Impacter le monde avec Karine Champagne

23. Perdre ses cheveux et faire pousser la joie avec Manon Lebel

March 22, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 23
23. Perdre ses cheveux et faire pousser la joie avec Manon Lebel
Impacter le monde avec Karine Champagne
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Impacter le monde avec Karine Champagne
23. Perdre ses cheveux et faire pousser la joie avec Manon Lebel
Mar 22, 2024 Season 1 Episode 23
Karine Champagne

Avez-vous déjà ressenti que votre identité était mise à l'épreuve par un événement de la vie?

Manon Lebel, coiffeuse de métier et créatrice bienveillante dans l'âme, nous rejoint pour partager son périple face à une maladie auto-immune qui a transformé son univers en faisant tomber tous ses cheveux.

Au-delà de ce défi, elle a crée une entreprise pour redonner espoir et confiance aux femmes touchées par des épreuves similaires.

En écoutant Manon, on explore  comment la résilience et la joie peuvent naître des moments les plus sombres de notre vie.

Le récit de Manon est une véritable ode à la résilience et à la capacité d'adaptation face à l'inattendu.

Elle nous confie comment à 40 ans, confrontée à la perte de ses cheveux, elle a vécu l'année la plus enrichissante de son existence, nous rappelant que derrière chaque adversité se cache une chance d'évoluer et de redéfinir le bonheur.

C'est une histoire qui résonne avec force, illustrant que les épreuves personnelles peuvent mener à une introspection féconde et à l'éclosion de projets de vie innovants.

Le parcours de Manon est un exemple lumineux que les moments de vulnérabilité peuvent nous pousser à repenser notre vie professionnelle et à célébrer l'esprit humain avec grandeur.

Et que dire de ses clientes, en fin de vie, qui choisissent de contribuer pour aider d'autres femmes...

Pour rejoindre Manon Lebel sur Instagram:
https://www.instagram.com/manonlebel/

Le site internet Les bonnets Joy
https://lesbonnetsjoy.com/




Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

www.karinechampagne.ca
www.karinechampagne.ca/podcast
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Avez-vous déjà ressenti que votre identité était mise à l'épreuve par un événement de la vie?

Manon Lebel, coiffeuse de métier et créatrice bienveillante dans l'âme, nous rejoint pour partager son périple face à une maladie auto-immune qui a transformé son univers en faisant tomber tous ses cheveux.

Au-delà de ce défi, elle a crée une entreprise pour redonner espoir et confiance aux femmes touchées par des épreuves similaires.

En écoutant Manon, on explore  comment la résilience et la joie peuvent naître des moments les plus sombres de notre vie.

Le récit de Manon est une véritable ode à la résilience et à la capacité d'adaptation face à l'inattendu.

Elle nous confie comment à 40 ans, confrontée à la perte de ses cheveux, elle a vécu l'année la plus enrichissante de son existence, nous rappelant que derrière chaque adversité se cache une chance d'évoluer et de redéfinir le bonheur.

C'est une histoire qui résonne avec force, illustrant que les épreuves personnelles peuvent mener à une introspection féconde et à l'éclosion de projets de vie innovants.

Le parcours de Manon est un exemple lumineux que les moments de vulnérabilité peuvent nous pousser à repenser notre vie professionnelle et à célébrer l'esprit humain avec grandeur.

Et que dire de ses clientes, en fin de vie, qui choisissent de contribuer pour aider d'autres femmes...

Pour rejoindre Manon Lebel sur Instagram:
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Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
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Speaker 1:

prendre le temps. Qu'est-ce qui est important dans la vie? Tu sais, c'est une cliente qui vient de partir, puis qui est en chimio palliative. tu sais à bien chercher un bonnet, un frange de cheveux, mais je sais que il n'y a rien à faire pour son cancer. mais à s'en rire avec le sourire, je me dis ma non, la vie est belle. Je aimerais toujours être en contact avec ces femmes-là. Je n'ai jamais oublié pourquoi cette entreprise-là existe.

Speaker 2:

Quel impact a le cheveux dans votre vie? Il y en a pour qui c'est tellement important La couleur des cheveux, le brushing, le look, l'épaisseur, les frisettes et tout le reste. Mais qu'est-ce qui se passe dans votre vie si, tout d'un coup, du jour au lendemain, vous perdiez vos cheveux? Oui, peut-être à cause de la chimiothérapie, ou encore tout simplement parce qu'il se passe quelque chose dans votre système qui fait en sorte que tous les cheveux tombent, et de façon très, très rapide. Mon invité l'a vécu, et mon invité est coiffeuse. Qu'est-ce qui s'est passé à la suite de sa perte massive de cheveux? La naissance d'une entreprise qui a un très, très grand impact sur la joie des femmes. Quel plaisir de te recevoir, manon Lebel, et tu, prêtes à impacter le monde?

