Impacter le monde avec Karine Champagne

12. Partir de zéro avec Kathy Tropiano

February 11, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 12
12. Partir de zéro avec Kathy Tropiano
Impacter le monde avec Karine Champagne
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Impacter le monde avec Karine Champagne
12. Partir de zéro avec Kathy Tropiano
Feb 11, 2024 Season 1 Episode 12
Karine Champagne

Partir de zéro.

Partir de zéro, c'est faire face à ses doutes et faire face aux regards des autres.

Même ceux qui nous aiment le plus... et qui comprennent (parfois) le moins.

Kathy Tropiano, la fondatrice du salon de l'éveil relevé ces défis plus d'une fois.

La conversation que nous avons eu m'a littéralement laissé sans voix.

Travaillant en comptabilité pendant des années, elle n'arrêtait pas de se dire "ça ne se peut pas que je sois venue sur terre pour payer des factures" (personnellement et professionnellement.

Et elle a plongé dans le vide.

Elle est parti de zéro pour créer le salon de l'éveil!

Elle n'avait jamais donné de conférence .... et la dernière fois qu'elle avait visité un salon c'était celui de la mariée fin des années 90.

À 7 minutes de l'épisode du découvrira pourquoi Kathy a crée le salon de l'éveil.

Quand je l'ai entendu j'avais les yeux mouillés.

As-tu une idée du nombre de non qu'elle a reçu avant de réussir à créer son premier événement?

Attends de découvrir combien d'années ça lui a pris avant de s'autoriser à aller sur scène!

Et ce n'est pas tout... l'histoire entourant la venue d'un grand conférencier international à Montréal te fera peut-être plier le genou.

Je ne t'en dis pas plus.

je te souhaite un bel épisode.

https://kathytropiano.com/

https://www.salondeleveil.com/

https://www.instagram.com/kathy.tropiano/






Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

www.karinechampagne.ca
www.karinechampagne.ca/podcast
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Show Notes Transcript Chapter Markers

Partir de zéro.

Partir de zéro, c'est faire face à ses doutes et faire face aux regards des autres.

Même ceux qui nous aiment le plus... et qui comprennent (parfois) le moins.

Kathy Tropiano, la fondatrice du salon de l'éveil relevé ces défis plus d'une fois.

La conversation que nous avons eu m'a littéralement laissé sans voix.

Travaillant en comptabilité pendant des années, elle n'arrêtait pas de se dire "ça ne se peut pas que je sois venue sur terre pour payer des factures" (personnellement et professionnellement.

Et elle a plongé dans le vide.

Elle est parti de zéro pour créer le salon de l'éveil!

Elle n'avait jamais donné de conférence .... et la dernière fois qu'elle avait visité un salon c'était celui de la mariée fin des années 90.

À 7 minutes de l'épisode du découvrira pourquoi Kathy a crée le salon de l'éveil.

Quand je l'ai entendu j'avais les yeux mouillés.

As-tu une idée du nombre de non qu'elle a reçu avant de réussir à créer son premier événement?

Attends de découvrir combien d'années ça lui a pris avant de s'autoriser à aller sur scène!

Et ce n'est pas tout... l'histoire entourant la venue d'un grand conférencier international à Montréal te fera peut-être plier le genou.

Je ne t'en dis pas plus.

je te souhaite un bel épisode.

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Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
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Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
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Speaker 1:

Mais je vais me rappeler toute ma vie où j'étais quand j'ai eu l'appel. Tu sais, je t'en parle, pis je suis hyper immatible. Je reçois l'appel, pis il me dit «Can I speak to Cathy Tropiano», pis moi je reconnais ça va. Pis je suis comme «Hello, it's me», pis il me dit «This is Les Brans», pis moi je trommage-nous.

Speaker 2:

C'est la première qui me coupe. Ah, la suite des idées. je capte Woaw. Je sais pas combien de fois j'ai entendu «Oui, mais moi, j'ai le syndrome de l'imposteur. Je me serai inconfortable d'écrire un livre, je me serai inconfortable, peut-être, d'aller sur scène, de lancer un nouveau projet, de mettre au monde mon énergie afin de créer quelque chose de complètement différent. Alors, si jamais vous vous êtes déjà dit «Oui, mais j'ai le syndrome de l'imposteur, j'ai des frissons. juste à vous présenter ma prochaine invité, cathy Tropiano. est-tu prêt à impacter le monde».

Speaker 1:

Ah oui, je suis tellement honorée d'être ici, merci.

Speaker 2:

Merci de m'accueil, cathy je sais pas combien de fois t'es allé au-delà du syndrome de l'imposteur.

Speaker 1:

Je pense que moi, j'ai eu solide. Il n'y a personne qui a eu le syndrome de l'imposteur solide que moi.

Speaker 2:

Je l'ai eu dans ma vie, mais encore plus. T'es allé au-delà de ceci.

Speaker 1:

À chaque fois, à chaque fois, t'es allé au bout, mais t'sais ça a l'air bien beau maintenant, parce que là, j'ai une urgence de vivre. Pendant des années, j'ai gardé la protection du syndrome de l'imposteur. Je me suis protégée derrière cette image-là Dans ta job de comptabilité.

Speaker 2:

À comptabilité. Excuse-moi, la comptabilité, c'est la bileté à compter sur soi, c'est un mot que j'ai habitulisé. Mais toi, c'est de la comptabilité.

Speaker 1:

Travailler 22 ans de comptabilité, mais c'est ça que je dis. Je savais que je voulais créer quelque chose de grand, quelque chose d'impactant, mais syndrome de l'imposteur. Puis, je regardais passer la parade, Puis je disais tout le temps là, ça va être mon tour, c'est moi qui vais rentrer, c'est moi qui vais rentrer. J'attendais d'avoir l'argent, j'attendais d'avoir l'information, j'attendais de connaître les bonnes personnes. Puis, le temps filait, jusqu'à temps que je me disais OK, c'est maintenant. Ou C'est jour 1 ou jour C'est jour 1. C'est jour 1, c'est maintenant. C'est jour 1, c'est jour 1, c'est maintenant.

Speaker 2:

Écoute, ça fait longtemps qu'on se connaît. On a été dans les mêmes masterminds ensemble. Je me souviens, t'étais encore dans ta job de comptabilité quand on s'est connu. Oui, je me suis dit je rentrais trois jours semaine. Je pense. Ça a décliné. Je pense il y avait de moins en moins de journées. Puis, à un moment donné, tu dis ça se peut pas que je paye des factures toute ma vie, que ce soit à job ou à la maison. C'était tellement ça.

