15. Quand le corps sonne l'alarme, avec Karène Larocque

Ce podcast a changé ma vision de l'anxiété
 
Dans cet épisode de notre podcast, nous explorons une perspective fascinante sur des troubles communs tels que l'anxiété, l'angoisse, les migraines, l'insomnie, le syndrome du côlon irritable, la fibromyalgie et l'épuisement.

Plutôt que de les voir comme des maladies, pourrions-nous envisagé qu'ils sont des signaux, un appel désespéré de notre corps pour attirer notre attention sur des problèmes psychologiques profonds que nous avons ignorés ?

Karene Laroque, ex-psychologue et autrice du livre  du livre Quand le corps sonne l'alarme  nous propose des exercices pratiques pour identifier les dix causes possibles derrière ces symptômes.

Une fois la source de l'infection déterminée, Karene nous  offre des stratégies pour la traiter.

C'est un rappel puissant que lorsque notre corps sonne l'alarme, il est crucial de l'écouter.

Rejoignez-nous pour découvrir comment mieux comprendre et répondre aux messages que notre corps essaie de nous transmettre.

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Son livre Quand le corps sonne l'alarme (dispo partout)

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Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

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Transcript

Speaker 2: 0:40

Et cet ambulancier-là, tu as eu un impact fou On serait pas ici aujourd'hui, je pense, si j'avais pas rencontré cet homme-là. Moi, j'étais juste, mais qu'est-ce qu'il vous a fait? Puis sa question ça a été tout de suite déjà pensée rencontre un petit colas. Je vous avoue que je suis extrêmement heureuse. Je suis très heureuse. Je suis très heureuse, je suis très heureuse.

Speaker 1: 1:17

Je vous avoue que je suis extrêmement excité de commencer cet épisode de Impacter le monde. Un. J'ai lu ce livre qui s'appelle Quand le corps sonne l'alarme. Mon invité, karen Larocke, est une ex-psychologue Et ce livre-là a eu tellement un grand impact qu'après 66 pages, j'ai arrêté L'an. Demain, je donnais une conférence et j'ai commencé ma conférence, ma formation sur les habiletés de communication, en parlant de ce livre-là, parce qu'il y avait déjà des outils qui avaient transformé ma vision. Alors, vous en avez pour au moins 40 minutes, à avoir la bouche ouverte et à comprendre que vous n'êtes surtout pas brisée. Karen Larocke, est-ce que t'es prêt à Impacter le monde?

Speaker 2: 2:10

Tûlmaaaaan. Merci, j'avais hâte de t'entendre dans la description du livre, tout ça.

Speaker 1: 2:15

C'est tellement incroyable. Là, ma seule inquiétude stress ou palpitation c'est Oh, ya, ya. Il y a tellement de choses à dire. J'ai hâte de voir où est-ce qu'on va aller et de quelle langue ça va prendre. Quand on commence ton livre, on découvre cette première crise d'anxiété et cette ambulanciée-là qu'il y a eu un impact fou.

Speaker 2: 2:38

On serait pas ici aujourd'hui, je pense, si j'avais pas rencontré cette homme-là.

Speaker 1: 2:45

Est-ce que tu peux juste rapidement nous expliquer le contexte pour les gens, pour qu'on comprenne réellement tout ton cheminement et à quel point cette ambulanciée-là a joué un grand rôle, et parfaitement son rôle, dans ta vie?

Speaker 2: 2:57

Parfaitement, parfaitement son rôle dans ta vie. C'est vraiment ça. C'est ça. J'avais 19 ans. Puis j'ai été prise par une crise d'angoisse solide, avec hyperventilé, tout ça, le point dans la poitrine, la difficulté à respirer, de la paralysie même. Oui, oui, oui, je suis en fait tellement peur de mourir. Je suis en train de mourir. J'ai jamais pensé que ça avait quelque chose de psychologique Pour moi. Je suis en train de mourir, je suis passé quelque chose dans mon corps, et tellement que mon chum, à l'époque, a appelé l'ambulance et l'ambulanciée d'arrivée s'est assis à côté de moi d'une douceur et d'une bienveillance. Il m'a prêté un sac de papier pour respirer dedans. Je l'ai comme, mais une minute, deux minutes après, je l'ai comme revenu correct. Et puis, le mois, je t'avais juste. Mais qu'est-ce qui vient de m'arriver? Et puis, sa question ça a été déjà pensé rencontre un psychologue.

Speaker 2: 4:05

Je suis fait un psychologue Pardon je suis en train de mourir, pourquoi je rencontre un psychologue Rapport Et puis là, il me dit mais tu sais, Karen, des fois, toutes les émotions qu'on garde en dedans, des fois ça fait craquer le corps. Là, là, je ne l'ai plus. Dans ma tête, il défilait plein de choses. Je n'ai pas de comprendre tellement de choses, et puis, c'est ça. Là, je voyais que le vénet se passait quelque chose aussi, puis probablement que j'ai ravalé l'émotion qui a fait craquer mon entrepôt, que je ramassais depuis tout le temps. Puis, là, ça faisait tellement de sens. Puis, je ne pouvais pas trop expliquer pourquoi, mais je le savais, que c'était ça. J'ai pris le botin, le botin de ma…. Je suis à Montréal dans ce temps-là, le botin psychologue. J'ai appelé, pris rendez-vous, puis c'était parti.

Speaker 1: 5:03

Vous avez rencontré Pierre.

Speaker 2: 5:07

J'ai été béni. C'est une bénédiction. Tout ça, c'est comme toute une série de bénédictions. Oui, parce que j'aurais pu tomber sur un psychologue qui travaillait avec une autre approche, mais ça a vraiment été. En fait, c'est qu'il y avait le même discours que l'ampulance. Si tu t'es rendu là, c'est que tu as accumulé des choses, probablement des blessures pas soignées, ça peut être des émotions que tu as accumulées. Ça m'a rendu vraiment curieuse, parce que c'était comme «What, ok, ça peut faire ça».

Speaker 1: 5:42

Moi, je suis au back, en psycho, ah, tu étais déjà intéressée par la Est-ce que c'est l'ambulance qui avait fait en sorte que tu étais encore plus intéressée à la psychologie, ou c'était déjà.

