Impacter le monde avec Karine Champagne

29. Au-delà des nombreux refus: avec Maude Simard

April 12, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 29
29. Au-delà des nombreux refus: avec Maude Simard
Impacter le monde avec Karine Champagne
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Impacter le monde avec Karine Champagne
29. Au-delà des nombreux refus: avec Maude Simard
Apr 12, 2024 Season 1 Episode 29
Karine Champagne

La quête de Maude Simard pour devenir avocate défie toutes les attentes.

Dans ce podcast Maude dévoile son parcours incroyable, marqué par une série de refus pendant 13 ans, qui n'ont fait que renforcer sa détermination.

Depuis ses échecs scolaires jusqu'à son ascension en tant que para-juriste et future avocate, elle partage son histoire de résilience  qui inspire profondément.

En tant que directrice générale d'un cabinet d'avocats, Maude illustre également sa passion pour démocratiser le droit, le rendant accessible et compréhensible pour tous.

Ce qui est fantastique, c'est que dans cet épisode tu auras aussi une puissante leçon de négociation, applicable partout (même avec des ado)

Pour Maude, une négociation efficace n'est pas un combat, mais bien un échange où l'on doit se taire et écouter sincèrement l'autre.

La négociation est une opportunité d'établir une connexion, de construire des ponts et de trouver un terrain d'entente, même dans les situations les plus complexes ou conflictuelles.

Elle offre d'ailleurs une Masterclasse sur la négociation: c'est ici
https://www.lesimperatrices.ca/masterclass-negociation


Pour découvrir Maude Simard
https://www.instagram.com/maudesimardimperatrice/

Son site internet est ici
https://www.lesimperatrices.ca/la-cour-imperiale






Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

www.karinechampagne.ca
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La quête de Maude Simard pour devenir avocate défie toutes les attentes.

Dans ce podcast Maude dévoile son parcours incroyable, marqué par une série de refus pendant 13 ans, qui n'ont fait que renforcer sa détermination.

Depuis ses échecs scolaires jusqu'à son ascension en tant que para-juriste et future avocate, elle partage son histoire de résilience  qui inspire profondément.

En tant que directrice générale d'un cabinet d'avocats, Maude illustre également sa passion pour démocratiser le droit, le rendant accessible et compréhensible pour tous.

Ce qui est fantastique, c'est que dans cet épisode tu auras aussi une puissante leçon de négociation, applicable partout (même avec des ado)

Pour Maude, une négociation efficace n'est pas un combat, mais bien un échange où l'on doit se taire et écouter sincèrement l'autre.

La négociation est une opportunité d'établir une connexion, de construire des ponts et de trouver un terrain d'entente, même dans les situations les plus complexes ou conflictuelles.

Elle offre d'ailleurs une Masterclasse sur la négociation: c'est ici
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Speaker 1:

J'ai des lettres à toutes les sessions de refus au bac en droit. J'ai 13 ans d'accumulation de lettres de refus.

Speaker 2:

Non, oui 13 ans d'accumulation de lettres de refus. Est-ce qu'on peut juste le mettre dans le contexte sur n'importe quel projet que vous avez dans votre tête, comme ça n'a pas marché du premier coup, ça n'a pas marché, tu as 13 ans de lettres de refus.

Speaker 1:

Je suis au bac en droit. La lettre que j'espérais plus arrive.

Speaker 2:

Tu as été admise. J'ai été admise Au bac en droit pour devenir avocate.

Speaker 1:

Oui, Après 13 ans, à me faire dire non.

Speaker 2:

Allô, allô. J'espère que ça va bien. Je te souhaite la bienvenue à Impacter le monde Aujourd'hui. Attache ta tuque. On va avoir un, une discussion incroyable sur le droit et comment l'appliquer, même dans sa maison, avec ses enfants, avec son conjoint, avec ses partenaires d'affaires, avec ses collègues de travail. Parce que, oui, on va parler de négociation, mais avant, quand vous allez entendre le parcours académique, vous allez comprendre qu'il y a plusieurs chemins pour se rendre au sommet. Maud Simard, para-juriste, future avocate. Comment ça va? Ça va bien.

Speaker 1:

Thaline Es-tu prête à impacter le monde. Oui, merci de me recevoir.

Speaker 2:

Ça me fait tellement plaisir Quand on a échangé ensemble sur ton parcours académique qui va t'amener à finalement avoir officiellement le titre d'avocate D'ici quoi? Deux ans À peu près. J'ai été renversée parce que je me suis dit OK, attends. Il y a plusieurs chemins pour se rendre là où on veut aller Absolument. Tu arrives d'un parcours surtout si vous avez des adolescents en ce moment, je ne sais pas où vous en êtes dans votre cheminement qui rochent à l'école vous allez vouloir leur faire entendre aussi cette partie d'entrevue?

Speaker 1:

Oui, parce qu'on part avec l'idée préconçue que les avocats ont été assermentés à 24 ans, puis ont commencé leur carrière tôt. Moi, je vais être dans la situation où je devrais techniquement être assermentée passé 40 ans.

Speaker 2:

Parce qu'au niveau académique, ce n'était pas la joyeuse promenade à l'école. C'était ardu, c'était compliqué, il y avait des échecs.

Speaker 1:

Effectivement, j'étais une adolescente pas facile, disons, ce qui a fait en sorte que quand je suis arrivée en secondaire 5, j'ai eu des échecs à certains cours, me rendant inadmissible au cégep. Je me suis assise sur ces échecs-là, au début, en me disant ben, tant pis, je vais travailler, tout simplement, puis on verra. Alors, j'ai commencé à travailler dans une boutique, en faisant pas grand-chose avec ça, avec ma lettre de refus, puis, bon, tant pis. Puis, après ça, j'ai dit je pourrais au moins aller aux courses adultes, aller chercher ce qui me manque, pour voir ce que je ferais. Moi, je rêvais déjà à ce moment-là de devenir avocate, mais vu la tournure que prenait ma vie, c'était comme.

