura pris trois deuils. Trois deuils successifs en deux mois, le décès d'un petit garçon à six mois de grossesse. Il avait la maladie des os de verre. Ma maman, puis mon grand-père, puis, à ce moment-là, j'ai compris qu'il fallait que j'arrête le temps. Moi, quand j'ai accouché cet enfant, il était rien Et il m'a dit prends du temps pour toi, maman, prends du temps pour toi, maman.

Speaker 2:

Prends du temps pour toi, maman. Allô, allô, je te souhaite la bienvenue à Impacter le monde. Tu vas voir, aujourd'hui, on va plonger dans l'histoire, on va s'actualiser et on va créer un futur complètement différent. Je t'explique J'ai eu la chance de voir mon invitée en conférence Et elle parlait de l'histoire des femmes et, entre autres, l'impact des femmes qui ont vécu en 1920. Et à chaque mot qu'elle prononçait, je relevais le torse, je renvoyais mes épaules vers l'arrière et j'avais envie d'incarner encore plus la femme que je suis Pour les remercier de l'impact qu'elles ont eu sur nous, ici maintenant, et pour actualiser tout leur savoir et le transmettre à d'autres générations. Mon invité, sophie Chenel, ingénieure de formation, consultante en affaires, es-tu prête à impacter le monde?

Speaker 1:

Je suis prête à impacter le monde.

Speaker 2:

T'as entendu l'introduction qui nous a fait frissonner tous les deux.

Speaker 1:

J'avais des frissons, ça montait, montait, montait, tu sais les hautes vibrations qui se connectaient, puis, comme t'as mentionné, qu'il y avait aussi les femmes des années 20,. Ça fait plus de 100 ans qu'elles sont présentes et qu'on n'a plus le choix que de ne pas leur donner la voix. Puis, c'est à nous aussi de donner notre propre voix pour les femmes qui vont derrière nous.

Speaker 2:

Si les gens ne te connaissent pas encore, ils ne savent pas à quel point tu aimes les années 20. Et que t'as fait une recherche exhaustive pour voir quel a été l'impact de ces femmes-là. Et je veux vraiment qu'on fasse un tour dans l'histoire pour qu'on puisse vraiment avoir cette sensation-là de bomber le torse un peu plus puis de dire attendez, en 2024, 2025, 2026,. Nous avons un rôle crucial à jouer dans l'évolution, autant sur le plan personnel que professionnel. Donc, qu'est-ce qui t'a intriguée dans les années 20?

Speaker 1:

En fait, si tu veux les années 20, pour moi, c'est arrivé dans une recherche où je voulais que les femmes se réunissent puis réellement incarnent la sororité. Puis, pour moi, c'était pas le mot sororité qui est beaucoup utilisé, c'est la solidarité féminine Et, en fait, la solidarité féminine, dans mes recherches, elle a débuté et ce mot-là, mais ça sort dans les années 20,. On est en 2023, 2024, 2025, on est 100 ans plus tard et c'est seulement 100 ans. Il y a 100 ans qu'on parle de solidarité féminine.

Speaker 2:

Donc c'est un mot qui est jeune. Solidarité féminine est un mot qui est encore très jeune.

Speaker 1:

Absolument, c'est fou. Puis, en même temps, on n'a pas le choix que de faire ça. Parce que si on regarde, 100 ans plus tard, ce qui se passe à travers le monde actuellement, on se retrouve avec des femmes en Afghanistan qui n'ont plus le droit d'aller à l'université pour étudier. On se retrouve avec des Russes, des femmes qui étaient journalistes, qui se retrouvent incarcérées, 8 ans d'emprisonnement parce qu'elles ont osé dire je suis contre la guerre. Et on se retrouve avec, aux États-Unis, des femmes qui se voient retirer le droit à l'avortement. C'est aujourd'hui là, c'est il y a quelques mois ça.

Speaker 2:

Il y a 100 ans, ces femmes-là qui t'ont inspirée avaient créé quelque chose de magique. Est-ce que tu peux nous parler de l'histoire de ces femmes-là? puis qu'est-ce que ça vient chercher en toi? D'abord, l'histoire.

Speaker 1:

Mais en fait, elles ont été capables de se relever puis de créer une communauté.

Speaker 1:

Ce sont des femmes qui se sont retrouvées avec des maris partis pour la guerre à devoir gérer leurs enfants, l'éducation ce qu'elles ont toujours fait la nourriture, mais aussi à créer des systèmes d'approvisionnement pour leur mari, pour acheminer les armes, acheminer la nourriture. Elles ont créé tout un écosystème qui tenait non pas seule leur famille, mais l'ensemble d'une patrie. Et, à ce moment-là, en se réunissant, elles se sont retrouvées à créer des interactions, à créer des moments où elles ne pouvaient plus faire autrement que de se réunir pour créer quelque chose pour plus grand qu'elles. Et ça, pour moi, c'est d'une puissance incroyable, parce que, quelques années plus tard, quand les maris reviennent que la guerre a été gagnée, on ne peut plus leur dire qu'elles ne sont plus capables et qu'elles doivent juste rester à la maison. Ce n'est plus possible. Elles viennent de gérer et c'est grâce à elles que la guerre a été gagnée. Parce que c'est toujours l'arrière scène, qui soutient ce qui est visible, qui fait toute la différence.