Speaker 2: 5:53

C'était déjà là À 14 ans, je m'en allais là, ah oui, ok, à 14 ans, je m'en allais là, Mais là, ça a été de voir le lien, en fait, comment on fonctionne-là, Tu sais comment ça marche la machine-là. Et puis là, mais avec Pierre, c'est ça, c'est que là, parce que moi, j'ai été malade beaucoup pendant mon adolescence. Je faisais des migraines solides, là, c'était des grosses migraines Glace, mais tu sais, j'ai été hospitalisée pour ça. Il y avait un diagnostic de colons irritables.

Speaker 2: 6:24

Puis, pour chacune, dans ma démarche, tu sais, j'ai identifié à quel moment c'est parti, puis quand est-ce que les crises se déclenchaient, parce que c'est toutes des choses de crise, tu sais, j'avais des crises de migraine, j'avais des crises d'asme, j'avais des crises de colons irritables, mais ils se déclenchaient dans des moments particuliers, puis ils ont pris racine dans des moments particuliers, puis, quand j'ai identifié vraiment ce qui était en dessous, que j'ai été soigné, ça, ça s'est arrêté. J'en fais plus du tout. J'ai pas fait de migraine, d'asme ou de problèmes avec mon colons depuis, je calcule, des années Après, quasiment de la peine, mais depuis 25 ans, c'est ça.

Speaker 1: 7:14

Et ça révolutionnait ta façon d'aide. T'as compris beaucoup de choses Et c'est ce que j'ai aimé. Des fois, on pense qu'on est brisés, qu'on a des problèmes, que c'est avis, mais c'est notre tableau bord qui allume.

Speaker 2: 7:30

On confond problème puis alarmes. Moi, quand j'ai compris ça, ça a changé ma vie. Pour moi, de l'anxiété, c'est pas un problème. Pour moi, de l'insomnie, c'est pas un problème. La dépression, c'est pas un problème, ce n'est pas des problèmes, c'est des alarmes Dans mon auto quand ma lumière à gaz allume. Mon problème, c'est pas la lumière qui est allumée dans le tableau de bord, mon problème, c'est mon réservoir qui est en train de se vider. Chez les humains, des lumières qui allument dans le tableau de bord, il y en a des centaines, mais des problèmes possibles cachés derrière, il y en a une dizaine. De mon point de vue, il faut que tout le monde sache Pour que quand tu as une lumière qui allume dans ton tableau de bord, plutôt que de dire non, je suis brisée, ça va pas mal, j'ai une des 10 dimensions qui est en train de se vider, donc lequel? puis identifie lequel, tu le remplis, puis l'alarme disparait.

Speaker 1: 8:27

Ce que j'aime, même dans ton interjection, quand t'as fait comme, c'est de la curiosité envers nous-mêmes, c'est de l'engagement, c'est de la surprise, c'est de l'étonnement, c'est de la découverte, c'est de l'observation. Oui, puis avec bienveillance, C'est pas.

Speaker 2: 8:40

Oh non, encore, je fais encore de l'insomnie. Oh non, je, Des fois, on dirait quasiment que les gens se chicandent, tu sais. Puis, mon intention, derrière le livre, c'était vraiment moi. Je me suis vraiment sentie brisée longtemps À cause de mes symptômes, à cause de mon malaise, à cause de mon malheur, parce que, tu sais, j'avais pas juste des migraines, puis tout ça, je n'étais pas bien émotivement avec tout ce que j'avais ravalé. Donc, je me suis longtemps sentie brisée. Puis, dans mon bureau, tu sais, j'ai été psychologue pendant 17 ans les gens, quand ils arrivaient dans mon bureau, ils ont l'impression d'être brisés. Puis, non seulement ils ne sont pas brisés, c'est que si ils sont rendus là, c'est que leur système d'alarme fonctionne à la perfection, C'est que ta sagesse intérieure ne t'a pas laissé tomber, tu sais.

Speaker 2: 9:24

Puis, t'es rendu à l'anxiété. Là, t'en as eu 7, 8 lumières qui allumaient dans le tableau de bord avant d'arriver L'anxiété. Elle n'a eu jamais un premier. Là, T'en as eu 7, 8,. Fait que si t'es rendu là, c'est parce que, malgré que t'as pas écouté les 8 premières alarmes, ta sagesse intérieure continue de prendre soin de toi. Merci, là.

Speaker 1: 9:44

Est-ce que c'est pas doux pour vous à entendre? ta sagesse intérieure t'a pas laissé tomber. T'as juste différents signaux que peut-être t'es vite volontairement, et volontairement, inconsciemment, inconsciemment. Mais cette sagesse-là est toujours restée pour toi pour te dire qu'il y a quelque chose qui fonctionne pas.

Speaker 2: 10:02

Oui, puis elle va toujours être là. Oui, fait que ton anxiété que tu commences à avoir. Si tu continues sans chercher, c'est quoi le problème derrière? bien, tu vas te mettre à faire de l'anxiété généralisée, puis tu vas te mettre à faire des critères.

Speaker 1: 10:13

Ça va continuer, ça va continuer, tu mouvles la porte tout de suite à l'anxiété généralisée. Je connais plein de gens qui ont eu ce tag-là, ce trou bleu d'identifier, et elles ont Je veux juste entendre, à savoir si c'est vrai ou si c'est possible de le modifier Acheter le fait que c'était à vie. Est-ce que c'est possible? Moi, je n'y crois pas. Tu ne crois pas que c'est à vie.

Speaker 2: 10:37

Non. Et j'ai eu beaucoup de gens qui sont arrivés dans mon bureau en disant bon, tu sais, j'ai de l'anxiété, puis je vais, ok, tu sais. Et puis, tu as envie qu'on Qu'on explore, Qu'on explore ça, puis qu'on soigne ça. C'est comme non, mais non, non, non, mais moi, ça soigne pas. Tu sais, mon médecin m'a dit tu sais, il y en a qui sont diabétiques, fait qu'ils doivent prendre de l'insuline toute leur vie. Moi, je suis anxiole, c'est fait qu'il va falloir que je prenne l'anxiété, c'est des anxiolytiques toute ma vie. J'ai dit ben, moi, j'ai un autre regard là-dessus. C'est envie qu'on regarde, là, C'est on.