Speaker 2:

C'est impossible. Est-ce que tu avais même mis ça de côté complètement?

Speaker 1:

En partie oui, parce que je me disais c'est trop une grosse côte à remonter. Je ne rentre même pas au cégep en sciences humaines, pas de maths. Ça fait que c'est mal parti.

Speaker 2:

Et comment tu as réussi à avancer et à faire ces petits pas académiques qui t'ont permis de t'inscrire au doctorat. quand même, tout à fait Là, on parle juste remettre dans le contexte, puis fait. Là, on parle juste remettre dans le contexte, puis vous pouvez l'appliquer, oui, au niveau académique, mais dans toutes les sphères de notre vie où on pense que c'est impossible. Je trouve que ton histoire est tellement inspirante, où, limite, décrochage, échec, laisse tomber ton rêve, mais il y a quelque chose qui te pousse quand même à avancer.

Speaker 1:

Absolument Là. Je me retrouve, c même à avancer, absolument Là. je me retrouve au cours, aux adultes, à regarder autour de moi, puis à me dire bien, ma vie, ça va être ça, travailler dans un dépanneur, puis c'est tout. Ça suffit pendant un temps, mais il y avait toujours quelque chose qui revenait, même si ma vie n'allait pas bien, ce n'était pas super stable, je ne vivais plus chez mes parents, ça n'allait pas bien, ce n'était pas super stable, je ne vivais plus chez mes parents, ça n'allait pas super bien. J'ai réussi à aller chercher ce qui me manquait pour m'inscrire au cégep. J'ai vu un orienteur, pendant mon parcours aux adultes, en disant je ne peux plus, dans ma situation, passer par un préuniversitaire parce que j'ai besoin de travailler, j'ai besoin de gagner ma vie. Je Puis là, je parle de mon rêve de devenir avocate. Ça ne se peut plus vraiment. Il dit mais as-tu pensé faire une technique juridique? Ah, ça ouvre une perspective que je n'avais pas vue. Ça me permet de toucher au domaine qui m'intéresse. Mais d'avoir un métier dans un nombre d'années, qui se peut, fait que je rentre en technique juridique. Par contre, je ne vis pas chez mes parents, je suis bien à mes propres besoins. Ma vie ne va pas bien, je ne suis encore pas très stable. Donc, je fais une année de technique et je lâche l'école. Ce n'est pas pour moi, je ne réussirai jamais. Il n'y a pas de façon. Je me barre les pieds, je continue mon travail que je fais là. Tant pis, l'école, ce n'est pas pour moi. Un an plus tard, je retourne à l'école et je viens à bout de finir ma technique juridique.

Speaker 1:

J'ai 23 ans quand je termine finalement ma technique juridique. Ce n'est pas gagné. Puis là, évidemment, avec un abandon en plein milieu de session, sans avoir abandonné officiellement mes cours auprès de l'institution, en ne justifiant pas pourquoi je m'en allais, j'ai anéanti ma moyenne. Alors, même si, en revenant, j'avais des bonnes notes, cette session-là m'a suivi tout le reste de mon parcours. Alors, évidemment, ça se rapplombe, ça va bien. Je commence mes stages et j'adore ça, j'en mange, fait que là, je me dis hé, mais là, je pourrais travailler dans mon domaine, puis aller à l'université à temps partiel.

Speaker 1:

Je m'inscris à l'université, lettre de refus évidemment, je ne suis pas admissible en droit. Qu'est-ce que je fais avec ça? J'aime vraiment ce que je fais. Je ne veux pas arrêter là. Je suis avide de connaissances. Puis là, ma vie va mieux. Je suis plus vieille, Je me suis rapplombée. Je dis bon, je vais essayer le certificat en droit. Je vais voir. J'ai adoré ça. J'allais à l'université quatre soirs, semaine, en travaillant à temps plein, fait que je ne faisais que ça Travailler, étudier, faire du droit, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Puis, à la fin de mon certificat, j'ai dit Je veux devenir avocate, je veux devenir avocate.

Speaker 1:

Là, c'est, en dedans de toi, c'est profond, fait que j'ai dit bon bien, je vais compléter mon bac, fait que j'ai fait un multidisciplinaire avec une majeure en droit et une mineure en sciences politiques. Ce que je ne savais pas, c'est que de faire ce baccalauréat-là me nuisait, même si j'étais dans mon domaine, parce que j'aurais dû faire un baccalauréat hors de mon champ d'études, avec un facteur de conversion plus fort pour aider ma moyenne. Bref, je me suis tirée dans le pied en faisant ça, même si je faisais ce que j'aimais. Fait que je me suis questionnée. Puis, là, moi, je continue à faire des demandes à toutes les sessions. Je pense que j'ai des lettres à toutes les sessions de refus au bac en droit. J'ai 13 ans d'accumulation de lettres de refus.

Speaker 2:

Non, oui 13 ans d'accumulation de lettres de refus. Est-ce qu'on peut juste le mettre dans le context texte sur n'importe quel projet que vous avez dans votre tête? comme ça n'a pas marché du premier coup, ça n'a pas marché, tu as 13 ans de lettre de refus.

Speaker 1:

Oui, 13 ans de lettre de refus au bac en droit, c'est fascinant. Pendant ces 13 ans-là, j'ai eu le temps de faire ce premier bac-là. Après ça, je me suis dit bon, je regarde les critères pour être adm droit des affaires, parce que j'ai accumulé pas mal d'expérience de travail. Je fais du droit des affaires, j'aime ça, je veux pousser. Je n'ai pas le bac en droit, mais je pense que je suis admissible À la maîtrise. À la maîtrise, j'ai monté mon dossier, J'ai écrit les lettres, tout ce que ça prenait, puis j'ai réussi à être admise en maîtrise.

