Impacter le monde avec Karine Champagne

11. Faire les choses autrement, dans l'ordre et le désordre avec Lorianne Lacerte

February 08, 2024 Karine Champagne Season 1 Episode 11
11. Faire les choses autrement, dans l'ordre et le désordre avec Lorianne Lacerte
Impacter le monde avec Karine Champagne
More Info
Impacter le monde avec Karine Champagne
11. Faire les choses autrement, dans l'ordre et le désordre avec Lorianne Lacerte
Feb 08, 2024 Season 1 Episode 11
Karine Champagne

Comment pouvons-nous faire les choses autrement?

C'est la question de base de Lorianne Lacerte qui est orthophoniste.

Entre son désir d'aider encore plus d'enfants et l'ordre professionnel, elle a trouvé comment avoir un grand impact sur tout un système.

Face aux listes d'attente interminables et à un système engorgé, Lorianne nous raconte comment elle a transformé ces défis en opportunités pour maximiser son influence sur le développement des enfants.

Tu vas adorer cet épisode si tu désires contribuer au développement de ton enfant autrement.

Tu seras aussi interpellée si tu es dans un ordre professionnel et que tu as un puissant désir de faire exploser quelques balises, tout en respectant le code de déontologie.

Et je te dirais que même dans mon quotidien, cette conversation a eu un impact, parce que trop souvent, je me mets encore quelques limites... alors qu'elles ne demandent qu'à être outrepassées.


Cette épisode est également une immersion dans les ordres professionnels de la santé qui naviguent dans un océan de réglementations et met en lumière le courage de Lorianne de tout remettre en question.

Tu as tous les liens pour rejoindre Lorianne ici !

https://www.loriannelacerte.ca/hyperliens

https://www.instagram.com/lorianne_orthophoniste/

https://www.loriannelacerte.ca/ressource/podcast

Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

www.karinechampagne.ca
www.karinechampagne.ca/podcast
www.karinechampagne.ca/impact

Show Notes Transcript Chapter Markers

Comment pouvons-nous faire les choses autrement?

C'est la question de base de Lorianne Lacerte qui est orthophoniste.

Entre son désir d'aider encore plus d'enfants et l'ordre professionnel, elle a trouvé comment avoir un grand impact sur tout un système.

Face aux listes d'attente interminables et à un système engorgé, Lorianne nous raconte comment elle a transformé ces défis en opportunités pour maximiser son influence sur le développement des enfants.

Tu vas adorer cet épisode si tu désires contribuer au développement de ton enfant autrement.

Tu seras aussi interpellée si tu es dans un ordre professionnel et que tu as un puissant désir de faire exploser quelques balises, tout en respectant le code de déontologie.

Et je te dirais que même dans mon quotidien, cette conversation a eu un impact, parce que trop souvent, je me mets encore quelques limites... alors qu'elles ne demandent qu'à être outrepassées.


Cette épisode est également une immersion dans les ordres professionnels de la santé qui naviguent dans un océan de réglementations et met en lumière le courage de Lorianne de tout remettre en question.

Tu as tous les liens pour rejoindre Lorianne ici !

https://www.loriannelacerte.ca/hyperliens

https://www.instagram.com/lorianne_orthophoniste/

https://www.loriannelacerte.ca/ressource/podcast

Si tu désire co-créer un épisode de podcast avec moi
www.karinechampagne.ca/impact

Pour explorer l'univers de la question:
www.karinechampagne.ca 

Karine Champagne est l'animatrice du podcast Impacter le monde
Classé top 40 au Canada, langues anglaise/française confondue.
Sa zone de génie: Mettre en lumière le message des entrepreneur.e.s
Elle donne aussi des formations en habileté de communication, storytelling et en questions.
Karine est aussi l'auteure du best seller La poussière peut attendre vendu à 10 000 exemplaires.

www.karinechampagne.ca
www.karinechampagne.ca/podcast
www.karinechampagne.ca/impact

Speaker 1:

je dis tout le temps faire autrement, ça c'est rendu, ça on veut faire autrement. Puis là, moi, je m'adresse à des professionnels, parce que c'est le milieu que je connais, mais dans tous les cas, on peut faire autrement. Puis, ça te rejoint un petit peu l'ensemble. On peut juste se questionner. On peut ici remettre en question. C'est difficile de se remettre en question, parce que quand on a une réponse, ça peut amener un changement.

Speaker 2:

Si vous faites partie d'un ordre professionnel et que vous désirez agrandir ou encore élever votre château de sable tout en respectant les balises professionnelles, on a l'émission pour vous. Mon invité est orthophoniste de profession, entrepreneur dans l'âme et surtout, surtout, relève avec brio le défi de faire les choses autrement. L'orienne Lasserte es-tu prête à impacter le monde? Oh que je suis prête. Quelle joie d'avoir eu cette conversation avec toi un peu avant notre entrevue officielle. Quand tu m'as dit que tu faisais partie d'un ordre. D'être orthophoniste, ça résonnait en moi, parce que je ne sais pas combien d'amis qui me disent oui, mais moi je suis dans un ordre. Oui, mais moi je ne peux pas être entrepreneur comme je voudrais, mais je ne peux pas avoir l'impact que je voudrais. Toi, tu as choisi de prendre cet obstacle-là ou ce frein-là et en faire un propulseur. Ça part. D'où cette idée-là de faire les choses autrement, grâce à l'ordre ou même si on fait partie d'un ordre.

Speaker 1:

Oui, écoute, ça part de loin. J'ai toujours voulu aider le plus de personnes possibles, le plus d'enfants possibles. Dans mon cas, ça a toujours été un peu ma mission, ma grande vision.

Speaker 2:

Alors là, la première idée, c'est de faire ce que l'on voit. Ça veut dire avoir une grosse clinique.