Speaker 1:

Moi, en France, c'était à ma job je paye des factures. Quand je reviens à la maison, je paye des factures. Fait que c'est pas vrai que je suis venue sur la terre pour payer des factures. Ma vie, ça ne se résume pas à payer des factures.

Speaker 2:

Wow. Et puis là, je suis convaincu qu'il y a des gens qui résonnent aussi à ceci. Puis venez nous chercher sur les réseaux sociaux, que ce soit sur Instagram, Facebook, n'importe que ce soit pour Cathy ou moi. Est-ce que vous vous êtes déjà dit vous aussi? je ne peux pas croire que ma vie, ça soit juste ça, Moi, cette phrase-là.

Speaker 1:

C'est elle qui m'a fait réaliser qui fallait que je réalise de plus grande chose.

Speaker 2:

Puis, tu le sais, ça fait des années que t'es venue ici pour faire avoir un impact. Oui, ok, cette journée-là où tu tires la plaque de cette job-là sécuritaire.

Speaker 1:

Bien, c'est ça, c'était beaucoup la sécurité. C'est pour ça que je ne l'avais pas lâché, que moi, je disais je garde ma job trois jours, puis je fais mes événements. Les autres journées, je peux travailler. Puis, honnêtement, je pense que j'aurais continué dans cet optique-là, cet angle-là, parce que cette sécurité-là, moi, je n'en avais besoin jusqu'à ce que je me sois rendue à avoir un pied sur le bataille, un pied sur le bateau, parce que les opportunités arrivent. Puis, moi, je l'en laissais passer. Donc, là, je disais est-ce que je veux rester sur le bataille ou est-ce que je veux embarquer sur le bateau? Puis, quand cette journée-là s'est arrivée, tu sais que la peur de rester où j'étais plus grande que la peur qui de où je m'en vais, j'ai embarqué sur le bateau Pigot.

Speaker 2:

Là, je n'ai plus jamais regretté, c'est tellement la même chose que je n'ai pas de ma vie Lâchez pas ma job, mais Mais. Puis j'ai vécu exactement la même chose avec la démission à TVA en 2015, où là, je commence à donner plus de conférences, puis il faut que je refuse les conférences parce que ça rentre dans l'horaire. Je ne peux pas, parce que je lis les nouvelles, où je finis à 19h à TVA Sport. Et là je commence à me dire qu'est-ce que je fais? J'ai une demande, ça commence à fonctionner, mais j'ai encore cette job-là. Je me sens littéralement écartelée entre le bateau qui a quitté le porc là.

Speaker 2:

Puis là, je coupe la split, là, je fais la split. Qu'est-ce que je fais? Ok, je ne sais pas ce que ça va donner. Puis est-ce que tu dis comme hey, si ça marche pas, mon plan, mon plan, qui est mon plan de rêve, ce grand plan.

Speaker 1:

Je ne fais pas de plan, Karen. Pour vrai, je n'avais pas de plan. Je me lance dans le vide. Honnêtement, je pense que l'appel était tellement fort La fois quelque chose de plus grand m'attends, quelque chose de plus grand va m'aider. Il a fait que j'ai laissé l'opportunité s'ouvrir, grande à moi.

Speaker 2:

Tantôt, je t'ai présenté comme étant en cathétropiano. Je n'ai jamais dit ce que tu faisais. Je m'excuses, j'ai skippé le titre. T'es la grande créatrice du Salon des Veilles En trop. T'es l'auteur de 32, 3 livres. Quoi d'autre En fait des grands événements qui s'appellent We Are More avec Les Browns, et on va en parler tantôt.

Speaker 1:

En fait, ça a commencé en 2015, quand j'ai l'idée de créer le Salon des Veilles. Et mon idée de créer le Salon des Veilles, c'est de réunir sous le même toit des experts qualifiés dans le domaine de la santé, musée, développement personnel et entreprenariat. Je me rappelle, quand j'ai cette idée-là et que je parle autour de moi, tout le monde pose la question comme Cathy est tombée sur la tête, cathy a fait sa crise de la quarantaine. C'était logique pour personne, parce que, comme je travaille en comptabilité, je n'avais même pas dans mon entourage des personnes dans le domaine de la santé, du musée. Je partais vraiment à zéro. Tu n'as même pas fait de conférence avant, rien. Je n'ai pas fait de conférence avant et le dernier salon que j'avais été visiter, c'était le Salon de la Marie, 20 ans auparavant. C'est même pas que je me tenais dans des salons et que j'étudiais comment faire des salons.

Speaker 1:

Moi, j'ai l'idée de faire un salon. Je dis ça à mon conjoint, qui me dit qu'il ne comprend pas trop. Mais ça, il n'y a aucune idée. J'arrive comme une boîte à surprise, vraiment, et mes parents ne comprennent pas Encore aujourd'hui. Je pense qu'ils se posent des questions sur qu'est-ce qu'elle fait Cathy. Mais bref, c'est moi convaincu que je dois faire ça parce que je veux créer l'endroit où, moi, j'aurais voulu me promener quelques années auparavant, moi aussi, dépression excessive, moi, j'ai eu plusieurs tentatives de suicide, dont une qui a été presque fatale. Et je me dis j'ai caché cette vie-là à les personnes qui sont les plus près de moi, mon conjoint, mes sœurs, mes parents.

Speaker 1:

Puis là, moi, il faut que j'aille raconter dans un bureau comment je me sens un parfait étrangeur ou un parfait étranger. Ou est-ce que je peux faire cette connexion humaine Sur Internet? tu peux chercher tes rappeurs, pis, y'a une liste qui sort. Mais moi aussi, je l'ai cachée aux personnes qui sont les plus près de moi. Est-ce que je vais aller m'ouvrir à un étranger? La réponse, c'était non.

Speaker 1:

Là, si je t'ai rendu experte dans le parait, les gens qui étaient autour de moi, personne ne savait que ça allait pas bien. Personne pouvait imaginer que ça allait pas bien à ce point-là. En plus, je me trouvais inquiète parce que je réussissais dans la vie. J'ai tout ce que la société dit que tu dois avoir pour être heureuse. Puis toi, en plus, tu dis que t'es malheureuse. Puis là, j'avais de la culpabilité par-dessus ça. C'était sombre, c'était lourd, c'était pesant.

Speaker 1:

Puis là, je payais des factures le jour, je payais des factures le soir, pis, je me disais je suis pas venue sur terre pour juste payer des factures. Quand j'allais sur Internet pour trouver des intervenants, y'a une liste d'intervenants, mais j'ai pas de connexion humaine. Quand je crée le salon, moi je dis je vais aller me promener dans un endroit où je peux écouter des conférences, où je peux aller approcher des hypnologues, des entraîneurs ou un nutritionniste ou un coach de vie, parce qu'on ne le sait même pas, qu'est-ce qu'on a besoin quand on est dans ces situations-là? Si on le dit, moi, je sais que si quelqu'un s'est venu nous demander c'est quoi ton problème? J'avais aucune idée où mon problème? Je savais pas tout le spécifier, je savais pas mettre le doigt dessus, je savais juste que j'avais un mal-être de vivre incroyablement intense. Et donc, c'est ça.