Speaker 1:

Et oui, Karine Champagne.

Speaker 2:

Quelle joie d'être avec toi. L'histoire est incroyable. T'es devenue à un moment donné la coiffeuse qui perdait ses cheveux Parce que tu as découvert qu'il était aux prises avec une maladie auto-immune. Et toutes ces belles coêtes, ses frisettes et ses belles coiffeurs que tu pouvais te faire. Tous les cheveux sont tombés. Qu'est-ce qui s'est passé? Ben?

Speaker 1:

c'est environ deux semaines. Ça a été assez brutal En novembre 2018, un matin, je me réveille et je perdais vraiment beaucoup mes cheveux par poignée. Je me suis dit le changement de saison? En suite, deux, trois jours passent. Va chez le médecin. La secrétaire du médecin dit c'est normal, une chute de cheveux. Je me dis je suis coiffeuse, je le sais, c'est quoi une perte anormal? J'ai contacté un autre médecin, puis, immédiatement, je suis allé en Dermato. J'ai passé des tests, prises de sang pour éliminer Est-ce que c'est le lupus, l'antiroïde, et finalement, on en est venu à la conclusion que c'était l'appelade la lopécia arreata. Et à ce moment-là, j'ai pas eu le choix de raser mes cheveux parce qu'ils tombaient, mais au moins, je me suis dit ok, ma vie est pas en danger.

Speaker 2:

Sauf que, psychologiquement, est-ce que quelque chose se passe?

Speaker 1:

Oui, c'est que c'est ça. Justement, c'était comme une mise à nu, moi, pas que je me cachais en arrière de mes cheveux, mais j'ai toujours eu une coiffeuse flamboyante. Des beaux cheveux, notre féminité, on se définit beaucoup par nos cheveux.

Speaker 2:

T'es coiffeuse en plus.

Speaker 1:

Oui, puis je coiffeuse À ce moment-là. Ok, oui, ça a donné un choc, mais je me suis dit bon, ma vie est pas en danger, ils vont repousser. Ce que j'ai fait, naturellement, après les avoir rasés, c'est que je me suis mis à mettre l'accent sur mon maquillage, les boucles d'oreille. Je me suis amusée au salon. J'avais des extensions capillaires, puis, moi, je m'étais beaucoup de bonnet et de foulard, même avant de perdre mes cheveux. Je me suis mis à agencer les cheveux au bonnet. Puis, tranquillement, j'ai des clients qui me disaient j'ai déjà eu le cancer, j'aurais aimé ça, que ça, ça existe, au lieu des traditionnels pérouquipiques qui ne sont pas confortables. J'ai un projet qui est venu Pour donner un sens à tout ça. J'ai mis au monde un projet.

Speaker 2:

Aïe, donc toi, tu veux juste accessoriser ton nouveau look Oui, en disant ok, comment je vais faire pour me sentir aussi féminine, légère, et tout le reste.

Speaker 1:

J'ai accepté mon crâne, j'ai accepté que ce soit des garnis. Mais tu sais, des fois, on veut juste aller au restaurant, se fondre à la masse, être comme tout le monde, mais sans avoir, tu sais, c'est ça, le regard de l'autre, qu'est-ce qu'elle a? Alors, tu le cancers.

Speaker 2:

Alors tu le cancers.

Speaker 2:

Elle est en face terminale, C'est comme ok, là on va montrer qu'un vivante, là Tu sais, Fait que tu veux pas tirer l'attention, puis, probablement qu'il y a bien des femmes qui, soit, ont eu le cancer ou encore qui ont une perte de cheveux, parce qu'il y en a quelques-unes aussi à qui ça arrive, tu sais, la pelade, ou avec la menopause, ou la minsissement des cheveux, puis comme ah, ça me tente pas, j'ai moins. Ça juste passé inaperçu. C'est ce qui a donné la naissance au bonnet de joie, effectivement. Oui, Wow, il se passe combien de temps entre le moment où tu perds tes cheveux, puis tu vois que tu as potentiellement une entreprise à créer.

Speaker 1:

Quand j'ai perdu mes cheveux, c'est sûr que là, les mois suivants, ça a été plus bon à ce qu'ils vont repousser. Tu sais, j'avais déjà commencé à écrire des textes là que la Coiffeuse qui perdait ses cheveux Il y a un blog qui est né rapidement, un blog, oui, rapidement.

Speaker 1:

Puis, je me disais est-ce que j'ai écrit un livre? Est-ce que tu sais? je voulais donner un sens. Puis, l'idée des bonnets et franges de cheveux. Là, ça refait surface. Tu sais, je dis qu'est-ce que je pourrais faire? à quelle contribution moi, je peux être pour les autres femmes pour qui ça arrive aussi, tu sais, en tant que Coiffeuse, en tant que personne qu'il l'a vécu. Donc, c'est là que tout a parti. Puis, le lancement est en 2021, avec la pandémie, et puis tout ça. Mais j'ai dit bon, on va aller au bout de l'idée.