Speaker 2: 11:11

Puis, quand les gens cherchent, c'est C'est laquelle? Parce que ce qui déclenche les alarmes, là, tu sais, je dis tantôt, il y a dix réservoirs, c'est comme dix dimensions de notre vie qu'on doit prendre soin. Puis, dès qu'il y en a une qu'on églige, les alarmes se déclenchent. Puis, si on églige pendant longtemps, ben, ça peut se rendre jusqu'à l'anxiété. Puis là, tu sais, un coup que j'explique, c'est quand même en moins. Tu penses, puis, c'est comme ben, Peut-être que toi, t'es une exception, mais si ça tente, on peut aller voir.

Speaker 1: 11:36

Oui, Pourquoi pas juste explorer?

Speaker 2: 11:38

Oui, ça t'entend d'aller voir, parce que c'est pas le fun à vivre là. Non, tu sais, fait que puis quand on. Tu sais, moi, en 17 ans de pratique, j'ai jamais vu quelqu'un qui avait les dix réservoirs ben plein, puis qui faisait une anxiété là.

Speaker 1: 11:52

C'est dix réservoirs-là, est-ce que tu peux nous les nommer Ben?

Speaker 2: 11:55

oui, oui, oui, c'est En fait, c'est dix dimensions que je dois prendre soin pour être en équilibre psychologique. Ok, je dois me traiter avec bienveillance, je dois me parler avec douceur et bienveillance, plutôt que, tu sais, si je me critique tout le temps, les alarmes vont se déclencher. Je dois me donner du temps, je dois prendre soin de moi. Ça, c'est Me traiter avec bienveillance, me tourer avec soin, me nourrir de relations affectives nourrissantes. Puis, tu sais, des fois, il y a des gens qui disent oui, mais moi je suis super bien entourée. Oui, mais passe-tu du temps avec ton monde Dans le nourriture? tu sais, des fois, il y a des gens aussi, il y a des gens qui meurent de faim devant le buffet. Tu sais, il y a plein de gens nourrissant autour d'eux, mais il faut prendre du temps avec notre monde.

Speaker 1: 12:39

Puis tu les as appelés les humains vitamines. Oui, je disais ça à mon mari ce matin. Je suis comme oh, toi, tu es mon humain vitamine, puis telle personne, c'est un humain vitamine, puis cette autre personne-là, c'est un humain vitamine. Qu'est-ce que c'est beau comme terme. Oh, moi j'aime ça aussi.

Speaker 2: 12:53

Oh oui, c'est délicieux. Oui, moi je t'aimais fiables.

Speaker 1: 12:56

Il y a des images fantastiques dans l'if. Ok, on continue. On a les humains, vitamines, on a la bienveillance. Oui, c'est la bienveillance humain.

Speaker 2: 13:03

Vitamine Me protéger des liens toxiques. Oui, fait que si j'ai un lien toxique dans ma vie que je tolère, puis là je suis pas en train de dire mais tu ne peux pas faire disparaître tous les liens toxiques de ta vie, mais faut que tu t'en protèges. Fait que si tu te protèges de tes liens vitamines, t'es ok. Écouter tes émotions, laisser être tes émotions, accueillir tes émotions Si tu ravales tes émotions, les alarmes vont se déclencher. Répondre à tes besoins Si tu néglige de répondre à tes besoins psychologiques, tes alarmes se déclenchent. Respecter tes limites Si tu dépasses tes limites, les alarmes se déclenchent. Limite des valeurs Tu dois vivre ta vie en aliments avec tes valeurs. Si tu tolères une vie qui n'est pas en aliments avec tes valeurs, si tu tolères des situations qui vont compter valeurs sans rien dire, les alarmes vont se déclencher. Poursuive tes rêves, tes aspirations. Si tu mets tes rêves dans un tiroir, les alarmes vont se déclencher. Puis, les deux dernières, c'est se soigner soigner ses deuils, soigner ses blessures.

Speaker 2: 14:14

Quand un des alarmes qui se déclenche, c'est toujours une de ces dix dimensions qui est négliger depuis trop longtemps. Je dis une, des fois c'est deux, des fois c'est trois, des fois c'est quatre, des fois c'est cinq, mais puis, des fois, les gens sont découragés de voir. Tu sais, parce que j'accompagne des gens à évaluer ces dix dimensions-là. Pis, tu sais, je me caraine. Ça n'a pas de bon sens. J'ai sept dimensions que je néglige. Ce n'est pas surprenant que j'ai autant d'alarmes. Je fais comme oui, ok, tant de sept.

Speaker 2: 14:41

Mais ce qui est extraordinaire avec les alarmes, c'est à partir du moment où tu te mets en preuve de soin, les alarmes commencent déjà à diminuer en intensité. C'est pas juste quand tu vas avoir tout réglé que les alarmes vont se calmer. Tes alarmes sont là pour te dire occupe-toi-en, même pour régler-le-là, c'est occupe-toi-en. Puis, à partir du moment où tu t'en occupes, ta sagesse intérieure arrête de crier. Mais il faut que tu t'en occupes au 48 heures, parce que si tu recommences à négliger, au bout de 48 heures, les alarmes se redéclenchent. Fais que tu dois faire un pas au 48 heures.

Speaker 2: 15:20

Ça n'a pas besoin d'être démégo. Si je réalise que je ne me nourris pas suffisamment de mes liens, de mes vitamines, ça peut être ok. Je n'ai pas beaucoup de temps, mais j'appelle Karine un matin ou je lui envoie un message à lui. Karine, je pense à toi. Je te souhaite une super belle journée. Tu vas me répondre à ça. Parfait, je t'allais me nourrir. Ma sagesse intérieure va être contente avec ça. C'est ce qui me manque, c'est de me relier amusablement. Mais il faut simplement faire des pas au 48 heures.

Speaker 1: 15:47

Moi, je l'ai lu, j'en cercleai et j'ai regardé au niveau des émotions. Il y avait beaucoup de choses que je ravallais, que je disais pas, probablement pour ne pas déranger. Puis, je m'aimais tellement ça, je me pose des questions qui s'apportent de quand? Ah, peut-être que mes parents étaient très souffrants physiquement. Donc j'ai dû ravaller pour être sûr de ne pas les déranger et tout. Il n'y a pas de bonnes, il n'y a pas de mauvais là-dedans. Et je me suis dit ah, voici, c'était ma façon de me protéger, ou de protéger la famille, ou peu importe. Ah, est-ce que je le porte encore? Oui, qu'est-ce que je pourrais faire? Fait que j'ai trouvé qu'il y avait des trucs vraiment impactants pour moi sur comment je pouvais me libérer aussi juste en lisant le livre.