Speaker 1:

Oui, une grosse clinique avec beaucoup de professionnels, c'est ça pour réduire l'étendant d'attente, pour voir les gens plus rapidement, et tout ça. Et en fait, ce que j'ai réalisé, c'est que, même si c'était le chemin un peu tracé d'avance, la voie que tout le monde prenait, ça fonctionnait pas si bien que ça, finalement, parce que même si j'avais des niveaux professionnels qui se jouaient à mon équipe, éventuellement, les horaires étaient toujours saturées, parce qu'en rencontrant des clients à la fois, éventuellement, notre horaire devient plein et plein, et plein. Et donc cette voie-là ne fonctionnait pas pour moi. Et donc j'ai décidé de trouver une autre façon. Il fallait outrepasser les libés de physique, oui, exactement, les contraintes de talent, les contraintes d'horreur, les contraintes de locaux, etc. Et bien, c'est ça, moi, je me suis dit ça fonctionne pas, il y a quelque chose à faire, je dois trouver une solution.

Speaker 2:

Que souvent, la perception peut-être de moins en moins pardon est en mieux, parce que ça va changer les choses. Il faut voir une personne à la fois Et en même temps, il y a peut-être d'autres possibilités, d'autres façons de faire. Alors, comment tu bifures de la clinique traditionnelle à dire «OK, comment je fais les choses autrement et quel est l'impact que je peux avoir réellement si je change ma façon de faire»?

Speaker 1:

Oui, en fait, ma réflexion, ça a été de dire que moi, comme professionnelle, quand je vois les enfants un par un, j'ai un impact très court, Dans le sens où je les vois pour une petite période de temps. Oui, j'ai un impact, oui, on voit des progrès, mais c'est pas suffisant. Enfin, je me suis dit c'est qui, les personnes qui sont autour de ces enfants-là, qui les voient souvent, qui ont vraiment beaucoup de place dans leur vie, et donc les parents, vraiment les parents. Les parents sont avec les enfants tous les jours, dans leur quotidien. Et donc moi, j'ai décidé que j'allais outiller les parents, donc aider les parents, pour qu'eux puissent, après ça, faire de l'estimulation du langage dans la vie de tous les jours.

Speaker 2:

Donc là, au lieu de recevoir les clients, les enfants, un par un, tu décides d'avoir un impact encore plus large en disant je vais te parler à ton enfant. Mais la façon de faire est phénoménale, parce que tu vois les enfants à travers le regard et l'interaction avec les parents.

Speaker 1:

Oui, ce que j'ai décidé, en fait, est de dire «OK, je vais prendre les parents dans leur réalité, dans leur quotidien, dans leur activité familiale, avec leur personnalité, en toute personne, dans sa personnalité». Et puis, des fois, ce que j'avais l'impression, c'est que, comme orthophoniste, les parents, même s'ils voulaient poursuivre à la maison, même s'ils voulaient accompagner leur enfant et l'aider, ils repartaient avec une idée de ce qu'il fallait faire.

Speaker 1:

Je le mets, je vois l'orthophoniste travailler de telle façon, et donc moi, la maison, si je veux aider mon enfant, je vais aussi. Je vais reproduire ce que je vois en fait avec l'orthophoniste Et ça convient pas à tout le monde Et ce n'est pas nécessairement réaliste à tout le monde dans leur quotidien, dans leur vie, en fonction de leur personnalité. Ce n'est pas tout le monde qui va jouer à quatre pattes à terre avec son enfant, puis c'est bien correct. C'est bien correct. Il y a plein d'autres choses qu'on peut faire. Donc, quand on va donner les outils aux parents, puis après ça, c'est le parent qui accompagne son enfant, puis qui fait de l'estimulation dans la vie de tous les jours, en tout temps, l'impact des lits phénoménales, wow, phénoménales, oui.

Speaker 2:

Alors là, tu dis aux parents, par exemple, envoie-moi des vidéos de ton enfant, et tu observes la séquence totale. Oui, exactement, et c'est là que tu as probablement eu le plus grand impact que tu pouvais pas imaginer. Fais-que, donne-moi un exemple.

Speaker 1:

Oui, par exemple, je travaille avec des petits enfants. Ok, fait que des parents, des fois qu'ils viennent consulter, ben, ils pensent consulter parce que leur enfant parle bas, parle peu, puis là ils ne savent pas trop quoi faire, comment faire. Puis, pour moi, c'est une des clientèles idéales, dans le sens où, même si moi je vois un petit coco de 20 mois, 22 mois, dans mon bureau, Une fois par semaine.

Speaker 1:

Une fois par semaine l'impact ne peut pas être aussi grand, exactement.

Speaker 1:

Et donc là, ce que je vais faire, c'est que je vais observer les parents. Puis, en fait, quand on parle de langage, j'ai aussi beaucoup de l'interaction. Le langage, le langage, ça va communiquer. Donc, la communication, c'est comme la base, et c'est super important de voir c'est quoi l'interaction entre le parent et son enfant. Puis, des fois, c'est pas que le parent, il ne veut pas bien communiquer, il ne veut pas, c'est pas qu'il n'est pas stimulant pour son enfant, c'est que, des fois, les parents, ils veulent tellement, ils veulent tellement beaucoup, ils vont prendre beaucoup, beaucoup de place, ils vont parler beaucoup, ils vont poser des questions, ils vont demander à l'enfant de nommer les choses et tout ça, et des fois, ça devient que c'est pas fonctionnel. Tu sais, c'est pas une communication qui est fonctionnelle. Et donc, si on demande, par exemple, un enfant, je vais dire des parents qui parlaient beaucoup, ils donnaient beaucoup de consignes, ils disaient Ah, c'est quoi ça? Ils montraient les choses, ils n'en metient tout ça. Mais l'enfant, je sentais, à travers la vidéo, une pression sur lui de Il faudrait que je dise quelque chose. Mes parents s'attendent à ce que je dise quelque chose, alors qu'il n'y avait pas les capacités pour le faire. À ce point-là, c'est juste ça. Il n'y avait plus les parents voulaient et essayaient, plus l'enfant avait de la pression et tout ça. Et on a juste travaillé sur l'interaction, le plaisir.