Speaker 2:

Et là, tu te retrouves à créer trouver des franges, trouver des cheveux, créer des bandos, et ça a un impact immédiat sur les femmes.

Speaker 1:

Oui, oui, vraiment, Parce que tu sais, parfois on porte un bonnet ou un fleur quand on perd nos cheveux. mais juste le fait d'ajouter des cheveux, ça encarde le visage, ça enlève le côté malade. Donc, à chaque fois que j'ai une cliente qui vient faire laisser, c'est l'impact des timédiats, c'est, je me reconnais.

Speaker 2:

Et il y a eu aussi des gens qui ont eu un grand impact. Je pense à Lulu. Oui, oui, vraiment, j'aimerais que tu parles de l'histoire de Lulu, une femme qui était en fin de vie et qui voulait avoir une dernière sortie avec un look et un bonnet joy.

Speaker 1:

Oui. Et puis, à ce moment-là, lulu a demandé où elle pourrait procurer des bonnets et des franges parce qu'elle n'avait entendu parler. Donc, elle ne parlait, son infirmière Lulu était en maison de soins de vie. Puis, son infirmière a dit c'est Manon, c'est Manon Lebel qui est fait. Je suis allée au secondaire avec. Je vais l'appeler, je vais lui demander. Donc, finalement, nathalie est venue, je lui ai proposé un bonnet couleur bleu jeans, parce que Lulu, elle avait les yeux bleus. Elle a été à la fin de l'heure pour le bonnet. Donc, elle repartit avec le bonnet, la frange blonde, pour permettre à Lulu de faire une dernière sortie, aller voir un spectacle, mais pour retrouver toute sa féminité en même temps. Puis, à un moment donné, j'ai eu un appel vidéo sous le nom de Nathalie Et c'était Lulu pour m'en remercier. Puis, je me disais elle était pétillante, lumineuse, elle était en fin de vie. J'ai allé, la peine de m'appeler. J'ai demandé si je pouvais aller la voir. Je suis allée la voir. Puis, en deux semaines, on a vraiment connecté, même que la première fois que je suis allée la voir, elle me dit j'aimerais ça t'aider. Elle dit moi, je n'ai rien à faire ici. Pendant que Elle a dit j'attends de mourir. Elle dit il y a-tu quelque chose que tu peux me faire faire? J'ai dit oui. Je lui ai emmené des velcro à couper, parce que dans le processus de fabrication, ça prend, ça, ça sert à venir l'aider. Puis, ce qui m'a marqué, c'est que dans mon logo, j'ai un coeur de joy.

Speaker 1:

Puis, elle avait reçu son urne, qu'elle avait commandé sur Amazon. Elle était toute fière de me montrer son urne, qui était en forme de coeur avec d'autres petits-quarts pour donner à ses enfants. Elle avait un signe sur sa table de nuit, un signe de décide son père, et c'était écrit de joy dessus. Ça, ça m'avait vraiment marqué. On a vraiment connecté. Je l'ai vu cinq ou six fois, mais c'est comme si je l'avais toujours connu. C'était Wow.

Speaker 2:

Est-ce que c'est une histoire comme celle de Loulou aussi, qui fait en sorte qu'il y a des hauts, il y a des bas dans l'entrepreneuriat, mais en même temps, tu dis j'ai eu tellement d'impact, cette femme-là a tellement eu d'impact sur moi. C'est vice-versa, c'est donner, recevoir, je ne peux pas arrêter.

Speaker 1:

Je ne peux pas arrêter. Puis, elle m'avait écrit un mot aussi. Elle m'avait écrit un mot elle serait toujours là pour me en penser, pour pas que j'abandonne, pour pas que j'arrête. Mais je l'ai imprimé avec sa photo, puis je l'ai collée, dans ce temps-là, quand je me dis bon OK, tu sais l'entrepreneur, des fois c'est difficile, mais c'est des personnes comme Loulou qui donnent un sens vraiment à cette entreprise-là vraiment.

Speaker 2:

Puis, tantôt, je parlais du fait que ton entreprise a eu un super coup de départ, parce que plein de gens qui se sont retrouvés très intéressés, le cas aussi où il y a eu des contacts, parce que tu as pu desserver aussi cette jeunesse-là, entre autres, les jeunes filles qui ont le cancer, qui ne veulent pas nécessairement les perruques et qui veulent avoir quand même un look, un petit touppette, des petites couettes, et tu leur permets de se sentir bien, joy prend toute son sens, c'est oui, c'est joy, c'est joy, c'est féminité, c'est pétiment, c'est tout ça ensemble.