Speaker 2: 16:19

Oui, Puis, tu sais, quand tu dis pas de bon, pas de mauvais, pour ça, c'est, tu sais, moi je dis pas, il faut tout dire tes émotions. Là, on a un entrepôt à émotion qui est utile. Oui, parce que souvent, on ravalle des choses, on ravalle des paroles pour toutes sortes de raison, et moi, je ne dis pas arrêter de ravaler. Ce que je dis, c'est ce que t'as ravalé. après, faut que tu l'évacues. C'est, ça s'accumule en dedans. t'es pas branché sur les égouts, c'est une fausse sceptique que t'as à l'intérieur. Fait que ta fausse sceptique faut que tu la vides. c'est correct de mettre des choses dans la fausse sceptique. Et pour moi, ce qui va là, toutes les paroles qu'on ravalent, ça devient des déchets psychologiques. On en va dans notre fausse sceptique, mais il faut l'évacuer.

Speaker 1: 17:06

C'est pas nécessairement juste, de Est-ce que ça inclut juste en parler ou le crier, où il y a d'autres façons d'évacuer Ce que j'aime l'idée que tu dis, c'est un entrepot. C'est correct d'entreposer des émotions.

Speaker 2: 17:19

Ok, je pensais que c'était toujours obligé de tout dire Non, mais il faut juste pas que tu remplisses ton entrepot, parce que quand ton entrepot est plein dans mon approche, on appelle ça être en usure de contention On devient usé à force de se contenir, et les lumières qui allument dans le tableau de barre, c'est difficulté de concentration, difficulté. Il y a plein d'humains aujourd'hui qui disent oh, ça, c'est mon TDAH, ça c'est mon T, puis c'est comme si pas vrai qu'ils ont tous un dérèglement au niveau des neurotransmetteurs. Merci pour ça. Il y en a plein qui sont en usure de contention, mais ça donne de la fatigue, de l'irritabilité.

Speaker 1: 17:54

Quand on entend souvent puis probablement vous l'avez déjà entendu aussi, c'est mon TDAH ça sous-entend mon entrepot est plein, où il y a quelque chose avec lequel j'ai pas délé encore Absolument.

Speaker 2: 18:05

C'est une lumière qui peut allumer pour les autres dimensions, mais c'est une lumière qui allume rapidement quand l'entrepôt. quand l'entrepôt, il est plein, Puis pour évacuer, tu sais, t'as même pas besoin d'avoir quelqu'un avec toi. Tu sais, pour moi, ça c'est faire caca psychologiquement.

Speaker 1: 18:19

Il y a pipi et caca psychologique. J'aimais bien ça, c'est dans mes termes, ça aussi.

Speaker 2: 18:23

Et puis ça, tu fais pas ça en famille, tu fais ça dans l'intimité. Oui, fait qu'évacuer mes réactions, je fais ça quand je suis toute seule. Fait que si j'ai révalé des réactions face à mon patron, par exemple, moi je fais ça dans mon auto, parce que c'est insonorisé, puis je suis seule, mais t'imagines ton patron assis à côté de toi, puis ce que t'as pas dit, les paroles que t'as révalées, mais là tu vas les dire Comme si tu t'adressais à lui. Fait que t'imagines qu'il y est là, tu dis ce que t'as pas dit, puis après, c'est fini, c'est sorti de ton entrepôt.

Speaker 1: 18:55

Et les larmes aussi. Oui, c'est ça, c'est une façon de nettoyer les, c'est le pipi psychologique que t'appelles Ben.

Speaker 2: 19:01

Oui. Bien, ce qui va dans l'entrepôt, c'est les déchets psychologiques. C'est tout ce qu'on ravale, oui. Puis on ravale, liquide, les larmes, puis, pour moi, solide, les mots, fait que si on avait une vestie psychologique, un intestin psychologique. Puis, quand ça c'est plein, ben, ça déclenche des symptômes. Puis, pour les larmes, des fois, il y a des gens qui disent Mais t'sais, je pleure, je sais même pas pourquoi je pleure. Quand t'as envie de pipi, tu te demandes Tu sais, je suis en train de pisser mon verre de jus, mon verre de jus, t'es pas mon café, voyons? Puis, des fois, les gens ont l'impression qu'ils pleurent pour rien. Mais on pleure jamais, on pleure jamais pour rien.

Speaker 2: 19:38

Puis, on a un entrepôt fait que, des fois, je peux avoir ravaler toutes sortes de petites peines qui valaient pas la peine de pleurer séparément. Comme si j'ai de l'eau. Je prends une gorgette d'eau. Je ne vais pas pisser à chaque gorgete, mais un manœil, tu prends la gorgete qui est remplie, puis, c'est pas nécessairement une grosse gorgete, elle n'est pas plus grosse que les autres, c'est juste que c'est la dernière. Fait qu'au niveau psychologique, des fois, je peux rencontrer une amie, je dis bonjour, puis on dirait qu'elle est plus distante que d'habitude. Puis là, je peux me mettre dans le monde. Qu'est-ce qui se passe? Puis, c'est comme je suis attendre. Ça. Se peut que ça t'aie fait, ça t'a touché, d'habitude tu n'aurais peut-être pas pleuré, mais si ton entrepôt était presque plein, c'est la goutte.

Speaker 1: 20:16

À la page 30 de ton livre Aiment la goutte qui fait déborder le vase. c'est grâce à elle que commence le changement Autant inconnu.

Speaker 2: 20:25

C'est exactement ce que tu viens de dire. J'aurais voulu l'inventer, cette phrase-là.