Speaker 1:

Plusieurs années plus tard, le centre de l'éveil s'est venu écouter des conférences, venaient rencontrer les experts qualifiés qui peuvent vous accompagner. Et quand vous rentrez là, quand on vit nos désarrois, on pense qu'on est seul au monde. Mais quand on arrive dans un endroit comme ça, on se reconnaît C'est tout des gens qui vivent sur la même fréquence vibratoire, c'est tout des gens qui ont un vécu, qui ont un passé. Et tu sais, je dois dire qu'est-ce que ma grand-mère disait souvent? ma grand-mère disait c'est pas parce que ça brille que c'est de l'or. Ce qu'on voit à la télévision, c'est, tout le temps chagni, des gens qui ont du succès. Mais ces gens-là ont aussi vécu des appendantes. Fait que ne voir l'arrière-saint, ne voir ce qu'on ne vous montre pas, fait que le salon de l'éveil. C'est surtout cet aspect-là. Je monte sur scène des personnes connues. Je monte sur scène des personnes pas connues. Je veux que tout le monde vienne partager ce qu'ils ont vécu.

Speaker 2:

Il y a plein d'avars qui me ont vraiment soufflé. Laisse-moi juste te dire que je suis extrêmement heureuse que tu sois en vie.

Speaker 1:

Merci, merci, moi aussi. Moi aussi, j'aurais passé à côté de ça. Honnêtement, j'aurais passé à côté de ça.

Speaker 2:

Wow, et merci d'avoir créé ce que tu avais besoin. Oui, wow, c'est vraiment soufflant Quand tu racontes que tu veux faire un salon, puis là derrière, tu as vu un salon de la mariée Et là tu dis bon, mais ça va me prendre une salle. Oui, qu'est-ce qui se passe? Est-ce que tu sais par où commencer? ou Il n'y a pas de tutoriel.

Speaker 1:

Vraiment, là, 0 au pire, de bord. Je n'ai pas de site web, je n'ai pas de carte d'affaires, je n'ai aucune expérience dans le domaine Et je le dis comme je dis à mon conjoint pis mes salles, pis tout le monde n'a pas une bonne réaction. Fait que là, je prends mon courage à deux mains, pis je commence à aller visiter des salles. Et je me rappellerai toujours une des salles que je suis allée visiter à Laval. Je ne vais pas la nommer là, mais j'arrive là, je visite la salle, pis là, je dis ok, ça va être ici. Pis là, le monsieur qui était plus grand que moi, il me dit ça va être quoi, votre salon? J'ai dit c'est un salon santé, musée et développement personnel. Il me dit ok, il fait que tu vas avoir combien de exposants, mais il est plus grand que moi, il fait qu'il me regarde de haut en bas.

Speaker 2:

Il y a la condamn, On dirait que là je la sens, là La présente, là Il me regarde, il me dit pis tu vas avoir combien de exposants?

Speaker 1:

Pis moi, cette question, j'avais qui une idée, fait que je dis 100. Pis là, il me dit pis tu vas avoir combien de visiteurs? Pis là, j'ai dit 1000. Pis là, il me dit qu'est-ce que tu fais dans la vie, toi? Pis j'ai dit je travaille en comptabilité. Pis son regard c'était comme ok, voici ma carte. Pis merci bye.

Speaker 1:

Pis moi, je me rappelle retourner dans ma voiture, parce que ma voiture, c'est l'endroit où on est seuls avec nous-mêmes. Pis il m'a demandé mais qu'est-ce que je suis en train de faire? Pour qui je fais ça, pourquoi je fais ça? Ça fait aucun sens. Là, faut que je me convainque moi-même. Qu'est-ce que je suis en train de faire? T'es en larbe dans la voiture, là, ben oui, je suis comme Pourquoi je fais ça? t'sais, j'ai toute dans la vie là, pourquoi je fais ça. Je comprends pas pourquoi je fais ça. Pis, c'est comme Je me rappelle. Je me dis Je retourne à la maison, pis je suis découragée, t'sais, mais après, c'est comme là la main. Non, faut que je trouve une salle, faut que je trouve une salle. Pis même quand je commence à rencontrer des, des intervenants qualifiés, t'sais, je les rencontre au Tim Horton, là Je fais pas de Pas, d'internet, là Je sais pas comment faire ce processus.

Speaker 2:

Je te vois pas de photos de voici ce que c'était l'année passée là. Il y a un truc là.

Speaker 1:

Ouais, toi, pas de carte d'affaires, C'est juste des étoiles dans les yeux quand je parle de mon projet. T'sais, c'est juste, j'ai juste ça Qui t'a amené au Tim Horton.

Speaker 2:

On a un café pour essayer de le convaincre.

Speaker 1:

Plain, plus de monde que j'ai amené au Tim Horton, les premiers exposants qui m'ont fait confiance là. C'est grâce à eux qu'aujourd'hui tout ce qui est là est là. Mais je veux juste te dire autre chose. C'est que quand je commence à rencontrer des experts dans santé, mises et développement personnelles, il y a quelqu'un juste avant moi qui lançait un salon, qui a pris les dépôts et qui s'est enfuie avec l'argent. Moi, je rencontre ces mêmes personnes-là qui ont zéro confiance en moi. Ils viennent juste de se faire efflouer par une personne qui est partie avec l'argent. Quand on Google mon nom, «cati Tropiano, j'existe nulle part», moi, je travaille en comptabilité dans un bureau, dans une entreprise. Fait que j'existe nulle part, fait que non seulement les dirigeants des salles ne m'en font pas confiance, ni les intervenants me font confiance.

Speaker 1:

Et à chaque fois que j'avais un nom parce que j'en ai eu des noms en partant, c'était que des noms que j'avais A chaque fois que j'avais un nom, c'était «Le prochain, ça va être oui, le prochain, ça va être oui, le prochain, ça va être oui». Et puis, là, quand j'avais un oui, je me règle-crochais à ça, comme si c'était… Tu sais, j'étais affamée. Puis quelqu'un me donne une mienne, fait que là, c'était comme «OK, c'est la bonne direction, on continue».

Speaker 2:

Wow. Et là, il y a aussi l'aspect intervenant, les gens, les kiosques, les exposants, puis il y a aussi les gens qu'il faut que tu mettes sur scène, ça c'est l'autre histoire.