Speaker 1:

Pourquoi tu poses une question? Est-ce que c'est un besoin de communication ici? C'est quoi le besoin de communiquer pour cet enfant-là? Qu'est-ce qu'il essaie de transmettre comme message? Est-ce qu'on peut jouer, est-ce qu'on peut avoir du plaisir au lieu d'avoir de la pression, et tout ça. Bref, on a un peu été voir à la base, même avant les mots est-ce que ton enfant peut t'imiter? Est-ce qu'il te regarde, est-ce que c'est agréable, et tout ça. On a travaillé ça. Puis l'enfant, comme un mois après, quand ils m'ont revu ces parents-là, l'enfant a produit ses premiers mots Wow, c'est ça. On n'a pas des serments de ment, on n'a pas appris des mots à l'enfant. Regarde, ça, c'est un chien, ça, c'est un chat, c'est pas du tout ça. C'est vraiment dans l'interaction, dans la vie tous les jours, le choix des activités. C'est assez magique, moi, je trouve.

Speaker 2:

C'est vraiment éduquer le parent qui éduque l'enfant, donc on lui donne des outils de sorte qu'il devient un parent aidant pour une plus longue période et qui peut aussi s'auto-coacher. Exactement, parce que ça, tu l'as vu aussi. Puis tu disais ah, des parents qui se filmaient. Puis ils disaient en se filmant probablement, ou en regardant la vidéo, là, je viens de voir comment, comment je parle à mon enfant.

Speaker 1:

Oui, Au début. En fait, c'est de dire de montrer à l'enfant, aux parents, tout ce qui est capable, tout c'est bon coût. Ok, donc, on est vraiment dans l'accompagnement. Moi j'appelle ça l'accompagnement parental. Donc, moi, comme professionnel, comme orthophoniste, j'ai des connaissances professionnelles en lien avec le langage, qu'est-ce qui a tendu des stratégies, tout ça. Le parent a des connaissances en lien avec son enfant, ses intérêts, tout ça. L'idée, c'est vraiment de faire une équipe. Moi j'appelle ça une équipe. On travaille en partenariat, on est vraiment comme à égalité, l'un pied d'égalité. Moi, j'ai certaines connaissances, le parent, certaines connaissances. On met tous ensemble. Puis, au début, je vais dire aux parents ok, je partage l'extrait, moi, j'observe l'extrait, je le partage. Ok, ici, qu'est-ce que vous remarquez? Est-ce que vous remarquez quelque chose? Est-ce que quand vous êtes, quand vous posez une question, comment l'enfant réagit, comment est-ce qu'il est, alors qu'on regarde, oui, l'enfant, mais aussi le parent, mais surtout l'interaction entre les deux, puis comment c'est ajusté tout ça, puis comment on peut s'ajuster d'un côté et l'autre.

Speaker 1:

Puis, au début, je vais faire des commentaires, je vais leur faire voir un petit peu qu'est-ce que moi, je vois avec mes yeux de professionnel. Mais après ça, ils le voient eux-mêmes. Puis, des fois, je leur partage l'extrait, ils font ouh, oh oui, ici je parlais beaucoup, ou je prends beaucoup de place, oh, je pose encore trop de questions. Puis, des fois, ils font, avant même de m'envoyer, ils disent là, loriane, je t'envoie cette vidéo-là, mais tu vas voir, là, à tel moment, il le remarque. Donc, après ça, dans la vie de tous les jours, ces parents-là, ils ont comme c'est, comme ça devient naturel pour eux, et puis ils s'observent de bien naturel, et là, les pacts, ils, comme immense Oui.

Speaker 2:

Il y a des fois, il faut quand même faire preuve de patience, parce qu'on peut penser que cette stratégie-là va faire en sorte qu'il va y avoir un changement radical avec notre enfant. T'as des parents qui disent oui, mais ça fait une semaine, il ne sait rien penser. Donc, t'encourages aussi les gens à juste. Attends. Si ça fait 20 mois que tu parles d'une telle façon à ton enfant, créons l'espace pour pouvoir voir le changement.

Speaker 1:

Oui, oui, en fait. Ce qui est intéressant aussi, c'est qu'il y en a beaucoup de stratégies. On peut faire plein de choses avec les enfants, puis on peut les lire. Des articles de blog, il y a plein d'informations. Mais des fois, c'est de dire à ce moment-ci, dans ce contexte, c'est quoi la stratégie qui vous semble la meilleure, peut-être, ou la plus réaliste? Si on part d'ici, puis on essaie d'aller là, est-ce qu'il y a quelque chose entre les deux, est-ce qu'on peut s'adapter? Et des fois, je dis aux parents ok, on ne va pas changer du jour au lendemain de façon de communiquer. Il ne faut pas faire un petit pas à la fois. Des fois, je leur donne des petits défis Ok, est-ce qu'il y a une période que c'est plus facile pour vous, que vous pouvez penser Ça, peut-être un diminutre?

Speaker 1:

Il y a-tu un moment où on se concentre là-dessus? puis, éventuellement, ça va devenir naturel, vous n'aurez plus besoin de penser. Mais c'est des petits étapes à la fois. Les stratégies. Quand on parle d'outiller les outils qu'on donne aux parents, c'est quand même simple et c'est facile à comprendre. Mais les appliquer et les intégrer pour qu'on les utilise tout le temps, que ça devienne une autre façon à nous de communiquer, ça, c'est le défi.

Speaker 2:

Je te dirais Donc, quelle a été la plus grande transformation que tu as vu jusqu'à présent chez une famille pour qui tu as eu un grand impact?