Speaker 2:

C'est trop incroyable À cause du contingentement.

Speaker 1:

Wow. Puis là, tu continues, tu fais ta maîtrise. Je continue, je fais ma maîtrise. Et puis là, une fois ma maîtrise complétée, je m'assois avec mon agent de gestion des études à l'université, puis elle dit Hey, ta moyenne de maîtrise est tellement forte qu'on va réussir à te faire admettre au bac facilement. Je suis comme ah, yes, enfin. Et là, coup de théâtre, je parle le lendemain, puis j'entends sur la ligne qu'il y a de quoi de pas correct. Je dis qu'est-ce qu'il y a? Elle dit le règlement des études n'est pas fait pour quelqu'un qui revient en arrière. On est au même point qu'avant ta maîtrise. Tu n'es toujours pas admissible. Il n'y a rien que je peux faire. Ok, J'ai tellement pleuré. Je comprends, Mais qu'est-ce que je peux?

Speaker 2:

faire? C'est vraiment la question. Ok, je peux pleurer encore, mais là je m'en vais où. Je fais quoi?

Speaker 1:

En fait, j'ai communiqué avec des plus hautes instances à l'université. Ils ont considéré une modification au règlement des études pour le rendre plus admissible à plus de gens. Ça n'aidait pas mon cas à moi, mais ça faisait en sorte quand même de considérer certains étudiants qui n'étaient pas admissibles avant. Ça fait que ça, ça a fait son chemin quand même dans les bureaux de l'université. Puis, en ce qui me concerne, j'ai dit bon. Puis, en ce qui me concerne, j'ai dit bon, bien, je ne suis pas prête à abandonner, je ne suis pas prête à arrêter. Qu'est-ce que je fais maintenant? Bien, écoute, je vais m'inscrire au doctorat. Fait que tu continues. Je me suis trouvé un professeur qui acceptait de me superviser.

Speaker 1:

J'ai fait approuver mon projet de thèse par la faculté. Tout est beau, tout est passé. J'ai commencé mon doctorat, et là arrive la COVID. Puis, là, je me dis maintenant, les cours sont tous à distance. Je ne suis plus limitée à l'Université Laval. Je me mets à éplucher tous les règlements universitaires de toutes les universités qui donnent le bac en droit, au Québec et à Ottawa, et je me rends compte qu'à l'UQAM, il y a une possibilité d'admission sur base de CV. Fait que je me dis bien, je vais l'essayer, ça coûte rien.

Speaker 2:

Toi, tu veux tellement devenir avocate, puis être admise au Barreau, que tu auras lu les règlements de toutes les universités pour voir où était l'espace pour pouvoir entrer. Oui, toi, un contrat, tu dois. Je peux juste imaginer que, quand on te fait lire un contrat, il n'y a pas grand-chose qui se passe entre les, il n'y a pas grand-chose que tu ne vois pas.

Speaker 1:

Pas vraiment, Mais c'est surtout. je suis quelqu'un de tellement déterminé que quand on me dit non, c'est juste une base pour commencer à négocier.

Speaker 2:

On va parler de la négociation. Attention, vous allez vouloir appliquer ça avec vos adolescents, c'est certain. si vous avez des ados à la maison, fait que t'as trouvé pas la faille, parce que c'est pas une faille, mais t'as trouvé le règlement qui allait dans ton sens qui te permettait de m'essayer, de t'essayer, j'apprends qu'il y a 8 places pour à peu près 2000 demandes, fait que je fonde pas trop d'espoir là-dessus.

Speaker 1:

Mais je me dis je vais quand même faire le processus. Puis il y a des tests psychométriques, il y a des entrevues, il y a beaucoup de documents à fournir, des lettres de recommandation et finalement, au terme de 6 mois de processus, la lettre que j'espérais plus arrive.

Speaker 2:

Tu as été admise. J'ai été admise Au bac en droit pour devenir avocate.

Speaker 1:

Oui Après 13 ans à me faire dire non.

Speaker 2:

Si ça, ça ne vous donne pas une petite poussée pour aller de l'avant avec votre projet que vous avez oublié. s'il vous plaît, revisitez votre façon de penser.

Speaker 1:

Oui, Et là, du temps s'est passé, les confinements se sont assouplis, puis, moi, j'ai été acceptée pour dans le fond l'année suivante Et à ce moment-là, les cours reviennent en présentiel. Moi, je suis dans la région de Québec et j'ai été acceptée à l'UQAM, et là, je me dis bien je ne pourrais pas y aller, ce ne sera pas possible. Là, mon autre chum me dit non, non, tu as travaillé trop fort, on va s'arranger. Mais là, je suis dans la situation où j'ai 35 ans, je suis mère de famille, on a notre entreprise.

Speaker 2:

Tu avais un bureau d'avocat pour être ton amoureux.

Speaker 1:

Effectivement. Donc, ce n'est pas nécessairement simple, mais mon chum m'a dit non, non, on va aménager nos horaires. Il faut absolument que tu y ailles. T'as travaillé trop dur pour juste baisser les bras.

Speaker 2:

Donc voilà, ça fait deux ans que je suis mes cours à Montréal. J'ai plus que la moitié de mon baccalauréat, de fait, et d'ici deux ans, deux ans et demi ou à peu près en tout cas, tu vas être officiellement maître Maud Simard. Oui, quand je dis ça, est-ce que ça me donne un petit frisson. Tu as toujours adoré le droit, puis tu es devenue C'est incroyable dans le parcours. Puis c'est ce que j'aime vraiment mettre en relief à toutes ceux et celles qui nous écoutent en ce moment Tu es directrice générale du cabinet d'avocats. Oui, tu en sais plus que bien des gens qui ont déjà leur barouille, qui sont officiellement avocats.