Speaker 1:

Oui. Puis, il y a toujours ce mot-là qui me revenait en tête, pour plusieurs raisons c'était joy, tu sais. Oui, je me suis dit, je veux que ce soit connu de tout le monde. Joy, c'est international, c'est pour impacter le monde partout. Oui, mais aussi, ma tante me l'a fait penser, ma grand-mère, c'est la joie. Son nom de famille Fait que j'ai fait. Puis, je t'ai proche d'elle. Elle a décédé, mais j'ai fait. Ok, et les bonnes joueurs?

Speaker 2:

c'est bien, mais bonnes joies ça sonne plus Joy ça sonne plus Oui. Puis un film qu'on a beaucoup aimé ensemble. il s'appelle Joy.

Speaker 1:

C'est le nom de la personne. Notre prenant résiliente persévérante fait que ça prenait toute son sens.

Speaker 2:

Ah oui, puis il y a des adolescents, puis je pense qu'il y a eu des mamans qui t'ont contacté aussi pour te dire à quel point ça avait eu un imparqué pour les ados qui avaient le cancer.

Speaker 1:

Oui, oui, une petite coitrose, une coitrone, une petite coitrose. Puis oui, fait que tu sais. En même temps, c'est amusant, ça te dédramatise, oui.

Speaker 2:

Est-ce que tu dis ok, comme coiffeuse, comme entrepreneur, parce que tu as le sens des affaires, ça fait longtemps que tu es en affaire? est-ce que, des fois, tu dis Je comprends pourquoi ça m'est arrivé?

Speaker 1:

Oui, c'est arrivé, la plus belle année de vie à mes 40 ans. Mon mindset tout était là. J'aurais pu passer à travers de n'importe quoi, chaque t'sais. Sur le coup, tu dis pourquoi moins? Mais après ça, tu dis ok, la vie a tout mis en place pour que ce soit à ce moment-là, puis que j'en sorte grandis, puis que je peux faire autre chose avec ça.

Speaker 2:

Donc, tu dis que c'est l'année de tes 40 ans, c'est l'année où tu perds tous tes cheveux et que tu te retrouves complètement mise à nu et ça demeure, avec tout ça, la plus belle année de ta vie. Oui, est-ce que tu t'étais préparée? comme bon, la quarantaine s'en vient? qu'est-ce que je peux faire de différent? Est-ce qu'il y avait aussi ce mindset-là qui entourait la quarantaine?

Speaker 1:

Ben, peut-être pas ce que je peux faire de différent, mais je m'étais fait opérer à l'époque, justement au printemps, avant. Puis, fait-là, je diminue la coure en feu, je pouvais plus performer autant au niveau physique. Fait que tu sais, j'essayais de trouver des nouveaux projets qui étaient tout en lien avec la coure en feu, mais qui me permettraient de diminuer le travail physique, les mouvements répétitifs. Puis, fin novembre, j'ai perdu mes cheveux. Puis ça Fait que j'allais trouver le monde La suite.

Speaker 2:

Mais c'est incroyable comment parfois la vie elle est faite, Elle est bien faite, Elle est faite. C'est inattendu, C'est la surprise. On peut pas imaginer le cadeau derrière ce qu'on pourrait considérer comme un embûche.

Speaker 1:

C'est vrai, il faut le voir comme ça, tu sais, comme un cadeau Sur le coup. On le sait pas, mais jusqu'où ça peut nous mener après T'sais d'avoir passé par là, pis t'as fait les traitements de cortisone.

Speaker 2:

Je sais que t'as pris soin de ton corps. T'sais médicalement, t'as fait tout ce que tu devais faire. Mais y'a eu ce voyage-là aussi, oui, que je me rappelle bien tu m'en as parlé où t'as utilisé les questions pendant OK, corps, de quoi as-tu besoin?

Speaker 1:

Oui, Au Mexique.

Speaker 2:

Qu'est-ce qui est important pour toi dans ce pêlerinage-là? pis le fait de prendre soin de toi aussi.

Speaker 1:

Ben, c'est de vraiment. Je me souviens de frotter le crâne, l'eau de la mer, le sable, t'sais. J'ai vraiment fait une introspection, j'ai écrit, j'ai beaucoup écrit dans ce temps-là, pis de voir OK, là, ma vie, t'sais. Je me sentais comme dans un point tournant, vraiment Pis, qu'est-ce que je veux faire de tout ça?

Speaker 2:

Et là, je te regarde, t'sais, t'as pas, c'est pas une paire rue qui n'a pas rien, tout. Tes cheveux ont repoussé. Oui, entre le moment où t'as perdu tes cheveux, pis cette jolie crinière qui a repoussé telle quelle, comme avant.

Speaker 1:

Est-ce que c'est exactement Un petit peu moins épais? mais j'en avais tellement que c'est correct.