Speaker 1:

J'ai rencontré une maman, c'est un enfant plus grand. Des fois, on va parler l'accompagnement parental ou tout ça. On pense que c'est plus pour les jeunes enfants qui ne parlent pas beaucoup, que là, c'est les parents qui sont très présents. Mais j'ai aussi de l'impact sur des enfants qui sont plus grands. Et même s'ils sont plus grands, même s'ils sont prétravaillés directement avec eux, c'est des enfants qui prévenirent dans le bureau d'une orthophonie. c'est travailler. Mais en fait, c'est une maman qui voulait beaucoup accompagner sa fille. C'est un enfant qui avait des difficultés scolaires, par exemple. Et là, comme c'est un enfant qui est en grande difficulté, la période des devoirs, des leçons, c'était lourd, c'était difficile. Ça soit à la table, sortir le cahier, puis ça revient. les devoirs, les leçons, l'apprentissage de la lecture et la lecture, ça fait aussi partie de notre domaine de pratique. ceci étant dit, oui, mais ça fait d'un conflit, comme tous les soirs où l'enfant était démotivé, ça n'étantait pas, et donc la maman, ça commençait à avoir un impact sur, l'interagne, la relation entre la mère et sa fille.

Speaker 2:

Et on peut tous réfléchir ou penser moi, je pense à ma relation avec mon un de mes enfants, avec qui c'était plus difficile à l'école à quel point je deviens tendu. Il est tendu, on le sait. On est fatigué. On a travaillé et là, c'est le clash de oh my, les devoirs. Comment on va faire pour passer au travers, j'imagine maman monoparentale ou toute seule pendant la période de devoirs, peu importe, comment on fait pour avoir quand même du plaisir avec son enfant. Et c'est ça que tu as réussi à créer.

Speaker 1:

Oui, j'ai réussi à créer ça en enlevant un peu tout ce qui est très scolaire dans le fond, dans la tâche, parce que les récrire, c'est quelque chose qu'on peut faire dans la vie de tous les jours. Puis, justement, moi, je vais essayer de voir est-ce qu'on peut le faire autrement, est-ce qu'on peut aller trouver une façon que ça soit aussi fonctionnelle Avec cette maman-là. on a travaillé, oui, la lecture, l'écriture, l'orthographe, mais par exemple avec une recette. Donc, ça fait, il devait lire la recette à la messe cuisinée. Je vais aller voir avec maman qu'est-ce que vous faites, qu'est-ce qui est intéressant pour vous, et tout ça Avec une recette, lire une recette. Après ça, on y on.

Speaker 1:

comme, mettons un jeu de société, il y avait beaucoup ça au jeu de société. est-ce qu'on peut avoir un jeu de société? qu'on doit lire les règlements? Elle doit lire quand même, elle doit comprendre, elle doit quand même faire des erreurs. maman la rêter, essayer de l'aider. Fait qu'on utilisait les mêmes stratégies qu'on utilise habituellement quand on va faire la période de devoir classique ou éplée Certains mots.

Speaker 1:

mais mettons dans un livre, racontez une histoire, ces mots-là, ah, comment tu penses qu'on l'écrit? On entend le son haut, par exemple. ah, le son haut à la fin des mots, c'est souvent un A? U qu'on l'écrité. Donc, il y a plein de façons de transmettre ces connaissances-là en lien avec le langage, la lecture, l'écriture, en dehors de s'asseoir à la table et avec un papier peu, un crayon. Et puis, des fois, c'est de penser plus large, parce que je sais que cette volonté-là, des fois de faire différents, en fait, tu sais, des fois, on va dire prends des crayons de couleur, ou écrire dans la fenêtre, oui, mais il y a des enfants qui sont en grande difficulté, qui ont même juste écrit dans la fenêtre, ça reste, ça reste comme trop, ça reste un moment d'apprentissage et tout ça Fait que vraiment, des millions de façons de faire en s'adaptant aux besoins des parents, des enfants, et tout ça. il faut juste aller comme au-delà de ce qu'on a l'habitude de faire.

Speaker 2:

Oui, au-delà de même de ce que tu as appris à l'université.

Speaker 1:

Oui, là, c'est la créativité, c'est l'entrepreneur en toi qui dit OK, comment je pourrais appliquer la théorie, peut-être, qui est tout bonne encore, mais avec le goût du jour, je ne sais pas, ou avec l'adapter à la famille, oui, à la famille, puis vraiment à être à l'écoute de cette famille-là, parce que c'est facile, encore une fois, comme professionnel, de dire hey, moi j'ai cette idée-là, cette idée-là, cette idée-là, on va essayer ça, ça, ça. Puis, ça se peut qu'on donne tout de suite aux parents, puis ils font ben oui, ben non, ça ne convient pas, parce que x, y, z, donc, t'sais, il y a comme cette relation de partenariat. Elle est très importante. Puis ça va dans les deux sens, dans le sens où, moi, je pourrais bien dire et c'est ça, ça, ça. Mais en fait, ma position à moi, ma posture, c'est de dire OK, c'est quoi votre vie à vous, c'est quoi votre réalité, partir de eux, puis vraiment les considérer, parce que souvent, c'est comme voici ce que tu dois faire, toi, par an pour aider ton enfant, et c'est très, c'est un peu lourd. Je vais dire ça comme ça.

Speaker 1:

Ça met quand même une grosse pression sur les parents, alors que quand on va varuer, puis on dit OK, quel est ta réalité, quel est ton besoin, c'est quoi le défi le plus important pour toi. Parce que moi, je pourrais dire voici ce qu'on a travaillé objectivement. Ça, ça, ça, ça ne fonctionne pas. On devrait être rendu là. On n'est pas là, ça veut pas dire que c'est ça le besoin à court terme, je peux se tuer.