Speaker 1: 20:29

C'est tellement ça, c'est pas grave. Je veux dire, cette dernière goutte-là n'est pas plus grave que les autres, c'est juste celle qui indique Là, le réservoir est plein Absolument Et c'est le temps de faire un grand changement. Oui, parmi les choses que j'ai lues dans ton livre en fait, je l'ai vraiment littéralement dévoré et je veux le re-re-lire il y avait les trois premiers trucs sur lesquels j'ai littéralement trippé dans l'ordre et dans le désordre. Je vais en parler. Le Ici maintenant, c'est en développement personnel. On dit l'importance du Ici maintenant, mais ça peut quand même devenir abstrait. Oui, ici maintenant. Et tu l'as approché d'une façon où je me suis dit OK, où est mon corps et où est mon esprit? Ça change tout ça.

Speaker 2: 21:17

Oui, Et pour voir les lumières qu'elle aime sur ton tableau de bord. T'as besoin d'être ici et t'as besoin d'être maintenant. T'as besoin que ton corps soit ici et t'as besoin que ton esprit soit là. C'est ton esprit, d'ailleurs, et souvent on est pris dans nos tâches. Il y a plein de humains qui sont rendus comme zombifiés.

Speaker 1: 21:44

Le téléphone dans la main, les pensées le stress déconnecter complètement.

Speaker 2: 21:49

Mais heureusement, la sagesse intérieure te lâchera pas. Tu vas envoyer des signaux plus en plus forts et me maner. Il y en a un qui va te pincer assez fort que tu vas réveiller. Mais on n'a pas besoin d'attendre ça, la lumière à gaz.

Speaker 2: 22:03

Je dis maman je suis sûre, si tu demandais à quelle couleur la lumière qu'elle lume dans son tableau de bord quand elle va manquer de gaz, je suis sûre qu'elle sait même pas, parce qu'elle ne l'a jamais vue à l'humain, parce qu'elle va mettre de l'essence quand elle est à moitié Ou le dimanche. Au niveau psychologique, c'est pareil si on était éveillés sur nos dix dimensions et qu'on s'en occupait. On a des cadrants Avant que les lumières allument. Il y a des cadrants, mais pour ça, il faut que tu ralentisses, il faut que tu regardes, il faut que tu sois là.

Speaker 1: 22:46

J'ai eu un diagnostic en 2011 de dépression, que j'ai soigné avec la médication, et tout Les gens disaient ou j'entendais souvent, on est plus fragile. On a eu un diagnostic ou on a eu expérimenté ce malaise. J'ai dit maintenant, si j'ai eu la conscience de tous mes éléments déclencheurs, c'est ça que j'ai fait, moi, sans savoir. Je me suis dit c'est vraiment ça que j'ai fait. Il y a cette traite. J'avais des signaux physiques, psychologiques, puis capables de digérer tout ce que je mange. Ça me brûle. C'est pas de vaiger grandes fatigues, émotivités, C'est pas. Oh, les hormones, je t'en prie de mes noposes, Non, non, non, mon corps, ils règuent plus. J'y ai pas de chance que je retombe en dépression Si je suis très consciente de ce qui se passe dans mon corps.

Speaker 2: 23:44

Quoi allumé, ça t'a allumé Complètement. J'ai tellement entendu dans mon bureau, j'aurais jamais cru dire ça un jour. Mais la dépression, c'est la plus belle chose et qui fait qu'ils sont éveillés. Et quand tu parles de médication, je trouve ça important aussi de dire que je ne suis pas contre la médication, parce que ça peut facilement laisser croire ça, mais des fois, on devient plus fonctionnel. Pour moi, la médication, ce que ça fait, c'est que ça va diminuer les alarmes qui me rendent dysfonctionnel. Le danger, ce serait que ça éteigne complètement ma lumière et que j'arrête de me poser des questions.

Speaker 2: 24:21

Parce que, pour moi, l'anxiété j'ai une conférence en ligne qui s'appelle l'anxiété est une fièvre. Quelle est donc l'infection? Puis, je trouve que ça rend vraiment bien, comme ma façon de voir ça, si tu arrives à l'hôpital et tu fais 30-31. Non 40. Que tu fais 40, 41, 42 de fièvre, il faut faire baisser la fièvre parce que c'est dangereux pour les autres organes et tout ça. Oui, donc là, ils vont s'occuper de la fièvre, mais si tu as cette fièvre-là, c'est parce qu'il y a une infection. Seulement, bon, on va baisser la fièvre, mais on va quand même continuer de chercher l'infection. Au niveau physique, ça nous semble évident, mais au niveau psychologique, c'est comme si on traité l'anxiété comme le problème, comme l'infection Comme la maladie.

Speaker 1: 25:08

Oui, je suis dit c'est ça mon problème? Non, non, non, c'est en-dessous de ça.

Speaker 2: 25:12

Pour moi, l'anxiété, c'est l'équivalent de la fièvre au niveau psychologique. Quand tu as de la fièvre, tu cherches l'infection. Des fois, tu es tellement haute, tu dors plus, tu manges plus. Oui, rétablis ça, puis après ça, tu vas remplir tes réservoirs. Mais pour moi, le plus grand danger, ce serait de Pourtant. C'est ça le but Quand les gens prennent de la médication, c'est de faire disparaître l'anxiété. Puis, pour moi, la faire disparaître, c'est pas une bonne idée. C'est ça, c'est la diminuer. Oui, parce que si tu la fais, ce qui fait bouger les humains, c'est la souffrance. Il faut que tu t'en souffres pour vouloir changer quelque chose. Fait que si tu en souffres, plus tu vas continuer une vie qui ne te convient pas. Mais ça te dérange. Repus Ça. Pour moi, c'est une tristesse infinie, c'est tellement.

Speaker 1: 25:58

Puis, tu sais, des fois, on regarde la médication, puis je sais que si je n'avais pas donné ma démission à TVH, je me serais abonnée aux antidépresseurs et aux congés de maladies. Donc, moi, je ne veux pas prendre une médication pour fonctionner dans un milieu qui ne me convient plus. Puis, c'est ça beaucoup de gens font.

Speaker 2: 26:13

Oui, comme ça, ça me rend malade, mais je vais prendre des comprimés pour pouvoir fonctionner, alors qu'il y a autre chose, oui, Puis, si tu en prends depuis des années, puis tu as l'intention d'en prendre le reste de ta vie, prends au moins deux secondes pour t'arrêter, puis te demander Ça me permet de continuer de tolérer quoi qui est intolérable dans ma vie.