Speaker 2:

L'arrière scène, qui soutient ce qui est visible.

Speaker 1:

Et là on voit, 100 ans plus tard, où il y a encore des avancées incroyables, il y a de plus en plus de solidarité féminine, mais il y a encore ces endroits-là où la femme recule. Donc, c'est la seule possibilité qu'on ait de s'élever, parce que, même si les hommes qui nous soutiennent aujourd'hui nous croient dans toutes nos capacités, capables de réussir quoi que ce soit, j'ai un mari incroyable. Ce n'est pas le défi aujourd'hui, mais quand on s'unit, là, notre voix porte. Et quand notre voix porte, c'est là aussi où on crée l'opportunité aux femmes de ne plus avoir l'étiquette juste de la maman juste de la femme d'affaires, de juste leur permettre de s'exprimer à travers toutes leurs facettes Oui c'est Impacter le monde.

Speaker 2:

le podcast, création de contenu, c'est ça, c'est mettre en valeur, partager sa voix, c'est créer. Toi aussi, comme entrepreneur, c'est ça que tu veux Partager votre message. rendez-vous visible, Cessez d'avoir peur, parce que nous, on a la chance d'avoir pas de danger si on parle.

Speaker 1:

Oui, absolument. Puis, en fait, dans cet événement, libère ta visibilité, c'était vraiment de pouvoir s'afficher comme on est tel que l'on est, mais aussi d'oser, parce que ce n'est pas le tout de s'afficher, il faut aussi être capable de soutenir ce qu'on est en train de partager. Puis, ça n'a pas été facile, en fait, parce que moi, je me rends compte qu'il y a un discours un peu féministe dans ce que je dis Et je n'étais pas certaine de vouloir aller là. Mais la vérité, c'est que si je ne me permets pas de le faire et de le dire, alors que pour moi ce n'est pas difficile de m'afficher, qui est capable de le faire? C'est peut-être mon rôle de montrer que le chemin, c'est d'assumer qu'on a envie de s'exprimer.

Speaker 2:

Oui, Puis, il y a, tu sais la vie, qui vous écoutez en ce moment. Vous êtes peut-être dans le domaine de la construction, vous êtes peut-être une infirmière, vous êtes peut-être prof, vous êtes peut-être ingénieur, vous êtes peut-être médecin, infirmière. On a tous un message à livrer, on a tous quelque chose à incarner davantage dans notre rôle de femme.

Speaker 1:

Oui, absolument. Quand on dit incarner davantage, c'est souvent ce qu'on a peut-être voulu cacher. Cacher parce qu'on a été blessé, cacher parce qu'on ne s'est senti pas à notre place, ou pas assez, ou peut-être trop. Puis, moi, le mot trop, je l'ai beaucoup entendu On m'a souvent dit petite, c'était même dans mes. Tu sais, quand, à l'école, on te fait un petit mot à la fin, moi, c'était canalise ton énergie, mais félicitations. Mais félicitations. Pourquoi il y a un mais Félicitations, canalise ton énergie. Je comprends pas bien.

Speaker 1:

Aujourd'hui, j'ai juste envie d'être moi. Si j'ai un rythme plus soutenu que la moyenne, si j'ai un débit de parole qui est comme ci, comme ça, si je suis juste, avec des yeux bleus, quelle que soit mon apparence, quel que soit le message que j'ai à livrer, j'ai juste envie d'être moi. Puis, c'est à ce moment-là que, finalement, mon rayonnement est encore plus intense, parce que je ne suis plus en train de me batailler avec des croyances extérieures, je suis juste tellement alignée que mon message, il transparaît. Je n'ai même plus besoin de parler, même il transparaît. J'ai même plus besoin de parler, même Ça s'incarne. Puis je suis Et ça a déjà un impact dans mon énergie et dans l'énergie des gens autour de moi.

Speaker 2:

Comment pouvons-nous nous incarner davantage en tant que femmes, en tant qu'hommes, en tant qu'humanité? Qu'est-ce qu'on peut être à partir de maintenant?

Speaker 1:

qui va transformer la planète au complet T'arrives d'un milieu, parce que là, on parle, et on a commencé directement dans le vif du sujet, sur la solidarité féminine. Mais attendez, t'arrives d'un milieu d'hommes. T'es ingénieur de formation, t'as travaillur dans des métiers d'homme. J'ai vendu de la gestion de déchets, j'ai vendu des stations d'épuration. On s'entend, c'est pas super glam, même avec un nom comme Chanel Bon, je sais, il y a un itro pour s'appeler Chanel mais on s'entend que ce n'est pas tout à fait la même odeur, le parfum, puis les os usés, et je me retrouve en fait à vendre ces unités à des élus majoritairement masculines. En fait, je crois que j'ai eu une mairesse sur 20 projets que j'ai faits, et je me retrouve en fait à créer des projets pour répondre à des appels d'offres, entourés d'hommes, parce qu'il faut un architecte, il faut un génie civiliste, un TP, il faut travailler avec une équipe qui va faire les calculs d'ingénierie pour le traitement des eaux. Et je suis entourée d'hommes, avec aussi toute la puissance que je pensais à l'époque, qui était ah oui, pour réussir, il faut incarner ce côté masculin.