Speaker 1:

Donc, si l'enfant, oui, il est en grande difficulté, il fait 20 fautes dans sa dictée, mais à chaque fois qu'on s'assoit pour pratiquer les mots, il lance ses crayons puis il pleure. Ben, c'est peut-être pas ça notre priorité. Je sais pas si vous voyez comment on va faire pour retrouver le plaisir des mots, des sons, dans les mots de jouer avec lesquels, tu sais, il y a comme Fait, que c'est tellement important d'être à l'écoute de la personne. Puis, tu sais, là, je dis ça, mais je travaille avec des adolescents aussi, puis je fais la même chose. Comment ça vaut en ce moment? C'est quoi tes défis? Qu'est-ce qui s'est passé dans les dernières semaines, les derniers mois? sur quoi tu veux qu'on travaille? Il y aurait ça, ça ou ça. Je vais aller pister parce que Mais il y a ça, ça ou ça. Selon toi, c'est quoi ta plus grande difficulté? Qu'est-ce que tu aimerais améliorer, fait que ça?

Speaker 2:

Je suis convaincue que cette première partie d'entrevues a raisonné beaucoup pour les parents, parents d'enfants qui sont à l'école, qui ont peut-être des difficultés, qui vont être intéressés à dire hein, j'aimerais savoir le Rianne dans ma poche ou dans ma petite poche, pour avoir des conseils, puis faire évoluer rapidement mon type d'éducation et l'impact que j'ai sur mon enfant. Mais j'aimerais aussi qu'on se tasse un peu vers l'ordre professionnel, parce que là, quand on commence à vouloir, pour connaître un peu les ordres professionnels, il y a des fois, est-ce que je suis trop dure si je dis un peu de rigidité? Non, il n'y a pas de rigidité. Ok, je vais essayer d'être polie, mais on va dire les choses telles qu'elles sont, il y a beaucoup de rigidité, oui.

Speaker 2:

Et là, quand on décide de changer les façons de faire, utiliser la question pour dire comment fait-on les choses autrement? Il y a un problème de pénurie de main-deuve, pénurie d'orthophonisme. On peut aller dans toutes les sphères de la santé, de l'éducation, et là, c'est le temps de brasser la cage et dire on change les façons de faire. Comment, en tant qu'orthophoniste, as-tu été reçu un auprès de l'ordre et auprès de tes collègues?

Speaker 1:

Oui, mais un auprès de l'ordre, oui, je te dirais, mais il y a beaucoup de Je ne sais pas qu'il y a beaucoup de surveillance, il y a de plus en plus d'ouverture. Je vais dire ça comme ça. Il y a de plus en plus d'ouverture de la part de l'ordre professionnel. C'est sûr que quand on fait les choses autrement, ça brasse un peu, on se fait regarder, je vais dire ça Regarder et surveiller, et surveiller de tous les côtés, des collègues aussi. Il y a des choses C'est pas clair. Dans son soutien, on a un code de déontologie, le code des professions, il y a des règles écrites, mais notre interprétation, en fait mon interprétation à moi de ces règles, versus l'interprétation d'une autre personne dont l'ordre c'est pas toujours la main, donc ça, ça a été un peu difficile au début de dire OK, j'ai fait certaines choses, mais là, ça a dépassé un peu la limite de ce que tu as le droit de faire, ce que tu n'as pas le droit de faire, et tout ça. Et donc, ça a été beaucoup d'adaptation. J'ai eu des discussions avec eux, j'y ai appelé régulièrement Et, en fait, éventuellement, un jour, j'ai demandé à parler au président de l'ordre pour lui dire OK, on essaie de faire les choses autrement. On essaie de rendre les services plus accessibles, d'innover. Ils prennent beaucoup l'innovation à l'autre professionnel, mais il y a comme ils prennent l'innovation, puis, d'un autre côté, tout le monde a peur un petit peu de se faire taper sur les doigts. Je ne vais plus faire ça parce que je ne suis pas sûr que j'ai le droit, ou je ne peux peut-être pas dire ça parce que je ne suis pas sûr que j'ai le droit. L'idée, c'est de dire est-ce qu'il y a une façon qu'on puisse faire les choses en ayant un corde? Oui, mais en ayant pas peur de se faire taper sur les doigts. On a un peu là-dedans.

Speaker 1:

Je sais que l'on a encore un petit peu là-dedans, dans le sens où j'entends beaucoup ces discours-là encore de d'autres professionnels de dire je ne suis pas sûr où, j'ai un projet, j'aimerais ça, faire ça, mais je ne suis pas sûr que j'ai le droit. Moi, j'accompagne des fois des orthophonistes qui m'appellent et me disent OK, mais toi, tu fais ça comment? parce que j'ai un projet, mais je ne suis pas sûr que je ne peux pas dépasser, je ne vais pas avoir une enquête, parce que si on est comme un risque, on te guillemets d'avoir une demande d'enquête. C'est quand même pas agréable de vivre ça, mais qu'est-ce?

Speaker 2:

qui te pose, toi, à dire moi, j'ai envie de briser ces règles-là qui sont peut-être rigides, je n'ai pas envie de tout défaire. Les balises, mon carré de sable, je l'aime. Je comprends que je suis sécurisée, mais clients aussi ont une protection quand ils font affaire avec une orthophoniste ou un autre professionnel. Qu'est-ce qui fait que, toi, tu dis oh, mais c'est le temps de changer les façons de faire. Qu'est-ce qui te pose? parce que c'est une motivation qui est puissante à l'intérieur de toi.

Speaker 1:

Oui, parce que, en fait, ce qui me pose à rester, je te dirais, c'est de voir d'autres personnes quitter. Malheureusement, j'ai vu beaucoup d'autres professionnels quitter l'ordre, lors des nutritionnistes, lors des psychoéducateurs, lors des psychologues, et tout ça. Je me dis je comprends très bien. Honnêtement, je n'ai pensé plusieurs fois à me dire Ben, tant pis, je vais juste faire autre chose, pis ça va être plus simple», et en même temps, je me dis c'est tellement un beau métier, tellement de choses à faire, pis aussi bien essayer de changer les choses à l'intérieur. Si je quitte, je ne peux plus avoir l'impact que j'ai en ce moment. Pis, essayer des choses, pis voir, pis en parler, pis m'adapter. Alors, enfin, c'est vraiment ça. Il y a comme quelque chose en moi qui me dit j'aime mon travail, j'aime ma profession, je crois beaucoup à cette profession-là. Comment, moi, je peux avoir un impact aussi sur mes collègues, sur les autres personnes, d'essayer des choses, d'être quasiment un modèle. Je vais dire c'est comme ça d'oser faire les choses, pis de dire Ok, ben, moi, j'ai osé le faire, ça fonctionne.