Speaker 1:

Moi, je crée le centre de l'évêne avec l'idée d'aller partager mon message, de monter sur la scène. Fait que, la première année, j'ai, comme je sais plus combien, mettons 60 espaces conférences à distribuer. Fait que c'est sûr que je me garde un mois. Je vais aller partager mon message. C'est mon histoire, pourquoi je fais le salon de l'évêne Et je me rappelle très bien avoir distribué les 60 places conférences, puis, à la fin, enlever mon nom, puis la donner à quelqu'un d'autre, parce que j'ai le syndrome de l'imposteur solide. Ça, ça arrive en 2015, ça arrive en 2016,. Puis là, on est rendu à trois, quatre événements, parce que je suis dans plusieurs villes aussi les premières éditions à Laval, après aussi à Lévis. Ça fait plusieurs fins de semaine que j'ai mettons 80 conférences à distribuer et que je ne m'en garde pas une. Je les distribue aux intervenants qui ont appliqué pour pouvoir soumettre leurs conférences, Puis, moi, je ne monte pas sur la scène, Puis, c'est en 2017 que je prends mon espace sur scène, puis je vais aller livrer mon message.

Speaker 1:

Depuis, bien, non seulement j'ai fait les seins, le salon de vin, mais j'ai tout aussi en Europe. J'ai été appelé dans des entreprises, j'ai fait des entrevues, des conférences, autant devant des étudiants, des entrepreneurs que déjà en Europe. Tu sais, j'ai organisé même trois tournées en Europe après avoir laissé ma job en comptabilité. C'est ça que je disais. Les opportunités se présentaient. Puis là, moi, je ne pouvais pas partir parce que j'avais des obligations. Fait que non Parti livrer mon message, partager mon message. Mais si quelqu'un se revenait dans mon bureau de comptabilité et me dit qu'à-t-il, dans cinq ans, voici ce qui t'attend. Jamais je l'aurais cru, Moi, je ne pouvais jamais imaginer que tout ça laisse ma transplace.

Speaker 2:

Remets-moi en 2017, deux ans après avoir donné ta place, puis jamais être allée sur scène. là, c'est l'heure. Est-ce que tu te rappelles du jour, de l'heure, de tout ce qui s'est?

Speaker 1:

Je me rappelle que j'étais incroyablement nerveuse, mais en même temps, je me rappelle que je savais que c'était comme j'avais encore perdu trop de temps. C'est ça que je dis mon urgence de vivre. c'est pourquoi j'attends. qu'est-ce que j'attends Si on attend des permissions?

Speaker 2:

on attend d'être corrects, on attend de D'avoir le bon logo, puis d'avoir les beaux cheveux, puis d'avoir. tu sais, c'est vrai, on passe notre temps à se mettre des stoppers.

Speaker 1:

C'est vraiment ça. Puis, je pense qu'on est nos pires propres saboteurs. On est les pires, on est sévères avec nous. Moi, je t'aimais, chante avec ma main. C'est comme toutes les choses que je pouvais me dire. Puis, quand j'ai pris la scène, puis je savais que je voulais être là, tu sais. Mais sur scène, Après, tu sais, quand on débarque, c'est que je vais tout faire pour remonter, je vais tout faire pour revenir. Moi, c'était ça. Je me rappelais que le moment que tu es sur la scène, oui, il y a l'adrénaline, oui, il y a le stress, oui, mais il y a tellement l'impact que tu fais qu'on réalise même pas, tu sais qu'il nous dépasse largement, qu'on sait même pas qu'on est en train de faire. Même toi, avec ton podcast, quelqu'un qui entend un message, qui entend une phrase, tu peux pas jamais mesurer l'impact que tu vas avoir, mais on impacte le monde, Exact.

Speaker 2:

Puis, quand tu as commencé aussi à convaincre des gens, parce qu'il y a beaucoup de grandes personnes qui sont allées au salon. L'autre fois, je t'ai dit tu peux me faire une liste, tu sais, il y a Chantal Lacroix, josé Boudreau, patrick Bourgeois, lélo Massé, arnaud Rios, dave Morissette, marie-pierre Morin, brunisseurin Guylengue, ima Martin Latulet, françois LeMais, je suis Notre-Naut Karine Champagne. Quand tu te rends piano, peut-être un jour Frédéric Forg, peut-être aussi ton mari. Oui j'y tiens, frédéric Forg, il faut qu'il vienne. Ça coûte bien cher, faut que tu passes par Saint-Gérant on t'avance.

Speaker 2:

Quand tu t'installes devant ces personnes-là, puis tu leur dis bon, mais je vais faire un salon, c'est le premier. Puis ils vont dire combien de gens, combien de visiteurs.

Speaker 1:

Mais honnêtement, après, ça a été plus facile. La première année, c'était de convaincre François Gauthier, qui a donné la porte-à-parole de mon salon, Ça a été José Boudreau qui a accepté, ça a été Chantal Lacroix qui a accepté. Et les bébés, le chanteur des bébés, patrick Bourgeois, qui est décédé aujourd'hui, mais qui avait senti, je te dis, les personnes qui m'ont fait confiance, c'était juste parce que j'avais des étoiles dans les yeux. Quand, moi, je parlais du salon de l'éveil, j'étais allumée comme un sample noël, pour être able d'utiliser ton expression. Oui, tellement C'est ça. Mais après les autres années, on a les photos, on a le site internet. C'est différent. J'ai notre nouveau évenu Quand les gens voient toutes ces personnalités qui sont attachées à un événement comme ça. Moi aussi, je travaille très, très fort pour garder au niveau une grande qualité. Je trouve que la spiritualité, des fois, peut être éteignée un peu dans des endroits. Moi, j'ai envie d'élever ça, j'ai envie que ce soit high-class.

Speaker 2:

T'as écrit un livre aussi, parce que je veux, tu sais, la morce de notre conversation, c'est le syndrome de l'imposteur, comment on peut, tu sais, c'est partir de zéro aussi. Là, je l'ai pas. J'ai pas la famille qui arrive peut-être. Je suis pas né avec ça, c'est pas inné. J'ai un autre chemin. Il y a rien qui me prédestine à devenir conférencière, auteur, organiser des grands événements, donner des formations à storytelling. Au début, à la base, il n'y a rien du tout. Tu veux écrire un livre, et encore là, écrire un livre, ça c'est très drôle anecdote.