Speaker 2:

Combien de temps entre les deux pour retrouver ta cheveule?

Speaker 1:

Ben, mes cheveux ont commencé à repousser au printemps. Ensuite, là T'sais, je dirais maintenant, avec une densité moyenne, là, normal, là t'sais Au printemps, là, ça a vraiment recommencé. Parce que, oui, j'ai fait des traitements de cortisone, mais personne ne pouvait m'assurer que les cheveux étaient pour revenir. Mais là, j'étais quand même résignée à, si ça repousse pas, on va mettre un budget, on va acheter des périls, qu'on va T'sais, je me, je m'étais faite à l'idée, oui, Mereusement, il y a repoussé.

Speaker 2:

Oui, oui, oui, pis. Qu'est-ce que ça fait aux femmes? Parce que t'as fait des sessions de photos. Je les ai vues, les photos. T'as demandé des gens des fois qui ont le cancer, ou des gens qui ont la pelagne. Comme est-ce que ça vous tente d'être mes mannequins? Oui, qu'est-ce qui se passe quand t'accueille ces femmes-là? Tu leur mets le petit bandeau, le touppette. Parle-moi de leur énergie qui se transforme devant toi.

Speaker 1:

Bien justement, quand on fait les sessions de photos, la plupart c'est des clientes. La réaction que j'ai de leur part, c'est que wow, t'sais, je vais. Des fois, ils sont moins belles, Je vais pouvoir être sur des photos, je vais être belle, je vais être bien coiffée. Pis, dans les photos, ça transpérait aussi L'énergie, l'émotion. pis, les femmes sont très, très résilientes. J'en reviens pas.

Speaker 2:

comment, que, comment que sont fortes à travers tout ça, vraiment, Et de les voir rayonnantes, souriantes, pis vraiment complètement incarnées sur Aujourd'hui. Si j'ai une maladie XYZ, je l'ai oubliée.

Speaker 1:

Oui, ah oui, vraiment, c'est vraiment. Ça fait leur petit bonheur de la journée. T'sais, mettons qui viennent au salon faire les séries des bonnets, des franges. On dirait que je leur ai donné un million. Pis, y'en a beaucoup qui me disent maintenant, j'aurais aimé mieux que le médecin me dise on t'enlève t'es sain ou complet, mais on te garde tes cheveux, tu ne perdras pas ce taux-traitement. Tu sais, c'est fort, ça va loin, l'importance qu'on accorde à nos cheveux.

Speaker 2:

Tellement, c'est vraiment une forme de définition. Oui, le cheveux vraiment. Puis, juste avant qu'on arrive, je te montrerais des photos. Ça, j'aime ça. Oui, on parle toujours de nos cheveux, on a la main dans nos cheveux, on se replace les couettes, puis, comme quoi, on fait une cliente sur deux.

Speaker 1:

Tu trouves-tu que je perds mes cheveux? Puis, c'était ironique, parce que quand j'avais plus de cheveux, les clients disaient ça. Après ça, ils s'excusaient. J'ai dit ben non, c'est pas grave, tu sais.

Speaker 2:

C'est vrai qu'on est inquiète de la perte de cheveux Parce qu'on se demande toujours si on en perd trop par rapport à la normale si c'est correct, on cherche les remèdes de. Myra. Puis on les a toutes achetées, les produits. Je ne sais pas combien d'argent ça m'a coûté en produire. Je pense que je perds mes cheveux. J'en aurais plus bientôt. Il y a quand même un stress associé à la perte de cheveux chez les femmes.

Speaker 1:

Oui, oui, vraiment beaucoup. Puis, de plus en plus aussi, les femmes perdent leurs cheveux. Mais il y a différentes sortes de pertes de cheveux. Quand c'est hormonal, on peut prendre des suppléments, des trucs comme ça. ça va être d'a fortifier, mais on ne peut pas de miracle encore.

Speaker 2:

Non, il n'y a pas de miracle. Est-ce que tu penses que le stress, notre rythme de vie, a un impact sur les cheveux?

Speaker 1:

Bien sûrement, parce que je ne suis pas médecin, mais sûrement, oui, quand on vit un stress, on en parle même. Il y en a des fois. Tu as un incendie, il perd des cheveux, c'est quand il y a un choc. Il y a différents facteurs, Mais oui, je trouve qu'il y en a beaucoup plus maintenant qu'avant.

Speaker 2:

Tu vois la différence de toutes tes années d'expérience. De quoi?

Speaker 1:

faire.

Speaker 2:

Tu vois que les femmes perdent plus leurs cheveux en ce moment.

Speaker 1:

Oui, parce que je le remarque plus, peut-être vu que j'ai perdu les mien, mais je sais que c'est le sujet que j'entends le plus.