Speaker 1:

Et je te dirais que ce monde d'homme m'a permis, en fait, de créer ma structure, de créer le cadre, créer quelque chose de solide, parce que j'ai imité beaucoup des années, en fait, ce système masculin qui est dans l'action, qui est vraiment sur les chiffres, qui est dans la performance. Puis, je me suis un peu perdue à travers ça, parce que je ne m'écoutais plus, mais j'ai tellement appris auprès de ces hommes-là. Il y a des hommes qui m'ont soutenue. Écoute, j'étais la seule femme et je remplaçais quelqu'un qui avait 50 ans. Je suis arrivée, moi, du haut de mes 25 ans, une petite nénette, blonde aux yeux, bleus.

Speaker 2:

Bleu dans les yeux bleus.

Speaker 1:

Il y a même un élu qui m'a dit ça faisait trois ans que je travaillais le dossier. Et un élu, il y a un moment, il me dit ça fait trois ans que je vous connais. Mais en fait, vous sais de quoi je parle. Donc, avant ça, tu faisais quoi avec moi quand on échangeait sur la technique. Je n'ai pas trop compris, mais ça m'est rentré dedans d'une force incroyable.

Speaker 2:

Tu as dit une phrase que tu as appris beaucoup en imitant, en dupliquant. Et combien de choses est-ce qu'on a appris justement en imitant, en dupliquant, en étant convaincu que c'était la seule façon de faire. Mais quand on parle de cette énergie-là vous pouvez l'appeler féminine ou l'énergie de notre unicité c'est là qu'on peut se dire oh, je me demande comment je pourrais, moi, faire.

Speaker 1:

Il y a un moment où tu dis mais je ne supporte plus cette façon d'être, qui est très masculine. On va aller là Si tu le veux. Ça m'aura pris trois deuils, trois deuils successifs en deux mois, le décès d'un petit garçon à six mois de grossesse Il avait la maladie des os de verre. Ma maman, puis mon grand-père, puis, à ce moment-là, j'ai compris qu'il fallait que j'arrête le temps, il fallait que j'arrête les mécanismes de performance, qu'il fallait que j'arrête de paraître qu'il était urgent d'être, de paraître qu'il était urgent d'être Parce que ce petit être, quand il est sorti, ça m'aura pris trois mois pour enfin pleurer son deuil. Parce que j'étais directrice générale à ce moment-là et qu'il fallait être forte, il fallait soutenir, il fallait montrer que j'étais capable.

Speaker 2:

Il n'y avait pas de place pour le deuil à ce moment-là, pas de place pour le deuil.

Speaker 1:

Ça m'aura pris les deux autres en deux jours Pour rentrer en France, y aller avec ma petite fille, qui avait deux ans et demi, voir des corps morts, pour vraiment prendre conscience qu'ils étaient morts. Et en revenant, je me suis dit il y a un message, sophie, il est urgent que tu l'écoutes. Et c'est comme ça que je suis rentrée dans une formation de PNL programmation neuro-linguistique et que j'ai appris à comprendre qui j'étais vraiment.

Speaker 2:

Et est-ce qu'à un moment donné, t'as reçu un message de l'enfant qui avait quitté son corps?

Speaker 1:

Ah, là là, on a pris la décision d'arrêter de faire battre son cœur avant que j'accouche, parce que je ne voulais pas le voir essayer de respirer alors qu'il n'avait pas la capacité de vivre. Et pourtant, moi, quand j'ai accouché cet enfant, il était en vie Et il m'a dit Prends du temps pour toi, maman, prends du temps pour toi, maman, prends du temps pour toi, maman. Je ne savais pas du tout ce que ça voulait dire. Quatre mois plus tard, je me retrouve en hypnose, première fois en contact avec l'hypnose grâce à la PNL. Et c'est là où je pleure réellement le décès de mon petit garçon.

Speaker 1:

Et c'est là où je pleure réellement le décès de mon petit garçon. Le soir même, je décide de finir la formation, en fait de mettre une pause. Puis je dis à mon mari écoute, nico, ça fait trop longtemps que je me dis que je veux faire quelque chose avec mes mains pour faire off sur le cerveau.

Speaker 2:

Je pars pour créer, pour créer quelque chose qui est plus grand que moi. Créer avec mes mains, créer, simplement créer. J'ai créé. Je suis partie dans un Airbnb, puis j'ai créé ma première peinture à vie, et elle est magnifique. C'est là que tu avais compris que ton expression passait par autre chose que le rationnel, Absolument Par autre chose que le faire.