Speaker 1:

Je peux écrire un livre, toute ma vie. Je peux écrire un livre, tu sais. Mais là, je commence à aller cogner à départ de mes son d'édition et je passe dans le bar. Il n'a perçu, là, ici, qui a dit trop bien nos personnes, tu sais. Et là, j'avais créé le salon de l'évê. J'avais déjà lancé le salon de l'évê la première année. J'essayais d'utiliser cette porte-là en disant Hey, je suis la fondatrice du salon de l'évê, mais on ne me connaissait pas assez encore. Et une journée, je m'en vais au salon du livre, Puis je suis en file pour faire signer C'est Jérémy Lemay, oui, demain. Oui, c'est Jérémy Lemay, pour avoir son autographe, tu sais. Puis, là, on attend, puis il y a une longue file, mais il y a un kiosque qui est là, qui est vide. Puis je suis avec mon conjoint, puis je dis à mon conjoint Hey, prends-moi une photo. Puis je vais, je me mets derrière le kiosque, puis je dis à mon conjoint Prends-moi une photo. Fait que lui, il prend la photo de moi derrière le kiosque, au salon du livre.

Speaker 2:

En train de faire semblant. tu signes ton livre En train de faire semblant.

Speaker 1:

c'est de la visualisation J'avais juste, juste, mon magazine de lévê de mon salon. T'sais fait que c'est ça que j'allais aller faire signer Jérémy Lemay là. Puis là, je me suis dit Je prends une photo, comme si je suis en train de dédicacer mon livre. Fait qu'il prend la photo, puis, là soir, je reviens à maison, puis je le dépose sur Facebook, sur les médias sociaux. Puis là, j'ai écrit il me fait rappelé dire de vous dédicacer mon livre. Puis là, j'ai écrit c'est une technique de visualisation que j'applique, non, fait que, mais les gens ont lu juste la première ligne. Puis là, j'avais des gens qui ont commencé à écrire sous le procès Je ne savais pas que tu avais écrit ton livre, à quelle heure tu vas être là, je vais venir te voir demain. Puis là, les gens ont commencé vraiment à commenter. Puis, j'avais comme une centaine cent vingt-deux commentaires, genre sous ce poste-là, mais ils n'ont jamais lu, parce que j'ai pas dit que j'avais un livre. J'ai juste dit Me faire apprécier de dédicacer mon livre. Puis après, j'ai dit c'est une technique de faire comme si, fait que j'expliquais la technique de faire comme si.

Speaker 1:

Puis, là, quand les maisons d'édition ont vu que j'ai eu tellement cet engouement-là, là, le même soir, j'avais trois propositions pour signer un livre que j'avais pas écrit, un livre que j'avais même pas écrit. J'avais des notes ici et là, partout dans des caillers, parce que moi, j'écris beaucoup dans des caillers papiers, mais quand j'ai l'appel, j'ai*)ite ceux demol hertz, sur leredi des pull-ups, tout ça. Drank't juice Living Room. Là, je ne tiens plus en place, C'est comme un tâfeling. Oh Fait que l'édition suivante du salon, j'avais mon livre.

Speaker 2:

Puis, trois livres plus tard, il y en a d'autres encore dans le collimateur, certainement prêts à être écrits. Qu'est-ce que c'est fantastique. Et là, j'ai hâte de voir, à la suite de la diffusion de l'épisode, combien de gens vont faire la technique, comme je suis prête maintenant d'éduquer, c'est l'olive. Faut voir combien de maisons d'éditions vont écrire Wow.

Speaker 1:

Mais c'était ça de juste, le reverse engineering, quand moi, je connais à l'aeroporte personne, mais quand les gens ont vu l'engouement, ils sont venus me charger.

Speaker 2:

C'est fantastique. T'as créé un grand événement et t'as fait venir aussi. T'as la twist pour faire venir des conférenciers exceptionnels et t'as aussi la twist pour prendre des photos avec des conférenciers exceptionnels. Pas de rire, si je sais pas si on va avoir le temps, ça va falloir que tu me racontes l'histoire de Wayne Dyer, entre autres. Mais t'as regardé un événement qui s'appelle We Are More.

Speaker 1:

Ça, c'est de la folie totale, c'est de la folie totale. Wayne Dyer ou We Are More. Oui, We Are More. T'avais fait venir.

Speaker 2:

Les Brown. Les Brown est un grand conférencier international Dans un vergure mondial. Ah, ouais, dans un vergure mondial. Un vieux de la vieille, c'est genre de preacher qui fait élever la foule. Can I get a? amen, amen. C'est vraiment vibrant. Il y a du faire des salles, de quoi 60 000 personnes au moins, Il y avait un rempli des stats de sport.

Speaker 1:

En tout cas, lui, c'était une personne que j'écoutais en boucle Quand moi ça allait pas bien. Ça, c'est une des personnes que j'écoutais en boucle.

Speaker 2:

Et là, tu décides encore là, une folie. Je me demande ce que je pourrais faire pour peut-être le voir en vrai, pis lui serrer la main. Je vais créer un événement. Je vais l'inviter à Montréal.

Speaker 1:

Oui, j'ai cette idée-là folle d'organiser un événement et de voir s'il pourrait venir à Montréal. J'écris sur son site internet une façon d'écrire pour proposer qui peut s'en venir à Montréal, j'envoie la lettre et le courriel. Le courriel qui revient, c'est presque automatique Si on va vous répondre dans les 24 heures. Et quand je reçois le courriel, la somme qui est demandée est faramineuse, elle est impossible. Donc, là, moi, j'y avais tellement pensé, j'y avais tellement rêvé, j'y avais tellement visualisé, que quand j'ai la réponse du courriel, que je me rends compte que ça arrivera jamais. Tu sais, je suis fâchée, je suis triste, je suis désemparée. Donc, je m'assie avec mes feuilles de papier, pis je commence à écrire comme si je lui parlais, mais je pleure, pis je me dis des atrocités, je me trouve conne, mais j'y parle, j'y ai écrit, pis je dis tu sais, je voulais que tu viennes parce que c'est grâce à ce que t'enseignes, pis ce que j'ai entendu dans mes vidéos, que moi je t'encore envie.

Speaker 1:

Pis, t'sais, je suis fâchée, là Fait que je mette toutes mes émotions dans cette lettre-là. Je les chiffonais 50 fois, je me suis traité, tu te pides 50 fois, je les jeteais, pis, finalement, je les crée au prop, pis, finalement, je la mets dans une emblue. Pis, finalement, je la mets dans ma voiture, à côté de moi, dans ma voiture, dans l'emblue là pis là, elle était crée au prop, mais elle était créée à la main. Pis, elle est dans la voiture avec moi, pis, je pense que je me suis promenée avec cette lettre-là pendant au moins deux semaines. T'sais, moi, je faisais comme un nettoyage énergétique de tout ce que j'avais vécu, pis, une journée que j'ai comme oublié toutes les émotions que j'ai mises.