Speaker 1:

Oui, il y a des limites, oui, on s'ajuste, donc, on s'adapte, mais ça fonctionne, c'est possible. Et donc, essayez-vous aussi, c'est quoi votre projet? C'est vraiment ça. Il y a des gens qui m'appliquent, je dis Ok, c'est quoi ton projet à toi? Comment est-ce qu'on peut est-ce que tu pourrais réfléchir à ça justement, te questionner, voir tous les angles, elle est où la limite? comment est-ce que tu peux construire à l'intérieur de cette limite-là? C'est ça, ma mission, c'est vraiment aussi d'aider les autres personnes qui veulent innover à le faire, puis à oser le faire, puis à avoir la confiance aussi de le faire, puis de faire des choses autrement, de le dire, de s'exposer, puis tout ça.

Speaker 2:

C'est fantastique de voir que ton impact est tellement plus large que ta profession en étant orthophoniste, tout cet impact-là. Mais il y a aussi ce désir-là de dire Attends, il y a plein de gens dans les autres, comme tu l'as dit si bien, qui sont peut-être un peu laces de cette ordre-là, de cette rigidité-là, il y a quelque chose qu'on peut faire. Donc, tu accompagnes aussi les gens qui font partie d'un ordre professionnel pour les accompagner à sortir du cadre.

Speaker 1:

Oui, exactement oui, je fais de l'accompagnement professionnel parce que, en fait, c'est que moi, avec les années, ce grand désir-là d'impact, je suis allée chercher beaucoup, beaucoup, beaucoup d'outils de formation, de connaissances, mais il y a plein de choses qui s'appliquent pas. Tu sais, c'est des exemples très, très, très de base. Pour faire la promotion, on peut utiliser des témoignages, chale appui, notre expertise, etc. J'ai pas le droit de faire ça comme orthophoniste, qu'est-ce que je peux faire d'autre? Et ça, ça s'applique pour toutes les professionnels. Il y a plein de choses qu'on n'a pas le droit de faire. On ne peut pas facturer d'avant. S'il y a plein de choses, on a des contraintes quand même à respecter Et ça bloque souvent des gens.

Speaker 1:

Moi, je me dis ok, moi je passais par là, je t'allais voir toutes mes possibilités, j'ai ramené ça à qu'est-ce que moi, je peux faire. J'ai comme réussi à m'en sortir avec ça, à avoir une entreprise qui fonctionne quand même bien, qui me fait vibrer. En fait, j'adore ce que je fais maintenant, j'ai envie de partager ça. Puis, ça peut être toutes les professionnels, les nutritionnistes, les ergothérapeutes. J'accompagne plein de gens qui étaient comme Hey, j'aime ça de voir aller, comment est-ce que moi, je peux intégrer ça aussi?

Speaker 2:

Puis, tu sais, moi je vibre à la question, je vibre à la créativité. Comment on peut faire les choses autrement? Et est-ce que je vois depuis très longtemps, tu utilises la question en pleine ouverture en disant Voici ce qui est. Je me demande quel pion je peux avancer, quel pêle je peux utiliser, puis quel type de château de somme je peux construire. Oui, exactement. Wow, Auprès des orthophonistes. Maintenant, moi, si je me rappelle bien, c'est peut-être pas bon du tout.

Speaker 2:

Je suis peut-être à côté de la trac' avec mon parallèle, mais comme journaliste, nous on était des jeunes journalistes, puis on avait la vieille garde, qui faisaient les choses toujours de la même façon. Puis, il y avait pas tant l'arrivée des nouvelles venues ou des nouveaux venues qui avaient le vent dans les cheveux, qui bougaient, qui faisaient les choses autrement. Puis il y avait des fois un petit clash entre les anciens journalistes et les nouveaux journalistes. Donc, le fait d'arriver avec un vent de fraîcheur, d'avoir envie aussi de brasser un peu les fondations du temple, est-ce qu'il y a certains membres de l'ordre qui ont moins bien réagi à cette fraîcheur-là que tu as menée dans le milieu?

Speaker 1:

Oui, Ben, tu sais, c'est difficile de le dire si c'est des personnes de l'ordre ou des orthophonistes ou de façon générale, dans le sens où, tu sais, j'ai déjà une demande d'enquête sur des choses que je faisais publiquement pour ma présence en ligne et tout ça, et ben, ça venait d'une orthophoniste en fait. Donc, on ne sait pas, Mais ça me dit d'une orthophoniste qui n'aimait pas voir tout ça, la présence sur les réseaux sociaux et tout ça. Donc, oui, ça dérange, Je vais dire ça comme ça, ça dérange. Des fois, je vais donner des formations. En fait, les gens qui s'inscrivent à mes formations, c'est des gens qui adhèrent quand même ma façon de faire mon approche. Donc, ça va. Mais quand je suis appelée à faire des conférences ou à parler de façon plus large de mon approche, oui, il y a quand même beaucoup de gens qui, En fait, c'est comme s'il y a une peur que notre rôle soit dévalorisé ou moins important.