Speaker 1:

Oui, il y avait le faire dans la peinture, mais il y avait beaucoup plus de être là-dedans. Oui, je n'étais pas dans le faire, en fait, je voulais que Tellement j'avais besoin de sortir de cette mission de faire. Ma vision, c'était qu'il fallait que je fasse quelque chose, avec mes mains, de plus grand que moi, comme si, en devant sculpter quelque chose qui était plus grand que moi, que je n'arrivais même pas à voir le recul quand j'étais en train de le faire, que je vois qu'il se créait quelque chose d'au-delà. Au-delà de ça, au-delà de ce que je fais, et que mes actions sont une pierre à l'édifice de ce que je peux bâtir avec le reste du monde. Je ne suis plus seule, en fait. Puis, maintenant, je suis encore moins seule, puisque j'ai mon petit être dans les étoiles avec ma maman.

Speaker 2:

Ce que je comprends à travers ces jobs-là qu'on a fait, que tu as fait peut-être que les gens qui nous écoutent en ce moment sont pris c'est qu'il y a une forme de loyauté, mais une loyauté qui est toxique, Parce que la loyauté n'est pas envers nous-mêmes et envers nos besoins ou ce qui est requis. La loyauté est envers, souvent, notre employeur, Cet job, cette étiquette. Est-ce que tu as eu la perception qu'à un moment donné, perception qu'à un moment donné, ta loyauté a shifté de l'employeur vers toi?

Speaker 1:

En fait, je m'excuse. En fait, quand j'ai vécu tous ces deuils, je me suis fait accompagner en psychologie. Puis, la loyauté venait en fait avec le besoin de reconnaissance, C'est-à-dire que j'étais tellement loyale dans l' en fait, avec le besoin de reconnaissance, c'est-à-dire que j'étais tellement loyale dans l'attente de recevoir une reconnaissance. Et ça n'existe pas, en fait, la reconnaissance de l'extérieur, il faut aller la chercher à l'intérieur. Mais je n'en avais pas conscience à tel point que j'étais loyale que quand ma psychologue m'a dit Sophie, je vous déconseille de reprendre, on était à deux jours de devoir reprendre. Je vais en parler avec votre gynéco, parce que c'est elle qui faisait l'arrêt, parce que vous êtes trop dans l'émotion.

Speaker 1:

Et ça a pris une heure et demie pour qu'elle me dise oui, je comprends, petite fille de militaire, la loyauté, on ne peut pas quitter le navire. Je suis directrice générale. Tant pis Si l'entreprise coule, il faut que je coule avec C'est toute ma perception tous les principes de vie qui étaient derrière, qui venaient de s'effondrer, comme si Et c'était bizarre parce que ça s'effondrait, mais ça me permettait de construire quelque chose de nouveau, déconstruire pour mieux reconstruire. Ah wow, ça a été puissant. Puis, ça m'a pris une heure et demie, puis, à la fin, c'était une évidence qu'il fallait que je m'occupe de moi, puis qu'il était temps que je reconnaisse tout ce que j'avais bâti et que je n'avais plus besoin de l'extérieur pour confirmer que j'étais capable, plus besoin d'aller chercher de preuves extérieures que qui je suis c'était assez Comment je me vois, comment je me perçois, c'est assez.

Speaker 2:

On est combien à avoir bâti nos vies sur le regard extérieur. J'étais journaliste à la télévision. La validation était importante. Il y avait les codes d'écoute, il y avait le regard de mon employeur. Il y avait les codes d'écoute, il y avait le regard de mon employeur, il y avait le regard des collègues de travail. J'étais dopée, moi, à la validation. En fait, je pense que c'est ma première addiction, c'est la validation. La première dépendance que j'ai, c'est la validation. Est-ce que je suis aimée? Est-ce que le regard est bon'être aimée?

Speaker 1:

En fait, c'est au-delà de ça, puisque maintenant, j'ai fait le travail, puis j'ai compris qu'au final, ce que je voulais, c'était être aimée, puisque, petite fille, on m'avait rejetée. Puis, pourquoi j'ai choisi les hommes, c'est parce que c'est les femmes qui m'ont rejetée, toutes petites. On me dit t'es trop laide pour être avec les filles. Puis on me montre les gars. Puis, à 8 ans, j'ai beau chercher le regard dans les amis proches que j'ai, je ne trouve pas de soutien. Je tourne mes talons et je vais jouer avec les garçons. Je change tout.

Speaker 2:

À ce moment-là, c'est une décision qui est consciente. Je sais que je suis en danger quand je suis avec des femmes.

Speaker 1:

Exactement, c'est une décision qui est consciente. Je sais que je suis en danger quand je suis avec des femmes. Exactement, je passe de la danse classique au karaté, je change de musique, je ne suis plus avec les filles à la musique, je vais dans une chorale. Par la suite, tous mes choix, je veux dire, j'ai pris la décision de changer de lycée parce qu'il y avait trop de filles. Donc, j'ai choisi une sciences de l'ingénieur pour me retrouver dans un lycée où il y avait beaucoup plus d'hommes. Quand je me retrouve en école d'ingénieur, la première chose que je fais, c'est Oh, on est 100, il y a 65 filles. Qu'est-ce que je veux faire là? Deuxième année, options matériaux Ok, on est 5 filles. Toutes mes décisions ont été prises. Maintenant, je ne le savais pas, mais toutes mes décisions étaient prises pour me sortir en fait de l'aspect féminin, pour me protéger.