Speaker 1: 26:31

Ça me permet de tolérer quoi qui est intolérable dans ma vie.

Speaker 2: 26:35

Rendre la médication pour tolérer l'intolérable, ça, je n'ai pas de temps. J'ai des frissons, ça me fait de la peine, ça. Puis que c'est même, que c'est un message qui rendu véhiculer, c'est ça.

Speaker 1: 26:52

C'est presque normal. Oui, c'est ça. C'est la société, c'est le monde d'aujourd'hui, c'est comme ça parce que c'est comme ça Non, on peut remettre en question.

Speaker 2: 26:58

Ça aussi, oui. Puis, ce qui me fait le plus de pas, c'est que les gens ne savent pas. Oui, c'est comme moi, si tu le sais, tout ce qu'on vient de dire là, tu sais ça et tu décides quand même de continuer de la médication, de continuer de tolérer l'intolérable, pas trop avec ça. C'est ta vie. J'ai un respect le plus profond pour le pouvoir que tu as sur ta vie, mais il faut que ce soit un choix éclairé. Oui, il faut que tu saches ça, Oui.

Speaker 1: 27:23

Et puis, quand tu as écrit le livre en tôt, parce qu'il y a tellement de gens dans ton bureau qui disaient oui, mais comment ça, je savais pas ça, comment ça, je savais pas ça. Il y a tellement d'informations dans ton livre, c'est vraiment, c'est à voir près de nous, où tu nous expliques simplement absolument tout comment ça fonctionne notre système psychologique.

Speaker 2: 27:41

Oui. Puis je voulais vraiment que ce soit vulgarisé. Puis je suis contente. Il y a plein de gens qui m'écrivent et qui me disent Karen, j'ai l'impression que tu es assez à côté de moi.

Speaker 2: 27:51

On dirait que tu me parles dans l'oreille, puis, quand je lis, puis il y a un moment donné, je me dis oh mon Dieu. Mais puis il y a une peur qui arrive dans le paragraphe d'après, tu dis peut-être que tu as pensé ça, mais voilà, on dirait que tu es avec moi. Ça, ça me fait le plus grand plaisir. J'ai eu ça en tête tout le long.

Speaker 1: 28:06

Hey, tellement que je l'ai senti, parce qu'à un moment donné, vers la fin du livre, tu parles de je dois, je dois. Écoute, je sais pas, je vais le retrouver, mais tu parles du je dois. Puis, je me dis je dois, je me semble que ça, je dois prendre soin de moi. Je pense aussi c'est dans la bienveillance et tout. Je sais pas trop comment processer le je dois. Puis, après, il y a un paragraphe Est-ce que tu veux m'en parler?

Speaker 2: 28:28

des paragraphes. Bien oui que j'ai trouvé comme ok solide.

Speaker 1: 28:30

Elle a lu dans ma pensée de ce que ça pouvait déclencher le je dois.

Speaker 2: 28:34

Mais c'est parce que même moi, quand je l'ai écrit, je dois, je me suis dit on dit tout le temps, c'est, il faut pas dire je dois. Puis là, c'est sûr que les gens vont faire comme ben voilà, moi, ça, carrément, je dois. Oui, mais tu as santé psychologique, puis ton équilibre, c'est un devoir De t'en occuper, C'est un vrai devoir. Donc, tu dois. Ce je dois, là, pour moi, il est pertinent, puis il s'applique parce que c'est ton devoir de prendre soin de toi. Il n'y a personne, il n'y a plus personne qui va prendre soin de nous si on ne le fait pas, le rendu adulte. C'est notre responsabilité, c'est ma responsabilité.

Speaker 1: 29:14

La façon dont je le dis, c'est l'habilité à trouver nos propres réponses. Oui, tu sais, j'aime ça. Puis la comptabilité, c'est l'habilité à compter sur soi. Puis, je trouve que tu nous donnes tellement des outils clairs. T'es une ex-psychologue aussi. Tu as choisi de quitter l'ordre parce que t'avais envie d'expérimenter une façon différente de pouvoir livrer ton message. Oui, l'être libre, l'être libre, l'être libre.

Speaker 2: 29:38

Je voulais être libre de pouvoir dire, de pouvoir faire de ce message-là Je le porte, puis je le sens vraiment comme une mission. Je dois transmettre ce message-là par tous les moyens possibles Le livre en état, les réseaux sociaux. C'est aujourd'hui Oui c'est ça.

Speaker 1: 29:58

Tu donnes des conférences, il y a des formations en ligne. Puis j'écoutais un podcast avec Alex Boili, où t'as participé avec lui, et tu disais Enfin, je peux me cloner, j'ai trouvé ça tellement haute comme phrase. C'est comme Ok, pendant qu'on se parle, il y a peut-être quelqu'un qui écoute quelque chose sur l'anxiété, puis ça lui permet déjà de se sentir mieux.

Speaker 2: 30:18

Ah non, on est tellement nés à une belle époque-là. C'est plutôt comme quand tu disais tantôt, c'est les gens dans mon bureau. Ils me disaient Mais pourquoi on m'a pas appris ça avant? C'est pourquoi on nous apprend pas ça à l'école? Je me suis mis à faire plus de conférences. Je me suis dit Plutôt que de l'enseigner à 30 personnes par semaine, je vais aller l'enseigner à des centaines de personnes. Mais là encore, là, aux conférences, les gens venaient me voir. Puis ils me disaient Mais il faut que tout le monde sache ça, carré en fait, c'est le web». Quand j'ai découvert ça, puis que j'ai réalisé ça pendant que je suis avec toi, c'est sûr que présentement, il y a quelqu'un qui est en train d'écouter de mes vidéos sur Yoto, qui est en train d'apprendre ça. Il y a des gens qui sont chez eux en train de lire leur livre. Ça permet de lancer des bulles de messages dans l'univers. Puis je clonais. Pendant que je suis avec toi, je continue d'enseigner à d'autres gens via le web, Je trouve ça extraordinaire, c'est vrai.