Speaker 1:

Sur cette lettre-là, je les fais de glisser de l'autre bord de la boîte à la lettre. T'sais, y avait un thème dessus. Je les j'ai juste fait de glisser, pis j'ai rien pensé, j'ai les lancé comme une lance, une bouteille à la main. T'sais que tu penses que personne va la trouver, mais je vais rappeler toute ma vie, où j'étais quand j'ai eu l'appel.

Speaker 1:

T'sais, je t'en parle. Pis, je suis hyper matible. J'ai reçu l'appel, pis il me dit can I speak to Cathy Tropiano? pis moi, je reconnais ça va. Pis je suis comme hello, it's me. Pis il me dit this is Les Brans. Pis moi, je t'ambage nous, je t'ambage nous, pas une parole. Je t'ambage nous, où est-ce que j'étais? Pis il me dit I've been so touched by what you wrote. T'sais, c'est tellement touché parce que tu as écrit que on va faire en sorte que ça arrive. Ça sera pas la somme qui est demandé, on va quand même travailler toi pour voir comment on peut faire que ça arrive. La somme a été quand même faramineuse là, mais c'était loin de ce qui était écrit dans le courriel automatique. Shit, tu vois que j'ai des histoires à partager.

Speaker 2:

Je sais de ramasser mes idées, mais je suis tellement là, c'est la première qui me coupe La suite des idées ok, et finalement, ça a eu lieu. Cet élément là.

Speaker 1:

Finalement, on se parle souvent régulièrement avec lui, pis avec son agent, pis on fait en sorte qu'on mène date au calendrier. J'ai pas beaucoup de temps, je signe avec lui au mois d'octobre, pis l'événement va avoir lieu au mois de mai. J'ai pas beaucoup de temps pour promouvoir l'événement, mais là, je peux pas l'amener dans un seul déglise, c'est les Bruns. Fait qu'on s'en va au Palais des congrès de Montréal. J'ai jamais fait ça, moi, t'sais, j'ai l'expérience de deux salons, peut-être trois maximum. Fait que je me dis je la mène au Palais des congrès de Montréal, mais là, t'sais, faut payer son salaire à lui, qui est faramineux, faut payer l'avion, faut payer l'avion pour sa femme, son agent, faut payer l'hôtel, faut payer les agents de sécurité, parce qu'il y a de la sécurité quand une personnalité comme ça se déplace. Il y a les assurances, qui étaient zéro, quelque chose que j'avais regardé. T'sais plein, plein de choses qui sont arrivées, que j'ai appris sur le tas.

Speaker 1:

Pis moi, les gens qui me suivaient, c'était des gens qui venaient au salon, donc des visiteurs qui payaient 15 dollars, là, je vendais des billets à 100 dollars. Pis, les Brown, c'est quelqu'un qui est connu en anglais, pis là, moi, ma clientèle était francophone. Fait qu'il y a plein, plein de choses que j'ai dû. T'sais que maintenant je suis prêt, autrement Pis. En même temps, quand ça arrivait, c'était Si j'aurais voulu apprendre ça, j'aurais pas jamais pu l'apprendre dans un livre, il fallait que je le vis Pis.

Speaker 2:

Les Brown t'a fait tomber deux fois les noix à terre.

Speaker 1:

Oui, la, la, la deux fois, c'était pas mal moins drôle.

Speaker 2:

La première fois, c'est oh mon Dieu, il m'appelle, on a un premier contact, c'est possible. La deuxième fois, t'en perds quasiment connaissance parce que tu vas le chercher à l'aéroport.

Speaker 1:

C'est ça.

Speaker 1:

C'est la journée où Les Brown arrive à l'aéroport et je suis avec mon conjoint pour aller chercher à l'aéroport Et là, évidemment, que j'attends avec impatience, c'est mon idole, c'est la personne que j'ai désert en voir, pis serrer dans mes bras, pis dire plein de choses t'sais, pis, j'ai préparé qu'est-ce que je veux dire. Pis, t'sais, toutes les idées se bousculent dans ta tête, parce que c'est, c'est un moment exceptionnel à vivre. Je vois son agent tourner le coin. Je la connais parce qu'on a fait plein de visioconférence. Je vois sa femme tourner le coin. Je me dis OK, ça vient, ça vient, ça vient.

Speaker 1:

Son agent arrive jusqu'à moi et me dit Il me se de plein, il va prendre le prochain avion et il devrait être là demain. C'est la journée où il est supposé être sur scène. Mais quand elle me dit Il a manqué son avion, moi, il y a Martin en arrière de moi et je me fonds de celui qui me tient, parce que moi, je commence à voir tout brouiller. Moi, je n'ai non seulement la somme d'argent investi, mais incroyablement faramineuse, je ne le dirais pas assez. Mais là, c'est mon nom, c'est ma réputation, c'est toutes les gens qui sont au palais des congrès demain, que si les bras n'aient pas là, c'est fini. Ma carrière vient de terminer.

Speaker 1:

J'ai bâti ma crédibilité, ma notoriété, mon nom, et si le conférencier qui était à ma tête d'affiche ne se présente pas, je ne vais pas dire ça aujourd'hui, parce que c'est ça que j'ai analysé. Mais en deux secondes, et qu'on me dit que c'est mon mari qui me donnait, ils m'ont mis de l'eau froide dans le visage pour que je revienne La journée. Il était en conférence à trois heures Et il est arrivé à midi matin, il me texte, il me dit Les brownies in the house, c'est le texte au, the best texte ever. Quand il m'a écrit Les brownies in the house, moi c'est comme mon coeur. Il m'a arrêté de battre. Déjà, il battait plus avec tout ce que j'étais en train de vivre Le stress, la vente des billets qui avait moins bien été, qu'on avait rapitisé la salle, qu'on avait essayé de palier. On avait payé même un traducteur pour qu'il puisse traduire en même temps que les gens écoutaient la conférence en anglais et en français. C'était de la folie, là.

Speaker 2:

Peux-vous juste imaginer, est-ce que vous pouvez, quand vous regardez Cathy, puis vous regardez ses salons. Vous avez peut-être déjà vu ses livres, vous avez peut-être son Instagram. Juste, reprenez toute l'histoire là Et essayez juste d'analyser chacune des étapes où Tu m'en as déjà parlé, à quel point la foi Ah, oui, c'est ça. Croire en plus grand.