Speaker 1:

Disons que j'ai beaucoup d'années de pratique. J'ai vu beaucoup de dossiers, beaucoup de clients, j'ai travaillé sur beaucoup de transactions, donc. Puis j'ai des études aussi qui ont pu soutenir cette expérience-là. Donc, j'en sais pas mal.

Speaker 2:

Et tu trippes au plus haut point encore aujourd'hui, tout à fait. Puis tu me parlais de l'éducation que tu veux faire. Puis, on va en parler dans quelques instants parce que tu t'es assurée aussi de donner de l'information. Parce que se payer un avocat, des fois c'est requis, des fois c'est nécessaire, des fois ça ne fait pas partie de nos priorités. Comment on peut éduquer encore plus les gens? Absolument, mais terme que tu as employé, entre autres négocier. On avait cette discussion-là ensemble. Puis, c'est la première fois que j'entendais parler de ce que c'est négocier, de la façon dont tu le disais. Puis, je me disais mais c'est applicable partout, d'où l'intérêt d'en faire un podcast, donc un. Il y a ton histoire de persévérance scolaire, de chemin. Tu, clairement, tu as fait des détours. Puis, de la négociation, je me disais OK, dis-moi ce que c'est négocier pour toi.

Speaker 1:

Le meilleur conseil que je peux donner à quelqu'un qui veut être en bonne position pour négocier, c'est avant tout de se taire et d'écouter, parce qu'on aborde souvent la négociation en se disant je vais sortir tel argument, je vais dire telle chose, je vais dire telle chose. Mais comment négocier efficacement quand on ne connaît pas le point de vue de l'autre? Parce qu'on peut se faire plein de scénarios, mais ils vont toujours être échafaudés sur notre perception, nos propres biais. Donc, il faut se méfier de soi et pas projeter notre position à l'autre. Et c'est là souvent la clé, parce que l'être humain, même les gens qui se disent cartésiens, l'être humain est un être d'émotion. Donc, souvent, c'est les émotions qui vont prendre le dessus, c'est l'ego qui va parler fort, mais en prenant soin d'écouter.

Speaker 1:

Puis là, attention, de faire de l'écoute active, pas juste de dire j'ai écouté ces deux, trois arguments, puis je me prépare. Non, non, non. En écoutant sincèrement, on peut déceler que, peut-être que tes intérêts ne sont même pas à la même place que les miens, peut-être que le deal, d'emblée, est win-win, parce que ce que tu veux, toi, ce n'est même pas ce que j'ai besoin moi, ce que j'aime, maud, c'est que c'est applicable partout.

Speaker 2:

Oui, on a la future avocate, moi, j'ai aussi la mère de famille. Puis, c'est comme si je me disais OK, mais quand je négocie avec mes enfants, c'est rare que je les écoute en premier.

Speaker 1:

C'est drôle, parce que l'approche est valide autant en affaires qu'avec ses enfants. Oui, et moi, personnellement, j'élève mes enfants depuis qu'ils sont petits, en les incitant même à me négocier. C'est vrai, parce que négocier, c'est perçu négativement, négocier, c'est vu comme deux béliers qui se rendent dedans. Mais en fait, ça ne devrait pas être ça. Négocier en mode bélier, ça met l'autre sur la défensive, ça met l'autre dans une position de fuite ou de combat, tandis que quand c'est une négociation qui est établie sur une relation de respect, sur une relation de compréhension, bien souvent, on va réussir à aller chercher surprenamment facilement ce qu'on veut obtenir, sans que l'autre se sente lésé.

Speaker 1:

Exemple avec ma fille de 9 ans. Je lui achète un manteau, le manteau qu'elle veut. Il est assez funky comme manteau, mais c'est celui-là qu'elle veut, super. Elle est fière de son manteau, puis elle le met tout de suite pour aller à l'école. Puis je sens, dans les jours qui suivent, qu'elle évite de le mettre. Fait que là, je peux prendre la position de la mère en autorité et dire tu m'as fait acheter un manteau, tu vas le mettre, victoria. Qu'est-ce qui se passe? Il est-tu arrivé quelque chose? Il me semble que tu l'aimais beaucoup, ton manteau. Là, tu ne l'aimes plus. Fait que pour finalement la faire se confier qu'elle vive de la jalousie. Est-ce que tes autres amis ont critiqué ton manteau? C'est juste elle. Bref, une longue conversation de 20 minutes avec ma fille pour que, finalement, elle me dise sais-tu, maman, moi je l'aime vraiment, mon manteau, je vais le mettre. J'aurais pu exercer mon autorité de mère en disant tu vas le mettre, puis c'est tout, mais finalement, je l'ai juste amené à ma position en la sécurisant, puis en la faisant parler. Même résultat.

Speaker 2:

Même résultat. Puis, quand tu dis tu es à la tête d'une famille reconstituée, donc de la négociation, il va y en avoir Quand tu amènes il y a l'exemple de ta fille tu as d'autres exemples où tu amènes tes enfants à négocier. tu amènes tes enfants Je trouve tellement que c'est une belle façon d'éduquer, parce que tu les amènes à prendre ta rôle, à te donner leur, à ce qui donne leur point de vue.