Speaker 2:

Wow, pour la croyance que ça me protégeait. Hé, On a tellement fait de chemin en à peu près 15 minutes, parce qu'on a commencé avec la solidarité féminine. On a commencé avec l'histoire des femmes, comment toi tu voyais les femmes, Et là on vient de faire, là on a bifurqué vers cette histoire-là où tu as tout fait pour éviter le regard des femmes. Et ce mariage-là, cette réconciliation arrive quand, Quand tu décides OK, attends, il y a quelque chose de plus grand que je peux faire, et je me retourne et j'ouvre mon cœur vers les femmes.

Speaker 1:

J'ai commencé l'entrepreneuriat en voulant travailler sur la carrière des femmes. Puis, un an plus tard, je fais ma première conférence où je parle de leadership Et je me rends compte que j'accompagne des femmes, mais je me rends compte qu'il est urgent que j'accompagne encore plus de femmes. Et c'est quand je cherche cette solidarité féminine que je fais le lien avec la petite fille de 8 ans.

Speaker 2:

Wow, c'est incroyable. ça me fait penser même à un épisode qu'on a tourné déjà avec Céline Archambault. Ça s'appelle Le fil rouge. C'est le fil qui relie toute notre histoire. Et ton fil est vraiment très particulier parce qu'on le voit quand même être présent, mais être plus loin des femmes, revenir, les regarder, te pousser, te ramener et de te dire, et d'en prendre conscience, qu'est-ce que je peux faire pour les femmes à partir de maintenant Et comment puis-je actualiser la solidarité féminine?

Speaker 1:

Exactement Et surtout, en fait, comment je peux aussi être inclusive, parce que j'ai créé une communauté qui s'appelle les Sisters et je ne voulais pas imiter le système hiérarchique français ou le système de certaines coachs qui sont au-dessus en disant vas-y, t'es capable, ou quoi que ce soit. Ce n'est avec tout ce que j'ai appris comment je peux te donner la bonne ressource au bon moment et comment moi, en étant à côté de toi, je peux te permettre de voir plus loin.

Speaker 2:

Mais c'est réciproque, parce que tu es à côté de moi. Comment, moi, je peux voir plus loin. C'est donner-recevoir, recevoir-donner.

Speaker 1:

Exactement, et c'est en permanence, en permanence. Et cette communauté que j'ai créée, c'est vraiment ce que je vis. Encore il y a une semaine, je partageais que je souhaitais vraiment aider les femmes vers la voie de l'indépendance financière, de l'autonomie financière, mais surtout de l'accomplissement personnel à travers ça, et je leur partageais que j'étais aussi en train d'être encore en transition, parce qu'on évolue tellement en entrepreneuriat, ça va tellement plus vite qu'en entreprise. Notre identité, elle évolue. Et les filles, elles m'ont écoutée, mes sisters, j'étais dans l'inclusion complète, j'étais dans l'inclusion complète, j'étais l'une d'elles. Puis elles m'ont soutenue, elles m'ont élevée, elles étaient là pour moi. Tu comprends, je suis la facilitatrice de la création de cet espace, mais je ne suis pas celle qui a la vérité et qui détient la vérité du tout.

Speaker 2:

Je fais partie du cercle Et chacune des femmes, dans chacun de leur milieu, devrait, ou leur milieu devraient ou comment pourraient. Je vais reprendre en question comment chacune des femmes pourrait devenir aussi encore plus inclusive. Il y a des femmes qui sont entrepreneurs qui nous écoutent en ce moment, qui peuvent être intéressées. Si jamais vous voulez en savoir davantage sur Sophie, c'est possible à travers la description du podcast, peu importe l'endroit où vous le regardez, mais je serais intéressée aussi de voir comment on pourrait l'amener pour ces. C'est un sujet de jugement incroyable Des femmes avec des femmes. On pourrait peut-être même commencer par ça, tout de suite.

Speaker 1:

Je te dirais que ça a switché quand j'ai immigré Oui, absolument Déjà. Je suis venue ici pour pouvoir gérer un projet de 90 millions de dollars. J'avais 29 ans, c'était énorme. Puis, je changeais de métier, je changeais de pays, parce qu'avant j'étais dans la vente. J'ai vendu pendant dix ans des choses Et là, j'étais comme dans l'opérationnel. Et la première chose que je me suis rendue compte, c'est qu'on était encore dans une équipe d'hommes. Et quand j'ai pris l'avion avec mon mari, je lui ai dit Mais qu'est-ce que je vais faire maintenant? Je réalise mon rêve. J'ai même pas 30 ans. Je voulais partir à l'étranger. Je voulais créer en fait une communauté de travailleurs, mais multiculturelle, parce que j'avais vécu ça quelques années plus tôt, en Erasmus, en université, au Danemark, et je voulais revivre ça. Et, en fait, quand je me suis rendue compte qu'il n'y avait que des hommes, j'ai fait de toute façon, il nous faut du monde. Et j'ai commencé à embaucher la première femme, la deuxième, la troisième Et j'étais la seule à avoir une équipe paritaire.