Speaker 1:

Je n'ai pas d'autre mot là, C'est la foi. Tu sais que tu as un appel, tu sais que tu as quelque chose de plus grand à faire. Tu ne comprends pas, Tu ne sais pas pourquoi tout en va dans cette direction-là. Tu ne sais pas pourquoi tout ça, ça arrive. Puis, en même temps, tu sais que c'est ça que tu dois faire. Moi, je disais chacun de nos gestes récent dans l'univers, il y a quelqu'un qui doit l'entendre de la même façon que lui. Il va sauver ma vie, il va sauver de la vie de quelqu'un qui est à Montréal. Puis il y a plein de gens qui sont venus me dire après Cathy, cet événement-là a changé ma vie. Cathy, ce que j'ai entendu cette journée-là est venu impacter telle ou telle chose. Pour moi, c'est ça que j'avais réalisé, C'est ça que je devais réaliser.

Speaker 2:

Tu sais, les salons vont bien. T'as le vent dans les voiles, ça va de mieux en mieux La notoriété. Puis moi, je me rappelle, je ne sais pas si j'étais là au premier salon.

Speaker 1:

Je n'arrive pas à me rappeler dans le deuxième Je pensais que c'était le deuxième Moi je voulais tellement que ce soit là, Moi, je me battais pour t'en voir.

Speaker 2:

Puis là, on a changé les stationnements, ça grandissait. On était rendus avec une navette parce que les parkings étaient trop loin. Là, je voyais que, oh my God, ça grossit, ça grossit Et arrive 2020. Oui, ou c'est un autre coup de par quatre Cosmique, littéralement, que tu reçois.

Speaker 1:

Oui, moi, ma vie, c'est le domaine de l'événement-ciel, Mon gagne-pain, c'est le domaine de l'événement-ciel. Et au moment où tout arrête, j'ai un salon à aller livrer à Lévis. C'est comme si Je le dis comme ça, mais c'est comme si j'ai porté mon bébé pendant 9 mois et, il y a deux semaines, de la couche, on me l'enlève. C'est, on me l'enlève. Je n'ai pas pu faire ce que j'ai travaillé pendant. Puis, c'est ça, c'est beaucoup de dévouement, c'est beaucoup de travail. Je pense que les gens n'imaginent pas c'est quoi un travail d'un salon. Mais je suis désemparée. Puis, à ce moment-là, on ne sait pas combien de temps ça va prendre. Ça va tu prendre deux semaines, ça va tu prendre deux mois. Et quand ça arrive, moi, mon réflexe est de me retirer, puis d'aller me cacher un petit bout, dans un petit coin. Puis là, moi, je me disais, je pensais que j'avais passé. Les neurones étaient bien ancrés derrière. Je pensais que j'avais passé par-dessus ça. Puis j'ai retombé dans la dépression, dans un état dépressif, tu vois.

Speaker 1:

Moi, je dis là, moi, je pensais qu'il était effacé ces chemins-là, mais je les ai retracés, rapidement, tu sais, comme je disais, débroussé. Puis, je me suis cachée là pendant trois mois. C'était comme qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que je fais. Puis, un moment donné, je suis revenue à la connexion humaine. C'est qu'est-ce que je veux créer? c'est la connexion humaine. Mais pour faire la connexion humaine, il faut que j'ouvre la caméra. J'avais jamais fait des vidéos, j'avais jamais fait. Tu sais, j'étais tout en arrière-sain, j'étais tout en train de mettre les autres en avant-plan. Puis, là, c'était comme si je veux garder la connexion humaine, il faut que j'ouvre la connexion. J'ouvre la caméra, commencer des vidéos. Puis, je ne savais pas où je m'en allais.

Speaker 1:

Tu sais, moi, j'avais pris l'information avec Martin Latibip, avec toi, avec plein de gens. J'allais aller en ligne. Mais j'avais toute une vie pour aller en ligne, je n'étais pas prête à aller en ligne. Là, c'était, c'est maintenant. Puis, tu te dis, du jour au lendemain, quand ton gars a une peinte, ça arrête ben, l'argent ne rentre pas. Fait que mon équipe aussi. Tu sais toutes les gens qui envoyaient des infos, là, tu sais pas moi qui faisaient ça, toutes les gens qui faisaient mes graphiques personne, moi je faisais pas ça, moi j'étais occupée à organiser.

Speaker 2:

Là il n'y a plus d'argent qui rentre, fait que ce qui arrive, on apprend tout. On apprend tout. On apprend à écrire des infolettes, on apprend à envoyer des courriels. Si jamais, le moins infolette, ça vous dirait rien, c'est toute la technique derrière chacun des courriels qu'on peut vous envoyer. Mais quand tu ne sais pas comment faire, c'est compliqué.

Speaker 1:

Puis, tu sais, moi j'avais été animatrice à la télévision, fait que, tu sais, j'avais des gens qui filmaient, j'avais des gens qui faisaient le montage, puis là, du jour au lendemain, prendre mon cellulaire, puis moi me filmer, puis moi me faire des montages, puis moi me faire des contextes. C'était zéro la même chose, là.

Speaker 2:

Et t'as encore reparti à zéro c'est ça, je trouve tellement le fil conducteur, c'est Le, le, la grande force de te renouveler.

Speaker 1:

T'sais maintenant, après que c'est fait, je te dis oui, mais pendant que ça arrive, je me trouve pas forte, là t'sais, je me trouve comme c'est la force de dire faut sortir de ça, faut sortir l'attache de là, faut respirer.

Speaker 2:

Mais la nécessité, c'est un très, très grand moteur. Oui, c'est bon. Quand j'ai perdu ma job à la radio. Puis, je me souviens, j'avais dit à Fred, c'est beau, tu peux donner ta démission. Il était malheureux dans une job. Je pensais que maintenant je serais que j'ai la radio. On est correct pour l'année. J'ai un contrat. Finalement, le contrat, il raccourcie de beaucoup. Au lieu d'avoir un contrat d'un an, j'ai un contrat de trois mois, le 23 décembre, on me remercie.

Speaker 2:

Puis là, je me disais c'est la dernière fois que quelqu'un me met dehors. T'sais puis, jamais ça va se produire. Puis là, j'avais fait l'Académie Zéro Limite, mais j'avais jamais passé à l'action. Puis là, je me disais je devrais être stressée. T'sais, on est deux à plus avoir de job, je sais pas ce que je vais faire. Je devrais être stressée. C'est le 23 décembre, noël, c'est dans deux jours, les enfants et tout pis. Je suis comme j'arrive pas à être stressée, je me suis dit n'appelez Martin. Là, tu l'as pu dire, j'ai besoin d'aide. Puis, j'avais commencé à écrire mon cours en ligne, puis à vendre le cours en ligne le 25, 26, 27 décembre. Mais c'est la nécessité qui nous fait passer à l'action. Il n'y a plus rien d'autre fait que toi, tu te retrouves dans cette nécessité. Là, tu as plus choix, j'ai plus de job, j'ai plus d'argent. Tu as plus d'équipe, j'ai plus d'équipe. J'ai quitté mon emploi. Oui, tu pourras toujours retourner en comptabilité, mais si tu veux pas faire ça.