Speaker 1: 31:08

Puis, de la façon dont tu l'as amené, je trouvais que ça m'a amené une même forme de légèreté, en me disant Ah, c'est tellement bien dit. Comment pouvons-nous être partout en même temps, puis contribuer à ce que les gens se sentent encore mieux? Donc, on a fait ici maintenant une petite parenthèse, mais c'est tout bon. Donc, la question que je me pose depuis que j'ai lu ton livre et que je le faisais, que je le garde même juste sur ma table de cheveux, c'est Où est mon corps, où est mon esprit? Ça me ramène instantanément parce que mon corps est ici, mais mon esprit pourrait être en train de faire l'épicerie, payer des comptes, parler au gouvernement ou chier à aller après mes enfants, ou quoi. Où est mon corps, où est mon esprit? Chick, quand maintenant la tête s'emballe, ça arrive des fois, on part en boucle. On est à spin, le hamster, il y en a deux, il y en a trois, il y en a quatre, c'est un sacré truc, c'est la tête aux pieds.

Speaker 2: 31:55

C'est une puissance. C'est quelque chose qu'on entend souvent, les gens qui vont dire J'arrête pas de penser, ou Avant de t'endormir, ou n'importe quand. Ils viennent se passer quelque chose, puis ça roule dans ton esprit. Apporte ton attention dans tes pieds. C'est une question de seconde, parce que l'esprit ne peut pas réfléchir en même temps que tu as l'attention dans tes pieds. Ces deux fonctions ne peuvent pas fonctionner en même temps. En amenant l'attention dans tes pieds, ta réflexion se met à offre. C'est pas compliqué. Je ne te demande pas de t'en aller dans une thérapie de quatre ans et d'aller soigner. Amène l'attention dans tes pieds. Comment tu te sens dans ton soulier? Est-ce que ton pied est serré? Est-ce que ton pied a chaud? Est-ce que ton pied a froid? Il y a plein de gens qui font naturellement ça. Combien de gens se frottent les pieds dans les drogues?

Speaker 1: 32:49

quand ils disent Oh, je m'en suis pas touchée, j'ai découvert ça en lisant ton livre. Je suis comme Oh my god, il fait. Il sort de sa tête avec qui est là, qui fait? Woohoo, il sort de sa tête en se frottant les pieds d'un couvert. Ça me fait du bien quand je fais ça. Je voyais pourquoi tu fais ça. Je suis comme Oh my god.

Speaker 2: 33:03

La plupart des choses, on les fait naturellement. Les humains, on le sait avant d'être socialisé ou brisé. C'est ça. Oui, parce que même les émotions, tu sais, un enfant se demande pas j'ai-tu raison de pleurer ou pas. Tu sais, un enfant se demande. Un enfant a besoin de se faire prendre. Il vient vers toi, il tend les bras. il se demande pas Qu'est-ce que l'autre va dire, qu'est-ce que l'autre va penser Si j'ai une montre, que je veux un câlin. Les enfants se demandent pas ça. C'est dans la socialisation qu'on a les dix dimensions que j'ai nommées. Un enfant se demande pas Ça fait trois semaines que mon chien est décédé, ça fait trop longtemps que je pleure. Ils soignent, ils se demandent, ils se demandent, toutes se font naturellement, les enfants Wow.

Speaker 1: 33:45

L'autre truc que je voulais absolument partager à nos auditeurs ou téléspectateurs, c'est quand il y a quelqu'un qui tire-rit, qui te rende dedans, expire-le Soufflé par le nez. Oh, mon dieu, c'est ce que j'ai capté de ton écriture, mais je trouve ça le foin.

Speaker 2: 34:04

C'est vrai, c'est quelqu'un qui va te…. En fait, le truc, c'était, des fois, il y a des gens qui sont très sensibles, qui disent Quand je parle à cette personne-là, ça me rend dedans, ou Je me mets à sentir ce que l'autre sent. On dirait que je chorde mon corps pour rentrer dans le corps de l'autre. Fais juste ramener ton attention sur tes narines, fais juste prendre conscience que quand t'inspires la réfroid, quand t'expires la réchaude, fais juste prendre conscience de ça. Quand tu fais ça, ça va te ramener vieux dans ton corps, c'est instantané. Moi, je me suis servie de ça dans mon bureau, parce que des fois ça arrive, ça arrivait que j'avais des clients qui me racontaient des choses. Je perdais ma distance parce que ça venait me toucher trop, des choses comme ça, où je rentrais dans l'histoire de l'autre Pour rester dans mon corps, pour rentrer dans l'univers de l'autre, pour garder la distance que j'avais besoin pour faire mon travail. L'autre ne s'en rend même pas compte, mais je trouve ça le fun, l'adaptation. On a dit à quelqu'un qui me rend dedans, je le sors.

Speaker 1: 35:12

C'est comme si je l'ai capté. C'est super. J'ai pris des notes et tout. Je me disais Oh my God, c'est fort, c'est solide. C'était vraiment les trois choses que j'ai dites en conférence le lendemain, après avoir lu ce livre-là. J'ai vraiment dit aux gens que vous devez absolument les ressessir, parce que je trouve que ça améliore mes habiletés de communication aussi, le fait de savoir ça.

Speaker 2: 35:31

C'est sûr.

Speaker 1: 35:33

C'est ça vaudre-là du signal d'alarme du corps. C'est comment je suis comme être humain dans mes relations avec tout le monde. T'abordes aussi quelque chose de vraiment intéressant par rapport aux blessures aux deuils, Merci beaucoup. La blessure, les cicatrices, Puis j'ai trouvé ça phénoménal que tu fasses le parallèle avec nos cicatrices psychologiques, avec les raflures, la coupure, l'écharde ou peu importe ce qui nous touche. Il y a différents traitements pour différents types de blessures. Il y en a qui vont insister à un accompagnement et de n'as jamais négliger l'accompagnement avec quelqu'un de qualifié Absolument. Mais il y a d'autres façons aussi qu'on peut faire.

Speaker 2: 36:12

Ben oui. Puis des blessures psychologiques. Tout le monde se fait blesser de temps en temps. T'es rejeté dans une situation, on se fait blesser. Mais c'est important de soigner ces blessures parce que c'est sérieux. C'est comme si, physiquement, un écharde, ça peut s'infecter et devenir. N'importe à quel petit blessure psychologique qui n'est pas bien soigné peut s'infecter et puis impacter ta vie d'une façon qui n'est pas le faune Fait que faut apprendre à soigner nos blessures. Et de la même façon, physiquement, si je me coupe le doigt avec une feuille, si j'ai un écharde, si je suis capable de me soigner tout seul, c'est sûr que si je me coupe le pied avec une chaine-là, je suis mieux d'aller voir le médecin que de le mettre en place.