Speaker 2:

Au bout d'un an et demi, Ça a été ta façon de commencer à inclure, à devenir inclue. Tu parlais d'inclusion tantôt. C'est de cette façon-là. Tu as dit Puis, qu'est-ce qui se passe dans ta tête? Je suis vraiment très curieuse. Qu'est-ce qui fait en sorte que tu commences à dire OK, là, ça prend plus de femmes. Je vais ajouter des femmes.

Speaker 1:

En fait, je pense que c'est l'aspect politique qui commençait à bouger. Ou, dans les conseils d'administration, ils annonçaient qu'ils allaient voir plus de parité, ou qu'il fallait, en fait, ils ont imposé des quotas de 50-50. Qu'on peut trouver bon ou mauvais, mais moi, ça me dérangeait parce que c'est comme si aussi, ça veut dire qu'on ose se limiter. Si, finalement, les femmes sont mieux, on pourrait en avoir 8, s'il vous plaît.

Speaker 2:

Ça pourrait être 75-40. Hein, finalement 75-40. Tu vois que j'ai arrêté les maths assez rapidement.

Speaker 1:

Tu comprends que ça me gênait un peu de ce côté-là, mais ça a permis réellement.

Speaker 1:

Ça a été un vrai impact pour la posture, en fait de oui, il nous faut plus de femmes. Donc, oui, les femmes. Il y a eu des appels, en fait, aux femmes à se positionner, parce qu'en fait, la difficulté, c'est que les femmes, elles plein d'idées. On est ultra opérationnel. S'il y a quelque chose à faire, on va tout organiser pour que ça fonctionne. Mais on ne le fait pas pour nous, on le fait pour l'autre. L'autre en général, les enfants, les amis, le mari, les conjointes, les patrons.

Speaker 1:

Mais on n'arrivait pas à le faire pour nous. Puis, quand j'ai pris ce rôle-là, puis que je me suis rendue compte qu'il fallait du monde, que c'était plus possible autrement. Puis, j'étais pas la directrice, j'étais la directrice adjointe, Mais j'ai cherché à avoir des CV et j'ai changé la méthodologie pour avoir des femmes, Parce que les femmes ne répondent pas à un CV si elles ne répondent pas à tous les critères et compétences que l'on demande, à tous les critères et compétences que l'on demande. Donc, simplement en mettant compétence exigée, ça, ça, et un plus tendance pour apprendre ça, ça, ça, ça, ça Il y en a qu'elles ont déjà Parfait Mais simplement en mentionnant que le métier ou l'emploi qu'elles vont vivre vont les amener plus loin à apprendre et à maîtriser une compétence, à acquérir une compétence. J'avais 10 CV de femme.

Speaker 2:

Donc ta question à la base, c'est comment puis-je créer la demande d'emploi pour faire en sorte que les femmes soient encore plus interpellées?

Speaker 1:

Exactement.

Speaker 2:

Tu as changé la méthodologie pour embaucher plus de femmes.

Speaker 1:

C'est énorme, sophie. Je suis émue, mais c'est énorme. Je le fais encore. Puis, il y a plein de monde qui disent que l'aspect fourniture écoutez, 1% de l'argent québécois qui est investi dans une entreprise à propriété féminine. C'est ridicule. Et la réponse qu'on entend souvent oui, mais on n'a pas d'autres propositions, on n'a pas d'autres offres. Ok, comment je peux faire, moi, pour que les femmes, elles, répondent à ces offres? Parce que, oui, on a des entreprises, notamment au Québec, qui sont plus petites quand on est des femmes. Mais si aussi tu changeais un tout petit peu tes paramètres, tes critères, pour leur permettre d'être incluses dans la démarche, encore plus d'inclusion, encore plus d'inclusion.

Speaker 2:

Puis là, on parle de 100 ans plus tard. Notre base, c'était 1920. On est rendus en 2024, 2025, peu importe le moment où vous écoutez ceci, et c'est encore le temps de. C'est comme si on C'est le temps de rouvrir les livres, de voir où est-ce que dans nos textes, dans nos méthodologies, dans nos façons de faire, il manque encore de l'inclusion. Je vais te dire.

Speaker 1:

Je partage ce message avec toute la vulnérabilité. J'ai une petite fille de 5 ans. Puis, encore hier, je lui disais est-ce que tu veux aller avec ta copine faire le foot? Puis elle me dit le foot, c'est pour les garçons. Elle en a fait l'année dernière. Je fais, oh my God, mais où as-tu entendu ça? Le sport peut être aussi féminin que masculin. Il y a aussi des femmes qui font du foot à l'international. C'était là Ma petite fille. Elle a cinq ans et elle a déjà des biais. Donc, tu sais, on a vraiment besoin de soutenir cette phrase-là. Puis, comment on peut être encore plus inclusives? c'est important.