Speaker 2:

Si il faut le faire, on va le faire, il n'y a pas de problème. Mais là, qu'est-ce que je fais?

Speaker 1:

Je tourne la caméra, on repart, On repart, puis là, on commence. on commence des enseignements en ligne. Puis, le premier programme, ça a été Spirituel et Prosper. Puis maintenant, c'est rendu storytelling et prise de paroles en public, Et je me sens tellement en ligne avec ce sujet-là, je me sens tellement animée, passionné par ça, parce que c'est ça je dis tout le temps je ne suis pas la meilleure conférence hier au monde, mais je suis tellement la personne qui a étudié, qui a décortiqué, qui a écouté, même avec le centre-level, les conférenciers qui sont sélectionnés, qui sont mis sur scène. J'ai beaucoup, beaucoup d'expertises.

Speaker 2:

Une très grande expertise, parce qu'on a eu une discussion ensemble où tu m'as dit je me sentais fullment à l'aise, non, j'ai tellement aimé ça, un, c'est super bien amené. Puis là, tu commences à dire moi, quand tu commences comme ça, comme ça, en fait, je dis qu'est-ce qu'on ne doit pas faire? quand on commence une conférence, la première chose, c'est est-ce que le son est bon? Oui, je suis comme oh, je commence toujours comme ça. Mais est-ce que le son M'entendez-vous bien comme non. Si jamais il y a quelque chose, on va te le dire. Toi, ta job, c'est d'être sur scène. Je suis comme oh, ok, j'ai trouvé ça tellement constructif. C'était pas critique, c'était constructif.

Speaker 1:

Je pense que c'est un peu ça. Il y a beaucoup, beaucoup de conférenciers qui montrent sur la scène et est-ce que vous m'entendez bien ce que le son est bon. Fait que non. Ça, tu dois faire ça avant de monter sur la scène. Ou j'ai juste 25 minutes pour vous parler de mon message, puis 25 minutes, ça passe beaucoup trop vite. Mais 25 minutes, c'est quelque chose que moi ben non, pars avec ton message, laisse faire ton 25 minutes. Ou l'autre chose que beaucoup de gens font, c'est hey, je voudrais prendre un immense, un moment pour dire un immense merci à l'organisateur de l'événement. Fais-le en dehors de la scène, fais-le quand t'es pas devant ton public. Ton public est là pour entendre ton message.

Speaker 2:

C'est tellement des bons trucs. Puis, j'ai écouté, tu sais, toute la conversation qu'on a fait ensemble. T'es une arse du storytelling. Ah oui, Fait. Quand tu me dis oui, je suis peut-être pas la meilleure conférence, alors je me dis ben, peut-être que tu pourrais commencer à reconnaître la totalité de tes capacités, Ah j'aime ça.

Speaker 2:

Merci, à quel point. Euh, écoute, je cherche le mot, le goth, la volonté, la foi. T'es travaillante, t'es persévérante, t'es connecté. Écoute, j'ai l'impression que t'as eu des trondables qui ont bloqué ton chemin. Encore et encore et encore, t'as sorti la scie, le pic t'as passé par-dessus, t'as dit y'a rien qui va m'arrêter.

Speaker 1:

Moi, je dis quand y'a pas une porte, on la crée. T'sais, le salon de l'éveil, y'avait pas de porte, je l'ai défoncé. En ligne, y'avait pas de porte, je l'ai défoncé. Les browns, y'avait zéro porte, go. T'sais, parce qu'on nous enseigne, pour aller du point 1 au point B, boisez le chemin que tu dois prendre. Puis moi, c'est tellement pas ça qui est arrivé. T'sais, tu l'as dit, au début, j'étais zéro destinée à ça. Y'avait personne qui avait fait ces chemins-là, y'avait personne que je pouvais regarder, puis m'inspirer dans ma famille, ou de près ou de loin. T'sais, je dis tout le temps, mon Facebook. J'avais 27 amis Facebook, puis y'en avait là-dedans que c'était de la famille d'Italie que j'avais jamais vue. T'sais là pour te donner une idée de où je partais. Puis, aujourd'hui, c'est tellement pas la même chose.

Speaker 2:

C'est incroyable parce que je vais vous le mettre dans le contexte. juste avant, on a fait une entrevue où c'était l'inverse, où Céquatie qui me pose des questions, puis j'interviens dans son programme qui s'appelle Standing Ovation. Standing Ovation, c'est sur le storytelling, puis l'art d'être sur scène, et on parlait du flot. Donc, une de mes capacités, moi, c'est vraiment d'être dans l'improvisation, puis de suivre l'énergie. Je veux juste te dire, cati, qu'à la lumière de ce que tu m'as dit, est particulièrement la conclusion que tu viens de faire sur quand y'a pas de porte, tu les crées. t'es tellement dans le flot, j'en fais pas, vu ça. de même, zéro, pis une mort. Tu sais où aller, tu sais comment être, tu reconnais les signes. J'ai tellement hâte de voir vos commentaires sur cette entrevue-là. que vous soyez conférencié ou pas, j'espère que vous avez capté l'énergie de la conférence qui est qu'est-ce que je peux créer, même si je pars de zéro?

Speaker 1:

Qu'est-ce que je peux créer, même quand y'a pas une ouverture, c'est que je peux tu faire une fissure, je peux tu mettre juste un petit point d'appui, puis voir ce qui est possible.

Speaker 2:

Qu'est-ce que vous portez en vous? Pis, venez nous tagger, venez commenter, venez nous dire Hé, c'est ça que je veux faire, c'est ça que je veux mettre en vie, c'est ça que je veux mettre au monde. C'était une conversation à couper le souffle, cathy. Ah, merci T'es-tu. Je suis honorée. Or, t'es une raconteuse hors-père. J'ai été pendue à tes lèvres, tu m'as coupé le souffle, tu m'as fait perdre mes mots. Tout ça à l'espace de je sais pas combien de minutes. Mais encore plus de ceci, s'il vous plaît.

Speaker 1:

T'es tellement inspirante pour moi de t'entendre me dire ça, ça me touche incroyable.

Speaker 2:

Je pourrais continuer pendant une heure de temps, cathy, je t'aime. Je t'aime. Merci tellement d'avoir été là.

Speaker 1:

Un gros wow. Merci pour cette belle invitation. Wow, à presto.

Speaker 2:

Présent stroke发.

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