Speaker 1:

C'est de dire la présence de l'orthophoniste ou près de l'enfant en intervention individuelle, c'est très important, c'est très valorisé. On a des actes réservés, c'est nous qui fais ça. C'est comme Alors que oui, tu sais. Puis, il y a des situations où ça va être pertinent de voir l'enfant un pour un. Tu sais, c'est pas ça. Le point, c'est juste qu'est-ce qu'on peut faire? cette relation-là, un pour un d'intervention, elle n'est pas nécessaire pour tous, Qu'est-ce qu'on peut faire avant de s'arriver là, C'est vraiment ça. Puis, oui, c'est ça. Je pense que c'est comme une menace, c'est un peu pour certaines personnes de dire elle, elle arrive avec cette approche-là différente. Elle en parle beaucoup. Je donne la formation maintenant sur le sujet de l'accompagnement parental. Donc, il y a, comme beaucoup de gens, qui adorent de plus en plus à cette approche-là. Moi, je trouve ça merveilleux, c'est ça que je veux.

Speaker 2:

C'est vraiment une initiatrice de l'accompagnement parental.

Speaker 1:

Ben oui, il y a d'autres personnes qui en font. Je te dirais que j'ai d'autres collègues par ici, par là, mais on sait un peu de découverte après. C'est drôle, hein. C'est comme s'il y a des réflexions qui se sont menées un petit peu comme ça par plein de personnes. Puis, finalement, il y a plusieurs personnes qui sont venus à cette conclusion-là, c'est-à-dire que ce sont questionnés, qu'est-ce qu'on peut faire, d'autres, et qui sont venus à cette conclusion-là. Puis, on s'est trouvé un petit peu par le temps, en étant présente, en ligne, en étant parce qu'on n'est pas du tout en contact, et j'ai découvert que d'autres personnes faisaient une approche très semblable. Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais une approche semblable. En allant dans la même direction, en fait encore plus, ça me dit OK, c'est une solution envisagée. On est plusieurs à avoir réfléchi dans ce sens-là, à essayer de mettre ça en place.

Speaker 1:

Puis, oui, il y a les orthophonistes, mais il y a aussi comme des paraimes dans les milieux, dans tout ce qui est l'administration, comment on doit, comment ça fonctionne, et les endroits, c'est des blocs d'intervention. Tout le système a besoin de changer. C'est gros là. C'est des gros changements.

Speaker 2:

Est-ce qu'il y a un objectif ou un bufou ou un impact que tu déserts à voir?

Speaker 1:

Mon Dieu, Est-ce qu'il y a un impact que je voudrais avoir? Je pense que d'amener les gens à repenser les façons de faire. C'est vraiment ça. Moi, je dis tout le temps faire autrement, Ça c'est rendu, ça On veut faire autrement. Puis là, moi, je m'adresse à des professionnels parce que c'est le milieu que je connais, Mais dans tous les cas, on peut faire autrement Et ça a de rejoindre un petit peu l'ensemble. On peut tout ça questionner. On peut tout remettre En question. Oui, en question Tout Ce qu'on fait. Oui, c'est ça Ce qu'on fait, ce qu'on a l'habitude de faire, nos croyances, nos méthodes, tout ça, nos outils d'intervention.

Speaker 1:

Puis, tu sais, c'est difficile de se remettre en question, parce que quand on a une réponse, ça peut amener un changement, Ça l'implique un changement. Si je me pose la question est-ce que je peux faire mieux? Oui, je peux faire mieux. Est-ce que je peux faire autrement? Oui, je peux faire autrement, Ça l'implique que je change, que je change ma perspective, que je change mon approche, mes outils, tout ça, Et ça, le changement, c'est tout que un défi pour plusieurs personnes. Moi, ça manime le changement. On peut-tu aller de l'avant?

Speaker 2:

Oui, Puis, j'aime même quand tu disais le code de théontologie, je le connais par coeur. Oui, tu as dû le lire là. Oui, de par en avant, par en arrière, de reculons, de tous les bords, tous les côtés, et tu pouvais même questionner probablement bon nombre de lignes en disant est-ce que c'est encore ça?

Speaker 1:

Oui, En fait, ce qui est difficile à accepter, c'est que c'est plus ça, et on le sait. On le sait, tu sais, dans le sens où, même quand je parle avec, quand j'ai parlé avec le président de l'ordre, paul-andré Galan, il me dit oui, loriane, je le sais, mais en ce moment, il faut vivre avec ça. C'est ça le code qu'on a. Puis, changer un code de théontologie, ça prend du temps, c'est en cours, mais c'est en cours depuis des années. Ça, je pense que c'est 1975, un affaire comme ça, notre code, on est plus là, pas en toute là. C'est ça pour plusieurs professions. Oui, fait que là, il faut faire avec, puis il faut interpréter en fonction de ça. Fait que c'est pour ça que je t'ai dit. C'est comme, justement, en carré de sable, on a des balises, on n'a pas le droit de dépasser certaines règles, c'est correct. Mais comment on peut, à partir de ces règles-là, repenser les choses? Oui, c'est vraiment ça.

Speaker 2:

Puis, qu'est-ce qui me peine un peu? parce que j'ai comme la perception que c'est comme ça dans beaucoup, beaucoup, beaucoup de sphères je pense à l'éducation, à la santé et tout le reste, c'est oui, oui, on est en train de le faire, mais ça prend du temps. Oui, mais on a pu. Bien, c'est pas qu'on n'a pas le temps d'attendre, mais comment pouvons-nous aussi accélérer le processus? Est-ce qu'on peut s'asseoir enfermé pendant un mois dans une pièce? Puis, je ne sais pas comment ça se fait, honnêtement, j'en ai aucune idée. Mais comment pouvons-nous aussi accélérer? Parce que, pendant ce temps-là, c'est des enfants qu'on ne voit pas, c'est des parents à qui on ne parle pas, C'est un système d'éducation qui roche en ce moment, avec des cas de plus en plus lourds. Est-ce que tu as ce sentiment d'urgence des fois qui t'ané, maman, On n'attend pas qu'à 30 plus là.