Speaker 2:

Tu m'expliquais aussi quand tu commences à contribuer ou à la mise en beauté d'une femme que tu as perdu ses cheveux, tu sais exactement où est-ce qu'elle est passée, parce que tu l'as sentie, le rasoir sur ta tête.

Speaker 1:

Des fois, on ne s'en rend pas compte, mais quand il faut faire raser nos cheveux, on a beau être prête, juste la vibration du clépeur du rasoir sur la tête, c'est là souvent que les émotions sortent. Quand je rase les cheveux des clientes, donc, souvent je commence par l'arrière pour apprivoiser tranquillement ce qui arrive, puis ensuite je termine par là-devant. Mais pour moi, et pour beaucoup, c'est moins pire faire ça que d'attendre qu'il soit tous tombé, un à un, et d'en trouver partout, puis, le moment donné, on verra pas, on les compte presque. Donc, déraser après ça, c'est une étape de passer, c'est un deuil à faire, c'est certain.

Speaker 2:

Tu parlais de ta mise en eau. Tu me l'as dit à quelques occasions avant qu'on commence notre conversation. Pendant aussi, même à la limite, que cette conversation-là était une forme de mise en eau aussi. Oui, à quel point tu t'es sentie nue du fait que tu n'avais pas de cheveux ou qu'il y avait quelque chose de différent dans ton identité.

Speaker 1:

Oui, On dirait que là, je ne me cachais plus. C'est comme si on voit mon âme. T'sais, j'ai comme plus de protection. C'était mes cheveux. Là, je suis vraiment, c'est moi. Les personnes vont me prendre pour qui. Je suis moi Et non, je ne me cache pas derrière mes cheveux. Oui, j'avais des beaux cheveux. Ils ne sont plus là. C'est vraiment la personne que vous voyez, c'est mon nom. Oui, on se maquille. Je m'aime maquiller, mais quand tu te lèves le matin, pas de maquillage. C'est une acceptation à faire.

Speaker 2:

aussi, est-ce que c'est une acceptation qui s'est fait relativement rapidement pour toi?

Speaker 1:

Oui, Oui, parce que, comme je disais, si je t'étais dans une bonne année, je t'étais en forme Toute.

Speaker 2:

Elle est bien là, vraiment, parce que là on te voit, peint, pente, magnifique, menue. Il y a eu des années où c'est pas du tout ça. Non, t'as relâché énormément de poivre, t'as fait plusieurs transitions identitaires. On pourrait dire Oui.

Speaker 1:

En surplus de pas. Je ne suis pas en forme du tout. Je n'avais jamais fait de sport à 35 ans. Je vais commencer, je vais aller m'inscrire au gym, je vais m'entraîner, après ça je vais m'en alimenter. Ça va avec. Je voulais aussi le faire. Ça a comme changé. Ça me donnait un équilibre juste d'être en forme, d'être bien. Quand j'ai perdu mes cheveux, je me suis dit ok, mais c'est arrivé dans le bon moment, parce que je ne pensais pas se supporter si, en plus, j'avais un surplus de poids.

Speaker 2:

Parce que t'as relâché combien de poids par rapport à quand t'avais commencé cette époque-là pour le monde.

Speaker 1:

Un 70 live? certainement. Il y avait plus d'inconfort dans le corps.

Speaker 2:

Oui, a ce moment-là.

Speaker 1:

Oui. Donc si en plus t'avais perdu tes cheveux Parce que j'avais des beaux cheveux avant, on dirait que oui, je ne t'en surplus de poids, mais j'avais donc des beaux cheveux. Oui, donc là, si je ferais redémé mes cheveux à ce moment-là maintenant, elle aurait été vraiment annéantie et remosse à tout. Je suis pas mal certaine.

Speaker 2:

Maintenant, par rapport à ta mise à nu, au fait, tu disais maintenant, je suis manon, je suis moins, les cheveux ont repoussé des couettes de la tinsure. Tout le reste, tu peux les nouer, les attacher. Ton identité, qui tu es viscéralement, est toujours là.

Speaker 1:

Oui, mais j'ai évolué beaucoup.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

Et grâce aux femmes aussi. Tu sais pas que je veux rendre ça. Tu sais d'être coiffeuse, de diminuer le métier, mais tu sais, souvent c'était plus superficiel, un peu Bonjour, bonjour. Tu sais, on ne rentre pas nécessairement à profondeur dans les discussions avec les clients, Mais là, c'est les clients qui me partagent vraiment un moment de vie. C'est au-delà de la croissance, oui, de l'entreprise. Moi, c'est ces petits moments-là qui me donnent le goût d'avancer et qui, le sens, ça trouve tout son sens. C'est vraiment l'accompagnement, puis les confidences. Je me sens privilégiée de pouvoir les accompagner dans ce moment de vie-là.