Speaker 1:

Bien, c'est qu'en fait, je leur dis toujours moi, quand je vais te dire de faire ou de pas faire telle chose, je vais toujours te dire pourquoi Je ne vais jamais terminer la conversation avec un parce que je suis ta mère. Puis c'est comme ça, puis c'est moi l'adulte. Je vais toujours te dire c'est quoi ma position. Si tu n'es pas d'accord, je t'invite à me le dire. Puis, peut-être je ne dis pas que ça va arriver, mais peut-être que tu vas réussir à me rallier si tu as des bons arguments que ça se tient, que c que je n'ai pas tenu compte d'un sentiment que tu aurais, que je ne suis pas au courant. Fait que si ma décision ne fait pas ton affaire, mais tu sais sur quoi elle est basée, puis je t'invite à me dire ton point de vue à toi, puis on pourra en discuter. Fait que la discussion n'est jamais fermée avec les enfants et ils le savent.

Speaker 2:

Puis je le dis souvent, est-ce qu'ils ont déjà réussi à t'amener des arguments que t'avais pas envisagé, que t'avais pas vu et que ça a fait en sorte que t'es revu. C'est vrai, ça arrive.

Speaker 1:

Ben oui, ça arrive, mais ça fait que les enfants ne perçoivent pas la négociation comme quelque chose de conflictuel. Puis, c'est pas comme ça que ça devrait être non plus. C'est pas du communication, c'est du dialogue. Fait que les enfants le vivent comme ça au quotidien.

Speaker 2:

Fait que quand ils arrivent dans des situations externes, bien, ils vont aussi tenter ce dialogue-là pour Ils sont en mesure de l'appliquer avec leurs amis ou avec les gens extérieurs Les plus vieux, les plus vieux, oui, je comprends, peut-être à six ans. C'est peut-être pas le moment, mais peut-être à six ans, c'est peut-être pas le moment, mais ils sont déjà plus ouverts à qu'est-ce que ça peut être la communication.

Speaker 1:

Quel cadeau incroyable tu leur fais, à l'empathie aussi, à prendre conscience que l'autre peut avoir des sentiments qui sont pas les mêmes que nous. Ça fait que ça fait des enfants c'est ça qui sont très à l'écoute des autres, très empathiques, qui veulent aller vers l'autre puis établir une relation.

Speaker 2:

Tu peux enseigner ou tu peux être coach parental. On dirait que tu peux faire absolument tout avec ce que tu as expérimenté jusqu'à présent. Moi, je serais facile, moi, j'aurais vraiment pris, dans le temps où je n'étais pas capable de négocier et que j'aurais préféré dire c'est moi, ta mère, écoute-moi. J'aurais sincèrement pris tout ton knowledge et ta sagesse que tu transmets, c'est que c'est pas.

Speaker 1:

C'est extrêmement difficile, les premières fois, de mettre son égo de côté puis de pas pogner les nerfs. Ça nécessite de respirer, puis les gens, souvent, vont laisser l'émotion monter, puis les envahir, fait que de prendre une pause, de dire je vais aller me chercher un verre d'eau, ce ne sera pas long, juste, non, non, non, non. On garde le contrôle, on revient, on écoute jusqu'au bout. Pour vrai, cet exercice-là est extrêmement difficile à maîtriser, mais quand on voit ce que ça réussit à donner, ah là ça devient intéressant.

Speaker 2:

En tant que para-juriste. Est-ce que tu as vu ta différence aussi dans ton écoute? Où est-ce que tu es allée chercher ça, ces filons-là qui sont si importants?

Speaker 1:

Écoute ça part plus de la dose difficile que j'ai été que de l'expérience professionnelle.

Speaker 2:

C'est vrai?

Speaker 1:

Non, Parce que moi me faire dire, parce que moi me faire dire, parce que c'est comme ça, puis c'est de même, ça marche, puis ça va être tout. Mais mettons, je ne suis pas d'accord. C'est à qui je me plains? C'est beaucoup de ma propre aversion à l'autorité stricte et rigide que j'ai commencé à avoir des réflexions là-dessus. Puis, c'est sûr que bon, en vieillissant, en gagnant d'expérience, en étudiant des situations de la vie professionnelle, en voyant du monde littéralement pogner les nerfs, puis en venimer une situation qui n'avait pas à être aussi conflictuelle.

Speaker 1:

tu te dis attends, est-ce qu'on aurait pu faire les choses autrement? Puis, c'est sûr qu'après ça, on se forme. Oui, il y a des techniques de négociation plus pointues qu'on peut utiliser dans certains cas précis, mais ça reste que la base, c'est d'écouter, puis d'avoir une réelle envie de créer une relation. Puis, en business, c'est comme ça, tu vas avoir une relation durable avec tes collaborateurs, avec tes fournisseurs, avec tes employés. Ça ne donne rien de négocier comme l'ancien vendeur de balayeuses qui voulait t'arracher un oui à tout prix. Oui, tu vas l'avoir, ton oui, mais ça va pas être une relation qui va être pérenne. À quoi ça te servait de soutirer un oui comme ça? C'est pas ça qu'on veut obtenir.

Speaker 2:

Écoute, je suis juste vraiment curieuse. Tu as soulevé le fait que ton mari t'accompagnait, ton chum, ton partenaire, avec qui tu as le cabinet d'avocat. Il est avocat de formation. Il va avoir bientôt la future avocate aussi, la para-juriste. Je suis tellement excitée de dire future avocate que je vais le dire le plus souvent que je peux. Maître Maudit-Symard, quand vous négociez aussi dans votre relation, est-ce que vous êtes aussi à l'écoute l'un de l'autre quand on est en situation un?

Speaker 1:

peu plus serrée. C'est très drôle parce que souvent, on est perçu les avocats et les gens qui gravitent dans ce monde-là comme des gens qui vont être très rentres dedans. On est deux personnes tellement non conflictuelles et très ouvertes au dialogue. Puis on a une très bonne communication, fait que dans les faits, je ne suis même pas sûre qu'on s'est déjà chicanées. Écoute, tu as dit ça, j'ai moins aimé ça. Est-ce qu'on peut en parler? On va vraiment être vraiment dans la communication. Puis je me suis sentie comme ça, mais je peux concevoir que toi tu le vois peut-être pas comme ça. Peux-tu m'expliquer un peu? Fait qu'on est vraiment très médiateurs les deux, en fait.