Speaker 2:

Puis, tantôt, je t'ai posé la question, puis j'aimerais ça juste, qu'on y revienne pour aller plus en profondeur. Tu sais, cette peur-là que les femmes ont des autres femmes, encore aujourd'hui, on l'entend beaucoup. Oui, mais c'est beaucoup plus facile de travailler avec des hommes. Les femmes entre femmes, c'est pas facile, c'est difficile.

Speaker 1:

Je l'ai tellement dit, karine.

Speaker 2:

Oui, je, je l'ai tellement dit, karine, je l'ai tellement dit, mais comment on peut rendre aussi cette sororité ou cette solidarité féminine, comment peut-on relâcher les jugements, qu'est-ce qu'on peut faire, nous, toi, moi et les gens qui nous écoutent, pour changer ce jugement-là qu'on a lorsqu'on est une femme dans un groupe de femmes?

Speaker 1:

Moi, je te dirais qu'en général, un miroir-miroir, souvent, quand on se retrouve face à quelque chose qu'on ne supporte pas, c'est qu'on le porte. Mais comment, moi j'essaye de le faire, c'est en fait de sortir la pépite, le diamant qui est à l'intérieur de chacune des femmes. Et si on est capable d'explorer cette phase-là de nous et de la nommer en vulnérabilité, pour moi, c'est plus facile aussi d'ouvrir les portes entre femmes, parce qu'une femme qui se replie ou qui juge qu'elle est une autre femme, c'est parce que c'est des méthodologies, c'est des stratégies qu'on a toujours utilisées et qu'on a entendues. La preuve, ma petite fille, elle vit ça. Je veux dire c'est des choses, ça ne sort pas de nulle part, ce n'est pas nous qui les avons créées, ça fait partie des codes, sans s'en rendre compte, qui existent.

Speaker 1:

Donc, comment, moi, je peux modifier le code que j'ai entendu? C'est en observant réellement ce que les femmes autour de nous, elles sont en train de bâtir Et comment moi, je peux m'inspirer, comment moi, je peux questionner pour faire la même chose, plutôt que de dire ouais, mais ça je ne suis pas capable, mais on ne t'a pas demandé de faire la même chose. On n'imite plus, mesdames. L'imitation, ça nous a aidé à marcher, ça nous a aidé à boire, ça nous a aidé tout ça. Mais la vérité, c'est qui je suis à l'intérieur. S'il y a quelqu'un qui m'interpelle, est-ce que c'est parce que j'ai envie de faire pareil, est-ce que j'ai envie de créer ma propre voie pour atteindre ces objectifs-là, et juste de venir et ramener ça à soi? pour moi, ça fait toute une différence. Quand tu parles de trouver le diamant chez l'autre femme, qu'est-ce que tu entends?

Speaker 1:

Ça a pris beaucoup de temps pour comprendre que je n'avais pas à choisir qui j'étais, à travers la femme d'affaires, à travers l'ingénieur, à travers la maman, à travers la femme, à travers l'épouse, à travers la chanteuse, à travers la matrice, à travers la professionnelle, tu sais toutes ces choses-là. Puis, je me suis rendue compte que ma plus grande force, c'était d'apporter la bonne ressource. Mais ça veut dire quoi pour moi? J'ai appris à peaufiner en fait une des facettes de mon diamant. Mais ça veut dire quoi pour moi? J'ai appris à peaufiner une des facettes de mon diamant. Maintenant, j'essaie de les faire s'exprimer chacune à leur tour, et donc, chaque femme a ce diamant en elle.

Speaker 1:

Puis, on n'a pas vraiment pris le temps de polir les faces les plus faciles, parce que quand c'est facile, on croit que ça ne vaut rien. On enlève la valeur de ce qui est facile pour nous. S on enlève la valeur de ce qui est facile pour nous, sauf que ce qui est facile pour nous ne l'est pas forcément pour quelqu'un d'autre, et c'est là notre zone de génie. Mais ça veut pas dire qu'une fois que t'as poli cette facette là, passez pas le temps de polir celle d'à côté, parce que celle d'à côté y'a peut-être personne qui l'a vue, mais elle est belle en maudit alors, quand tu parles de regarder le diamant chez l'autre femme, c'est, au lieu d'avoir le jugement, c'est d'observer tu l'as employé ce mot-là aussi ce qui est beau, ce qui est vibrant.

Speaker 2:

Qu'est-ce qu'on peut questionner aussi davantage, Au lieu d'être dans le jugement? comment je pourrais peut-être m'adresser à la personne qui est en face de moi?

Speaker 1:

Oui, parce que quand on est dans le jugement, on a tendance à se distancer ou à créer comme un champ énergétique, genre ok, c'est pas possible, les ions négatifs, les ions négatifs ne fonctionnent pas ensemble, alors qu'en fait, la vérité, c'est comment je peux tourner pour créer ma zone positive, puis aller m'associer et créer quelque chose de plus grand. Parce que moi, je me rends compte que plus je m'associe à des femmes puissantes, plus je deviens puissante. Mais en fait, ce qui est beau à travers ça, c'est que quand je deviens puissante, je deviens aussi quelqu'un qui élève la personne qui est à côté de moi, qui a besoin de puissance. Et cette puissance-là, c'est un peu comme l'amour. Là, c'est un peu comme l'amour, ça ne se divise pas, ça se multiplie.