Speaker 2:

Ta relation avec des clients a évolué.

Speaker 1:

Oui, Et puis, en tant qu'humain aussi, avec les autres, vraiment, prendre le temps. Qu'est-ce qui est important dans la vie? Tu sais, c'est une cliente qui vient de partir, puis qui est en chimio palliative. Tu sais, elle vient chercher un bonnet, un frange de cheveux, mais je sais qu'il n'y a rien à faire pour son cancer, mais à s'en sortir avec le sourire, je me dis ma nom, la vie est belle. Tu sais, c'est profit-disant, wow.

Speaker 2:

L'impact que tu as sur ces femmes-là est vraiment extraordinaire. Les femmes sont vibrantes. Qu'est-ce que tu espères que les bonnets joys accomplissent d'ici? Est-ce que c'est un an, deux ans, cinq ans? Où aimerais-tu être avec ton entreprise?

Speaker 1:

Je aimerais toujours être en contact avec ces femmes-là. J'aimais oublier pourquoi cette entreprise-là existe, mais pouvoir faire connaître au monde entier les produits, que les femmes se sentent belles avec les produits, puis pouvoir les accompagner aussi par la suite par d'autres produits, des bandos, parce que j'ai des clients après la chimio, qui me disaient t'as-tu quelque chose à mettre dans les cheveux pour me donner un peu de relief? Ben là, j'ai fait des bandos maléables qu'on peut travailler, ça donne un peu de relief, même si les cheveux sont courts. J'essaye toujours d'être à l'écoute. Dans le fond, c'est d'être à l'écoute des besoins de mes clients, puis d'évoluer aussi avec elles, de diversifier les produits.

Speaker 2:

Puis t'avais pas aussi des clients qui t'ont dit, si je me rappelle bien, j'ai froid la nuit.

Speaker 1:

Oui, récemment, c'est ça, j'ai sorti en fibre de bambou, des bonnets pour la nuit, des bonnets tout simples, mais que moi, quand j'ai perdu mes cheveux, mon avance, c'était pas chaud. on part beaucoup de chaleur par la tête. Je dormais avec une tueque. Fait que là, j'ai sorti des petits bonnets en bambou, tout simples, mais qui font du bien et qui aident à mieux dormir, parce que, des fois, la peau, elle devient plus fragile, puis, avec le frottement des têtes oreillées, c'est pas confortable. Fait que là, ils vont avoir la tête tout en confort pour dormir.

Speaker 2:

C'est vraiment le fait de l'avoir expérimenté qui te permet de te positionner comme entrepreneur, en disant que là, je sais exactement comment elle se sente.

Speaker 1:

Oui, oui, oui, Vraiment, parce que de pas l'avoir vécu, je pense que je suis comme la maire, je suis la maire.

Speaker 2:

Mon développement là le développement des affaires passe par ton expérience.

Speaker 1:

Le développement, le recherche et le développement. C'est mon expérience.

Speaker 2:

Oui, Tu peux regarder à chacune de ces étapes. là, c'était quoi mon façon de penser, comment je me sentais, qu'est-ce que j'aurais eu besoin? et tu le transformes pour appuyer et aider les femmes. Oui, exactement Ça, c'est donner vraiment une raison à ce qui nous arrive.

Speaker 1:

Oui, sur le coup, on se dit pourquoi moi, pourquoi moi?

Speaker 2:

Tu l'as pas dit bien longtemps, je pense.

Speaker 1:

Non, non, non, non, non, c'est… ça a été vraiment….

Speaker 2:

On s'en revient d'abord, Puis il y a des gens aussi, des anges, qui se sont retrouvés sur ta route. Tu sais, on a une bonne idée ou un projet. Des fois il y a quelqu'un qui nous fait juste, une personne qui va nous faire un clinique, qui te dit je vais être là pour toi. Il y a un entrepreneur, donc il y a eu les femmes qui étaient là pour toi. Oui, donc cette femme en fait une vie qui est prête à couper des velcro parce qu'elle dit de toute façon, je vais mourir deux semaines.

Speaker 1:

Oui, favez-le contribuer à….

Speaker 2:

Je veux contribuer à ta business, fiu, oui. Puis, il y a un entrepreneur aussi qui a dit je vais être là pour toi.

Speaker 1:

Oui, J'ai Luc Vincent, que j'avais connu justement. J'avais été part du bénévolat au Chais-Nont. Il est coiffard là-bas, Il s'implique auprès des femmes en difficulté. Puis, quand je l'ai rencontré, c'était au début de ma période de perte de cheveux, J'avais un foulard sur la tête parce qu'on en trouvait partout. Puis on en avait jazé ensemble. Puis, par la suite, on était restés en contact.