Speaker 2:

C'est incroyable. Puis convaincre aussi. Tu m'as dit quelque chose que j'ai vraiment aimé. Convaincre, c'est pas négatif. Des fois on veut tellement convaincre Que ce soit encore là, dans le personnel, dans le professionnel, au niveau légal, c'est la même chose, c'est applicable partout.

Speaker 1:

Cette conversation-là, Mais absolument, parce que convaincre, des fois, ça veut juste dire éduquer, parce qu'en te faisant parler, en ayant cherché ton point de vue, tes sentiments, ton background, je peux me rendre compte qu'il y a une partie de l'information que tu n'as pas. Je peux me rendre compte que le milieu d'où tu viens t'a enseigné telle chose sur tel sujet, alors que, dans les faits, c'est une disposition qui est erronée. Fait que je peux éduquer sur certains points ou juste te faire voir une possibilité que tu n vois pas, ce qu'il y a à ses côtés. Moi, je peux t'amener un point de vue complètement différent, mais je dois à tout prix connaître le tien. Je peux te ramener sur mon point à moi, complètement sans compromis, mais sans que tu le vives, toi, comme un échec. C'est juste. hé, je n'avais pas pensé à ça. Tu as raison.

Speaker 2:

J'ai entendu quelque chose cette semaine dans un TED Talk sur les questions, puis, le gars, il parlait du dialogue qui n'est jamais réellement un dialogue, qui est beaucoup plus une compétition de monologues, et ça m'a rentrée dedans comme un coup de deux par quatre cosmique. Combien de fois est-ce que la personne va parler? Puis, on ne va pas aller avec des questions supplémentaires, on va comme prendre le témoin. Je fais comme si c'était une course à relais. Je ne sais pas si vous allez capter. C'est toi, tu prends, je pars avec et là, je pars à courir. Puis je fais juste dire qu'est-ce que je pense? je ne m'intéresse pas à toi et je ne te questionne pas Quand tu parles. Éduquer, ça, ça veut dire qu'on va communiquer, puis on va échanger.

Speaker 1:

Tout à fait. Mais la méthode à laquelle tu fais mention, pour moi, c'est un dialogue de sourds. Oui, ça n'a pas de façon de donner un bon résultat, c'est une guerre d'égo. Oui, tandis, qu'en prenant le temps, vraiment sincèrement, d'écouter ce que l'autre a à dire, souvent, on va trouver la solution. La solution va sortir d'elle-même. Puis, en établissant une relation de confiance, justement, où je ne te rentre pas dedans comme un bélier, ça fait, ah mon Dieu, je me sens considérée, je me sens écoutée, je suis plus ouverte aussi. On peut être sur des positions diamétralement opposées. Ça se peut que je ne t'apprenne rien de nouveau et qu'on ne soit pas d'accord, mais ça va quand même favoriser un climat pour arriver à s'entendre. C'est sûr que si je fais juste marteler mes arguments en ne tenant pas compte de ce que tu es en train de me dire, ça va être un deal breaker.

Speaker 2:

Tu parles de ça, puis je fais juste voir partout où est-ce qu'on peut l'appliquer? Je suis tellement contente qu'on puisse l'appliquer partout, cette conversation-là, en disant attends, quand on commence à mitrailler nos enfants, notre conjoint, quand on mitraille nos partenaires d'affaires, quand on mitraille nos parents, nos beaux-parents, peu importe, on n'est jamais en position de négociation, d'écoute, d'ouverture. C'est à ma foi illégal et du développement personnel que tu fais Possiblement. Je ne l'avais pas vu comme ça. Je ne suis pas mal certaine.

Speaker 1:

Mais tu sais, des fois, ça vient sur des besoins vraiment de base. Exemple avec ton chum toi, tu arrives le vendredi soir, tu as envie d'aller au sport, au restaurant, puis de faire une super soirée avec ton chum. Ton chum, il dit off, il a dit ok, asseoir. Puis là, tu dis oh, c'est bien, tu m'aimes pas. Peut-être que le gars, il a eu une journée épouvantable au bureau, puis qu'il a juste envie que le bruit s'arrête. Puis là, toi t'en rajoutes, fait être désagréable, à souhait Exactement, ou dire ça a-tu bien été ta journée? Qu'est-ce qui s'est passé? Je vois que tu n'es pas nécessairement ouvert à ça. Tu pourrais te ramasser avec Hey sais-tu, je pense que ça va me faire du bien, allons-en prendre un». Il y a plusieurs façons d'obtenir ce que tu veux, wow.

Speaker 2:

Il y a plusieurs façons d'obtenir ce que tu veux. Wow, j'adore cette conversation-là. Je trouve que ça me fait fleurir intérieurement. Merci, pour ça futur maître Montimor, justement, on va parler de tout ce que tu connais au niveau du droit, du droit des affaires. C'est ta zone de génie Et tu t'es rendu compte qu'il manquait énormément d'éducation auprès des entrepreneurs.