Speaker 1:

Tu ne peux pas faire autrement que faire multiplier cet amour-là de l'autre, parce qu'elle est en train d'être simplement elle, ou plutôt complètement elle. Et pour moi, ça c'est la plus belle richesse de voir ces diamants qui sont en train de se construire, puis d'aller faire refléter ma facette sur sa zone de génie. Imagine l'impact. Là, on revient avec la physique, la réflexion qui se passe, puis on voit plus que nous, nous.

Speaker 2:

Nous, avec un grand N, nous, on passe du je au nous, exactement. Et quand tu parlais de l'effet miroir, donc quand on a la perception qu'une femme nous énerve ou un humain nous énerve, vous comprenez qu'on parle beaucoup plus de solidarité féminine. Puis, de toute façon, le public du podcast est clairement beaucoup plus féminin Quand il y a quelqu'un qui t'énerve, miroir, miroir. Qu'est-ce que je vois en elle, que je porte en moi? Mais pour le diamant, c'est aussi vrai, et la réflexion, c'est aussi vrai. Quand je suis en admiration devant quelqu'un, qu'est-ce que je vois en elle, que je porte en moi?

Speaker 2:

oh wow, j'ai des frissons pour elle aussi, ça me rend émue, parce que moi, je te regarde et je suis en admiration devant toi, devant cette force, devant ce désir d'élever les femmes, et là, je me dis oh, mais c'est extraordinaire, je le porte en moi, je le porte moi aussi. Puis, les relations, c'est fait pour ça, c'est fait pour apprendre qui nous sommes complètement. C'est pas pour mettre de l'ombre, c'est pas pour apprendre qui nous sommes complètement, ce n'est pas pour mettre de l'ombre, ce n'est pas pour la culpabilité, ce n'est pas pour rien d'autre que découvrir qui nous sommes.

Speaker 1:

Absolument. On est là pour nous, en fait, mais on incarne une mission qui est de faire refléter en fait le bonheur de l'autre, Parce qu'on est toujours en réaction, en interaction. Même si on croit qu'on est chez nous puis qu'on réagit à rien, La vérité, c'est que ce qui nous rend humains, ce qui nous donne une vie, c'est l'interaction à l'autre. C'est parce que j'existe, que t'existes, que j'existe, Il y a toujours une interaction. Rendre beau plutôt que dans le jugement, Et le fait d'exister, c'est pas une des tâches les plus faciles à faire dans sa pleine puissance, Parce que ça vient réveiller des bibites, puis ça nous impose aussi de cheminer personnellement.

Speaker 2:

Mais c'est ça? parce que ça veut dire que dans 100 ans d'ici, il va peut-être y avoir des podcasts, des émissions de télévision, des livres d'histoire où on va parler de 2024, 2024-2030, comme étant aussi une ère d'empuissancement féminine.

Speaker 1:

J'y crois sincèrement. J'y crois sincèrement qu'on est en train de vivre une transformation, aujourd'hui, dans la posture et la position de la femme dans ce monde, parce que tout ce qui a été créé il y a 100 ans et tout ce qu'on est en train de soutenir en ce moment, il y a vraiment un shift. Puis, je le vois parce que les femmes que j'accompagne qui ont une trentaine, 40 ans, il y a eu une vie. Et c'est le moment où on comprend que le entre une trentaine, quarante ans, il y a eu une vie, et c'est le moment où on comprend que le paraître, c'est une chose, mais qu'il est urgent d'être, et la nouvelle génération l'a compris, en fait, bien avant nous, bien avant nous, tant mieux, c'est ça.

Speaker 1:

Et on voit que c'est déjà en train de percoler, de réagir, de s'unir, de percoler, de réagir, de s'unir. Mais c'est propulsant Parce que si on est capable, avec notre intelligence, notre expérience de vie, avec toutes les facettes de ce qu'on a appris, et qu'on vient ramener en fait cet état d'être avec eux, on devient un propulsant Et donc, c'est fois mille.

Speaker 2:

Tout ce que je donne se multiplie, alléluia. Encore plus de ceci. Je me souviens d'avoir une discussion avec les guides qui me disaient ce qu'on est en train de mettre au monde en ce moment, dans cette solidarité féminine et tout. On verra probablement pas l'aboutissement parce que notre expérience va être terminée avant de voir, mais c'est gigantesque pour chacune des femmes qui va choisir de se tenir encore plus droite, s'incarner encore plus et devenir le diamant pour elle et pour être le reflet de l'autre. Aussi, sophie Chenel, merci tellement. Encore plus de toi et encore plus de tes diamants qui reflètent sur les miens, s'il vous plaît. Merci infiniment, sophie.

Puissance De La Solidarité Féminine
Transformation Personnelle Et Créativité
Inclusion Des Femmes en Milieu Professionnel
Solidarité Féminine Propulsante