Speaker 1: 36:55

Il y a des étapes pareilles. Si, à un moment, vous avez il y a nettoyer, il y a des infectés, je ne sais pas si tu veux faire le tour.

Speaker 2: 37:02

Ben oui, quand j'ai une blessure qui s'est infectée, ben, il faut c'est une blessure physique il faut que je l'ouvre, il faut que je l'annétoie, que j'enlève toutes les impuretés, toute l'infection. Ensuite, je vais mettre un bôme et ensuite, je vais la laisser cicatriser. Je vais arrêter du toucher si je caisse, que la guérisse, que la gale, puis que la gale tombe, puis ça guérisse. Ben, au niveau psychologique, on a les mêmes étapes à faire que je décris dans les, vraiment, précisément, comment faire? mais de raconter ce que j'ai vécu, ça ouvre la blessure, d'évacuer mes réactions à la personne qui m'a blessée, ça nettoie Le bôme. C'est que là, il y a un exercice que je propose, où je vais aller. Je vais écrire à moi-même au moment où j'ai été blessée, pour aller me consoler, pour aller me.

Speaker 2: 37:52

Ça, pour moi, c'est mettre le bôme, et quand ça c'est fait, on met ça de côté et on évite volontairement le sujet pendant trois semaines pour laisser cicatriser, parce qu'il y a des gens qui sont toujours en train de gratter, puis qui dégalent, puis qui dégalent, puis qui dégalent, puis ce que ça fait, c'est que ça s'infecte tout le temps, puis qui finissent même par penser que j'en parle plus, parce que quand j'en parle, ça devient pire après. Mais c'est pas sûr que si t'en parles sans nettoyer, sans mettre le bôme et sans faire la pause de trois semaines, oui, c'est vrai que t'as infecté la blessure. C'est comme si, physiquement, j'avais une blessure, je faisais juste l'ouvrir, je nettoie pas, je mets pas de rien dessus, je la désinfecte pas, je fais juste tout le temps l'ouvrir, puis je vais me ramasser avec, on va m'emputer le boul. Tu sais, c'est la même chose psychologiquement. Ben oui, il faut les soigner, nos blessures.

Speaker 2: 38:36

Puis, c'est pas une maladie d'avoir été blessée, là, c'est normal. On se fait toutes blessées, mais ça nous prend une technique pour soigner ça. Puis, moi, je voudrais qu'on apprenne ça à l'école. Tout le monde devrait savoir ça, parce que si j'ai été trahi, par exemple dans une relation, puis que je soigne pas ça, ben, éventuellement, je vais me mettre à devenir méfiant dans toutes mes relations. Ça peut, je peux ne plus vouloir m'attacher de peur d'être trahi. Et ça, ça, c'est simplement une blessure infectée, il faut la soigner. Et si tu la soins, ça, c'est des lumières allumées dans le tableau de bord pour te dire que tu as une blessure. Puis, dans le livre, je fais la liste de toutes les lumières qu'allume dans le tableau de bord pour te dire que tu as une blessure à soigner. En fait, je dis les lumières qu'allume pour chacun des dix dimensions, mais faux. On a tous ce tableau de bord là. Les humains on est nés avec ça. C'est pas venu avec le mode d'emploi. C'est le voulul, le mode d'emploi.

Speaker 1: 39:31

Et je vous dis si vous pouvez avoir un livre comme ça par maison, c'est ce que je te souhaite, pour que tout le monde puisse le feuter, que ce soit à les ados ou Ah, tiens, tiens, je trouvais que c'était incroyable. Je me dis il y a des choses que je n'ai pas assimilées encore et que ça va être un grand plaisir de faire fi des valeurs personnelles, porter une blessure infectée, qu'est-ce que je peux peut-être libérer avant, comme ta mère, comme te dit si bien, avant que mon tableau de bord flashe, c'est ma job comme humain. Même Milo est d'accord. C'est ma job comme humain.

Speaker 2: 40:03

C'est ma responsabilité.

Speaker 1: 40:06

Puis la façon dont on t'en parle honnêtement, Karen, c'est tellement léger. J'ai pas la perception d'être malade, d'être brisée. Je sens ton énergie qui dit hey, tu sais, faisons ça ensemble. Oui, Oui, soyons excités, même peut-être d'avoir un petit bobo ou d'avoir une alarme qui sonne. C'est la possibilité d'avoir une mère infinie de solution et de sentir mieux rapidement, D'avoir du pouvoir.

Speaker 2: 40:30

Tu peux avoir du pouvoir si tu as un équilibre psychologique.

Speaker 1: 40:34

Je veux absolument qu'on termine avec attends. il y avait une phrase qui est est-ce que c'est le travail d'une vie? Oui, parce qu'elle nous répondait ah, c'est le travail d'une vie. Je trouve que c'est un peu lourd.

Speaker 2: 40:44

Oui et non, C'est ça, c'est comme prendre soin de toi. Oui, ça va être le travail de ta vie, Mais rétablir ta santé psychologique, faire taire tes alarmes, c'est pas. Non, c'est pas une histoire d'une vie. C'est une histoire de semaine, de mois peut-être si ça fait super longtemps et que tu es rendu à cette suite à l'alarmes, Mais c'est pas l'histoire d'une vie de rétablir ton équilibre, C'est une couple de semaines.

Speaker 1: 41:08

C'est le travail d'une vie, mais on pourrait aller à mettons sur ce que pique de soi. C'est le travail d'une vie, mais c'est le jeu de la vie aussi. Ben oui, c'est surjouer, expérimenter puis observer.

Speaker 2: 41:19

Oui, Ça va être curieux être intéressé.

Speaker 1: 41:24

Merci tellement de ta grande puissance, de ta grande intelligence, de ta sensibilité et de ton grand intérêt à contribuer aux gens afin qu'ils se rendent compte qu'ils ne sont pas brisés. Merci, ça me touche beaucoup. Merci tellement, Karim.