Speaker 1:

Oui, et tu t'es rendu compte qu'il manquait énormément d'éducation auprès des entrepreneurs. Oui, c'est ça, évidemment, je fréquente beaucoup de cercles d'affaires, je fréquente beaucoup d'entrepreneurs dans plusieurs réseaux différents. Puis, quand j'évoque ce que je fais comme travail, j'avais souvent les mêmes questions qui revenaient, puis des questions pas nécessairement très complexes à tout le moins pas pour moi mais je me rendais compte que, oh, il y a beaucoup de formation sur le marché. Qui va adresser le mindset, qui va adresser le marketing numérique, qui va adresser le positionnement sur les médias sociaux, les tunnels de vente? mais à quel moment est-ce qu'on se fait parler de sa comptabilité, de sa structure d'entreprise, de sa structure RH« J'ai besoin d'embaucher un employé, je fais comment? Il y en a beaucoup qui ne savent pas comment faire. Dans les faits, tu as des déductions à la source, il y a un certain nombre de choses à faire. C'est difficile de trouver cette information-là.

Speaker 1:

Donc, l'idée de créer une formation pour les entrepreneurs est née de ce besoin-là que j'ai vu sur le marché. J'ai créé Les Impératrices pour ça. Donc, il y a des blocs de formation qui sont préfilmés. Un avocat, évidemment, spécialiste en ressources humaines. Je suis allée m'entourer avec mon réseau d'affaires à moi pour donner de l'éducation aux entrepreneurs. Puis, à chaque mois, je parle à ma gang, il y a un Q&A avec moi. Avez-vous des questions? Avez-vous bien compris? Ah, telle notion, je ne comprends pas trop. Peux-tu m'expliquer un peu plus? Parfait, on va en parler. Fait que j'essaye vraiment de transmettre ces connaissances-là au plus grand nombre d'entrepreneurs possible. Ça leur permet d'être assis sur des bases tellement plus solides, parce que les entrepreneurs, c'est des artistes formidables, c'est des gens créatifs. Mais on n'a pas tout passé par le HEC avant de se lancer en affaires. Puis, c'est normal.

Speaker 2:

Puis on n'y pense pas Non, bien souvent, on va se dire bien non, j'en ai pas besoin, parce que tu sais. Puis, je te disais mon point de vue intéressant sur embaucher, par exemple, une avocate en droit des affaires. Je dis oui, mais j'ai pas une entreprise de multimillions, j'ai pas vu dans ma business.

Speaker 1:

Bien oui, puis c'est aussi nono que les gens vont avoir besoin de nous, la fois où ils ne se font pas payer. Avais-tu un contrat client? Bien, non, pas vraiment. Un exemple. Le contrat client, il sert, oui, à établir un prix, mais il sert à établir des modalités de paiement, puis une entente écrite, puis il y a un certain nombre de choses qu'on va prévoir là-dedans, puis ça va protéger l'entrepreneur. Fait que souvent ça marche avec des poignées de main, puis, à un moment donné, quand on s'entend bien, tout va bien, tout à fait.

Speaker 2:

Ça, c'est facile. Mais le sorti des fois, il est aussi important à C'est comme un contrat nuptial On se divorcera pas, on s'aime. Oui, c'est ça. Sais-tu quoi? On va s'asseoir pendant qu'on s'aime, puis on va parler de la fin. Mais en business, c'est la même chose.

Speaker 1:

Oui, puis la mémoire s'efface avec le temps aussi. T'sais, ah, me semble qu Fait que les points de vue peuvent être biaisés après l'écoulement du temps aussi. Ah bien là, il me semble que je pensais que la fin des travaux, c'était pour janvier. Non, non, c'était le début des travaux. Fait que c'est le genre de malentendu qui n'arrive pas quand c'est écrit.

Speaker 2:

Puis, je voudrais faire le parallèle encore avec la famille. Peux-tu faire ça avec nos adolescents, des contrats comme ça? Je pense que ça pourrait être intéressant non, C'est pas nous qui allons les rédiger, mais oui ça se pourrait, on pourrait peut-être avoir un téléchargement Contrat signé pour l'adolescent qui décide de rester au-delà de ses 22 ans.

Speaker 1:

C'est bon ça. Oui, on va les faire signer. Quelles sont les contreparties? à être nourries, logées.

Speaker 2:

Quoi d'autre est possible. Tu me parlais aussi de ton bureau d'avocat. Laisse-moi juste retrouver le nom Cabinet La Forêt, stratégique et droits des affaires. Tu parles vraiment beaucoup de stratégie Et tu me disais que vous faites affaire avec toutes sortes d'entrepreneurs, dont certains qui ont des grosses, grosses business, avec des gros, gros chiffres d'affaires, et tu as vu des histoires qui finissent mal. Il y en a qui finissent bien, il y en a qui finissent mal parce qu'ils ne sont pas allés voir un avocat assez rapidement.

Speaker 1:

C'est ça et tu amenais le point, tu disais est-ce que je suis assez avancée dans mon entreprise pour aller voir un avocat? La réponse, c'est que tu ne peux jamais venir nous voir trop tôt. Au pire, on va faire un appel de 15-20 minutes avec toi et te dire bon, regarde, présentement, tu n'as pas besoin de nous. Quand tu vas être rendu à telle place, rappelle-nous Au moins, ça donne un horizon de qu'est-ce que je dois faire. Je suis bien enlignée, je suis correcte. Nous autres, ça ne nous prend pas énormément de temps, puis ça nous fait plaisir, alors que, dans certains cas, les clients attendent tellement, tellement, tellement tellement. Ils essayent de se débrouiller. Ils essayent des affaires, puis, des fois, ils vont rempérer leur cas en ne le sachant pas. Fait que quand ils arrivent dans notre bureau, il est trop tard pour une restructuration, il est trop tard pour agir. Le trou est creusé, trop creux. On peut juste les enligner, dans certains cas, en insolvabilité. Puis ce n'est pas ça qu'on souhaite. Fait qu'évidemment, quand on a un appel, ça commence à partir un peu de travers.

Speaker 2:

Généralement, on a quelques petites choses à faire puis on réussit à remettre ça sur le bon chemin. Donc, c'est demander de l'aide, c'est comme si un peu l'avocat il est là, comme coach aussi, absolument, absolument.