Speaker 1:

Puis, quand j'ai eu mon idée j'avais même pas de prototype, rien Je lui ai écrit. J'ai écrit «Luc, j'aimerais ça te parler d'un projet. Je me suis dit si j'essaie pas, je ne saurais pas. Je suis allée le voir chez lui. Pendant trois bonnes heures, on a jazé, on a discuté, Puis j'y ai parlé de mon projet. Puis il me dit je te vois là, on se connaît, Même si j'avais pas de prototype encore vraiment réaliste. Il me dit «Gas, faites des choses de ton côté, Avance là-dedans, puis je vais t'aider». Ça fait qu'on l'a mis sur sa plateforme. Quand on a fait le lancement, c'était à cause de la pandémie. Ça a été en live Zoom, Il était présent. Fait qu'il me toujours accompagné là-dedans parce qu'il a cru en mes idées. On a vraiment connecté ensemble là-dessus.

Speaker 2:

C'est incroyable. Si vous avez bien écouté ce que Manon nous racontait, benevol pour aller coiffer les femmes au chêneau, rengon de quelqu'un fait un contact, on ne sait jamais quand est-ce que tous ces gens-là qu'on rencontre. Comme nous disait Céline, il y a un fil qui nous unit. À un moment donné, ça fait une boucle magnifique. C'était quand même Benevol et tu as rencontré un ange qui t'aide au niveau de l'entrepreneuriat.

Speaker 1:

Il y a une structure autour dans son entreprise qui me permet d'en profiter. Pas longtemps après, justement pour faire un prototype, je me disais «Qu'est-ce que je suis? Je suis pas hors de haut. Mon ami Jacin, qui est une amie d'enfance, sa mère avait le cancer Du. Va voir Manon. Elle a peut-être des bonniers, parce que là, je commençais à tenir des bonniers, mais le prototype n'était pas encore. Il n'y avait pas de cheveux encore.

Speaker 2:

Non, c'est ça, il n'y avait pas de cheveux. les premiers, le premier, c'est de les bonniers.

Speaker 1:

Oui, jacin, c'est une gestionnaire d'envie, mais elle se débrouille en couture. «alle-tu vas t'aider? moi? Ça s'en interpelle lui, parce que sa mère avait le cancer. «alle-tu vas t'aider? on va en faire un prototype. C'est fou. Tout se place, tout est arrivé au bon moment, comme il fallait «Il faut lâcher prise à un moment donné.

Speaker 2:

Tu te l'as porté par l'énergie. A-tu la perception qu'il y avait de la guidance de l'intuition?

Speaker 1:

T'étais portée par un projet plus grand que toi. Oui, ma grand-mère la jouais justement qu'on était proche une de l'autre. Après Carol, la mère de Jacin était décédée. On l'a sentie vraiment pour nous aider, à nous propulser, à amener les choses au bon moment, aux bons endroits.

Speaker 2:

Donc à toutes celles qui tentent de contrôler tout ce qui va se passer dans leur vie, qui tentent d'avoir vraiment le lien entre le point A, le point B, le point C. T'est un exemple extraordinaire que tout est arrivé au bon moment. T'as pas besoin de forcer quoi que ce soit.

Speaker 1:

Non, il y a quelque chose que t'as déjà dit Quand on veut que les choses changent, il faut accepter le chaos aussi. Le bon, le mauvais. Quand mon épaule a fait de défaut, il fallait que je me réoriente un peu. Il m'est arrivé la perte de cheveux, mais c'était pas pour rien. Le mauvais est arrivé pour avoir du bon après.

Speaker 2:

Le chaos. Souvent, de la façon dont je l'ai capté, c'est l'univers qui conspire pour te faire réorganiser une partie de ta vie. Quand t'as l'impression que c'est le chaos, c'est déstabilisant. Il peut y avoir de l'anxiété, mais en même temps, c'est l'univers qui est en train de se réorganiser, qui crée de l'espace pour que tu puisses accueillir quelque chose de complètement différent.

Speaker 1:

Il faut rester ouvert. Mais moi ça me fait peur souvent.

Speaker 2:

Oui, parce que quand je demande, souvent ça arrive et c'est comme ok, il faut que je sois capable de faire un autre, quand tu penses à devenir à, l'international, de desservir des milliers, des centaines de milliers de fans partout sur la planète avec des bonnets de joie, qu'est-ce que ça te fait?

Speaker 2:

Bien, ça me fait plaisir, mais il faut qu'une étape à la fois, je le vois déjà moi, une étape à la fois, mais merci d'avoir un impact aussi grand sur le confort des femmes, sur le bonheur des femmes et sur le fait que les femmes puissent se sentir merveilleusement belles jusqu'à leur dernier souffle. Merci, manon.

Speaker 1:

Merci beaucoup, Carine.

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La Joie De La Résilience
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Accepter Le Chaos Pour Avancer