Speaker 1:

Oui, évidemment Définitivement. Puis, c'est ça, puis on le voit. Puis même, je te dirais, je t'ai allé à une conférence qui n'avait pas très longtemps d'orthophoniste, et ça parlait de l'hôpital Saint-Justine, qui est comme un gros centre avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'orthophonistes, une grosse équipe d'orthophonistes. Puis, on revut leur approche. C'est vraiment un gros questionnement. Puis, c'est une machine aussi, ils ne peuvent pas décider de même atteint. Moi, je décide de travailler de cette façon-là. C'est une équipe tout ça. Puis, ils en sont venus à la conclusion que la meilleure façon, c'était d'accompagner les parents. Tu comprends, tu sais, moi et ma collègue, je te parlais tantôt qu'on On a pu se faire la même longueur, donc, là, qu'on s'est retrouvés par la bande, puis qu'on fait de l'accompagnement parentale, On était comme Oui, on le sait, On le sait depuis genre deux ans, tu sais.

Speaker 1:

Mais je comprends, puis, je comprends le processus, puis je comprends que changer puis eux, c'est toute l'équipe, où qu'il change l'équipe une, tu sais, puis que ça vienne d'eux, puis que les personnes soient motivées, C'est très différent de moi qui est avec moi-même, puis qui gère ma pratique. Tu sais, je comprends ça, Mais tu sais, deux ans de processus pour en arriver à ce que nous, on fait déjà. Depuis. Là, je me dis il y a quelque chose qu'il faut qu'il y ait plus vite que ça, parce que Oui, puis même les formations universitaires.

Speaker 2:

Si on regarde comment on est dû quand ce moment, comment les profs sont formés, puis, tu sais, je ne s'appelle pas au prof, mais la réalité de ce qui est enseigné en ce moment versus ce qui se passe dans les écoles, on est à l'opposé, là, on n'est pas dans la réalité. Là, donc, je me dis, comme orthophoniste, déjà, quelles sont les modules qu'on pourrait ajouter rapidement, sur l'accompagnement parental, par exemple? Est-ce que ça, ça serait chouette de dire déjà, on peut changer des façons de faire plus rapidement.

Speaker 1:

Mais oui, je pense que oui, si les orthophonistes étaient formés pour le faire. Parce que tu vois là, moi je forme des collègues orthophonistes qui sont en pratique. Puis, en fait, tu sais, c'est de dire puis, c'est pas nécessairement radical, c'est pas. Je faisais de la pratique, je veux dire plus traditionnelle, classique, et maintenant je fais de la, c'est pas ça. Mais est-ce qu'on peut l'intégrer graduellement? Est-ce qu'il y a des cas que ça serait plus approprié que donc Oui, parce que changer aussi comme professionnel, c'est pas si facile que ça tiens. Moi, j'adore le changement, ça me motive, j'aime ça essayer des choses, faire des tests, voir comment ça va. Ok, on va adapter, on va faire ça plus long, plus court.

Speaker 2:

Quitte à se casser les dents. Oui, vraiment, est-ce que c'est arrivé déjà des choses que tu as pu?

Speaker 1:

Oh, oui, oh oui, désultivement, c'est comme ça. Ça fait partie de Oui, c'est juste à prendre. Pour moi, c'est à prendre. J'ai fait quelque chose. Ça fonctionnait pas comme je voulais ou ça pourrait être mieux. Je vais l'adapter, je vais continuer, je vais changer, fait que c'est juste de l'évolution. J'évolue, comme professionnelle, comme humaine, comme entrepreneur. J'évolue, j'apprends, puis, c'est ça, moi.

Speaker 1:

J'ai tellement envie de transmettre ça maintenant, de me dire OK, moi, je suis passé par ce chemin-là, est-ce que je peux accélérer le processus? Oui, je me suis cassée des dents au début, j'ai fait des erreurs, j'ai essayé quelque chose. Ça fonctionnait pas, j'ai essayé une autre façon. Ça fonctionne mieux. Là, j'ai pas été rendu, là, ça s'adapte toujours. Mes programmes, mes services, c'est en constante évolution. Mais j'ai envie de dire OK, moi, j'ai essayé ça, ça, ça, bien, si tu veux sauver un peu de temps, justement, ça, ça fonctionne bien, ça, moi, et bien, ok, on peut partir de là, on est déjà appris, on va partir de là. Donc, j'ai envie de transmettre ça aux gens, parce que si on peut, justement, accélérer le processus, puis pas se casser toutes les dents, Ça reste un peu à faire.

Speaker 2:

Ça va être plus efficace à bout de ligne. Puis, tu sais la notion de filmer son interaction, son intervention avec notre enfant. On gagnerait tous à le faire. Problème de langage ou problème à l'école ou pas, de se voir aller comme OK, c'est comme ça, je lui parle, je peux comprendre pourquoi il fait, je le comprends. On gagnerait tous à se regarder un petit peu plus. Oui, vraiment.

Speaker 2:

Et à se remettre en question, à se remettre en question, Et par an, comme orthophoniste, comme membre d'un ordre. Comment vont-nous nous remettre en question complètement, voir comment on fait les choses autrement à partir de maintenant?

Speaker 1:

Oui, ben, un rêve fou, ça serait que tout le monde se remette en question. Je veux dire ça comme ça, tout le monde se remette en question tout le temps. Puis, c'est pas négatif qu'on le voit plus comme un désir d'évoluer, un désir d'avancer, de devenir une meilleure personne professionnelle par an, juste, ce désir-là. Si tout le monde peut avoir ce désir-là de devenir meilleur, tu sais, d'évoluer, je veux dire ça comme ça, selon ses valeurs, ses besoins à lui. Mais oui, j'aimerais ça, que tout le monde ait ce désir-là d'évoluer.

Speaker 2:

Loriane, merci infiniment d'avoir été avec moi à impacter le monde. Merci.

Faire Les Choses Autrement Avec Parents
Apprentissage Créatif Adaptatif Pour Enfants Et Adolescents
Changer Les Façons De Faire Professionnelles
Défis Orthophonistes Et Professionnels De Santé
Accélérer Le Processus Et Évoluer Ensemble