Speaker 1:

C'est pour ça qu'on a appelé le bureau La Forest, stratégie et droits des affaires, parce qu'il y a un grand bout de ce qu'on fait qui n'est pas du droit, c'est de la stratég, de dire à l'entrepreneur Bien, as-tu pensé à tel aspect, as-tu approché telle institution, telle personne, savais-tu qu'il existe une subvention pour ça? Ça, ce n'est pas du droit, c'est de l'expérience en affaires, parce qu'on en a vu beaucoup. Ça va de pair avec notre métier principal, qui est de rédiger les contrats et de rendre des avis juridiques, mais puis de rendre des avis juridiques, mais ça reste qu'il y a beaucoup autour de ça. Puis, ça fait que nos clients, généralement, on les accompagne pour beaucoup d'années, puis on ne travaille pas nécessairement dans leur bureau à chaque semaine, mais quand il arrive une nouveauté, ils nous appellent Qu'est-ce que tu penses de ça? C'est tout.

Speaker 2:

Ton objectif, ta grande vision, autant pour ton bureau d'avocat que toi, avec Les Impératrices, c'est quoi? C'est qu'en fait?

Speaker 1:

je veux rendre le droit accessible le plus possible au plus grand nombre d'entrepreneurs possible. Je veux rendre la stratégie d'affaires le fun, pas compliquée en fait, pas compliquée, pas stressante. Je veux rendre ça excitant, Je veux faire voir les possibilités. Donc, je veux démocratiser ce qu'on fait.

Speaker 2:

Oui, j'avais le mot hiérarchie, mais ce serait difficile de dire déhiérarchiser un peu le droit pour le rendre hyper accessible et éduqué.

Speaker 1:

Oui, c'est ça. Ça passe beaucoup par l'éducation parce que c'est perçu comme intimidant. Des fois, les gens arrivent dans notre bureau et sont assis tout droit. On fait peur alors qu'on ne devrait pas.

Speaker 2:

Mais tu as raison, c'est comme intimidant. Si je pense à un avocat des fois, ça veut dire que j'ai un problème, je me divorce, j'ai un ennui financier. On dirait que tu vas voir l'avocat, c'est en reculant, puis en disant fuck, je suis rendu là ou oups, désolé, je suis rendu là.

Speaker 1:

Mais sais-tu quoi? Des avocats en droit des affaires comme nous, notre job, c C'est ça l'objectif, c'est ça l'objectif.

Speaker 2:

Donc, on se rend compte quand ça va bien, exactement.

Speaker 1:

On signe les documents.

Speaker 2:

quand ça va bien, toujours. On négocie aussi quand on est détendu.

Speaker 1:

Exactement, exactement. C'est sûr qu'on ne peut pas éviter, dans certains cas, d'aller vers des litiges, mais plus on prend ça tôt, moins on est empêtré dans l'émotivité, plus ça va être fluide.

Speaker 2:

Mais c'est applicable encore là, dans la vie de famille Tout à fait, avec une séparation avec les enfants, avec les négociations avec les parents, les grands-parents, tout le monde. Je trouve que c'est tellement le fun de pouvoir faire un parallèle avec ton intelligence et ta finesse de nous rendre ça hyper accessible. Merci, la finesse de nous rendre ça hyper accessible.

Speaker 1:

Merci, mais effectivement, quand on est dans n'importe quelle situation, quand on s'est empêtré dans notre émotivité, c'est difficile de porter un regard différent sur la situation. Quand on l'adresse tout de suite, c'est des fois plus facile de venir à une situation qui est moins lourde pour tout le monde.

Speaker 2:

Je te vois habillée toute de bleu, tu as une posture d'impératrice. il y a quelque chose de comme hyper calme, assumé et incarné. quand je te regarde, c'est vraiment ça que je vois, comme une espèce de glow in the dark, tu sais une espèce de Est-ce que tu te vois des fois, puis tu te rattrapes parce que tu aurais tendance à aller dans l'émotivité.

Speaker 1:

C'est sûr, moi, je suis à la base une personne qui est très sensible, très émotive. C'est sûr que, dans mon travail, j'ai l'habitude d'avoir une certaine distance par rapport à ça. C'est sûr que quand on touche des sphères qui sont plus personnelles, il faut que je me ramène des fois. Mais plus je vieillis, plus je gagne en sagesse. Là-dessus aussi, c'est sûr qu'on compare mon autre de 38 ans et mon autre de 20 ans, les réactions ne sont pas pareilles, pas tout à fait.

Speaker 2:

Dis-moi, j'ai hâte de t'appeler officiellement maître Simard dans deux ans, deux ans et demi. Est-ce que tu as déjà prévu une grande fête? Parce que c'est un sacré succès? quand tu vas devenir avocate Officiellement, tu vas finir ton barreau.

Speaker 1:

Oui, probablement par la force des choses, il y a beaucoup de gens qui évoquent qu'ils aimeraient fêter l'événement avec moi. Oui, on va, tu es disponible pour n'importe quoi, Tout à fait.

Speaker 2:

Je ne sais pas c'est quand, je ne sais pas, c'est où. je veux juste te dire je veux être là. Je veux juste célébrer avec toi cette grande persévérance, cette grande présence. Merci pour tout ce que tu nous as offert aujourd'hui.

Speaker 1:

Merci tellement à toi de m'avoir reçu. J'adore discuter avec toi.

Speaker 2:

C'est fantastique. Merci d'impacter le monde. et encore plus de toi, s'il vous plaît. Merci À bientôt.

Persévérance Académique Pour Devenir Avocate
Poussée À Poursuivre Mes Rêves
Dialogue Constructif Entre Entrepreneurs
Fête De Graduation Avocate